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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #409 : Moi, Député (2012)

Publié le 9 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Catch, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Moi, Député (The Campaign) :

Dans le sud des USA, l'affrontement politique acharné de deux candidats à un poste de député : Cam Brady (Will Ferrell), député en place se présentant à sa réélection, et dont les moeurs délurées le plongent souvent au coeur de scandales des plus controversés ; et Marty Huggins (Zach Galifianakis), un agent de l'office du tourisme local, légèrement naïf, complexé, et efféminé, mais qui reçoit soudain l'appui des frères Motch, deux industriels à la tête de lobbies puissants...

Une satire du monde de la politique américaine à la distribution agréable, mais qui, malheureusement, souffre d'un point faible de taille : déjà en 2012, mais encore plus aujourd'hui, en 2016, le film semble vraiment en deça de la réalité, au point que tout semble plat et inoffensif.

Quand aujourd'hui, on a Trump en candidat à la présidentielle US, Ferrell qui assomme des chiens et des bébés, ça fait vraiment petit joueur, tant la réalité dépasse la fiction, et est à la fois plus terrifiante et parfois plus drôle.

2/6

EDIT : critique rédigée avant que les résultats de l'élection présidentielle ne tombent. Malheureusement.

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Un film, un jour (ou presque) #306 : Riftworld Chronicles (2015)

Publié le 3 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Riftworld Chronicles :

Lorsqu'il atterrit à Toronto, au 21è siècle, Alar (Tahmoh  Penikett), un sorcier aux pouvoirs extraordinaires issu d'un royaume médiéval au bord du chaos, rencontre Kim (Erin Karpluk), pigiste, et lui demande son aide afin de rentrer chez lui... mais un chasseur de primes menaçant est à ses trousses...

Un moyen-métrage/web-série canadien qui développe sur 45 minutes le pitch d'un court-métrage de 10 minutes intitulé The Portal (2014), de et avec la même équipe.

Malheureusement, cette première mini-saison préfère diluer tout ce qui faisait la force du récit original (c'était bref, percutant, amusant, et ça avait une conclusion qui fonctionnait bien) en meublant énormément, en partant dans d'autres directions, et en rajoutant des personnages secondaires (le frangin rôliste, les collègues), afin de faire de la mise en place pour une seconde saison éventuelle.

Résultat : si le tout reste sympathique, léger, et distrayant (ça repose beaucoup sur les épaules du duo principal, forcément attachant), il se termine alors même qu'il devrait commencer, et frustre énormément. Rien de plus à ajouter, pour être franc : c'est très regardable, mais ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1119 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Coup de foudre en garde partagée (2019)

Publié le 5 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Coup de foudre en garde partagée (Love To The Rescue - 2019) :

Lorsque Kate (Nikki DeLoach), directrice de la création dans un studio d'animation, et Eric (Michael Rady), cadre dans une entreprise et responsable du comité des fêtes de la ville, réalisent qu'ils veulent tous deux adopter le même chien pour leurs enfants respectifs (Max Ivutin, Michaela Russell), ils décident de partager la garde de l'animal pendant un mois, le temps de se décider. Mais rapidement, Kate et Eric s'aperçoivent qu'ils ont beaucoup plus en commun qu'un simple chien...

Rom-com Hallmark plutôt sympathique, premier script de sa jeune scénariste, et qui propose deux parents célibataires et deux enfants naturels et attachants, à la rivalité gentillette, dans un récit au ton décontracté et léger. Ça ne révolutionne pas le genre (même si ça évite bon nombre de ses clichés habituels - les ex et autres rivaux sentimentaux ne sont pas caricaturaux ou détestables, les ruptures sont adultes et plausibles, les quiproquos sont minimaux), mais ça reste un téléfilm plutôt agréable à suivre, et nettement moins générique que la norme du genre.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1870 : L'équipée du Cannonball (1981)

Publié le 30 Juin 2023 par Lurdo dans USA, Hong-Kong, Comédie, Action, Critiques éclair, Review, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'équipée du Cannonball (The Cannonball Run - 1981) :

De multiples pilotes, venus de tous horizons et de tous pays, parmi lesquels JJ McClure (Burt Reynolds) et son coéquipier Victor Prinzi (Dom Deluise) prennent par au Cannonball Run, une course illégale les amenant à traverser les États-Unis malgré la traque incessante des autorités...

Une comédie automobile coproduite avec Golden Harvest (d'où la présence de Jackie Chan) dont je gardais un assez bon souvenir, mais qui finalement, quarante ans après sa sortie, semble assez brouillonne, approximative et maladroite. Ce n'est pas désagréable à suivre, la distribution est amusante (mention spéciale à Roger Moore en pseudo-007 juif), mais bizarrement, entre la grosse demi-heure de mise en place, le montage décousu, et les chorégraphies d'action assez molles, le tout parait trop bordélique pour proposer autre chose que quelques moments amusants.

3/6, pas plus.

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Les bilans de Lurdo : The Tick, saison 1 - suite et fin (2017-2018)

Publié le 15 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Amazon

Au terme des six premiers épisodes de cette nouvelle version des aventures de cette chère Tique, diffusés en août dernier par Amazon, j'avais conclu de manière optimiste, en espérant que le délicat équilibre sérialisation sérieuse/comédie absurde/action super-héroïque décalée que le programme semblait avoir enfin trouvé, à la mi-saison, allait être le mot d'ordre de ses six derniers épisodes.

The Tick 2017 - Saison 1 - suite et fin (1x07-12) :

Capturé, Arthur tente de s'échapper et d'emmener avec lui le Professeur Karamazov (John Pirkis), qui détient les secrets du VLM, et des plans machiavéliques de la Terreur...

Et d'office, premier souci : bien que j'aie (tardivement) passé en revue la première moitié de la saison courant février, je m'aperçois que, deux mois plus tard, je n'en ai pas retenu grand chose. La faute à un format de 20-25 minutes vraiment pas fait pour des demi-saisons séparées, et à un ton initialement trop hésitant, qui empêchait tant la comédie que les moments plus sérieux d'être vraiment mémorables et marquants.

Ensuite, il apparaît très rapidement que la série, à mesure qu'elle progresse dans sa première saison, continue de délaisser progressivement l'humour, pour insister sur son intrigue et son action super-héroïque.

Ce n'est pas forcément un mal (ça permet de finir la saison sur un affrontement final assez réussi), et ça ne veut pas dire pour autant que le show perd totalement son sens de l'absurde et des vannes improbables (entre Danger Boat amoureux d'Arthur, le robot soviétique, Baby Karamazov, ou encore la campagne publicitaire de la Terreur, il y a de quoi faire)... mais dans l'ensemble, on est nettement moins dans la déconnade et la parodie que ce que l'on aurait pu espérer.

Selon les épisodes, l'équilibre humour/sérieux est ainsi assez inégal : après les deux premiers épisodes de cette demi-saison, relativement sérieux, Ben Edlund repasse à la co-écriture, pour quelque chose de plus léger, le temps d'un épisode. Puis c'est retour au sérieux et aux intrigues de fond pour les trois derniers chapitres, les plus chargés en action...

Mais qui dit épisodes plus sérieux et dramatiques demande aussi des personnages convaincants. Et là, je dois bien avouer que j'ai toujours autant de mal à prendre Overkill ou Superian au sérieux, tant les acteurs me paraissent compétents, mais peu charismatiques (et pas aidés par leurs costumes).

J'ai été nettement plus convaincu par Dot, la sœur d'Arthur, et par ce dernier, deux personnages qui se réalisent vraiment dans cette demi-saison.

Quant à la Tique, problème, puisque le personnage de The Tick semble relégué au second plan, et au rôle de distributeur de punchlines décalées : la série a clairement choisi de parler d'Arthur, et de faire de lui son héros, ce qui, malheureusement, signifie que The Tick fait parfois un peu de figuration dans son propre programme.

Ce n'est pas rédhibitoire, mais difficile de ne pas regretter cette situation. Dans l'ensemble, cette version de The Tick m'a paru nettement moins attachante que la version sitcom de 2001, ce qui est paradoxal, puisque les personnages sont ici plus développés et approfondis, et que leurs relations le sont tout autant.

Mais l'accent mis sur l'intrigue de fond, au détriment de la Tique et d'un humour plus prononcé, ainsi que les seconds rôles moins charismatiques et mémorables (en 2001, on avait Liz Vassey, Nestor Carbonell, Ron Perlman, Kurt Fuller, Dave Foley, Armin Shimerman...) font que j'ai eu du mal à m'attacher à la moitié de ces nouveaux personnages, alors que je partais plutôt conquis d'avance.

Cela dit, cette nouvelle version de The Tick est loin d'être un ratage, et on ne peut qu'espérer que la saison 2, déjà commandée, saura ménager un peu plus de place à l'excentricité et à la comédie, ainsi qu'au personnage titre de la série.

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Blog Update ! - Septembre 2019

Publié le 28 Septembre 2019 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review

Un mois de septembre qui a signé un retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec des critiques quotidiennes de films, et quelques grosses séries le week-end...

#1053 : Le Parc des Merveilles (2019) - 3/6

#1054 : At The Heart of Gold (2019) - 4.25/6

#1055 : Fast & Furious - Hobbs & Shaw (2019) - 3.25/6

#1056 : Back To School (2018) - 2/6

#1057 : Stan et Ollie (2018) - 4.25/6

#1058 : Les Sextuplés (2019) - 1.5/6

#1059 : Half Magic (2018) - 2.5/6

#1060 : Terra Formars (2016) - 2/6

#1061 : Fuck You All - The Uwe Boll Story (2018) - 3.75/6

#1062 : Lego DC Batman - Family Matters (2019) - 3/6

#1063 : Drunk Parents (2019) - 1/6

#1064 : Egg (2018) - 3/6

#1065 : Les Faussaires de Manhattan (2018) - 3.5/6

#1066 : Le Choc des Générations (2013) - 3/6

#1067 : Late Night (2019) - 2/6

#1068 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy (2004) - 4/6

#1069 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy : Le Sabre des Tempêtes (2006) & Les Chaussures de Fer (2007) - 3.25/6

#1070 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy : De Sang et de Fer (2007) & The Troll Witch (2018) - 3.5/6

#1071 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy II : Les Légions d'Or Maudites (2008) - 3.75/6

#1072 : SEMAINE HELLBOY - Hellboy (2019) - 2.5/6

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# Bilan :

Un mois plutôt tranquille, bien aidé par une semaine Hellboy permettant de faire bien remonter la moyenne générale, et qui propose un certain nombre de films agréables à suivre, à défaut d'être particulièrement mémorables ou exceptionnels. Ça aurait pu être bien pire et, hormis une poignée de comédies américaines assez pitoyables malgré leurs têtes d'affiche, cette fournée de septembre s'est avérée globalement honorable.

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# Film du mois :

Stan & Ollie, une biographie touchante et très bien interprétée sur la fin de carrière de deux légendes de la comédie. Ex-aequo avec un documentaire HBO assez symptomatique de l'époque actuelle, et juste devant le premier Hellboy, toujours sympathique et tiré vers le haut par sa bande-originale mémorable.

# Flop du mois :

Combo comédies de merde, ce mois-ci, avec une double fournée made in plates-formes de streaming - le dernier Wayans, Sextuplets, une pauvre resucée d'autres films et du travail d'autres comiques ; et Late Night, une comédie pseudo-subversive, pseudo-féministe, pseudo-#MeToo, et qui finit par n'être que générique, consensuelle, donneuse de leçons et assez typique du travail de Mindy Kaling.

Sans oublier Drunk Parents, un navet qui gâche royalement sa distribution pourtant bien éprouvée et compétente.

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# Petit écran :

Un mois assez frustrant, au niveau télévisuel, avec un certain nombre de déceptions, en dépit d'un accueil critique globalement positif : c'est notamment le cas pour la dernière saison de Jessica Jones, pour The Boys, ou pour la saison 3 de GLOW ; sans oublier le très médiocre Wu Assassins, ou l'inégal Rob Riggle's Ski Master Academy.

Reste heureusement la deuxième saison de Corporate, égale à elle-même...

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# À venir :

 

En octobre, place à l'Halloween Oktorrorfest 2019 sur le blog des Téléphages Anonymes : chaque jour, deux ou trois critiques de films d'horreur et de métrages fantastiques, et le week-end, des séries de genre, de Stranger Things 3 à The Worst Witch, en passant par What We Do In The Shadows, et bien plus encore...

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Blog Update ! - Mars 2021

Publié le 27 Mars 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Update

Un mois de mars un peu coupé court pour laisser de la place à la semaine ZAZ qui commence dès aujourd'hui, et qui, pour une fois, a vu quelques sorties intéressantes poindre le bout de leur nez, malgré les circonstances actuelles...

#1382 - La Voix du Succès (2020) - 2.5/6

#1383 : Tom et Jerry (2021) - 2/6

#1384 : The Opening Act (2020) - 3.5/6

#1385 : Chick Fight (2020) - 2/6

#1386 : Nail in the Coffin - The Fall and Rise of Vampiro (2020) - 4.5/6

#1387 : Un Prince à New York (1988) - 3.75/6

#1388 : The Arrested Development Documentary Project (2013) - 3.5/6

#1389 : Abduction (2019) - 2.25/6

#1390 : Un Prince à New-York 2 (2021) - 3/6

#1391 : La Vallée des lanternes (2018) - 3/6

#1392 : SEMAINE SAINT PATRICK - Le Peuple loup (2020) - 4.25/6

#1393 : SEMAINE SAINT PATRICK - Wild Mountain Thyme : amoureux foux (2020) - 1.5/6

#1394 : SEMAINE SAINT PATRICK - Je suis Patrick (2020) - 3/6

#1395 : SEMAINE SAINT PATRICK - Lucky (2019) - 3.5/6

#1396 : SEMAINE SAINT PATRICK - Vieilles canailles (1998) - 4/6

#1397 : Pick it up ! Ska in the '90s (2019) - 4.25/6

#1398 : Zack Snyder's Justice League (2021) - 3.5/6

#1399 : Raya et le dernier dragon (2021) - 4/6

#1400 : Jiu Jitsu (2020) - 1.5/6

#1401 : Yes Day (2021) - 2.5/6

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# Bilan :

Un petit mois sans réelles surprises, entrecoupé d'une semaine consacrée à l'Irlande et à la Saint Patrick : de quoi passer un moment agréable, avec en prime quelques nouveautés - malheureusement pas toujours des plus probantes. Si la Snyder Cut de Justice League est effectivement meilleure que la version cinéma, de nouvelles sorties comme Yes Day ou Tom et Jerry semblent vraiment en pilotage automatique.

D'autres, comme Un Prince à New York 2, tombent dans l'écueil des suites inutiles qui n'apportent rien à leur modèle, voire l'affaiblissent rétrospectivement. Dommage, car le retour en grâce d'Eddie Murphy, entamé avec Dolemite, se fait toujours attendre.

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# Film(s) du mois :

Deux documentaires (Pick It Up ! et Nail in the Coffin), suivis de deux films d'animation : le dernier Disney, (Raya, une bonne surprise inattendue), et le Peuple Loup, forcément superbe et enchanteur.

 

# Flop(s) du mois :

Deux beaux flops, entre un Wyld Mountain Thyme insipide et agaçant au possible, et un Jiu Jitsu approximatif et sous-développé, qui ne convainc ni par son scénario ni par son action.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, Sygbab a terminé son intégrale Marvel : Les Agents du SHIELD, avant de s'attaquer à deux one-shots qui n'ont pas connu de suite, le mythique Firefly, et le moins connu Total Recall 2070 ; un mélange des genres intéressant, complété, de mon côté, par la fin de saison 1 de Wandavision, et par (histoire de rester dans l'univers des super-héros) la bordélique saison 2 des Titans de DC.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En avril, on commence par un hommage à des colosses de la comédie : les ZAZ, avec une rétrospective de leur œuvre (tant cinématographique que télévisuelle) pendant une bonne semaine. Ensuite, retour à la normale, avec du lourd, du moins lourd, et de l'excentrique : Monster Hunter, la série Dark Crystal - Le Temps de la Résistance, Le Faucon et le Soldat de l'Hiver, Mulan, la série Final Space, et bien d'autres choses encore, en fonction de l'actualité...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : The Boys presents - Diabolical, saison 1 (2022)

Publié le 10 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Amazon, Boys

Anthologie animée en 8 épisodes de 11 minutes, The Boys presents : Diabolical se propose de raconter de petites histoires prenant place dans l'univers des Boys, la série d'Amazon... ou presque, puisqu'on est plus là dans une série de courts-métrages inspirés de l'univers de The Boys, sans forcément appartenir à la même continuité.

The Boys presents - Diabolical, saison 1 (2022) :

- 1x01 - "Laser Baby's Day Out" : un employé de Vought tente de sauver un bébé doté de pouvoirs incontrôlables...

Plutôt sympathique, ce court muet écrit par Evan Goldberg et Seth Rogen, et animé dans le style des vieux cartoons façon Warner et compagnie. C'est ultra-gore et violent, mais le contraste fonctionne bien avec le style innocent, et le slapstick inhérent au genre.

- 1x02 - "An Animated Short Where Pissed-Off Supes Kill Their Parents" : un groupe de supers aux pouvoirs lamentables décide de se venger de Vought et de leurs parents en tuant ces derniers...

Parodie de Red Band Society par Justin Roiland, on retrouve ici le style et le ton des œuvres de ce dernier, comme Rick et Morty, ainsi qu'un paquet de noms familiers au doublage (Roiland, Kevin Smith, Kenan Thompson, Gary Anthony Williams, Christian Slater, Ben Schwartz, etc), pour un résultat amusant et bourrin, sans plus.

- 1x03 - "I'm Your Pusher" : Butcher s'introduit chez OD, dealer de drogues des plus grands superhéros...

Un épisode dans le style et la continuité des comic-books d'origine, écrit par Garth Ennis himself, avec là encore un casting vocal mémorable (Kieran Culkin, Dominique McElligott, Kevin Michael Richardson, Michael Cera, Jason Isaacs, Simon Pegg, Antony Starr), pour un résultat efficace dans la droite lignée de la bande dessinée.

- 1x04 - "Boyd in 3D" : un homme timide essaie un produit expérimental Vought qui lui confère un physique d'Apollon, ce qui lui permet de séduire sa voisine...

Chris Diamantopoulos, Kumail Nanjiani et Nasim Pedrad (entre autres), au casting vocal de cet épisode écrit par la scénariste de la série Broad City, au style visuel supposément européen, et qui adopte globalement un ton comique pour une satire des réseaux sociaux et du culte de l'apparence. Pas désagréable, même si anecdotique, et manquant un peu de mordant (sauf sur la toute fin).

- 1x05 - "BFFS" : une jeune femme consomme du Compound V, et découvre qu'elle peut parler à ses déjections...

Aïe. Un style anime, et Awkwafina au scénario et au doublage (ainsi que Seth Rogen et Chace Crawford), pour un épisode à l'humour de stoner pipi-caca qui ne m'a pas du convaincu.

- 1x06 - "Nubian vs Nubian" : une fillette tente d'empêcher le divorce de ses parents superhéros avec l'aide de leur adversaire de toujours.

Amusant, ce segment écrit par Aisha Tyler, qui double l'un des personnages principaux aux côtés de Don Cheadle. Sans plus.

- 1x07 - "John and Sun-Hee" : un homme de ménage de Vought dérobe du Compound V pour soigner sa femme, atteinte d'un cancer... mais ce dernier prend vie et devient incontrôlable.

Andy Samberg surprend à l'écriture d'un segment d'inspiration asiatique à la fois poétique, grotesque et violent. Plutôt réussi.

- 1x08 - "One Plus One Equals Two" : la première mission de Homelander vire au désastre...

Un épisode in-continuity, doublé par les acteurs de la série, et qui s'avère plutôt efficace, à défaut de surprendre.

- Bilan -

Dans l'ensemble, une anthologie intéressante à suivre, principalement parce qu'elle propose des styles visuels et narratifs totalement différents, mais qui s'intègrent bien dans l'univers de The Boys. Une bonne surprise, donc, même si le tout reste forcément un peu inégal, reposant fréquemment sur un gore et une violence immatures pour choquer le spectateur, sans forcément aller beaucoup plus loin que cela.

Mais bon, c'est un peu devenu la marque de fabrique de tout ce que produisent Goldberg et Rogen (et donc de la série The Boys, déjà assez grâtinée sur ce plan dans sa forme papier) donc on ne peut décemment pas être surpris quand ces caractéristiques (ainsi que l'humour en dessous de la ceinture) se trouvent un peu amplifiées par le format animé.

Et puis honnêtement, même pas 90 minutes au total, ça passe comme une lettre à la poste.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1093 : The Oath (2018)

Publié le 28 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA, Thanksgiving

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Oath :

Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...

Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.

En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.

Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.

Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.

Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1052 : MOIS AVENTURE - La Recherche des Dieux (1975)

Publié le 1 Septembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Histoire, Thriller, Télévision, ABC

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Recherche des Dieux (Search for the Gods - 1975) :

Après une rencontre fortuite avec un vieil indien mourant, Shan Mullins (Kurt Russell), petit arnaqueur, et Willie Longfellow (Stephen McHattie), deux hommes venant de se rencontrer en garde à vue, tentent de retrouver Genera Juantez (Victoria Racimo), la petite-fille du vieil indien, pour lui remettre un médaillon ayant appartenu à son grand-père. Mais rapidement, ils comprennent que de sinistres criminels traquent l'objet, un objet qui pourrait bien bouleverser l'histoire de l'humanité à jamais...

Téléfilm pilote d'une série télévisée qui ne vit jamais le jour, Search for the Gods a été produit pour ABC alors même que la folie Von Däniken battait son plein, et que l'hypothèse des anciens astronautes acquérait ses lettres de noblesse dans la culture populaire.

Ici, cependant, le métrage de plus de 90 minutes passe plus de temps à flirter avec le shamanisme, les expérimentations à base de peyote et autres drogues hallucinogènes, et la spiritualité indienne, qu'avec des extraterrestres, de l'aventure ou des reliques étranges. Tout au plus a-t-on droit à l'ouverture d'une tombe oubliée, à la toute fin, avec sa momie et sa pièce d'un médaillon, cassé en neuf parties éparpillées aux quatre coins du globe et qui, une fois réunies, pourraient révéler un secret improbable venant d'outre-espace.

En soi, pourquoi pas, et bien produite, une telle série pourrait être intéressante, d'autant que Kurt Russell et McHattie sont de bons acteurs (Victoria Racimo, nettement moins, mais elle est évacuée à la fin de l'épisode pour permettre la mise en place d'un postulat façon road movie, très populaire à l'époque). Mais là, on comprend vite pourquoi une série n'a pas vu le jour : c'est assez mollasson, pas très intéressant, et comme bon nombre de pilotes, c'est énormément d'exposition et de mise en place pour une suite qui ne viendra jamais.

C'est donc forcément très frustrant, même si la manière assez respectueuse dont la culture indienne est traitée rassure un peu, et que le tout aurait pu donner lieu à un proto-X-files pas désagréable.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 50 - Super Noël 3 : Méga Givré (2006)

Publié le 25 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Jeunesse, Disney, Fantastique

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Super Noël 3 : Méga Givré (The Santa Clause 3 : The Escape Clause) :

À l'approche de Noël, et de la naissance de leur premier enfant, Scott (Tim Allen) et Carol (Elizabeth Mitchell) décident d'accueillir les parents de cette dernière (Alan Arkin & Ann Margret) au Pôle, tout en leur faisant croire qu'ils sont au Canada. En parallèle cependant, Jack Frost (Martin Short) manigance, las de voir Santa monopoliser toute l'attention des humains à l'approche de l'hiver : en acceptant d'aider Santa à accueillir ses beaux-parents au Pôle, il parvient ainsi à amener Scott à déclencher l'Escape Clause, une clause qui envoie dans un univers parallèle, et qui permet à Frost de prendre la place de Scott au poste de Père Noël...

Et là, forcément, c'est le drame. Plus de douze ans après la sortie du premier film, Disney décide de sortir le troisième opus d'une trilogie déjà bien en perte de vitesse et en panne d'idées... et très logiquement, les scénaristes ont recours au voyage temporel, et à la réalité alternative façon La Vie est Belle de Capra.

Rien de bien original, et surtout rien de très logique (l'Escape Clause amène beaucoup plus de problèmes de cohérence interne avec les deux premiers films, qu'elle n'en résout, et le voyage temporel en 1994 pose des problèmes de continuité), mais à la limite, ça aurait pu passer... si le script était maîtrisé.

Et là, malheureusement, ça ne tient pas la route : si le plus gros du film est dans la droite lignée du second épisode au niveau du ton, tout l'intérêt de cette Santa Clause 3 reposait sur l'utilisation de la Clause, et sur l'univers parallèle qui en découlait. Ce qui, dans le film, prend 15-20 minutes, tout compris. On a donc droit à 55 minutes de mise en place, suivie de 10-12 minutes d'univers alternatif + 5 minutes de voyage temporel en 1994 et de retour à la normale, avant de conclure avec 15 minutes de happy end précipité et de générique de fin.

On le comprend vite, le script a été bâclé et/ou charcuté au montage (même s'il est plus probable que les scénaristes aient été en pannes d'idées que le contraire, vu comment le film peine à atteindre les 90 minutes) et ce troisième opus donne perpétuellement l'impression d'un métrage fait pour permettre à Allen de s'amuser un peu avec Martin Short, et pour toucher un peu plus d'argent en finissant d'exploiter une franchise bien mal en point.

Ce qui est assez ironique avec le propos du film, puisque Frost y transforme Noël en fête bassement commerciale, clinquante et creuse... soit exactement ce que la production a fait de ce métrage fainéant, en pilotage automatique, tourné pour à peine 12M$ (soit la moitié du budget du premier film, et moins d'un cinquième de celui du second).

Une bien triste fin pour un univers qui aurait pu déboucher sur quelque chose de bien différent.

2/6

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Les bilans de Lurdo : The Tick, saison 1 - première partie (2017)

Publié le 4 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Amazon

Nouvelle adaptation/version de la bande dessinée/du dessin animé/de la série précédente The Tick, toujours par leur créateur, Ben Edlund, produite par David Fury et Barry Sonnenfeld, et avec Peter Serafinowicz dans le rôle-titre, cette nouvelle mouture de 12 épisodes d'une petite demi-heure a été produite pour Amazon, et diffusée en deux blocs, à commencer par une première fournée de six épisodes, proposée au public en août dernier.

The Tick 2017 - Saison 1 - première partie (1x01-06) :

Traumatisé par la mort de son père lorsqu'il était enfant, Arthur (Griffin Newman) ne s'est jamais remis de cet incident, et reste persuadé que la Terreur (Jackie Earle Haley), un super-criminel supposément décédé, est toujours en vie, caché dans l'ombre. Jusqu'au jour où la Tique (Peter Serafinowicz), un super-héros excentrique et surpuissant, débarque en ville, et décide de faire d'Arthur son partenaire dans son combat contre le crime...

Lorsque Amazon avait proposé le pilote original de cette version de The Tick, en août 2016, dans le cadre de ses saisons de pilotes Amazon Prime, j'étais resté un peu mitigé.

En effet, le reboot semblait se détacher de l'orientation sitcom pour partir dans quelque chose de plus sérialisé, de plus réaliste, sérieux et dramatique (avec piano solennel en illustration musicale de la déprime d'Arthur), voire même de plus dark & gritty (Arthur est dépressif, déséquilibré, possiblement suicidaire, a un passé torturé et un trauma d'enfance, notamment), ce qui, pour être franc, n'est pas forcément ce que j'attendais d'une adaptation de The Tick.

De plus, autant The Terror (Jackie Earle Haley reprend le rôle tenu par Armin Shimerman, avec en prime un costume nettement amélioré) est visuellement très réussi, et les effets numériques sont nettement plus compétents (beaucoup plus que dans un Powers, par exemple), autant j'avais nettement plus de mal avec Arthur, transparent au possible, et avec The Tick, dont le nouveau costume était loin de me convaincre, et manquait de carrure.

Bref, le bilan était assez mitigé sur la base du pilote : j'avais passé beaucoup plus de temps à m'interroger sur le pourquoi de telle ou telle décision narrative/créative (sous-entendre à de multiples reprises que The Tick n'est peut-être qu'une création hallucinatoire de l'esprit dérangé d'Arthur...) plutôt qu'à rire, ou même sourire, donc... mwé.

Dans sa version finale, intégrée au cinq autres épisodes, et avec un générique ska façon Saul Bass, le pilote reste globalement le même, et n'a subi que quelques coupes mineures, sans grand impact ; mais quid du reste du show ?

Les deux épisodes suivants ne font, malheureusement, que renforcer les impressions du pilote, avec un ton semi-sérieux - les intentions semblent clairement être de parodier le grim-dark des superhéros moderne, mais ça ne fonctionne pas vraiment, même au travers d'Overkill, le Punisher cybernétique qui massacre ses ennemis à tour de bras. Le tout manque vraiment d'humour, semble se chercher, et hésiter sur la direction à prendre : un bon exemple est le doute que la série laisse planer sur l'existence réelle de The Tick.

Un concept à la Tyler Durden qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant si les scénaristes s'étaient pleinement engagés dedans, sur la durée, mais qui est ici désamorcé dans le deuxième épisode. Alors certes, la chute, sur fond de "Where's My Mind" des Pixies au kazoo, est amusante, mais au final, ce faux suspense introduit sur deux épisodes ne sert à rien de plus qu'à un gag facile et inabouti (c'est soit trop, soit pas assez), qui tranche radicalement avec le sérieux de cette mouture de The Tick.

Heureusement, à partir de l'épisode 4, la série retrouve son sens de l'humour, et décolle enfin. Arthur reste un protagoniste assez moyen, sur lequel toute la série est centrée, mais tous les personnages secondaires commencent alors à exister, à révéler leurs excentricités - Miss Lint et son ex-mari hipster, Overkill et sa relation de couple avec son bateau doublé par Alan Tudyk, la famille d'Arthur -, et l'univers se développe un peu (le chien qui parle, le Very Large Man, etc).

Le ton un peu trop sérieux et dramatique des premiers épisodes fait alors place à un équilibre action-humour plutôt agréable - on est loin de la pure comédie de la série de Warburton, mais dans l'ensemble, ça fonctionne tout de suite nettement mieux, et Serafinowicz, dans son nouveau costume, parvient à faire oublier, le temps de ces épisodes, les anciennes incarnations du personnage.

Malgré ses débuts inégaux, je suis désormais plutôt optimiste pour cette nouvelle version des aventures de la Tick : si Edlund parvient à conserver suffisamment du sens de l'humour de ses personnages, pour les mêler à l'action et au sérieux qu'il veut clairement intégrer ici, alors la série devrait s'avérer une adaptation tout à fait honorable de l'univers du super-héros bleu et naïf...

Reste à voir si la seconde moitié de la saison ne privilégiera pas trop le super-héroïsme et le pathos à la comédie, ce qui serait une erreur de taille dans un tel univers décalé.

 

À suivre...

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Blog Update ! - Août 2018 (deuxième quinzaine) & Septembre 2018

Publié le 28 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Update, Télévision

Après un Mois Français des plus médiocres, la rentrée a été chargée sur le blog des Téléphages Anonymes, avec beaucoup de sorties au cinéma et en vidéo...

#806 : Tag (2018) - 3.5/6

#807 : Mariage à Long Island (2018) - 1.75/6

#808 : The Problem With Apu (2017) - 2.5/6

#809 : Forgetting the Girl (2012) - 3.5/6

#810 : Liberation Day (2016) - 4.25/6

#811 : Dernier été à Staten Island (2015) - 3.25/6

#812 : Ant-Man & La Guêpe (2018) - 4/6

#813 : Vinyl (2012) - 3/6

#814 : Mission Impossible 6 - Fallout (2018) - 3.75/6

#815 : Skyscraper (2018) - 2.5/6

#816 : Living on a Razor's Edge - The Scott Hall Story (2016) - 4.25/6

#817 : Intramural (aka Balls Out - 2014) - 1.5/6

#818 : Ma Mère et Moi (2015) - 3.25/6

#819 : Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (2016) - 2.25/6

#820 : Our Brand is Crisis (2005) - 3/6

#821 : Que le Meilleur Gagne (2015) - 3.5/6

#822 : Sahara (2017) - 2.5/6

#823 : L'Espion qui m'a larguée (2018) - 2.5/6

#824 : Walk Like a Panther (2018) - 2/6

#825 : Solo - A Star Wars Story (2018) - 2.5/6

#826 : iBoy (2016) - 3/6

#827 : Pourquoi J'ai Pas Mangé mon Père (2015) - 2.5/6

#828 : The Big Show - A Giant's World & Signature Sounds - The Music of WWE - 4.25/6 & 2/6

#829 : Step Sisters (2018) - 3/6

#830 : Carnage chez les Puppets (2018) - 2.25/6

#831 : Bombshell - The Hedy Lamarr Story (2017) - 4/6

#832 : Little Bitches (2018) - 2/6

#833 : Teen Titans Go ! To The Movies (2018) - 4.25/6

#834 : Chasseuse de Géants (2017) - 2.5/6

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# Grand écran :

Ce mois-ci, pas de grandes variations au niveau des notes : pas de chef d’œuvre, pas de daube intégrale, mais une majorité de films se situant autour de la moyenne, soit par manque d'originalité, ou par manque d'inspiration.

Au niveau comédie, notamment, le bilan est très quelconque, et peu mémorable. Mais même des films encensés par la critique (comme le dernier Mission Impossible) sont en fait bourrés d'imperfections... des imperfections, heureusement, loin d'être rédhibitoires.

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- Film du mois :

Si l'on excepte les documentaires (très bonne surprise que le Liberation Day de Laibach), pas de film se démarquant vraiment de la moyenne, si ce n'est Ant-Man et la Guêpe, un Marvel mineur mais néanmoins sympathique, et le très amusant Teen Titans Go ! To The Movies, une sorte de Deadpool tous publics, décalé et dans la continuité directe de la série.

- Flop du mois :

L'un des films du mois est un Disney (-Marvel), et donc, très logiquement, le flop du mois est lui aussi un Disney (-Lucasfilm), à savoir Solo - A Star Wars Story.

Certes, dans l'absolu, j'ai vu pire, ce mois-ci, et certains films ont des notes plus faibles (notamment le dernier Sandler), mais en regard des attentes et du minimum syndical attendu d'un film estampillé Star Wars, Solo se vautre lamentablement et mérite le titre : c'est mou, c'est visuellement très terne et laid, et surtout, c'est totalement inutile. Un film que personne ne réclamait, et qui ne sert à rien...

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# Petit écran :

Une rentrée placée sous les signes de la comédie et des drames historiques, avec d'un côté plusieurs sitcoms déjantées, plus ou moins réussies (Ryan Hansen Solves Crimes on Tv, Let's Get Physical, Corporate, Wrecked, Trial and Error, Selfie, LA to Vegas), et de l'autre, des séries en costume, comme Picnic at Hanging Rock, Howard's End, ou encore Tutankhamun : trois mini-séries globalement peu convaincantes, principalement à cause de problèmes d'écriture et d'adaptation.

Sans oublier la saison 8 de Dexter, chroniquée ici très tardivement (en même temps, vu le niveau du programme...), et la saison 1 de Youth & Consequences, un teen-drama assez générique made in YouTube.

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# À venir :

Dès demain, comme tous les ans, l'Halloween Oktorrorfest 2018 commence sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme, chaque jour, plusieurs critiques de films d'horreur et de films fantastiques, très appropriés à la période de la Toussaint qui approche, et le week-end, des séries du même acabit.

Et, pour commencer ce marathon de l'horreur,  quelques séries anglaises (Inside N°9, The League of Gentlemen), quelques vers géants (Tremors 6 et la série télévisée), de la science-fiction horrifique bancale (Flatliners, The Cloverfield Paradox), et bien plus encore !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) #1115 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Réunis par le Destin (2019)

Publié le 3 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Réunis par le Destin (Love Under the Rainbow - 2019) :

Architecte veuf fraîchement arrivé dans une petite ville pour y travailler sur un projet, Jack (David Haydn-Jones) s'inquiète un peu de l'obsession de sa fille Sophie (Dakota Guppy) pour les arcs-en-ciel, une obsession liée à sa mère défunte. Mais lorsqu'il croise encore et encore le chemin de Lucy (Jodie Sweetin), la nouvelle institutrice de Sophie, les deux célibataires commencent à se demander si la chance ne les a pas placés sur le même chemin pour une raison bien précise...

Une comédie romantique Hallmark printanière et légère, avec des fleurs, du soleil, des arcs-en-ciel, et une romance simple mais sympathique, aidée par un couple qui fonctionne assez bien (Sweetin apporte toujours une touche d'impertinence, d'expressivité et de séduction à ce type de films, et Haydn-Jones est l'archétype même du veuf-traumatisé-mais-prêt-à-s'ouvrir-de-nouveau-à-la-vie), une Dakota Guppy radieuse (qui interprétait justement Jodie Sweetin dans le téléfilm Lifetime consacré à La Fête à la Maison ^^) et des seconds rôles bien choisis (quelques visages familiers du petit écran canadien, dont Garry Chalk).

Alors ça ne révolutionne rien du tout, c'est ultra-classique (jusqu'au montage flashback de fin de métrage, avant les retrouvailles), il ne faut pas se montrer trop regardant sur la manière dont Lucy éduque ses élèves, mais ça évite néanmoins bien des clichés agaçants, et ça se regarde sans problème.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1456 : Le beau rôle (2020)

Publié le 8 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Thriller, USA, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le beau rôle (The Stand In - 2020) :

Actrice comique à succès, Candy Black (Drew Barrymore) s'écroule totalement, incapable de faire face à son succès sans sombrer dans la drogue et l'alcool. Recluse pendant des années, elle a alors l'idée d'engager Paula (Drew Barrymore), sa doublure lumière, pour se rendre en cure de désintoxication à sa place : rapidement, Paula commence alors à la remplacer dans tous les aspects de sa vie, entamant une campagne de réhabilitation publique... et se prenant au jeu de la célébrité.

Une comédie dramatique diffusée par chez nous sur Netflix, signée de la réalisatrice de But I'm a Cheerleader et d'un scénariste de comédie anglais, et qui, malheureusement, ne décolle jamais.

Peut-être est-ce le côté méta du tout, façon "Drew Barrymore s'inspire un peu d'Adam Sandler pour composer un double personnage et exprimer ses doutes et ses problèmes vis à vis de la célébrité, de la solitude, etc" ; peut-être est-ce l'approche J.F. partagerait appartement du tout, jamais très convaincant, et qui place le métrage au carrefour du drame pas assez dramatique, de la comédie pas assez drôle, et du thriller pas vraiment tendu ; ou peut-être est-ce tout simplement que, malgré tous les efforts de Drew Barrymore dans un double rôle antipathique, il n'y a pas ici grand chose à se mettre sous la dent.

Et il n'y a donc pas grand chose à dire sur le film : c'est très quelconque, la romance avec Michael Zegen (de la série Mme Maisel) est gentillette (sans plus), et le tout s'avère très prévisible dans l'ensemble.

Bof, donc.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1106 : Jojo Rabbit (2019)

Publié le 28 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Histoire, Nouvelle-Zélande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Jojo Rabbit (2019) :

Âgé de dix ans, Jojo Betzler (Roman Griffin Davis) vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson) en Allemagne, alors qu'approche la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Passionné par Hitler (Taika Waititi), qui est par ailleurs son ami imaginaire, Jojo décide de rejoindre les Jeunesses Hitlériennes, mais un accident le blesse sérieusement, et l'oblige à rester un temps alité. Il découvre alors que sa mère dissimule une jeune fille juive, Elsa (Thomasin McKenzie), dans les murs de sa maison : indigné mais curieux, Jojo décide d'apprendre à mieux connaître celle-ci, afin d'écrire un livre décrivant en détail les mœurs des Juifs, et, à terme, d'impressionner le Fuhrer...

Dernier film de Taika Waititi (Thor Ragnarok, Vampires en toute intimité, Hunt for the Wilderpeople), adapté d'un livre, ce Jojo Rabbit était fréquemment vendu comme une comédie décomplexée sur les nazis, une sorte de Springtime for Hitler de 90 minutes, avec un Waititi cabotin dans le rôle d'un Hitler imaginaire.

Dans les faits, Jojo Rabbit est loin d'être cette satire déconneuse façon Papy fait de la Résistance : si toute la mise en place du film (un gros quart du métrage) est en effet de cet acabit, rapidement, le métrage évolue dans une direction plus dramatique, sincère et touchante. L'humour typiquement Waititien cède alors la place à plus d'émotion, et à un ton plus sérieux : un mélange des genres et des variations de tons qui ne fonctionnent pas toujours de manière optimale, mais qui restent tout de même intéressants de bout en bout, notamment grâce à une distribution convaincante (Johansson, Waititi, Sam Rockwell, Alfie Allen, Stephen Merchant, sans oublier les deux enfants, Thomasin McKenzie et Roman Griffin Davis, impeccables) et à la bande originale ludique de Giacchino.

Après, comme pour Wilderpeople, j'ai eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose pour totalement me convaincre. Peut-être une trame narrative plus forte et moins prévisible, je ne sais pas. Mais dans l'ensemble, ça reste très sympathique à suivre.

4/6

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Critique éclair #052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024)

Publié le 31 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, Jeunesse

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Mon Espion 2 : Mission Italie (My Spy The Eternal City - 2024) :

Désormais agent de bureau, JJ (Dave Bautista) tente d'élever Sophie (Chloe Coleman), devenue adolescente rebelle, et de gérer sa scolarité. Quand le chœur auquel elle appartient remporte un voyage scolaire en Italie, JJ s'empresse de se proposer pour accompagner sa fille... mais sur place, les voilà pris dans une sombre affaire de prise d'otages qui va tout chambouler.

Le premier My Spy était une comédie d'espionnage particulièrement anecdotique, voire médiocre, qui sous-exploitait ses personnages secondaires, et dont l'intérêt reposait principalement sur la relation sympathique entre Batista et la petite Chloe Coleman.

Pour ce deuxième volet ("back by popular demand", apparemment), produit cette fois-ci pour Amazon, on prend les mêmes et on recommence, en envoyant tout le monde en Italie... pour quelque chose de tout aussi mollasson et de quelconque.

Suite oblige, le métrage laisse plus de place aux personnages féminins (Coleman, Kristen Schaal, Anna Faris), tous plus efficaces et compétents que JJ, et à Ken Jeong, déroulant une intrigue cousue de fil blanc, aux personnages souvent sous-développés (Flula Borg, notamment), aux idées puériles (les oiseaux d'attaque qui se font tailler en pièces), aux vannes graveleuses, et à la bande originale générique et insipide, composée par le fils du réalisateur/scénariste. 

Ce n'est pas un désastre absolu, les acteurs restent sympathiques, et ils auront eu droit à des vacances en Italie, mais bon, j'ai trouvé ça en dessous du premier, et le tout est assez typique du film pour plateforme de streaming.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #899 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mariage Express (2006), Le Journal d'une Baby-Sitter (2006) & Confessions d'une Accro au Shopping (2009)

Publié le 17 Février 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Mariage Express (Wedding Daze/The Pleasure of Your Company/The Next Girl I See - 2006) :

Fou de chagrin après la mort de sa petite amie, un an plus tôt, pendant qu'il lui faisait sa demande en mariage, Anderson (Jason Biggs) décide, sur un coup de tête et pour que son meilleur ami cesse de l'inciter à se remettre en selle, de demander en mariage la première femme qui croise son chemin. À sa grande surprise, Katie (Isla Fischer), leur serveuse, accepte aussitôt...

Une comédie romantique délirante et déjantée écrite et réalisée par Michael Ian Black (de Stella et The State ; cf aussi They Came Together et bien entendu les Wet Hot American Summer), qui ne se prend pas un seul instant au sérieux, et déroule une galerie de personnages secondaires totalement déjantés, de Matador l'artiste de cirque russe au masque de Darth Vader, aux parents à la libido débordante, en passant par l'évadé de prison en short, et la Jewnicorn en peluche...

Énormément de visages familiers (Edward Herrmann, Chris Diamantopoulos, Joe Pantoliano, Rob Corddry, Michael Weston, etc, etc, etc), énormément de gags absurdes, un final délirant en prison, bref, on ne s'ennuie pas, Biggs est égal à lui-même, Isla Fischer toujours adorable, et le tout est éminemment sympathique, à défaut d'être forcément un chef d’œuvre du genre de la comédie romantique (car peut-être trop décalé pour vraiment fonctionner sur un plan sincère et sentimental).

4.5/6

Le Journal d'une Baby-Sitter (The Nanny Diaries - 2007) :

Jeune titulaire d'un diplôme d'anthropologie, Annie (Scarlett Johansson) tente de trouver un emploi correspondant à sa formation à New York... mais un coup du sort la fait rentrer au service d'une riche famille de la haute société (Paul Giamatti, Laura Linney), en tant que nounou à domicile du garçonnet de la famille. Et alors qu'elle tente de gérer cette carrière inattendue, dont elle ne connaît rien, voilà qu'elle rencontre un voisin séduisant (Chris Evans), auquel elle n'est pas insensible...

Une comédie sympathique, dont la composante romantique n'est qu'accessoire (mais qui place à nouveau Chris Evans et ScarJo ensemble, après The Perfect Score, et avant les Marvel), et qui adapte un roman écrit par deux ex-nounous ayant décidé de raconter leur quotidien au sein des familles de la haute-société new-yorkaise.

Alors certes, ce Journal d'une Baby-sitter s'est fait assassiner à sa sortie, pour cause de ton un peu trop donneur de leçons, d'approche "anthropologique" qui n'est pas tenue sur la durée, et pour ses personnages un peu trop caricaturaux et manichéens (Giamatti et Linney ne sont effectivement guère plus que des clichés ambulants) mais pour être totalement franc, Scarlett fait une babysitter très attachante (surtout en brunette), le garçon est adorable et naturel, et le ton suffisamment léger pour que le tout passe comme une lettre à la poste.

C'est une satire gentillette, c'est prévisible, mais ce n'est pas désagréable pour autant.

3.75/6

Confessions d'une Accro au Shopping (Confessions of a Shopaholic - 2009) :

Journaliste passionnée de mode, Rebecca (Isla Fisher) est accro au shopping, au point d'être endettée jusqu'au cou ; esquivant sans cesse les huissiers avec l'aide de sa meilleure amie (Krysten Ritter), elle tente alors de se faire embaucher chez Alette, la référence mondiale en matière de presse de mode... mais son courrier se perd, et aboutit sur le bureau de Luke (Hugh Dancy), rédacteur en chef d'un magazine financier. Contre toute attente, ce dernier adore son approche peu orthodoxe, et la voilà embauchée : Rebecca doit désormais se frayer un chemin dans un monde qu'elle ne connaît pas, et qu'elle doit pourtant rendre accessible à tout un chacun...

Doublé Isla Fisher, aujourd'hui, avec une comédie romantique sortie elle aussi sur la lancée du succès du Diable s'habille en Prada, dont on retrouve ici une certaine approche du genre de la rom-com new-yorkaise, et de la career girl qui cherche une place dans un monde cruel...

Heureusement, ici, la distribution est excellente de bout en bout : Isla Fisher, donc, touchante et sincère, et n'hésitant pas à donner de sa personne pour paraître ridicule ; Hugh Dancy, très bien comme toujours ; mais aussi Krysten Ritter, John Goodman, Joan Cusack, John Lithgow, Kristin Scott Thomas, Leslie Bibb, Fred Armisen, Wendie Malick, Kristen Connolly, Lennon Parnham, etc... tous dans des rôles plus ou moins importants, mais ne se prenant jamais trop au sérieux.

Bref, un long-métrage signé du réalisateur de Peter Pan, qui garde toujours suffisamment de bonne humeur et de légèreté pour ne pas devenir transparent, et qui aborde même le sujet un peu plus sérieux du surendettement et de la dépression qui l'accompagne.... Ce n'est pas parfait - le film a probablement dix minutes de trop, les quelques gros clichés du genre sont lassants (Leslie Bibb est malheureusement sous-exploitée), et l'illustration musicale est occasionnellement frustrante (le choix des chansons et des motifs musicaux est un peu trop évident et descriptif, illustrant systématiquement ce qui se passe à l'écran) - mais ça reste agréable et sympathique.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo - Tween Wars XV : How To Rock

Publié le 21 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Jeunesse, Tween, Musique, Nickelodeon

Les Chroniques de Lurdo, épisode XV : Recycle, it’s good for the environment…

Loi n°10 de la Tweencom (rappel) : Règle du sidekick : bien souvent, le/la lead de la tweencom est affublé(e) d’un(e) sidekick comique, faire valoir au physique moins conventionnel, à l’interprétation plus exagérée, et délibérément laissé en retrait. Et presque aussi souvent, c’est parce que le/la sidekick est bien plus talentueux(se), attachant(e), et tout simplement charismatique que le/la lead.
 


How to Rock (2012 - ? )
 

La biatch/éternelle sidekick, la biatch teubée, Raven 2.0, un nerd, Earl Jr., la meilleure copine badass, un nerd black…

Koicé ?
Kacey, la reine du lycée mégapopulaire, découvre le monde des nerds musiciens lorsqu’elle est contrainte de porter un appareil dentaire et des lunettes ; piquée par le virus de la musique, elle décide alors de former un groupe avec les non-populaires, au grand dam de ses anciennes copines prétentieuses.

Aveckicé ?
Cymphonique Miller (Kacey), la black à attitude clichée, un clone à peine dissimulé de Raven-Symoné ; Sam Boscarino (Molly), comme toujours abonnée aux seconds rôles de tweencom, ici la biatch ancienne meilleure amie de la lead ; Max Schneider, Christopher O’Neal et Noah Crawford (Young Earl de My Name Is Earl), les trois nerds musiciens qui nous refont les trois stooges, à base de slapstick et de gamelles ; Halston Sage, dans le rôle de la blondasse teubée de service ; et Lulu Anariksa, dans celui de Stevie, la fille garçon manqué, rebelle, etc.

Koiçavo ?
À peine six épisodes pour l’instant, mais déjà, une impression ressort : cette fois-ci, Nickelodeon a tout fait pour copier la formule Disney : de la musique, des personnages clichés, talentueux et ambitieux, de l’humour basique… on est clairement dans une redite de That’s So Raven, les pouvoirs psychiques en moins, et la quête du succès musical en plus.

Autrement dit… c’est affreusement plat, laborieux, caricatural, et surtout, très très peu attachant. Boscarino – qui a un potentiel comique certain – est gâchée dans ce rôle de biatch jalouse, et du reste du cast, seul Crawford se détache un peu… et ce uniquement parce qu’il en fait trois tonnes, et assume totalement la débilité de son perso.

Perte de Santé mentale :
Comme pas mal des nouvelles séries Nick et Disney centrées sur la musique (c’est là qu’on s’aperçoit que Dan Schneider s’en sort particulièrement bien sur Victorious, malgré les défauts du show), c’est insipide et soporifique, pour le moment. En espérant que le show finisse par trouver ses marques, et que la lead se calme un peu. Perte de santé mentale modérée, donc, et risque d’endormissement prononcé… 

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Halloween Oktorrorfest 2013 - 01 - Mine Games & The Dyatlov Pass Incident

Publié le 30 Septembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Science-Fiction, Thriller, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Mine Games :

Une bande de djeunes s'installent dans un chalet en pleine forêt, mais quand ils commencent à explorer les tunnels d'une mine toute proche, le surnaturel s'empare de la situation...

Le problème avec le relatif succès de Timecrimes et de Triangle, c'est que de nombreux films tentent de singer ces métrages, sans en avoir la rigueur ou le talent. Dont acte, avec une histoire de time loop assez dérivative, pas très cohérente ni très maîtrisée, moche et assez fatiguante.

1.5/6

The Dyatlov Pass Incident/Devil's Pass :

L'histoire d'une bande de djeunes documentalistes qui vont enquêter sur la fameuse affaire de la Dyatlov Pass, en Russie.

J'ai de la sympathie pour ce bon vieux Renny Harlin, vraiment. Et ce film, mélange bâtard de found footage et de film d'horreur plus traditionnel, il fait illusion pendant un bon moment, malgré le jeu inégal des comédiens. Mais ça marche quand même un peu, parce que le budget est là, et que ça a de la gueule, la Russie sous la neige.

Et puis Renny s'amuse à placer des formes inquiétantes qui bougent loin en arrière plan de certaines scènes : c'est furtif, on cligne des yeux et on risque de le rater, mais ça contraste agréablement avec les gros sabots des autres effets, tant visuels (les empreintes trop marquées) que scénaristiques (la référence littéraire appuyée qui grille un peu le pourquoi du comment si on la comprend).

Par contre, à partir du moment où ça vire au film de couloirs (deuxième moitié), ce n'est plus la peine, ça se perd dans des scènes d'expositions creuses et capillotractées, dans de la frénésie inutile à grands renforts de shakycam infrarouge, de CGI hideux, et de grosses ficelles abusives & cousues de fil blanc. Nan, mais les Gollums-Zombies en CGI qui grimpent aux murs dans un pseudo-remake foireux de REC, lol.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2013 - 10 - A Thousand Cuts & The Apparition

Publié le 22 Octobre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

A Thousand Cuts :

Alors que ses films inspirent les actions d'un serial killer, le réalisateur superstar de torture porn à succès reçoit la visite du père de l'une des victimes du tueur, bien décidé à lui apprendre le véritable sens du mot horreur.

Un thriller horrifique/revenge/invasion movie indépendant au budget microscopique, entièrement tourné dans une villa californienne avec une poignée d'acteurs, et un tas de figurants (probablement gratuits) dans le premier quart d'heure.

Paradoxalement, malgré la mise en place longuette (15 min sur 75, ça fait beaucoup avant de vraiment démarrer, et ensuite, ça traîne un peu encore) et la nature bavarde et tranquille du tout, ça se regarde plutôt bien, avec des acteurs convaincants dans leurs rôles, et un début de réflexion sur le genre de l'horreur.

Bon, ça reste un huis-clos qui finit rapidement par tourner en rond, mais bel effort.  

3/6 (pour l'interprétation, principalement)

The Apparition :

Une expérience paranormale menée par Draco Malfoy et Julianna Guill échoue, et l'esprit libéré va hanter la demeure d'un collègue du groupe.

Pendant près d'une heure, le néant : Ashley Greene est jolie et sexy, mais elle n'est jamais vraiment attachante et convaincante, et son couple avec le Chapelier Fou de Once Upon A Time n'est jamais vraiment crédible.

En parallèle, toutes les manifestations paranormales sont convenues, déjà vues, et peinent à instaurer la moindre tension. Et puis quand Draco Malfoy resurgit dans le film, soudain, ça devient presque une comédie involontaire, tant le scénario tente de rendre impressionnants et épiques des moments finalement assez risibles.

1.5/6 (pour l'humour involontaire des moments pseudo-scientifiques.)

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 24 - The Last Days on Mars, Stephen King's Bag of Bones & Bad Meat

Publié le 10 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Télévision, Comédie

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The Last Days on Mars :

À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...

Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.

Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6

Stephen King's Bag of Bones :

Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.

Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.

1.25/6

Bad Meat :

Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.

Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.

Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.

3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6

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Critique éclair - Pilotes d'Amazon Studios, cuvée 2014 - 1/2

Publié le 15 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Jeunesse, Drame, Musique, Amazon, Fantastique

L'année dernière, Amazon s'est mis à la production de pilotes de séries télévisées, diffusés gratuitement en streaming sur le site et qui, pour les plus populaires, reçoivent alors une commande d'une saison complète. En 2013, seules Alpha House (bof, beaucoup trop caricatural) et Betas (nettement plus sympa, et digne du cable US) ont eu droit à onze épisodes... quid de 2014 ? Passage en revue tardif et partiel.

Deux séries d'Amazon Kids, pour débuter :

Gortimer Gibbon's Life on Normal Street 1x01 :

Une sorte de Eerie, Indiana en plus léger, avec un trio d'enfants un peu décalés, dans une petite ville où tout n'est pas aussi normal qu'il y paraît. Pas désagréable, et assez bien produit (la séquence animée est plutôt jolie), mais pas forcément original ou révolutionnaire au final. Ce serait tout à fait à sa place sur Nickelodeon ou Disney Channel, cela dit.

Maker Shack Agency 1x01 :

Deux écoliers inventeurs/bricoleurs de génie, et leurs mésaventures scolaires, sous la supervision de Kevin de The Office en proviseur. Pas terrible du tout, assez décousu dans sa mise en images, et les vannes sur les pets... mouais.

Mozart in the Jungle 1x01 :

Une série à la HBO/Showtime, mais sans nudité, créée par la hipster team de Jason Schwartzman & Roman Coppola, et se déroulant dans le monde des orchestres symphoniques et de la musique classique, avec Gael Garcia Bernal en chef d'orchestre prodige & superstar, la frangine de l'une des Girls de HBO en joueuse de hautbois, Saffron Burrows en violoncelliste décomplexée, et McDowell en chef d'orchestre retraité.

Ce n'est pas crédible pour un sou (les acteurs qui font semblant de jouer de leurs instruments), c'est plat et assez mal écrit (les dialogues qui tentent de philosopher sur la musique et l'art), ça surjoue de partout (Bernal, notamment), et ça manque furieusement de cohésion ou de point de vue bien établi. Bof.

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Un film, un jour (ou presque) #121 : Les Flingueuses (2013)

Publié le 4 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Policier, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Flingueuses (The Heat) :

Agent spécial du FBI à la réputation excellente, à l'arrogance évidente, mais au professionnalisme sans faille, Sarah Ashburn (Sandra Bullock) est contrainte de faire équipe avec l'Inspecteur Shannon Mullins (Melissa McCarthy), une flic aguerrie, vulgaire, impertinente, et caractérielle, pour enquêter sur un cas de trafic de drogues. Dès la première minute, les étincelles fusent entre les deux représentants de l'ordre, aux personnalités totalement incompatibles...

Lorsque l'on décide de faire une buddy cop comedy, qu'est-ce qu'il faut ? Des personnages attachants, des acteurs sympathiques et polyvalents, de l'humour bien dosé, un rythme nerveux, de l'action, et un minimum d'originalité.

Ici, on a donc un long-métrage de Paul Feig (l'homme derrière Mes Meilleures Amies), qui retrouve Melissa McCarthy pour un buddy cop movie moderne se voulant un hommage aux films des années 80/90.

Problème : les hommages de ce type se succèdent, ces temps-ci, et ne sont que rarement réussis. The Heat se range malheureusement dans cette catégorie des échecs inutiles : en lieu et place de personnages et d'acteurs attachants, on a une Sandra Bullock efficace et volontaire, mais dans un personnage déjà vu et revu ; une Melissa McCarthy encore et toujours enfermée dans le sempiternel cliché de la grosse vulgaire, brute de décoffrage, mais qui en fait a bon fond ; et des seconds rôles en carton-pâte ; Un humour particulièrement plat et quelconque, qui ne fonctionne qu'épisodiquement, et se perd totalement dans des scènes interminables ; un rythme paresseux, avec un film qui atteint les deux heures de métrage, sans proposer de scènes d'action mémorables ; et donc, en guise d'originalité, le seul fait d'avoir des femmes dans les rôles principaux.

Autant dire qu'aucun des critères d'une bonne buddy cop comedy n'est réuni ici, tant le film est prévisible, et exactement ce à quoi l'on pouvait s'attendre à la vue de la distribution et de la bande-annonce : une oeuvre regardable mais sans le moindre intérêt intrinsèque. Ça fait peur pour le Ghostbusters à venir...

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #831 : Bombshell - The Hedy Lamarr Story (2017)

Publié le 25 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Histoire, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Bombshell - The Hedy Lamarr Story :

Un documentaire biographique des plus intéressants (bien qu'un peu trop hagiographique), retraçant l'existence très animée et aventureuse d'Hedy Lamarr, immigrante ingénieuse et brillante, devenue superstar du Vieil Hollywood, avant de sombrer dans la dépression lorsqu'elle a été confinée dans cette case superficielle, et dans le rôle d'épouse faire-valoir.

Ce métrage alterne ainsi témoignages de personnes l'ayant connue (acteurs, réalisateurs, journalistes, ses proches et ses enfants), images d'archives de tous ses films (y compris les plus sulfureux, comme son tout premier métrage, Extase, tourné à peine majeure, et montrant des scènes de nudité et de sexualité suggérée), et récit de Lamarr elle-même, au travers d'une interview téléphonique enregistrée vers la fin de sa vie, lorsqu'elle avait retrouvé un peu de sa lucidité.

De quoi brosser le portait d'une femme intelligente et ambitieuse, au parcours compliqué, écartelée entre son succès en tant qu'actrice séduisante appartenant à un système injuste, son cerveau d'inventrice, son désir constant d'indépendance, et ses problèmes psychologiques : on y découvre qu'elle avait déposé plusieurs brevets d'inventions (dont un, notamment, est aujourd'hui intégré dans toutes les technologies de communication modernes, et vaudrait dans les 30 milliards), pour lesquels elle n'a jamais gagné un centime, car Lamarr a constamment été rejetée par les autorités masculines en place, à base de "sois belle et tais-toi".

Ce qui, forcément, après de nombreux mariages peu satisfaisants (Lamarr cherchait chez ses maris un substitut à son père décédé, et ne l'a jamais trouvé), ainsi qu'un recours aux médicaments et aux drogues pour contrer sa dépression, l'a rendue instable et malheureuse, l'incitant à se tourner vers la chirurgie esthétique pour tenter de retrouver sa gloire d'antan, puis à se cloîtrer chez elle, seule et isolée.

Un destin dramatique pour une femme de caractère, à la vie mémorable, et qui méritait bien mieux que le sort qu'elle a connu.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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