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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Christmas Yulefest 2014 - 30 - Le Miracle de Noël (2014)

Publié le 15 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Fantastique, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (Small City Santa, aka Holiday Miracle) :

À la veille de Noël, le shériff Rick Langston (Dean Cain), divorcé, a perdu l'esprit de Noël. Mais lorsqu'il arrête dans sa cuisine un intrus prétendant être Santa Claus (Paul Hopper), son quotidien s'en trouve bouleversé : avec l'aide de Lucy (Christine Lakin), tout juste arrivée en ville, Santa va alors montrer à Rick qu'il ne faut jamais perdre espoir en la magie des fêtes de fin d'année...

Tous les ans, Dean Cain participe à un téléfilm de Noël, dans lequel il joue généralement un avocat ou un policier... et donc, voici la cuvée 2014, avec un DTV gentiment fauché (il y a beau y avoir de nombreux plans à la grue en extérieur, les intérieurs sont mal éclairés et ressemblent à des décors en carton) et particulièrement médiocre.

Déjà, première caractéristique rédhibitoire, ça met un temps fou à démarrer : 30-35 minutes avant que le Père Noël et Christine Lakin n'interviennent dans le récit. On a donc droit à énormément de meublage, énormément de personnages secondaires sans intérêt (et moyennement joués), un bref propos religieux un peu maladroit, des séquences oniriques bizarres, une interprétation inégale et un rythme bancal.

Ajoutons à cela un récit qui manque totalement de fil conducteur et d'enjeux, le personnage de Lakin qui ne sert absolument à rien, et une fin qui donne l'impression d'un manque de budget chronique (le couple regarde par la fenêtre, émerveillé de voir Santa dans le ciel... mais il n'y a jamais le contre-champ nécessaire représentant leur point de vue, et, à la place, ça enchaîne sur le générique de fin), et on se retrouve avec un film très décevant, qui est à peine sauvé du néant total par quelques pointes d'humour, et par les commentaires du clochard en prison, façon choeurs grecs.

C'est peu.

1.25/6

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Critique éclair : True Blood, saison 1

Publié le 18 Mai 2012 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Comédie, Thriller, Fantastique, Horreur, Romance, HBO

Mieux vaut tard que jamais : sérieusement rebuté par le pilote à l'époque de sa diffusion, mais confronté à une pénurie de série typique de cette période de l'année, j'ai fini par enchaîner les 12 épisodes de la saison 1 de True Blood, et ce en quelques jours. 

Et honnêtement, j'ai bien ri. Merci HBO.

En même temps, je savais à quoi m'attendre : je suis revenu il y a bien longtemps du genre bit-lit, de ses Mary-Sues transparentes, et de ses clichés de fanfiction, et c'est donc sans surprise aucune que je les ai tous retrouvés dans ce True Blood : l'héroïne innocente mais spéciale, au coeur d'un triangle amoureux entre un vamp et un garou ; la société vampirique ; les clichés ; le sud profond des USA, blablabla... 

Ajouté à cela une dose sérieuse de rebondissements évidents clairement téléphonés par le récit, la réalisation, ou par les choix d'illustration musicale : ooh, c'est un chien-garou ! Oooh, c'est une sorcière (fée ?) ! Oooh, c'est lui le tueur ! Et on se retrouve devant une saison pépère, qui se contente d'accumuler les clichés de la bit-lit, en les saupoudrant d'une bonne dose d'acteurs qui cabotinent (voire jouent mal), et qui passent plus de temps à se concentrer sur leur accent que sur leur jeu, ainsi que de nudité gentiment gratuite (le cachet HBO©®™). 

Bref, ce n'est pas bon. Loin de là. Sookie est un personnage principal particulièrement agaçant, à la limite de l'attardée mentale (pas aidée par le jeu de Paquin), Tara est une tête à claques insupportable, et la majorité des autres persos sont des archétypes ambulants, sans la moindre qualité pour les rendre attachants. 

Mais heureusement, Alan Ball a suffisamment de métier pour ne pas se prendre au sérieux. Et c'est ça qui sauve True Blood, en fin de compte : c'est tellement con, et volontairement kitchouille/overzetaupe (Jason et ses mésaventures sexuelles... huhuhuhu), que ça en devient étrangement amusant à regarder. 

Clairement pas de la tv de qualité... mais un guilty pleasure bas-de-plafond plutôt rigolo. Place à la saison 2.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x04

Publié le 16 Octobre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Marvel, MCU, ABC, Thriller, Action, Fantastique, Science-Fiction

1x04 :

Jeff Bell seul à l'écriture d'un épisode réalisé par B'elanna Torres = ça redresse (un tout petit peu) la barre. Le problème, en fait, c'est qu'à nouveau, le pitch était convenu au possible : le coup du "l'ancien protégé du leader de l'équipe est passé à l'ennemi, et il faut le retrouver au plus vite pour l'empêcher de nuire, mais la situation est moins manichéenne qu'au premier abord, parce qu'elle est forcée de travailler pour l'ennemi", on y a eu droit dans toutes les séries d'espionnage, ou même dans des NCIS et consorts... donc bon gros bof pour le scénario, et pour l'actrice qui jouait l'ex-protégée de Coulson. Ce qui pose problème quand tout le suspense de l'épisode repose sur la survie ou non de la fille en question... surtout qu'en plus, il y a toujours les grosses ficelles habituelles (l'opération chirurgicale improvisée pratiquée par une scientifique inexpérimentée, mébiensûr ; toute l'intro avec les transporteurs de diamands en mode Anonymous, rien de tel pour passer inaperçu ! ; Skye qui hacke tout et n'importe quoi à partir d'un laptop, y compris les systèmes des maychants, qui ont pourtant 10 ans d'avance technologique sur le Shield, laule ; la team qui choisit d'envoyer Ward à la place d'une femme, au lieu de May, qui était pourtant là et prête à l'action, *soupir*).

Par contre, si sur le front de l'intrigue ça ne fonctionnait pas vraiment, sur celle de l'écriture des personnages, c'était un peu mieux : tous les personnages, de manière globale, étaient en mode mineur en comparaison des épisodes précédents, ce qui était appréciable. Cela dit, l'anti-jeu rigide et volontaire de Ming-Na risque d'être fatiguant à la longue.

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Catch Review : TNA Impact (31/10/2013)

Publié le 1 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après un Impact d'après Bound For Glory assez décevant (à l'image du PPV), à la limite du pilotage automatique, particulièrement léger en action, et lourd en blabla redondant, voilà qu'arrive l'édition spécial Halloween du show, enregistrée en même temps que l'Impact précédent.

- Dixie annonce un tournoi pour nommer un nouveau champion à la place d'AJ ; montage assez maladroit de brefs portraits de chacun des sept premiers candidats, et annonce d'un gauntlet pour déterminer le huitième (certainement Magnus). Bully Ray n'est pas content. Anderson intervient, brawl...

- Anderson se fait évacuer, mais est passé à tabac par Bully backstage.

- Les Aces continuent de teaser une rebellion.

- Gunstorm vs Bromans - Tag title rematch. RAS. Bref, et sans grand intérêt intrinsèque.

- Dixie se fout de la gueule de Sting. Amusant.

- Bad Influence enquêtent sur Abyss et sur le Tv Title disparu. :mrgreen:

- EC3 vs Norv Fernum - rematch. Resquash. Mais ça reste amusant à regarder, notamment lorsque le public chante "Let's go blue guy!" au jobber.

- Bad Influence mène l'enquête sur les seins d'ODB. :mrgreen:

- Tournament Slot Gauntlet Battle Royale. Un match sympatoche, sans grande surprise quant au vainqueur.

- Dixie aime bien Magnus.

- ODB vs Gail Kim - rematch. RAS. J'espère vraiment qu'on va avoir un open challenge, à partir de maintenant, parce que la division est au point mort.

- Bad Influence a résolu le mystère d'Abyss.

- BI dans le ring, pour une promo qui a l'air de laisser le public dubitatif. Ey arrive, déguisé en JPark, puis Abyss, brawl... la routine.

- Roode vs Angle - rematch. Forcément solide, et avec une répétition du finish du PPV, histoire de continuer cette intrigue.

Un show paradoxal. D'un côté, ça fait un surplace pas possible, avec des matches déjà vus, aux résultats identiques, et un booking évident pour la storyline de Dixieland... et de l'autre, c'était beaucoup plus sympathique que la semaine dernière, puisque les matches étaient bons, réguliers, et assez rythmés. Bilan mitigé, donc, mais mitigé positif.

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Christmas Yulefest 2013 - 15 - Richie Rich (1994) & Richie Rich : Meilleurs Voeux (1998)

Publié le 11 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Richie Rich :

Richie Rich est un enfant milliardaire, qui vit avec son majordome. Mais Richie Rich se sent seul, et tente de se trouver de nouveaux amis... et pour ne rien arranger, l'un des subordonnés de son père complote pour lui voler la compagnie familiale...

Un film qui n'a rien de festif, uniquement regardé pour combler une lacune dans ma vidéothèque personnelle, et pour pouvoir enchaîner avec la suite.

Et paradoxalement, je me suis alors aperçu que j'avais déjà vu le métrage, mais que je n'en gardais aucun souvenir. Ce qui n'est pas étonnant, puisque tout y est affreusement oubliable, depuis Macauley Culkin mono-expresssif et en pilotage automatique, jusqu'à l'histoire, jamais très intéressante, et la distribution assez transparente et daté.

Reste alors la musique d'un Silvestri en mode 80s/90s, qui met le film en image comme un Predator ou un Retour vers le Futur... si seulement.

2/6 (dont 1 pour le score) 

Richie Rich : Meilleurs Voeux (Richie Rich'$ Christmas Wish) :

Richie Rich nous rejoue It's A Wonderful Life/La Vie Est Belle, lorsqu'il fait le souhait de n'être jamais né, et qu'il découvre alors un monde où son absence a eu des conséquences assez dramatiques... 

Long-métrage sorti directement en vidéo, et dorénavant diffusé tous les ans à la télévision dans le cadre des fêtes de fin d'année, cette version pour enfants de La Vie Est Belle accumule pas mal de défauts : production tv oblige, le budget est minuscule, ce qui se traduit par des effets visuels particulièrement pauvres (sfx, fonds verts, neige artificielle, etc) ; le script est plutôt classique ; l'action et la réalisation sont peu inspirés ; la nounou robot semble sortie des Power Rangers... bref, au premier abord, c'est loin d'être bon, et c'est un DTV fauché de plus.

Sauf que, malgré une interprétation parfois volontairement outrée, la distribution est attachante (mention spéciale à la toute jeune Michelle Trachtenberg, alors déjà adorable, et au lead, cent fois plus juste et expressif que Macauley ne l'était), ce qui place déjà le film un cran au-dessus du premier opus cinématographique.

3/6 (en comparaison relative avec le premier, et toutes proportions gardées)

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Christmas Yulefest 2013 - 21 - Jessie et le petit renne du Père Noël (1989) & Tonnerre, le petit renne du Père Noël (2001)

Publié le 17 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Drame, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Jessie et le petit renne du Père Noël (Prancer) :

Une petite fille dont la famille est en difficultés découvre un renne blessé dans la forêt et, convaincue que c'est l'un des rennes du Père Noël, elle décide de le soigner...

Un film de Noël particulièrement déconcertant, puisque très sombre et déprimant, à la limite du pathos.

L'intention du scénariste était clairement de faire un parallèle avec la fameuse lettre "Yes, Virginia, there is a Santa Claus" (citée dans le film), et d'utiliser le récit pour décrire les liens difficiles entre un père et sa fille, tous deux séparés par le deuil... mais étrangement, le film finit par ressembler à la description de la dépression d'une fillette qui, totalement déconnectée de son frère moqueur et de son père caractériel, met tellement d'espoirs dans un renne blessé qu'elle finit par perdre tout contact avec la réalité, par prendre des risques insensés et par s'imaginer voir le renne s'envoler pour rejoindre son traîneau, alors que le renne s'est jeté au pied d'une falaise.

Le film n'est clairement pas supposé être interprêté ainsi, mais entre la musique atmosphérique et menaçante, l'esthétique réaliste et sombre, et tout le reste, ça donne une impression particulièrement étrange, qui ne donne pas envie de revoir le film une nouvelle fois. Cela dit, le tout est bien joué.

3/6

Tonnerre, le petit renne du Père Noël (Prancer II - Prancer Returns) :

Dans la même ville que le premier film, Charlie, un garçonnet un peu rêveur et naïf, issu d'une famille de divorcés, découvre l'histoire de Prancer, et finit par croiser le renne en question (et son fils) dans la forêt...

Même schéma narratif que le premier film, en nettement plus léger & plus ouvertement surnaturel, avec Jack Palance en lieu et place de Cloris Leachman.

C'est donc largement moins déprimant, mais malheureusement c'est d'autant plus redondant, préivisble, c'est plus axé sur la vie amoureuse de la mère de Charlie, ça a recours à une chanson pop sirupeuse, et ça utilise un animatronique peu convaincant pour certaines scènes.

3/6

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Christmas Yulefest 2013 - 26 - La Fille du Père Noël (2000) & La Fille du Père Noël 2 (2001)

Publié le 22 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

La Fille du Père Noël (Once Upon A Christmas) :

Au Pôle Nord, Santa en a assez de l'ingratitude et de la méchanceté des enfants, et décide de faire grève. Pour le persuader de continuer, sa fille Kristin relève le défi de trouver une famille et de la faire repasser sur la liste des enfants sages...

Un autre classique festif diffusé chaque année dans les cadre des célébrations d'ABC Family, OUAC place Kathy Ireland dans le rôle de la fille de Santa, qui doit réussir à convaincre son paternel que la famille dont elle a la charge est généreuse, etc, tout en contrant les manigances de sa soeur aînée.

L'univers à la Santa Clause (avec tous les autres personnages de contes de fées) n'est pas désagréable, ça cabotine gentiment parmi les acteurs, et ça se regarde tranquillement, sans être forcément trop mémorable, la faute à un gros coup de mou dans le dernier tiers du film.

3.25/6

La Fille du Père Noël 2 (Twice Upon A Christmas) :

Kristin vit toujours avec la famille du premier épisode, mais elle est désormais amnésique, et sur le point de se marier ; de son côté, sa soeur décide de ruiner Noël en vendant des morceaux du Pôle Nord... 

La suite du précédent, avec une grosse partie des mêmes acteurs, mais en nettement moins inspiré, puisque le gimmick de l'amnésie est vraiment forcé, et que tout le reste du scénario donne dans le caricatural-avec-musique-ridicule.

Assez décevant en regard du premier volet, et puis le coup de la fille du Père Noël qui prie Dieu pour avoir des réponses, non merci.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1004 : John Wick (2014)

Publié le 10 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

John Wick (2014) :

Tueur à gages de légende désormais à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) peine à se remettre de la mort de sa femme, qui lui a laissé en ultime cadeau un petit chiot. Mais lorsqu'une rencontre de fortune avec Iosef Tarasov (Alfie Allen), le fils d'un mafieux russe, coûte à Wick sa voiture et la vie de son chiot, John décide de reprendre du service et se venger de ses agresseurs. Le père de Iosef (Michael Nyqvist) place alors une prime sur la tête de Wick...

Un métrage qui jouit d'une grosse réputation auprès des amateurs d'action et de genre, réputation qui n'est pas forcément déméritée. Alors certes, ça reste une grosse série B, au rendu visuel assez moche (étalonnage numérique permanent), au script ultra-basique, et qui privilégie la forme au fond... mais cette simplification maximale de l'intrigue confère aussi au film un côté sec et direct, qui le rend d'autant plus efficace.

Le vrai point fort, cependant, ce sont ses scènes d'action : co-réalisé par deux anciens cascadeurs (dont le réalisateur d'Atomic Blonde, et de Deadpool 2), le film bénéficie de scènes d'action dynamiques et globalement bien filmées, parfois un peu trop chorégraphiées, stylisées (et numériques, au niveau des armes à feu et de leur impact) pour leur propre bien, mais très efficaces néanmoins.

Bon point, aussi, un certain sens de l'humour noir qui imprègne le film, pas désagréable du tout, une construction en filigrane de l'univers des tueurs à gage, avec leurs codes, etc, et des visages familiers à tous les niveaux (Kevin Nash, Adrianne Palicki, Alfie Allen, Bridget Moynahan, Ian McShane, John Leguizamo, Willem Dafoe, Daniel Bernhardt).

Rien de révolutionnaire ou d'exceptionnel, dans ce John Wick, mais pour peu qu'on apprécie le genre et que l'on aborde le tout avec des attentes appropriées, il y a là de quoi passer un moment agréable.

3.5/6, pour ce que c'est.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1092 : Icarus (2017)

Publié le 27 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Sport, Thriller, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Icarus (2017) :

Cycliste accompli, Bryan Fogel décide, en 2015, de mieux comprendre les systèmes anti-dopage mis en place dans cette discipline, et d'en faire le sujet d'un documentaire. Il choisit donc de participer à la Haute Route, puis, après dopage, de retenter sa chance l'année suivante, pour mesurer ses progrès, et tenter de passer entre les mailles du filet anti-dopage.

Pour cela, il se tourne vers Grigory Rodchenkov, responsable d'un laboratoire anti-dopage russe, et ce dernier élabore avec lui un programme de dopage digne des professionnels. Mais soudain, un scandale international éclate, remettant en cause la participation de la Russie aux Jeux Olympiques... un scandale centré sur Rodchenkov, et dans lequel Fogel est emporté bien malgré lui.

Un documentaire oscarisé d'une durée de deux heures, assez fascinant, et qui, après une première partie très Supersize Me, dans laquelle le réalisateur décide de s'essayer au dopage sportif, prend un virage radical en direction du thriller géopolitique, avec menaces de mort, exfiltration, mensonges, trahisons, etc.

Tout ça centré sur un Grigory Rodchenkov nonchalant et assez attachant, qui devient vite la vedette de ce métrage dont on sent clairement qu'il a été repensé à mi-parcours, lorsque les événements ont totalement changé sa portée et sa direction.

Plutôt que d'être un simple documentaire sur le dopage, Icarus devient ainsi un documentaire-thriller sur la corruption, sur les mensonges d'état, sur la propagande russe, sur l'impuissance des institutions sportives, etc.

Assez captivant, même si un peu brouillon, çà et là, dans la manière dont toutes les informations sont présentées au spectateur.

4.5/6

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Critiques éclair - Stargate Origins 1x01-05 (premières impressions)

Publié le 24 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Fantastique, Action, Aventure

Dernière tentative en date de relancer la franchise télévisée Stargate (avant que Emmerich ne la reboote au cinéma) à l'occasion du lancement d'une plate-forme de VOD dédiée à cet univers, cette série de 10 x 10 minutes se veut une préquelle au reste de la franchise, et aux aventures interstellaires de l'équipe SG-1.

Stargate Origins 01x01-05 :

Depuis plus de dix ans, Catherine Langford (Ellie Gall) ne peut qu'assister à la quête improbable de son père Paul (Connor Trinneer), qui peine à comprendre l'arche de pierre qu'il a découverte dans le désert égyptien, en 1928. Et lorsque les Nazis commencent à s'y intéresser, les choses se compliquent pour les Langford, déjà à court de fonds...

Bref passage en revue des cinq premiers épisodes de ce qui avait été présenté par son équipe créative (qui n'a travaillé ni sur le film, ni sur les séries précédentes) comme la renaissance de la franchise Stargate, un film complet servant de préquelle à l'univers tant apprécié de ses fans... et qui en réalité n'est guère plus qu'une web-série ultra-fauchée (tout prend place dans un pauvre hangar, dans un temple en carton-pâte, et sous des tentes ; sans oublier... la moustache et le vieillissement de Connor ^^), pas très bien jouée (tous les seconds rôles sont, au mieux, médiocres), écrite (par l'un des acteurs), structurée ou filmée (la caméra tourbillonne et penche de manière très amateure), et au ton semi-comique, qui ne convainc pas du tout.

Ajoutez à cela une intrigue qui, pour le moment, semble joyeusement rendre caduque la continuité interne de la saga (et rendre le travail de Daniel Jackson inutile - même s'il est probable que tout ça reviendra à la normale à la fin de la mini-série, via un bon gros reboot), des personnages assez caricaturaux (le girl power constant de l'héroïne, totalement forcé), un format frustrant, et voilà, une préquelle à la limite du fan-film, qui n'a aucun véritable intérêt, et qui parvient même à rendre les fans de la franchise particulièrement furieux...

(alors imaginez un peu ce qu'un spectateur totalement indifférent à la franchise - ou du moins, qui, comme moi, n'attend absolument rien de formidable de celle-ci - peut bien penser de tout ça...)

Peut-être que les derniers épisodes sauveront le tout, mais pour être franc... je n'en ai plus grand chose à faire.

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 48 - Dead Night (2018)

Publié le 26 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Documentaire, Drame

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Dead Night (aka Applecart) :

En plein hiver, Casey (Brea Grant), son époux James (AJ Bowen), malade d'un cancer, leurs deux enfants adolescents (Sophie Dalah & Joshua Hoffman), et une amie de leur fille (Elise Luthman), s'installent le temps d'un weekend dans un chalet des montagnes de l'Oregon. Mais rapidement, les choses se compliquent, alors qu'une présence menaçante semble entourer le chalet, et que James trouve une femme excentrique et agressive (Barbara Crampton), inconsciente dans la neige...

Un film d'horreur qui a apparemment subi un gros remontage et changement de titre à la dernière minute, avant sa diffusion en festival... ce qui se sent clairement au visionnage.

Le métrage, en effet, est structuré de manière assez bâtarde : on suit ainsi, en 2015, la famille de Casey à mesure qu'elle est confrontée à ces événements surnaturels et à la présence de Crampton ; et en parallèle, on a droit à des séquences façon Faites Entrer l'Accusé, prenant place plusieurs années après les faits, et retraçant "l'affaire Casey", où comment Casey a tué toute sa famille dans des circonstances mystérieuses, etc.

Avec en prime, un prologue dans les années 60, des rituels étranges dans les bois, des entités maléfiques assez inégales, des parasites maléfiques, des sorcières, un rocher mystérieux, etc : en résumé, le tout est assez bordélique, mais ça se suit néanmoins sans trop de difficultés.

D'autant que c'est assez bien interprété au niveau de la famille (même si Brea Grant en mère d'ados de 17 ans, c'est limite), et que la réalisation et la photographie sont intéressantes (les extérieurs enneigés sont superbes). Mais dans l'ensemble, malgré une certaine ambition, c'est bien trop brouillon et décousu pour son propre bien.

2.75/6

(malgré mon envie de lui mettre un peu plus pour son ambiiton, ses visuels et son étrangeté, c'est trop confus pour mériter la moyenne)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 50 - Patient Zero (2018)

Publié le 26 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Thriller, UK, USA

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Patient Zero :

Dans un monde envahi par des infectés enragés, une poignée de survivants tente de trouver un remède contre l'épidémie : Gina Rose (Natalie Dormer), une scientifique, essaie ainsi de mettre au point un antidote à partir du sang de Morgan (Matt Smith), infecté ne s'étant jamais transformé, et capable d'interroger les enragés capturés, pour tenter de trouver le patient zéro de l'épidémie. Mais progressivement, il apparaît que les infectés sont plus organisés qu'on ne le pensait, et qu'ils en ont eux aussi après Morgan...

Encore un script de la Black List, et encore une déception, puisqu'on se retrouve, avec ce métrage terminé en 2015, en terrain tellement balisé qu'on peine à trouver le moindre intérêt dans le produit fini.

Les enragés ? C'est du déjà vu. Les personnages en place ? Des clichés ambulants, aux relations basiques, à la limite du soap. La structure ? Des flashbacks évidents et sans finesse. Et il en va de même pour tous les éléments du script, de ses échanges à sa conclusion, en passant par son gros rebondissement qui se produit lorsque Stanley Tucci débarque, au bout de 45 minutes... et lorsque le script tombe dans l'énorme cliché habituel du méchant qui se laisse capturer et interroger pour mieux s'introduire dans la base du héros.

Ajoutez à cela une dernière demi-heure cousue de fil blanc, sans grande tension, un Matt Smith à l'accent américain forcé, et une musique pataude de Wandmacher, et l'on se retrouve avec un film d'infectés qui ne semble pas réaliser qu'il a plus de 15 ans de retard sur le genre (et auquel il semble manquer 15-20 bonnes minutes pour espérer être un tant soit peu efficace).

2/6 + 0.5 pour la distribution sympathique, qui fait de son mieux = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #694 : Le Dernier Jour de ma Vie (2017)

Publié le 18 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Romance, Jeunesse, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Dernier Jour de Ma Vie (Before I Fall) :

Samantha (Zoey Deutch), jeune lycéenne, vit une vie parfaite, aux côtés de ses trois meilleures amies, Lindsay (Halston Sage), Ally (Cynthy Wu) et Elody (Medalion Rahimi), et de son petit ami (Kian Lawley). Mais après une soirée difficile et un accident de voiture mortel, elle découvre qu'elle est prise dans une boucle temporelle, et qu'elle doit sans cesse revivre sa dernière journée : de quoi lui permettre de changer les choses, et de s'apercevoir que tout n'est pas rose autour d'elle...

Un film fantastique que j'ai regardé à l'aveugle, sur la simple promesse de ce qui paraissait être Un Jour Sans Fin un peu plus sérieux... et sans savoir que c'était, en réalité, l'adaptation d'un roman young adult pour adolescentes.

Et là, forcément, c'est le drame : personnages en carton-pâte, intrigue dérivative et cousue de fil blanc, conclusion forcée au possible, message et thèmes simplistes (Le harcèlement scolaire, c'est mal ! Profite de chaque instant de ta vie !) et une héroïne (Deutch) au physique suffisamment passe-partout pour que toutes les jeunes filles puissent s'imaginer à sa place sans trop de problèmes.

C'est longuet, mollasson, baigné dans une photographie froide aux teintes grisâtres et bleuâtres, accompagnée de morceaux d'électro-pop/synth-pop assez insipides, et la narration occasionnelle en voix off achève de rendre ce métrage larmoyant et mélodramatique des plus agaçants pour qui est âgé de plus de 15 ans.

2/6 (ça plaira probablement à un certain public, et ce n'est pas forcément mal interprété ou filmé, mais je ne suis clairement pas le cœur de cible)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 05 - Happy Birthdead 2 You (2019)

Publié le 2 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Romance, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Happy Birthdead 2 You (Happy Death Day 2U) :

Tree (Jessica Rothe) pensait en avoir terminé avec la boucle temporelle dans laquelle elle était prise au piège. Mais une explosion au laboratoire de physique la propulse à nouveau dans sa boucle, mais dans un univers parallèle, où les choses sont légèrement différentes. Avec l'aide de Carter (Israel Broussard) et de Ryan (Phi Vu), elle va alors tenter de remettre les choses à leur place...

Le premier Happy Birthdead, sorti en 2017, avait connu son petit succès, de par son concept simple : Un jour sans fin appliqué à l'univers du slasher. On pouvait regretter que le concept de base ne soit que partiellement exploité, et que le métrage soit assez inégal et finalement très propre sur lui, reste que l'énergie du tout et le capital sympathie de l'actrice principale en faisaient quelque chose de distrayant, à défaut d'être particulièrement mémorable.

Pour cette suite, si on garde les mêmes acteurs, on ne recommence pas exactement, puisque le côté slasher est quasiment délaissé, et ne sert plus que de prétexte, au profit d'une approche plus ouvertement comique et fantastique, inspirée de Retour vers le Futur 2 (même la bande originale semble adopter un style proche de Silvestri, dans la dernière demi-heure).

Ici, les personnages secondaires du premier film sont mis en avant, on détourne un peu le concept Happy Birthdead, et on joue beaucoup sur la corde sensible relative à l'héroïne, à ses sentiments, à sa famille, etc.

Alors ça peut désarçonner, si l'on s'attend à une copie conforme du premier métrage... et quelque part, ça l'est en partie, puisque les ressorts narratifs sont très similaires. Mais dans l'ensemble, le changement d'orientation fait du bien au film, et compense la familiarité du procédé.

Ce n'est pas forcément hilarant, ce n'est pas forcément toujours très intéressant (la dernière demi-heure est très inégale), c'est toujours gentiment surjoué, mais ce n'est pas forcément pire que l'original.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 09 - Rétrospective Critters : Critters (1986)

Publié le 4 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Critters, Fantastique

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Critters (1986) :

Lorsque d'étranges créatures couvertes de poils - les Crites - commencent à envahir la ferme de la famille Brown - Jay (Billy "Green" Bush), Helen (Dee Wallace-Stone), April (Nadine Van Der Velde), et Brad (Scott Grimes) -, ces derniers doivent repousser ces êtres extraterrestres, alors même que deux chasseurs de prime métamorphes débarquent sur Terre pour traquer les Critters...

Je pensais avoir déjà chroniqué les Critters dans le cadre de l'Oktorrorfest, mais visiblement, ce n'est pas le cas, donc à l'occasion de la sortie de la mini-série Critters : A New Binge, retour sur une franchise poilue et affamée...

En ce qui concerne ce premier Critters, je ne sais pas si c'est le fait que j'ai découvert cette franchise très tardivement (près de 20 ans après sa sortie) qui a joué, mais j'ai toujours trouvé le premier épisode de la série assez médiocre et soporifique.

La mise en place, notamment, est interminable, avec près d'une bonne demi-heure avant que les Critters n'arrivent sur Terre, et que le film ne commence vraiment. Ce qui fait beaucoup sur un film de 85 minutes. Par la suite, le film tente de jouer la carte du suspens premier degré et du mystère en laissant ses monstres souvent dans l'ombre (probablement pour tenter de cacher leur nature de marionnettes en latex), ce qui, malheureusement, a tendance à rendre le tout assez peu intéressant ou dynamique, et ce malgré un Billy Zane et sa queue de cheval, ou un chasseur de prime à brushing permanenté façon hair metal.

Alors certes, on sourit parfois devant certains clins d’œil (ET, "Grover's Bend", Chewie) et en reconnaissant certains acteurs (Ethan Phillips, la frangine Shaye), mais le reste du temps, c'est quand même assez plat, tentant de rendre horrifique un concept et des créatures prêtant gentiment à sourire.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #982 : Lego DC Comics Super Heroes - Aquaman : La Colère d'Atlantis (2018)

Publié le 10 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, Lego, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Lego DC Comics Super Heroes - Aquaman : La Colère d'Atlantis (Aquaman : Rage of Atlantis - 2018) :

Alors qu'Aquaman (Dee Bradley Baker) peine à trouver sa place au sein de la Justice League, il est destitué par son frère, Orm (Trevor Devall), associé à Atrocitus (Jonathan Adams), leader des Red Lanterns. L'objectif de ce dernier : utiliser les pouvoirs de la colère pour asservir la Terre et l'univers, une planète à la fois, en les privant de toute leur eau. Seul Aquaman, la Ligue de Justice, et Jessica Cruz (Critisina Milizia), Green Lantern débutante, peuvent empêcher cette sinistre alliance de parvenir à ses fins...

Dernier long-métrage animé Lego en date, cet Aquaman adopte un ton nettement plus décalé et parodique que certains de ses prédécesseurs (sans même parler du film avec Jason Momoa), et c'est là que cela peut poser problème.

Car soyons francs : Aquaman, ici, est un bouffon au QI de poulpe mort, et une grosse partie du métrage repose donc sur des gags, du slapstick et des répliques en faisant le dindon de la farce. Une approche délibérée, visant à (re)construire le personnage et à justifier sa présence au sein de la Justice League, et qui se tient en parallèle des débuts de Jessica Cruz, peureuse, et constamment jugée par son anneau (qui lui donne et lui enlève des points comme Dumbledore dans Harry Potter).

Tout cela est noyé dans une intrigue à l'échelle galactique, un peu brouillonne et surchargée, où les Red Lanterns croisent Lobo, son dauphin de l'espace, des planètes asséchées, une cantina de l'espace, une Seagate, Dex-Starr le chat red lantern, une bat-souris mécanique, et beaucoup de séquences d'action, qui tirent gentiment en longueur.

En soi, ça se regarde, et c'est même assez sympathique par moments, mais dans l'ensemble, j'ai eu un peu de mal à rester passionné par l'ensemble. Réduit à 45 minutes, cela aurait probablement été plus efficace.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1060 : Terra Formars (2016)

Publié le 11 Septembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Terra Formars (2016) :

Au 21è siècle, les Terriens décident de coloniser Mars, en terraformant la planète rouge à l'aide de lichens et de cafards supposés faciliter la propagation de la végétation. Mais 500 ans plus tard, les cafards ont évolué en humanoïdes puissants et dangereux, et la mission Bugs 2, composée d'une quinzaine de personnes choisies pour leur statut d'outsiders, est envoyée sur place par le machiavélique Honda (Shun Oguri) pour éradiquer la menace. Pour ce faire, leur ADN est mélangé à de l'ADN d'insecte, ce qui leur donne accès, après injection d'un catalyseur, à des pouvoirs incroyables...

Réalisé par Takashi Miike, et adapté du manga (et de l'anime) du même nom, Terra Formars est un film... hmm... typiquement "manga japonais".

Personnages caricaturaux aux looks/coupes de cheveux improbables et aux backgrounds torturés, histoire capillotractée aux retournements de situations évidents, transformations de sentai, combats épiques et violents, méchants flamboyants et surjoués, récit à la structure laborieuse en flashbacks, musique métal se voulant badass, mélange bancal des genres, idées déjantées pas très bien exploitées, effets spéciaux très inégaux... disons que tout ça se regarde d'un œil amusé, mais que c'est dans l'ensemble plutôt approximatif, assez mal rythmé, et souvent gentiment décousu et fauché.

Ce qui n'aide vraiment pas à prendre le tout au sérieux, ou à adhérer au postulat de ses cafards-humanoïdes pratiquant les arts martiaux et se battant contre des rebuts de la société dopés aux gênes d'insectes...

2/6

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Christmas Yulefest 2018 - 03 - Coup de Foudre à Noël (2017)

Publié le 2 Décembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, France, Télévision, TF1, Romance, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Coup de Foudre à Noël (2017) :

À quelques jours de Noël, Charlotte Marton (Julie De Bona), administratrice judiciaire, est envoyée en Laponie suédoise pour y fermer une société française qui bat de l'aile. Mais sur place, elle rencontre une équipe soudée, dirigée par Martial (Tomer Sisley), un séduisant chef d'entreprise décontracté qui s'occupe de ses neveux, et sous le charme duquel elle tombe rapidement...

Tentative, par TF1, de surfer sur la vague des comédies romantiques de Noël à l'américaine, en envoyant un duo d'acteurs tourner en Suède, et en confiant le script à une écrivaine cotée, ex-épouse de Patrick Bruel, chevalier des arts et des lettres, et scénariste sur Caméra Café.

Ce qui n'empêche pas le produit fini d'être cliché et balisé au possible, comme toutes les rom-coms US dont il s'inspire. La vraie valeur ajoutée du téléfilm, pour être franc, ce sont ses décors naturels enneigés, la Suède, les forêts locales, les animaux, etc, qui dégagent une vraie magie de Noël que l'on ne retrouve que trop rarement devant les productions américaines clinquantes et tournées à la chaîne en été, au Canada.

Après, rien à signaler de plus, si ce n'est que le personnage de Sisley est initialement assez antipathique (car trop narquois et moqueur) ; que l'héroïne est un peu trop énergique, à la limite du surjeu ; que la fillette est excellente, alors que son petit frère l'est nettement moins ; et que l'ex-petit ami de la protagoniste est loin d'être convaincant.

Bref, ce n'est pas forcément pire (ou meilleur) que l'immense majorité des productions étrangères du genre, malgré des passages un peu forcés/maladroits, comme cette intervention providentielle du Yuletomte...

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 26 - Un Millier de Flocons (2013)

Publié le 16 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Millier de Flocons (Let It Snow - 2013) :

Cadre impitoyable dans l'entreprise de son père (Alan Thicke), Stephanie (Candace Cameron Bure) n'aime pas Noël, et est envoyée, à l'occasion des fêtes, dans un hôtel de montagne récemment acheté par son entreprise pour être totalement rénové, et en faire une destination de vacances. Mais sur place, elle rencontre le séduisant Brady (Jesse Hutch), fils des propriétaires voué à hériter de l'établissement, et rapidement, elle découvre le charme des festivités de Noël, et de celles de ce vieux chalet traditionnel...

Un téléfilm de Noël pas désagréable à suivre, bien qu'étant ultra-classique et balisé pour du Hallmark.

Cependant, les paysages de montagne authentiquement enneigés, la musique approprié (très calquée sur Dead Like Me), et les personnages secondaires agréablement développés font que le tout, bien qu'étant classique, passe plutôt bien.

Malheureusement, Thicke semble avoir tourné toutes ses scènes en pilotage automatique, en une après-midi, et j'ai toujours aussi peu de sympathie pour CCB, qui surjoue vraiment  trop par moments (le matin de Noël, aïe) et dont certaines scènes sont difficiles à supporter lorsque l'on connaît ses penchants fondamentalistes religieux - je pense notamment à tout son speech larmoyant à son père, un discours à base de "Noël c'est un sacrifice, c'est une renaissance de l'espoir, c'est un symbole au sens profond, blablabla" dont on devine sans peine le double-sens).

Avec une autre actrice, j'aurais probablement été plus généreux.

3/6 

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Christmas Yulefest 2018 - 36 - La Gourmandise de Noël (2018)

Publié le 21 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Gourmandise de Noël (A Very Nutty Christmas - 2018) :

Dépassée par la situation de sa boulangerie-pâtisserie à l'approche de Noël, Kate Holiday (Melissa Joan Haryt) a perdu le goût des fêtes de fin d'année, d'autant qu'elle vient d'être plaquée par son compagnon. Jusqu'au jour où elle acquiert un Casse-noisette somptueux, qu'elle place au pied de son sapin : au petit matin, ce dernier a pris forme humaine, celle de Chip (Barry Watson), et annonce à Kate qu'il est là pour lui rendre l'esprit de Noël. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que la pâtissière s'éprend rapidement du Casse-Noisette excentrique...

Une comédie romantique Lifetime qui tient plus de la farce improbable que d'autre chose, avec une Melissa Joan Hart et un Barry Watson qui cabotinent comme ce n'est pas permis, dans un récit un peu fauché mais tellement ouvertement décomplexé qu'il en est parfois sympathique.

Je dis "parfois", car honnêtement, tout est tellement forcé et artificiel (un peu comme si tout le monde, en coulisses, n'avait de cesse de clamer "encore plus de folie, encore plus d'excentricité, il faut que le film paraisse décalé et über-dynamique !") qu'au bout d'un moment, c'en est fatigant.

D'autant que le tout est assez mal rythmé, avec notamment un gros passage mélodramatique et larmoyant au bout d'une heure, qui tranche vraiment avec le ton du reste, et une fin un peu plate.

C'est toujours meilleur que la dernière production de et avec Melissa Joan Hart, et il est probable que s'il on a de la sympathie ou un faible pour cette dernière (ou pour Barry Watson), alors le tout passera comme une lettre à la poste.

Mais en ce qui me concerne, je suis resté un peu indifférent au tout, tout en appréciant la volonté de faire quelque chose de plus ouvertement déjanté que la norme, à partir d'un postulat pas si original que ça (on a déjà eu droit à la même chose, avec un mannequin, un bonhomme de neige...).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #765 : MOIS FRANÇAIS - Bis (2015) & Les Visiteurs 3 - La Révolution (2016)

Publié le 20 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Romance, Science-Fiction, Fantastique, Histoire

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​  

Bis (2015) :

Séducteur impénitent, Éric (Franck Dubosc) connaît son meilleur ami Patrice (Kad Merad), gynécologue et père de famille, depuis le lycée. Mécontents de leur vie actuelle, ils finissent par abuser de l'alcool, et, à leur réveil, le lendemain, ils réalisent qu'ils ont été propulsés en 1986, dans leur corps d'alors : de quoi leur offrir une chance de changer le cours de leur vie... ou pas.

Comédie fantastique de Dominique Farrugia, qui lorgne très fortement sur une version masculine de Camille Redouble/Peggy Sue s'est mariée (ou sur une version française de La Machine à Démonter le Temps), et qui déroule sa narration très classique sans grande ambition ou grande originalité.

Ça se regarde tranquillement, le passage en ville en mode Take On Me trahit un budget plutôt limité, et c'est globalement très dérivatif, mais ça se regarde facilement, les interprètes n'en font pas trois tonnes, et ça parvient même à amener un peu d'émotion vis à vis du personnage de Gérard Darmon. Je m'attendais à pire.

3/6 + 0.25 pour le côté touchant + la jeune doublure d'Alexandra Lamy, convaincante = 3.25/6

Les Visiteurs 3 - La Révolution (2016) :  

Arrivés en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et son écuyer Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier) sont confrontés à la Terreur et, aidés par certains de leurs descendants, ils tentent de retrouver un enchanteur avant qu'il ne soit trop tard...

Mais... mais... mais... c'est encore pire que ce que je redoutais. Photographie de téléfilm claustrophobe, rythme anémique, dialogues soûlants, gags répétitifs et plats, script interminable (près d'1h50), un montage et une réalisation aux fraises, et une interprétation en pilotage automatique, bref, même en s'attendant à quelque chose de très faible, j'ai vraiment été surpris par l'incompétence totale de ce métrage.

Même la toute fin (chez les Nazis), pourtant difficile à rater en théorie, tombe totalement à plat, trop longue, trop bavarde, sans le moindre humour ni la moindre chute.

À la place de Jean-Marie Poiré, j'aurais honte.

(mais quelque chose me dit qu'à 72 ans, il n'en a plus rien à faire)

0.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #725 : Lucha Mexico (2016)

Publié le 31 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Action, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Lucha Mexico :

Un documentaire assez superficiel sur le monde de la lucha libre, qui reste à la surface des choses, et ressemble souvent plus à une bande promotionnelle pour la CMLL, plutôt qu'à un métrage revenant en détail sur le monde du catch mexicain, sur ses origines, sur ses traditions, etc.

On se retrouve finalement avec un survol de quelques visages de la CMLL, et un enchaînement d'extraits de matches, d'interactions et de dédicaces avec les fans, d'entraînement, et d'interviews pour le documentaire : un schéma mécanique qui se répète, encore et encore, ne laissant guère le temps de s'approfondir sur tel ou tel athlète (Shocker, sa vie privée et sa blessure au genou servent de fil conducteur au tout, mais ça ne va pas plus loin, et ça esquive tant sa dépression que sa prise de poids très claire), et évitant méthodiquement de développer quoi que ce soit sur le contexte culturel, historique ou social du Mexique (qui sont sous-entendus par certains plans, par certains phrases, sans jamais être explicités plus que ça), ainsi que sur la place de la lucha libre dans ceux-ci (tout au plus comprend-on au détour d'une phrase que la lucha libre est un sport des classes populaires, qui demande des sacrifices et une soif de succès que ne connaissent pas les individus aisés).

Ça reste vraiment à la surface des choses (la mort de Perro Aguayo Jr. dans le ring, utilisée par un hardcore wrestler pour faire l'apologie d'un style de vie et d'une mort glorieuse dans le ring, avec un certain fatalisme : bof), ça esquive l'importance de certaines situations (El Gitano qui perd son masque, est retrouvé mort six mois après suite à une dispute violente, et dont le frère sous-entend que c'est la perte du masque qui l'a emmené sur une pente glissante, soit... mais si l'on a pas expliqué avant l'importance du masque dans la culture mexicaine, ça n'a pas grand poids), ça rajoute certains bruitages inutiles pendant les matches... bref, c'est très moyen, tout ça.

Pas inintéressant, surtout si l'on connaît déjà un peu le milieu, mais très moyen.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #957 : Mayor Cupcake (2011)

Publié le 8 Mai 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mayor Cupcake (2011) :

Sans éducation formelle, Mary Maroni (Lea Thompson), une pâtissière assez populaire, est inscrite par sa fille (Zoey Deutch) sur les listes électorales de sa petite ville, et se retrouve catapultée à la mairie. Armée de son seul bon sens, elle doit alors parvenir à naviguer les eaux compliquées de la politique locale...

Une comédie indépendante qui vaut principalement pour la présence à la distribution de Lea Thompson et de ses deux filles, Zoey et  Madelyn Deutch, ainsi que de Judd Nelson (de quoi placer un clin d'oeil à Breakfast Club avec une certaine chanson entonnée par la fille Deutch la plus douée musicalement).

Le reste, un éloge du bon sens à l'américaine opposé à ces politiciens tous pourris, est trop simpliste, trop caricatural (entre le rival politique obèse, à la fille obèse, qui passent leur temps à s'empiffrer ; et la résolution à base de politicien manipulateur pris au piège par des enregistrements diffusés lors d'une réunion municipale), trop mollasson, et trop basique pour convaincre.

Cela dit, il n'est guère surprenant de voir qu'une présentatrice de Fox News, certainement séduite par le message du film, et par ses similitudes avec le parcours de Sarah Palin, s'est empressée de faire un caméo dans le film, et que la production l'a bien mise en valeur. Mouais.
 
2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #919 : Robin des Bois (2018)

Publié le 15 Mars 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Drame, Histoire, Critiques éclair, Review, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Robin des Bois (Robin Hood) :

À son retour des Croisades, Robin de Loxley (Taron Egerton) découvre que toute sa région natale est sous le joug du machiavélique Shérif de Nottingham (Ben Mendelsohn). Accompagné de John (Jamie Foxx), un Maure rencontré durant la Guerre, et de Marian (Eve Hewson), son ex-compagne, Robin décide alors de devenir un justicier nocturne, volant aux riches pour donner aux pauvres, dissimulé sous une capuche et armé de son arc...

Un navet vraiment piteux, qui tente de combiner propos politique anémique à base de révolte populaire à coups de cocktails molotov s'écrasant sur des boucliers de CRS, relations et esthétique/direction artistique/costumes façon young adult dystopien et clinquant (la scène du bal costumé est à se facepalmer, le triangle amoureux risible), des clichés à la pelle (le sacrifice du mentor au ralenti, pour permettre au héros de s'échapper), une distribution très inégale (entre Mendelsohn qui fait toujours le même numéro et ne change même plus de costume entre ses films, Tim Minchin assez moyen, Eve Hewson et son personnage inexistant, Jamie Dorman qui n'a pas grand chose de plus à faire si ce n'est mettre en place une suite qui ne viendra jamais), une réalisation et un montage assez laids, des techniques d'archerie en carton, des effets spéciaux médiocres, et toute une approche anachronique gentiment creuse (la séquence commando au Moyen Orient, avec ses soldats aux gilets pare-balles pare-flèches, contre des méchants Maures aux projectiles faisant des bruits explosifs, au secours)...

C'est bien simple, ça tente de partir dans tellement de directions que ça paraît totalement décousu et que tout sonne faux du début à la fin. Ça rappelle fortement King Arthur de Guy Ritchie, mais en encore moins intéressant et maîtrisé... c'est dire !

1.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 50 - Un Noël à Springdale (2018)

Publié le 28 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Un Noël à Springdale (Small Town Christmas - 2018) :

Inspirée par un ex-petit ami qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, Nell (Ashley Newbrough) a placé les aventures de son best-seller dans la petite ville de Springdale, sans jamais y avoir mis les pieds. Pour Noël, cependant, son éditrice l'envoie découvrir la bourgade, afin de réaliser une opération publicitaire et médiatique. Mais à son arrivée, Nell découvre que son ex, Emmett (Kristoffer Polaha), vit toujours là, et est le libraire de la ville : un libraire accueillant, décontracté et optimiste mais très attaché aux traditions, ce qui se marie mal avec les intentions modernistes de Brad (Preston Vanderslice), un développeur immobilier voulant réinventer les festivités locales et rénover la ville...

On va faire simple : je ne suis pas vraiment particulièrement fan d'Ashley Newbrough, qui m'a toujours laissé vraiment de marbre, pour une raison que je ne m'explique pas, mais j'ai tendance à apprécier Kris Polaha, toujours très naturel et sympathique, et j'ai par conséquent tenté ce téléfilm sans aucune attente particulière.

Donc forcément, en me retrouvant devant un bon vieux "les traditions de notre bonne vieille bourgade sont en péril par la faute d'un méchant développeur immobilier qui ne pense qu'à l'argent", j'ai eu du mal. D'autant qu'en face, on a un Polaha dans un rôle de plus en plus fréquent dans les films de Noël, celui du réfractaire à la technologie "qui corrompt et qui fait perdre le sens des choses vraies". Un propos gentiment conservateur et rétrograde de plus en plus présent dans ce genre de téléfilms, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du public ciblé.

Après, Small Town Christmas n'était pas un désastre, malgré ses innombrables clichés en tout genre, et son déroulement cousu de fil blanc. En début de saison, je lui aurais même presque mis la moyenne. Seulement voilà, on est en fin de saison, et les grosses ficelles Hallmark et compagnie utilisées sans le moindre rythme, la moindre énergie ou la moindre originalité, je sature...

2.5/6

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