Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Mission : Noël - Les Aventures de la famille Noël (Arthur Christmas) :
La nuit de Noël, Malcolm Claus (Jim Broadbent), le Père Noël en place, termine sa tournée à bord du S-1, le traîneau/vaisseau spatial ultra-moderne de son fils Steven (Hugh Laurie), qui se prépare depuis des décennies à remplacer son père. Arthur (James McAvoy), l'autre fils de Malcolm, est un incapable maladroit et rêveur, mais qui a grand coeur : lorsque la tournée de son père se termine, mais qu'une fillette n'a pas reçu de cadeau, Arthur décide de voler le traîneau antique de son grand-père (Bill Nighy), et avec l'aide de ce dernier, d'un renne décati, et d'une elfette dynamique (Ashley Jensen), Arthur va livre l'ultime cadeau de cette nuit de Noël... ou du moins, il va essayer.
Pour être tout à fait franc, la première fois que j'avais vu cette coproduction Sony/Aardman (le studio de Wallace et Gromit), je ne l'avais pas vraiment appréciée : vu en VF (qui n'était pas forcément mauvaise, mais manquait de personnalité), le métrage m'avait semblé sans charme, et ne consister qu'en une suite de poursuite effrénées assez saoulantes. La technique était tout de même irréprochable, mais ça s'arrêtait là, et je ne lui avais mis que 3/6.
Là, après un revisionnage en VO, au calme, chez moi, je revois le métrage largement à la hausse : l'humour anglais fait mouche, le doublage (de nombreux noms anglais réputés, et quelques noms américains) est impeccable (et la variété des accents est amusante), et dans l'ensemble, le message du film passe nettement mieux dans ces conditions.
Bon, le film n'est toujours pas parfait, l'impression de poursuite non-stop reste présente, et la musique de Harry Gregson-Williams est toujours anecdotique au possible, mais en fin de compte, j'ai passé là un bon moment, ce qui fait plaisir.
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Noël à la Télévision (Broadcasting Christmas) :
Lorsque la co-présentatrice d'une matinale quotidienne américaine annonce son départ à l'antenne pour cause de grossesse, Charlie Fisher (Dean Cain), présentateur local new-yorkais à l'héritage prestigieux, est prêt à la remplacer. Mais il est alors mis en compétition, entre autres, avec Emily (Melissa Joan Hart), son ex-petite-amie journaliste, qui végète en région depuis des années, et qui est bien décidée à décrocher enfin une promotion digne de ce nom...
Une rom-com professionnelle diffusée sur Hallmark, mais qui aurait été tout à fait à sa place à l'époque des films de Noël d'ABC Family, tant elle met plus l'accent sur la comédie et sur la bonne alchimie entre ses deux acteurs principaux, que sur la romance et ses clichés habituels.
Ce qui ne veut pas dire que ces derniers sont totalement absents du film, mais simplement qu'ils sont en retrait, et que la production a préféré privilégier la relation dynamique et pétillante de Cain et de MJH, en ne prenant pas trop au sérieux leur script ou leur film.
Ce n'était pas forcément gagné, d'ailleurs, vu que MJH a pris un coup de vieux (d'ailleurs, les deux acteurs semblent par moments étrangement un peu trop âgés pour leurs rôles, comme si le script avait été écrit avec des personnages plus jeunes en tête, et remanié par la suite), et que son personnage, s'il avait été écrit tel quel dans une comédie romantique plus sérieuse, aurait pu être affreusement antipathique : autrefois, elle a plaqué Cain lorsqu'il a décroché une promotion qu'elle voulait, plutôt que de l'accompagner à New York comme il le lui proposait ; elle est totalement peu professionnelle et fait un caprice en pleine émission tv parce qu'elle pense mériter le poste vacant sans vraie raison autre que "je le mérite" ; elle est prompte à critiquer et à prendre des décisions hâtives... bref, pas vraiment un personnage sympathique sur le papier, mais qui passe à l'écran parce que MJH y met de l'énergie, et que Cain a du répondant.
C'est d'ailleurs probablement le meilleur rôle de ce dernier depuis des années, dans la catégorie films de Noël.
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Une Nouvelle Tradition pour Noël (Looks Like Christmas) :
Carol (Anne Heche), une mère poule assez ordonnée et passionnée par les fêtes de Noël, est la mère la plus populaire (et envahissante) de l'école de son fils (Sean Michael Kyer) ; Terry (Dylan Neal), un responsable de chantier, est quant à lui un père plutôt cool et détendu, qui passe de chantier en chantier, et de ville en ville, avec sa fille adolescente (Farryn VanHumbeck). Rapidement, ces deux familles vont se trouver confrontées l'une à l'autre, pour le meilleur et pour le pire...
Une comédie Hallmark au sujet de laquelle la pire critique que l'on pourrait faire serait au sujet de la coupe de cheveux et du look de Anne Heche, assez immondes.
À part ça, ça ne se prend pas trop au sérieux, ce n'est ni particulièrement bon ou drôle, ni particulièrement mauvais ou raté ; les personnages secondaires sont assez sympathiques ; ça joue très correctement ; et hormis un léger abus de fausse neige dans une scène (l'allumage du sapin municipal, qui vire presque à la tempête de neige involontaire), quelques sapins en plastique moches, et un placement produit maladroit pour une marque de café, la direction artistique est compétente, et la production honorable.
Vraiment pas grand chose de plus à dire sur ce film : ça se regarde tranquillement, ça n'est pas très mémorable, et ça fonctionne principalement sur la répartie et l'alchimie du couple principal.
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La Mélodie de Noël (Sound of Christmas) :
Lizzie (Lindy Booth) donne des cours de piano dans une école de musique urbaine, et prépare le spectacle de Noël avec tous ses élèves. Mais l'école est en vente, et Brad (Robin Dunne), un père célibataire dont la fille suit les leçons de Lizzie, est chargé par son patron de la racheter, pour la transformer en complexe d'appartements ultra-modernes...
Encore un film Hallmark Movies & Mysteries qui semble particulièrement peu à sa place, tant il n'y a ni drame, ni mystère, ni rien de particulier qui justifierait ici l'évacuation de ce téléfilm basique sur la chaîne secondaire du groupe.
Rien... sauf sa qualité. Non pas que ce soit mauvais, mais on sent, que ce soit dans les éclairages, dans les décors, dans le casting des seconds rôles (le "méchant" patron oublie tout simplement de jouer, l'adolescente est transparente, la collègue amoureuse guère plus marquante), etc, que ce téléfilm-ci a été fait pour un budget limité.
Au niveau de l'histoire, c'est - pour résumer - la même que Si Noël m'était conté (2013, et déjà avec Lindy Booth et Robin Dunne), en un peu moins caricatural (pas de grande méchante risible), et en remplaçant "la passion des livres" par "la passion de la musique" (et la bibliothèque par une école de musique).
Les bons sentiments sont les mêmes, les acteurs sont les mêmes (quoique Lindy Booth m'a semblé surjouer un peu plus ici), l'intérêt est le même : très limité.
(surtout quand on vient déjà de voir Hearts of Christmas, cette saison, au postulat de départ et au traitement là aussi très similaires)
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Romance Secrète à Noël (My Christmas Love) :
Plaquée par son compagnon, Cynthia (Meredith Hagner) demande à son meilleur ami (Bobby Campo) de l'accompagner au mariage de sa soeur (Megan Park) et de passer les fêtes de Noël avec elle, en famille. Mais rapidement, chaque jour, un expéditeur mystérieux envoie chez eux l'un des 12 Cadeaux de Noël. Persuadée d'en être la destinataire, Cynthia passe alors tous ses ex en revue, pour trouver qui peut être responsable de ces cadeaux romantiques...
L'année dernière, Lifetime avait diffusé Un Cadeau sur Mesure pour Noël, un téléfilm que j'avais cordialement détesté, mais qui avait étrangement eu une certaine popularité outre-atlantique, certains allant même jusqu'à en parler comme du "meilleur téléfilm de Noël de 2015"... et cela s'explique probablement par la personnalité de Meredith Hagner, une sorte de croisement entre Brittany Snow, Emily Osment et Meg Ryan, qui y était envahissante, hyperactive et insistante.
Une sorte d'ultra-enthousiasme un peu forcé et caricatural, et surtout très polarisant : si on se laissait embarquer par cette personnalité, ça fonctionnait ; si on n'accrochait pas, c'était tout le château de cartes du métrage qui s'effondrait, pas aidé par sa distribution insipide, et son script dérivatif.
Ici, même combat : une grosse partie du public américain a adoré, et a trouvé que l'héroïne possédait un charme et un charisme digne des meilleures actrices du genre ; de mon côté, j'ai trouvé le tout particulièrement médiocre, pour les raisons mêmes qui m'ont fait décrocher d'Un Cadeau sur Mesure pour Noël : héroïne insupportable et égocentrique, avec une voix aiguë, un enthousiasme artificiel, et une attitude à la limite de l'arrogance et de la présomption ; script prévisible (on se doute très vite qu'aucun des ex de l'héroïne n'est responsable des cadeaux, ce qui ne laisse que peu de choix quant aux tenants et aboutissants de ces 12 cadeaux) et répétitif (les rendez-vous de l'héroïne n'ont que peu d'intérêt si on n'apprécie pas l'actrice) ; distribution masculine transparente ; et budget assez limité (le numéro final de tous les cadeaux réunis est perpétuellement à deux doigts de basculer dans le fauché)...
Alors je n'ai pas détesté autant que Un Cadeau sur Mesure pour Noël, mais encore une fois, je finis par me placer à l'opposé de l'opinion générale, et je vais lui mettre un
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Joyeux Bordel ! (Office Christmas Party) :
À la veille de la fête de Noël de la branche de Zenotek dont il s'occupe, Clay Vanstone (T.J. Miller) apprend de la bouche de sa soeur (Jennifer Aniston), gérante de la compagnie, qu'elle va mettre un terme aux opérations de son frère, plus assez rentable. Avec l'aide de ses spécialistes techniques, Josh (Jason Bateman) et Tracey (Olivia Munn), Clay décide alors de partir en beauté, en organisant une méga-fête de Noël pour tous leurs collègues (Kate McKinnon, Vanessa Bayer, Rob Corddry, Randall Park, Jamie Chung, etc), avec comme espoir de réussir à convaincre un client potentiel (Courtney B. Vance) de signer avec eux, et de sauver l'entreprise...
Une workplace comedy assez typique du cinéma comique américain actuel, à savoir qu'on laisse les acteurs improviser sur un semblant de script, on place quelques visages récurrents du SNL (McKinnon et Bayer), quelques seconds couteaux familiers du petit écran (Corddry, Park), et on opte pour un humour assez trash et alcoolisé, jusqu'à l'écoeurement.
Généralement, je ne suis pas très client de ce style de film à la Very Bad Trip, mais ici, je dois dire que je n'ai pas détesté : c'est loin d'être mémorable, c'est loin d'être hilarant, il y a toujours des problèmes d'improvisation abusive, McKinnon en fait toujours trois tonnes (le gag récurrent, pour son personnage, c'est qu'elle a des flatulences lorsqu'elle est stressée... supaire), et tout le côté trash dégénéré tourne rapidement à vide, mais les personnages sont attachants (pour la plupart), et la montée en puissance n'est pas trop mauvaise, même si la résolution finale est un peu facile.
Reste que c'est tout à fait regardable, et que ça ne dépasse pas les 100 minutes, ce qui est de plus en plus rare de nos jours.
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La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :
Lorsque l'affreux Conseiller du Roi (Nikolay Boyarskiy) menace Kai (Slawa Zjupa), sa soeur Gerda (Elena Proklova), leur grand-mère (Evgeniya Melnikova) et leur tuteur (Valeri Nikitenko), ceux-ci ne le prennent pas au sérieux. Mais bien vite, la famille reçoit la visite de la Reine des Neiges (Natalya Klimova), qui d'un baiser rend Kai hostile et méprisant, avant de l'emmener au loin sur son traineau. Bien décidée à retrouver le jeune garçon, Gerda part alors à l'aventure...
Une adaptation soviétique très très très libre du conte d'Andersen, qui prend le squelette du récit original, en ampute de nombreux segments (la femme aux fleurs, la lapone, et surtout le miroir maléfique), en altère d'autres, et rajoute de multiples digressions plus ou moins inspirées, des plus anecdotiques et inutiles (le lutin d'intérieur et Mme Inkpot, qui n'apparaissent que dans quelques micro-scènes, et semblent inspirées par le Marchand de Sable de la version de 1957) aux plus sérieuses et conséquentes (tout le passage dans le château divisé en deux, avec le Roi) qui font presque basculer le tout dans du Lewis Carroll improbable et assez aléatoire.
Donc sur le front de l'adaptation, le tout est assez frustrant et bancal, depuis l'introduction de cinq minutes faite par un narrateur qui ne sert à rien du tout, jusqu'aux choix créatifs ultérieurs, assez difficilement compréhensibles.
Et c'est dommage, parce que la direction artistique et le rendu visuel sont intéressants, très colorés et vivants, que l'interprétation est tout à fait honorable pour le genre du film (mention spéciale à la jeune voleuse, amusante, et à l'héroïne, parfaite dans son rôle), que la Reine de Glace est assez frappante, et que l'utilisation d'animation 2D pour les effets spéciaux de neige, de blizzard, et pour certaines scènes, donne un certain charme au tout.
Mais trop de changements inutiles, trop de meublage malvenu, trop de bâclage sur la fin, et trop de fondus au noir mal placés, ça donne une adaptation assez peu satisfaisante dans l'ensemble.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Les Cerveaux (Masterminds) :
Dans les années 80, David Ghantt (Zach Galifianakis), un transporteur de fonds incapable et un peu lent d'esprit, est manipulé par l'une de ses collègues, Kelly (Kristen Wiig), et par Steve Chambers (Owen Wilson), un criminel à la petite semaine. Leur objectif : détourner 17 millions de dollars, et faire porter le chapeau à David. Mais lorsque David parvient à ses fins, leur remet l'argent, et s'enfuit au Mexique, Steve décide de le faire assassiner par Mike (Jason McKinney), un tueur à gages... sans savoir que Kelly songe à changer de camp, et que les autorités (Leslie Jones) sont sur leurs traces.
J'aurais dû mieux me renseigner avant de commencer le visionnage de ce film sur la seule base des recommandations d'un ami.
Parce qu'en fait, c'est un film de Jared Hess... et qu'aucun des films précédents du bonhomme (Napoleon Dynamite, Super Nacho, Don Verdean) ne m'a jamais convaincu : son travail me paraît constamment inabouti, la faute à un timing comique, à un sens de l'humour, à un langage et un rythme cinématographique très particuliers, qui tombent trop souvent à plat à mon goût.
Et ici, c'est d'autant plus le cas qu'on a droit, au casting, à un Galifianakis en roue libre, et au trio de SOS Fantômes (dont une Kate McKinnon qui, encore une fois, nous fait son numéro surjoué, et place un gag à base de pets *soupir*), tous affublés de perruques et de vêtements au rabais, qui donnent l'impression de regarder un mauvais sketch du SNL, qui durerait trop longtemps (une impression déjà présente dans Don Verdean, par exemple).
Dans le lot, le seul qui s'en sort à peu près honorablement (ou du moins, qui est le plus supportable du film), c'est Owen Wilson, relativement premier degré, et qui parvient à faire exister un minimum son personnage ; Jason Sudeikis, lui aussi, est assez sympathique dans son rôle, bien que celui-ci soit une véritable caricature, comme la plupart des autres protagonistes.
Bref : un script totalement plat et insipide, supposément inspiré d'une histoire vraie, des acteurs qui en font trois tonnes, aucun rythme... J'aurais dû mieux me renseigner avant... et je me serais très clairement abstenu.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Coup de Foudre et Imprévus (Love at First Glance) :
À l'occasion de la Saint Valentin, Mary (Amy Smart), une journaliste mécontente de sa carrière actuelle et de la routine de son existence, se retrouve seule après que son compagnon ait rompu avec elle. Déprimée, elle prend alors le train pour rentrer chez elle, et y aperçoit James (Adrian Grenier), un photographe reporter : aussitôt, leurs regards se croisent, mais avant qu'ils n'aient pu se parler, James descend du train, oubliant son téléphone derrière lui. Mary tente alors de retrouver le propriétaire de l'appareil en interrogeant tous les contacts de ce dernier, ce qui l'emmène dans une aventure improbable et inattendue...
Une rom-comHallmark de St Valentin qui a pour elle une structure originale (les deux protagonistes ne se parlent en face à face que trois minutes avant la fin du film, et le personnage de Grenier est développé en flashbacks), et une distribution un peu plus prestigieuse que la moyenne : Smart, Grenier, Eden Riegel, Jonathan Bennett, John Shea, Ted King...
Malheureusement, ça s'arrête un peu là, puisque le métrage est largement plombé par un script assez médiocre, pour ne pas dire mauvais (le second script - et la première comédie romantique - de cette scénariste).
Entre l'héroïne assez agaçante (vraiment pas fan de son attitude vis à vis de son ex, de leur couple, etc), le rythme calamiteux (les flashbacks sont répétitifs et mollassons, et ne font que délayer l'intrigue ; les coupures pubs sont vraiment mal placées), l'exposition et les dialogues très maladroits et laborieux (on a vraiment l'impression d'un premier jet pas très bien écrit), et les personnages über-clichés (le personnage de James est le cliché ambulant de l'homme parfait, artiste talentueux, journaliste international, cultivé, généreux, doué en tout, mais aussi sensible, avec des failles émotionnelles provoquées par des événements forcément ultra-dramatiques et larmoyants, blablabla), le film traîne rapidement la patte.
D'autant qu'il n'est pas aidé par une mise en images basique et peu inspirée (les SMS échangés par les personnages, à la fois lus à voix haute, et affichés à l'écran, sont un exemple de redondance et d'inutilité chronique symptomatique du reste de la production), et par une Amy Smart qui tente d'occuper l'espace et de donner de l'énergie à ses scènes en surjouant un peu trop (forcément, puisque c'est une comédie romantique dans laquelle les deux protagonistes n'ont quasiment aucune scène en commun ! #FausseBonneIdée...).
Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...
Incarnate :
Lorsque son fils Cameron (David Mazouz) est possédé par une entité démoniaque capable de passer de corps en corps, Lindsay Sparrow (Carice Van Houten) se tourne ver le Dr. Seth Ember (Aaron Eckhart), un exorciste spécialiste, capable de pénétrer l'esprit des possédés, pour rendre à ceux-ci le contrôle de leur corps et en expulser les démons. Mais cette fois-ci, il a affaire à un démon très particulier, surnommé Maggie, qui le traque, et lui a valu de finir en fauteuil roulant...
Un ratage (forcément) co-produit par WWE Films et Blumhouse Prods, et qui tente de mettre en place un univers pulp (personnages aux noms clichés, pouvoirs improbables, iconographie pataude, récit simpliste, dialogues basiques) mangeant à tous les râteliers, de Matrix à Inception en passant par Insidious, l'Exorciste et consorts.
En fait, la seule chose vraiment intéressante, dans ce métrage d'action-horreur, c'est le casting de Carice Van Houten (qui, paradoxalement, ne sert absolument à rien dans le film) et d'Eckhart (qui se donne à fond dans un rôle caricatural au possible).
Le reste est en roue libre, brouillon et générique, avec une réalisation quelconque (Brad Peyton, réalisateur de San Andreas, Comme Chiens et Chats 2, et Voyage au Centre de la Terre 2, n'est pas réputé pour sa maîtrise du genre horrifique), une musique tour à tour insipide et grandiloquente, un rythme bancal malgré ses 80 minutes, et un récit qui ne décolle jamais tant il est balisé, y compris vers la fin, quand le film tente des twists tellement éculés qu'on ne peut que soupirer.
C'est un peu triste pour Eckhart, qui aime clairement le cinéma de genre, mais bon, encore un de ses projets qui tombe totalement à plat, car trop dérivatif et inabouti.
Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...
Lake Bodom (Bodom) :
Elias (Mikael Gabriel) et Atte (Santeri Helinheimo Mäntylä), deux lycéens, parviennent à convaincre deux amies, la timide Ida (Nelly Hirst-Gee) et Nora (Mimosa Willamo), plus volontaire, à les accompagner en week-end sur les rives du lac Bodom, où, en 1960, des campeurs ont été massacrés. Leur objectif : reconstituer les meurtres, et tenter d'en résoudre le mystère... mais bien vite, la situation dégénère, et le sang commence à couler.
Pendant sa première moitié (40-45 minutes environ), ce métrage finlandais s'avère un slasher tout ce qu'il y a de plus classique, avec beaucoup de mise en place (30 minutes assez timides et "nordiques"), et une mise en images tout ce qu'il y a d'honorable, qui n'a pas à rougir devant l'immense majorité des oeuvres du genre : c'est même assez bien filmé, photographié et éclairé, et les acteurs sont convaincants.
Malheureusement, c'est après que les choses se compliquent, lorsque le script décide de s'éloigner du genre du slasher pur et dur, pour rebondir dans une direction différente avec un twist (plus ou moins) inattendu, qui fait basculer le tout dans le thriller plus basique. Et puis le métrage n'en finit plus de rebondir en franchissant la barre de l'heure de métrage, revenant au slasher de manière malheureusement nettement plus prévisible et téléphonée, pour une conclusion attendue et austère.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que ce soit mauvais, loin de là : le métrage reste bien réalisé de bout en bout (surtout quand on pense qu'il est l'oeuvre d'un réalisateur de comédie, équivalent finlandais de Todd Phillips), et on ne s'ennuie jamais... mais difficile de ne pas se dire que le script se pense plus malin qu'il ne l'est vraiment, et finit par s'empêtrer un peu dans les invraisemblances et le too much.
Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...
A Dark Song :
Traumatisée par le meurtre de son fils, Sophia (Catherine Walker) loue une demeure au fin fond du Pays de Galles, et engage Joseph Solomon (Steve Oram), un occultiste, afin d'accomplir avec lui, en ces lieux, un rituel particulièrement complexe, visant à contacter un ange gardien, et à se venger ainsi du meurtrier de son enfant...
Premier long-métrage de Liam Gavin, réalisateur irlandais et ancien storyboardeur (notamment sur Evil Aliens), ce film a connu un certain succès en festival, et est déjà qualifié de "meilleur film d'horreur de 2017" (*soupir*) mais il faut bien avouer qu'il n'a pas grand chose de véritablement horrifique : pas de peur, pas de jump scares, pas de tension, mais simplement une ambiance pesante, pour un film relativement bien filmé et particulièrement intéressé par les rituels en tous genres, décrits en long, en large et en travers.
Ce qui n'est pas forcément inintéressant, et permet de développer métaphoriquement le cheminement psychologique de Sophia et de son deuil ; malheureusement, A Dark Song a un gros problème de personnages, car Sophia comme Solomon sont assez antipathiques.
C'est délibéré, mais ça n'en fait pas pour autant des protagonistes très intéressants à suivre, d'autant que leurs réactions et décisions sont souvent assez agaçantes pour le spectateur.
En fin de compte, comme ce qu'il montre à l'écran, le métrage se résume à énormément de mise en place et de préparation, pour un résultat final très particulier, qui ne laissera pas insensible, en bien comme en mal.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Fist Fight :
Le dernier jour avant les vacances d'été, alors que le chaos règne dans son lycée, Andy Campbell (Charlie Day) est sur le point d'être victime de coupes budgétaires, lorsqu'il décide de sacrifier un collègue, Ron Strickland (Ice Cube), pour garder sa place. Aussitôt, ce dernier, menaçant et violent, défie Campbell en duel, un duel prévu à la fin de la journée, et qui devient rapidement le centre de l'attention de tout l'établissement...
Une comédie américaine très inspirée de 3 heures, l'heure du crime (1987), et qui repose à 90% sur les improvisations d'une grosse partie de la distribution, ainsi que sur les personnalités bien rodées de Charlie Day et d'Ice Cube : ces deux derniers font leurs numéros habituels, et si l'on est client de ces derniers, il est probable que l'on trouve là de quoi s'amuser.
Malheureusement, si l'on reste indifférent à l'impassibilité de Cube, et au débit vocal épuisant de Day, alors il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent : le film est plat, à peu près aussi médiocre dans sa réalisation que dans son script, et il faut attendre la toute fin - le combat à proprement parler, un combat un peu sur-chorégraphié, mais à la réalisation un peu plus travaillée - pour que quelque chose de valable se produise.
Dans l'intervalle, cependant, on ne peut que constater la sous-exploitation de nombreux visages sympathiques (Christina Hendricks, JoAnna Garcia, Tracy Morgan, etc), qui ne font guère plus que de la figuration dans ce film écrit par des compères de Seth Rogen, et qui tape trop souvent en dessous de la ceinture pour mériter plus que
L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...
J'en avais parlé dans le bilan-rétrospective publié hier : les deux premières saisons de Young Dracula, critiquées sur ce blog, étaient une sitcom familiale anglaise, à destination des plus jeunes, mettant fortement l'accent sur la comédie et l'absurde.
La troisième saison, totalement repensée et diffusée près de trois ans après la seconde, sous la direction de nouveaux showrunners, faisait évoluer les personnages (à l'image de leurs acteurs) vers quelque chose de plus sérieux et d'adolescent. Les enjeux devenaient plus importants, la romance entrait en ligne de compte, le destin du jeune Vlad prenait plus de place, etc...
Pas forcément un choix très convaincant à mes yeux, puisque la série perdait en charme et en humour ce qu'elle gagnait en drame et en tension. Et en voyant que la saison 4 continuait dans cette direction, j'avais jeté l'éponge après quelques épisodes. Il est donc temps de revenir sur les deux dernières saisons de la série, afin de découvrir ce qu'il est advenu des personnages.
Young Dracula, saison 4 (2012) :
Et tout de suite, un constat s'impose : la série continue bien dans la direction du drame et du sérieux, sans avoir forcément les moyens financiers et artistiques de ses ambitions. C'est là le problème avec les programmes pour enfants de la CBBC - le budget est très limité. Et dès que l'on décide de se passer de l'humour et des personnages comiques, pour faire quelque chose de plus sérieux et de plus spectaculaire, ça coince.
Ici, la première moitié de ces 13 épisodes tombe tout simplement à plat. C'est principalement de la mise en place, avec un Vlad qui tente de faire régner la paix entre humains et vampires (avec l'aide d'Erin, de Bertrand et du jeune Van Helsing), et tout le monde qui tente de faire échouer ses plans, d'Ingrid (pour qui le look goth est de moins en moins flatteur) qui tente de comploter avec Ramanga pour obtenir une place au Conseil des vampires, à Dracula qui fait de même, en passant par Ramanga qui tente d'amener Vlad à épouser sa fille, sans oublier Malik, un vampire rebelle bien cliché, avec blouson en cuir, etc.
On a donc droit à 6 ou 7 épisodes un peu fauchés, qui tournent un peu en rond, qui jouent la carte Roméo & Juliette au pays des vampires et des tueurs, et qui tentent de faire planer le mystère sur Malik, apparemment guidé par une présence invisible et métamorphe qui manipule toute le monde.
Ça ne fonctionne alors que très ponctuellement, la faute à un Vlad qui est écrit comme Harry Potter dans l'Ordre du Phénix : en crise d'adolescence, caractériel, n'en faisant qu'à sa tête, etc. L'objectif de la saison est clairement de faire de Vlad un personnage ambigu, dépassé par son pouvoir et sa destinée, et qui commet des erreurs fatales en tentant de faire régner la paix, quel qu'en soit le prix.
Mais l'écriture ne suit pas, les limites de la série (le format, le budget, la direction artistique) font que l'effet est contre-productif, et Vlad devient finalement assez agaçant, voire antipathique. Les autres personnages ne sont pas forcément mieux lotis, car manquant de subtilité, et étant réduits à leur caractérisation de base : Ingrid perd toute nuance, et devient prête à tout pour arriver au pouvoir, Dracula est limité à son attirance pour Miss McCauley (ces scènes apportent cependant une bouffée d'oxygène au reste du show), et tout le monde est embourbé dans des complots en tous genres, dans de grands discours sur le destin, etc, etc, etc
Bref, la première moitié de saison est loin d'être passionnante, avec en prime une direction artistique et une production qui fait quelques choix assez peu avisés - les vampires rebelles, à ce titre, sont un beau ratage, plus risibles que menaçants.
Et puis, à mi-saison, la série semble entamer un virage créatif préparé en pointillés depuis un moment : on découvre les origines réelles de Malik, qui changent totalement la dynamique du personnage avec tous les membres de la famille Dracula ; la famille Ramanga est évacuée de la série (l'occasion pour Dracula de rappeler au spectateur qu'il a des pouvoirs démesurés) ; et surtout, Erin meurt, pour être transformée en vampire par Vlad.
Une mi-saison riche en potentiel et en rebondissements... qui ne débouchent malheureusement pas sur grand chose.
Erin, notamment, ne se remet pas de ce que les scénaristes lui font subir : elle bascule immédiatement dans le rôle caricatural de sbire d'Ingrid (pourquoi ? bonne question), s'habille désormais comme une fille de joie, fait quasiment de la figuration, passe son temps au bras de Malik, et semble avoir perdu tous ses points de QI en devenant une vampirette, puisqu'elle a à peine une phrase de dialogue ou deux par épisode.
Vlad touche lui-aussi le fond, se met à boire (du sang), joue les dictateurs torturés, et la série semble vouloir aller toujours plus loin dans le teen drama, sans se laisser le temps de respirer ou de donner du poids à ses rebondissements : la mort de Bertrand aux mains de Vlad, par exemple, n'a aucun impact sur la série, qui repart dans des digressions comiques (Dracula qui tente d'éliminer son rival amoureux, un professeur humain) vraiment trop déplacées en regard du ton sérieux et dramatique du reste.
Et histoire d'achever la bête, les derniers épisodes de la saison sont bordéliques au possible : Vlad découvre soudain l'existence d'Elizabeta, la mère de Malik, et entame sa traque (la série donne alors dans le slapstick et adopte brièvement un ton très similaire à celui des premières saisons, avec bruitages de cartoon, Dracula incapable, etc) ; Dracula est empoisonné ; et le dernier épisode, plein d'action, voit l'affrontement de Vlad et Elizabeta, alors que Dracula, de son côté, se meurt, et fait son mea-culpa auprès de tous ses proches (l'occasion de quelques moments touchants, çà et là, avec Ingrid).
L'espace d'un instant, on se dit que la saison va peut-être se finir de manière intéressante, avec une Ingrid revenue dans le camp de son frère, une Erin jouant potentiellement un double-jeu, une McCauley qui découvre l'existence des vampires, et un Dracula sauvé in extremis par Vlad, qui boit son sang pour le purger de son poison, et doit en subir les conséquences... de quoi faire un cliffhanger de fin de saison mémorable.
Mais non. Une ellipse de 15 secondes plus tard, tout est revenu à la normale, Vlad va bien, McCauley est amnésique, Erin est toujours une figurante devenue méchante en un claquement de doigt, et c'est retour à la routine habituelle. *soupir*
En résumé, une saison vraiment bâtarde, qui paradoxalement est adorée par les fans de la série (pas forcément surprenant, cela dit, vu leur âge à cette diffusion : la pseudo-noirceur sans enjeux ni conséquences, ça plaît aux ados). Mais cette quatrième année ne parvient jamais à jongler entre son héritage de sitcom pour enfants, et les airs ultra-dramatiques qu'elle se donne : le déséquilibre est constant, et le format 25 minutes ne laisse aucune place aux rebondissements dramatiques et au développement cohérent des personnages.
Résultat : tout paraît souvent bâclé, incohérent, précipité, et, au final, profondément insatisfaisant.
(retrouvez les bilans de la saison 1 de Young Draculaici et là ; s.2 ici et là ; s.3 ici et là)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
How To Be A Latin Lover :
Gigolo vieillissant, Maximo (Eugenio Derbez) est mis à la porte par son épouse octogénaire, et remplacé par quelqu'un de plus jeune. Contraint de s'installer chez sa soeur (Salma Hayek) et son fils (Raphael Alejandro), qui n'approuvent guère sa vocation, Maximo voit là l'occasion de se remettre en selle : en effet, la grand-mère de l'une des camarades de classe de son neveu est une célibataire richissime (Raquel Welch) dont Rick (Rob Lowe), collègue gigolo de Maximo, a dit à ce dernier le plus grand bien...
Une comédie bilingue (un quart en espagnol/trois quarts en anglais) réalisée par Ken Marino, qui en profite pour placer tous ses compères habituels, qu'ils viennent de Veronica Mars (Kristen Bell), de Childrens Hospital (Rob Corddry) et d'ailleurs (Rob Riggle, Michael Cera, Ben Schwartz, Weird Al Yankovic, etc, etc, etc).
Le problème, en fait, c'est que le tout ressemble comme deux gouttes d'eau à une production Happy Madison. Pas forcément à Deuce Bigelow, auquel on pense pourtant aussitôt, mais plutôt à du Happy Madison mettant Sandler en vedette : c'est exactement la même recette, le même genre de protagoniste, le même message pro-famille, les mêmes rebondissements, le même parcours du héros... et une durée excessive assez similaire, puisque cette comédie frôle les deux heures.
Et malheureusement, deux heures, quand on a affaire à un film très (trop) familier, qui accumule les digressions sans jamais être particulièrement drôle ou original, ça a tendance à laisser assez indifférent.
3/6, en étant gentil.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Brave New Jersey :
En 1938, les habitants d'un petit village du New Jersey (Tony Hale, Anna Camp, Sam Jaeger, Dan Bakkedahl, Matt Oberg, Raymond J. Barry, etc) entendent avec horreur la production radiophonique de la Guerre des Mondes de H.G. Wells, par Orson Welles. Aussitôt, la panique s'empare de la communauté, qui prend les armes pour combattre les envahisseurs, sans se douter que cette soirée funeste va entraîner bien des changements dans leurs vies...
Une comédie dramatique écrite par le scénariste de Des Gens Comme Nous et qui, malgré sa distribution plutôt sympathique et compétente, tombe totalement à plat.
Passons sur le fait que la "panique" n'ait jamais vraiment eu lieu IRL : le vrai problème, c'est que le film choisit plutôt de décrire cette communauté de manière timide et hésitante, refusant de laisser ses acteurs jouer autrement qu'en mode mineur et tourmenté.
Résultat : on ne s'intéresse jamais à leur sort, le sérieux et la pseudo-psychologie des personnages l'emportent systématiquement sur la moindre ébauche de rythme ou d'humour, et on comprend rapidement, après les 15 premières minutes (très laborieuses) de mise en place, que le tout ne décollera jamais vraiment.
Dommage, car le même sujet et la même distribution, mais dans les mains de quelqu'un capable d'injecter de la folie et du décalage (Joe Dante), ça aurait pu être très sympathique.
2/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
2:22 :
Contrôleur aérien new-yorkais capable de percevoir, d'une pensée, l'ensemble de son environnement, Dylan (Michiel Huisman) voit son quotidien bouleversé lorsqu'à 14h22, chaque jour, il commence à remarquer des répétitions et des phénomènes étranges, tout autour de lui. Progressivement, alors même qu'il s'éprend de la belle Sarah (Teresa Palmer), Dylan comprend que l'univers, les étoiles et le destin l'ont lié aux événements tragiques ayant frappé l'ancien propriétaire de son appartement...
Moui. Un film fantastique qui joue sur les coïncidences et les cycles de l'univers, les répétitions improbables, le déjà vu, le destin, la réincarnation, les supernovas, les étoiles, les constellations et plein d'autres concepts et idées similaires, mélangés avec plus ou moins de bonheur dans un gros gloubi-boulga plutôt frustrant.
Plutôt frustrant, car le film mélange tellement de choses et d'approches qu'aucune n'est satisfaisante : au coeur du film, il y a donc cette romance sur fond de fantastique, une romance pas désagréable à suivre, mais qui trop souvent, est gérée de manière très déséquilibrée par rapport au reste du récit. Soit elle est mise en pause le temps que l'intrigue avance, soit c'est l'inverse, et ce de manière assez mal dosée.
Frustrant, aussi, car le métrage, qui prend place dans une réalité relativement plausible - si l'on met de côté les coïncidences et répétitions capillotractées - explose occasionnellement la suspension d'incrédulité du spectateur avec, par exemple, une exposition holographique technologiquement improbable, ou avec des personnages caricaturaux.
Frustrant, enfin, parce que tout ça est bien filmé. Très bien, même, avec un rendu remarquable de ce que perçoit le héros.
Au point que l'on regrette que le script ne soit pas nettement plus clair, abouti et travaillé, ce qui aurait probablement suffi à grandement améliorer ce 2:22.
En l'état, c'est inabouti, brouillon, et dans l'ensemble, décevant.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Le Dernier Jour de Ma Vie (Before I Fall) :
Samantha (Zoey Deutch), jeune lycéenne, vit une vie parfaite, aux côtés de ses trois meilleures amies, Lindsay (Halston Sage), Ally (Cynthy Wu) et Elody (Medalion Rahimi), et de son petit ami (Kian Lawley). Mais après une soirée difficile et un accident de voiture mortel, elle découvre qu'elle est prise dans une boucle temporelle, et qu'elle doit sans cesse revivre sa dernière journée : de quoi lui permettre de changer les choses, et de s'apercevoir que tout n'est pas rose autour d'elle...
Un film fantastique que j'ai regardé à l'aveugle, sur la simple promesse de ce qui paraissait être Un Jour Sans Fin un peu plus sérieux... et sans savoir que c'était, en réalité, l'adaptation d'un roman young adult pour adolescentes.
Et là, forcément, c'est le drame : personnages en carton-pâte, intrigue dérivative et cousue de fil blanc, conclusion forcée au possible, message et thèmes simplistes (Le harcèlement scolaire, c'est mal ! Profite de chaque instant de ta vie !) et une héroïne (Deutch) au physique suffisamment passe-partout pour que toutes les jeunes filles puissent s'imaginer à sa place sans trop de problèmes.
C'est longuet, mollasson, baigné dans une photographie froide aux teintes grisâtres et bleuâtres, accompagnée de morceaux d'électro-pop/synth-pop assez insipides, et la narration occasionnelle en voix off achève de rendre ce métrage larmoyant et mélodramatique des plus agaçants pour qui est âgé de plus de 15 ans.
2/6 (ça plaira probablement à un certain public, et ce n'est pas forcément mal interprété ou filmé, mais je ne suis clairement pas le cœur de cible)
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Top Five :
Après ses débuts sur scène, en tant que comédien de stand-up, Andre Allen (Chris Rock) est devenu une superstar grâce à son doublage d'un ours parlant dans une série de films d'actions comiques et peu raffinés. Las de cette carrière qu'il n'a pas choisi, et désormais sobre de toute drogue et tout alcool, il s'est lancé dans une fresque historique sur la révolte des esclaves en Haïti, qui sort enfin en salles : l'occasion pour lui d'échapper un instant à ses fiançailles avec une actrice de tv-réalité (Gabrielle Union), et de passer une journée entière à être interviewé par la charmante Chelsea (Rosario Dawson), qui va l'aider à renouer avec ses racines comiques.
Un long-métrage de et avec Chris Rock, qui se met en scène dans un rôle partiellement auto-biographique, et utilise au passage tout ce que l'Amérique peut compter de comédiens et de comiques afro-américains, dans d'innombrables seconds rôles, quitte à faire ressembler son fils à une version black d'Entourage.
Et c'est là l'un des problèmes de ce métrage pourtant encensé par la critique : si les intentions sont louables (une dissertation sur la célébrité, le star-system, la comédie, d'Hollywood, etc), le film en lui-même lorgne beaucoup sur de nombreuses oeuvres pré-existantes, au point de ressembler régulièrement à un patchwork un peu décousu et complaisant.
En vrac, on pense à du Judd Apatow (principalementà Funny People), à Stardust Memories de Woody Allen, à Entourage (innombrables caméos de célébrités sans grand intérêt), à des rom-coms basiques (le schéma est vraiment le même, obstacle des vingt dernières minutes y compris), à des comédies lourdes et vulgaire à la Sandler, etc... et last but not least, aux spectacles de Chris Rock, dont on a régulièrement l'impression d'entendre des monologues, ici placés dans la bouche de divers personnages.
Nul doute que certains spectateurs adoreront ce film schizophrène, jamais totalement drôle, jamais totalement profond, jamais totalement touchant ou surprenant, mais au final, tout est tellement attendu et balisé qu'on ressort de ces deux heures avec un haussement d'épaules et un "tout ça pour ça ?" assez rédhibitoire. J'en attendais vraiment mieux.
Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Pod :
Inquiets pour leur frère mentalement déséquilibré, Lyla (Lauren Ashley Carter) et Ed (Dean Cates) partent pour le chalet familial où Martin (Brian Morvant) s'est cloîtré, persuadé d'avoir capturé un monstre extraterrestre, enfermé dans la cave, et d'être le victime d'une obscure conspiration gouvernementale...
Un film à la mise en images plutôt réussie et contemplative, avec beaucoup de plans esthétiquement assez beaux de la nature et de l'environnement des personnages... mais un film qui ne fonctionne pas. Du tout.
Déjà, premier problème, le film, qui dure environ 70 minutes, en passe une bonne vingtaine à se mettre en place... puis encore 25 minutes à se limiter à un huis-clos entre les trois personnages principaux qui se disputent. Car voilà, les personnages, s'ils sont plutôt bien joués, sont aussi particulièrement horripilants, toujours à s'envoyer des critiques et des insultes au visage, à hausser le ton, et à réagir de manière forcée.
Et si, à la limite, ça peut être supportable dans un premier temps, cela finit par s'avérer rédhibitoire : Brian Morvant est laissé en roue libre, et lorsque son personnage finit par se calmer (malgré lui), c'est Carter qui pête un cable, et termine tout le film en mode hystérique.
Alors comme en plus le film souffre par moments d'une illustration musicale électro-dubsteb bruyante, d'un montage tout en jump cuts et jump scares, d'un dernier tiers qui se limite à de la shakycam dans une cave sombre avec un figurant déguisé en alien, et d'une conclusion pitoyable... mieux vaut éviter de perdre du temps avec ce métrage.
1.5/6 (principalement pour l'interprétation, et pour le fait que ce ne soit pas un found footage)
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La Momie d'Halloween (Under Wraps) :
À l'approche d'Halloween, Marshall (Mario Yedidia), Gilbert (Adam Wylie) et Amy (Clara Bryant), trois enfants de douze ans, découvrent un sarcophage égyptien dans le sous-sol d'une maison abandonnée. Rapidement, cependant, ils s'aperçoivent que la momie (Bill Fagerbakke) contenue dans le tombeau est bien vivante, et totalement inoffensive... mais alors qu'ils lui font découvrir le monde moderne, et qu'un groupe de malfrats se lancent à leurs trousses, ils apprennent que la momie doit retrouver son sarcophage avant minuit, le 31 Octobre, sous peine de disparaître à jamais...
Une D-Com d'Halloween gentillette, absolument inoffensive, et totalement générique et oubliable, sur laquelle il n'y a vraiment pas grand chose à dire, si ce n'est que l'époque des téléfilms d'Halloween annuels de Disney me manque un peu.
En résumé, c'est un peu Harry et les Henderson, mais avec une momie à la place de Bigfoot dans le rôle du géant maladroit, attardé et muet qui découvre le monde moderne.
Très convenu, donc, avec des gags assez peu originaux, vendus par l'énergie des gamins (excellent Adam Wylie, le petit frère de Picket Fences) et de l'interprète de la Momie.
Ah, et la musique lorgne très fortement du côté du thème des Goonies par Dave Grusin.
3/6 pour le semblant de sous-texte sur le passage à l'âge adulte, l'amour et le divorce...
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Inhuman Resources (aka Redd Inc.) :
Pris en quasi-flagrant délit après le meurtre de nombreux chefs d'entreprise, Thomas Reddmann (Nicholas Hope), dit "le chasseur de têtes", est présumé mort dans l'incendie mystérieux de l'hôpital psychiatrique où il est enfermé. Mais en vérité, il est bien vivant, et, traumatisé par les expériences scientifiques subies durant sa captivité, il enlève mes six personnes directement responsables de son internement : enfermés dans une salle, menottés à une table équipée d'ordinateurs, ces six captifs vont devoir passer au crible les documents relatifs au procès afin de prouver l'innocence de Reddmann. Et s'ils échouent dans leur tâche, le psychopathe va les exécuter sur place...
Continuons dans l'esprit d'entreprise avec ce long-métrage australien aux effets spéciaux (efficaces) de Tom Savini (qui se paie même un petit caméo bodybuildé amusant), et au concept de base intéressant.
D'ailleurs le métrage est assez bien joué, plutôt réussi dans sa mise en images et dans son ambiance... MAIS il souffre d'un problème de taille : son ambition.
Le film tente en effet de manger à tous les râteliers, ce qui lui confère une tonalité particulièrement volatile : tout commence comme un torture porn à la Saw, avec huis-clos, captifs ligotés et torturés, gros plans sadiques sur les blessures, environnement glauque et rouillé, etc... puis ça rajoute une couche de satire sur la vie de bureau, et d'humour noir (avec ce patron dérangé qui continue de débiter des platitudes de chef d'entreprise, ou encore le moment "on se défend avec des fournitures de bureau" vers la fin du film).... puis on a tout un aspect thriller/enquête, puis un côté slasher/giallo sur la fin, etc...
En fin de compte, le tout ne parvient jamais à être totalement homogène et cohérent, victime de ce ton très aléatoire, de certains choix rythmiques discutables, et pas aidé par un récit régulièrement un peu prévisible (le dernier quart du film, notamment est affreusement téléphoné dans tous ses rebondissements).
Bon, cela dit, ça reste assez regardable, et pas forcément désagréable à suivre, donc ça aurait pu être bien pire.
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Terreur sous la Mer (Blue Demon) :
Un couple de scientifiques (Dedee Pfeiffer et Randall Batinkoff) ont mis au point des requins génétiquement modifiés, capables de nager en eaux douces et en eaux salées, et de protéger le pays contre d'éventuelles attaques terroristes aquatiques. Mais lorsque les requins finissent par s'échapper après un sabotage ennemi, et que le plus intelligent de ces animaux reçoit pour mission de faire exploser le Golden Gate Bridge, c'est la panique générale...
Un navet de la pire espèce, qui, malgré son pitch laissant augurer d'un Deep Blue Sea au rabais, se trouve être une pseudo-comédie ne prenant jamais son sujet au sérieux.
Et comment prendre un tel sujet au sérieux, à vrai dire, tant rien dans ce métrage ne tient la route : les requins sont absolument inefficaces, inoffensifs (le nombre de morts se compte sur les doigts d'une main), et surtout affreusement laids, car faits en images de synthèse ratées ; les deux personnages principaux, supposément scientifiques géniaux, sont de parfaits abrutis qui passent plus de temps à s'envoyer des vacheries qu'à être scientifiques ou à gérer la crise en cours ; Jeff Fahey se croit dans un cartoon, et nous joue un militaire digne d'un mauvais sketch ; en plus d'être ultra-dérivatif, le film est écrit avec les pieds, échouant à créer la moindre tension ; le rendu visuel est télévisuel au possible et fauché ; et la musique est risible, envahissante, et digne d'un mauvais téléfilm allemand, ou d'un dessin-animé des années 70.
Ajoutez à cela un humour de bas-étage, des personnages qui parlent tous de dangers "nuculaires" (au lieu de nucléaires), un générique final téléfilmesque façon "best-of des scènes du film avec noms des acteurs en surimposition sur leurs visages", et l'on a là un navet total et improbable qui n'aurait même pas sa place au milieu des films Asylum de SyFy.
1/6 (pour Fiona Gubbelmann et Christine Lakin en bikinis dans leurs scènes respectives)
(d'ailleurs, ça m'a donné envie d'aller voir si Lakin a joué dans d'autres films d'horreur, elle m'a toujours été sympathique, cette demoiselle, et ce depuis Notre Belle Famille)
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Tout... sauf en famille (Four Christmases) :
Lorsque leurs vacances de Noël tropicales tombent à l'eau, Brad (Vince Vaughn) et Kate (Reese Witherspoon) sont contraints de passer les fêtes chez leurs proches, en passant pour l'occasion de famille en famille. L'occasion pour le couple de réaliser à quel point leurs familles respectives sont profondément dérangées...
Une comédie américaine ultra-laborieuse, une sorte de mélange raté entre Un Noël de folie ! et Mon Beau-père et Moi, dans tous leurs mauvais côtés, mais avec quasiment aucun des bons.
Les 20 premières minutes de mise en place font plus ou moins illusion parce qu'elles sont assez bien rythmées (faute d'être originales), et Jon Favreau est assez amusant en Ultimate Fighter redneck, mais aussitôt, ça freine des quatre fers et ça commence à avancer à un rythme d'escargot : en dépit du fait que le film ne fait qu'une heure 20 (générique de fin exclus), ce qui laisse sous-entendre des coupes franches lors du montage, le film passe une demi-heure sur son premier Noël, puis près de 30 autres minutes (assez quelconques) sur le second.
Ce qui ne laisse qu'un gros quart d'heure pour bâcler boucler les deux Noëls finaux, et 5-10 minutes de résolution.
On a donc vraiment l'impression d'un film au script précipité et improvisé (le film a été produit pendant la grève des scénaristes, ceci expliquant cela), jamais convaincant ni festif ou particulièrement drôle, et qui souffre notamment de personnages tous mesquins et antipathiques, qui desservent une distribution pourtant sympatoche.
Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...
Navy Seals vs. Zombies :
Alors que le vice-président des USA (Rick Fox) effectue un discours en Louisiane, une invasion de zombies se déclenche en ville. Aussitôt, le gouvernement dépèche une escouade de Navy Seals surentraînés (parmi lesquels Ed Quinn et Chad "Gunner" Lail) pour le secourir, lui, son équipe, et une journaliste (Stéphanie Honoré) prise au piège avec eux... mais bien vite, un objectif secondaire s'ajoute à leur mission, avec peut-être à la clef une solution à cette épidémie meurtrière.
Un DTV assez nanardesque, première réalisation d'un cascadeur devenu réalisateur, et qui cumule les tares d'un premier long-métrage (qui plus est écrit par un scénariste/producteur assez médiocre) : la réalisation est plate et molle, la mise en scène risible, le rythme inexistant, le budget est microscopique sur tous les plans (le maquillage des zombies est ultra-sommaire ; les images d'archive et de promotion de l'armée et de la navy se succèdent ; les tirs et explosions sont majoritairement numériques), et le tout sent l'amateurisme à 20 kilomètres (hormis Gunner, qui a sacrifié sa carrière à la TNA pour ce film et a un rôle un minimum étoffé, quasiment aucun des autres "seals" ne semble savoir ce qu'il fait là).
L'interprétation, d'ailleurs, est très inégale (mention spéciale à Gunner, justement, qui n'est pas calamiteux, mais nous place des pauses aléatoires à la William Shatner dans ses dialogues), pas aidée par des dialogues bancals et peu inspirés, et les quelques caméos - l'olympienne Lolo Jones, Michael Dudikoff, Molly Hagan - n'apportent pas forcément grand chose au film, si ce n'est un peu d'expérience et de crédibilité, pour ces deux derniers.