Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Les bilans de Lurdo : Farscape, The Peacekeeper Wars (2004)

Publié le 11 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Science-Fiction, Comédie, Australie, USA, Aventure, Action, Farscape

Deux ans après l'annulation prématurée de la série Farscape, l'équipe du show se retrouve enfin, pour donner une conclusion digne de ce nom aux aventures de Crichton et compagnie.

Débarrassée des impératifs d'une diffusion sérielle sur Sci-Fi Channel, l'équipe choisit alors de consacrer deux épisodes de ~90 minutes à cette conclusion, des épisodes écrits par Rockne S. O'Bannon et David Kemper.

Farscape - The Peacekeeper Wars :

Première partie : Rygel qui nage, Rygel enceinte, Rygel et le bébé, tout ça, c'est bien. D'ailleurs, voir Grayza elle aussi enceinte, c'était rigolo (pas hyper cohérent niveau continuité, mais on fait ce qu'on peut avec les acteurs...). Toujours au sujet des acteurs, on regrettera le remplacement partiel de Mémé Noranti, dans la grande majorité de ses scènes, par sa doublure (réaction allergique de l'actrice à son maquillage oblige), même si finalement, moins de Noranti ne nuit pas forcément au tout.

Les cérémonies de mariage constamment interrompues, c'est un running gag amusant, là aussi, tout comme le retour de 1812 qui chantonne. Par contre, le retour de Dargo Jr, mouais, bof, et le passage éclair de Jool idem, surtout que son nouveau look, pour le coup, était réussi.

Seconde partie : là, je suis nettement plus mitigé. Il y a facilement une moitié de cette deuxième partie qui est de trop, assez molle, et plutôt gentillette pour ce qui est sensé être des "Peacekeeper Wars".

Heureusement qu'à partir de l'enchaînement mariage/accouchement/départ (bourrin) du champ de bataille, ça devient excellent, avec un wormhole rouge de toute beauté, une fin assez classique mais efficace pour D'argo, et une conclusion très jolie, très Roi Lion dans l'esprit.

Bilan mitigé à tendance positive, donc.

Cette mini-série aurait clairement bénéficié d'un peu de dégraissage, tant certaines scènes ne servent qu'à meubler. Au lieu de 3 heures, un format téléfilm de 2h30 aurait probablement été plus judicieux, et aurait permis d'éviter des gunfights interminables.

Au rang des déceptions, aussi, le sort réservé à Sikozu. Non seulement sa nouvelle apparence n'est pas terrible, mais en faire la méchante espionne de service, c'était tellement gros comme une maison que ça tombe dans le cliché. Sikozu est clairement l'un des personnages les plus maltraités de toute la série, en ce qui me concerne.

Malgré tout, c'était une fin de série satisfaisante. Je préfère toujours la fin de Deep Space Nine (Farscape peut les remercier pour le travelling arrière de fin... ), mais c'était somme toute une conclusion réussie.

commentaires

The borrowers

Publié le 6 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

L’une des nombreuses adaptations de la série de romans de Mary Norton, Le Petit Monde des Borrowers est un long-métrage anglais réalisé en 1997 par Peter Hewitt. Dans ce film, une famille humaine et une famille de lutins s’unissent pour lutter contre les plans du maléfique Potter (John Goodman), avocat bien décidé à les expulser de chez eux.

Résumé

Lorsque les parents du jeune Pete Lender (Bradley Pierce) le surprennent en train de poser des pièges dans leur demeure, ils apprennent de sa bouche que des objets disparaissent de la maison, volés par les Borrowers, des lilliputiens vivant dans les murs. En effet, la famille Clock vit tranquillement dans la même maison que les Lender, se fournissant chez eux à leur insu.

Mais les Lender ont leur lot de problèmes : dans l’incapacité de prouver que la propriété est bien sienne, la famille se résigne à un déménagement imminent, sous l'oeil intéressé de leur avocat, Ocious P. Potter (John Goodman). Après que la plus jeune Clock, Arrietty (Flora Newbigin), soit tombée dans l’un des pièges de Peter, les Lender font alors la connaissance des Clock, et leur proposent de les accompagner dans leur nouvelle demeure.

Mais pendant le transport, Arrietty et Peagreen (Tom Felton) tombent du camion, et se réfugient dans leur ancienne demeure. Là, ils tombent sur Potter, sur le point de détruire l’acte de propriété de la maison : les Borrowers le dérobent in extremis, et s’enfuient, un exterminateur (Mark Williams) aux trousses.

La poursuite s’engage alors, une poursuite qui les mène dans une usine de production de lait, puis à la mairie, où seule l’intervention d’une armée de Borrowers sauve la situation du désastre. Potter arrêté, les Lender et les Clock peuvent désormais retourner chez eux, et y vivre désormais en paix, les uns comme les autres satisfaits de leur nouvelle cohabitation.

Réception critique

Adaptation de la série de romans du même nom de la romancière Mary Norton, The Borrowers sort en salles en 1997, et est assez bien reçu par les critiques, allant jusqu’à être nominé, en 1998 et 1999, pour plusieurs récompenses : des BAFTAs du meilleur film britannique et des meilleurs effets spéciaux, plusieurs Young Artist Awards, et un Golden Reel Award remporté pour le montage sonore du métrage.

Les Borrowers inspirent ainsi, depuis leur publication dans les années 50, de nombreuses autres adaptations, qu’elles soient en prises de vue réelles (un téléfilm américain dans les années 70, une série de la BBC au début des 90s), ou en animation (Arrietty, le petit monde des chapardeurs, du studio Ghibli, sort en 2010).

The Borrowers
commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1448 : The Paper Tigers (2021)

Publié le 27 Mai 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Paper Tigers (2021) :

À Seattle, trois anciens prodiges du kung-fu, Danny (Alain Uy), Hing (Ron Yuan) et Jim (Mykel Shannon Jenkins), ont fini par délaisser les enseignements de leur maître (Roger Yuan), et par devenir des adultes à la dérive : le premier est père divorcé, le second a pris beaucoup de poids, et le troisième a tout oublié de la tradition asiatique, pour passer aux MMA. Mais lorsque leur maître décède mystérieusement, le trio se reforme et tente de découvrir l'identité du responsable (Ken Quitugua) - le seul autre disciple de leur maître décédé.

Un film indépendant partiellement financé de manière participative, et qui s'avère une très bonne surprise, une action comedy qui n'est pas sans rappeler les films de Stephen Chow (en moins cartoony néanmoins), et surtout, qui sait très bien doser la comédie, l'action, et le mysticisme/la philosophie du kung-fu : les artistes martiaux sont bien mis en valeur, les affrontements plutôt bien chorégraphiés, tout le monde joue juste, Matthew Page est excellent en ancien rival amer et bodybuildé, et dans l'ensemble le métrage fonctionne plutôt bien, du début à la fin.

Tout au plus, et même si l'on ne s'ennuie pas, je reprocherais au film sa durée un peu inutile (on pourrait enlever facilement 5-10 minutes sans rien perdre), et une toute fin un peu abrupte (ah, et Jenkins est un bon niveau en dessous des deux autres compères, même si c'est le personnage qui veut un peu ça).

Mais rien de bien méchant pour ce qui est, à nouveau, une très bonne surprise, probablement plus aboutie que bon nombre de comédies d'action qui ont droit à des sorties en salles, et qui mettent en vedette des acteurs plus connus.

4.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Christmas Yulefest 2019 - 60 - Le Grand Bal du Réveillon (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Grand Bal du Réveillon (Best Christmas Ball Ever ! - 2019) :

Après s'être séparée de son petit-ami peu de temps avant Noël, Amy (Elisabeth Harnois) décide spontanément d'accepter l'invitation de son frère Daniel (Samuel Hunt) à passer les fêtes de fin d'année à Vienne, où il est installé. Là, rapidement, elle se trouve inscrite à des cours de danse de salon, où elle devient la partenaire de Lukas (Christian Oliver) pour le concours de valse ouvrant les portes du Grand bal de Noël de la ville...

Un téléfilm ION (aïe) produit par The Asylum (re-aïe) et au titre faussement enthousiaste (on devine sans peine que le titre original devait être un générique Christmas in Vienna) qui, un peu comme le Parfum de Noël/Christmas in the Highlands avec l'Écosse, n'a vraiment pour lui que les décors naturels de Vienne, ses décorations et son atmosphère.

Le reste est une sorte de sous-sous-Hallmark qui prend gentiment l'eau de partout, tant sur le plan technique (l'écriture est faiblarde, les principales sous-intrigues ne servent à rien et/ou sont abandonnées en cours de route - par exemple, le médecin séduisant qui n'a que trois scènes et repart au bras d'une figurante, la post-synchro est mauvaise, les pas de danse et la musique sont au rabais) que dans son casting (les hommes sont tous transparents et quelconques, la rivale blonde n'est guère plus mémorable).

Il n'y a qu'Elisabeth Harnois qui semble s'amuser, et on la comprend. Un peu comme Lacey Chabert chez Hallmark, elle a pu profiter de plusieurs semaines de semi-vacances dans un pays étranger, pour Noël, où elle a pu se prendre pour une danseuse de compétition - et on sent que l'actrice en profite au maximum, malgré les nombreuses limites de la production (il faut voir la tête du grand bal final et des tenues des participants : le budget n'était clairement pas là pour concrétiser les ambitions du scénario).

Ce n'est cependant pas assez pour sauver le tout, qui reste, comme souvent avec les téléfilms diffusés sur ION, particulièrement médiocre.

1.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Catch Review : WWE - NXT Takeover Dallas (01/04/2016)

Publié le 4 Avril 2016 par Lurdo dans Catch, Review, Critiques éclair, WWE, NXT

La WWE est toujours incompétente, la TNA est toujours agonisante, heureusement, il reste les Takeover de la NXT, qui à eux seuls font oublier le show hebdomadaire médiocre de cette compagnie secondaire de la WWE.

NXT Takeover Dallas - 01-04-2016 :

- Public motivé (bien qu'affreusement smarky, au point d'être parfois agaçante), et arène qui a de la gueule.

- American Alphas vs The Revival : Bon match par équipe, malgré un petit ventre mou et hésitant (et une prise un peu botchée du Revival, qui a déclenché un beau chant "Botchamania"). Si la WWE ne foire pas son coup, Jason Jordan pourrait bien devenir le Kurt Angle 2.0 de la compagnie, et être en tête d'affiche de PPV dans les décennies à venir.

- Hey, Kota Ibushi dans le public.

- Corbin a vraiment une tête de con, avec son crâne dégarni, et ses fringues tout aussi nazes (nan mais ces épaulettes, lulz).

- Corbin vs The Greatest Man That Ever Lived. Un match typique d'Austin Aries : solide et sans surprises, surtout contre un mec comme Corbin. La différence de gabarit était un peu too much pour moi, là.

- Scott Hall s'est bien remis de son alcoolisme.

- Sami Zayn vs Shinsuke Nakamura. MOTN, sans problème.

- Bailey vs Asuka, NXT Women's Championship. Je ne suis pas un fan de Kana, mais le tout était là aussi plutôt bon, malgré les chants agaçants de la foule, et une fin un peu plate.

- Hey, Bobby Roode dans le public (pas surprenant).

- Joe vs Balor, NXT Championship. Entrée un peu ridicule de Balor avec sa tronçonneuse :facepalm:, et bon match, joliment brutal, mais clairement plombé par l'intervention récurrente des soigneurs (comme dirait le public, "Fuck PG" ; cela dit, ça m'amuse toujours de voir Drake Younger, hardcore wrestler s'il en est, reconverti en arbitre de la WWE et éponger la moindre goutte de sang passke cé tro dang'reu).

 

Globalement un bon show, même si, en ex-fan de la TNA, je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en voyant tous ces ex-TNA finir chez Vince par la faute de l'incompétence de Dixie & co.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1490 : The Misfits (2021)

Publié le 23 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Misfits (2021) :

Richard Pace (Pierce Brosnan), voleur international, parvient à échapper de justesse à une victime mécontente lorsqu'il tombe entre les mains d'un groupe de robins des bois modernes, les Misfits : Violet (Jamie Chung), spécialiste en arts martiaux ; le Prince (Rami Jaber), aux origines mystérieuses ; Wick (Mike Angelo), expert en explosifs ; et Ringo (Nick Cannon), leur leader excentrique. Ensemble, et avec l'aide de Hope (Hermione Corfield), la fille de Pace, le groupe va tenter des lingots d'une valeur de plusieurs millions de dollars, dissimulés dans une prison d'Abou Dabi par Warner Schultz (Tim Roth), pour le compte de dangereux terroristes...

Un film de casse écrit par Kurt Wimmer (Equilibrium) et réalisé par Renny Harlin (que l'on ne présente plus), qui associent leurs "forces" pour produire ce qui se voulait clairement être un thriller international léger et déconneur (comme Brett Rattner a pu en produire avec Brosnan, justement), mais qui n'en a ni l'énergie, ni le style, ni le rythme.

Ce n'est pas faute d'essayer, reconnaissons-le : dès le début, avec sa narration goguenarde en voix-off de Nick Cannon, ses ralentis, son montage déstructuré, etc, le film tente d'être cool et fun, mais le script ne suit pas, et la distribution non plus. Brosnan fait du Brosnan (et semble un bon niveau au dessus du lot, notamment dans les rapports de son personnage avec sa fille), Cannon fait le con, les autres sont rarement mémorables, et l'écriture de Wimmer, ultra-basique et frôlant parfois les clichés racistes/islamophobes, tire fréquemment le tout vers le bas.

Ne reste alors de ces 95-100 minutes de film qu'un gros spot publicitaire pour l'office du tourisme d'Abou Dabi, plutôt joliment filmé, mais mou, générique et prévisible au possible, et qui, au moins, aura permis aux acteurs d'arrondir leurs fins de mois.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1380 : Quest of the Muscle Nerd (2019)

Publié le 25 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, Biographie, Science-Fiction, Fantastique, Animation

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Quest of the Muscle Nerd (2019) :

Un documentaire sympatoche, sans plus, retraçant le parcours de Jerry Peacock, un fan de musculation et de cosplay, qui s'est mis en tête d'organiser un panel à ce sujet lors de la Dragoncon d'Atlanta, mettant en scène par la même occasion un concours opposant deux bodybuilders/cosplayers.

D'un côté, Billy, un ami de Jerry, timide fan d'anime, collectionneur de cartes à jouer Yu-Gi-Oh !, et masse de muscles bruts à l'entraînement et au régime relativement amateurs : son projet, se déguiser en un personnage de Pokemon pour le concours, grâce à un costume cousu main par la mère de Jerry.

Face à lui, Jonathan Carroll, un cosplayeur établi au physique sculpté, apprenti-acteur ultra-compétitif et professionnel, aux émotions à fleur de peau, mais possédant un égo certain, et ayant recours aux services d'un studio professionnel de costumes pour concevoir sa tenue de Musclor.

Un face à face dont on suit la préparation en parallèle, et qui n'est pas sans évoquer la structure (et le storytelling un peu manipulateur) d'un King of Kong, avec le n00b amateur plein de bonne volonté, face au vétéran de la scène gentiment égocentrique et n'hésitant pas à dépenser des $$$ pour parvenir à ses fins.

Une manipulation heureusement assez nuancée par le bon fond du tout, qui n'est pas désagréable à suivre, même s'il émane de tout ça un bon parfum d'amateurisme, de désorganisation et, en ce qui concerne le récit, de facilité (le pseudo-suspense sur la présence ou non d'un public sonne assez faux, tant on se doute dès le début qu'il y aura du monde in fine).

Comme je le disais, sympatoche, sans plus.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 38 - Girl on the Third Floor (2019)

Publié le 4 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA, Catch

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Girl on the Third Floor (2019) :

Ancien criminel tentant de rénover une vieille demeure pour son épouse enceinte (Trieste Kelly Dunn), Don (Phil Brooks) découvre rapidement que cette ancienne maison close est le lieu de phénomènes étranges : diverses substances immondes suintent des murs, des billes roulent sur le sol, et une voisine séduisante, Sarah (Sarah Brooks) commence à se montrer étrangement insistante, en plus d'être capable d'entrer comme bon lui semble dans la maison...

Un film au croisement de la maison hantée et du "le tueur habite dans les murs", par le réalisateur de Jakob's Wife, dont c'était ici le film précédent, et la première réalisation. Une réalisation honnêtement très convaincante dans le genre, portée par un CM Punk plutôt bon dans le rôle principal, et par des effets et maquillages joliment dégoûtants.

Mieux encore, en effectuant une bascule au bout d'une heure de métrage, et en passant alors la seconde pour aller dans une direction plus brutale, le film évite l'ennui, et relance son intérêt, pour un grand final qui part gentiment en vrille, avec visions du passé, fantômes repoussants, etc.

On pourra toujours reprocher au métrage quelques maladresses, et un propos féministe un peu pataud (comme dans Jakob's Wife, tiens), mais dans l'ensemble, pour un coup d'essai avec un acteur principal relativement débutant, c'est une bonne surprise.

4/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Christmas Yulefest 2021 - 13 - The Life and Adventures of Santa Claus (1985)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, CBS

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Life and Adventures of Santa Claus (1985) :

Alors que la vie de Santa Claus touche à sa fin, le Conseil de Burzee se réunit afin de décider si, oui ou non, le vieil homme mérite de recevoir le Manteau de l'Immortalité : pour convaincre ses confrères tout-puissants, le Grand Ak décide alors de narrer à ceux-ci la vie de Claus, de sa naissance à sa guerre contre les terribles Awgwas, en passant par toutes les étapes de la construction du mythe du Père Noël...

La version Rankin/Bass du récit de L. Frank Baum, déjà chroniqué en ces pages sous forme animée, et ici sérieusement condensée pour remplir moins de 50 minutes de métrage, rythmé par les coupures publicitaires habituelles à l'époque et au format.

Et honnêtement, si l'on fait exception des ellipses un peu bancales et maladroites (la grande guerre contre les Awgwas résumée en une minute), et des chansons fréquemment datées, cette version des Aventures de Santa Claus est plutôt jolie à regarder, et très aboutie techniquement.

Rankin/Bass et leurs associés japonais maîtrisaient bien la stop-motion à ce point de leur carrière, et entre le travail vocal efficace (d'ailleurs, les intonations de Peter Newman ressemblent ici beaucoup à celles adoptées, bien plus tard, par Tom Hardy pour son Bane, c'est amusant) et le design mémorable des personnages et des monstres, cela reste, 35 ans après, un joli Christmas Special débordant de magie de Noël.

4/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2021 - 31 - Christmas vs. the Walters (2021)

Publié le 20 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, USA, Yulefest, Drame

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas vs. the Walters (2021) :

Enceinte et sur le point d'accoucher, Diane Walters (Shawnee Smith) tente de gérer les fêtes de Noël de sa famille, composée d'Abby (Paris Bravo), adolescente rebelle et fugueuse, de Dougie (Christopher Riley), le plus jeune, et de Brian (Dean Winters), son mari totalement absorbé par son métier. Ajoutez à cela une sœur distante, Kate (Betsy Beutler), un voisin envahissant (Nate Torrence), une chienne errante elle aussi enceinte, et un gynécologue excentrique (Chris Elliott), et voilà : une fin d'année bien chargée que Diane affronte sans hésiter, armée d'un sens de l'humour sarcastique assez prononcé...

Une comédie indépendante façon "chaos familial à Noël" qui peine vraiment à convaincre, tant elle s'aligne totalement et fusionnellement sur l'interprétation de Shawnee Smith, qui narre le film en voix off et tient le rôle principal.

Une interprétation low energy et décontractée (au point qu'on se demande parfois si l'actrice n'est pas légèrement imbibée) toute en sarcasme et en ironie, qui a le mérite de contraster avec les mères de famille douces et attentives d'autres films, mais qui donne au film un humour froid assez peu engageant.

Sans oublier une tendance à virer de la comédie balourde au mélodrame larmoyant, avec en prime des acteurs familiers qui font leur numéro le temps d'une scène, le tout sans réel rythme ni énergie...

Un vrai gros bof auquel je n'ai pas du tout accroché (et je dois dire que le déluge de critiques extatiques à 10/10 sur imdb, émanant de compte créés pour l'occasion, a tendance à ne pas me donner envie d'être indulgent).

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1539 : Lady of the Manor (2021)

Publié le 10 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Lady of the Manor (2021) :

Glandeuse invétérée et livreuse de substances illicites, Hannah (Melanie Linskey) a à tout prix besoin d'un métier fixe pour éviter les problèmes judiciaires. Repérée par Tanner Wadsworth (Ryan Philippe), un riche héritier désœuvré qui veut la mettre dans son lit, Hannah devient alors guide dans la luxueuse demeure Wadsworth, bien qu'elle ne connaisse absolument rien à son histoire et à son architecture. Ce qui va agacer le fantôme de Lady Wadsworth (Judy Greer), l'ancienne propriétaire des lieux, qui hante la demeure et va faire de la vie de Hannah un enfer, jusqu'à ce qu'elle l'aide à trouver le repos éternel...

Une comédie fantastique écrite et réalisée par Christian et Justin Long (ce dernier tenant par ailleurs le rôle secondaire du love interest d'Hannah) et qui, pour être franc, n'a pas du tout fonctionné sur moi.

Pourtant, la distribution est compétente (même si j'ai des réserves sur Ryan Philippe et ses choix d'interprétation), mais l'humour stoner/slacker idiot, le côté graveleux et bas-de-plafond (uhuhuh elle pète, trop drôle), toute la caractérisation abrasive du personnage principal (avec une Linskey qui, en plus, cabotine pas mal), le fait que le fantôme n'entre pas en jeu avant une bonne demi-heure de film, l'écriture trop moderne, etc... ça m'a complètement laissé de marbre.

D'autant que d'un point de vue technique et visuel, le film est assez pauvre, son côté approximatif trahissant un budget ultra-limité et un côté "film de potes écrit et/ou tourné un peu à l'arrache".

Un bon gros bof, en somme.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1540 : Stuntwomen - The Untold Hollywood Story (2020)

Publié le 11 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Sport, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Stuntwomen - The Untold Hollywood Story (2020) :

Un documentaire très scolaire sur le monde des cascadeuses hollywoodiennes, partiellement narré par Michelle Rodriguez (qui apparaît brièvement dans une séquence ou deux), et dont on ressort avec une impression de décousu, en n'étant pas forcément totalement convaincu.

Il faut dire qu'avec un tel sujet - l'histoire des cascadeuses, depuis les origines d'Hollywood à nos jours, en passant par ses hauts et ses bas, et face à la misogynie de l'industrie -, il y avait moyen de faire un métrage passionnant. Et à vrai dire, lorsqu'il s'en tient à ce postulat, le film fonctionne globalement, retraçant bien les difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les cascadeuses, qui doivent toujours être meilleures que les hommes pour être seulement considérées comme leurs égales.

Mais le côté aléatoire des intervenants (Paul Feig, Paul Verhoeven... mais pas de Zoë Bell ou de Tarantino, par exemple, alors que Kill Bill est bien mis en avant), de la structure (la narration de Rodriguez disparaît fréquemment pendant de longues périodes), son rythme inégal, et un coté très revendicatif et militant, façon girl power simpliste à base de montage sur fond de chanson pop "inspirante" semblant dire "toi aussi, petite fille, tu peux devenir aussi badass que ces cascadeuses si tu crois en toi et si tu te bats !" desservent un peu le tout, je trouve.

Et puis je dois bien avouer que, bizarrement, à mesure que les anciennes cascadeuses racontaient l'évolution de leur métier, les années 80, le sexisme, la drogue, leur combat, leur entraînement physique, le coût de leur discipline sur leur santé, et tout et tout, j'ai eu une petite pensée frustrée pour le monde du catch et les catcheuses américaines, un monde qui a connu exactement la même trajectoire, et dans lequel les femmes sont encore plus mal considérées que ne le sont les cascadeuses.

Ah, mais non, on me signale que les catcheuses (et leurs homologues masculins) ne sont pas considérées (par les autres corps de métier, qui les prennent souvent de haut) comme des actrices, des sportives ou des cascadeuses à part entière, qu'elles n'ont aucune des protections ou des syndicats de ces dernières, et qu'elles restent, aujourd'hui encore, à l'échelon le plus bas de l'industrie du divertissement. ­Ça aide à relativiser.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Christmas Yulefest 2020 - 65 - Une Âme sœur pour Noël (2020)

Publié le 5 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Canada

2020 est (enfin) terminé mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Une Âme sœur pour Noël (A Christmas Exchange - 2020) :

Incorrigible romantique et apprentie-romancière, Molly (Laura Vandervoort) apprend peu de temps avant Noël qu'elle est au chômage. Elle décide alors de profiter de ce temps libre pour découvrir le monde, trouver l'amour et tenter de décrocher un emploi à Londres : elle échange alors sa demeure contre celle de Patrick (Rainbow Sun Franks), un expert-comptable surbooké, qui lui aussi a des prétentions d'auteur, et vient s'installer aux USA. Rapidement, cependant, alors qu'ils échangent par texto, le duo commence à se rapprocher...

Un téléfilm Lifetime adapté d'un roman et produit par Brain Power Studio, cette boîte de production canadienne qui a pour caractéristique principale d'injecter encore moins de budget que Marvista et The Asylum dans ses productions de Noël.

Sans surprise, donc, ce Christmas Exchange, très inspiré de The Holiday, est entièrement tourné au Canada (avec des incrustations sur fond vert, des stock-shots, et des plans très serrés d'extérieurs canadiens pour représenter Londres), semble souvent avoir été tourné intégralement dans des studios mal éclairés, et, de manière générale, est ultra-cheap de bout en bout.

Et pourtant, malgré ce budget limité, malgré les acteurs canadiens qui adoptent tous un accent anglais plus ou moins probant, malgré le script dérivatif, malgré quelques passages à l'écriture improbable (tout ce qui concerne Molly, qui part demander spontanément un travail à la réception d'une grande maison de publication, qui oublie de laisser les clefs de sa maison à son locataire, qui lui laisse son chien à garder... est gentiment agaçant) le tout s'avère plutôt sympathique à regarder. Principalement parce que ça ne se prend jamais trop au sérieux, et que la distribution est efficace.

Le couple gay formé par Yanic Truesdale de Gilmore Girls et par Martin Roach, notamment, est plutôt attachant et amusant.

3.75 - 0.25 car l'absence totale de rigueur de l'écriture et le côté fauché du tout sont assez frustrants = 3.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2020 - 10 - Les 12 rendez-vous de Noël (2020)

Publié le 4 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Les 12 rendez-vous de Noël (On the 12th Date of Christmas - 2020) :

À la fois exubérante et réservée, Jennifer (Mallory Jansen) travaille pour une société spécialisée dans les chasses au trésor urbaines. Pour Noël, elle se retrouve associée avec Aidan (Tyler Hynes), un cadre bourru, pour concevoir une chasse au trésor de dernière minute, avec pour thème les 12 Jours de Noël. Pour les deux employés rivaux, une même promotion à la clef...

Encore une fois, je remarque que Hallmark fait quelques efforts au niveau des métiers et des thématiques de leurs films : certes, ce On the 12th Date of Christmas n'est qu'une variation sur ces habituels téléfilms où deux cadres (généralement des publicitaires) doivent faire équipe malgré eux, etc, mais ici, c'est fait avec une certaine énergie et une décontraction tout à fait agréable, qui esquive les clichés habituels en les traitant avec suffisamment de naturel et en les intégrant de manière logique à l'intrigue.

Et puis il faut bien dire que le duo principal aide beaucoup à faire passer la pilule : Mallory Jansen est efficace et sympathique (même si elle devrait changer de styliste...), et Tyler Hynes n'est pas loin d'un Nathan Fillion dans son attitude et dans son jeu.

On pourra regretter une fin un peu précipitée, et une réaction un peu abrupte de Jennifer dans le dernier quart d'heure, Hallmark oblige, mais dans l'ensemble, c'était plutôt une bonne surprise.

3.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 19 - The Djinn (2021)

Publié le 21 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, USA, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Djinn (2021) :

En 1989, laissé seul un soir dans la nouvelle maison où il vit avec son père (Rob Brownstein), le jeune Dylan (Ezra Dewey), muet, asthmatique et traumatisé par le suicide de sa mère, découvre un vieux grimoire de sorcellerie dans un placard, laissé là par le précédent propriétaire, mystérieusement décédé. Rapidement, il découvre qu'en suivant un rituel précis, il peut invoquer un djinn, et que, s'il lui survit pendant une heure, le djinn exaucera son souhait le plus cher...

Un film indépendant assez bref (moins d'une heure vingt, tout compris), et reposant sur un postulat simple, permettant un quasi-huis clos avec un acteur unique : tout le film repose en effet sur l'interprétation muette du jeune Ezra Dewey, un joli numéro d'acteur, confronté à une entité protéiforme jouant sur ses peurs et ses souhaits.

Après... ça reste limité dans ses ambitions et dans sa mise en images. Le fait de restreindre tout le récit aux quatre murs d'une maison et à un jeu du chat et de la souris entre le djinn et l'enfant limite forcément l'étendue des possibilités, et à ce point de la vague rétro-80s qui balaie l'industrie outre-atlantique, je dois bien avouer que les bandes origines synthwave me lassent plus qu'autre chose.

Ça reste bien interprété (avec ses faux airs de jeune Joseph Gordon-Levitt, le petit Dewey devrait avoir une belle carrière devant lui), mais trop balisé et prévisible pour vraiment se démarquer et mériter plus que la moyenne.

3/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1563 : You May Be Pretty but I Am Beautiful - The Adrian Street Story (2019)

Publié le 25 Janvier 2022 par Lurdo dans Biographie, Catch, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, UK, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

You May Be Pretty but I Am Beautiful - The Adrian Street Story (2019) :

Un documentaire indépendant retraçant la carrière d'Adrian Street, un catcheur britannique flamboyant qui, de ses jeunes années excentriques dans les années 50 à son parcours de catcheur "exotique", a su ouvrir la voie et populariser tout un pan de la culture glam dans une industrie pourtant très macho, virile et homophobe.

Franchement sympathique à suivre, ce métrage suit donc la vie de ce Gallois d'extraction populaire qui, plutôt que de travailler dans les mines comme tous ses proches, a su éviter cette voie de garage en développant ses muscles, son physique et sa personnalité. Un Street qui, bien avant les Ric Flair, Adrian Adonis et autres Goldust qui lui doivent tout, avait compris qu'un personnage outrancier et tendancieux était une solution idéale pour rameuter les foules, pour peu qu'il s'appuie sur des bases techniques et sur un côté dur à cuire bien réels.

Et c'est ainsi que progressivement, en poussant toujours plus son personnage de catcheur efféminé et flamboyant (un personnage qui, aujourd'hui, ne passerait clairement plus), en piochant dans l'esthétique glam rock (dont il était l'un des précurseurs), en mêlant musique et catch (bien avant les années 80 et l'époque Rock 'n' Wrestling) et en sachant quand quitter le Royaume-Uni pour s'exporter aux USA, Adrian Street est devenu un incontournable de sa discipline.

Un incontournable à l'influence incommensurable, souvent imité, très souvent copié (notamment aux USA, qui ont pioché dans toutes les facettes de son personnages pour les réutiliser d'une manière ou d'une autre), mais jamais égalé.

Un métrage efficace, en tout cas, avec des interventions pertinentes çà et là (Mick Foley, notamment), mais qui aurait mérité un budget plus important et, probablement, des interviews des multiples catcheurs qui ont puisé dans le répertoire de Street...  

4.25/6 (quoiqu'il en soit, je pense que ce métrage est bien plus complet et intéressant que la brève rétrospective anémique de 20 minutes diffusée à la même époque sur le WWE Network)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1564 : Prisoners of the Ghostland (2021)

Publié le 26 Janvier 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Prisoners of the Ghostland (2021) :

Dans la ville lointaine de Samurai Town, un braqueur de banques (Nicolas Cage) est sorti de prison par le Gouverneur (Bill Moseley) et équipé d'une combinaison bardée d'explosifs, avant d'être envoyé en mission dans le Ghostland, une région du Japon dévastée par une catastrophe nucléaire . Son objectif : retrouver Bernice (Sofia Boutella), la "petite-fille" adoptive du Gouverneur, et la ramener en moins de cinq jours... sous peine d'être réduit en miettes.

Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce film, si ce n'est à un truc globalement déjanté, même pour du Nicolas Cage, et vaguement inspiré de New York 1997... et donc, je me suis retrouvé devant un pseudo-western/film de samurai japonais multiculturel post-apocalyptique qui commence par un Nicolas Cage en mawashi, continue par un Nicolas Cage qui beugle "TESTICULE !!!", et se finit par un Nicolas Cage en train de mener une rébellion illuminée dans un grand n'importe quoi approximatif.

Car c'est bien là le problème de ce métrage : c'est du grand n'importe quoi assumé (forcément, c'est la spécialité du réalisateur), ça joue n'importe comment, c'est bourré d'idées improbables, et c'est de la folie déglinguée à tous les étages... ce qui signifie aussi qu'au bout d'un moment, ça devient soûlant et lassant.

J'ai presque envie de dire que c'est du film de festival, à regarder tardivement entre potes imbibés dans une ambiance de déconne... parce que sobre devant son écran, c'est plutôt fatigant dans son absence de rythme, de structure et d'écriture.

Un mélange d'Est et d'Ouest globalement incohérent, donc, trop ponctuellement amusant.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1733 : White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022)

Publié le 8 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Review, Critiques éclair, Netflix, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022) :

Un documentaire Netflix rythmé et ludique, qui revient sur l'ascension fulgurante de la marque de vêtements Abercrombie et Fitch, très axée "public caucasien jeune et aisé", et qui pendant les années 90 a fait la pluie et le beau temps auprès des jeunes américains (et dans le reste du monde, dans une moindre mesure).

Une marque réputée pour son esthétique très sexy (pour ne pas dire gay, même si ça passait au-dessus de la tête du public visé), avec de jeunes hommes musclés et dénudés un peu partout, et qui a fini par sombrer suite à des scandales d'abus sexuels (le photographe principal de la marque aimait bien passer du temps en privé avec ses jeunes mannequins amateurs, "pour les détendre") et de discrimination raciale (le patron de la marque incitait ses équipes à ne recruter que des jeunes beaux et blancs, notamment dans ses boutiques, et à cacher tous les autres employés).

Ce qui a amené la société à se défendre (et à perdre) devant la Cour Suprême, et a terni à jamais son image de marque - elle ne s'en est jamais remis.

Un documentaire Rise & Fall plutôt sympathique, donc, à défaut d'être particulièrement original ou profond (on imagine sans peine une version de ce documentaire s'attardant un peu moins en détail sur les affaires judiciaires, et un peu plus sur ce que la culture d'Abercrombie & Fitch et son image d'une Amérique blanche, virile et étrangement homoérotique révélaient de la psyché de l'Amérique), mais qui a la bonne idée de mettre en images ses propos de manière rythmée et typiquement 90s, ce qui replonge immédiatement dans la mall culture américaine, et dans une certaine époque révolue que nous n'avons pas forcément connue en tant qu'européens.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1720 : The Mystery Beneath (2015)

Publié le 22 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Documentaire, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Critiques éclair, Suède

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Mystery Beneath (2015) :

Un documentaire creux d'une petite heure, qui fait très documentaire télévisé diffusé sur History ou sur une chaîne du genre, et qui part d'un postulat très basique, pour aller.... nulle part, en fait : un équipage de chasseurs de trésor suédois découvre, au sonar, une formation (clairement rocheuse à mes yeux, dès sa première apparition à l'écran) à la forme un peu étrange, et, après avoir créé le buzz auprès des réseaux alternatifs et des chaînes sensationnalistes promptes à comparer le tout au Faucon Millenium et à des Ovnis, monte une nouvelle expédition pour aller explorer les lieux plus en détail.

Et ça s'arrête là, puisque que ça accumule les références aux marronniers du genre (Yonaguni, les ovnis allemands, l'atlantide), ça évite délibérément de montrer à l'écran des images sous-marines nettes de l'objet, ça passe tout son temps à s'intéresser à l'équipage, à leur préparation, aux difficultés de la plongée en eaux profondes, etc, ça joue la carte du pseudo-complot militaire (parce que le bateau croise un navire militaire à un moment, loin de l'objet) et que ça botte en touche à la fin, en présentant l'équipe comme désormais victime de méchants internautes menaçants, blablabla.

Pas grand intérêt, tout ça, et un mystère qui n'en est clairement pas un.

1.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1717 : Walrus Yes - The Making of Tusk (2019)

Publié le 17 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Horreur, Critiques éclair, Review, USA, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Walrus Yes - The Making of Tusk (2019) :

"Documentaire" de 90 minutes "réalisé" et "présenté" par Jason Mewes, et qui revient sur la genèse et le tournage de Tusk, l'étrange métrage semi-horrifique et bancal de Kevin Smith.

Et alors que l'on aurait pu se dire qu'un tel making of aurait été parfait pour tenter de mieux cerner les intentions de Smith, le pourquoi de ce changement de genre et de cette idée grotesque, en fait, on se retrouve avec un journal de tournage quotidien très basique et superficiel, dans lequel Mewes joue les pseudo-journalistes et traîne partout accompagné d'une caméra, pour glander avec ses copains. Et ça s'arrête là.

Tous les jours, Kevin Smith vient au micro de son compère, parfois en pleine forme, parfois sous l'influence de marijuana (la véritable raison de la création du projet), tout le monde s'adore, tout se déroule très bien, Smith est très satisfait du projet, blablabla, bref, on n'apprend pas grand chose, c'est particulièrement générique, et un peu suffisant, malgré l'ambiance détendue du tout.

Bref, un making-of à destination des fans déjà conquis de Smith, qui montre un peu (mais pas assez) les coulisses du tournage, et qui, soyons clairs, est là pour vendre des billets pour les projections en public des films de Smith, lequel ouvre d'ailleurs le documentaire par deux messages datant de 2019, l'un pour vendre ses billets, et l'autre pour faire le point sur Tusk, un film "mal reçu à sa sortie, mais qui a su trouver son public et devenir culte". Connaissant un peu les fans hardcore de Smith, ce n'est guère surprenant...

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2022 - 33 - Le bal de l'enfer (2022)

Publié le 25 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, UK, USA, Review, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le bal de l'enfer (The Invitation - 2022) :

Lorsqu'elle apprend qu'elle a de la famille en Angleterre, Evie (Nathalie Emmanuel), une jeune femme new-yorkaise, n'en croit pas ses yeux, d'autant que ses cousins, aisés, l'invitent à un mariage dans le manoir familial, tous frais payés. Là, elle tombe sous le charme du propriétaire des lieux, Walter De Ville (Thomas Doherty), mais découvre rapidement les sombres secrets de ses ancêtres et de la bâtisse...

Mouais. Dans l'absolu, cette Invitation n'est pas désagréable à suivre : c'est compétent, bien interprété, et plutôt joli visuellement... mais ça s'arrête là.

Il faut dire que le tout est tellement balisé et prévisible (même sans avoir visionné la bande-annonce, qui spoile l'intégralité du film et de ses rebondissements, du début à la fin) qu'en fait, on regarde le tout assez passivement : si l'on voulait faire simple, on pourrait dire que The Invitation n'est qu'un croisement très premier degré de Wedding Nightmare et de Dracula, et il n'est jamais particulièrement subtil à ce sujet, enchaînant les noms de personnages et de lieux directement repris à Bram Stoker.

D'ailleurs, le manque de subtilité s'étend aussi aux divers rebondissements du récit, comme les décisions du personnage principal, etc...

Bref, encore une fois, ça se regarde facilement, malgré quelques scories techniques comme un montage raté dans les affrontements finaux, ou de la post-synchronisation maladroite pendant le climax du film : vraiment rien d'exceptionnel, malgré un certain capital sympathie dû à l'interprète principale et à l'atmosphère gothique.

3.25/6 (le titre français est calamiteux, en plus)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2022 - 27 - The Inhabitant (2022)

Publié le 20 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Thriller, Policier, USA, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Inhabitant (2022) :

Descendante de Lizzie Borden, la tueuse à la hache devenue légende urbaine, Tara (Odessa A’zion), une lycéenne un peu atypique, commence à avoir, à l'approche d'Halloween, des cauchemars et des visions sinistres l'incitant à tuer à et à faire du mal à sa famille. Sa mère (Leslie Bibb) est persuadée que c'est là une manifestation des problèmes mentaux qui touchent sa famille depuis des générations, mais Tara, elle, commence à se demander si cette malédiction n'est pas surnaturelle... d'autant que des meurtres mystérieux se multiplient dans l'entourage de la jeune fille, et que la police commence à tourner autour de Tara.

Ça commençait pourtant mal, avec près de deux minutes de cartons-titres tentant de faire des meurtres de Lizzie Borden un vague histoire de malédiction surnaturelle se transmettant de génération en génération parmi ses descendants, blablabla. Maladroit, bancal, j'ai redouté le pire.

Et puis le film m'a surpris. Presque plus proche d'un thriller psychologique mâtiné de slasher en mode whodunit, avec chaque personnage présenté comme potentiellement meurtrier et déséquilibré, une étrange fascination fétichiste pour les tenues de Lizzie Borden, des relations troubles et des tensions entre les protagonistes, etc, et une héroïne (A'Zion est une actrice assez intrigante) aux réactions normales et compréhensibles.

Assez étonnant, à vrai dire, avec un script qui multiplie les fausses pistes (peut-être un peu trop, d'ailleurs, puisque l'identité du tueur n'est guère surprenante au final), une réalisation qui met en valeur son ambiance de banlieue américaine à Halloween, et une distribution atypique mais efficace.

Intéressant.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2022 - 51 - Spirit Halloween : The Movie (2022)

Publié le 3 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Jeunesse, USA, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Spirit Halloween : The Movie (2022) :

Amis de toujours, Jake (Donovan Colan), Carson (Dylan Frankel) et Bo (Jaiden J. Smith) décident de passer la nuit d'Halloween dans le magasin Spirit Halloween local, une fois celui-ci fermé. Mais le magasin a été bâti sur les ruines d'un orphelinat rasé par un promoteur maléfique (Christopher Lloyd), qui hante désormais les lieux, et va posséder les décorations et les costumes de la boutique...

Aux USA, depuis 40 ans, Spirit Halloween est une chaîne de magasins éphémères de déguisements et de costumes d'Halloween, souvent considérée comme assez fauchés, et qui apparaissent lorsque l'automne approche, avant de disparaître une fois Halloween passé. Sans surprise, donc, le film Spirit Halloween, officiellement sponsorisé par la marque, est tout aussi cheap, et sert de vitrine peu probante à la marque et à ses produits.

Ce n'est même pas mauvais, en fait : en tant que film fantastique pour enfants (plus de 10-12 ans s'abstenir) produit de manière indépendante, sans budget, ça passe. Quand bien même Rachael Leigh Cook ferait de la figuration et Christopher Lloyd apparaîtrait dans une scène et demi, et ensuite en voix off.

Mais honnêtement, ce Spirit Halloween ressemble en réalité fortement à un téléfilm Disney de la fin des années 90, sans budget, sans inspiration, écrit en pilotage automatique, avec des personnages aux relations pseudo-conflictuelles résolues en une scènes, des costumes particulièrement fauchés, des effets spéciaux primitifs, une copie Wish de Michael Jackson en illustration musicale, et une résolution un peu précipitée.

Ce n'est pas bon, ça occupera peut-être les plus jeunes et l'interprétation est honorable, mais ça s'arrête là.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2022 - 20 - Slice and Dice : The Slasher Film Forever (2012)

Publié le 14 Octobre 2022 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, UK, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Slice and Dice - The Slasher Film Forever (2012) :

Un documentaire anglais plutôt sympathique qui s'attarde sur le genre des slashers, et qui s'interroge sur ses codes, sa popularité, ses origines (de Psychose au giallo en passant par Agatha Christie), ses figures incontournables, sa montée en puissance et ses évolutions au fil du temps, la vague des remakes, etc, le tout au travers d'interviews avec de multiples réalisateurs et acteurs ayant contribué, un jour ou l'autre, au genre : Mick Garris, Adam Green, Tobe Hooper, Tom Holland, Patrick Lussier, Jeffrey Reddick, Alex Chandon, James Moran et bien d'autres encore.

Le tout restant ludique, amusant et second degré, avec notamment, de par les origines anglaises du métrage et de plusieurs intervenants, un éclairage un peu différent sur ce type de films et sur ses influences. Bon, après, on pourra regretter que certains intervenants soient nettement plus cyniques et désabusés que d'autres, ou encore que l'illustration des propos de chacun ne se fasse qu'au travers d'extraits des films du catalogue de 88 films (producteur du documentaire), ce qui limite un peu le tout aux vieux Vendredi 13 et à une poignée d'autres slashers, pas toujours les plus probants.

Mais le film est tout de même agréable à suivre, et bien moins aride que bon nombre d'autres documentaires du même type (sa durée relativement courte, 78 minutes, y est pour beaucoup).

4.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1615 : Emily et le voyage magique (2020)

Publié le 8 Avril 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, USA, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Allemagne, Suède

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Emily et le voyage magique (Emily and the Magical Journey/Faunutland and the Lost Magic - 2020) :

Marquée par la mort de son père et par sa mère absente (Jenny Lampa), Emily (Tipper Seifert-Cleveland) est malheureuse. Un soir, elle brave l'interdit de sa mère et entre dans le bureau de son père, où elle découvre tous les dessins de celui-ci, qui ont inspiré sa mère à écrire des ouvrages pour enfants se déroulant à Faunutland, un monde féérique. Cette nuit-là, Emily est alors transportée à Faunutland où, avec l'aide de Nightinglar (Jenny Lampa), une fée privée de ses ailes, elle apprend qu'elle doit retrouver un cristal magique, pour rendre au royaume sa magie et sa joie de vivre...

Une coproduction américano-suédo-allemande qui lorgne beaucoup sur les films familiaux fantastiques des années 80, où le monde féérique est une métaphore des traumatismes du jeune personnage principal, et où les créatures semblent tout droit sorties des studios Jim Henson.

Une bonne dose de nostalgie au programme, donc, associé à une approche très nordique du genre, ce qui donne envie de se montrer indulgent avec un métrage très imparfait, notamment au niveau de l'écriture : c'est brouillon, pas très bien rythmé, avec de l'exposition assez maladroite, et on sent constamment les limites du budget, par exemple dans des fonds verts assez inégaux, ou dans la musique ultra-dérivative.

Mais bon, ça joue plutôt bien, le bestiaire est très chouette, et il y a ponctuellement un souffle de fantaisie et de magie très agréable qui fait regretter qu'il n'y ait pas eu un peu plus d'argent ou de maîtrise pour vraiment tirer le film vers le haut.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires
<< < 10 20 30 40 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 70 80 90 100 > >>