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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Christmas Yulefest 2014 - 41 - La Hotte Magique (1986)

Publié le 21 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Disney, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Hotte Magique (The Christmas Star) :

Faux-monnayeur détenu au pénitencier, Horace McNickle (Edward Asner) parvient à s'évader juste avant Noël en se déguisant en Père Noël. En cavale, il croise le chemin de deux enfants qui le prennent pour le vrai Santa Claus, et il décide de profiter de leur aide pour mettre la main sur le magot caché avant son incarcération. Mais progressivement, les deux enfants commencent à adoucir le caractère bougon de l'ex-prisonnier...

Un vieux téléfilm Disney que j'avais déjà vu à plusieurs reprises durant mon enfance, mais qui m'avait très peu marqué.

En le revoyant aujourd'hui, il n'est pas trop compliqué de comprendre pourquoi : ça a beau être plein de visages familiers, le tout reste assez quelconque, et manque franchement de punch... jusqu'à ce que le script, dans son dernier quart, décide soudain de nous refaire brièvement Un Chant de Noël (Scrooge visité par les fantômes du passé, et changeant radicalement d'attitude en conséquence), en passant par le Pôle Express (le train magique sorti de nulle part).

L'espace de quelques minutes, le film devient plus sombre et effrayant, et ça fonctionne très bien, suffisamment, en tout cas, pour amener la happy end du film.

Reste que le tout reste assez anecdotique, donc

2.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 24 - Le Spectacle de Noël (2011)

Publié le 12 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Spectacle de Noël (The Christmas Pageant) :

Directrice de pièces à Broadway, Vera Parks (Melissa Gilbert) est exigeante et caractérielle, ce qui lui vaut d'être renvoyée de son job actuel, et l'oblige à accepter un poste de remplacement dans une petite ville de la banlieue new-yorkaise. Là, elle prend en charge la direction du spectacle de Noël local, une tâche plus compliquée que prévue, mais qui lui permet de renouer avec son ex-fiancé (Robert Mailhouse) et sa fille (Lennon Wynn).

Mouais.

Un téléfilm Hallmark cousu de fil blanc, qui enchaîne les personnages clichés au possible (la carriériste grincheuse, le veuf célibataire, la gamine précoce, la timide complexée qui se décoince, l'antagoniste qui n'est pas si méchante que ça, le vieux couple excentrique façon Père et Mère Noël...) et une musique envahissante, pour un tout tellement routinier qu'on n'y croit jamais vraiment.

Un peu comme le visage botoxé et collagéné de Melissa Gilbert, ou les dialogues de la gamine : rien n'est naturel, et ça se sent.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 32 - L'Arbre à Souhaits (2012)

Publié le 16 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Hallmark, Télévision, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Arbre à Souhaits (The Wishing Tree) :

Professeur de littérature veuf et mélancolique, Mr Farnsworth (Jason Gedrick) est cependant un instituteur populaire et iconoclaste, aux méthodes peu orthodoxes. Durant les vacances de Noël, il décide de superviser un trio d'élèves restés à l'école, afin d'améliorer leur quotidien, et de les aider à réunir des fonds pour l'Arbre à Souhaits local.

Un téléfilm Hallmark assez classique, et qui marche directement sur les traces du Cercle des Poètes Disparus.

Un peu trop, d'ailleurs, puisqu'on a droit à tous les clichés et rebondissements du genre, depuis la fille timide qui cache une voix en or, le nerd hésitant qui a un potentiel de leader, le rebelle à attitude qui se comporte ainsi à cause de problèmes familiaux, la mère de famille difficile, le veuf mélancolique, etc.

Noël ne joue ici qu'un rôle minime, en arrière plan, et le tout est particulièrement cousu de fil blanc, mais bon, ça se regarde sans effort.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #746 : Un Mariage Inoubliable (2012)

Publié le 29 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, UK, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Un Mariage Inoubliable (The Wedding Video) :

Témoin du mariage de son frère Tim (Robert Webb) et de Saskia (Lucy Punch), une amie de lycée, Raif (Rufus Hound) décide de leur offrir un présent inoubliable : une vidéo de toute la cérémonie et de ses préparatifs, filmée par ses soins... ce qui est plus facile à dire qu'à faire.

Une comédie de mariage britannique en found footage, façon vidéo amateure réalisée par le témoin, écrite par le scénariste de Kinky Boots et de Calendar Girls, et qui... n'est pas franchement terrible : c'est gentiment plat, mollasson, cousu de fil blanc, ça manque vraiment de punch, et les acteurs principaux (notamment Lucy Punch, mais aussi Michelle Gomez, dans un rôle secondaire) ont beau y mettre une certaine énergie, celle-ci ne se transmet pas au reste du film, limité par son format.

En résumé, à part quelques moments sincères et quelques gags, bof.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #384 : Les Demoiselles d'honneur s'en mêlent (2010)

Publié le 17 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, ABC Family, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Demoiselles d'honneur s'en mêlent (Revenge of the Bridesmaids) :

De passage dans leur petite ville natale du sud des USA, Abigail (Raven-Symoné) et Parker (JoAnna Garcia), deux New-Yorkaises, découvrent que leur amie d'enfance Rachel (Chryssie Whitehead) est la demoiselle d'honneur de Caitlyn (Virginia Williams), riche héritière qu'elles connaissent depuis toujours. Seul problème : Rachel est dévastée, car Caitlyn épouse son ex-fiancé Tony (Lyle Brocato). Agacées par ce mariage de raison, et par la famille prétentieuse de la mariée, Abigail et Parker décident alors de s'improviser demoiselles d'honneur, et de faire capoter cette union problématique...

Une comédie ABCFamily qui repose principalement sur l'excellent duo Raven-Symoné & JoAnna Garcia, qui font une paire très sympathique et attachante, à l'alchimie indubitable. D'ailleurs, le casting dans son ensemble est assez réussi, avec de nombreux seconds-rôles amusants (Brittany Ishibashi, notamment)...

Quel dommage alors que le film ne conserve pas son énergie et son rythme de manière satisfaisante et homogène : on se retrouve ainsi devant un métrage soufflant le chaud et le froid, alternant moments de comédie décomplexée (souvent portés par Raven) et moments relationnels plus sérieux et quelconques. Vraiment dommage.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #944 : I Hate Kids (2019)

Publié le 19 Avril 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

I Hate Kids (2019) :

Sur le point d'épouser Sydney (Rachel Boston), qui partage son refus d'avoir des enfants, Nick (Tom Everett Scott), auteur d'un livre intitulé "Je déteste les enfants", découvre soudain qu'il est le père de Mason, un adolescent (Julian Feder), qui l'a retrouvé avec l'aide d'un médium de radio, The Amazing Fabular (Tituss Burgess). Mason demande alors à son père de l'aider à retrouver la mère qu'il n'a jamais connu, et, bon gré mal gré, Nick rend alors visite à toutes ses ex...

Une comédie indépendante réalisée par le scénariste/réalisateur du calamiteux Tooken, co-produite par John Landis (qui fait une brève apparition dans le film), et avec un caméo de Marisa Tomei le temps d'une scène.

Par chance, c'est meilleure que Tooken... mais pas de beaucoup : le tout fait vraiment téléfilm, ou pilote de série tv, avec un déroulement ultra-convenu et épisodique, enchaînant les personnages caricaturaux et excentriques, sans jamais vraiment convaincre.

Au final, ce quasi-road movie aux personnages sous-développés se laisse regarder, mais reste toujours très anecdotique, malgré le capital sympathie de la distribution.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #921 : Apprentis Parents (2018)

Publié le 19 Mars 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Apprentis Parents (Instant Family - 2018) :

Couple marié ressentant un manque dans leur vie, Pete et Ellie Wagner (Mark Wahlberg et Rose Byrne) décident d'adopter un enfant. Mais à leur grande surprise, ils finissent par rentrer chez eux en compagnie de trois enfants latinos, Lizzie (Isabela Moner), adolescente rebelle, Juan (Gustavo Quiroz), garçon maladroit, et Lita (Julianna Gamiz), la toute petite. Une cohabitation difficile, mais des plus enrichissantes...

Une comédie familiale sur l'adoption et les familles recomposées, qui n'est pas sans rappeler la série The Fosters, et qui est inspirée de la vie de son réalisateur/scénariste, Sean Anders.

Rien d'exceptionnel au programme, mais un film de deux heures assez touchant et mignon, aidé dans sa tâche par une distribution sympathique (les personnages principaux, les enfants, mais aussi Octavia Spencer, Tig Notaro, Margo Martindale, Iliza Shlesinger, Joan Cusack, Andrea Anders...) et par un script ne se prenant jamais trop au sérieux : le métrage conserve ainsi un sens de l'humour très agréable, qui permet au tout de rester en équilibre entre émotion et rire, sans jamais sombrer trop dans l'un ou dans l'autre.

Un moment agréable, en somme, pour un récit plein de bons sentiments.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #86 : Hector et la Recherche du Bonheur (2014)

Publié le 16 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Aventure, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hector et la Recherche du Bonheur (Hector and the Search for Happiness) :

Las de son quotidien routinier et soporifique, Hector (Simon Pegg), un psychiatre encroûté décide de tout plaquer, et de s'élancer - au grand dam de sa compagne névrosée (Rosamund Pike) - dans une aventure tout autour du monde, pour tenter de comprendre enfin ce que sont le bonheur et la satisfaction d'une vie bien remplie.

Moui.

Encore un long-métrage à tendance clip musical d'agence de voyage, qui rappelle très fortement le remake de La Vie Rêvée de Walter Mitty (2013) de Ben Stiller, les images léchées en moins.

Idem, on a droit au protagoniste blanc privilégié, malheureux dans sa vie occidentale, et qui va faire le tour du monde pour découvrir la vraie vie (avec pléthore de clichés sur les africains, les moines bouddhistes, les chinois et leur pègre, etc) et se révéler un héros aventurier (ou presque) avant de revenir bien au chaud chez lui pour profiter de ses privilèges, le tout sur fond de platitudes pseudo-motivantes sur la vie, l'amour, le bonheur, la sagesse, etc...

De quoi bien agacer, d'autant que malgré une distribution sympathique, il se dégage cette même atmosphère de carnet de voyages décousu et un peu poseur, qui empêche le script de jamais paraître sincère.

2/6

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Critique éclair : Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers (The Librarians) 1x03-04

Publié le 19 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Action, Aventure, Comédie, Fantastique

Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...

1x03-04 :

- Premier épisode sans Noah Wyle, et c'est tout de suite un peu plus faiblard. Ici, on a droit à Tricia Helfer en maychante adoratrice d'un minotaure maléfique (particulièrement cheap), qu'elle héberge dans les sous-sols labyrinthiques de sa compagnie (nommée "Golden Axe"). Bon, même si ce n'est pas exceptionnel, ça reste suffisamment décontracté et second degré pour se regarder tranquillou. Mais j'ai un peu peur que sans Wyle, le show tourne à vide. On verra bien à l'usage.

- Bruce Campbell en Santa Claus déjanté en costume trois pièces, poursuivi par la Confrérie du Serpent, les Librarians qui doivent l'aider, etc... ça repose totalement sur le bagoût de Campbell, qui en fait trois tonnes et parle de lui-même à la troisième personne (d'ailleurs, Bruce a l'air en bien meilleure forme qu'il y a quelques années... il doit se préparer à reprendre son rôle de Ash), mais malheureusement, ça reste toujours aussi mal rythmé, cousu de fil blanc, et fauché, ce qui est particulièrement frustrant.

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Critique éclair : Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers (The Librarians) 1x05-06

Publié le 23 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Action, Aventure, Comédie, Fantastique

Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...

1x05-06 :

- Retour de Noah Wyle (toujours en mode Doctor Who sous cocaïne, ce qui redonne un punch certain au show, jusqu'à frôler le nawak hystérique), pour négocier un traîté de paix entre les différents clans de Dragons de l'Ouest et de l'Est (dont ceux menés par Cary-Hiroyuki Tagawa), et un vote capital pour l'avenir de la Bibliothèque. Bon, pas de révolution, ça reste fortement sous influences (Lindy Booth en petite tenue qui nous refait Sherlock Downey en train de se battre, par exemple), mais avec Wyle en surjeu, et avec un peu plus de développement de certains personnages, ça devient tout de suite moins soporifique.

- L'équipe des Librarians confrontée à des contes de fées qui prennent vie et envahissent le monde réel. Avec René Auberjonois en guest. Et les Librarians qui deviennent tous des personnages de contes de fées au fil de l'épisode (Lindy Booth en Prince Charmant, avec toutes les femmes qui lui font les yeux doux, huhuhu). Un épisode amusant et plutôt sympathique. D'ailleurs, je ne suis pas mécontent qu'ils donnent plus de choses à faire à John Laroquette, il est clairement le meilleur acteur du lot.

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Un film, un jour (ou presque) #120 : Un Bungalow pour Six (2011)

Publié le 1 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Bungalow pour Six (The Cabin) :

Lily MacDougal (Lea Thompson), une businesswoman, et Conor MacDougal (Steven Brand), un garagiste, partagent un même nom de famille, sont tous deux divorcés, et ont chacun deux enfants (un garçon et une fille)... mais ils ne pourraient être plus radicalement différents. Pourtant, les deux familles se retrouvent à devoir partager un bungalow en Écosse, à l'occasion d'une réunion des clans assemblant des descendants d'Écossais venus des quatre coins du monde. Là, les deux groupes de MacDougal vont devoir apprendre à se supporter s'ils veulent pouvoir remporter la compétition des clans...

Une comédie familiale/romantique made in Hallmark, tournée en Irlande, et qui abonde de clichés en tous genres sur l'Écosse et ses habitants, le tout enrobé d'une écriture pas très subtile, qui se répercute dans tout le reste du métrage, de l'interprétation à la réalisation, en passant par la musique...

Et pourtant, pour peu qu'on fasse preuve d'un peu d'indulgence, le tout se regarde plutôt tranquillement, principalement parce que les acteurs sont sympathiques, motivés, et, dans le cas des enfants, plutôt justes et bien choisis. Après, ça reste assez quelconque, et lorsque vient le moment de la compétition en elle-même, ça se traîne mollement, mais bon.

2.5/6 pour l'effort.

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Un film, un jour (ou presque) #140 : La Cerise sur le Gâteau de Mariage (2014)

Publié le 29 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Cerise sur le Gâteau de Mariage (The Michaels) :

Avocate spécialisée dans les divorces, Katherine (Larisa Oleynik) ne croit plus en l'amour, malgré les fiançailles heureuses de sa meilleure amie Marcie (Laura Breckenridge). Marcie, justement, encourage son amie à trouver un nouveau compagnon qui, selon les prédictions de sa manucure, s'appellera "Michael" : elle organise alors des rendez-vous pour Katherine avec tous les Michaels de leur entourage, y compris l'un des ex de l'avocate. Mais Tom (Brant Daugherty), un auteur veuf et témoin du mariage de Marcie, commence alors à s'intéresser à la situation...

Une rom-com PixlTV ultra-générique, mollassonne, et pas très intéressante, même si elle ne se prend jamais trop au sérieux.

Dommage qu'ils aient préféré garder Laura Breckenridge au second plan, elle était un lead sympathique dans Coup de Foudre pour Noël.

Et de manière globale, tous ces téléfilms au budget limité ont un problème pour caster des personnages masculins un tant soit peu intéressants, c'est assez flagrant lorsqu'on en regarde quelques-uns à la suite.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #237 : Un Amour Plus Que Parfait (2010)

Publié le 27 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Amour Plus Que Parfait (The Wish List) : 

Après de nombreuses déceptions amoureuses, Sarah (Jennifer Esposito), une responsable en ressources humaines obsédée par l'ordre et les détails décide de faire une liste des qualités idéales chez l'homme de ses rêves. Et lorsqu'elle rencontre Erik (Mark Deklin), un pédiatre parfait qui répond à toutes ses exigences, Sarah pense avoir enfin trouvé le grand amour. Mais sous l'influence de Fred (David Sutcliffe), un barista impertinent et non-conformiste, Sarah va finir par sortir de sa bulle et de sa routine, et par remettre en question sa relation avec Erik.

Une comédie romantique Hallmark de 2010 qui repose principalement sur l'énergie de son trio d'acteurs principaux, notamment Sutcliffe, qui trolle joyeusement les deux autres, sans la moindre vergogne, et avec un enthousiasme assez communicatif. Mais c'est peut-être ma nostalgie de Gilmore Girls qui influence mon jugement...

Reste que ce téléfilm est assez rythmé et agréable à suivre, bien que forcément toujours très formaté et inoffensif. Mais au moins, je ne me suis pas endormi devant, contrairement aux autres rom-coms Hallmark que j'ai récemment regardées.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 03 - Mister Noël (2017)

Publié le 28 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Mister Noël (The Perfect Christmas Present / Mr Christmas) :

Surnommé Mr. Christmas, Tom Jacobs (Sam Page) est spécialiste en cadeaux introuvables, et il en a fait son métier. Jusqu'au jour où Paul (Sam Guinan-Nyhart), l'un de ses amis, lui demande son aide, pour trouver un cadeau parfait à sa petite-amie Jenny (Tara Holt). Sous le prétexte d'aider cette dernière à organiser une réception de fin d'année, Tom apprend alors à connaître la jeune femme, et il s'éprend d'elle...

Une comédie romantique Hallmark Movies & Mysteries un peu plus maîtrisée et structurée que la moyenne, pour ne pas dire plus subtile, et avec un certain travail effectué sur la narration d’introduction et de conclusion.

Le duo principal n'est pas désagréable - Sam Page est une valeur sûre, et Holt n'est pas mauvaise, même si elle est assez transparente, et qu'il subsiste, à son sujet, des soupçons de collagène -, le meilleur ami est écrit de manière moins caricaturale qu'à l'accoutumée (idem pour la rivale amoureuse, et la meilleure amie afro-américaine qui n'apparaît que par Skype), et si ce n'était pour son aspect technique assez médiocre (photographie et éclairage froids, étalonnage numérique flagrant, lumières de Noël surexposées, post-synchronisation inégale, beaucoup trop de stock-shots de Chicago), ça mériterait presque un peu plus que la moyenne.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 39 - La Plus Belle Étoile de Noël (2017)

Publié le 18 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Plus Belle Étoile de Noël (The Christmas Cure) :

Médecin urgentiste, Vanessa Turner (Brooke Nevin) rentre dans sa famille pour y passer les fêtes de Noël. Là, elle découvre que son père (Patrick Duffy), médecin lui aussi, est sur le point de prendre sa retraite et de fermer son cabinet, ce qui pousse Vanessa à repenser tout son avenir...

Un film diffusé (pour ne pas dire sacrifié) en Juillet (!!!) par Hallmark, et ce n'est pas forcément étonnant : autant la distribution est attachante, et l'atmosphère familiale bien retranscrite, autant tout le côté romance est totalement anecdotique, oublié pendant les trois-quart du métrage, et de toute façon, il ne fonctionne pas particulièrement puisque Steve Byers a un peu le charisme d'un poulpe mort.

Résultat : on s'attache presque plus aux personnages secondaires qu'au couple principal, et comme le script est cousu de fil blanc, il n'y a donc pas grand chose d'intéressant à l'écran.

C'est inoffensif, insipide, et dans l'ensemble, on a tendance à roupiller gentiment devant ce métrage en pilotage automatique. Nevin mérite mieux. Et Jocelyn Hudon aussi.

2.5/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Un film, un jour (ou presque) #707 : Rock Jocks (2012)

Publié le 7 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Rock Jocks :

Une bande d'employés gouvernementaux caractériels, chargés d'abattre les astéroïdes en approche de la Terre, tentent de remplir l'une des nuits les plus soporifiques de leur carrière, alors même que le ministère tente de couper leurs fonds, et qu'un extra-terrestre muet travaille de son côté sur quelque chose de mystérieux...

Une comédie de science-fiction indépendante ultra-fauchée et inégale, avec notamment Felicia Day, Doug Jones et un paquet de visages connus de Star Trek, The Guild, etc, qui viennent dire bonjour le temps d'une scène ou deux (Jason Mewes et Robert Picardo en vigiles de nuit, par exemple).

Le problème principal, à vrai dire, c'est qu'aucun des personnages n'est particulièrement sympathique : au contraire, même, puisqu'on a globalement envie de baffer tout le monde, en particulier lorsque les scènes s'étirent un peu trop longtemps, ou bien donnent lieu à des impros évidentes. Après, ça se regarde tout de même tranquillement, et l'alien est assez réussi visuellement, donc...

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

 

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Blog Update ! - Juillet 2019

Publié le 3 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Update

Un mois de juillet principalement dominé, sur le blog des Téléphages Anonymes, par la semaine Comédie Française...

#997 : Making Fun - The Story of Funko (2018) - 3/6

#998 : Godzilla II - Roi des Monstres (2019) - 3.5/6

#999 : Murder Mystery (2019) - 3.5/6

#1000 : Rien n'arrête la musique (1980) - moustache/6

#1001 : Le Bout du Monde (2019) - 2.5/6

#1002 : The Hustle - Le Coup du Siècle (2019) - 2.25/6

#1003 : Spider-Man - Far From Home (2019) - 4.25/6

#1004 : John Wick (2014) - 3.5/6

#1005 : John Wick 2 (2017) - 4/6

#1006 : John Wick 3 - Parabellum (2019) - 3.75/6

#1007 : SEMAINE FRANÇAISE - Neuilly sa Mère ! (2009) & Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018) - 3/6 & 2.5/6

#1008 : SEMAINE FRANÇAISE - Ma Reum (2018) - 2.5/6

#1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018) - 3.5/6

#1010 : SEMAINE FRANÇAISE - Le Doudou (2018) - 3/6

#1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018) - 1.5/6

#1012 : SEMAINE FRANÇAISE - Budapest (2018) - 2/6

#1013 : SEMAINE FRANÇAISE - Black Snake : La Légende du Serpent Noir (2019) - 3.5/6

#1014 : SEMAINE FRANÇAISE - Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019) - 3/6

#1015 : The Rise and Fall of Carolco (2015) - 2.5/6

#1016 : Batman - Hush (2019) - 3/6

#1017 : Yéti & Compagnie (2018) - 3/6

#1018 : Nature Calls (2012) - 2/6

#1019 : See You Yesterday (2019) - 2/6

#1020 : Lady Bloodfight (2016) - 3/6

#1021 : Comme des Bêtes 2 (2019) - 2.5/6

#1022 : Life After Flash (2017) - 4/6

#1023 : Dumbo (2019) - 2.75/6

#1024 : The Con is On (2018) - 1/6

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# Bilan :

Un mois caniculaire sur le blog des Téléphages Anonymes, mais malgré les pics atteints par les températures, il n'en a pas été de même pour les notes des films : entre la Semaine Française, et les nombreux métrages quelconques, peu de nouveautés vraiment marquantes ou intéressantes, en juillet, si ce n'est le dernier Spider-Man, et le dernier John Wick (l'occasion, pour moi, de rattraper les volets précédents).

Cela dit, le mois de juillet a permis de fêter le millième numéro de la chronique (quasi) hebdomaire "Un film, un jour... ou presque !". 1000 films passés en revue depuis la création de ce blog, sans prendre en compte certains cycles spéciaux, et les Oktorrorfests et Yulefests annuels, qui rajoutent facilement plusieurs centaines de films au compteur, si ce n'est plus : ça commence à faire beaucoup... et pas sûr que la rubrique atteigne les 2000 !

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# Film du mois :

Sans la moindre hésitation, le dernier volet de Spider-man, Far From Home, un blockbuster à l'image de son prédécesseur : amusant, attachant et dynamique.

Mention spéciale, cependant à Godzilla II qui, malgré des défauts flagrants, parvient à donner vie à des combats de kaijus mémorables ; et à John Wick 2, rattrapé tardivement par mes soins, et qui reste le meilleur de la franchise.

 

# Flop du mois :

Il serait trop facile de mettre la quasi-totalité de la Semaine Française dans cette catégorie (surtout Alad'2), aussi vais-je plutôt m'intéresser au reste du mois : un mois de comédies ratées, d'exclusivités Netflix peu probantes... et Dumbo.

Un Dumbo techniquement pas si calamiteux que ça (le personnage principal permet au film de frôler la moyenne), mais qui rate le coche de son récit, et ne surnage que grâce à certains de ses effets et au savoir-faire de Tim Burton à la barre. Reste que c'est (toutes proportions gardées) très décevant en regard des attentes du studio et des spectateurs, et que ça mérite le titre de ratage du mois (même si dans l'absolu, il y a eu bien pire).

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# Petit écran :

En juillet, sur le blog,  nous avons conclu la (médiocre) Twilight Zone de Peele ; nous n'avons guère plus été convaincus par Gad Elmaleh en Californie ; et nous sommes restés mitigés devant la dernière fournée de Black Mirror... pas un mois très mémorable, en somme.

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# À venir :

En août, le soleil et la chaleur envoie le blog des Téléphages Anonymes à l'autre bout du globe, à la recherche de l'aventure, avec un mois entièrement consacré à ce genre parfois spectaculaire, et toujours dépaysant : de la saga de la Momie aux aventures de Benjamin Gates, en passant par Lara Croft, le Roi Scorpion, Alan Quatermain, Crocodile Dundee, ou encore Jules Verne, il y a de quoi faire chez les aventuriers...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1074 : Stuber (2019)

Publié le 5 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Stuber (2019) :

Stu (Kumail Nanjiani), conducteur Uber timide et hésitant, prend un beau jour comme passager Vic Manning (Dave Batista), inspecteur de police souffrant de cécité partielle passagère suite à une opération des yeux, mais qui malgré tout tente de retrouver l'assassin de sa partenaire (Karen Gillan). Une mission improbable dans laquelle Stu va être embarqué, à son grand dam...

Un buddy movie nonchalant et pépère, pas très drôle, pas très rythmé, pas très original, pas très bien réalisé, pas très bien écrit, et avec de l'action assez médiocre (malgré la présence de Iko Uwais de The Raid en bad guy)... autant dire que ça aurait tout du DTV, ou, si Batista travaillait encore avec la WWE, un film typique des productions cinématographiques WWE Studios des années 2000-2010.

Bref, c'est ultra-générique, ça se regarde sans jamais vraiment susciter l'intérêt ou l'amusement, et ça ne vaut que par le capital sympathie de sa distribution, de Batista à Nanjiani, en passant par Gillan, Betty Gilpin, Mira Sorvino, Natalie Morales, Steve Howey...

2.25/6 (principalement pour le cast)

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Un film, un jour (ou presque) #738 : La Mort de Staline (2018)

Publié le 19 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Politique, Histoire, France, Belgique, UK, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

La Mort de Staline (The Death of Staline) :

En 1953, lorsque Joseph Stalin (Adrian McLoughlin) s'effondre, victime d'une hémorragie cérébrale, c'est la panique au sein du Conseil des Ministres de l'URSS, parmi lesquels Georgy Malenkov (Jeffrey Tambor), Nikita Khrushchev (Steve Buscemi), Vyacheslav Molotov (Michael Palin), Georgy Zhukov (Jason Isaacs) et Lavrenti Beria (Simon Russell Beale), qui commencent alors tous à comploter, pour parvenir à prendre la tête du gouvernement...

Une adaptation d'une bande dessinée française, qui adopte le ton de la satire décomplexée pour traiter des dernières heures de la vie de Staline, et le chaos politique qui a suivi.

La distribution est impeccable, et semble vraiment beaucoup s'amuser - d'autant que tout le monde joue avec son accent et son phrasé naturel, ce qui amène un décalage supplémentaire assez savoureux ; l'écriture est grinçante, tour à tour glaçante et improbable ; et ce n'est pas désagréable du tout à regarder, même si je dois dire que dans l'ensemble, j'ai trouvé que le tout ronronnait pas mal, et manquait de punch.

C'est loin d'être mauvais, mais ça aurait mérité un peu plus d'énergie, notamment dans le montage et dans la mise en images.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 97 - The Rocky Horror Picture Show : Let's Do The Time Warp Again (2016)

Publié le 25 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Fox, Halloween, Comédie, Musique

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Rocky Horror Picture Show  - Let's Do The Time Warp Again :

Aaaah, le RHPS, ce film culte de 1975, adaptation cinématographique de cette comédie musicale underground et corrosive, hommage à tout un pan du cinéma de genre, dans laquelle un couple de jeunes WASPs bien pensants typiques des années 50 se voient corrompus et dévergondés par des extraterrestres pan-sexuels menés par le Dr Frank-n-Furter, un travesti à la fois séduisant, dangereux, dévorant et complexe.

Un show - qu'il soit scénique ou cinématographique - tellement provocant, culte, transgressif et avant-gardiste, que chacune de ses représentations donne désormais lieu à un véritable spectacle participatif sur scène, à l'écran et dans la salle... une comédie musicale irrémédiablement marquée par son esthétique proto-punk androgyne, kitsch et déjantée, conséquence d'un budget limité, par l'interprétation et le charisme de Tim Curry, et par certaines images indélébiles, comme cette paire de lèvres rouges qui ouvrent le métrage.

Autant dire qu'en annonçant un remake télévisé, la chaîne Fox tendait largement le bâton pour se faire battre, surtout qu'elle s'était déjà plantée en adaptant aseptisant le RHPS dans un épisode de Glee.

Et plus les informations arrivaient sur ce remake télévisé, plus  l'on pouvait craindre le pire : si à la limite, choisir Victoria Justice et Ryan McCartan (deux acteurs connus pour leurs carrières Disney et Nickelodeon) pour interpréter les niais Brad et Janet était assez logique (voire même approprié et pertinent), le choix de Laverne Cox (actrice transexuelle n'ayant jamais fait ses preuves dans le milieu de la comédie musicale) pour interpréter le personnage de Frank-n-Furter (un mâle travesti) laissait dubitatif, et semblait indiquer que les exécutifs de la Fox ne savaient pas trop où ils mettaient les pieds, ou voulaient simplement faire le buzz.

Et puis ensuite, on a découvert que le téléfilm serait réalisé par Kenny Ortega, réalisateur des High School Musical, chefs-d'oeuvre de subversion et de décadence s'il en est (oui, c'est de l'ironie). Et enfin, histoire de conclure en beauté, on nous a expliqué que le film jouerait la carte du méta-discursif : plutôt que d'enregistrer le show en live sur une scène, comme les autres succès d'audience US récents en matière de comédie musicale télévisée (et comme il aurait été pertinent de le faire pour une comédie musicale reposant à ce point sur l'interaction avec le public), ce RHPS16 allait être filmé de manière traditionnelle, avant d'être encadré par des segments montrant le film "diffusé" dans une salle fictive emplie d'un public fictif (aux déguisements improbables), qui interagirait ainsi avec le métrage pendant sa diffusion (spoiler : ça n'apporte rien, et ça sort systématiquement du métrage à chaque fois que le réalisateur décide de montrer ces réactions).

Sur papier, le tout était donc très casse-gueule. Et dans les faits, toutes les craintes (ou presque) que l'on pouvait avoir se sont réalisées. Oui, le RHPS sur la Fox est surproduit, surbudgeté, tout est poli, propre, artificiel : des décors, aux costumes, à l'interprétation, en passant par toutes les réorchestrations musicales, tout sonne forcé et lissé. À l'image des numéros musicaux, tellement surchorégraphiés qu'ils en perdent paradoxalement tout rythme et toute énergie : le Time Warp est anémique, l'entrée de Frank-N-Furter n'a pas le moindre impact, Touch Me perd toute transgression et sexualité, ou encore, I'm Going Home, chanson touchante dans la version originale, est ici plombée par tout un appareillage scénique et par une Laverne Cox beaucoup trop radieuse et triomphante, façon Diva à la Whitney ou Mariah Carey.

D'ailleurs, attardons-nous sur l'interprétation : tout le monde surjoue un peu (problème de direction), mais dans l'ensemble, ça chante à peu près juste, et Justice et McCartan s'en sortent plutôt bien ; Annaleigh Ashford, dans le rôle de Columbia, est tout à fait dans le ton, tout comme Staz Nair, en Rocky (qui troque son slip moulant lamé or pour un caleçon nettement moins apte à choquer la ménagère) ; en Frank-N-Furter, Laverne est très inégale, juste et convaincante dans ses dialogues et réactions (malgré son accent bancal), un peu moins dans ses chansons, chorégraphies, et tout simplement dans sa présence : en effet, en faisant de Frank-N-Furter une femme à la poitrine pigeonnante et aux tenues spectaculaires (à la Beyonce ou Lady Gaga), le métrage perd complètement le malaise et le trouble créés par un Tim Curry carnassier en bas résilles. Ce qui m'amène à Adam Lambert, le chanteur actuel de Queen, un talent vocal ultra-flamboyant et ouvertement gay, qui aurait été parfait en Frank-N-Furter, mais se contente ici d'une brève apparition en Eddie (le personnage initialement interprété par Meat Loaf).

Enfin, mention spéciale à Riff-Raff (Reeve Carney) et Magenta (Christina Milian) : si le premier fonctionne moyennement tant il essaie d'imiter Richard O'Brien, la seconde est tout simplement calamiteuse, avec un accent ridicule, et un timing déplorable.

Apparaît aussi, en tant que narrateur, ce pauvre Tim Curry, qui se remet de son attaque cérébrale, et qui a tout de même bien souffert...

Avec une telle distribution, et une telle surproduction, à la limite, un bon réalisateur aurait pu sauver les meubles, et pondre quelque chose de rythmé. Hélas, ce n'est pas le cas : la réalisation d'Ortega est basique, simpliste, le montage (avec plans de coupes sur figurants, danseurs, choristes, orchestres, spectateurs dans la salle, etc) casse le rythme des chansons, et le film se traîne mollement jusqu'à la ligne d'arrivée, pas aidé par une aseptisation certaine du propos (moins de sexe, moins de violence, moins de cannibalisme, etc).

Au final, alors que l'original était "sale", osé, décadent et débordait d'énergie, ce remake Fox est (comme on pouvait s'y attendre) trop propre et appliqué pour faire illusion, ne serait-ce qu'un seul instant, et ce malgré les efforts de (quasiment) toute la distribution. On se demande donc qui était le public visé : les fans ne pouvaient que détester un tel projet faiblard et bancal, et les spectateurs lambda sont probablement passés à côté d'une partie du film, tant il repose sur une connaissance du métrage/spectacle original pour comprendre les blagues, les références, les rebondissements, le faux public, etc. 

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #509 : Un Été à New York (2016)

Publié le 8 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Été à New York (Summer in the City) :

Taylor (Julianna Guill) gère une boutique de prêt à porter dans une petite-ville de l'Ohio, où son sens du style fait merveille : à un point tel qu'elle impressionne Alyssa Shaw (Vivica A. Fox), propriétaire d'une boutique similaire au coeur de New-York. Shaw engage aussitôt Taylor pour gérer son entreprise, une tâche plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Taylor doit gérer les impératifs commerciaux de sa patronne excentrique, la jalousie de ses collègues (Marla Sokoloff, Christie Burke), et les attentions du séduisant Philip (Mark Bendavid)...

Rom-com Hallmark assez classique, qui met plus l'accent sur la comédie et sur les tracas professionnels de l'attachante Julianna Guill que sur son histoire d'amour... ce qui n'est pas désagréable du tout.

Et comme la distribution est plutôt sympathique et ne se prend pas au sérieux (avec un caméo de Natasha Henstridge en prime), le tout se regarde assez bien.

3.75/6

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 8

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans WWE, CWC, Catch, Review

Début des quarts de finale du tournoi :

WWE Cruiserweight Classic - Semaine 8 :

- Akira Tozawa (Japan) vs. Gran Metalik (Mexico) :

Un très bon match, long et compétitif, avec des mélanges de style, le tout expertement commenté par Bryan et Mauro Ranallo.

- Kota Ibushi (Japan) vs. The Brian Kendrick (USA) :

Kendrick, toujours en mode über-heel, qui passe son temps à prendre des raccourcis, à tenter de gagner par count-out, à détacher le turnbuckle, etc, pour contrer l'avantage de rapidité, de jeunesse et d'impact de Kenta... Selling professionnel, et gros travail psychologique des plus old-schools, intelligents et remarquables en ces temps de finishers et kick-outs à gogo. Bon, ce n'est pas parfait, notamment lorsque Ibushi se dégage d'un compte de deux après un Burning Hammer (hérésie !), mais dans l'ensemble, ça aurait pu être un match de PPV...

- Post-match touchant, avec un Kendrick en larmes, rejoint par D-Bry tout aussi ému.

 

Du très très lourd, cette semaine, et je n'ose imaginer le niveau des demi et des finales à venir...

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Un film, un jour (ou presque) #527 : Le Labyrinthe - La Terre Brûlée (2015)

Publié le 1 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Fantastique, Jeunesse, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Labyrinthe : La Terre Brûlée (Maze Runner 2 - The Scorch Trials) :

Thomas et les autres rescapés du Labyrinthe sont recueillis par Janson (Aiden Gillen) et ses hommes, qui occupent un centre de recherche où de nombreux Blocards sont réunis. Mais bien vite, il apparaît que tout ceci n'est qu'un test de plus organisé par WCKD, et la fuite en avant reprend, au travers de la Terre Brûlée, et à la recherche de l'une ou l'autre faction rebelle pour lutter contre WCKD. Mais une trahison inattendue va tout changer...

Malgré tous ses défauts inhérents au genre young adult (personnages insipides, rebondissements prévisibles, etc), le premier opus de ce Labyrinthe restait encore un minimum intéressant grâce à son postulat de départ intrigant (bien que finalement sous-exploité), et à ses effets spéciaux réussis.

Ici, c'est pire : postulat insipide et générique (une fuite en avant dans un territoire post-apocalyptique empli de zombies), personnages encore plus transparents, rebondissements quelconques et téléphonés, environnements quelconques (des laboratoires, des hangars, et un désert) et un film interminable, qui atteint péniblement les 2h10 sans jamais se montrer intéressant.

Alors oui, ça court dans tous les sens... mais franchement, j'ai piqué du nez à plusieurs reprises tant le tout était constamment et particulièrement médiocre, pour ne pas dire mauvais.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #419 : Un Hologramme pour le Roi (2016)

Publié le 23 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Hologramme pour le Roi (A Hologram For The King) :

Alan Clay (Tom Hanks), businessman divorcé et à la dérive, part pour l'Arabie Saoudite pour tenter de négocier un contrat salvateur avec le Roi du pays, et lui vendre un système de communication holographique révolutionnaire. Mais ce dernier est un homme très occupé, et Alan et son équipe n'ont rien à faire d'autre que d'attendre dans ce pays aux deux visages, partagé entre la rigueur d'une religion austère et omniprésente, et l'influence de l'argent et de l'Occident. Déprimé et malade, Alan croise alors le chemin d'un conducteur de taxi (Alexander Black), et d'un médecin (Sarita Choudhury) qui vont l'aider à remettre sa vie dans le droit chemin.

Une co-production internationale adaptée (par Tom Tykwer, le réalisateur du Parfum et de Cloud Atlas, entre autres) d'un roman façon "crise de la cinquantaine", et qui suit donc Tom Hanks plongé dans la démesure et la folie de l'Arabie Saoudite, un pays assez photogénique que le script aborde de manière heureusement peu manichéenne, soulignant à la fois les dessous sinistres de sa classe dominante, mais aussi la bonté des populations locales non-privilégiées.

Cela dit, le film n'est pas forcément captivant pour autant, puisqu'il est très contemplatif, et qu'il finit en comédie romantique assez basique et générique.

Pas désagréable, sans plus.

3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 11 - Krampus Unleashed (2016)

Publié le 6 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Horreur, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Krampus Unleashed : 

En Arizona, deux familles et des chasseurs de trésor sont confrontés au Krampus, un vieux démon germanique réveillé lorsqu'une pierre ancienne, dissimulée par un cow-boy à l'époque du Far-West, est retrouvée...

L'année dernière, le réalisateur de ce Krampus Unleashed avait tourné Krampus : The Reckoning, une histoire de fillette fantômatique contrôlant un démon vengeur en images de synthèse, particulièrement mauvais, racoleur, et sans grand rapport avec les fêtes de fin d'année.

Il remet ça, cette année, avec un métrage qui arrive à faire encore pire : encore plus racoleur, encore plus amateur (jusqu'à l'illustration musicale, cf le générique d'ouverture avec ses chanteurs qui chantent faux), et encore moins relié à Noël ou au Krampus, puisque ici, on pourrait tout aussi bien le remplacer par un garou ou un sasquatch, et le film resterait exactement le même, filmé en plein été en Arizona.

Une bonne grosse bouse bien fumante, très mal rythmée, et qui n'a de bon point que le fait d'avoir remplacé le Krampus numérique du premier film par un homme costumé.

0.5/6

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