Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Christmas Yulefest 2015 - 49 - Krampus : The Reckoning (2015)

Publié le 17 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Horreur, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Krampus - The Reckoning :

Rachel Stewart (Monica Engesser) est une assistante sociale à l'enfance mystérieuse, dont elle n'a aucun souvenir après l'incendie meurtrier qui a tué toute sa famille, et l'a laissée avec une cicatrice au poignet ; aujourd'hui, elle doit pourtant s'occuper du cas de Zoe (Amelia Haberman), une fillette étrange et antipathique. Bizarrement, celle-ci ne semble pas vieillir, et tout autour d'elle, les morts mystérieuses par combustion se succèdent : Zoe prétend en effet que Krampus, le démon de Noël, punit tous ceux de son entourage qui n'ont pas été sages...

Depuis cinq-dix ans, pour une raison que je ne m'explique pas vraiment, les USA se sont pris de passion pour Krampus, ce Père Fouettard germanique et démoniaque, et nous le collent désormais à toutes les sauces, à la tv, au cinéma, dans les comics, etc... ici, cependant, dans ce métrage d'horreur qui tente de prendre de vitesse le film à venir de Michael Dougherty, Krampus n'est qu'un prétexte à une histoire de fillette "fantômatique" qui contrôle un démon vengeur, et il faut bien avouer que Noël n'est qu'une très très très vague toile de fond à ce récit générique.

Comme en plus, le tout est particulièrement amateur (dans l'interprétation, dans l'écriture, dans la mise en images, etc), que c'est très racoleur, que le Krampus en images de synthèse est 1) raté et 2) n'apparaît que 20 secondes dans le film, et que le tout n'est même pas digne d'une diffusion sur Syfy, autant oublier tout de suite.

1/6 (pour les efforts évidents de tout le monde... qui ne paient pas du tout au final)

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 101 - L'Avant-veille de Noël (2010)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Fantastique, Noël, Christmas, Jeunesse, Comédie, Télévision, Hallmark

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Avant-veille de Noël (The Night Before the Night Before Christmas) :

Parce qu'il décide de commencer sa tournée un soir plus tôt, le Père Noël (R.D. Reid) perd le contrôle de son traîneau, et s'écrase, l'avant-veille de Noël, dans le jardin de la famille Fox (Jennifer Beals, Rick Roberts, Gage Munroe et Rebecca Williams). Amnésique, il doit alors compter sur l'aide de ces derniers, pourtant débordés par leur quotidien, et sur celle de Nigel (Jordan Prentice), l'un de ses elfes, pour espérer retrouver son sac de jouets magique et sauver les fêtes de Noël...

En 2010, lorsque le "genre" des films de Noël n'était pas encore ce champ de bataille où tous les coups sont permis, Hallmark n'avait pas encore totalement versé dans la romance à gogo et la production à la chaîne (jusqu'à l'écoeurement).

Par conséquent, ses films de Noël pouvaient s'avérer très classiques et familiaux... voire même vieillots, car semblant arriver avec 20 ans de retard. C'est le cas ici, avec un téléfilm particulièrement "années 80s" (visuellement parlant, c'est flagrant, tant dans les choix techniques - éclairage, focus, décors - que dans les choix esthétiques - costumes, coupes de cheveux, etc), sans avoir le budget des véritables productions Disney de l'époque : on se retrouve donc avec un récit basique, prévisible, dont l'écriture surligne constamment ses thématiques, et qui se déroule à 95% dans une maison de banlieue et dans un jardin.

Les relations entre les personnages sont génériques, Santa manque cruellement de charisme, le scénario a bon fond (mais est trop dénué d'originalité pour être efficace ou intéressant) et le tout se déroule à un rythme tellement mollasson que le tout finit par être particulièrement plat et insipide.

J'avais déjà vu ce téléfilm à l'époque, mais je n'en gardais aujourd'hui aucun souvenir ; maintenant, je sais pourquoi : il n'y a rien à en retenir.

2/6 (dont 0.5 pour Nigel l'elfe pompeux et pédant, pas désagréable)

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 107 - Hoax For The Holidays (2010)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Canada, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Hoax For The Holidays (aka Faith, Fraud and Minimum Wage) :

Depuis l'accident de voiture qui a plongé sa soeur aînée dans le coma, un an plus tôt, Casey (Martha McIsaac) vit une vie médiocre et laborieuse, tentant de mener de front, en cette période de Noël, son poste de vendeuse dans un coffee shop qui l'exploite, et la ferme à sapins de son père (Callum Keith Rennie), qui délaisse désormais toutes ses obligations et passe ses journées au chevet de sa fille inconsciente. Casey peine ainsi à joindre les deux bouts, jusqu'à ce que, excédée, elle jette un café sur le mur extérieur de son restaurant, et qu'elle donne ainsi naissance à une image ressemblant vaguement au visage de Jesus. Aussitôt, toute la petite communauté locale s'emballe pour ce miracle, et Casey, cynique et athée, découvre là un moyen inattendu de gagner un peu d'argent, et de payer toutes les dettes de sa famille...

Une comédie dramatique indépendante canadienne, adaptée d'une pièce de théâtre par son auteur, et qui se moque gentiment de la ferveur fanatique religieuse, et de tous ceux qui en profitent.

Ce métrage assez peu festif et coloré - contrairement à l'affiche ci-dessus, on est ici dans un réalisme sobre et déprimant, teinté d'ironie - s'avère un récit qui n'est pas désagréable à suivre, et assez bien joué, même s'il faut bien admettre que, sur la durée, il ne tient pas forcément totalement la route et se perd un peu en chemin...

Rien de bien méchant, cependant.

3.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #809 : Forgetting the Girl (2012)

Publié le 24 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Forgetting the Girl :

Traumatisé par la mort de sa soeur durant leur enfance, Kevin Wolfe (Christopher Denham) est devenu photographe professionnel à New York, un moyen pour lui de rencontrer d'innombrables femmes en espérant enfin trouver l'âme soeur. Mais malheureusement, Kevin s'attache vite, trop vite, et n'a aucun savoir faire avec le beau sexe. Il erre donc d'histoire d'amour ratée en histoire d'amour ratée, jusqu'à ce que l'une de ses "conquêtes", Adrienne (Anna Camp) disparaisse mystérieusement : qui de Kevin, de son assistante gothique, dépressive, et jalousement possessive, ou de leur propriétaire à la sexualité déviante et perverse, peut bien être responsable de cette disparition ?

Un thriller plutôt intéressant, entièrement narré en flashbacks et en voix off par l'interprète principal qui, comme tous les autres membres du casting, s'avère très compétent et crédible.

On appréciera l'ambiance assez sombre et glauque, ainsi que les tentatives de brouillages de piste du scénario, qui s'efforce de présenter tous les suspects de manière plus ou moins équivalente, pour les rendre plausibles, et ce sans jamais trop surligner les choses au spectateur, qui se demande pendant une bonne moitié de métrage à quel genre appartient réellement l'oeuvre qu'il regarde : horreur ? Drame ? Thriller ? Romance ?

Cela dit, malgré cette forme globalement maîtrisée, le script reste assez prévisible, et n'offre pas de grande surprise au spectateur un peu aguerri : une fois les réponses apportées, le récit connaît ainsi un petit coup de mou dans son dernier quart, et perd alors de sa force et de son intérêt.

Un peu dommage, mais pas rédhibitoire.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

commentaires

Halloween Septembrrrfest 2015 - 24 - The Intruders (2015)

Publié le 28 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Intruders :

Traumatisée par la mort de sa mère schizophrène, Rose (Miranda Cosgrove), une jeune femme dépressive et râleuse, s'installe avec son père (Donald Logue) dans une nouvelle maison pleine de recoins sombres et étranges. Et rapidement, alors que Rose fait la connaissance d'un ouvrier en bâtiment séduisant (Austin Butler) et découvre le voisinage inquiétant, elle doit faire face aux phénomènes étranges (bruits, portent qui s'ouvrent, présences impalpables, apparitions inexplicables) qui hantent sa demeure...

Un long-métrage d'horreur qui lorgne en fait beaucoup plus vers le thriller inoffensif façon Lifetime, avec une jeune femme traumatisée et meurtrie par la vie, aux prises avec (spoilers) un tueur habitant dans les murs de sa maison (ou ici, en l'occurrence, dans le plancher).

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire au sujet de ce film bien peu passionnant qui, hormis son environnement enneigé pas désagréable, est tellement générique et banal qu'il s'oublie instantanément.

Le récit est ultra-prévisible et balisé, les fausses pistes ne sont jamais convaincantes, Cosgrove n'est pas l'actrice la plus expressive du monde (du moins pas ici, dans ce rôle peu attachant de la fille agaçante et parano, constamment en pleine dépression inexpressive), et les clichés s'empilent tellement qu'au bout d'un moment, on finit par se lasser, et par regarder le tout d'un oeil indifférent et assoupi.

1.5/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 42 - The Harvest (2015)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller, Horreur, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Harvest :

À la mort de ses parents, la jeune Maryann (Natasha Calis) est contrainte de s'installer chez ses grands-parents ; bientôt, en explorant les environs, elle fait la connaissance d'Andy (Charlie Tahan), un adolescent maladif, pâle et cloué dans un fauteuil roulant, car trop faible pour marcher ; il vit chez lui, sous la garde de ses parents - une mère froide, possessive et autoritaire (Samantha Morton), médecin qui le bourre de médicaments, et un père réservé et soumis (Michael Shannon), qui obéit, et se charge d'obtenir les dits médicaments de manière illégale. Rapidement, cependant, Maryann et Andy s'aperçoivent que la famille de ce dernier n'est pas aussi normale qu'il n'y paraît, et à mesure que les deux nouveaux amis se rapprochent et s'épanouissent, la colère de la mère d'Andy se fait de plus en plus menaçante...

Affiche un peu à côté de la plaque (voire mensongère dans les codes visuels employés) pour ce thriller (très vaguement) horrifique de John McNaughton (Sexcrimes, Henry, Portrait d'un serial-killer) qui ressemble un peu à une version deluxe de ce que pourrait produire la chaîne Lifetime, dans le genre.

Et par deluxe, j'entends qu'ici, l'interprétation est excellente de bout en bout (que ce soit au niveau des adolescents, impeccables, de Morton, glaçante en mère hystérique et brutale, ou de Shannon, surprenant dans un rôle à contre-emploi, tout en mesure et en regards fuyants), la réalisation est assurée, la pression monte agréablement, et l'ambiance sinistre et pesante fait que le tout est nettement au-dessus d'un thriller téléfilmique lambda.

Mais... le scénario n'est, finalement, pas bien plus original.

On devine très rapidement que quelque chose cloche dans l'état de santé du gamin (personnellement, j'ai eu mes premiers doutes durant le premier quart d'heure), jamais particulièrement précisé ou défini, et pour peu que l'on comprenne le titre et que l'on réunisse les indices laissés çà ou là, on a facilement de très grandes longueurs d'avance sur le script. Reste que les personnages ne sont pas manichéens dans leur horreur, ce qui est toujours appréciable.

Pas mauvais, mais pas non plus forcément très mémorable.

3.75/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 52 - Altar (2014)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Altar (aka The Haunting of Radcliffe House) :

Alec Hamilton (Matthew Modine), un artiste en panne d'inspiration, s'installe avec son épouse Meg (Olivia Williams) et leurs deux enfants dans un manoir de campagne anglais, afin de le restaurer pour le compte du propriétaire des lieux. Rapidement, cependant, des manifestations surnaturelles commencent à troubler leur quotidien, et la découverte d'un autel rosicrucien où un rituel sacrificiel terrible a autrefois eu lieu complique fortement la situation des Hamilton... d'autant qu'Alec semble adopter un comportement de plus en plus étrange, comme s'il n'était plus lui-même.

Une histoire de maison hantée bien interprétée, pas trop mal filmée, mais affreusement, affreusement générique et prévisible. C'est bien simple : tout est tellement balisé et téléphoné que c'est l'encéphalogramme plat pendant tout le métrage, sans que la moindre scène ne parvienne à susciter une émotion autre qu'un vague (et très occasionnel) intérêt poli.

À la limite, à mi-parcours, l'introduction de la fresque rosicrucienne donne un peu d'espoir, et laisse brièvement espérer que le film va s'engager dans une direction un tant soit peu originale... mais non.

Ça ronronne, c'est basique, ça lorgne régulièrement sur The Shining dans sa forme et dans son fond (on va dire que c'est un "hommage"), et au final, c'est plat et insipide au possible.

1.5/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 53 - Styria (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Styria (aka The Curse of Styria, aka Angels of Darkness) :

En 1986, la jeune Lara Hill (Eleanor Tomlinson), une adolescente sombre et suicidaire, arrive avec son père (Stephen Rea) dans un château hongrois abandonné, où ce dernier doit y étudier des fresques étranges avant leur démolition. Rapidement, Lara rencontre une jeune femme mystérieuse, Carmilla (Julia Pietrucha), qui réchappe devant ses yeux à un accident de voiture, et qui noue avec Lara une relation fusionnelle, mi-romantique et mi-amicale. Mais lorsque les suicides se multiplient parmi les filles des habitants des alentours, et que la région semble frappée par un mal étrange, Lara et son père sont entraînés dans une spirale infernale, au coeur de laquelle se trouve l'énigmatique Carmilla.

Une transposition moderne du célèbre récit Carmilla de Sheridan Le Fanu par deux étudiants en cinéma dont c'est apparemment le premier long-métrage, ce métrage se veut très atmosphérique et trouble, comme le genre gothique qu'il adapte, mais il n'y parvient pas vraiment.

Si Tomlinson tient bien son rôle, en face, ça fonctionne moins bien, entre un Stephen Rea qui a tendance à surjouer, un maychant militaire cabotin, et surtout une Carmilla particulièrement problématique.

Un tel récit repose en effet entièrement sur le personnage de Carmilla, sur son physique théoriquement envoûtant et mystérieux, sur son charisme frappant, son pouvoir d'attraction vénéneux, etc... mais Julia Pietrucha n'est rien de tout cela. Elle n'est pas vilaine, loin de là, mais elle est affreusement transparente, et pas assez convaincante dans ce rôle de prédatrice nocturne menaçante.

Qui plus est, c'est le film dans sa globalité qui souffre d'une mise en scène et d'un rythme trop maniérés et indolents pour vraiment rester intéressant, d'autant que la rigueur structurelle et formelle n'est pas forcément le point fort des deux co-réalisateurs.

2.25/6

(dans le même genre, j'avais préféré The Moth Diaries de 2011, je crois, ne serait-ce que pour la distribution du film)

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 61 - The Lazarus Effect (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Lazarus Effect :

Frank (Mark Duplass), sa fiancée Zoe (Olivia Wilde) et leur équipe de chercheurs ont réussi l'impossible : ramener les animaux morts à la vie grâce à un sérum miracle. Mais lorsque le résultat de ces tests parvient aux oreilles de leurs supérieurs universitaires, le projet est subitement interrompu. Bien décidés à continuer en dépit de cette interdiction, l'équipe tente de reproduire ces réultats, mais est contrainte d'injecter le sérum à Zoe lorsque celle-ci trouve la mort dans un accident : Zoe revient à la vie, mais elle est désormais différente, et progressivement, quelque chose de maléfique fait surface en elle...

Un film d'horreur qui, sous le prétexte de l'hommage, repompe sans vergogne L'Expérience Interdite, en lui rajoutant une petite dose de Simetierre et de pouvoirs surnaturels à la Carrie (ou à la Lucy, pour tout le blabla sur les possibilités du cerveau et de son évolution), histoire de confirmer à quel point le script est dénué de la moindre originalité.

Et c'est d'autant plus frustrant d'avoir des noms comme Olivia Wilde, Sarah Bolger, Evan Peters, Ray Wise et Donald Glover à la distribution, tant le film n'a pas le moindre intérêt intrinsèque, et se contente d'enquiller les clichés éculés du genre, les jump scares bruyants, et les figures imposées vues et revues ailleurs.

Sans même parler des faux raccords réguliers dans le montage, et de la structure bancale et bordélique du film (la sous-intrigue de la firme maléfique qui disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue), qui prend tellement son temps pour décoller qu'il se termine (en queue de poisson) alors même qu'il vient de s'énerver (à peine 75 minutes de film...)

1.75/6 (dont un point rien que pour le cast et son interprétation, ce qui donne techniquement un film à 0.75/6)

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 62 - Burying The Ex (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Burying The Ex :

Max (Anton Yelchin), passionné de cinéma d'horreur et responsable d'une boutique de farces-et-attrapes, vit le parfait amour avec sa petite-amie Evelyn (Ashley Greene), une jeune femme affectueuse, séductrice et portée sur l'écologie et la préservation de l'environnement. Mais lorsque Evelyn emménage avec Max, elle s'avère rapidement jalouse, possessive, manipulatrice, moralisatrice et autoritaire. Le jeune homme est tenté de mettre fin à cette relation, mais un accident improbable le prend de vitesse, et le débarrasse d'Evelyn. Quelques mois plus tard, Max commence à fréquenter Olivia (Alexandra Daddario), la femme de ses rêves, qui partage sa passion de l'horreur rétro. Seul problème : maudite par une statuette étrange, Evelyn s'est extirpée de sa tombe, et est bien décidée à reprendre leur relation où elle s'est arrêtée...

Une comédie horrifique de Joe Dante, bourrée de références cinématographiques et fantastiques, et à la distribution très sympathique... mais qui malheureusement, souffre d'un manque cruel de rythme et d'originalité.

C'est un peu comme un épisode des Contes de la Crypte étiré au format 90 minutes, qui peinerait à gérer cette durée inhabituelle : les moments importants (la résurrection, par exemple) manquent de punch, les quiproquos et l'évolution de la situation sont mollassons et prévisibles, les one-liners sont peu inspirés... bref, j'aurais aimé être convaincu par cette comédie de ce bon vieux Joe, mais en l'état, c'est assez moyen et ça manque d'énergie.

3/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 79 - Hungerford (2014)

Publié le 26 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Hungerford :

Cowen Rosewell (Drew Casson) et ses amis partagent un appartement dans la petite ville de Hungerford, en Angleterre. Un jour, alors que Cowen début un devoir vidéo et filme son quotidien, un étrange orage magnétique frappe la ville, et l'usine métallurgique toute proche. Progressivement, au fil des jours, les habitants de Hungerford commencent alors à changer, désormais sous l'emprise d'une force mystérieuse possiblement venue d'ailleurs...

Un film de zombies anglais indépendant (Casson, 19 ans, est réalisateur, co-scénariste et responsable sfx du film, en plus d'en être le lead), qui lorgne clairement sur Attack the Block et Shaun of the Dead (entre autres), mais avec un budget et des acteurs d'un calibre nettement moindre.

C'est très dérivatif, donc, pas forcément captivant, mais cela dit, ce n'est pas forcément désagréable à regarder, puisque le cast ne s'en sort pas trop mal (la fille est un peu en surjeu par moments, cela dit), et que les effets de ce film en vue subjective (quasi-found footage, en fait) tiennent plutôt la route (compte tenu du budget du métrage, et de l'inexpérience de son auteur).

C'est toutefois un peu trop criard par moments, et la toute fin, façon film de guerre en FPS, peine à convaincre... mais pour un premier effort, c'est encourageant. Ça aurait pu être bien pire.

2.25/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 81 - Late Phases (2014)

Publié le 27 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Late Phases :

Une fois par mois, la communauté de retraités de Crescent Bay est attaquée par une créature mystérieuse qui massacre l'un ou l'autre des pensionnaires, avant de disparaître pour trente jours. Lorsqu'il s'installe là, Ambrose McKinley (Nick Damicy), un vétéran aveugle et râleur, réchappe de peu à une attaque qui coûte la vie à son chien. Comprenant qu'il a affaire à une créature sanguinaire qui se cache parmi les retraités, Ambrose a désormais 30 jours pour se préparer à affronter la bête lorsqu'elle fera son retour...

Un long-métrage du réalisateur de Here Comes the Devil et du segment B de The ABCs of Death, soit deux métrages assez moyens et quelconques... et ici, c'est à l'identique.

En fait, le mot d'ordre de ce Late Phases est plutôt "maladroit" : collant particulièrement bien à son sujet, le film adopte ainsi un rythme lent et mollasson, de "maison de retraite", et se traîne faiblement durant une heure 40, délayant beaucoup trop une intrigue qui aurait fait un moyen-métrage de 30 minutes réussi.

Et si la volonté de faire un film d'horreur très 80s, avec monstres en costumes de latex et transformations old-school, en dur et en réel, est louable, cet aspect reste malheureusement à l'image de tout le reste : maladroit et un peu fauché, avec des garous gentiment miteux et pas très crédibles.

L'interprétation est aussi à l'identique, assez inégale et bancale, même si j'ai tendance à mettre cela sur le compte des origines espagnoles du réalisateur : un jeu d'acteur aléatoire est en effet un problème assez récurrent dans les films dirigés par un réalisateur étranger à la langue parlée dans le métrage.

Malgré tous ces défauts, cependant, je n'arrive pas à détester ce film, tant ses intentions sont bonnes, et son approche n'est pas désagréable (bien que très Bubba Ho-Tep dans l'âme, en plus sérieux et moins maîtrisé). Late Phases est donc regardable, partiellement intrigant, mais finalement trop inégal pour convaincre.

Un petit 3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #271 : Informers (2008)

Publié le 15 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Informers (The Informers) :

Dans le Los Angeles du début des années 80, alors que commence à planer l'ombre du SIDA, le portrait croisé de personnages plus ou moins liés, d'un grand producteur (Billy Bob Thornton) qui trompe sa femme (Kim Basinger) avec une présentatrice tv (Winona Ryder), à son fils oisif (Jon Foster) qui profite de la fortune familiale, entre sexe, drogue et fêtes en compagnie de sa petite-amie volage (Amber Heard), en passant par un ancien détenu (Mickey Rourke) qui entreprend de kidnapper un enfant en échange d'une somme conséquente...

Initialement un livre de Bret Easton Ellis, qui avait commencé à adapter son ouvrage en compagnie du réalisateur initial du film, The Informers a totalement changé de direction lorsque ce dernier a été remplacé.

D'une satire corrosive et drôle du LA des années 80, on se retrouve donc désormais avec un long-métrage sombre et glauque, qui racole beaucoup avec une nudité plutôt copieuse (notamment d'Amber, ce qui n'est jamais désagréable), et enchaîne les hits des années 80s comme un juke-box en pilotage automatique.

Adieu l'humour, tout est ici au premier degré ; adieu l'intrigue parallèle sur les vampires, dont il ne reste ici qu'un embryon de personnage en quête d'enfant à consommer ; et adieu le soutien des acteurs et des scénaristes, qui ont tous renié le film depuis son tournage.

En l'état, s'il se laisse regarder, le film finit par rapidement tourner à vide dans sa description d'une époque "dorée" sur le point de virer au cauchemar et, pour rester dans l'ambiance sexuelle du produit fini, on va dire que ce métrage est assez flasque, et manque clairement d'endurance en regard de ses promesses et de ce qu'il exhibe initialement.

2.25/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #285 : The Breakup Girl (2015)

Publié le 6 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Breakup Girl :

Sharon (Wendi McLendon-Covey), Kendra (India Menuez) et Claire (Shannon Woodward) sont trois soeurs que tout sépare. La première est mère de famille, mariée et rangée ; la seconde est une actrice bohémienne, à la sensibilité à fleur de peau ; et la troisième est une apprentie journaliste que son compagnon vient de plaquer le jour de son anniversaire, après sept ans de vie commune. Mais lorsque leur père (Ray Wise) leur apprend qu'il souffre d'un cancer, les trois jeunes femmes doivent mettre de côté leurs différences pour le bien de leur famille...

Une comédie dramatique indépendante parfois touchante, mais aussi parfois assez frustrante : c'est un premier film, et cela se ressent dans sa forme, avec des faux raccords, des jump cuts et de brèves scénettes animées qui n'apportent rien, un personnage de meilleur ami/médium décalé qui ne fonctionne pas vraiment, un générique de fin pop qui fait tache, ou encore une scène  particulièrement téléphonée (l'appel en larmes de la mère, et les trois filles qui se précipitent) qui dure très (trop) longtemps, alors que le spectateur connaît déjà la punchline de tout le gag.

Cela dit, malgré ces défauts et un côté un peu brouillon, l'approche de la maladie et du deuil est plutôt jolie et subtile, le cast est très sympathique, et je dois dire que Woodward est ici particulièrement rayonnante, avec une présence et une sincérité qui m'ont un peu rappelé la prestation d'Amy Adams dans Junebug (toutes proportions gardées).

3.75/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 99 - Day of the Mummy (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Day of the Mummy :

Jack Wells (William McNamara), un archéologue aventurier aux dettes énormes, accepte la proposition de Carl (Danny Glover), un milliardaire collectionneur d'art. Sa mission : rejoindre un groupe de chercheurs en Égypte, et explorer la tombe de Neferu, un roi antique maudit, enterré avec une pierre précieuse inestimable, la Pierre de Codix.

Une production Image Entertainment qui, dès son premier plan, donne le ton, avec un pseudo-briefing électronique du FBI, parlant de la disparition de citoyens américains au Moyen-Orient, possiblement aux mains d'un groupe de terroristes locaux, etc... une mise en condition qui n'aura jamais de suite, et n'est là que pour racoler un bon coup (d'autant que les "terroristes", dans le film, sont une bande d'acteurs américains vaguement grimés pour ressembler à des arabes, et dont l'un des actes innommables est d'arrêter la voiture des protagonistes pour leur demander "leurs papiers".).

Et tout le métrage est à l'image de cette intro : ça donne envie de secouer la tête en poussant un énorme soupir.

Rien ne fonctionne ici : le concept de filmer tout le film en vue subjective, à partir des lunettes du héros ; le héros en question, présenté au début du film comme un super-playboy qui couche avec deux femmes à la fois, alors qu'il a le charisme d'un poulpe mort ; la prise de son bancale et inégale ; les effets numériques fauchés ; le rythme anémique ; l'écriture lamentable ; le casting générique au possible ; Danny Glover, qui a clairement tourné toutes ses scènes en une après-midi, dans un fauteuil, pour être constamment incrusté dans un coin de l'écran, avec des boucles vidéos pas très subtiles pour lui donner plus de temps de présence dans le film ; la tension absolument inexistante ; les tunnels de la tombe, tournés dans une grotte pouvant tout aussi bien se trouver en Californie qu'au Venezuela ou en Égypte, pour ce que ça change...

Bref, c'est chiantissime, c'est à peine digne d'un mauvais téléfilm Syfy, et ça ne mérite même pas un

1/6

commentaires

Halloween Novembrrrfest 2015 - 114 - Leviathan : The Story of Hellraiser (2015)

Publié le 1 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Documentaire, Halloween, Horreur

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leviathan - The Story of Hellraiser :

Un très long documentaire (plus de 4h30) intégré dans un triple Dvd couvrant toute la saga, dans ses moindres détails, au travers de très nombreuses interviews de membres de l'équipe technique et d'acteurs.

Pour le moment, je n'ai regardé que le documentaire traitant du premier Hellraiser et je dois bien avouer que, bien que me considérant comme un fan de Clive Barker et de son univers, j'ai bien souvent eu envie d'abandonner en cours de route.

Ce docu-marathon est tout simplement interminable et épuisant, sa durée monumentale le rendant assez rapidement répétitif dans sa forme et son fond. D'autant que le métrage vire assez rapidement à l'hagiographie d'un Clive Barker qui brille par son absence (à l'instar de quelques autres personnes pourtant importantes), et dont tout le monde s'accorde ici pour dire que c'est un Dieu vivant qui transforme tout ce qu'il touche en or, et qui ne fait jamais aucune erreur.

D'ailleurs, à vrai dire, seul le témoignage de Christopher Young m'a vraiment interpellé, car étant assez sincère et humble, tout en faisant preuve d'une sensibilité bien différente de celle des autres intervenants.

Bref, s'il est pourtant très complet sur le premier Hellraiser, passé en revue en long, en large et en travers, ce documentaire reste pourtant étrangement peu satisfaisant, puisqu'assez laborieux à regarder, et débordant d'informations pas forcément toujours pertinentes.

Pour résumer, qui trop embrasse mal étreint, et ces 4h30 auraient facilement pu être divisées par deux, pour obtenir une oeuvre moins bourrative et redondante. On lui préfèrera les bonus des divers coffrets dvds anglo-saxons déjà existants, plus concis et convaincants.

3/6

commentaires

Halloween Novembrrrfest 2015 - 115 - Leviathan : The Story of Hellraiser II - Hellbound (2015)

Publié le 1 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Documentaire

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leviathan - The Story of Hellraiser II : Hellbound :

Suite du précédent opus, et là encore un documentaire fleuve de 3h20, qui revient dans tous ses détails sur la genèse de Hellraiser 2.

Toujours pas de Clive, mais un peu plus de membres de la distribution du film, cette fois-ci, ce qui rend le documentaire nettement plus agréable à suivre, bien que toujours beaucoup trop long.

Cela dit, l'histoire de ce second opus est peut-être plus intéressante, puisqu'il marque le moment du passage de flambeau entre Barker et Peter Atkins, qui est devenu alors le gardien du temple Hellraiser, pour le meilleur et pour le pire (personnellement, je ne suis pas très fan de son approche du mythe, qu'il a rendu beaucoup trop "religieuse" et manichéenne).

Comme dans le volet précédent, le documentaire manque de structure, de rythme, et de ruptures, ce qui lui donne un ton particuièrement monotone, avec des talkings heads qui se succèdent encore et encore, passent un temps fou sur des détails qui ne doivent intéresser qu'eux, et répètent souvent la même anecdote à deux ou trois reprises, avec très peu de variations.

Sempiternel problème de forme, donc, un peu compensé par une ouverture, vers la fin des 3h20, sur le destin global de la franchise, l'idée d'un reboot, et sur le bilan global que les intervenants ont de la série Hellraiser.

Il y a du mieux, mais pourrait encore facilement mieux faire...

3.5/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 111 - The Culling (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

The Culling :

Embarqués dans un road trip, cinq amis (Jeremy Sumpter, Elizabeth DiPrinzio, Brett Davern, Chris Coy et Linsey Godfrey) s'arrêtent brièvement dans un café de bord de route, à la recherche d'un endroit pour passer la nuit. Là, ils tombent alors sur une fillette abandonnée et perdue, Lucy (Harley Graham), qu'ils décident de ramener chez elle... mais bien vite, il apparaît que Lucy et ses parents ne sont pas ce qu'ils semblent être...

Un film d'horreur particulièrement générique, qui tente de combiner les clichés de la famille de psychopathes, de la fillette possédée, de la maison hantée, des jeunes qui servent de chair à canon, ainsi qu'une bonne dose de démonologie et de satanisme à la Supernatural (avec ce démon qui construit son armée, etc)...

Pas particulièrement transcendant, donc, d'autant qu'il ne se passe rien durant plus d'une demi-heure, hormis quelques plans sur des poupées sinistres, et des bruits étranges (et que lorsqu'il se passe quelque chose, c'est plat et sans grand intérêt.

Assez problématique, là aussi, l'interprétation très inégale de ces personnages transparents au possible, et le budget ultra-limité, qui dès le premier plan (un plan sur une fausse web-messagerie sur laquelle tous les personnages discutent de manière pas du tout naturelle, avec pour photo de profil leurs headshots d'acteurs professionnels) se fait ressentir (et le démon en CGI, à la fin, ne remonte pas le niveau).

Bref, en des mains plus avisées, ça aurait pu donner un métrage un minimum intéressant ou tendu, mais là... bof.

1.75/6

commentaires

Halloween Novembrrrfest 2015 - 133 - Harbinger Down (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Harbinger Down :

À bord du Harbinger, un navire de pêche navigant sur la mer de Bering sous les ordres du Capitaine Graff (Lance Henriksen), trois jeunes étudiants en océanographie découvrent une capsule soviétique engloutie, avec à son bord les résultats d'une expérience spatiale sur des tardigrades : désormais mutantes, les créatures ont appris à fusionner avec l'être humain, et à adopter des formes toujours plus indescriptibles...

Petit retour en arrière : en 2011, le remake/préquelle de The Thing faisait parler de lui en remplaçant, en plein tournage, la grande majorité de ses effets pratiques par des effets numériques, au grand dam des fans d'horreur, et de l'équipe technique du studio ADI.

En 2013, suite à la popularité de leurs vidéos-démonstrations publiées sur youtube, Alec Gillis et Tom Woodruf, d'ADI, décident de lancer un Kickstarter pour financer Harbinger Down, un film-hommage à The Thing & autres films de monstres des années 80, et qui bénéficierait d'effets 100% pratiques pour ses créatures.

Une mobilisation de 400000$ (et une participation, à hauteur, d'un producteur saoudien) plus tard, et voici ce Harbinger Down qui sort enfin, un Harbinger Down qui semble en effet sortir tout droit des années 80 : budget ultra-limité oblige, l'interprétation est très inégale (Henriksen domine aisément le tout), le script est particulièrement basique et dérivatif, et les effets sentent souvent bon le bricolage et le trompe-l'oeil en carton-pâte...

...MAIS le métrage renforce une vérité dont tous les amateurs de cinéma d'horreur ou de fantastique ont conscience : les effets pratiques ont une réalité, une corporalité et une matérialité qui fait défaut à la plupart des effets numériques et qui, instinctivement, leur permettent d'atteindre notre subconscient de manière beaucoup plus puissante.

Ou, pour faire plus simple, même si elle n'est pas plus réelle que son équivalent en CGI, une créature tentaculaire et visqueuse en latex provoquera un mouvement de recul instinctif que ne suscitera jamais une image de synthèse...

Rien que pour ça, et pour les intentions ayant mené à cette production, j'ai envie d'être indulgent avec ce film.

3/6 (même si, pour être franc, ça ne les vaut pas du tout, qualitativement parlant)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #402 : The Master (2012)

Publié le 12 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Master :

Alcoolique, obsédé sexuel, et ancien marin lors de la Seconde Guerre Mondiale, Freddie Quell (Joaquin Phoenix) est à la dérive. Jusqu'à ce qu'un soir de 1950, il croise le chemin de Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman), leader charismatique de la Cause, un mouvement religieux et philosophique dont il est "le Maître". Aussitôt, Dodd le prend sous son aile, et commence à le former aux croyances et aux techniques de son organisation, au grand dam de son épouse Peggy (Amy Adams) et de ses subordonnés...

Un film captivant et hypnotisant, à l'image des méthodes de son Maître, et qui sous couvert de décrire un certain malaise de l'après-guerre, et de suivre l'ascension d'un mouvement sectaire très similaire à la Scientologie, s'attarde en fait sur le portrait d'un chien fou en quête d'affection et de structure, et du Maître qui le recueille et tente de le dresser pour en faire son chien de garde, en vain.

La métaphore est assez évidente durant tout le métrage, que ce soit dans les dialogues, ou dans l'interprétation animale de Phoenix : et cette métaphore fonctionne assez bien, principalement parce que la réalisation d'Anderson est sobre et intelligente, soutenue par un duo de têtes d'affiche impeccables et mémorables (le reste de la distribution n'a pas à rougir non plus, cela dit).

Autrement dit, ce métrage est une réussite, même si son rythme très contemplatif et pesant, combiné à son illustration musicale dissonante, n'en font pas forcément un film facile d'accès, ou très plaisant à suivre pour le spectateur cherchant à se divertir.

4/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #284 : Au Coeur de l'Océan (2015)

Publié le 1 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Au Coeur de l'Océan (In The Heart of the Sea) :

En 1850, Herman Melville (Ben Whishaw) rend visite à Thomas Nickerson (Brendan Gleeson), un aubergiste traumatisé par ce qu'il a vécu 30 ans plus tôt, alors qu'il était membre d'équipage du baleinier Essex, aux côtés d'autres marins plus aguerris (Chris Hemworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy...) : là, au milieu de l'océan, une baleine albinos a réduit en miettes le navire, et a alors traqué tous les survivants, les uns après les autres, en détruisant les canots de sauvetages sur lesquels ils survivaient difficilement...

Prenez Seul au Monde, rajoutez-lui une bonne dose de Les Survivants, rajoutez une reconstitution historique, un peu de littérature, et beaucoup de numérique... et voilà, Au Coeur de l'Océan, une fictionnalisation de ce qui a inspiré Moby Dick de Melville.

Pourquoi pas, d'autant que la distribution est bonne, et que c'est Ron Howard à la barre.

Malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, malgré tous les efforts déployés par la production pour donner quelque chose d'esthétiquement travaillé et de professionnel.

Au rayon des problèmes, le récit assez dérivatif (et un peu maladroit dans sa structure "laissez moi vous raconter ce qui s'est passé dans ma jeunesse"), et paradoxalement, la réalisation de Ron Howard, qui pour une raison ou un autre, a recours, çà et là, à des gros plans d'inserts très laids, mi-GoPro mi-Fish Eye, qui tranchent radicalement avec ce qui les entoure. Ce qui les entoure étant un environnement bardé de CGIs pas toujours convaincants (il y a souvent quelque chose qui cloche, que ce soit dans l'étalonnage des arrières-plans, le mouvement des baleines, l'incrustation des acteurs...), qui finissent souvent par donner l'impression de voir des acteurs devant un fond vert, prétendant être en pleine mer.   

Dommage, car il y avait probablement quelque chose de plus mémorable à faire avec ce sujet, peut-être en faisant du témoignage de Nickerson quelque chose de moins réaliste, qui pousserait l'idée de baleine vengeresse dans ses derniers retranchements, en en faisant un être plus maléfique, ou plus symbolique (une incarnation de la nature se vengeant de l'Homme) - ce qui aurait nécessité une réalisation plus ample, plus iconique, et plus épique.

2.5/6

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2016 - 12 - Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension (2015)

Publié le 24 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension (PA - The Ghost Dimension) :

Alors qu'ils se préparent à fêter Noël dans leur nouvelle demeure, Ryan (Chris J. Murray), son épouse Emily (Brit Shaw) et leur fillette Leila (Ivy George) font l'expérience de phénomènes paranormaux, déclenchés par la découverte d'une caméra mystérieuse dans la maison. Rapidement, alors que le comportement de Leila commence à changer, Ryan découvre que la caméra permet de filmer les forces surnaturelles à l'oeuvre dans leur demeure...

Bon, on va faire simple. PA 1 et 2 n'étaient pas terribles, mais ils se valaient à peu près, pour des raisons différentes (du 3/6 très relatif, noté en comparaison des suites, et qui serait nettement plus bas en notation absolue) : PA 3 tentait d'épaissir la mythologie de la saga, sans parvenir à être convaincant ou réussi (2/6) ; PA 4, lui, continuait sur la pente descendante de la saga, toujours plus faible et soporifique (1.5/6) : PA 4.5 (The Marked Ones) était une déclinaison latino qui continuait toujours sur la même lancée (1.25/6) ; et donc, ce PA 5, l'ultime épisode de la saga, qui se veut une conclusion définitive à la franchise, en apportant des réponses aux questions que les fans se posaient.

Pour être franc, ces réponses, je n'y ai pas prêté attention tant ce sous-Poltergeist échoue à créer le moindre suspense, à donner lieu à la moindre jump scare un tant soit peu efficace et surprenante, ou à intéresser le spectateur à son histoire ou à ses personnages.

Débarrassé de son gimmick 3D, le film est un vide intersidéral au rythme haché, qui repose vaguement sur les images numériques d'un démon ressemblant à Venom/au symbiote de Spider-man, et l'on se dit qu'il était plus que temps d'enterrer cette franchise bien faisandée, qui a fait, de par son influence, beaucoup de mal au genre.

1/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #463 : Un Fiancé qui Tombe à Pic (2016)

Publié le 3 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Télévision, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Fiancé qui Tombe à Pic (The Convenient Groom) :

Experte relationnelle, le Dr Kate Lawrence (Vanessa Marcil) est un succès incontesté du web, et, en guise de nouveau coup publicitaire (et afin d'assurer par la même occasion la signature d'un contrat littéraire conséquent), elle a accepté d'épouser son fiancé et de diffuser la cérémonie en direct sur internet. Cependant, quelques instants avant de dire oui, son compagnon se désiste et lui révèle qu'il la trompe : au pied du mur, Kate est alors sauvée par un ami d'enfance, Lucas (David Sutcliffe), qui accepte de se faire passer pour son fiancé le temps que le contrat soit signé...

Adaptation d'un roman pour la chaîne Hallmark, ce téléfilm est probablement l'une des comédies romantiques les plus fades, molles et ratées que j'aie chroniquées sur ce blog (et pourtant, j'en ai vu, des navets).

Outre les clichés désormais bien agaçants - l'héroïne experte relationnelle à la vie privée calamiteuse (et aux conseils involontairement pourris), l'ami d'enfance autrefois détestable mais qui a changé depuis qu'il est veuf et qu'il a renoncé à une carrière citadine dans la finance, pour travailler de ses mains dans sa ville natale, blah blah blaaaaaargh), etc - le script est on ne peut plus laborieux, improbable (je ne connais pas beaucoup d'expertes bloggeuses de 45 ans qui soient un phénomène viral auprès des ados et qui filment leur show avec une équipe technique de quinze personnes, en studio), il n'y a aucune énergie, le montage est assez médiocre, bref, ça ne fonctionne pas.

Et si Sutcliffe fait, comme à son habitude, de son mieux pour surmonter le tout de son capital sympathie non-négligeable, Vanessa Marcil est étrangement décevante. Elle qui fonctionnait plutôt bien dans Paradis d'Amour, en 2014, semble totalement épuisée ici, son apparence physique changeant assez notablement entre le début et le milieu du film (en fonction de l'ordre du tournage, je suppose), et son jeu étant plus ou moins passable, en fonction des scènes.

En somme, The Convenient Groom est un téléfilm particulièrement dispensable et faiblard, même en comparaison de la moyenne habituelle des films Hallmark, donc : à zapper.

1.5/6

commentaires
<< < 10 20 30 40 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 70 80 90 100 > >>