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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Christmas Yulefest 2015 - 49 - Krampus : The Reckoning (2015)

Publié le 17 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Horreur, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Krampus - The Reckoning :

Rachel Stewart (Monica Engesser) est une assistante sociale à l'enfance mystérieuse, dont elle n'a aucun souvenir après l'incendie meurtrier qui a tué toute sa famille, et l'a laissée avec une cicatrice au poignet ; aujourd'hui, elle doit pourtant s'occuper du cas de Zoe (Amelia Haberman), une fillette étrange et antipathique. Bizarrement, celle-ci ne semble pas vieillir, et tout autour d'elle, les morts mystérieuses par combustion se succèdent : Zoe prétend en effet que Krampus, le démon de Noël, punit tous ceux de son entourage qui n'ont pas été sages...

Depuis cinq-dix ans, pour une raison que je ne m'explique pas vraiment, les USA se sont pris de passion pour Krampus, ce Père Fouettard germanique et démoniaque, et nous le collent désormais à toutes les sauces, à la tv, au cinéma, dans les comics, etc... ici, cependant, dans ce métrage d'horreur qui tente de prendre de vitesse le film à venir de Michael Dougherty, Krampus n'est qu'un prétexte à une histoire de fillette "fantômatique" qui contrôle un démon vengeur, et il faut bien avouer que Noël n'est qu'une très très très vague toile de fond à ce récit générique.

Comme en plus, le tout est particulièrement amateur (dans l'interprétation, dans l'écriture, dans la mise en images, etc), que c'est très racoleur, que le Krampus en images de synthèse est 1) raté et 2) n'apparaît que 20 secondes dans le film, et que le tout n'est même pas digne d'une diffusion sur Syfy, autant oublier tout de suite.

1/6 (pour les efforts évidents de tout le monde... qui ne paient pas du tout au final)

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Christmas Yulefest 2015 - 62 - La Guerre des Guirlandes (2010)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :

Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...

En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.

Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.

Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.

Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 101 - L'Avant-veille de Noël (2010)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Fantastique, Noël, Christmas, Jeunesse, Comédie, Télévision, Hallmark

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Avant-veille de Noël (The Night Before the Night Before Christmas) :

Parce qu'il décide de commencer sa tournée un soir plus tôt, le Père Noël (R.D. Reid) perd le contrôle de son traîneau, et s'écrase, l'avant-veille de Noël, dans le jardin de la famille Fox (Jennifer Beals, Rick Roberts, Gage Munroe et Rebecca Williams). Amnésique, il doit alors compter sur l'aide de ces derniers, pourtant débordés par leur quotidien, et sur celle de Nigel (Jordan Prentice), l'un de ses elfes, pour espérer retrouver son sac de jouets magique et sauver les fêtes de Noël...

En 2010, lorsque le "genre" des films de Noël n'était pas encore ce champ de bataille où tous les coups sont permis, Hallmark n'avait pas encore totalement versé dans la romance à gogo et la production à la chaîne (jusqu'à l'écoeurement).

Par conséquent, ses films de Noël pouvaient s'avérer très classiques et familiaux... voire même vieillots, car semblant arriver avec 20 ans de retard. C'est le cas ici, avec un téléfilm particulièrement "années 80s" (visuellement parlant, c'est flagrant, tant dans les choix techniques - éclairage, focus, décors - que dans les choix esthétiques - costumes, coupes de cheveux, etc), sans avoir le budget des véritables productions Disney de l'époque : on se retrouve donc avec un récit basique, prévisible, dont l'écriture surligne constamment ses thématiques, et qui se déroule à 95% dans une maison de banlieue et dans un jardin.

Les relations entre les personnages sont génériques, Santa manque cruellement de charisme, le scénario a bon fond (mais est trop dénué d'originalité pour être efficace ou intéressant) et le tout se déroule à un rythme tellement mollasson que le tout finit par être particulièrement plat et insipide.

J'avais déjà vu ce téléfilm à l'époque, mais je n'en gardais aujourd'hui aucun souvenir ; maintenant, je sais pourquoi : il n'y a rien à en retenir.

2/6 (dont 0.5 pour Nigel l'elfe pompeux et pédant, pas désagréable)

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Christmas Yulefest 2015 - 107 - Hoax For The Holidays (2010)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Canada, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Hoax For The Holidays (aka Faith, Fraud and Minimum Wage) :

Depuis l'accident de voiture qui a plongé sa soeur aînée dans le coma, un an plus tôt, Casey (Martha McIsaac) vit une vie médiocre et laborieuse, tentant de mener de front, en cette période de Noël, son poste de vendeuse dans un coffee shop qui l'exploite, et la ferme à sapins de son père (Callum Keith Rennie), qui délaisse désormais toutes ses obligations et passe ses journées au chevet de sa fille inconsciente. Casey peine ainsi à joindre les deux bouts, jusqu'à ce que, excédée, elle jette un café sur le mur extérieur de son restaurant, et qu'elle donne ainsi naissance à une image ressemblant vaguement au visage de Jesus. Aussitôt, toute la petite communauté locale s'emballe pour ce miracle, et Casey, cynique et athée, découvre là un moyen inattendu de gagner un peu d'argent, et de payer toutes les dettes de sa famille...

Une comédie dramatique indépendante canadienne, adaptée d'une pièce de théâtre par son auteur, et qui se moque gentiment de la ferveur fanatique religieuse, et de tous ceux qui en profitent.

Ce métrage assez peu festif et coloré - contrairement à l'affiche ci-dessus, on est ici dans un réalisme sobre et déprimant, teinté d'ironie - s'avère un récit qui n'est pas désagréable à suivre, et assez bien joué, même s'il faut bien admettre que, sur la durée, il ne tient pas forcément totalement la route et se perd un peu en chemin...

Rien de bien méchant, cependant.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #402 : The Master (2012)

Publié le 12 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Master :

Alcoolique, obsédé sexuel, et ancien marin lors de la Seconde Guerre Mondiale, Freddie Quell (Joaquin Phoenix) est à la dérive. Jusqu'à ce qu'un soir de 1950, il croise le chemin de Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman), leader charismatique de la Cause, un mouvement religieux et philosophique dont il est "le Maître". Aussitôt, Dodd le prend sous son aile, et commence à le former aux croyances et aux techniques de son organisation, au grand dam de son épouse Peggy (Amy Adams) et de ses subordonnés...

Un film captivant et hypnotisant, à l'image des méthodes de son Maître, et qui sous couvert de décrire un certain malaise de l'après-guerre, et de suivre l'ascension d'un mouvement sectaire très similaire à la Scientologie, s'attarde en fait sur le portrait d'un chien fou en quête d'affection et de structure, et du Maître qui le recueille et tente de le dresser pour en faire son chien de garde, en vain.

La métaphore est assez évidente durant tout le métrage, que ce soit dans les dialogues, ou dans l'interprétation animale de Phoenix : et cette métaphore fonctionne assez bien, principalement parce que la réalisation d'Anderson est sobre et intelligente, soutenue par un duo de têtes d'affiche impeccables et mémorables (le reste de la distribution n'a pas à rougir non plus, cela dit).

Autrement dit, ce métrage est une réussite, même si son rythme très contemplatif et pesant, combiné à son illustration musicale dissonante, n'en font pas forcément un film facile d'accès, ou très plaisant à suivre pour le spectateur cherchant à se divertir.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #284 : Au Coeur de l'Océan (2015)

Publié le 1 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Au Coeur de l'Océan (In The Heart of the Sea) :

En 1850, Herman Melville (Ben Whishaw) rend visite à Thomas Nickerson (Brendan Gleeson), un aubergiste traumatisé par ce qu'il a vécu 30 ans plus tôt, alors qu'il était membre d'équipage du baleinier Essex, aux côtés d'autres marins plus aguerris (Chris Hemworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy...) : là, au milieu de l'océan, une baleine albinos a réduit en miettes le navire, et a alors traqué tous les survivants, les uns après les autres, en détruisant les canots de sauvetages sur lesquels ils survivaient difficilement...

Prenez Seul au Monde, rajoutez-lui une bonne dose de Les Survivants, rajoutez une reconstitution historique, un peu de littérature, et beaucoup de numérique... et voilà, Au Coeur de l'Océan, une fictionnalisation de ce qui a inspiré Moby Dick de Melville.

Pourquoi pas, d'autant que la distribution est bonne, et que c'est Ron Howard à la barre.

Malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, malgré tous les efforts déployés par la production pour donner quelque chose d'esthétiquement travaillé et de professionnel.

Au rayon des problèmes, le récit assez dérivatif (et un peu maladroit dans sa structure "laissez moi vous raconter ce qui s'est passé dans ma jeunesse"), et paradoxalement, la réalisation de Ron Howard, qui pour une raison ou un autre, a recours, çà et là, à des gros plans d'inserts très laids, mi-GoPro mi-Fish Eye, qui tranchent radicalement avec ce qui les entoure. Ce qui les entoure étant un environnement bardé de CGIs pas toujours convaincants (il y a souvent quelque chose qui cloche, que ce soit dans l'étalonnage des arrières-plans, le mouvement des baleines, l'incrustation des acteurs...), qui finissent souvent par donner l'impression de voir des acteurs devant un fond vert, prétendant être en pleine mer.   

Dommage, car il y avait probablement quelque chose de plus mémorable à faire avec ce sujet, peut-être en faisant du témoignage de Nickerson quelque chose de moins réaliste, qui pousserait l'idée de baleine vengeresse dans ses derniers retranchements, en en faisant un être plus maléfique, ou plus symbolique (une incarnation de la nature se vengeant de l'Homme) - ce qui aurait nécessité une réalisation plus ample, plus iconique, et plus épique.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 12 - Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension (2015)

Publié le 24 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Paranormal Activity 5 : Ghost Dimension (PA - The Ghost Dimension) :

Alors qu'ils se préparent à fêter Noël dans leur nouvelle demeure, Ryan (Chris J. Murray), son épouse Emily (Brit Shaw) et leur fillette Leila (Ivy George) font l'expérience de phénomènes paranormaux, déclenchés par la découverte d'une caméra mystérieuse dans la maison. Rapidement, alors que le comportement de Leila commence à changer, Ryan découvre que la caméra permet de filmer les forces surnaturelles à l'oeuvre dans leur demeure...

Bon, on va faire simple. PA 1 et 2 n'étaient pas terribles, mais ils se valaient à peu près, pour des raisons différentes (du 3/6 très relatif, noté en comparaison des suites, et qui serait nettement plus bas en notation absolue) : PA 3 tentait d'épaissir la mythologie de la saga, sans parvenir à être convaincant ou réussi (2/6) ; PA 4, lui, continuait sur la pente descendante de la saga, toujours plus faible et soporifique (1.5/6) : PA 4.5 (The Marked Ones) était une déclinaison latino qui continuait toujours sur la même lancée (1.25/6) ; et donc, ce PA 5, l'ultime épisode de la saga, qui se veut une conclusion définitive à la franchise, en apportant des réponses aux questions que les fans se posaient.

Pour être franc, ces réponses, je n'y ai pas prêté attention tant ce sous-Poltergeist échoue à créer le moindre suspense, à donner lieu à la moindre jump scare un tant soit peu efficace et surprenante, ou à intéresser le spectateur à son histoire ou à ses personnages.

Débarrassé de son gimmick 3D, le film est un vide intersidéral au rythme haché, qui repose vaguement sur les images numériques d'un démon ressemblant à Venom/au symbiote de Spider-man, et l'on se dit qu'il était plus que temps d'enterrer cette franchise bien faisandée, qui a fait, de par son influence, beaucoup de mal au genre.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #463 : Un Fiancé qui Tombe à Pic (2016)

Publié le 3 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Télévision, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Fiancé qui Tombe à Pic (The Convenient Groom) :

Experte relationnelle, le Dr Kate Lawrence (Vanessa Marcil) est un succès incontesté du web, et, en guise de nouveau coup publicitaire (et afin d'assurer par la même occasion la signature d'un contrat littéraire conséquent), elle a accepté d'épouser son fiancé et de diffuser la cérémonie en direct sur internet. Cependant, quelques instants avant de dire oui, son compagnon se désiste et lui révèle qu'il la trompe : au pied du mur, Kate est alors sauvée par un ami d'enfance, Lucas (David Sutcliffe), qui accepte de se faire passer pour son fiancé le temps que le contrat soit signé...

Adaptation d'un roman pour la chaîne Hallmark, ce téléfilm est probablement l'une des comédies romantiques les plus fades, molles et ratées que j'aie chroniquées sur ce blog (et pourtant, j'en ai vu, des navets).

Outre les clichés désormais bien agaçants - l'héroïne experte relationnelle à la vie privée calamiteuse (et aux conseils involontairement pourris), l'ami d'enfance autrefois détestable mais qui a changé depuis qu'il est veuf et qu'il a renoncé à une carrière citadine dans la finance, pour travailler de ses mains dans sa ville natale, blah blah blaaaaaargh), etc - le script est on ne peut plus laborieux, improbable (je ne connais pas beaucoup d'expertes bloggeuses de 45 ans qui soient un phénomène viral auprès des ados et qui filment leur show avec une équipe technique de quinze personnes, en studio), il n'y a aucune énergie, le montage est assez médiocre, bref, ça ne fonctionne pas.

Et si Sutcliffe fait, comme à son habitude, de son mieux pour surmonter le tout de son capital sympathie non-négligeable, Vanessa Marcil est étrangement décevante. Elle qui fonctionnait plutôt bien dans Paradis d'Amour, en 2014, semble totalement épuisée ici, son apparence physique changeant assez notablement entre le début et le milieu du film (en fonction de l'ordre du tournage, je suppose), et son jeu étant plus ou moins passable, en fonction des scènes.

En somme, The Convenient Groom est un téléfilm particulièrement dispensable et faiblard, même en comparaison de la moyenne habituelle des films Hallmark, donc : à zapper.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 63 - The Funhouse Massacre (2015)

Publié le 13 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Action

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Funhouse Massacre :

Lorsque, le soir d'Halloween, cinq psychopathes menés par le gourou Manny (Jere Burns) s'évadent de l'asile d'aliénés tenu par un directeur incapable (Robert Englund), ils s'installent dans une fête foraine toute proche, alors même que des centaines de visiteurs arrivent pour se faire peur dans des attractions retraçant leurs crimes horribles. Seuls deux officiers de la Loi et un groupe de jeunes fêtards s'aperçoivent alors de l'ampleur du massacre, et c'est à eux de tenter de mettre un terme à cette nuit de cauchemar...

Une comédie horrifique indépendante qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui tente d'être à la fois un film d'horreur gore, une parodie du genre, et d'injecter un peu d'action et de décontraction dans le tout.

Malheureusement, il faut bien admettre que si le métrage est assez agréable à suivre, il manque clairement de la maîtrise et de la subtilité nécessaires pour réussir à équilibrer ces différents aspects du script.

On se retrouve donc avec un film d'horreur qui ne fait pas peur, et dont les effets font plus sourire que frémir ; avec une parodie ponctuellement drôle, mais qui vire par moments à du Scooby-Doo en un peu plus sanglant et sexy ; et avec des affrontements un contre un et des meurtres pas très bien filmés, et un peu précipités.

D'ailleurs, le métrage lui-même semble être pressé, et bien décidé à tout boucler son récit en moins de 90 minutes, quitte à tailler sec dans le développement des personnages (la fliquette qui appartenait à la secte) et dans le dénouement du métrage.

Dommage, car sinon, c'est plutôt sympathique, et les acteurs (globalement compétents) semblent vraiment s'amuser (surtout Jere Burns), d'autant que le tout a été tourné dans une vraie maison hantée d'Halloween, ce qui assure des décors convaincants et sinistres.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 77 - Night of the Living Deb (2015)

Publié le 18 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Night of the Living Deb :

À l'occasion du 4 Juillet, Deb (Maria Thayer), une camérawoman pour une chaîne de tv locale, se réveille dans l'appartement de Ryan (Michael Cassidy), un séduisant inconnu avec qui elle a passé la nuit. Mais lorsque vient le moment de s'éclipser discrètement pour rentrer chez elle, Deb découvre que la ville est désormais envahie par des zombies, et qu'elle va devoir assumer son aventure d'un soir pour survivre aux côtés de Ryan, et de sa famille assez particulière...

Une rom-zom-com à très petit budget, puisque financée via Kickstarter... et ça se voit tout de suite : le métrage fait en effet assez cheap, avec bon nombre de figurants clairement pas professionnels, des zombies et des effets assez fauchés, l'utilisation de témoignages vidéos de fans (clairement des donneurs), et dans l'ensemble, un métrage qui, sur un plan technique, aurait bénéficié d'un plus gros budget (pour faire des prises supplémentaires, pour arranger un peu l'aspect visuel, pour retravailler un peu le scénario, etc).

Ce n'est pas pour autant amateur et honteux, mais ça aurait mérité un peu plus de travail. Parce qu'au final, ce genre de films - si on retire les zombies, on se retrouve avec une énième variante de Two Night Stand ou de #Stuck - repose fortement sur sa distribution, et sur son écriture.

Autrement dit, ici, sur Maria Thayer (sympathique, mais un peu saoulante, et donnant ici directement, par moments, l'impression de marcher dans les pas de la Kimmy Schmidt d'Ellie Kemper) et Michael Cassidy (pas désagréable, mais pas totalement juste, et manquant un peu de personnalité), et sur un script un peu pataud, qui tente d'être à moitié parodique, et à moitié sérieux, mais ne finit que par fonctionner à moitié, à l'image de sa fin, presque baclée et plate.

Pas forcément désagréable à regarder, mais pas non plus particulièrement mémorable ou original, une comédie zombiesque qui sera tout aussi vite oubliée qu'elle a été regardée.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #368 : Capturing the Friedmans (2003)

Publié le 26 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Documentaire, Policier, HBO

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Capturing the Friedmans :

Retour sur le procès Friedman qui, dans les années 80, a vu toute l'Amérique se passionner pour une affaire de pédophilie dans laquelle Arnold Friedman et son fils Jesse ont été accusés d'avoir violé bon nombre d'enfants dans leur petite ville...

Un documentaire HBO nominé aux Oscars, et qui s'avère assez captivant, car refusant (quasi) perpétuellement de choisir son camp.

D'un côté, les Friedman, une famille assez peu attachante, qui se filme constamment et se donne constamment en spectacle (que ce soit à l'époque, en Super 8, ou aujourd'hui, en vidéo) avec un détachement étrange, un père pédophile qui a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés (tout en en admettant quelques autres), trois garçons hyperactifs et soudés, et une mère névrosée, dépressive, et malheureuse dans son couple, qui n'avait, lors du procès, qu'une idée en tête : opter systématiquement pour les solutions de facilité, afin que tout ça se termine au plus vite (quitte à inciter ses proches à plaider coupable).

Et de l'autre, la justice et le public aux opinions préconçues, une communauté qui se lance dans une chasse aux sorcières, un avocat manipulateur, des témoins qui se rétractent les uns après les autres, et des allégations faites par des enfants apeurés par les forces de l'ordre et/ou sous hypnose, allégations bien souvent tout simplement physiquement impossibles et jamais prouvées.

On passe donc son temps à hésiter entre se ranger du côté des Friedman, clairement victimes dans un procès à charge qui les dépassaient, et se dire que quelque chose sonne faux dans certaines de ces vidéos domestiques omniprésentes, comme si les Friedman se donnaient tant en représentation au quotidien, que c'était désormais leur mode par défaut, et qu'on ne pouvait plus les prendre au sérieux. Bref.

Un documentaire qui laisse perplexe, qui incite au débat et qui - malheureusement - complique encore un peu plus la situation lorsque l'on apprend que certains aveux et témoignages à charge n'ont pas été pris en compte par l'équipe du documentaire, ou bien ne sont arrivées qu'après sa diffusion. En l'état, cependant, un travail assez fascinant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #379 : These Final Hours (2013)

Publié le 10 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Fantastique, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

These Final Hours :

Alors qu'un phénomène cataclysmique ravage la Terre pays après pays, en Australie, James (Nathan Phillips) quitte sa maîtresse enceinte (Jessica De Gouw), pour rejoindre sa petite-amie officielle (Kathryn Beck) à la fête organisée par le frère de celle-ci, dans son immense villa. Mais en chemin, il sauve la petite Rose (Angourie Rice) de deux violeurs et, bon gré mal gré, il la prend sous son aile, et va tenter de la ramener chez ses parents avant que le monde ne touche à sa fin...

Une sorte de The Last of Us sans infectés, et avec des accents australiens en plus, ce These Final Hours s'avère une excellente surprise, imparfaite, mais néanmoins tour à tour amusante, touchante et fascinante.

La relation qui se tisse entre James et Rose se reflète dans l'attachement que l'on éprouve rapidement pour ce duo improbable, et si le déroulement de l'histoire est somme toute assez prévisible (quand le postulat de départ, c'est "la Terre n'a plus que 12 heures à vivre", on se doute de comment ça va se terminer), le métrage reste suffisamment rythmé et maîtrisé pour emporter l'adhésion.

Sans compter l'interprétation impeccable de la grande majorité des acteurs, Nathan Phillips et Angourie Rice en tête. Décidément, entre ce film et The Nice Guys, cette petite devrait aller loin dans le métier...

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 86 - The Fear Of Darkness (2014)

Publié le 21 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Australie, Horreur, Fantastique, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Fear of Darkness :

Sarah Faithfull (Maeve Dermody), une psychologue, reçoit pour mission de gérer le cas de Skye Williams (Penelope Mitchell), une jeune femme accusée du meurtre de son compagnon suite à l'ingestion d'une drogue psychotrope. Mais Skye affirme qu'elle est innocente, et que depuis qu'elle a pris cette drogue, elle est hantée par une présence maléfique qu'elle est la seule à voir, qui a tué son petit-ami, et qui vit dans les ténèbres. Dubitative, Sarah finit cependant par changer d'avis à mesure que les expériences étranges se produisent autour d'elle...

Un thriller horrifique australien pas très convaincant, pour de multiples raisons : le rythme, assez mollasson ; le script, plutôt bavard, et qui ne s'embarrasse pas de vraisemblance (le moment où Skye fait un arrêt cardiaque en pleine séance de régression hypnotique, et où Sarah décide de la réanimer... en lui parlant et en la sortant de sa transe, mérite tous les facepalms du monde) ; l'interprétation, très inégale ; la photographie, qui ressemble fortement à de la DV HD, occasionnellement assez moche ; et tout ça, sans oublier le retournement final, qui se prend les pieds dans le tapis en tentant de nous faire une combinaison de Identity et de Normal Again (de Buffy), sans jamais vraiment apporter de réponse quand à la réalité du phénomène surnaturel.

Bref, ça ne marche pas vraiment, ça n'exploite pas vraiment son sujet (la nyctophobie), mais au moins les Aussies tentent des choses...

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 90 - The Ones Below (2015)

Publié le 22 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Ones Below :

Lorsqu'elle fait la connaissance de Theresa (Laura Birn), sa nouvelle voisine, enceinte comme elle, Kate (Clémence Poésy) est ravie de trouver là une nouvelle amie. Mais bien vite, il apparaît que Jon (David Morrissey) et son épouse ont un comportement étrangement intense et compétitif, notamment au sujet de leur futur enfant. La situation se complique alors pour Kate et son époux Justin (Stephen Campbell Moore) lorsque Theresa perd son bébé chez eux, dans un accident que Jon reproche aussitôt au couple...

Un thriller ultra-balisé dont on devine tous les rebondissements au moins une demi-heure à l'avance, et qui en plus se permet un ultime flashback récapitulatif pour tout réexpliquer une nouvelle fois, au cas où le spectateur serait vraiment trop bête pour comprendre un tel script cousu de fil blanc.

D'autant plus que la réalisation, très calculée et clinique, ne fait jamais dans la subtilité, à grands renforts de gros plans en contre-plongée sur Theresa et Jon, et de pseudo-contemplation qui se veut sinistre, à l'image de cette photographie délavée et terne qui fatigue très rapidement.

Une photographie délavée et terne qui se marie à merveille avec Clémence Poésy, pâle, épuisée, jamais maquillée, et ce dès le tout début du film, avant même que sa grossesse n'ait eu le temps de la fatiguer. En face, Morrissey pousse une ou deux gueulantes, Campbell Moore n'a pas grand charisme ni grande alchimie avec Poésy, et Laura Birn pose problème, tant on sent dans son jeu qu'elle ne travaille pas dans sa langue natale, et en fait donc un peu trop pour être convaincante dans certaines scènes.

En résumé, un thriller médiocre, prévisible de bout en bout, et donc hautement dispensable.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #749 : The Perfect Score (2004)

Publié le 4 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Thriller, Jeunesse, MTV

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Perfect Score :

À l'approche de leurs examens, des lycéens que tout sépare (Scarlett Johansson, Darius Miles, Chris Evans, Bryan Greenberg, Leonardo Nam & Erika Christensen) finissent par mettre leurs talents en commun pour échafauder un plan ambitieux : dérober les résultats des tests en s'introduisant dans les locaux de l'entreprise qui les abrite...

Un film de casse lycéen produit par MTV et plutôt agréable à suivre, principalement grâce à sa distribution sympathique, bien qu'inégale : autant le Captain America (qui semble apparemment être passé chez le dentiste peu de temps avant le tournage) et Black Widow (avec vue plongeante sur sa petite culotte en guise de présentation, la grande classe ^^) assurent dans leurs rôles respectifs, et Leonardo Nam s'amuse en stoner, autant Greenberg est quasiment transparent, et ni Darius Miles (un basketteur professionnel s'essayant là au métier d'acteur... sans que cela soit très probant) ni Erika "Scientologie" Christensen ne sont particulièrement justes (ou du moins, ils ont tous deux des moments où ils sonnent assez faux).

Après, ça ne vole pas très haut, c'est musicalement daté, la réalisation est quelconque, et le rythme global est un peu en dents de scie, mais dans l'ensemble, ça se regarde tranquillement, ni plus ni moins.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #732 : Macho Man - The Randy Savage Story (2014)

Publié le 11 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Action, Documentaire, WWE, Biographie, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Macho Man - The Randy Savage Story :

Documentaire WWE de 90+ minutes, assez complet, retraçant la carrière de Randy Savage depuis son enfance jusqu'à sa mort tragique au volant, en passant par ses premiers pas dans le monde du baseball, la WWF, les Mega-Powers, la WCW, et son engagement caritatif lors de sa retraite.

De quoi brosser le portrait d'un athlète naturellement doué et perfectionniste, sportif né ayant marqué les esprits et son industrie, et dont l'ostracisation par Vince McMahon et la WWE reste en grande partie inexpliquée.

Le documentaire et ses nombreux intervenants tentent bien d'apporter des pistes expliquant ce bannissement de Randy par Vince : ce dernier n'aurait pas apprécié que Randy, vexé par le refus de McMahon de l'utiliser dans le ring, soit passé à l'ennemi (la WCW), mais cela semble insuffisant, et certains intervenants laissent entendre qu'on ne connaîtra jamais la vérité au sujet de cette "rupture" aussi nette.

(La rumeur, on la connaît : des relations inappropriées entre Savage et Stephanie McMahon, alors que cette dernière était à peine majeure, peu de temps avant le départ de Savage. Très improbable, mais bon...)

Quoi qu'il en soit, ce portrait de Macho s'avère très réussi, et permet de mieux comprendre l'homme qui se cache derrière le mythe. On regrettera un peu que son passage à la WCW soit légèrement survolé (il y avait là de quoi rajouter 15-20 minutes au documentaire), et que toute la période Mega-Powers soit en partie en mode kayfabe, mais on saluera la présence de Lanny Poffo (le frère de Randy, plus connu sous le nom du Génie), qui apporte le plus souvent un contre-poids aux déclarations des autres intervenants.

Cela permet au spectateur de se faire sa propre idée de la vérité, quelque part à mi-chemin entre les déclarations des uns, des autres, et l'histoire revisitée à la sauce WWE...

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #755 : The Debt Collector (2018)

Publié le 12 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Debt Collector :

Instructeur en arts martiaux, French (Scott Adkins) est contraint de travailler pour le redouté Tommy (Vladimir Kulich), un criminel local pour le compte duquel il doit jouer les chasseurs de créances. Pour ce faire, French est confié aux bons soins de Sue (Louis Mandylor), un ancien boxeur désabusé et nonchalant, qui le prend sous son aile et l'emmène de débiteur en débiteur, dans des opérations toujours plus violentes...

Film d'action du même réalisateur que Profession Tueur, déjà avec Scott Adkins, dont on retrouve la même décontraction, notamment dans l'interprétation d'Adkins, qui n'hésite plus à jouer la carte de la comédie, et du héros qui se fait progressivement démolir au cours du film.

On se retrouve ainsi devant un buddy movie pas désagréable à suivre, malgré des problèmes de rythme, d'interprétation et de prise de son, qui sont tous en dents de scie ; sans oublier une grosse métaphore bancale consistant en des images noir et blanc de vaches menées à l'abattoir, supposées symboliser le parcours du héros, et qui sont ponctuellement insérées, çà et là, tout au long du film : ça n'apporte pas grand chose, et ça se conjugue à une fin de métrage un peu bâclée (après plus de 80 minutes, soudain, French décide de laisser un débiteur partir : moins de 10 minutes plus tard, le film est terminé dans un bain de sang), qui fait que l'on ressort de tout ça assez frustré, malgré une illustration musicale pas inintéressante, et quelques caméos sympatoches (Kulich, Tony Todd, Michael Paré - mauvais comme un cochon)...

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1024 : The Con Is On (2018)

Publié le 2 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Con Is On :

Pour rembourser leur dette à Irina (Maggie Q), une criminelle russe sans pitié, Harriet (Uma Thurman) et Peter (Tim Roth), deux arnaqueurs prêts à tout pour vivre confortablement, tentent de dérober la bague inestimable de Jackie (Alice Eve), l'ex de Peter, mariée à un acteur incontrôlable et infidèle (Crispin Glover)..

Un thriller d'arnaque ultra-mollasson, qui a mis plus de trois ans à sortir après son tournage (ce qui n'est pas forcément surprenant, vu que le précédent film du réalisateur/scénariste était resté au placard pendant huit ans après tournage, tant il était mauvais), et qui n'a pour seul intérêt que sa distribution des plus sympathiques : Thurman, Roth, Maggie Q, Eve, Glover, Sofia Vergara, Parker Posey, Stephen Fry, et même Ashley Williams dans un rôle muet.

Le problème, c'est que tous ces acteurs sont constamment en roue libre, en font systématiquement trois tonnes (la seule qui s'en sort bien, c'est Alice Eve), et donnent l'impression que la moitié du film a été tournée sans script et improvisée.

C'est brouillon, décousu, bordélique, fauché, et on se demande vraiment ce qui est passé par la tête de certains de ces acteurs lorsqu'ils ont accepté de jouer là-dedans (Uma Thurman se dénude même brièvement dans une scène totalement gratuite... pourquoi !?).

Bref, un vrai ratage incompétent et fatigant.

1/6 (le point est pour Alice Eve, imperturbable)

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Un film, un jour (ou presque) #728 : Rampage : Hors de Contrôle (2018)

Publié le 5 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Rampage - Hors de Contrôle :

Primatologue et ancien militaire, Davis Okoye (Dwayne Johnson) est très proche de George, un gorille albinos particulièrement intelligent, qu'il a élevé. Jusqu'au jour où les restes d'une expérience génétique orbitale s'écrasent dans l'enclos de George, qui commence alors à grandir de manière disproportionnée. Avec l'aide d'une généticienne (Naomie Harris), Davis va alors tout faire pour protéger George, alors même que le gouvernement, représenté par l'Agent Russell (Jeffrey Dean Morgan), et l'entreprise responsable des expériences, dirigée par Claire et Brett Wyden (Malin Åkerman & Jake Lacy), tentent de capturer l'animal, ainsi que les deux autres créatures géantes qui sèment la destruction en Amérique...

Un film catastrophe signé Brad Peyton, et qui, comme la plupart des films précédents de Brad Peyton (Voyage au Centre de la Terre 2, San Andreas, Incarnate), est très imparfait : comme ses deux autres films avec The Rock, c'est spectaculaire, relativement divertissant, ça possède une distribution attachante, mais ça souffre aussi d'une écriture bancale, d'effets numériques inégaux, et d'un rythme en dents de scie, qui plombe gentiment le tout.

Ici, autant les monstres et le gorille sont très crédibles, visuellement parlant (encore heureux, c'est Weta Digital qui s'en charge), autant les incrustations des acteurs et certaines doublures numériques sont nettement plus approximatives.

Heureusement, cela n'empêche pas de s'attacher au grand singe (et à sa relation avec The Rock), et le tout se suit sans grand problème, en dépit de quelques petits ventres mous et passages obligés pas très intéressants.

Ça se regarde même mieux que San Andreas, je trouve, et pour un Kaiju américain, c'est même assez honorable.

Un petit 3/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 07 - Hammer Horror : The Warner Bros Years (2018)

Publié le 4 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Histoire, Documentaire

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Hammer Horror - The Warner Bros Years :

Documentaire indépendant en partie financé via Kickstarter, et qui narre l'évolution et la chute de la Hammer, de son alliance avec la Warner américaine (1968) à la fin de son règne sur le cinéma anglais, en 1974.

On y découvre comment cette injection de fonds américains a contribué à la transformation de la compagnie et de ses films, pour le meilleur et pour le pire, et comment l'évolution des mœurs a permis à la Hammer de briser des tabous en matière de sexe, de nudité, de violence et de drogues.

Ce qui, dans les faits, s'est traduit par une déclinaison du personnage de Dracula dans des aventures toujours plus improbables, jusqu'à dévaluer le personnage et frustrer son interprète, et par des métrages toujours plus expérimentaux et racoleurs.

Et puis, dans les années 70, l'Amérique a retrouvé le goût de l'horreur, avec L'Exorciste et autres films de ce genre, de grosses productions aux budgets de plusieurs millions de dollars, face auxquelles les métrages britanniques paraissaient bien fauchés, désuets et ringards. Ce qui a sonné la fin du règne anglais sur le monde de l'horreur, et avec cela, la fin d'une époque.

Bien mené, bourré d'anecdotes et d'intervenants divers et variés, revenant en détail sur certains des plus gros films de l'époque, ce métrage est un documentaire sympathique, à conseiller aux amateurs du genre, mais aussi aux novices, qui devraient trouver là un aperçu global de la Hammer plutôt pratique pour se faire une idée de quels films regarder, et quels films ignorer.

Par contre, il faut apprécier l'époque et le genre du cinéma gothique, sinon, ce n'est même pas la peine de s'attarder ici.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 09 - The Cleanse (2016)

Publié le 5 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Comédie, Drame, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Cleanse :

Déprimé et anxieux, Paul (Johnny Galecki) décide de prendre part à un stage de détoxification censé changer sa vie. Là, dans des chalets au milieu des bois, il fait la connaissance de Maggie (Anna Friel), d'Eric (Kyle Gallner), de Laurie (Diana Bang) et de Fredericks (Kevin J. O'Connor), quatre autres participants, ainsi que de Lily (Anjelica Huston), la responsable du stage en l'absence de Ken Roberts (Oliver Platt), son créateur. Mais rapidement, alors que Paul et ses amis endurent les purges du stage, il s'avère qu'ils donnent naissance à des créatures étrangement attachantes...

Une comédie fantastique gentillette, au rythme nonchalant, et à la distribution plutôt sympathique (voire même prestigieuse, compte tenu du réalisateur et de l'absence d'ampleur du projet), mais qui a un problème principal : la métaphore et la symbolique sur laquelle repose tout le métrage sont assez transparentes, le spectateur comprend très tôt ce qui va se passer, comment ça va se passer, comment les personnages vont finir par réagir, et le tout finit donc par tourner un peu en rond, le temps que le récit rattrape les spectateurs.

Pas forcément rédhibitoire pour peu qu'on se laisse porter, d'autant que les extérieurs naturels sont assez joliment filmés, et que les créatures (mélange d'animatroniques et de numérique), sont plutôt réussies et attachantes, rappelant un peu les bons vieux Boglins de notre enfance.

Pas désagréable, donc, et louable dans ses intentions et dans son exécution (surtout pour un premier film), mais pas exceptionnel pour autant.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 44 - The Nanny (2018)

Publié le 24 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

The Nanny :

Lorsque leur mère (Schuyler Fisk) engage Leonor (Jaime Murray), une gouvernante anglaise stricte et étrange, pour s'occuper de ses enfants, Noa (Jadin Harris) et Michael (Christian Ganiere), elle ne se doute pas que cette dernière est une entité surnaturelle appartenant à un autre monde. Noa, elle, se méfie cependant, et décide rapidement de mener l'enquête...

Un petit film fantastique indépendant lorgnant fortement sur La Nurse, Troll, La Fissure et autres films fantastiques/d'horreur plus ou moins familiaux façon années 80 : petit budget, thématiques un peu décalées (ici, le monde de Faerie, les entités de la forêt, etc), effets spéciaux ayant un certain charme, ambiance très particulière (jolie atmosphère brumeuse, je dois dire), et réalisation assez moyenne, pour un tout finalement assez sympathique.

Dommage cependant que le métrage n'ait pas eu un budget à la hauteur de ses ambitions, cela aurait probablement évité ce dernier quart d'heure voulant ouvertement basculer dans la fantasy féérique, mais n'ayant pas les moyens de le faire, et étant contraint de se limiter à une conclusion un peu approximative et précipitée, à base de créatures intéressantes mais inabouties, de métamorphoses moyennement convaincantes, et de rebondissements un peu précipités.

Ce n'est donc pas vraiment du grand art, loin de là, mais dans le genre, c'est loin d'être désagréable, la distribution n'est pas mauvaise, le retournement de situation de dernière minute est amusant, et ça fait toujours plaisir de revoir Xander (Nicholas Brendon) de Buffy dans un rôle moins gentil que prévu.

4/6 - 1 point pour son manque de moyen et son côté un peu fauché = un 3/6 indulgent.

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Un film, un jour (ou presque) #851 : Father of the Year (2018)

Publié le 8 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Father of the Year :

Amis de toujours, Ben (Joey Bragg) et Larry (Matt Shively) sont sur le point de quitter leur petite ville tranquille pour s'installer à New York, lorsqu'un débat anodin déclenche une rivalité improbable entre leurs pères, Ben (David Spade), un redneck bon à rien, et Mardy (Nat Faxon), un chercheur. Une rivalité qui dégénère rapidement entre les deux adultes, et coûte à Ben le poste qu'il allait occuper...

Un film Netflix/Happy Madison assez classique, avec les compères habituels de Sandler dans de petits rôles (Faxon, avec ici pour épouse Mme Sandler ; le frère d'Adam Sandler ; Kevin Nealon en voix off ; et bien sûr David Spade, qui reprend presque son rôle de Joe La Crasse) mais un film Netflix/HM qui a cependant ceci de différent qu'il est en fait une teen comedy (le film est nettement plus centré sur les adolescents que sur leurs parents) qui ne dure, qui plus est, que 90 minutes.

Ça change des films à rallonge de Sandler, et ça rythme un peu mieux le tout. Ce n'est cependant pas pour autant que le métrage s'avère un tant soit peu mémorable : tout le monde, derrière la caméra, et parfois même devant, semble être en pilotage automatique, et quand bien même la distribution serait sympathique (ça fait plaisir de voir Shively et Bridgit Mendler), cela ne suffit à marquer un seul instant les esprits.

Vraiment très anecdotique.

2 + 0.5 pour le cast = 2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 117 - Disney's Halloween : Chasseurs de Vampire (2000) & The Halloween That Almost Wasn't (1979)

Publié le 31 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, ABC, Disney, Fantastique, Jeunesse, Comédie, Halloween

Halloween est enfin là, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Chasseurs de Vampire (Mom's Got a Date with a Vampire) :

Punis par leur mère célibataire, Lunette (Caroline Rhea), Adam (Matt O'Leary), Chelsea (Laura Vandervoort) et Taylor (Myles Jeffrey) sont prêts à tout pour que leur mère retrouve une vie sociale, et les laisse un peu tranquilles. Ils lui arrangent donc un rendez-vous avec le séduisant Dimitri Denatos (Charles Shaughnessy), sans réaliser que ce dernier est un vampire. Les enfants n'ont alors d'autre choix que de se tourner vers Malachi Van Helsing (Robert Carradine), chasseur de vampire traquant Dimitri depuis bien longtemps...

DCom de 2000 avec Laura Vandervoort, Matt O'Leary (l'un des enfants du film Emprise de 2001) et le Mr Sheffield de la Nounou d'Enfer.

Postulat de départ assez classique, mais un résultat efficace et rythmé, notamment grâce à l'interprétation convaincante des enfants de la famille.

3.75/6

The Halloween That Almost Wasn't :

Accusé par les médias d'être responsable de la fin imminente d'Halloween, Dracula (Judd Hirsch) s'indigne, et convoque aussitôt tous les monstres les plus célèbres : Le Loup-Garou (Jack Riley), la Momie (Robert Fitch), la Créature de Frankenstein (John Schuck), le Zombie (Josip Elic) et la Sorcière (Mariette Hartley). Son objectif : analyser la situation, et mettre un terme à la surexploitation commerciale des monstres et d'Halloween, afin de rendre cette fête à nouveau effrayante et menaçante...

Un Halloween Special initialement diffusé sur ABC, puis pendant des décennies sur Disney Channel, et qui se confronte directement à la dégénérescence provoquée par la surcom-mercialisation des monstres emblématiques d'Halloween, qui ne font plus peur (un Garou en costume trois pièces, qui se rase pour une pub Gillette, un Frankenstein légèrement efféminé qui enchaîne pas de danse après pas de danse pour plaire au grand public)....

Amusant, gentillet et assez court (moins de 30 minutes), mais plutôt divertissant, grâce à un Henry Gibson qui en fait trois tonnes en Igor, à un Dracula qui parle comme Soupeir Mâââââârio, et à une fin discodélique typiquement 70s. :P

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 118 - La Nuit des Démons 1 (1988) & 2 (1994)

Publié le 1 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nuit des Démons (Night of the Demons) :

Invités par Angela (Amelia Kinkade) à une fête d'Halloween se déroulant dans un funérarium abandonné, un groupe d'adolescents se trouve alors confronté à des démons sanguinaires lorsqu'une séance de spiritisme tourne mal.

Générique animé de début très sympathique... et c'est à peu près tout, tant le film est amateur, fauché, joué avec les pieds, monté de manière encore plus incompétente, affreusement rythmé (ça ne démarre qu'à la moitié du film), bref, c'est du mauvais ciné d'horreur des 80s. Cela dit, c'est assez généreux en nudité, donc

1/6

La Nuit des Démons 2 (Night of the Demons 2) :

Six ans après le précédent massacre, un nouveau groupe d'adolescents se retrouve dans le funérarium abandonné pour y fêter Halloween. Mais Angela, désormais détentrice de pouvoirs démoniaques, profite d'un rituel pour revenir à la vie, et massacrer ces jeunes visiteurs.

Un peu l'équivalent de ce qu'était Evil Dead 2 par rapport au premier : un remake/suite avec plus de moyens, un meilleur rythme, une réalisation plus solide, des acteurs plus compétents, plus d'imagination, et de manière générale, un ton beaucoup plus léger et déconneur.

Du +2 à la note du premier volet, donc, sauf que forcément, comme le premier était assez calamiteux, le second ne donne pas un chef d'oeuvre, mais simplement un film sympatoche du début des 90s, gentiment kitsch, mais assumé comme tel (la nonne qui se prépare au combat façon Rambo, et qui joue des nunchakus avec ses chapelets :P).

3/6 + 0.5 pour la créature serpentine finale = 3.5/6

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