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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Catch Review : TNA Impact (10/06/2015) - Destination X

Publié le 11 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après le show très mitigé de la semaine dernière, place à Destination X...

Impact 10/06/2015 - Destination X :

- Une vidéo de hype pour D-X... qui inclue Grado. LULZ.

- Angle et Spud prêts backstage.

- EC3 vient se plaindre dans le ring, décide d'annuler D-X, Angle vient le contrer, et EC3 part.

- Angle vs Spud, World Title. Josh Matthews qui n'a aucune confiance en Spud, et un match qui ouvre le show, ce n'est pas top pour rendre le résultat de ce match imprévisible. Bel effort de Spud pour un match pas très long, mais sympathique. Rien d'exceptionnel, cela dit.

- Taryn explique que si Kong veut l'affronter, ce sera au cours d'un lingerie pillowfight match... euh... okay. C'est de la X-div, ça ?

- Présentation des matchs de qualification de la X-div, qui se moque de Grado... alors pourquoi l'inclure ?

- Low Ki vs Steve vs Manik. Match très rapide, et pas forcément exceptionnel, avec un Steve gardé à l'écart du gros de l'action. Mwé.

- Grado est au courant qu'il n'a pas sa place dans la X-div, mais est bien décidé à prouver que si, et fait le con en faisant du parkour. Inutile.

- Récap de Mickie.

- DJ Z vs Andrews vs Tigre. Un match acrobatique pas désagréable, de moins de 5 minutes là aussi, et avec un Tigre qui démolit Andrews à l'atterrissage.

- En post-match, Godderz démolit DJ Z, histoire de dire.

- Grado continue d'essayer de perdre du poids backstage, Tigre le traite d'abruti. Inutile.

- Taryn et la Dollhouse dans le ring, Kong n'est pas en lingerie, démolit la Dollhouse, et Taryn se fait contrer par Brooke, qui trouve qu'un lingerie pillowfight est indigne des KOs. Pas faux. Brooke finit par foutre Taryn en lingerie, et celle-ci s'enfuit, humiliée. Mouais. Clairement pas de la X-Division, tout ça.

- Encore une fois Grado qui se pèse à poil backstage, au secours.

- Grado vs Kenny King vs Cruz. No comment. Pauvre Cruz, qui a fait bien des efforts, pourtant.

- Bram vient parasiter Destination X. Au point où on en est, après tout... *soupir*

- Bram répète ce qu'il vient de dire backstage, défie un catcheur du passé de la compagnie... et Crimson, ce célèbre X-divisioneur, se pointe. Whouhou.

- Crimson vs Bram. Absolument RAS et assez inutile.

- Angle vs Aries, World Title match. Forcément très bon... mais sans surprise. EC3 débarque en post-match pour achever Angle.


Bilan général : si c'était un Impact normal, ce serait un Impact assez moyen, décousu, avec un main event qui sauve la mise. En tant que Destination X, c'est risible. 15 minutes de X-division tout compris, deux matches de championnat poids-lourd prévisibles au possible, du maublage, et du Grado. Whouhou, c'est supaire. :wallbash:

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Un film, un jour (ou presque) #1136 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Top End Wedding (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Top End Wedding (2019) :

Jeune avocate prometteuse, Lauren (Miranda Tapsell) vient de décrocher une promotion lorsque son compagnon, Ned (Gwilym Lee) décide simultanément de quitter son emploi et de demander Lauren en mariage, avec une condition : que la cérémonie se fasse rapidement et sans chichis. Lauren accepte, mais impose elle aussi une condition en retour : que le mariage se tienne dans sa famille aborigène, à l'autre bout du pays. Plus facile à dire qu'à faire, notamment lorsque Lauren et Ned arrivent chez le père éploré (Huw Higginson) de la jeune femme : la mère de Lauren (Ursula Yovich) vient de le quitter, et a disparu dans le bush. Sans hésiter, Ned et Lauren partent alors à sa recherche...

Comédie romantique australienne co-écrite par son interprète principale, ce Top End Wedding n'est pas tant une comédie romantique orientée mariage qu'un road trip dans le bush australien mêlant romance, poids des traditions, couples mixtes, préjugés raciaux et nature sauvage.

Un mélange plutôt intéressant, notamment de par la place importante qu'il laisse à la population aborigène, et par les thématiques qu'il soulève çà et là : il est donc dommage que la structure du scénario et son rythme ne soient pas plus maîtrisés.

En effet, pendant une grosse heure, le métrage tente de concilier la structure épisodique de son road trip avec de la comédie gentiment excentrique (façon La pire semaine de ma vie), des personnages secondaires assez caricaturaux (toutes les copines, le père dépressif, la patronne, l'oncle flamboyant, la belle-mère rigide, stricte et quasi-raciste...) et un fond plus émouvant, qui se trouve longtemps relégué en filigrane.

La mayonnaise ne prend que alors que très moyennement, le film manquant régulièrement d'énergie et de dynamisme, et ayant recours à de grosses ficelles et autres coïncidences assez pataudes. Et puis, dans son dernier tiers, alors que l'héroïne revient seule dans les îles Tiwi, le métrage décolle enfin, s'éloignant de sa comédie bancale pour évoluer vers quelque chose de plus touchant, de plus sincère : l'émotion repasse sur le devant de la scène, et c'est tout l'exotisme, la bonne humeur et les traditions aborigènes qui dominent alors le film, assurant un dépaysement certain pour le spectateur européen.

Le film n'évite cependant pas quelques clichés de rom-com, comme la dispute, le changement d'avis in extremis dans un aéroport, etc, mais dans l'ensemble, il s'en affranchit assez bien, pour produire quelque chose de différent et d'intéressant.

Certes, c'est assez décousu, et plutôt inégal ; il reste cependant quelque chose de sincère dans tout ça, un retour aux sources touchant et bien interprété, ponctué de moments amusants.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2020 - 14 - Noël au manoir enchanté (2020)

Publié le 6 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Histoire, Science-Fiction, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au manoir enchanté (A Timeless Christmas - 2020) :

Alors qu'il étudie une horloge étrange trouvée lors d'une vente aux enchères, Charles Whitley (Ryan Peavey), inventeur vivant en 1903, se retrouve projeté en 2020 : son manoir est désormais un musée dirigé par Megan Turner (Erin Cahill), et Whitley doit tenter de s'habituer à ce nouvel univers des plus étranges...

Alors oui, on pense forcément à Kate et Léopold dans cette histoire de voyage temporel et de romance, mais je dois dire que ça change un peu du tout-venant des rom-coms festives Hallmark : pas de festival à organiser, de projet commercial de dernière minute à mettre en place avant Noël, de boutique/bâtiment historique à sauver de méchants développeurs immobiliers, etc...

À la place, une romance classique entre un homme du passé et une femme moderne (Outlander fait des émules), à la sauce Hallmark (en cela qu'il y a les passages obligés où Megan fait découvrir à Whitley les traditions de Noël du présent, parce que c'est un ronchon qui n'aime pas Noël), mais sans trop insister sur ce dernier point. Si le film avait été plus rigoureux au niveau du voyage temporel, ça aurait d'ailleurs été une très bonne surprise.

En l'état, c'est cependant un téléfilm très imparfait. Outre l'interprétation un peu récitative du rival de Whitley, au début du film, et quelques anachronismes çà et là, on pourra en effet regretter que le métrage n'exploite jamais vraiment le contraste passé/présent, limité à quelques répliques du genre "qu'est-ce que l'internet ?".

Plutôt que d'être stupéfait par le monde moderne, Whitley s'y adapte instantanément, comprend en moins de dix secondes ce qu'est une télécommande, une télévision, et comment contrôler cette dernière, assimile instantanément un vocabulaire et des expressions modernes, ne s'offusque ni ne s'étonne jamais des mœurs contemporaines, etc.

À l'identique, l'écriture est ponctuellement un peu trop évidente, faisant dire aux personnages des platitudes préfigurant le reste du scénario ("je suis un homme du futur, moi, pas du passé" explique Whitley à ses semblables, au début du film), ou plaçant des moments artificiels (comme la chute de l'escabeau dans la bibliothèque) et honnêtement, ils auraient tout de même pu trouver un moyen de relooker un peu plus Ryan Peavey, histoire de différencier un peu sa version présente de son apparence passée.

Il y a donc du bon et du moins bon dans cette relecture Hallmark d'un thème assez classique, historiquement trop peu exploité par la chaîne. Bien trop sage, ce film ne fait pas grand chose d'original avec son postulat de départ, et c'est bien dommage, puisque le couple principal est plutôt bon, avec une alchimie convaincante. Honorable, mais pourrait mieux faire.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1888 - MOIS FRANÇAIS : Medellin (2023)

Publié le 19 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Amazon, Critiques éclair, Action, Review, Thriller, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Medellin (2023) :

Parce que son petit frère "Pablito" (Brahim Bouhlel), un wannabe influenceur fasciné par Pablo Escobar, a été enlevé par un cartel de Medellin, Reda (Ramzy Bedia) décide de partir pour la Colombie avec Stan (Franck Gastambide) et Chafix (Anouar Toubali), afin de le libérer. Quitte à, pour cela, enlever le fils d'El Diablo (Raymond Cruz), le chef de ce cartel...

Après Pattaya (amusant) et son Taxi 5 (bof), Franck Gastambide s'est concentré un temps sur la télévision, avec sa série Validé, mais il revient ici avec Medellin, un film pour Amazon Prime qui, au premier abord, donne vraiment l'impression d'être un Pattaya 2.0 : le trio de banlieue qui part à l'autre bout du monde et tombe dans des embrouilles pas possibles, la fête, la drogue, les filles, etc...

Mais en fait, Gastambide a clairement voulu proposer quelque chose de différent, ici, lorgnant plus sur la comédie d'action à l'ancienne, au risque de créer des dissonnances tonales et narratives dont le métrage ne se relève pas vraiment.

Le script, en fait, paraît très brouillon : narration en voix off maladroite, mise en place catapultée, découverte de Medellin et des strip-teaseuses, et puis premier virage du film en Taxi 5.1, à l'occasion d'une grosse poursuite automobile plutôt réussie et dynamique ; ça continue ensuite, avec toute une histoire de cartel méchant, de fliquette sexy, de Mike Tyson en agent américain qui offre une formation express de commando d'élite à Gastambide et ses potes ; le film bascule alors ouvertement dans un film d'action avec fusillades et protagonistes indestructibles qui abattent tous les méchants en une balle chacun, Gastambide place un toutou adorable dans l'histoire, juste pour dire... et le tout se termine au premier degré, avec une fin tragique qui voir SPOILER Ramzy se sacrifier et emporter tous les méchants narcotraficants avec lui dans une explosion pendant que les autres s'enfuient en hélicoptère...

Une rupture de ton assez étrange pour une fin dramatique et sérieuse, qui ne fonctionne pas totalement, un peu à l'image du film dans son ensemble, qui tente des choses mais dont la mayonnaise globale ne prend pas vraiment. Mais au moins, les scènes d'action sont efficaces (et ne sont pas noyées dans les effets numériques).

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1700 : SEMAINE SF RÉTRO - Explorers (1985)

Publié le 27 Juillet 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, USA, Jeunesse, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Explorers (1985) :

Inspiré par les rêves étranges qu'il fait depuis peu, Ben (Ethan Hawke), passionné de science-fiction, s'associe à son meilleur ami Wolfgang (River Phoenix), apprenti-ingénieur, et à Darren (Jason Presson), un autre garçon peu populaire de l'école, et ensemble, ils construisent un vaisseau rudimentaire qui s'avère capable de les emmener dans l'espace. Là, ils rencontrent alors une forme de vie extraterrestre...

Joe Dante, ILM, Rob Bottin, Jerry Goldsmith, Robert Picardo : les éléments sont tous là pour produire un bon film de science-fiction familiale typiquement 80s. Alors pourquoi la mayonnaise ne prend pas ?

C'est étrange, mais le seul souvenir que cet Explorers m'ait jamais laissé (jusqu'à ce revisionnage), c'était celui d'un métrage décevant qui ne m'avait pas du tout marqué à l'époque, alors que j'avais l'âge rêvé pour apprécier ce type de films. Et effectivement, en regardant de nouveau les 110 minutes du film, je comprends pourquoi.

Il se dégage en effet de cet Explorers une impression d'inabouti, pas forcément surprenante lorsque l'on se renseigne un peu sur la genèse compliquée du film. Une genèse qui a vu le film sortir avant que son montage soit achevé, laissant sur la table tout un troisième acte qui fait défaut au film, dans sa forme actuelle : en regardant la version salles d'Explorers, on a l'impression d'une mise en place interminable (il faut attendre près de 55 minutes pour que les trois enfants quittent l'atmosphère terrestre, et une bonne heure et quart pour que le film bascule dans du grand n'importe quoi avec des aliens grotesques fans de pop culture et dignes de Gremlins) et d'une dernière partie passée en avance-rapide.

Tout au long du film, le script semble en roue libre, prenant bien trop son temps pour dérouler son récit aux enjeux étrangement flous, y compris lorsque vient le moment de conclure tout ça de manière précipitée, aussi frustrante pour les personnages que pour le spectateur.

En somme, on sent vraiment que le script et le montage étaient incomplets - la mise en place est trop longue, le rythme insuffisant, le passage chez les aliens trop courts, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe, la musique de Goldsmith semble ponctuellement déconnectée du récit - et que si le film est aujourd'hui culte auprès d'un certain public, c'est plus par nostalgie pour un style de films révolu que pour les qualités intrinsèques d'Explorers.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 35 - Reindeer in Here (2022)

Publié le 22 Décembre 2022 par Lurdo dans Animation, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, CBS, Jeunesse, Critiques éclair, Aventure, Comédie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Reindeer in Here (2022) :

Blizzard (Adam Devine), un jeune renne inventif possédant un bois plus petit que l'autre, rêve d'intégrer l'équipe du Père Noël, mais son handicap et ses maladresses l'empêchent d'accomplir son rêve. Jusqu'à ce qu'il tente d'utiliser la boule à neige magique de Santa, pour lui communiquer son souhait le plus cher. Mais la boule est dérobée sous ses yeux par une mystérieuse figure encapuchonnée, mettant ainsi en péril les fêtes de fin d'année. À Blizzard, accompagné de tous ses amis et du jeune Théo (Gabriel Bateman), un garçon solitaire, de tout faire pour sauver Noël et retrouver la boule à neige du Père Noël...

Je suis probablement trop cynique pour ce genre de dessin animé commercial de 45 minutes, ici diffusé sur CBS, et qui régulièrement revient sous de nouvelles formes, érigées comme "nouvelles traditions de Noël" alors qu'elles sont purement mercantiles, et ce de manière totalement transparente.

On avait l'Elf on a Shelf, ce dessin animé adapté d'un livre pour enfants, lui même conçu pour vendre à chaque foyer américain un elfe bon marché à placer sur une étagère pour "surveiller si les enfants sont sages ou non en décembre" : un bon moyen d'habituer les tout-petits à la surveillance d'un Big Brother, et de refourguer des jouets fauchés aux parents, sous prétexte de "nouvelle tradition américaine". Il y a eu aussi les Elf Pets, déclinaison animale de l'Elf on a Shelf, avec ses peluches mignonnes et son côté collectionnez-les tous ; et maintenant, voilà le Reindeer in Here, créé par un producteur de télévision, et qui reprend tous les codes de l'Elf on a Shelf : même nom qui rime, même chaîne de diffusion, même notion de la peluche mignonne que tu places chez toi début décembre et qui s'assure que tes enfants restent sages jusqu'à Noël... et même type de dessin animé dérivatif, qui s'inspire ici fortement de Rudolf le renne au nez rouge (et des Lutins d'élite de Disney pour le design des lutins) pour mettre en scène une grande course poursuite débouchant sur un message calibré d'unité, de communauté, de célébration des différences et du caractère unique de chacun, de travail d'équipe, blablabla... pour peu que tu n'oublies pas d'avoir ton renne en peluche à la maison pour Noël !

C'est commercial au possible, c'est en pilotage automatique du début à la fin, mais comme c'est somme toute bien produit et rythmé, les enfants n'y verront que du feu. Ce qui est assez frustrant.

3/6

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 4x11-12 (2021)

Publié le 26 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, CBS, Discovery

La fin de saison 4 approche à grands pas, et Discovery continue de ronronner affreusement, combinant du surplace narratif constant à de grandes tirades pleines d'émotion, et à des départs et retours successifs des personnages secondaires - à se demander si le budget de la série n'est désormais pas trop faible pour accommoder toute la distribution du programme...

Star Trek Discovery, saison 4 (2021) :

- 4x11 - Rosetta : Une équipe menée par Burnham part explorer la planète d'origine de l'espèce 10-c, pendant que Booker et Tarka tentent de s'introduire à bord du Discovery...

Et toujours une absence totale d'avancée dans cette saison, avec une away team mission générique au possible, durant laquelle Burnham et compagnie découvrent de la poussière transmettant (forcément, Discovery oblige) des émotions, et une sous-intrigue guère plus intéressante à bord du Disco, qui n'a pour seule qualité que de ramener Reno dans le programme, alors qu'elle était portée manquante depuis pléthore d'épisodes.

C'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur cet épisode qui, malgré son compte à rebours très artificiel de 25 heures avant la destruction de la Terre, prend largement son temps pour parler sentiments et équilibre mental, pour se détendre au mess hall, pour faire des digressions sur la Présidente qui remet en place un scientifique pas assez optimiste et positif, et pour placer quelques moments bien pompeux.

Quelques images jolies, mais sinon, un grand néant.

- 4x12 - Species Ten-C : L'équipage du Discovery s'efforce de nouer un premier contact avec l'espèce Ten-C, tandis que Booker et Tarka, eux, tentent de mettre leurs plans à exécution malgré la présence à bord de leur vaisseau de Reno, en tant qu’otage...

Avant-dernier épisode de la saison... et il y a du mieux. Heureusement. Principalement parce que la série décide de s'essayer à l'exercice du premier contact, comme dans Rencontres du Troisième Type, ou dans... Premier contact de Dennis Villeneuve. Impossible de ne pas penser à ces diverses influences, en effet, puisque tous les gimmicks du genre y sont : communication lumineuse, décodage, discussion de groupe, etc.

Mais ça ne fonctionne que très partiellement, honnêtement, tant les grosses ficelles habituelles de Discovery tirent le tout vers le bas. Déjà parce que tout le technoblabla sur "le langage chimique des émotions", les déductions-éclair des personnages, et leurs états d'âme permanents (on ne peut échapper, encore une fois, à des mini-séances de "thérapie" où ça se confie, où ça partage ses sentiments, etc), fait que le premier contact en lui-même est assez peu captivant.

D'autant qu'à côté, on a les manipulations très méchantes (et surlignées au stabylo) de Tarka, celles toutes aussi suspectes de la militaire terrienne, et la disparition de Jett Reno, dont personne ne s'aperçoit de tout l'épisode alors qu'elle est ingénieure en chef du vaisseau, en pleine crise : l'écriture approximative et sentimentaliste de la série a pour effet d'affaiblir considérablement ce qui aurait pu être un épisode efficace et intrigant... mais cela ne surprendra plus personne, à ce point de la vie du programme.

(à suivre)

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 2x13 (2019)

Publié le 14 Avril 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, CBS, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Discovery

Comme je le disais la semaine dernière, la saison 2 de Star Trek Discovery continue lentement de se désagréger à mesure que la saison approche de sa conclusion, et que les scénaristes naviguent globalement à vue...

Star Trek Discovery 2x13 - Such Sweet Sorrow :

Alors que les informations de la Sphère refusent de laisser le Discovery s'autodétruire, Burnham réalise qu'elle va devoir partir dans le futur à bord du Discovery, pour y échapper à Control. Elle fait donc ses adieux à tout l'équipage...

La semaine dernière, j'avais conclu par un facepalm de Jean-Luc Picard. Cette semaine, il me faudrait plutôt une tête qui explose, tant cet épisode s'est avéré un véritable calvaire.

Pour ceux qui, comme moi, ont énormément de mal avec l'émotion forcée et manipulatrice de la série, et avec sa tendance à placer constamment Burnham au centre de tout (avec ce que ça entraîne d'interprétation discutable de la part de SMG), on a droit ici à 75% de Burnham en mode émotion très émouvante, qui fait ses adieux à tous ses amis et ses collègues, pour une mission dont on devine déjà qu'elle ne se déroulera pas comme les scénaristes veulent bien nous le faire croire (rien que la présence de Spock à bord impose qu'un bouleversement assez conséquent de l'intrigue devrait se produire avant un éventuel saut temporel).

Déjà que notre hypothèse de base "les signaux rouges/l'ange, c'est Burnham" est à nouveau confirmée après une feinte pas très convaincante en la personne de sa mère, mais là, en plus, les scénaristes ramènent la jeune Reine extraterrestre issue du Short Trek consacré à Tilly, en mode deus ex machina qui résout tous les problèmes en un coup de baguette magique.

Ce qui peut faire peur, puisque cela laisse à penser que l'épisode Calypso, qui se déroulait dans un futur très lointain, avec un Discovery déserté et occupé par une Intelligence Artificielle, va lui-aussi être réintégré à l'intrigue de cette saison, peut-être pour expliquer comment le Discovery, le spore drive, et tout ça, ont été expurgés de la continuité.

(ce qui laisserait l'équipage du Disco... à bord de l'Enterprise pour une saison 3 ?)

Quoiqu'il en soit, cet épisode sert de grosse mise en place au final de la semaine prochaine, de manière pas toujours très cohérente (les vaisseaux de la section 31/de Control sont menaçants... mais les parents de Spock et Burnham parviennent à rendre visite sans problème au Discovery), comme d'habitude, et gentiment forcée.

Ajoutez à cela une caméra constamment tournoyante, et les grosses ficelles habituelles de la série... et on se retrouve devant un épisode assez typique de Disco : laborieux, et terriblement frustrant.

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Un film, un jour (ou presque) #1151 : 6 Underground (2019)

Publié le 27 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

6 Underground (2019) :

Après avoir assisté aux horreurs perpétrées par un régime totalitaire, un milliardaire américain, "Un" (Ryan Reynolds) issu des nouvelles technologies décide de mettre sa fortune au service de la justice, en se faisant passer pour mort, et en recrutant un groupe de mercenaires, pour mener à bien des missions dangereuses et totalement illégales à l'autre bout du monde. Il y a Deux (Mélanie Laurent), un ancienne espionne ; Trois (Manuel Garcia-Rulfo), un tueur à gages ; Quatre (Ben Hardy), spécialiste en parkour ; Cinq (Adria Arjona), médecin ; et Sept (Corey Hawkins), ancien sniper. Leur mission actuelle ? Organiser un coup d'état au Turgistan, et remplacer le dictateur en place (Lior Raz) par son frère plus pacifiste (Payman Maadi)...

Grosse production Netflix réalisée par Michael Bay et écrite par les scénaristes de Deadpool, 6 Underground est arrivée en décembre dernier sur la plate-forme de streaming avec un certain impact, notamment parmi les amateurs de genre. La promesse du sens de l'humour de Deadpool, du charisme de Ryan Reynolds, et de la destruction apocalyptique d'un Michael Bay en roue libre, débarrassé des impératifs d'une franchise comme Transformers et des limites de la censure, augurait de quelque chose de potentiellement enthousiasmant.

Et effectivement, avec ses premières vingt minutes décapantes, une longue poursuite automobile à la fois sanglante, nerveuse, amusante et efficace, on pouvait se surprendre à espérer.

Rapidement, cependant, des problèmes évidents commencent à faire surface. Certains inhérents au style Bay (caméra constamment en mouvement, effets pyrotechniques éventés, faux raccords à gogo, rythme bancal, fascination pour la violence débridé et pour la force armée, placements produits), d'autres à un script peu inspiré et totalement décousu : partant constamment dans de longs flashbacks plats relatant le parcours des divers membres du groupe (des flashbacks qui ne sont pas sans rappeler la structure des Deadpool), le récit enchaîne ces derniers avec des scènes d'action effectivement débridées, mais longuettes et/ou peu marquantes.

Ajoutez à cela une distribution assez inégale (Reynolds tient son rôle, mais le reste de l'équipe est très inégal, tant au niveau charisme qu'au niveau intérêt) et ce métrage de deux heures finit par être spectaculaire et décomplexé, certes, avec des effets spéciaux ILM de qualité, mais aussi assez brouillon et finalement lassant/épuisant.

Après, ça reste un film de Michael Bay, et tout spectateur sait à quoi s'attendre avant de le regarder : c'est bourré d'idées visuelles mais approximatif, c'est d'une connerie abyssale (tout le propos politique, notamment) mais débordant d'action inédite, c'est putassier mais jamais totalement au premier degré, bref, c'est ce que c'est.

Avec une distribution plus mémorable, et une écriture moins pétée, ça aurait pu être assez fun et jouissif. Là, en l'état, c'est assez anecdotique.

3/6 2.5/6 (après revisionnage)

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Christmas Yulefest 2022 - 02 - Il faut sauver la boutique de Noël (2022)

Publié le 29 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Il faut sauver la boutique de Noël (Christmas in Toyland - 2022) :

Analyste de données pour une grande chaîne nationale de magasins de jouets, Charlie (Vanessa Lengies) apprend que les cadres de l'entreprise ont prévu de fermer toutes les boutiques de la chaîne à l'approche de Noël, afin de dématérialiser leurs opérations. Mais lorsqu'elle s'aperçoit qu'une boutique en particulier, tenue par Grant (Jesse Hutch), dépasse toutes les attentes commerciales de la société, elle voit là l'occasion de sauver des milliers d'emplois, et se rend sur place pour tenter de comprendre ce qui fait le succès du magasin...

L'un des premiers téléfilms Hallmark de la saison, diffusé durant l'été dernier, ce Christmas in Toyland m'a surpris, et pas en bien : je la pensais en effet révolue, cette époque des rom-coms festives Hallmark où l'héroïne, coincée, corporate, logique et rigide, est envoyée dans une petite ville aux valeurs traditionnelles de communauté, d'entraide, de tradition, où elle succombe au charme rugueux d'un beau célibataire spontané, bordélique et fonctionnant au feeling, capable de travailler de ses mains et particulièrement proche de sa nièce ou de son neveu précoce ; tout ça au cours d'un combat désespéré pour sauver une petite boutique de l'appétit insatiable de la grande machine capitaliste, avec des délais et une logique commerciale improbables, et pour se conclure sur une héroïne qui plaque sa carrière florissante pour s'installer sur place et repartir de zéro avec une vocation plus "traditionnelle" (en l'occurrence, concevoir des jouets en bois).

Oui, ce Christmas in Toyland donne, étrangement, l'impression de revenir 10 ans dans le passé, quand les scripts des comédies romantiques Hallmark étaient formatés au possible, et conçus pour apaiser un certain public traditionnaliste et rural, opposé aux grandes villes, aux grandes entreprises, aux femmes ambitieuses et libérées, etc.

Le tout, en pilotage automatique du début à la fin, téléphonant tous ses effets et ses rebondissements, et souffrant d'une direction artistique franchement pauvre et fauchée (on ne croit jamais à cette grande chaîne  nationale de magasins de jouets aux logos faits en trois minutes sous Paint, aux locaux aux décorations génériques, aux boutiques désespérément vides de jouets autres que décoratifs, au moment "nous devrions aller acheter un vrai sapin de Noël" qui s'enchaîne sur un marché aux sapins où trône, en plein milieu, un bel arbre en plastique...)

Et pourtant, le métrage a la chance d'avoir une distribution sympathique qui sauve les meubles, notamment Lengies, Hutch, et l'interprète de sa meilleure amie, Lara Amersey (que j'aimerais revoir dans un premier rôle, à l'avenir), et qui fait que le tout se regarde vaguement, sans vraiment intéresser ou mériter que l'on s'attarde pendant 85 minutes sur cette histoire cousue de fil blanc, vue et revue.

La saison commence faiblement...

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1336 : C'est nous les héros (2020)

Publié le 21 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'est nous les héros (We Can Be Heroes - 2020) :

Lorsque le groupe de super-héros, les Heroics, mené par Marcus Moreno (Pablo Pascal), est capturé par d'étranges extra-terrestres tentaculaires, il revient à leurs enfants - Noodles (Lyon Daniels) l'élastique, Wheels (Andy Walken) le super-fort en fauteuil roulant, A Capella (Lotus Blossom) la chanteuse, Wild Card (Nathan Blair) le multi-pouvoirs incontrôlable, Guppy (Vivien Lyra Blair) la fille de Shark Boy et Lava Girl, les jumeaux Rewind et Fast-forward (Isaiah Russell-Bailey, Akira Akbar) capables de manipuler le temps, Facemaker (Andrew Diaz) le métamorphe, Slo-Mo (Dylan Henry Lau) ultra-rapide ou presque, Ojo (Hala Finley), capable de prédire le futur et Missy Moreno (YaYa Gosselin), sans pouvoirs - de sauver la planète contre ces envahisseurs mystérieux...

Semi-spin-off de Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl (2005), un film pour enfants très approximatif de Robert Rodriguez, ce We Can Be Heroes ne change pas la donne, lorgnant fortement sur les Spy Kids de Rodriguez, mais à la sauce Sky High : l'école fantastique de Disney.

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en dire. Comme souvent chez Rodriguez, c'est dynamique, léger, mais aussi régulièrement brouillon et approximatif, notamment au niveau de l'interprétation inégale des enfants, et si ça occupera ces chers bambins pendant 90 minutes, ça sera aussi très rapidement oublié par les adultes.

Plus amusant, cela dit, pour les plus grands : repérer les acteurs remplaçant clairement d'autres absents (Priyanka Chopra Jonas est à la place de Salma Hayek, Pedro Pascal tient le rôle d'Antonio Banderas) et les références clairement insérées pour amuser les parents contraints de regarder le tout avec leurs bambins (la référence aux Chariots de Feu est incompréhensible pour les plus jeunes).

Difficile cependant de ne pas regretter le côté un peu cheapouille du film (les costumes des super-héros...), qui place le film dans un entre-deux pas totalement convaincant : ce n'est pas le délire bigarré et friqué des Spy Kids, mais ça en conserve les ambitions spectaculaires et décomplexées, avec un budget bien moindre, d'où ce résultat en demi-teinte.

M'enfin ça devrait plaire aux plus jeunes.

3 + 0.5 pour la petite Vivien Lyra Blair, adorable = 3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 3 (2021)

Publié le 21 Août 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Thriller, Netflix, Télévision, USA, Animation

Après une première saison agréablement surprenante (toutes proportions gardées), et une saison 2 qui parvenait à conserver le rythme et le ton de la s1, malgré quelques premiers épisodes un peu balbutiants, place à la saison 3 de cette série d'animation Netflix, une troisième fournée de 10 épisodes à l'étrange parfum de saison finale...

Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 3 (Jurassic World : Camp Cretaceous, season 3 - 2021) :

Alors que le petit groupe de rescapés tente toujours de trouver un moyen de quitter l'île, ils découvrent le yacht personnel de Mitch et Tiff, encore amarré à quai. Mais le navire est endommagé, et une créature difforme et sanguinaire, créée par le Dr Wu, rode désormais dans le parc laissé à l'abandon...

Une troisième saison qui se structure un peu comme la précédente, avec quelques premiers épisodes de remplissage et de remise en place, pas toujours ultra passionnants, et une suite qui passe la seconde, et confronte les adolescents à la menace du Scorpios Rex, un dinosaure génétiquement modifié assez laid, mais paradoxalement plutôt réussi.

La menace du Scorpios est ainsi présente en filigrane pendant toute la saison, d'abord en pointillé au travers de brèves scènes teasers de fin d'épisode, puis de manière plus frontale, à la mi-saison, lorsque la créature commence à semer la panique dans ce qu'il reste du parc, en s'en prenant à tous les dinosaures.

De quoi apporter une certaine tension au récit, après plusieurs premiers épisodes plus intéressés par la psychologie et l'amitié des personnages principaux ; sans oublier qu'ils sont encore des ados immatures prompts aux décisions stupides, la série se permet de développer leurs liens, et d'évoquer ce que pourrait devenir leur amitié après un éventuel sauvetage.

Ce n'est pas forcément d'une profondeur inédite dans le genre, et il reste des scories d'écriture çà ou là, mais globalement, c'est tout à fait honorable sur ce plan, et cela trouve sa justification une fois l'action engagée : plus le temps de vraiment trop s'attarder sur les personnages quand ils sont traqués par deux Scorpios Rex, ou lorsque le Dr Wu et ses mercenaires (la série ainsi rattrape le flashback du début de Jurassic World : Fallen Kingdom) débarquent sur l'île et prennent des otages.

Et puis le fanservice fonctionne, avec une apparition de Blue, un renvoi direct au premier Jurassic Park dans la réalisation et le montage, la musique, etc...

Bref, une saison 3 efficace, mais à la conclusion sans appel, qui voit le petit groupe s'échapper enfin de l'île à bord d'un bateau. Certes, il y a bien un dinosaure à bord (Blue ?), et il y a toujours la possibilité que le petit groupe échoue sur une autre île pleine de dinosaures... mais ça ressemblait tout de même à une fin de série.

Ce qui n'est pas plus mal, après tout : la production n'a pas à avoir honte de ce qu'elle a accompli au travers de ces trois saisons, et il est toujours préférable de s'arrêter avant de sauter le requin... ou plutôt, ici, de sauter le mosasaure.

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Un film, un jour (ou presque) #1613 : Morbius (2022)

Publié le 6 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Marvel, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Sony

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Morbius (2022) :

Atteint d'une maladie sanguine incurable, le Dr. Michael Morbius (Jared Leto) décide de tout tenter pour se sauver, et expérimente avec des cellules prélevées sur des chauve-souris vampires sud-américaines, qu'il s'injecte. Soudain, voilà Morbius en pleine santé, doué de pouvoirs surnaturels, et souffrant d'une soif de sang humain qu'il peine à contrôler. D'autant que son meilleur ami d'enfance, Milo (Matt Smith), lui aussi atteint de la même maladie, change radicalement lorsqu'il s'injecte, en secret, le même remède, et devient un être malfaisant et cruel, qui en a après Martine (Adria Arjona), la collègue de Morbius...

Un film que personne n'avait demandé, sur un personnage Marvel dont tout le monde se contrefout royalement, mais voilà : Sony est bien décidé à exploiter jusqu'à la moelle la franchise Spider-man avec ou sans le MCU, et après le succès assez improbable de Venom, place à un film consacré à Morbius, le vampire vivant.

Et c'est amusant, parce que pendant la première demi-heure du film, je me suis dit que finalement, ce n'était pas désagréable, et pas aussi mauvais que les critiques voulaient bien l'entendre : la distribution est efficace (même si Arjana est assez transparente), le script se met assez bien en place, les effets sont plutôt honorables, bref, ça se regarde, même si bizarrement, visuellement et musicalement, on perçoit des relents de la trilogie Batman de Nolan, çà et là.

Et puis, quelque part à mi-parcours, ça déraille : lorsque les deux inspecteurs joués par Tyrese Gibson et Al Madrigal débarquent, tels des Sam et Twitch du pauvre, lorsque Matt Smith devient un vampire hors-champ et cabotine ensuite comme un grand méchant de cartoon, lorsque Morbius et Milo commencent à s'affronter, tout de suite, ça part en vrille, les effets spéciaux deviennent très inégaux, on a fréquemment l'impression que des pans entiers du script ont été coupés au montage, que tout est condensé, compressé, bâclé.

Pas forcément surprenant, compte tenu de la genèse compliquée du film, mais assez agaçant, et progressivement, le film perd globalement de son intérêt et de son énergie, pour finir à bout de souffle, avec une double scène post-credits complètement à l'ouest, qui tente de ressusciter l'univers partagé des Amazing Spider-man (de manière forcée et sans que personne n'y croie réellement).

Pas forcément le désastre que l'on pouvait redouter, mais un récit trop décousu et se prenant trop au sérieux pour fonctionner et être mémorable (là où, au moins, Venom avait un Tom Hardy en roue libre qui amusait la galerie)

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 13 - Venus (2022)

Publié le 3 Octobre 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Espagne, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Venus (2022) :

Lucia (Ester Expósito), danseuse dans un club, dérobe un stock de drogues à ses patrons criminels, et se réfugie chez sa sœur (Ángela Cremonte) et sa nièce (Inés Fernández), dans un immeuble isolé réputé pour être hanté. Rapidement, alors même que ses anciens employeurs la traquent et se rapprochent d'elle, Lucia découvre qu'une présence étrange vit à l'étage du dessus, et que des phénomènes surnaturels se multiplient autour d'elle...

Une supposée adaptation très (très) libre de La maison de la Sorcière de Lovecraft (une nouvelle qui avait pour caractéristiques principales un grenier maudit à la géométrie non-euclidienne, une sorcière aux ordres d'Azathoth, un étudiant mathématicien, un rat à visage humain, et des rêves psychédéliques) par Jaume Balaguero (produit par Alex de la Iglesia), qui décide ici de ne garder de Lovecraft que le vague concept de base (une entité qui envahit les rêves des habitants de l'immeuble, des sorcières qui sacrifient des enfants), pour enrober le tout dans une histoire de gangsters franchement peu probante ou intéressante, et des atours de film d'horreur assez génériques.

Venus a pourtant été très bien accueilli par la critique et, dans une certaine mesure, par les spectateurs, mais je suis resté de marbre devant cette mise en place interminable, vaguement ponctuée de moments plus "effrayants". Quand la moitié du film est écoulée, et que l'on est toujours dans un polar criminel à peine teinté de surnaturel, difficile de se passionner pour tout ça, même si l'on se dit que tous ces criminels vont se faire massacrer par des monstres d'une manière ou d'une autre dans la dernière ligne droite du film.

Mais en fait, même pas. Car au terme d'un passage en mode Rambo du pauvre (l'héroïne bricole une explosion pour éliminer 90 % des gangsters), on se retrouve avec une héroïne sexy et badass­™ qui, après avoir été éventrée du nombril aux poumons, se recoud à l'agrafeuse et au chatterton et part botter des culs avec un fusil à pompe sur de la dance music...

Sauf qu'en fait, même pas (bis). Car tout cela prend en effet place dans les 5-10 dernières minutes du film, en parallèle d'un rituel interrompu pour invoquer une entité... et tout se finit en queue de poisson, de manière très frustrante.

Un film très espagnol dans sa forme, une actrice principale très impliquée, mais pour le reste, je suis très largement resté sur ma faim.

2/6

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Les bilans de Lurdo : Twisted Metal, saison 1 (2023)

Publié le 9 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Thriller, USA, Peacock, Review, Science Fiction, Science-Fiction

Adaptation, par les producteurs/scénaristes des Deadpool et des Zombieland, de la franchise vidéoludique Twisted Metal, honnêtement un peu oubliée des anciens et inconnue des générations actuelles, sous la forme de dix épisodes d'une trentaine de minutes diffusés sur Peacock, pour un programme bas du front, mais assumé comme tel...

Twisted Metal, saison 1 (2023) :

L'un des rares coursiers capables de survivre dans le monde post-apocalyptique qui l'entoure, et dans lequel les villes retranchées sont des hâvres de paix reliées par des étendues sans foi ni loi, John Doe (Anthony Mackie) reçoit une offre irrésisitible de Raven (Neve Campbell), dirigeante de New San Francisco : s'il va chercher pour elle un colis mystérieux à New Chicago, il pourra s'établir à New SF et y couler des jours heureux. Plus facile à dire qu'à faire, cependant, d'autant qu'en chemin, Doe rencontre Quiet (Stephanie Beatriz), traquée par le radical Agent Stone (Thomas Haden Church) et ses hommes, ainsi que le clown tueur Sweet Tooth (Samoa Joe/Will Arnett).

Et honnêtement, Twisted Metal bénéficie beaucoup de son format court, qui ne laisse pas beaucoup de place aux digressions sans intérêt ou aux éléments superflus : même lorsque certains éléments du récit ne fonctionnent pas forcément, le tout avance suffisamment vite pour que l'on passe prestement à autre chose.

Et cette économie de temps et de moyens, si elle n'est pas toujours au bénéfice du programme (on ne va pas se mentir, la série est parfois handicapée par un manque de budget évident, par des effets spéciaux inégaux, par des raccourcis narratifs un peu maladroits, par une caractérisation qui évolue parfois un peu grossièrement, et par des poursuites automobiles numériques ou occasionnellement accélérées en post-prod, qui ne convainquent pas vraiment, notamment dans l'épisode final), permet cependant à Twisted Metal d'aller toujours de l'avant et de ne jamais ennuyer, même lorsque la série se concentre sur les massacres de Sweet Tooth (un rôle double, tenu devant la caméra par un Samoa Joe impeccable, et doublé en post-prod par un Will Arnett... qui fait du Will Arnett) ou décide de faire un bottle episode sur Doe et Quiet enfermés dans un restaurant le temps d'une tempête.

L'ambiance années 90/00 (notamment sur le plan musical) est amusante, ça ne se prend jamais trop au sérieux, les antagonistes sont variés et improbables (la police, Sweet Tooth et ses désirs de spectacle scénique, les routiers et leurs camions qui s'emboîtent, les religieux sado-maso menés par un Jason Mantzoukas ninja...), et surtout, le duo Mackie/Beatriz fonctionne très bien, portant la série sur ses épaules, et parvenant à rendre cette relation crédible dans un univers de cartoon.

Twisted Metal se regarde donc très facilement, même sans avoir la moindre idée de ce dont parlent les jeux ou de leur univers. On regrettera tout de même que toute la fin de la saison, une fois la menace Stone éliminée, soit particulièrement mal rythmée, à la fois mollassonne et précipitée, tout cela pour arriver à une mise en place d'une éventuelle saison 2 (qui, au moment où j'écris ces lignes, est loin d'avoir été confirmée).

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 57 - Le Manoir hanté (2023)

Publié le 1 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Review, Disney, USA, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Manoir hanté (Haunted Mansion - 2023) :

Astrophysicien traumatisé par la mort de son épouse, Ben (LaKeith Stanfield) est recruté par le Père Kent (Owen Wilson), afin d'aider Gabbie (Rosario Dawson) et son fils Travis (Chase W. Dillon), qui ont emménagé dans un immense manoir hanté. Sceptique, Ben réalise cependant rapidement que 999 fantômes hantent les lieux, et qu'une entité maléfique tente de trouver un millième esprit pour pouvoir se libérer des murs de la bâtisse...

Nouvelle adaptation de l'attraction phare de Disney, par le réalisateur de Dear White People, et la scénariste de Ghostbusters 2016, cet Haunted Mansion a reçu un accueil particulièrement tiède de la part des critiques à sa sortie en salles en juillet... ce qui a, bien entendu, amené une bonne partie du commentariat Web à défendre l'avis opposé, par pur principe, et à affirmer que cet Haunted Mansion était un vrai bon film, qui plus est bien meilleur que la version Eddie Murphy de 2003 (pas forcément très compliqué à accomplir, convenons-en).

Et pourtant... j'ai trouvé tout ça bien fade, honnêtement. Plus fade encore que la version 2003, principalement parce que les effets spéciaux de cette version ne sont jamais vraiment mis en valeur par la réalisation et la mise en scène (absence de plans plus serrés, créatures numériques inabouties, manque de contrastes et de profondeur, etc), et parce que le script m'a semblé vraiment décousu.

Un script qui évite l'unité de lieu du Manoir, pour enchaîner les séquences en extérieur, les moments à l'humour plat et inefficace (la scène avec Wynona Ryder, les passages avec Jamie Lee Curtis), les placements produits dans les dialogues, le fanservice constant qui se plie en quatre pour placer tous les éléments de l'attraction, et les ruptures de ton empêchant un bon développement de tous personnages (Rosario Dawson a vraiment un rôle ingrat) ou l'instauration d'un semblant d'ambiance.

Et puis, comme je le mentionnais plus tôt, il y a ces effets visuels, qui rapidement transforment le Manoir en tout numérique extensible sur fond vert, avec des acteurs plus ou moins bien incrustés à l'écran...

Non, définitivement, j'aurais dû m'en douter dès cette introduction brinquebalante en voix off, qui présente maladroitement la Nouvelle-Orléans sur un montage d'images génériques : le film est bancal, assez mal écrit (même si la thématique du deuil n'est pas désagréable dans son traitement), longuet et pas forcément très convaincant visuellement.

Bof.

2.25/6 

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Critique éclair #053 - Furiosa : Une saga Mad Max (2024)

Publié le 2 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Action, Aventure, Science Fiction, Review, Australie, Fantastique

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Furiosa - Une saga Mad Max (Furiosa : A Mad Max Saga - 2024) :

La vie de Furiosa (Alyla Browne/Anya Taylor Joy), enfant issue de la Terre Verte capturée par Dementus (Chris Hemsworth), un seigneur de guerre australien, et échangée contre des ressources auprès d'Immortan Joe (Lachy Hulme)...

Parce que visiblement, au sortir de Mad Max : Fury Road, tout le monde voulait apparemment en savoir plus sur le personnage de Furiosa (pas vraiment, en réalité, mais bon, je suppose que c'est probablement plus simple pour George Miller, plus tout jeune, de mettre en chantier un film de ce type, à savoir une préquelle + un personnage féminin fort directement liés au précédent film, plutôt qu'un métrage intégralement inédit se déroulant dans le même univers... surtout neuf ans après le premier film), voici donc Furiosa, un métrage consacré au personnage, alors interprété par Charlize Theron, qui cède ici sa place à Anya Taylor-Joy.

Et je dois dire que je n'ai pas trouvé ça exceptionnel, en fait.

Je ne sais pas trop pourquoi : une surabondance d'effets numériques nettement moins aboutis, notamment au niveau des doublures numériques et de leur physique approximative (le premier film donnait l'impression d'une prédominance de cascades réelles soutenues par du numérique, ici, on a plus l'impression d'une prédominance de numérique soutenu par des éléments réels) ? Un fanservice assez appuyé, préquelle oblige, qui explique en long, en large et en travers tous les éléments de Fury Road et place un caméo inutile de Max ? Un script au rythme plus hâché, rythmé en chapitres, qui narre toute la vie de Furiosa avec plus ou moins de bonheur ? Anya Taylor-Joy, plus en intériorité et en angularité que Charlize, et qui met une bonne heure et demi à sortir de sa coquille, sans jamais vraiment se défaire de l'impression visuelle d'un cosplay de Charlize ? Chris Hemsworth, avec postiche et faux nez, qui cabotine dans un rôle de semi-grand méchant assez loser ? La dernière ligne droite qui s'écoute un peu parler ?

Je ne sais vraiment pas. Je partais conquis d'avance, et au final, déception, même si ça reste très honorable. Mais il y a jamais le WOW factor de Fury Road, ni son énergie improbable.

3/6

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Jurassic World : La théorie du chaos, saison 1 (2024)

Publié le 8 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Jeunesse, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Review, USA, Netflix, Animation, Critiques éclair, Thriller

Après cinq saisons plus ou moins inégales, Jurassic World : La colo du Crétacé s'est conclue avec le retour des six survivants de l'Isla Nublar. La franchise, elle, continue, avec Jurassic World : La théorie du chaos, qui reprend les mêmes personnages, et les relance dans une sombre intrigue de complot prenant cette fois-ci place dans l'univers post-Jurassic World Dominion...

Jurassic World : la théorie du chaos, saison 1 (Chaos Theory, season 1 - 2024) :

Six ans après leur retour sur la terre ferme, les Nublar Six ne sont plus aussi soudés, notamment après la mort mystérieuse de Brooklynn. Mais lorsque Ben et Darius reprennent contact, ils réalisent que quelqu'un cherche à les éliminer pour les empêcher d'enquêter sur la mort de Brooklynn : le moment est venu de reformer le groupe pour éviter le pire...

Après la dernière saison de Cretaceous Park, bourrée de robots, d'holodecks, de base secrète, de méchants caricaturaux et de dinosaures télécommandés, on pouvait redouter ce soft reboot du programme, toujours sur Netflix et toujours en dix épisodes.

Par chance, l'équipe scénaristique a opté pour une direction radicalement différente, délaissant les délires technologiques de Camp Crétacé pour proposer une saison plus sombre, plus sérieuse, bref, plus "adulte", conformément à l'âge des protagonistes de la série.

Et si la saison prend son temps, et adopte souvent des airs de road trip, c'est pour mieux faire le point sur les relations entre les Nublar Six, et leur nouvelle vie post-île.

Sammy vit seule sur son ranch, Yaz tente de gérer son PTSD dans une communauté fermée, Kenji a coupé les ponts avec son héritage et vit dans une caravane, Ben (désormais athlétique) est devenu conspirationniste, Darius a rejoint le DPW (le bureau fédéral en charge des dinosaures), et Brooklynn... est morte, tuée dans un incident qui hante Darius et Kenji.

Bref, des relations tendues, et un ton plus sérieux dans les retrouvailles progressives des personnages, traqués par une méchante mémorable (aux faux airs de Cate Blanchett dans Indy 4) et ses trois raptors dressés.

La menace est réelle, beaucoup de personnages secondaires trouvent la mort à l'écran, et si la série n'évite pas totalement des facilités et des rebondissements prévisibles çà et là (le sort réel de Brooklynn ne surprendra personne), cette saison de remise en place s'avère plutôt convaincante et réussie (sans être exceptionnelle : tout dépendra de la direction future de la série).

Après, on pourra toujours se demander si les scénaristes n'ont pas trop regardé Tiger King avant d'écrire cette saison, tant l'influence est perceptible et assumée... mais bon.

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 08 - The Baby (Devil's Due - 2014)

Publié le 24 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Baby/Devil's Due :

Après avoir mystérieusement tout oublié d'une nuit entière de leur lune de miel en République Dominicaine, Zach (Zach Gilford) et Samantha McCall (Allison Miller) doivent faire face à la grossesse inattendue de cette dernière, une grossesse aux conséquences particulièrement sinistres et démoniaques...

Deux des membres du collectif Radio Silence, déjà à l'origine d'un segment de V/H/S, sont à la réalisation de ce found footage sans le moindre intérêt, tant il repompe sans le moindre scrupule Rosemary's Baby & autres films du même genre, ainsi que tous les clichés des films à la Paranormal Activity ou Chronicle, sans apporter la moindre idée originale ou le moindre concept justifiant l'existence de ce métrage (ou l'emploi du format found footage).

On a donc droit à un énième film du genre, plat, terne, mollasson, sans intérêt intrinsèque (hormis le capital sympathie d'Allison Miller, ultra-attachante et naturelle), et qui en plus a recours au gros cliché pataud des "touristes américains WASPs en vacances victimes de maychants étrangers à la peau basanée". Et quand ça se réveille un peu, à la toute fin, il est trop tard pour sauver le tout...

Bref, 1.5/6 (dont un point pour A. Miller, et le reste pour les cinq/dix dernières minutes)

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Critique éclair : Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers (The Librarians) 1x09-10

Publié le 28 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Action, Aventure

Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...

The Librarians 1x09-10 :

- Les Librarians enquêtent sur une ville étrange ornée de lampadaires créés par Tesla qui envoient les gens dans une dimension parallèle, et ne leur permettent que de s'incarner brièvement dans le corps des habitants actuels de la bourgade (gros clin d'oeil assumé aux Body Snatchers inside). Un épisode assez classique et prévisible, à la fin douce-amère, et qui aurait aussi bien pu être dans Warehouse 13 ou dans la série Poltergeist.

- Season finale dirigé par Jonathan Frakes, et qui toutélie toutes les aventures et objets magiques de la saison pour envoyer les Librarians et Noah Wyle de monde parallèle en monde parallèle, avec en prime un Jerry O'Connell dans un petit rôle. Sympathique, mais il manquait peut-être cinq/dix minutes pour vraiment donner un poids suffisant à cette fin de saison ; en tout cas, à en juger par la fin, la saison prochaine sera probablement structurée en deux groupes de Librarians alternant les épisodes, ce qui peut donner quelque chose d'intéressant, et éviter l'overdose de Noah Wyle. On verra bien.

Pas une grande série, que ce Librarians. Même pas une bonne série, en fait. Juste un produit gentillet et vaguement sympatoche, qui repose principalement sur le capital sympathie de sa distribution, et sur le fait que ce genre de programme fantastique sans prétention n'a plus vraiment droit de cité sur les grands networks. C'est toujours mieux que rien.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 12 - Wyrmwood : Road of the Dead (2014)

Publié le 21 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Action, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Wyrmwood - Road of the Dead :

En pleine nuit, Barry (Jay Gallagher), un mécanicien, se réveille pour découvrir l'Australie ravagée par des zombies avides de chair humaine ; contraint d'abattre sa famille, Barry part alors sur la route en compagnie de Benny (Leon Burchill), un autre survivant, à la recherche de sa soeur Brooke (Bianca Bradey), capturée par un groupe paramilitaire travaillant avec un savant fou.

Un long-métrage d'action-horreur australien, qui se veut au croisement de Mad Max et du film de zombies, et qui possède une énergie et une inventivité que n'aurait pas reniées un jeune Peter Jackson.

C'est drôle, bien casté (Leon Burchill est hilarant, Gallagher a du charisme à revendre), ça fourmille d'idées très comic-book et décalées, ça possède une identité stylique punk-trash très sympathique, et malgré des conditions de tournage clairement difficiles (budget limité, et tournage étalé sur quatre ans), le métrage est dynamique et homogène, tout en restant globalement bien maîtrisé.

Alors oui, il y a bien quelques ruptures de ton pas totalement réussies, un montage ultra-cut qui peut parfois agacer, des petites baisses de rythme regrettables dans la seconde moitié (avec 8-10 minutes de moins, le film aurait probablement été parfait sur ce plan), et des combats à mains nues qui sont un peu superflus, mais rien de forcément rédhibitoire.

Pour un premier long-métrage appartenant à un genre pourtant dévalué et surexposé au possible, les frères Roache-Turner transforment en effet l'essai en livrant une pellicule fun, décomplexée, et tout simplement réussie.

Bien joué.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #133 : Conan (2011)

Publié le 20 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Conan (Conan The Barbarian) :

Conan le Cimmérien ( Jason Momoa), guerrier puissant et expérimenté, écume l'Hyborée à la recherche de Khalar Zym (Stephen Lang) et de ses troupes, qui ont réduit sa tribu en cendres, et tentent désormais de trouver la vierge (Rachel Nichols) qui permettra à Zym de conquérir le monde...

À sa sortie en salles, j'avais dit ceci :

"Un Momoa qui est très bien, une Rachel Nichols honorable (idem pour McGowan, même si elle cabotine un peu plus), des sidekicks daubesques, une 3D inutile (sauf sur certains plans), une musique calamiteuse, un scénario bancal (au prologue interminable, et au climax faiblard) et une réalisation de DTV, qui échoue dans 80% des scènes à cacher la misère et à rendre le monde de Conan crédible.

Et pourtant, je partais relativement optimiste, n'ayant lu aucun avis préalable, et m'attendant à une série B sans prétentions... mais non, même pas. C'est trop mal filmé pour ça. En l'état, c'est du niveau d'un Kull The Conqueror, en un peu plus friqué.

3/6 sur une échelle de DTV, 1.5/6 sur une échelle de film cinéma.

(et je n'échange pas un Conan le Destructeur, tout familial et cheesy qu'il puisse être, contre ce Conan bancal et énervant. Au moins Dagoth a plus de gueule que les tentacules anonymes qui n'arrivent pas à toucher Momoa, que les hommes-des-sables sur trampoline, ou que le masque-magique-qui-ne-sert-à-rien...)"

Et aujourd'hui, après une nouveau visionnage du métrage, je... euh... je ne suis pas arrivé au bout du film.

Oui, j'avoue, je suis faible, mais j'ai jeté l'éponge après 80-90 minutes. La faute à un prologue/origin story toujours beaucoup trop long (26 minutes pour raconter sans le moindre rythme, style ou poésie ce qui en prenait la moitié dans l'original), à un univers terne, sombre et affreusement générique, et à un ton mortellement ronflant et sérieux, qui ne parvient jamais à donner la moindre énergie au film (déjà pas aidé par la musique passe-partout au possible).

Pour faire simple, c'est long, c'est mou, c'est soporifique, et malgré Momoa qui fait de son mieux, ça n'est jamais intéressant.

1/6

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Christmas Yulefest 2014 - 12 - Une Bonne Étoile pour Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Bonne Étoile pour Noël (The Christmas Shepherd) :

Illustratrice de livres pour enfants, veuve depuis la mort de son mari militaire, Sally Browing (Teri Polo) est dévastée lorsque Buddy, son berger allemand, s'enfuit en pleine tempête. Le chien, cependant, finit par arriver dans le foyer de Mark Green (Martin Cummins) et de sa fille Emma (Jordyn Olson), qui peinent à se reconstruire après la mort de la mère d'Emma, trois ans plus tôt. Alors que Noël approche, Buddy va s'avérer le catalyseur du rapprochement entre ces deux foyers que tout sépare...

Encore un téléfilm Hallmark de cette saison 2014, avec cette fois-ci un gentil toutou qui apporte le bonheur à sa maîtresse et à ceux qui le recueillent.

Rien de bien original, rien de bien mémorable, The Christmas Shepherd est un métrage très classique, et qui fleure bon la romance Harlequin typique. À vrai dire, le tout semble presque avoir été bricolé avec les restes du budget des autres téléfilms Hallmark de la saison tant chaque scène sent le recyclage, et tant le film paraît tourné avec une équipe et des frais réduits au maximum.

Qui plus est, le côté discount du téléfilm se ressent d'autant dans l'écriture/les dialogues, assez maladroits par moments, dans la direction d'acteurs (Polo et Cummings sont sympathiques, mais les sentiments de tous les personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs, semblent artiiciels et forcés), dans le sempiternel cliché du "mec intellectuel qui a tout abandonné pour revenir à la vraie vie manuelle du coeur de l'Amérique" (ici, le publicitaire devenu militaire devenu gérant de café), etc.

De manière générale, le chien a beau être attachant et bien dirigé, le tout manque cruellement de fantaisie et de magie de Noël, préférant une approche réaliste et dramatique où tout le monde fait la gueule pendant un gros morceau du film. Sans façons.

2/6

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Les bilans de Lurdo - The H.P. Lovecraft Collection : vol. 1 à 3

Publié le 9 Juillet 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, BBC, Lovecraft

The HP Lovecraft Collection

#1 : Cool Air :

Premier volume d'une collection de cinq moyens-métrages au format 45 minutes, adaptant des nouvelles de Lovecraft et/ou lovecraftiennes, sur lesquelles je suis tombé en me baladant en Albanie (quel beau pays).

Du format Masters of Horror, donc.

Le premier volume, Cool Air, reprend donc la nouvelle du même nom, en lui appliquant un traitement noir et blanc/musique grandiloquente/cadrages horreur gothique. Pas désagréable du tout, bien qu'un peu bavard, budget ultra limité oblige, mais visuellement, c'est réussi, et les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là, donc c'était plutôt sympathique.

Si les autres volumes sont de cet acabit, ça devrait s'avérer intéressant.


 

#2 : Rough Magik :

Un pilote BBC qui n'a pas connu de suite, dans lequel une branche du gouvernement enquête sur le sacrifice humain effectué par une mère de famille à une entité antédiluvienne (en gros, c'est Torchwood + Cthulhu + le RPG Delta Green).

Donc de suite, on se dit que ça va être beaucoup plus professionnel dans sa présentation, et que ça a du potentiel... mais ça reste malheureusement assez mal foutu, fauché, et le refus de la chaîne est finalement plutôt compréhensible : la narration en flashbacks est bordélique, la réalisation bancale et très années 70s, la bande originale est par moments une photocopie des nappes de synthétiseur des Griffes de la Nuit, et globalement, les acteurs sont en roue libre, pas aidés par des dialogues laborieux.

Dommage, il y avait de quoi faire avec un show de ce genre, façon Enquêteurs du Paranormal contre Cultistes fanatiques.


 

#3 : Out Of Mind:

Un postulat simple : Randolf Carter, un artiste contemporain, hérite de son oncle, d'un vieux grimoire poussiéreux, et lorsqu'il en lit quelques passages à voix haute, il commence à avoir des visions d'êtres innommables et indicibles, et des flashbacks de la vie de son oncle, en correspondance écrite avec Lovecraft.

Le tout narré en parallèle par un HP Lovecraft qui nous guide au travers de sa création du Mythe et des rêves.

Très bien interprété (bien qu'un peu bavard), une ambiance typiquement lovecraftienne, visuellement réussi (la bestiole entraperçue mise à part), bref, facilement le moyen métrage que je préfère des trois vus jusqu'à présent. Comme quoi, c'est faisable d'adapter Lovecraft sans trop en montrer.

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Oktorrorfest 2012 Hangover - 06 : Doomsday Prophecy, Mothman, & Bigfoot : The Lost Coast Tapes

Publié le 18 Novembre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Télévision, SyFy, Science-Fiction, Thriller, Found Footage

Doomsday Prophecy : 

Un téléfilm Syfy typique, avec un scénario apocalyptique en carton-pâte, et des acteurs tv/ciné recyclés (dont Jewel Staite) dans des rôles pas particulièrement bien écrits... bref, un prétexte à des sfx de destruction massive, pendant qu'une archéologue et un éditeur de livres font équipe pour sauver le monde grâce à aux visions d'un bâton prophétique hérité d'un auteur excentrique et paranoïaque, et à l'assistance d'un vieil indien sage et avisé, tandis que le gouvernement les poursuit.

Et là, je crois que tout est dit : ça ne vaut pas grand chose de plus que ce résumé, malgré les efforts de tout le monde.

1.5/6 

Mothman :

Un tvfilm Syfy qui reprend la légende du Mothman et s'en sert comme prétexte pour raconter une histoire marchant dans les pas de Souviens toi l'été dernier, avec Jewel Staite (forcément) en héroïne, sur un groupe d'amis qui tuent accidentellement l'un des leurs, et qui dix ans plus tard, se font décimer un à un par un être surnaturel.

Rien de vraiment bon ou mauvais, visuellement, ça tient la route (effets spéciaux exceptés), et Jewel en débardeur léger dans la moiteur du sud, ça fait toujours plaisir à regarder, mais bon...

2.25/6 

Bigfoot : The Lost Coast Tapes :

Un found footage sur une équipe documentaire partie à la chasse au Bigfoot. Problème : l'équipe est affreusement peu intéressante ou sympathique.

Ce n'est pas la faute des acteurs, qui sont plutôt bons (du moins, en ce qui concerne les acteurs principaux), mais bien de l'écriture, qui les transforme en caricatures ambulantes.

Dommage, parce que la chasse au sasquatch se transforme en quelque chose de potentiellement intéressant sur la fin lorsque le métrage donne des motivations amusantes au monstre... mais entre les personnages, et le tout qui souffre des défauts inhérents au genre, ça ne vole pas bien haut.

1.25/6

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