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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Les bilans de Lurdo : The Lazarus Project, saison 1 (2022)

Publié le 27 Août 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, SkyTV, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair

Série anglaise en 8 épisodes de 45-50 minutes créée et écrite par Joe Barton, habitué des projets éclectiques (iBoy, The Ritual, le film romantique avec Ellen Page et Kate Mara), la saison 1 de The Lazarus Project a été diffusée sur Sky Max, et propose une vision originale des boucles temporelles...

The Lazarus Project, saison 1 (2022) :

Un jour, George (Paapa Essiedu) découvre que le temps est remonté six mois en arrière, et qu'il est le seul à s'en apercevoir... ou presque. Rapidement contacté par le Projet Lazarus, une organisation antiterroriste, George découvre que ses membres sont capables de faire remonter le temps à la planète entière en cas de besoin, jusqu'à un "point de sauvegarde" fixe, ce qui leur permet d'éviter les catastrophes, les guerres et les attentats les plus dangereux... mais George, lui, n'a qu'une obsession : utiliser ce processus pour sauver sa compagne, décédée dans un accident.

Postulat intéressant, acteur principal à la nonchalance et à la normalité sympathiques, Anjli Mohindra (Rani des Sarah Jane Adventures !) dans l'un des autres rôles principaux : ce Lazarus Project partait plutôt bien... et puis progressivement, j'ai fini par me désintéresser de la première saison, très axée thriller d'action anti-terroriste à la 24 heures chrono, et souffrant d'une distribution secondaire assez transparente (y compris la compagne de George, ce qui n'aide pas à le suivre sur la pente glissante sur laquelle il s'engage).

Pourtant, le fait de jouer avec les attentes, et d'éviter délibérément de faire de la série un programme en mode "la menace globale de la semaine", pour rapidement faire passer George au stade d'anti-héros collaborant avec les méchants pour arriver à ses fins, face à un Projet Lazarus aux méthodes très discutables, avait de quoi intriguer. 

Mais finalement, trop de facilités (malgré leurs responsabilités colossales, le Projet Lazarus fait très amateur dans sa gestion, dans ses réactions, etc), trop de zones d'ombre (la série évite délibérément d'expliquer les détails de ce point de sauvegarde, ce qui n'est pas trop grave, sauf quand le dernier épisode de la saison part dans du technoblabla improbable sur des trous noirs qui entrent en collision, etc, ce qui souligne d'autant le flou artistique dans lequel la série gardait les spectateurs jusque là), trop de personnages insipides, un protagoniste qui finit par agacer un peu dans ses décisions (ses raisonnements et ses choix sont souvent contre-intuitifs), des rebondissements parfois capillotractés... j'ai fini par me lasser, par arrêter le visionnage en cours de route, et par ne le reprendre que bien plus tard, histoire de finir la saison.

Alors dans l'ensemble, ça se regarde, mais je n'ai jamais eu l'impression que le postulat de départ était véritablement transcendé, voire même pire : j'ai parfois eu le sentiment que le programme était né d'un script de long-métrage refusé, avec ce que cela peut comporter de longueurs et de digressions.

Et paradoxalement, ce sont peut-être ces digressions qui fonctionnent le mieux, comme lorsque la série s'éloigne un peu de George pour se consacrer aux autres membres du Projet - certes, il y a toujours là un vrai manque de capital sympathie, que ce soit dû à l'écriture ou au manque de charisme de certains, mais au moins, cet éclairage un peu différent apporte une bouffée d'oxygène au programme, qui se prend souvent très au sérieux.

Le reste du temps... mwébof, en somme. Je n'ai jamais pu me défaire de l'idée qu'il manquait quelque chose pour que la mayonnaise prenne réellement.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critique éclair #025 - The Fall Guy (2024)

Publié le 10 Juin 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Policier, Review, Comédie, Romance, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Fall Guy (2024) :

Après un grave accident qui l'a laissé sur le carreau et a mis un terme à sa relation avec Jody (Emily Blunt), camérawoman, Colt Seavers (Ryan Gosling), cascadeur hollywoodien, est rappelé sur le tournage du premier long-métrage réalisé par Jody, une superproduction épique où il doit doubler Tom Ryder (Aaron Taylor-Johnson). Mais rapidement, Gail (Hannah Waddingham), la productrice, lui apprend que Tom a disparu...

La série L'homme qui tombe à pic était une de ces séries des années 80 fonctionnant sur un schéma bien établi : Colt Seavers (Lee Majors), cascadeur hollywoodien et chasseur de primes à ses heures perdues, utilise son savoir-faire et son côté casse-cou pour mener l'enquête et arrêter les méchants, avec l'aide de son cousin Howie (Douglas Barr), apprenti cascadeur et de la séduisante cascadeuse Jody (Heather Thomas). Rien d'exceptionnel, mais un divertissement typique de son époque, porté par le bagoût de Lee Majors, le générique mémorable, le sex appeal de Heather Thomas, et l'ambiance générale assez décontractée.

De tout cela, The Fall Guy, adaptation très libre signée David Leitch, ne garde que les noms des personnages, une pseudo-enquête, et le milieu des cascadeurs - qui parle à Leitch, forcément, lui-même étant ancien cascadeur. Ce qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. 

The Fall Guy est en effet une comédie romantique mâtinée d'action et de thriller, dans le milieu du cinéma, et tout repose ici sur l'alchimie entre les deux acteurs principaux. Pas trop de problèmes à ce niveau, je dois dire, même si Ryan Gosling est ici un peu trop propre sur lui et n'a pas assez de bagoût à mon goût. Et les scènes d'action, souvent tournées en réel (et pas en numérique) avec des cascadeurs, sont spectaculaires.

Là où ça a coincé un peu plus pour moi, c'est au niveau de l'équilibre entre les diverses parties du film. Ce n'est une surprise pour personne, mais Leitch, s'il est très fort au niveau de l'action, a aussi des difficultés à ne pas trop en faire à tous les niveaux : Atomic Blonde était ultra-stylisé et se prenait très au sérieux, en plus de souffrir d'un rythme inégal ; Deadpool 2 était sympathique mais assez bordélique et un peu trop long, du bigger louder à la limite de l'overdose ; Hobbs & Shaw était boursouflé et avait facilement 15 minutes de trop ; Bullet Train durait bien trop longtemps pour ce qu'il racontait, et partait dans du grand n'importe quoi...

Donc ici, on se retrouve avec une rom-com de 2h10, ce qui est forcément... trop. C'est trop long, c'est trop répétitif au niveau de la romance, c'est trop excentrique par moments (la scène du night club et des licornes n'auraient pas dépareillé dans un Deadpool), c'est trop basique au niveau scénaristique, c'est trop appuyé au niveau musical (le thème principal du film est I was made for loving you de KISS, ressorti tout au long du film, en boucle, sous forme de reprises, d'instrumentaux, de version orchestrale, mélancolique, etc - au bout de deux heures, je n'en pouvais plus) et au niveau des clins d'œil (le thème de Miami Vice, le bruitage de L'homme qui valait 3 milliards), c'est parfois trop caricatural (Hannah Waddingham semble tout droit sortie d'une sitcom), bref, c'est trop éloigné du pitch de base pour convaincre. Du moins, en ce qui me concerne, puisque la critique américaine semble avoir adoré (le film a fait un four au box-office, cela dit).

Et puis honnêtement, la reprise/réinvention miteuse du thème musical de la série dans le générique de fin, assortie d'un caméo naze et non-sensique de Lee Majors et Heather Thomas en post-crédits m'a laissé un goût amer dans la bouche.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Blog Update ! - Février 2024

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, St Valentin, Update

​Un bilan de février couvrant les trois semaines du festival Saint Valentin ayant occupé les pages des Téléphages Anonymes ce mois-ci...

#1958 - SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022) - 3.5/6

#1959 - SAINT VALENTIN : Always Amore (2022) - 3/6

#1960 - SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023) - 4.25/6

#1961 - SAINT VALENTIN : Game of Love (2023) - 2.5/6

#1962 - SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023) - 1.5/6

#1963 - SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022) - 2/6

#1964 - SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021) - 3.5/6

#1965 - SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022) - 2.25/6

#1966 - SAINT VALENTIN : Unindian (2015) - 3/6

#1967 - SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022) - 3.75/6

#1968 - SAINT VALENTIN : Boomerang (1992) - 2.75/6

#1969 - SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023) - 4/6

#1970 - SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023) - 2.75/6

#1971 - SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023) - 2.25/6

#1972 - SAINT VALENTIN : Robots (2023) - 1.75/6

#1973 - SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022) - 3.75/6

#1974 - SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023) - 3.25/6

#1975 - SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023) - 2.75/6

#1976 - SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023) - 3/6

#1977 - SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) - 3.75/6

 

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# Films du mois : 

Élémentaire, une comédie romantique animée Pixar assez charmante et ludique ; Match Me if you Can, une rom-com indépendante excentrique et attachante ; 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost, une rom-com fantastique inattendue ; New York avec toi, une comédie ReelOne qui permet à Brooke Nevin et Corey Sevier de se retrouver ; et Dating the Delaneys, avec sa structure collégiale qui change un peu du tout-venant.

 

# Flops du mois : 

Robots, une comédie romantico-satirique peu probante, mâtinée de science-fiction et souffrant de personnages vraiment peu attachants ; Maybe I Do, une rom-com théâtrale très ampoulée et bavarde, qui gaspille sa distribution pourtant sympathique ; A Playful Love, une romcom UpTV gentiment fauchée et approximative.

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# Petit écran :

Un seul programme, ce mois-ci : l'épisode spécial St Valentin de Solar Opposites, fidèle au reste de la série, et plutôt agréable.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois de mars chez les Téléphages Anonymes, avec un retour à un rythme normal films/séries, une semaine complète consacrée au petit écran, et, début avril, du changement sur le blog, alors que la barre des 2000 critiques approche à grands pas... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Catch Review : WWE RAW (10/03/2014)

Publié le 11 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, Review, WWE

Un Raw qui va être assez rapide à résumer, cette semaine, puisqu'il ne consiste qu'en trois heures de vide, avec une seule exception.

La première heure, ainsi, est insipide au possible : Hogan ouvre le show, radote sur le Network, annonce une Battle Royale à Mania pour un trophée à la con (gagnant probable, Big Show), Cena le rejoint, fait ses conneries habituelles, Bray se pointe, blablabla, tout ça pour déboucher sur Rowan vs Cena, un match assez médiocre. Après un bref trollage de l'Authority, on a ensuite les Usos vs Rybaxel, sans intérêt, tout comme Big E vs Swagger.

L'heure 2 n'est guère meilleure : un duel de promos entre Heyman et Undertaker tombe joliment à plat ; le match Rhodes vs Shield prend du temps d'antenne et est solide, mais déjà vu des dizaines de fois, et le match des Divas n'est là que pour promouvoir le retour de Total Divas, cette semaine. En fin d'heure, Bryan se pointe, et dans un segment pas du tout forcé et artificiel, décrète Occupy Raw.

Heure 3 : il ramène donc une trentaine de fans, tous équipés de leurs t-shirts Bryan fournis par la WWE, et ils font un sitting, jusqu'à ce que Triple H cède aux demandes de Bryan : un match contre lui à Mania, et si Bryan gagne, il est intégré au match de championnat Orton/Batista. Soit exactement ce que tout le monde demandait depuis des semaines. Et là, se produit un phénomène magique, qui a achevé de me détourner de la Road to Wrestlemania : tous les smarks outrés par la WWE, parlant de boycotter le show, etc, achèvent de retourner leur veste, et se mettent à remercier la WWE de sa grande sagesse, d'avoir tout prévu depuis des mois, si ce n'est des années. À partir de là, que dire de plus... la WWE pourrait crucifier CM Punk en place publique, et faire enterrer Bryan par HHH à Mania que les fans pardonneraient tout à la compagnie si, dès le lendemain, Bryan récupérait un nouveau title shot à Summerslam. En lieu et place d'un leader et d'un moteur de changement, Bryan est devenu le symbole d'un public naïf et manipulable. Rien de tel qu'un bouc pour mener un troupeau de moutons, je suppose... Enfin bref. Pour conclure le tout, la WWE nous balance un Sheamus vs Christian XVIII, sans intérêt, quelques promos supplémentaires, et finit par un match par équipe Show & Bryan vs Orton & Batista, quelconque.

Bref. Pour conclure, la WWE et son public (+ l'internet) ont achevé de me détourner du produit, comme je l'ai mentionné plus haut. Les trois prochains Raws se feront donc sans moi : je passe la main, et je me contenterai de revenir pour Wrestlemania ; en fonction des évènements de Mania (pour lesquels je n'ai pas grand espoir) je verrai ce que je ferais ensuite... mais pour le moment, j'en ai assez d'avoir l'impression d'être pris pour un con, d'être le seul que cela dérange, et d'être seul à avoir un semblant de volonté.

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Catch Review : TNA Impact Live (08/05/2014)

Publié le 9 Mai 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, TNA

- Bully à Nashville, à la recherche de Dixie.

- EY dans le ring, pour annoncer qu'il est un peu teubé, qu'il est un fighting champion, et qu'il lance un open challenge, auquel répond Bobby Roode, qui veut une nouvelle chance. Un échange de promos plutôt honorable.

- MVP a prévu quelqu'un d'autre que Roode pour affronter EY.

- TBP vs Brittany & Maddie, Evening Gown match. Pas terrible, même si les demoielles en petite tenue, ce n'est jamais désagréable.

- Spud et Dixie backstage.

- Récap de EC3/Angle.

- Bram a officiellement rejoint la compagnie, et a prévu un match contre Willow pour Magnus, qui est officiellement dépassé.

- Angle vs EC3. RAS.

- Angle est "blessé".

- MVP dans le ring, pour rappeler à tout le monde qu'il est le boss, et que c'est lui qui prend les décisions importantes, bordel. Roode est mécontent, zou, un brawl.

- Bully s'introduit dans les bureaux de Dixie, fait peur à sa secrétaire, et règle son compte à Spud. Amusant.

- Knux et Rebel réceptionnent une caisse backstage.

- Roode kickbanné par MVP.

- Bromans vs Wolves, Ladder Match. Match globalement réussi, malgré un spot ou deux un peu télégraphiés dans leur mise en place.

- La ménagerie est dans la place.

- Bully n'est plus dans le bureau de Dixie.

- Knux vs Kaz. La Ménagerie est plutôt sympathique, même si Knux a besoin d'une tenue plus appropriée à son nouveau gimmick. Le match est un squash assez basique, sinon, mais efficace.

- Bully a pris le contrôle des opérations de TNA. Un bon gros WTF amusant.

- Gunner & Anderson discutent un peu backstage.

- Bully a transformé Dixieland en bordel incontrôlable. Un peu longuet pour ce que c'était.

- Promo WTF de Willow, as usual.

- Magnus (w/Bram) vs Willow. Solide pour ce que c'était, avec une fin qui développe un peu plus la relation Bram/Magnus.

- Angle va devoir repasser sur le billard.

- MVP dans le ring, again, pour s'autoproclamer nouveau challenger, et passer EY à tabac. Un heel turn surprenant, qui arrive honnêtement un peu trop tôt à mon goût (c'est cohérent, il a mis de côté un bon paquet de prétendants au titre, comme Joe, Roode et Aries, mais un GM heel, c'est trop commun et attendu).



Un show assez faible, que j'aurais probablement qualifié de médiocre s'il n'y avait pas eu le ladder match. C'était surtout la première heure qui plombait le tout, à mon sens, avec notamment le KO match, qui traîne en longueur un feud peu intéressant. Tant pis.

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Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 64 - Coup de Foudre sous la Neige (2018)

Publié le 4 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Coup de Foudre sous la Neige (One Winter Weekend - 2018) :

Cara (Taylor Cole), journaliste de magazine féminin, est sur le point de décrocher une promotion, lorsqu'elle profite des vacances de sa meilleure amie Megan (Rukiya Bernard) pour passer le Nouvel An au ski. Là, elles rencontrent Ben (Jack Turner) et Sean (Dewshane Williams), dont elles partagent le chalet, et dont, après des débuts mouvementés, elles finissent par se rapprocher...

Histoire de terminer cette Yulefest en me sevrant lentement des films de Noël, place à quelque chose de moins festif, mais de tout aussi hivernal et enneigé : un téléfilm Hallmark de janvier 2018, que j'ai simplement regardé pour savoir s'il était utile que je regarde sa suite, One Winter Proposal, qui sera diffusée le week-end prochain.

Parce que pour être franc, Taylor Cole a beau être une actrice compétente, naturelle et expressive (même dans des films génériques et quelconques comme Le Festival de Noël ou Noël avec une Star), elle me laisse généralement totalement indifférent, sans jamais parvenir à me laisser la moindre impression. Et ici, il en va de même pour Jack Turner, son prétendant, au point que leur relation, pourtant basée sur des joutes verbales évoluant en romance, se fait tout simplement éclipser par la relation de Rukiya Bernard (que j'avais repérée dans Un Festival pour Noël, malgré son temps de présence très limité à l'écran) et de Dewshane Williams (assez charismatique et lui aussi très naturel).

Résultat, on passe plus de temps à s'attacher à ces deux personnages secondaires qu'au couple principal, et à se demander si la marque de snowboards Cyan est réelle, et si elle a ouvert son porte-monnaie pour que ses produits soient de tous les dialogues et de tous les plans, bien cadrés et mis en évidence (on finit par comprendre que c'était un faux placement produit dont l'explication intervient à la toute fin : pas idiot, comme stratégème, pour imposer une marque factice comme étant omniprésente, mais pas totalement réussi néanmoins).

À part ça, il reste toujours des scories inévitables, çà ou là, comme les malentendus et quiproquos de dernière minute, la caractérisation pas très attachante de l'héroïne, ou encore le fait que Taylor Cole n'est pas forcément très crédible en snowboardeuse confirmée... mais bon.

Au moins, il y a des relations amicales convaincantes, et énormément de vraie neige en station de ski. C'est toujours ça de pris... mais je ne regarderai probablement pas la suite pour autant.

Un minuscule 3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : WWE Mae Young Classic 2017 - Huitièmes de Finale

Publié le 16 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, WWE, MYC

Le Mae Young Classic, qui oppose 32 catcheuses des quatre coins de la planète, continue sur le WWE Network...

WWE Mae Young Classic 2017 - Huitièmes de Finale - Round 1 :

- Abbey Laith vs. Rachel Evers. Force contre rapidité, assez classique, et une bien meilleure prestation de Rachel Ellering, après son match médiocre contre Marti Belle en Seizièmes de finale. On regrettera la fin un peu précipitée, qui met un terme au match après 5 minutes à peine.

- Piper Niven vs. Serena Deeb. Poids et force contre rapidité, à nouveau, pour un résultat inégal, dans un premier temps très lent et "Ortonesque", puisque Deeb passe le premier tiers du match à tenter de placer un headlock, et le reste à se faire écraser par la masse de Viper (qui se démène, il faut bien l'admettre). Pas forcément mauvais, mais pas très passionnant.

- Mercedes Martinez vs. Princesa Sugehit. Deux vétérans du ring, pour un match étrangement bancal et hésitant. Principalement la faute de Sugehit et de son style lucha, qui se marie assez mal avec quelqu'un de moins voltigeur : il y a des pauses inutiles, la barrière de la langue, etc...

- Kairi Sane vs. Bianca Belair. Très chouette affrontement : les deux femmes ont chacune leur style, Belair impressionne vraiment (malgré un an à peine d'expérience, à la NXT), et Kairi, la favorite, joue le jeu. Résultat, les deux femmes ont l'air tout à fait à leur place, pourraient rejoindre le main roster dès demain, et leur match est joliment dynamique, équilibré et nerveux.

 

Épisode très inégal, avec un premier match trop court, un second pas forcément passionnant, un troisième maladroit, et un main event satisfaisant. Les commentaires mollassons de Lita et JR n'aident pas vraiment, je dois dire.

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WWE Mae Young Classic 2017 - Huitièmes de Finale - Round 2 :

- Toni Storm vs. Lacey Evans. Un match honorable, mais je ne suis convaincu par aucun des deux gimmicks présentés dans le ring : elles sont toutes deux faites sur le même moule de la grande blonde dynamique et sexy, mais les deux lutteuses en font chacune trop (ou pas assez ?), et ne paraissent jamais sincères.

- Shayna Baszler vs. Mia Yim. Un match très orienté mma/coups de pieds/prises de soumissions, plutôt intéressant à suivre, même si l'invulnérabilité et l'inexpressivité de Baszler sont un peu agaçantes (on dirait un Brock au féminin), et que l'élimination de Mia déçoit forcément.

- Rhea Ripley vs. Dakota Kai. Australie contre Nouvelle-Zélande, grande blonde contre petite brune, et un affrontement assez typique... pour du Shimmer. Autant dire que c'était très bon et intense pour un match de la WWE.

- Candice LaRae vs. Nicole Savoy. Pas mauvais, là aussi très Shimmer-esque, mais pas forcément un match particulièrement marquant ou exceptionnel.

 

Deux matches qui n'auraient pas dépareillé sur une carte de Shimmer, un match victime du push de la copine de Ronda Rousey, et un match d'ouverture pas très mémorable, ça donne une seconde huitième de finale sympatoche, sans être parfaite.

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Les bilans de Lurdo - Perdus dans l'Espace, saison 1 (2018) - deuxième partie (1x03-04)

Publié le 9 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Drame, Netflix, Aventure, Lost in Space

Pas dénués de défauts, notamment au niveau de l'écriture et d'une direction artistique limitée, les deux premiers épisodes de ce reboot de la série d'Irwin Allen n'étaient cependant pas désagréable à regarder, grâce à leur distribution sympathique, et à leurs effets spéciaux réussis... place à la suite.

Perdus dans l'Espace (Lost In Space - 2018) - deuxième partie (1x03-04) :

- 1x03 : Toujours pris par les glaces, le Jupiter 2 est désormais victime d'une nouvelle menace : des anguilles extraterrestres qui se sont introduites dans le vaisseau, et en dévorent son carburant. Et tandis que le reste de la famille Robinson tente de se débarrasser des créatures, Will, lui, est gardé en sécurité par le robot, en compagnie du Dr. Smith...

Évacuons tout de suite le premier souci de cet épisode : le générique. Un générique qui, visuellement, semble photocopié sur celui de Star Trek Enterprise... ce qui, d'office, n'incite pas à l'optimisme.

L'épisode, lui, est assez agréable à suivre, avec de l'action, des monstres, de l'humour, et une Parker Posey en mode mineur, ce qui rend son personnage plutôt efficace, et permet de pallier les facilités de ses flashbacks (Selma Blair vient faire coucou au passage, dans une scène assez télégraphiée).

À part ça, si l'on met de côté quelques effets de réalisation assez quelconques (Neil Marshall a cédé la place à un réalisateur canadien bien moins inspiré), rien de bien méchant à signaler dans cet épisode, si ce n'est que le robot continue de sérieusement poser des problèmes de crédibilité visuelle.

Je me répète, mais... ça se regarde tranquillement.

- 1x04 : Tandis que les parents Robinson partent à la rencontre d'autres survivants, les deux sœurs de Will découvrent la vérité au sujet du robot, et en compagnie du garçon, elles partent en expédition pour le cacher dans une grotte voisine... sans se douter qu'elles sont suivies par le Dr. Smith.

Un épisode assez long, souffrant (comme toujours) de trop de remplissage, de moments convenus et télégraphiés (Will et le rocher énorme, le robot qui ajoute son empreinte à la peinture rupestre, la fin d'épisode façon Ferris Bueller, avec le montage en parallèle des parents et des enfants qui rentrent séparément au vaisseau), et de grosses ficelles narratives (Penny qui a le coup de foudre pour le fils du responsable administratif de la colonie, et qui le fait chanter avec l'enveloppe tombée là quelques secondes plus tôt, quelle coïncidence bien pratique ; l'antenne satellite qui tombe et isole les parents pour les obliger à se dire leurs quatre vérités), mais qui se suit néanmoins sans trop de problèmes, notamment parce que ça avance un peu.

Ah, et bien que je ne sois pas vraiment fan de tous ces nouveaux colons, je suis ravi de retrouver ce bon vieux Cary-Hiroyuki Tagawa.

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02)

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Un film, un jour (ou presque) #424 : Kingsglaive - Final Fantasy XV (2016)

Publié le 9 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Jeu Vidéo, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kingsglaive - Final Fantasy XV :

Le royaume légendaire de Lucis est alimenté par un Cristal magique tout-puissant, que convoite l'empire industriel de Niflheim. Après des années de guerre implacable, seule la ville d'Insomnia résiste encore à l'envahisseur, défendue par le Kingsglaive, les troupes d'élite du Roi Regis (Sean Bean). Parmi ceux-ci, Nyx (Aaron Paul), au passé trouble, et qui doit protéger la princesse Lunafreya (Lena Headey) des troupes maléfiques de Niflheim.

Je me souviens, avec une certaine nostalgie, des dizaines d'heures que j'ai passées sur les Final Fantasy (principalement le IX et le VII) et autres J-RPG.... malheureusement, au fil des ans, cet intérêt m'a tout simplement abandonné, à mesure que la saga des FF enchaînait les épisodes toujours plus excentriques, toujours plus bordéliques, et débordant de clichés typiquement japonais. Je me souviens aussi de Final Fantasy - Les Créatures de l'Esprit, le long-métrage de 2001, pas forcément réussi, mais dont certains moments révélaient vraiment le potentiel du tout-numérique photoréaliste.

Ici, nous avons affaire à un long-métrage (très long !) servant de semi-préquelle au jeu Final Fantasy XV, un film au rendu technique parfois ébouriffant, mais qui malheureusement, n'a pas grand intérêt sorti de là.

Abordons la technique pure et dure, tout d'abord : c'est photoréaliste au possible, c'est souvent bluffant... mais ce photoréalisme du rendu, des textures et des personnages est trop souvent saboté par une animation raide, peu naturelle, par des mouvements à la masse aléatoire, et par des mouvements labiaux assez désastreux, qui révèlent immédiatement des problèmes conséquents.

C'est bien dommage, parce que la bande originale n'est pas mauvaise, et que les scènes d'actions sont spectaculaires... là aussi, cependant, ce n'est pas parfait, puisque le tout souffre d'un montage trop serré, et d'une tendance à vouloir en faire trop visuellement, quitte à surcharger régulièrement l'image.

Autre problème qui plombe tout simplement le film : le récit. Ultra-basique, avec des noms et des looks improbables et typiquement japonais, et un étrange mélange entre un univers contemporain (avec placements produits à tout va) et de la fantasy médiévale totalement décomplexée, aux idées originales (le lancer de dague/téléportation est un concept génial).

On se retrouve donc avec un rendu visuel très bancal, tant conceptuellement que techniquement, qui passe son temps à enchaîner les bonnes idées visuelles et du photoréalisme stupéfiant, avec de la grisaille laide, des Audis qui roulent dans les rues, et des décors ou personnages secondaires/figurants pas du tout convaincants et mal doublés (un exemple parfait : la scène de post-générique, avec les personnages du jeu) ; le tout illustrant un récit pas très passionnant (les personnages ne sont aucunement intéressants ou attachants), qui traîne clairement en longueur, et ne peut s'empêcher de placer des affrontements interminables, lesquels valident définitivement le fait que trop d'épique tue l'épique.

En résumé, une jolie démo technique, qui aurait mieux valu ne durer que 45 minutes, tant elle est remplie de vide, et laisse globalement de marbre le spectateur lambda.

2.5/6

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Blog Update ! - Décembre 2015

Publié le 30 Novembre 2015 par Lurdo dans Update, Cinéma, Yulefest, Critiques éclair, Review, Noël, Christmas

Ho ho ho !

Noël approche enfin, et avec cette fête, arrive toute une pléthore de films de Noël produits par les chaînes américaines !

C'est donc l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année !

Après l'Halloween Oktorrorfest 2015, changement radical d'ambiance, donc, puisqu'il est désormais temps de faire place à la romance, au merveilleux, à l'enchanteur et à la magie des fêtes de fin d'année.

Ce qui se traduit, outre-Atlantique, par une concurrence féroce entre les chaînes du cable : Hallmark, et ses innombrables romances de Noël, dont la diffusion a commencé dès début Novembre ; Lifetime, son concurrent direct, qui se fait de plus en plus discret année après année, et qui n'investit plus que dans une poignée de productions au budget un peu plus important ; les petits UpTV & ION, au budget minimaliste, et aux métrages souvent décevants (et parfois un peu religieux) ; et d'autres chaînes encore plus petites (INSP...) qui elles-aussi aimeraient bien une part du gâteau...

Pour qui adore l'ambiance de Noël, c'est du pain béni, même si la qualité est loin d'être forcément au rendez-vous ; et forcément, amateurs de bons sentiments et de romances sirupeuses s'abstenir, car l'overdose est assurée.

Mais la Christmas Yulefest reste l'occasion de se changer les idées après une Oktorrorfest éprouvante (ainsi que quelques films de transition), et de faire preuve d'indulgence envers des programmes qui s'efforcent de faire oublier, un moment, leur quotidien à leurs spectateurs.

Pour le blog des Téléphages Anonymes, la Yulefest 2015 est l'occasion d'un nouveau mini-marathon, du 1er Décembre au 6 Janvier.

En 2014, après une Oktorrorfest de plus de 150 métrages, la Yulefest avait été plus modeste, avec seulement 104 films visionnés, dont vous retrouverez la liste ici, ainsi que le bilan .

Cette année, l'Oktorrorfest a couvert 225 titres différents... un nombre en croissance exponentielle, à la limite du gérable. Pour Noël, je vais donc tenter de conserver des proportions plus raisonnables, et plus semblables à celle de la Yulefest 2014.

Je dis "tenter", car malheureusement, le calendrier de diffusion américain est encore plus chargé que d'habitude, et je risque bien de devoir transformer les six premiers jours de Janvier en fourre-tout pour toutes mes critiques en retard... on verra bien.

Dans l'intervalle, dès demain, 1er Décembre, la Christmas Yulefest 2015 commence, avec chaque jours trois critiques de film différentes, une le matin, une dans l'après-midi, et une en soirée.

Des critiques qui seront listées à leur place habituelle, dans l'index Yulefest accessible directement, ou par le menu/index de haut de blog).

Joyeuses fêtes !

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Un film, un jour (ou presque) #226 : Atari - Game Over (2014)

Publié le 12 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Jeu Vidéo, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Atari - Game Over :

Dans les années 80, l'ascension et la chute de la compagnie de jeux vidéo Atari, ainsi que, de nos jours, la quête improbable de Zak Penn pour retrouver des milliers d'exemplaires du jeu ET, supposément enterrés dans une carrière au Nouveau-Mexique.

Un documentaire de Zak Penn... ce qui sous-entend, comme son précédent documentaire avec Werner Herzog, que Penn s'y met en scène. Et malheureusement, Penn n'est pas attachant ou sympathique.

Pire, pour une raison ou pour une autre, il a demandé à Ernest Cline (auteur d'un roman imbuvable sur le rétrogaming, que Spielberg va bientôt adapter) de participer au métrage. Et Cline, lui non plus, n'est pas attachant ou sympathique. C'est même l'inverse, puisqu'il dégage une arrogance et une ostentation assez agaçantes, à la limite du hipster, comme lorsqu'il arrive à la carrière en DeLorean, avec un ET grandeur-nature dans le siège passager "parce qu'il est un trve geek, tu vois, et que la dernière fois, c'était GRR Martin qui était assis là !".

Mais bon, passons. Cela aurait pu s'avérer anecdotique si le documentaire s'était avéré à la hauteur.

Mais avec sa durée de 70 minutes environ, et son acharnement à mettre en images les fouilles dans la décharge comme une sorte d'évènement exceptionnel, une quête au trésor héroïque et dangereuse à la recherche d'une légende urbaine (qui n'en est pas une du tout, IRL, puisque l'existence de ces jeux enterrés était connue et avérée depuis des décennies, ainsi que leurs coordonnées et le détail exact de ce qui était enterré là... mais chuuut, il ne faut pas le dire), le docu réécrit l'histoire, se contredit, et passe à côté de son sujet.

Il y aurait eu de quoi détailler l'ascension fulgurante et la chute d'Atari, d'en expliquer les tenants, les aboutissants, le pourquoi d'une telle faillite, mais non. Il y aurait eu de quoi détailler les réussites et les échecs du jeu ET, d'expliquer pourquoi il est aujourd'hui considéré comme une honte, mais non.

À la place, on se retrouve avec un documentaire court et creux, qui passe trop de temps sur des fouilles sans intérêt et gentiment surdramatisées, et survole littéralement tout le reste, pour conclure par un peu de révisionnisme historique, puisqu'on nous explique qu'ET était finalement un excellent jeu mécompris. Pourquoi ? On ne le saura pas vraiment, puisque le docu ne prend même pas la peine d'expliquer le fonctionnement du jeu.

Bref, une illustration parfaite de cette nostalgie geek vaine et superficielle, qui plutôt que de laisser les choses du passé à leur place, là où elles nous ont apporté tant de joie et de bonheur, insiste pour les déterrer (ici littéralement) et pour exhiber ensuite, comme un chef d'oeuvre, leur corps, en décomposition pourtant évidente (la métaphore n'est pas de moi, mais elle s'applique parfaitement à ce docu "les jeux vidéo des 80s étaient trop bien", à la franchise Transformers, aux Tortues Ninjas, etc... ou à Ernest Cline et son oeuvre)

2.25/6

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Catch Review : WWE Extreme Rules (26/04/2015)

Publié le 27 Avril 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Vraiment absolument rien à dire sur la mise en place de ce PPV, puisque j'ai totalement arrêté de regarder les programmes de la WWE après le Raw post-Mania, et que, hormis des reviews lues ici ou là, je n'ai pas vraiment suivi ce qu'il s'y fait aujourd'hui. Tout juste puis-je dire que sur le papier, cette carte ne fait pas envie... ce qui n'est pas forcément surprenant.

WWE Extreme Rules 2015 :

- D-Bry incapable de se battre ce soir, sans surprises, donc Barrett catapulté en pré-show pour un match de remplacement.

Kickoff :

- Barrett vs Neville : Uniquement regardé d'un oeil distrait, toujours la même routine, avec Neville qui place ses spots habituels, et est clairement un chouchou actuel de Vince, vu à quel point il est booké avec force et résistance. Barrett, lui, jobbe.

- Ambrose vs Harper : un brawl semi-hardcore assez classique (façon Attitude Era), mais avec un finish en queue de poisson totalement ridicule et inutile.

- Le public commence à chanter "Boring" dès le second segment du show = c'est bien parti !

- Sheamus vs Ziggler, Kiss me Arse match. Un match générique et sans grand intérêt, avec une stipulation idiote qui n'est pas appliquée, et ce de manière très prévisible.

- New Day vs Cesaro & Kidd, Tag titles. Un bon tag match au finish assez décevant ; avec un Cesaro impressionnant, comme toujours.

- Ambrose vs Harper II : retour des deux idiots en voiture, et reprise du brawl, bouclé en deux minutes.

- Rusev vs Cena, Russian Chain Match, US Title : un bullrope match assez basique, sans rien de vraiment mémorable. Et Cenawinslol.

- Nikki Bella vs Naomi, Divas Title : un match féminin honorable, même si bon, Bellawinslol.

- Reigns vs Show, Last Man Standing : Meh. Bel effort des deux hommes, mais c'était vraiment du spot/repos/spot/repos/finisher/noselling/spot/repos, etc, avec un Reigns tellement protégé (notamment avec un finish tout naze directement repompé sur ADR/Big Show) que ça en devient risible.

- Bo Dallas vient troller un peu, et se fait démolir par Ryback.

- Cena/Rusev continue. Oh, joie.

- Orton vs Rollins in a cage. Absolument aucun intérêt intrinsèque, un match en pilotage auto, uniquement là pour meubler jusqu'à l'intervention de Kane, et le finish bancal obligatoire.


Si je devais trouver un mot pour définir ce PPV, ce serait : inutile. Inutile à booker (rien n'a avancé, les matches étaient globalement prévisibles), inutile à regarder (surtout que demain soir, on aura les matches retour), et surtout inutile à acheter (même à 9.99$, ou gratuit). Oh, allez, je suis sûr que Planète Catch lui mettra la note de 17/20.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 100 - Final Girl (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Final Girl :

Dans les années 50, un groupe de quatre jeune hommes (menés par Alexander Ludwig), a pris l'habitude d'emmener régulièrement des jeunes femmes dans les bois, où ils les traquent alors et les assassinent sans pitié. Mais leur dernière proie, Veronica (Abigail Breslin) n'est pas aussi innocente qu'elle en a l'air...

Alors là, problème.

Sur la base de ce pitch, et du titre faisant référence au cliché de la survivante dans tous les films d'horreur, on pouvait s'attendre à un long-métrage horrifique singeant les slashers, pour en détourner le concept habilement, en faisant des bourreaux les proies... un peu à l'instar d'Une Nuit en Enfer, on pouvait espérer un récit roublard, paraissant partir dans une direction banale, avant de changer totalement de cap au bout d'une demi-heure... le tout dans une ambiance joyeusement sanglante et violente.

Et puis en fait pas du tout.

Pire : ce film n'a pas vraiment sa place dans la catégorie horreur.

Le réalisateur, un photographe dont c'est le premier film, a en effet choisi d'adopter une approche totalement peu instinctive, et de placer tout le film du point de vue d'Abigail Breslin. On suit donc la demoiselle depuis son enfance, lorsqu'elle est recrutée par Wes Bentley pour être entraînée et devenir tueuse (pour le compte de qui ou de quoi, mystère), on saute 12 ans plus tard, on assiste à une partie de son entraînement, on découvre que sa prochaine mission est de tuer les quatre sociopathes, et après une petite demi-heure, on la voit se laisser prendre au piège par les tueurs, être emmenée dans les bois, et lentement, reprendre le dessus.

Dans l'absolu, pourquoi pas... ça annihile tout effet de surprise, mais un bon réalisateur pourrait rendre tout cela passionnant et plein de suspense, à la Dexter.

Mais comme je le disais en ouverture, problème : le réalisateur de Final Girl n'est pas un bon réalisateur. Ou plutôt, c'est un artiste, dans le sens "arty, poseur, prétentieux et maniéré" du terme. Et cela se ressent dans la moindre image du film, à commencer par son époque, une sorte de Fifties éthérées et pas vraiment réelles, dans lesquelles chaque plan sonne artificiel et théâtral tant dans ses éclairages que dans sa mise en scène très photographique.

L'image passe ici clairement avant le reste, ce qui donne des plans assez jolis, mais qui plombe totalement le reste, à commencer par le récit (qui se permet de grosses digressions inutiles), par sa vraisemblance (Breslin n'est jamais crédible dans son rôle de tueuse entraînée pendant 12 ans : elle est trop émotive, gamine, déconcentrée, etc... et paradoxalement, c'est le capital sympathie et le naturel de l'actrice qui rend le film un minimum intéressant), par l'interprétation de certains acteurs, et par le montage des scènes d'action, cache-misère.

Le tout semble clairement indiquer que le réalisateur pensait en terme d'images, de concepts visuels et de vignettes, plus que de film au complet, et malheureusement, cela se ressent, avec un métrage qui finit par se résumer à des jeunes qui font les cons en forêt dans des fringues rétro, tout en étant rétroéclairés par des projecteurs cachés dans les bois.

Rien de vraiment passionnant, en somme.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 71 - Detention (2011)

Publié le 16 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Detention :

Dans la ville étrange de Grizzly Lake, une lycéenne rebelle (Shanley Caswell), son meilleur ami (Josh Hutcherson) et d'autres élèves doivent réussir à échapper à un tueur en série qui s'en prend à eux...

Un objet filmique non identifié signé Joseph Kahn (Torque) et qui aurait pu s'appeler "Teen Movie" tant c'est littéralement ce qu'il est : un film adolescent, en cela qu'il a le langage d'un ado, l'humour sarcastique d'un ado, l'énergie d'un ado, le déficit d'attention d'un ado, bref... Detention, c'est un peu comme être dans la tête d'un adolescent pendant 90 minutes.

Et c'est probablement pour cela que, lors de mon premier visionnage, j'avais jeté l'éponge au bout de 45 minutes, tant c'est un film qui fait dans la surenchère perpétuelle, qui mange à tous les râteliers, et qui tente de faire des références à tout ce qui s'est fait dans le genre teen movie, mais aussi en matière de slashers, de films d'action, de films fantastiques, etc. Parfois, c'est uniquement un code visuel qui est repris, parfois, c'est une intrigue, parfois, le film référencé est directement cité par les personnages... bref, ça déborde de références, jusqu'au trop plein, et jusqu'à l'overdose.

Cette fois-ci, néanmoins, j'ai décidé de tenir jusqu'au bout de ce métrage bordélique, plus préoccupé par son style que par son intrigue patchwork. Pas de surprise, la seconde moitié du film est à l'image de sa première moitié, voire même peut-être pire, puisque le prétexte du slasher est tout simplement abandonné pendant le plus gros du film, pour laisser place à des digressions assez improbables ("la mouche"), qui ne servent à rien, si ce n'est probablement à placer là une idée totalement aléatoire donc les scénaristes ne savaient que faire ailleurs.

L'appréciation de ce film se fera donc probablement en fonction de la tolérance du spectateur pour le cinéma très très flashy, et pour les intrigues décousues et surréalistes ; reste un certain paradoxe inhérent à ce métrage, qui ne semble pas avoir de public lui correspondant vraiment : c'est un film qui se veut "jeune", ironique et superficiel dans sa forme, de quoi rebuter les vieux cons comme moi, mais qui est aussi bourré de références de trentenaires cinéphiles, qui passeront très certainement au dessus de la tête des "ados" ciblés.

En ce qui me concerne, je reconnais l'originalité du tout, et le temps et l'énergie investis par Kahn dans ce projet ; mais à mes yeux, pour bien réussir un script aussi chaotique et déjanté, le plus important est d'avoir énormément de rigueur, au risque de produire un gloubiboulga brouillon et rapidement écoeurant.

Ici, Kahn a privilégié le fun, le n'importe quoi et les effets de manche à la rigueur, et ça se voit clairement.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2020 - 30 - Love, Lights, Hanukkah ! (2020)

Publié le 14 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Religion, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Hanukkah

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Love, Lights, Hanukkah ! (2020) :

Passionnée de Noël, Christina (Mia Kirshner) prépare son restaurant pour les fêtes de fin d'année, en mémoire de sa mère adoptive décédée, lorsqu'elle découvre, au détour d'un test ADN, qu'elle a des origines juives. Rapidement, elle se rapproche alors d'une famille qui s'avère être celle de sa mère biologique (Marilu Henner), et elle rencontre David (Ben Savage), un critique culinaire qui la prend sous son aile pour lui expliquer les traditions de leurs ancêtres...

Mouais. Le seul téléfilm de Hanoucca du line-up Hallmark, ce métrage aurait honnêtement eu plus sa place sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries que sur la chaîne principale : ici, en effet, tout est plus mélodramatique, ça larmoie beaucoup (Marilu Henner est en effet à fleur de peau, un bon niveau au dessus de tout le monde en matière d'intensité des émotions), et le point central du métrage est clairement plus la découverte des traditions et de l'héritage de Christina que sa romance tiède avec un Ben Savage manquant un peu de charisme.

C'est d'ailleurs le cas de toute la distribution masculine du téléfilm, assez transparente ; en face, les femmes s'en sortent mieux, même si l'on peut se demander si Kirshner était enceinte durant le tournage : dotée de formes et de joues bien rondes pendant les trois-quarts du film, elle semble les perdre, çà et là, le temps d'une scène ou deux, signe d'un tournage dans le désordre.

Rien de bien grave, en soi, si la production ne faisait pas tout son possible pour dissimuler ses rondeurs en la cadrant au dessus de la poitrine, en la couvrant plus que de mesure, et en appliquant un flou artistique sur chacun de ses gros plans...

Mais peu importe. Love, Lights, Hanukkah ! reste tout à fait regardable, malgré son écriture assez laborieuse par moments (les explications des traditions juives sont didactiques, toute la mise en place est assez improbable et précipitée), et a le mérite de changer un peu de la routine habituelle. Cela dit, c'est loin d'en faire un indispensable, surtout si l'on préfère ses téléfilms Hallmark plus légers et dynamiques.

3.25 - 0.25 pour le "Château Jean-Marc" (facepalm) = 3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2014 - 08 - Il faut sauver Noël / Northpole : les Étincelles de Noël (2014)

Publié le 4 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Il faut sauver Noël / Northpole : les Étincelles de Noël :

Noël est en péril, car le Pôle Nord, alimenté par la joie et le bonheur de la race humaine, perd progressivement son énergie. Santa (Robert Wagner), son épouse (Jill St John) et l'elfe Clementine (Bailee Madison) choisissent d'intervenir : cette dernière part alors à la rencontre de Kevin (Max Charles), un jeune garçon bien décidé à faire retrouver à sa mère journaliste (Tiffani Thiessen) l'esprit de Noël, quitte à forcer un rapprochement avec Ryan (Josh Hopkins), l'instituteur célibataire de Kevin. 

Une histoire assez basique et mignonnette, très téléfilm Disney des années 80s, mais avec un budget et des effets spéciaux nettement plus travaillés.

D'ailleurs, à vrai dire, ce métrage aurait été nettement plus à sa place sur un Disney Channel, ou sur ABC, plutôt que sur Hallmark, même si l'on retrouve ici ou là quelques-uns des clichés des téléfilms de la chaîne.

Reste que c'est assez réussi, que la distribution est sympathique (même si Wagner a trois lignes de dialogue, et est assez froid et robotique en Santa, ce qui est gênant) et que malgré son script cousu de fil blanc, on ne s'ennuie pas particulièrement.

Et de toute façon, la suite est déjà en chantier, donc... 3.75/6

EDIT 11/2015 : Après avoir revu le film juste avant la diffusion de sa suite, je dois dire que les défauts se font nettement plus évidents. Certes, toutes les scènes au Pôle Nord sont visuellement réussies, au point qu'on regrette qu'il n'y en ait pas plus... mais j'avoue que toute l'enquête journalistique de Tiffani Thiessen est particulièrement insipide et mollassonne ; ce qui, en retour, plombe joyeusement le rythme global du métrage.

En somme, dès que l'on s'éloigne de Bailee Madison, ça ronronne sérieusement, le placement produit devient un peu trop voyant, et même au Pôle, la prestation mal post-synchronisée et indifférente de Robert Wagner en Santa fait gentiment tache, et tire un peu le tout vers le bas.

Bref, au final, une fois débarrassé de toute la hype et la promotion constante de la chaîne, centrée sur les plans à effets spéciaux et sur Bailee, ce Northpole s'avère assez moyen, trahissant ses origines au budget limité par un récit centré sur une petite ville générique, et sur une intrigue politique insipide, plutôt que sur le Northpole du titre.

Heureusement que la distribution est sympathique, et que le tournage a vraiment eu lieu en hiver, dans la neige et les éléments déchaînés, ça aide à rendre le tout crédible, et à assurer une (petite) moyenne à ce téléfilm.

3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 47 - Quelques jours à Noël (2019)

Publié le 23 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Quelques jours à Noël (Holiday Hearts - 2019) :

Comptable au sein de l'auberge de ses parents située à Birch Creek, Peyton (Ashley Williams) rêve de devenir organisatrice dans l'événementiel, et est bien décidée à faire ses preuves lors du Grand Bal Anniversaire de l'Auberge, auquel toute la ville assistera. Mais un accident inopiné l'amène à s'occuper en parallèle, le temps des fêtes de Noël, de la petite Lily (Payton Lepinski), fille de l'un de ses amis. Seul problème : elle partage cette garde imprévue avec son ex, David (Paul Campbell), un médecin au grand cœur avec lequel Peyton entretient désormais une relation assez tendue...

Rom-com Hallmark Movies & Mysteries vaguement adaptée d'un roman, et qui aurait nettement plus eu sa place sur la chaîne Hallmark classique, tant sa bonne humeur et sa légèreté ne reflètent pas l'orientation habituelle de HMM.

Mais peu importe : Campbell et Williams fonctionnent très bien ensemble, ils ont une relation assez ludique et malicieuse ; la fillette est assez attachante ; et dans l'ensemble, tous les personnages secondaires sont bien choisis.

Plus important : si le postulat de départ semble éminemment basique, son traitement dynamique fait que l'on ne s'ennuie jamais. En effet, quand on comprend que le couple qui se supporte à peine va devoir enchaîner tous les passages obligés du cahier des charges Hallmark pour "préparer Noël avec la fillette", on redoute le pire, à savoir un film en pilotage automatique du début à la fin, avec des montages insipides, etc.

Et puis non, le script parvient à esquiver les écueils les plus visibles, la distribution ne succombe jamais à ces derniers (par exemple, la scène du retour du pilote d'avion, pourtant totalement clichée et prévisible, fonctionne tout de même grâce à l'enthousiasme des acteurs concernés), et le tout reste suffisamment léger pour emporter l'adhésion, porté par son couple principal.

On regrettera simplement quelques effets visuels franchement approximatifs (les scènes tournées en voiture, ou encore le bonhomme de neige numérique), et un placement produit Balsam Hill gentiment flagrant.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1360 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Desperados (2020)

Publié le 9 Février 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Desperados (2020) :

Frustrée de n'avoir aucune réponse du séduisant Jared (Robbie Amell) plusieurs jours après qu'ils aient couché ensemble, Wesley (Nasim Pedrad) lui envoie, avec l'aide de ses meilleures amies Brooke (Anna Camp) et Kaylie (Sarah Burns), un e-mail d'insultes particulièrement chargé. Cependant, elle apprend soudain que Jared vient de sortir d'un coma de plusieurs jours, et qu'il est dans un hôpital mexicain : contre toute attente, elle décide alors de partir sur place avec ses amies, afin de tenter d'effacer l'e-mail avant que Jared ne sorte de l'hôpital et ne le lise...

Aïe.

Difficile de faire tenir la route à une comédie romantique de ce type (parce que oui, malgré ses atours de comédie déglinguée à la Bridesmaids, ça reste une comédie intégralement motivée par les sentiments de l'héroïne, et qui développe une romance évidente avec Lamorne Morris en parallèle de son récit principal) lorsque l'on écrit un personnage ressemblant à cette Wesley : égocentrique, impulsive, imbuvable, frustrante, insupportable, épuisante, en manque désespéré d'affection et d'attention - l'héroïne de ce métrage est (délibérément, puisque cela lui revient un peu en pleine tête vers la fin du film) une véritable tête à claques antipathique, très bien incarnée par une Petrad avec laquelle j'ai déjà du mal depuis le SNL (et encore plus depuis qu'elle s'est injecté du collagène dans les lèvres pour tenter de percer en tant qu'actrice comique).

En même temps, il faut bien avouer qu'elle est dans le ton du métrage, qui est bruyant, exubérant, sans la moindre finesse, à tendance trashy et vulgaire (Wesley se prend un pénis de dauphin en plein visage, elle est régulièrement accusée de pédophilie, elle vomit sur un autre personnage, etc) ; Desperados est ainsi clairement une comédie "de vacances", dans laquelle les trois actrices principales (et le reste de la production) se mettent en pilotage semi-automatique, pour aller tourner un film au soleil du Mexique.

Ajoutez à cela un rythme assez inégal et mollasson, Netflix oblige (on n'atteint pas les 120 minutes de rigueur sur la plate-forme, mais un bon 105 minutes), et voilà, une comédie semi-romantique plutôt ratée, qui a changé de mains à de nombreuses reprises avant d'être enfin produite pour le streaming.

(D'ailleurs, je me demande même si Desperados n'était pas, à l'origine, une comédie de springbreak : ça expliquerait plein de choses, notamment l'immaturité des personnages, leurs réactions et leurs déplacements géographiques assez improbables vers le Mexique, le type d'humour du film...)

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #954 : Avengers - Endgame (2019)

Publié le 3 Mai 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Drame, Fantastique, MCU, Marvel, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Avengers - Endgame :

Vaincus par Thanos, les Avengers ne peuvent que constater l'ampleur des dégâts commis par ce dernier : la moitié des formes de vie de l'univers a été désintégrée, et le chaos règne alors que chacun tente de reconstruire son existence... ou de se venger. Mais lorsque Ant-Man ressurgit, et explique avoir trouvé un moyen de remonter le temps, les défenseurs de la Terre voient là une occasion de changer le cours de l'histoire, pour empêcher Thanos de commettre l'irréparable...

Voilà, c'est fini. Après un Infinity War qui mettait la barre très haut en matière de grand spectacle et de surprises, Endgame était attendu au tournant... et le film ne déçoit pas.

La boucle est bouclée : on s'attendait à du voyage temporel (les indices étaient là depuis Ant-Man et la Guêpe), on s'attendait à ce que certains des piliers des Avengers ne sortent pas indemnes de cet épisode (mes prédictions se sont avérées fondées), on s'attendait à ce que l'univers en soit modifié (c'est le cas), on s'attendait à de l'action, à des larmes... et tout est au rendez-vous, pendant plus de 3 heures.

Trois heures, divisées en trois actes distincts, culminant en un ultime affrontement épique, qui répond à toutes les attentes que les amateurs de comic-books pouvaient placer dans ce métrage. Je ne vais pas entrer dans les détails ici, par peur de spoiler un film encore très récent, mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié l'optique intimiste d'une bonne partie du métrage, et le fait que plusieurs personnages (Ant-Man, Nebula, Rocket, Hawkeye) soient nettement plus mis en avant que dans les films précédents. À l'identique, les portes de sortie offertes à certains anciens du MCU sont plus qu'honorables, même si, dans le cas d'un personnage en particulier, cela pose des questions pour la Phase 4...

On pourra regretter une première heure un peu précipitée : on sent que les réalisateurs et les scénaristes en avaient encore sous le coude, et qu'il y a probablement une bonne demi-heure de coupes qui ont été faites, et qui pourraient rééquilibrer un peu mieux le tout... mais une fois que cette première partie est passée, et que le récit est enfin en ordre de marche, tout se déroule sans problèmes, et pas un instant je n'ai senti les trois heures du métrage : l'action est fluide, mémorable, avec des moments jouissifs, les effets spéciaux sont impressionnants (si le film ne décroche pas l'Oscar, je ne sais pas ce qu'il leur faudrait), c'est toujours lisible, et, dans l'ensemble, c'est toujours logique et suffisamment efficace pour que les quelques facilités et les maladresses de l'intrigue passent sans problème (parfois, la mécanique narrative grince un peu, mais rien de grave).

Je vais m'arrêter là, pour le moment : Endgame, c'est (très) bien, c'est touchant, c'est une réussite, c'est un véritable bonheur pour les fans de comics (ça fourmille vraiment de clins d'oeil), et je n'ai qu'une hâte : le revoir au calme, en VO.

4.75/6

(mention spéciale au score de Silvestri qui, s'il reste concentré sur ses propres thèmes, place tout de même des références musicales discrètes à Ant-man, Captain Marvel, Doctor Strange...)

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Un film, un jour (ou presque) #1212 : Superman - Red Son (2020)

Publié le 22 Mai 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Superman - Red Son (2020) :

Depuis que son vaisseau s'est écrasé en Russie, dans les années 30, le jeune Superman (Jason Isaacs) est devenu l'emblème de l'Union Soviétique, un héros puissant et idéaliste qui porte l'étendard du communisme partout dans le monde. Les USA, eux, placent tous leurs espoirs dans le génie de Lex Luthor (Diedrich Bader), marié à Lois Lane (Amy Acker), et qui sont bien décidés à promouvoir la démocratie à l'américaine dans un monde en pleine tourmente...

Une adaptation assez décevante de la mini-série en trois numéros de Mark Millar, ce Red Son en est pourtant une transposition plutôt fidèle, dans ses grandes lignes. Le problème, en fait, c'est que le tout est nettement plus manichéen, nettement plus pataud et nettement moins intéressant que le récit original, qui s'efforçait délibérément de ne pas tomber dans les clichés habituels de l'américanisme triomphant et des soviétiques malfaisants.

Pour faire simple, là où la bande dessinée restait assez mesurée, et parvenait à donner une véritable personnalité à ce Superman soviétique idéaliste, convaincu par l'idéologie de son pays, contraint de prendre le pouvoir à la mort de Staline, ici, on se retrouve avec un Superman meurtrier, outré de découvrir (après que Lois lui ait transmis des dossiers secrets américains) les goulags et la réalité meurtrière du communisme de Staline, et qui décide de le tuer pour prendre sa place.

Ajoutez à cela une dose de féminisme pataud (Wonder Woman n'a jamais la même relation avec Superman que dans la bd : ici, elle est lesbienne, et plutôt que de se libérer de son lasso pour aider Supes dont elle partage la vision du monde, ici, elle se libère lorsqu'elle prend conscience que tous les hommes sont bons à jeter, et que les femmes leur sont supérieures), une dose de diversité un peu forcée (Jimmy Olsen est ici un agent gouvernemental haut placé... afro-américain), et un grand final qui oublie totalement le rebondissement final du comic-book (pourtant particulièrement mémorable et pertinent) pour se conclure par un discours triomphant du Président Luthor sur l'importance et la valeur de la démocratie à l'Américaine, blablabla... et voilà, un récit qui fait ponctuellement lever les yeux au ciel, de par ces changements inutiles et mal amenés.

Et puis, d'un point de vue technique, c'est inégal : l'animation varie beaucoup en qualité, tout comme les accents pseudo-russes adoptés par les doubleurs (pourtant très compétents).

Après, ça se regarde, mais le manichéisme plus prononcé du tout est honnêtement assez frustrant, et tire vers le bas le récit initial, pourtant de qualité.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1136 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Top End Wedding (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Top End Wedding (2019) :

Jeune avocate prometteuse, Lauren (Miranda Tapsell) vient de décrocher une promotion lorsque son compagnon, Ned (Gwilym Lee) décide simultanément de quitter son emploi et de demander Lauren en mariage, avec une condition : que la cérémonie se fasse rapidement et sans chichis. Lauren accepte, mais impose elle aussi une condition en retour : que le mariage se tienne dans sa famille aborigène, à l'autre bout du pays. Plus facile à dire qu'à faire, notamment lorsque Lauren et Ned arrivent chez le père éploré (Huw Higginson) de la jeune femme : la mère de Lauren (Ursula Yovich) vient de le quitter, et a disparu dans le bush. Sans hésiter, Ned et Lauren partent alors à sa recherche...

Comédie romantique australienne co-écrite par son interprète principale, ce Top End Wedding n'est pas tant une comédie romantique orientée mariage qu'un road trip dans le bush australien mêlant romance, poids des traditions, couples mixtes, préjugés raciaux et nature sauvage.

Un mélange plutôt intéressant, notamment de par la place importante qu'il laisse à la population aborigène, et par les thématiques qu'il soulève çà et là : il est donc dommage que la structure du scénario et son rythme ne soient pas plus maîtrisés.

En effet, pendant une grosse heure, le métrage tente de concilier la structure épisodique de son road trip avec de la comédie gentiment excentrique (façon La pire semaine de ma vie), des personnages secondaires assez caricaturaux (toutes les copines, le père dépressif, la patronne, l'oncle flamboyant, la belle-mère rigide, stricte et quasi-raciste...) et un fond plus émouvant, qui se trouve longtemps relégué en filigrane.

La mayonnaise ne prend que alors que très moyennement, le film manquant régulièrement d'énergie et de dynamisme, et ayant recours à de grosses ficelles et autres coïncidences assez pataudes. Et puis, dans son dernier tiers, alors que l'héroïne revient seule dans les îles Tiwi, le métrage décolle enfin, s'éloignant de sa comédie bancale pour évoluer vers quelque chose de plus touchant, de plus sincère : l'émotion repasse sur le devant de la scène, et c'est tout l'exotisme, la bonne humeur et les traditions aborigènes qui dominent alors le film, assurant un dépaysement certain pour le spectateur européen.

Le film n'évite cependant pas quelques clichés de rom-com, comme la dispute, le changement d'avis in extremis dans un aéroport, etc, mais dans l'ensemble, il s'en affranchit assez bien, pour produire quelque chose de différent et d'intéressant.

Certes, c'est assez décousu, et plutôt inégal ; il reste cependant quelque chose de sincère dans tout ça, un retour aux sources touchant et bien interprété, ponctué de moments amusants.

3.75/6

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Catch Review : TNA One Night Only - Knockouts Knockdown 3 (2015)

Publié le 23 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

TNA One Night Only - Knockouts Knockdown 3 (2015) :

- Intro made in DJ Z & Bromans, longuette, devant un public amorphe.

- Présentation de 25 minutes des n00bies de ce ONO : Mia "Jade" Yim, Alisha (aka Alexxis Nevaeh), Su Yung (aka PikaSu, en mode surexcitation extrème), Rosita (aka Mrs Austin Aries), Solo Darling (un peu comme PikaSu, surexcitée et naive), Cherry Bomb, Mary-Kate (aka Rosie Lottalove, avec 50 kilos en moins :ninja: ). À chaque fois des petits sketches semi-improvisés, plus ou moins drôles, mais qui semblent amuser et réveiller le public.

- Spud & JB aux commentaires.

- Récap des deux derniers KK.

- Brève promo anecdotique de Maddie.

- Alisha vs Madison Rayne. Maddie au micro, pour troller de manière efficace son adversaire. Match assez basique, RAS.

- Petite vidéo backstage de Rosita. Sympathique.

- Caméo de Rebel et Steve durant une promo backstage.

- Rosita vs A-Love. Pas exceptionnel, quelques problèmes de placements et de botches, et une fin en queue de poisson, avec intervention non-sensique de Steve, et de la Menagerie.

- Micro promo backstage de Cherry Bomb, suivie d'une promo générique de Gail Kim.

- Gail Kim vs Cherry Bomb. Promo générique de Gail, et match le plus professionnel et carré de la soirée, jusqu'à présent, avec une Cherry Bomb qui place même la Cattle Mutilation à un moment, et qui vend très bien les mouvements de Gail. Promo générique de Gail en post-match.

- Havok est énervée.

- Solo Darling vs Havok. Un quasi-squash. Solo Darling est sympathique, mais elle n'a pas pu montrer réellement ce qu'elle valait.

- Post-match, la musique de Kong retentit, et Havok défie Kong pour ce soir.

- Rediff de Taryn vs Havok vs Gail.

- Taryn backstage et confiante.

- PikaSue vs Taryn. PikaSue est très fun en fangirl surexcitée. Le match, lui, est assez standard, Taryn oblige, mais rien de honteux.

- Mia Yim vs Brooke. Un match frustrant, car très solide, et rappelant constamment que Mia Yim vaut mieux que la Dollhouse/son personnage de Jade.

- Kong vs Mary-Kate. Nettement plus réussi et intéressant que le Kong/Tapa de cette semaine.

- Bromans & ALove vs Menagerie, Elimination tag. RAS.

- KOs Gauntlet. Dommage qu'il n'y ait eu que des lutteuses de la TNA dans ce match, ça rendait tout le show prévisible. Plutôt réussi, néanmoins. La fin du show était amusante.

 

 

Plutôt sympathique, ce KOKD3. Rien d'exceptionnel, mais la plupart des participantes étaient intéressantes, certaines avaient un gros potentiel, et l'action était, dans l'ensemble assez honorable.

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Catch Review : TNA Impact (10/06/2015) - Destination X

Publié le 11 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après le show très mitigé de la semaine dernière, place à Destination X...

Impact 10/06/2015 - Destination X :

- Une vidéo de hype pour D-X... qui inclue Grado. LULZ.

- Angle et Spud prêts backstage.

- EC3 vient se plaindre dans le ring, décide d'annuler D-X, Angle vient le contrer, et EC3 part.

- Angle vs Spud, World Title. Josh Matthews qui n'a aucune confiance en Spud, et un match qui ouvre le show, ce n'est pas top pour rendre le résultat de ce match imprévisible. Bel effort de Spud pour un match pas très long, mais sympathique. Rien d'exceptionnel, cela dit.

- Taryn explique que si Kong veut l'affronter, ce sera au cours d'un lingerie pillowfight match... euh... okay. C'est de la X-div, ça ?

- Présentation des matchs de qualification de la X-div, qui se moque de Grado... alors pourquoi l'inclure ?

- Low Ki vs Steve vs Manik. Match très rapide, et pas forcément exceptionnel, avec un Steve gardé à l'écart du gros de l'action. Mwé.

- Grado est au courant qu'il n'a pas sa place dans la X-div, mais est bien décidé à prouver que si, et fait le con en faisant du parkour. Inutile.

- Récap de Mickie.

- DJ Z vs Andrews vs Tigre. Un match acrobatique pas désagréable, de moins de 5 minutes là aussi, et avec un Tigre qui démolit Andrews à l'atterrissage.

- En post-match, Godderz démolit DJ Z, histoire de dire.

- Grado continue d'essayer de perdre du poids backstage, Tigre le traite d'abruti. Inutile.

- Taryn et la Dollhouse dans le ring, Kong n'est pas en lingerie, démolit la Dollhouse, et Taryn se fait contrer par Brooke, qui trouve qu'un lingerie pillowfight est indigne des KOs. Pas faux. Brooke finit par foutre Taryn en lingerie, et celle-ci s'enfuit, humiliée. Mouais. Clairement pas de la X-Division, tout ça.

- Encore une fois Grado qui se pèse à poil backstage, au secours.

- Grado vs Kenny King vs Cruz. No comment. Pauvre Cruz, qui a fait bien des efforts, pourtant.

- Bram vient parasiter Destination X. Au point où on en est, après tout... *soupir*

- Bram répète ce qu'il vient de dire backstage, défie un catcheur du passé de la compagnie... et Crimson, ce célèbre X-divisioneur, se pointe. Whouhou.

- Crimson vs Bram. Absolument RAS et assez inutile.

- Angle vs Aries, World Title match. Forcément très bon... mais sans surprise. EC3 débarque en post-match pour achever Angle.


Bilan général : si c'était un Impact normal, ce serait un Impact assez moyen, décousu, avec un main event qui sauve la mise. En tant que Destination X, c'est risible. 15 minutes de X-division tout compris, deux matches de championnat poids-lourd prévisibles au possible, du maublage, et du Grado. Whouhou, c'est supaire. :wallbash:

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Un film, un jour (ou presque) #1112 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Yesterday (2019)

Publié le 2 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Musique, Review, Romance, UK, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Yesterday (2019) :

Chanteur inconnu et sans avenir, Jack Malik (Himesh Patel) tente (en vain) de lancer sa carrière, avec l'aide de sa meilleure amie d'enfance, Ellie (Lily James). Jusqu'au jour où une mystérieuse panne électrique mondiale (et un accident de vélo) propulse Jack dans une réalité qui n'a jamais connu les Beatles, le Coca-cola et les cigarettes. Seul à se souvenir des chansons de Paul, John, George et Ringo, Jack décide alors de se déclarer l'auteur de ces morceaux incontournables... et aussitôt, c'est le succès. Mais bien vite, Jack va devoir choisir entre sa carrière et l'amour d'Ellie, restée dans leur petit village natal...

Une semi-rom-com fantastique gentillette, mais bien trop balisée pour totalement convaincre. L'argument de base est pourtant très fort : un monde qui n'a pas connu les Beatles, ça pouvait donner quelque chose de fort, notamment dans les répercussions potentielles sur la société, sur la place de l'Angleterre dans la culture internationale, sur la musique, etc.

Et puis, en fait, non : aucune répercussion particulière, à part une blagounette passagère sur la non-existence d'Oasis. C'est bien là l'un des problèmes du film : il survole son sujet, pour s'attarder sur la relation de Jack et Ellie, et en faire l'un des noyaux du film. En soi, pourquoi pas... malheureusement, le tout est particulièrement balisé de bout en bout, et se déroule comme on pouvait le deviner dès les premières minutes du film.

C'est bien dommage, car les deux acteurs ont une alchimie certaine, et Lily James est très attachante... mais on est ici dans de la rom-com anglaise standard, amusante mais pas indispensable.

D'autant que tout ça s'accompagne d'une satire faiblarde de l'industrie de la musique, satire pour laquelle Richard Curtis et Danny Boyle ont recours à des acteurs du SNL. Kate McKinnon, notamment, déboule dans le film avec son jeu caricatural habituel, et fait gentiment tache dans le rôle de l'agent de Malik, contrastant fortement avec l'humour plus subtil et anglais du reste du film ; et pour ne rien arranger, Danny Boyle décide d'user et d'abuser d'effets de réalisation et de montage - effets qui donnent du rythme, certes, mais qui à la longue ne servent plus à grand chose, et lassent un peu.

Une déception, donc, que cette rom-com cousue de fil blanc, qui se démarque cependant par la musique des Beatles, intemporelle et toujours excellente.

3.25 + 0.5 pour John, surprenant = 3.75/6

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