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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Halloween Oktorrorfest 2016 - 90 - The Ones Below (2015)

Publié le 22 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Ones Below :

Lorsqu'elle fait la connaissance de Theresa (Laura Birn), sa nouvelle voisine, enceinte comme elle, Kate (Clémence Poésy) est ravie de trouver là une nouvelle amie. Mais bien vite, il apparaît que Jon (David Morrissey) et son épouse ont un comportement étrangement intense et compétitif, notamment au sujet de leur futur enfant. La situation se complique alors pour Kate et son époux Justin (Stephen Campbell Moore) lorsque Theresa perd son bébé chez eux, dans un accident que Jon reproche aussitôt au couple...

Un thriller ultra-balisé dont on devine tous les rebondissements au moins une demi-heure à l'avance, et qui en plus se permet un ultime flashback récapitulatif pour tout réexpliquer une nouvelle fois, au cas où le spectateur serait vraiment trop bête pour comprendre un tel script cousu de fil blanc.

D'autant plus que la réalisation, très calculée et clinique, ne fait jamais dans la subtilité, à grands renforts de gros plans en contre-plongée sur Theresa et Jon, et de pseudo-contemplation qui se veut sinistre, à l'image de cette photographie délavée et terne qui fatigue très rapidement.

Une photographie délavée et terne qui se marie à merveille avec Clémence Poésy, pâle, épuisée, jamais maquillée, et ce dès le tout début du film, avant même que sa grossesse n'ait eu le temps de la fatiguer. En face, Morrissey pousse une ou deux gueulantes, Campbell Moore n'a pas grand charisme ni grande alchimie avec Poésy, et Laura Birn pose problème, tant on sent dans son jeu qu'elle ne travaille pas dans sa langue natale, et en fait donc un peu trop pour être convaincante dans certaines scènes.

En résumé, un thriller médiocre, prévisible de bout en bout, et donc hautement dispensable.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1002 : The Hustle - Le Coup du Siècle (2019)

Publié le 8 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Hustle - Le Coup du Siècle (2019) :

Arnaqueuse séduisante à l'accent anglais distingué, Josephine Chesterfield (Anne Hathaway), sévit un peu partout dans la jet-set depuis de nombreuses années. Jusqu'au jour où Penny Rust (Rebel Wilson), arnaqueuse australienne vulgaire, bruyante et épuisante, commence à empiéter sur son terrain. Pour régler leurs différents, les deux femmes décident alors de s'affronter en duel autour d'un jeune milliardaire de la tech (Alex Sharp) qu'elles entendent bien dépouiller de sa fortune...

Remake féminin du Plus Escroc des Deux (1988) de Frank Oz, lui même un remake du film Les Séducteurs (1954), avec Brando, ce Hustle s'avère malheureusement un film faiblard et peu mémorable.

En théorie, l'opposition de style entre Anne Hathaway, l'arnaqueuse distinguée, et Rebel Wilson, qui fait du Rebel Wilson, devrait fonctionner, et donner lieu à quelque chose de dynamique et d'amusant.

Mais dans les faits, le film peine à emporter l'adhésion du spectateur, et finit par ronronner de plus en plus mollement à mesure qu'il se rapproche de la fin de ses 95 minutes.

Ce n'est pas la faute des actrices, qui font tout leur possible (Rebel Wilson a même droit à une dose de romance et d'émotion, pour montrer qu'elle ne sait pas faire que du Rebel Wilson), mais du script, qui n'a jamais l'énergie, le punch ou la folie nécessaire pour faire décoller le film plus de quelques minutes à la fois.

Sans compter que, si l'on a déjà vu la version de 1988, il n'y a pas grand intérêt à visionner ce remake, qui en garde l'essentiel, la structure et les rebondissements, sans rien apporter de vraiment indispensable ou de nouveau.

Bref, une comédie d'arnaque laborieuse, à la bande originale façon jazz manouche, et dans laquelle les deux actrices principales semblent s'amuser bien plus que le spectateur.

2 + 0.25 pour Ingrid Oliver/Osgood en complice (sous-exploitée) d'Anne Hathaway = 2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1079 : SEMAINE CORMAN EN ARGENTINE - Kaine le Mercenaire (1984)

Publié le 12 Novembre 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review

À partir de 1983, Roger Corman a produit toute une série de films de sword & sorcery en Argentine, pour tenter de surfer sur la vague de popularité de Conan le Barbare, sorti un an plus tôt : de quoi remplir une semaine complète de notre rubrique, au rythme d'un film par jour...

Kaine le Mercenaire (The Warrior and the Sorceress - 1984) :

Ancien guerrier de légende offrant désormais son épée au plus offrant, Kain (David Carradine) arrive dans un village désolé où deux seigneurs de guerre, Zeg (Luke Askew) et Bal Caz (Guillermo Marin) se disputent le seul puits existant. Kain décide alors de manipuler les deux hommes en prétendant se ranger du côté de l'un ou de l'autre, avec pour seul objectif de libérer la sorcière Naja (Maria Socas), et de défendre les villageois...

Remake officieux mais assumé de Yojimbo de Kurosawa, Kaine le mercenaire est un bon cran au-dessus de Deathstalker, à tous les niveaux.

Oui, il y a toujours une dose énorme de nudité gratuite (la pauvre Maria Socas est topless du début à la fin du métrage) ; oui, l'interprétation est toujours très inégale ; oui, les effets sont approximatifs (le lézard qui parle marmonne est assez moyen ; bizarrement, un budget plus important semble avoir été consacré aux quatre seins d'une danseuse topless... allez comprendre ^^) et les combats encore plus...

Mais le film est globalement mieux structuré, les personnages mieux définis, Carradine a un certain charisme très efficace en mercenaire manipulateur vêtu de noir, et dans l'ensemble, le tout semble nettement plus maîtrisé, avec un petit côté western spaghetti pas déplaisant.

À noter une bande originale intéressante (bien que massacrée au montage), et un quota de viols nettement en recul par rapport à Deathstalker : c'est toujours ça de pris.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1015 : The Rise and Fall of Carolco (2015)

Publié le 22 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Rise and Fall of Carolco (2015) :

Documentaire semi-amateur visible sur YouTube, d'une durée d'une heure (c'est la raison pour laquelle je le passe en revue ici - généralement, je m'abstiens de critiquer les documentaires ou métrages amateurs, surtout s'ils font moins d'un heure), et qui retrace le parcours du studio Carolco, depuis ses débuts discrets jusqu'à son succès démesuré avec des franchises comme Rambo, Terminator, les films de Verhoeven, etc, jusqu'à sa faillite, suite à toute une suite de projets hasardeux, de flops (Cutthroat Island...), et de dépenses inutiles.

Plus que le fond, qui ressemble beaucoup à un exposé Wikipedia en un peu plus détaillé (parfois trop : beaucoup de listes de noms, de films, de budgets, de chiffres, etc), c'est la forme du documentaire qui est problématique : on sent clairement que l'équipe de production derrière ce métrage veut produire quelque chose de carré et de professionnel (toutes proportions gardées) et visuellement, c'est tout à fait honorable ; mais la voix off forcée (on dirait plus un annonceur de stade sportif qu'un narrateur) et les réflexions sarcastiques/décalées fréquentes se moquant de tel ou tel film, de telle ou telle décision, trahissent un film de fanboys, à l'image de cette demi-douzaine de "logos de production" qui ouvrent et ferment le métrage, uniquement là "pour faire comme les grands".

Ce n'est pas forcément mauvais, en soi (le sujet est passionnant), mais la forme dessert clairement le fond.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 20 - Into The Dark - 1x02 - Flesh & Blood (2018)

Publié le 10 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Critiques éclair, Cinéma, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Télévision, Thriller, Hulu, Les bilans de Lurdo

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x02 - Flesh & Blood :

Agoraphobe depuis l'assassinat mystérieux de sa mère, Kimberly (Diana Silvers) reste cloîtrée chez elle avec son père, Henry (Dermot Mulroney), qui rénove la maison. Mais bien vite, les absences régulières de son géniteur, ainsi que des disparitions inexpliquées dans le secteur, vont commencer à inquiéter Kimberly, et vont la pousser à enquêter sur son père...

Épisode de Thanksgiving, réalisé par Patrick Lussier, un faiseur au sens premier du terme qui officie dans les films de genre depuis des décennies, et qui n'est jamais parvenu à transcender la matière qu'on lui demande de filmer : ici, sans surprise, c'est encore une fois le cas, avec un sous-Le Beau-père vraiment très convenu et balisé... mais surtout, bien trop long.

C'est simple : il y a ici de quoi tenir 40-45 minutes (à la limite, une petite heure), et les deux interprètes principaux sont au demeurant très efficaces... mais Flesh & Blood dure 94 minutes interminables, 94 minutes qui donnent l'impression de n'avoir plus rien à raconter une fois la moitié de l'épisode atteinte, et surtout 94 minutes qui sont filmées très platement, sans réelle inspiration.

Résultat : au format 45 minutes, ça aurait probablement fait un épisode de Fear Itself tout à fait honorable. Un petit 4/6, en somme. Là, au format 94 minutes, c'est deux fois moins efficace, et la note est donc divisée par deux (ou presque).

2/6 + 0.5 pour l'interprétation = 2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 22 - Slice (2018)

Publié le 11 Octobre 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Slice (2018) :

Depuis l'expulsion de ses 40 000 fantômes vers une bourgade voisine abandonnée, la petite ville de Kingfisher connaît désormais une existence paisible, cohabitant plus ou moins avec ses nouveaux voisins ectoplasmiques, et dépourvue de toute présence surnaturelle. Jusqu'au jour où le meurtre de plusieurs livreurs de pizza réveille de vieux démons, et force Astrid (Zazie Beetz) à mener l'enquête avec l'aide de Sadie (Rae Gray), une journaliste locale, pour tenter d'innocenter le principal suspect, Dax (Chance the Rapper), un loup-garou récemment revenu en ville...

Une comédie fantastique décalée, réalisée par un clippeur, et mettant en scène Chance the Rapper dans l'un des rôles principaux, ce Slice m'a rappelé, de par son worldbuilding amusant et son univers excentrique, l'agréable Freaks of Nature : le ton est assez similaire, jamais vraiment sérieux, jamais vraiment effrayant, mais assez divertissant, comme un épisode de Buffy au format long-métrage...

Mais paradoxalement, c'est là aussi que le bât blesse, puisque le film est très imparfait, et étrangement rythmé, avec des pauses marquées au terme d'une demi-heure et d'une heure de film, pauses qui donnent l'impression de regarder trois épisodes d'une mini-série mis bout à bout.

Par conséquent, le film se retrouve à avoir un rythme bâtard et jamais totalement convaincant, avec des personnages peu développés et une intrigue qui s'éparpille un peu en cours de route. Pourtant, le tout reste généreux et relativement original, et les petits rôles de Chris Parnell ou de Paul Scheer font toujours plaisir.

Très imparfait (ça reste un premier long-métrage), mais sympathique.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 29 - Into The Dark - 1x07 - I'm Just F*cking with You (2019)

Publié le 14 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x07 - I'm Just F*cking with You (2019) :

Le soir du premier avril, Larry (Keir O'Donnell), un jeune homme névrosé passant le plus clair de son temps à troller anonymement sur le web, retrouve sa sœur Rachel (Jessica McNamee) dans un motel, alors qu'ils se rendent tous les deux au mariage de leur cousin et de le l'ex de Larry. Là, ils tombent sur Chester Conklin (Hayes MacArthur), responsable du motel, un farceur invétéré qui va se montrer de plus en plus dangereux...

Un épisode vraiment pénible à suivre, et qui m'a franchement agacé, tant par son style visuel (l'épisode est très marqué synthwave 80s et néons, comme l'indique l'affiche, mais vire en plus dans un psychédélisme de pacotille dans son dernier quart) que par son interprétation (McNamee est impeccable, lais ça cabotine pas mal au niveau des deux hommes, surtout Keir O'Donnell, qui en fait trois tonnes dans la fébrilité et la névrose).

L'intrigue, par ailleurs, n'est pas très intéressante, avec 45 minutes de farces pas drôles et inoffensives, et un brusque tournant vers le slasher ultra-brutal et violent ensuite : on a parfois l'impression que les scénaristes faisaient là leur bande démo pour un éventuel long-métrage Joker pour DC, mais surtout, on s'ennuie pas mal, ça traîne en longueur, c'est prévisible, et la toute fin tombe relativement à plat, pas aidée par une mise en images et une illustration musicale qui ont tendance à jouer la carte du cynisme et de l'ironie (comme avec ce cri d'aigle qui retentit à chaque farce et action de Chester).

Un épisode assez énervant qui va directement en bas de mon classement de cette saison.

1/6 + 0.5 pour McNamee = 1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 35 - En Eaux Troubles (2018)

Publié le 16 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Chine

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En Eaux Troubles (The Meg - 2018) :

En explorant les profondeurs du Pacifique, l'équipage d'une plate-forme d'observation sous-marine libère un Mégalodon, qui décide de visiter la surface. Seul Jonas Taylor (Jason Statham), plongeur expert en opérations de secours, se dresse entre le requin et les innocents...

Pendant toute la première heure du film, je suis resté particulièrement perplexe.

Pourquoi ce métrage était-il si mou, à ce point dépourvu de rythme, de tension, de suspense, de direction d'acteurs ? Pourquoi, avec un tel postulat de base, le requin n'était jamais mis en valeur visuellement, notamment au niveau des jeux d'échelle ? Pourquoi les rares tentatives d'humour tombaient-elles systématiquement à plat ? Pourquoi un tel casting (Ruby Rose, avec sa coupe de cheveux immonde) ? Bref, pourquoi ce Meg était-il aussi plat est insipide ?

Et puis j'ai réalisé qui se trouvait derrière la caméra, et tout s'est éclairé. Jon Turteltaub, faiseur responsable des deux Benjamin Gates, déjà victimes d'une durée abusive, d'un casting inégal, d'un rythme et d'une direction d'acteurs inexistants...

Sans surprise, on retrouve ici tous ces défauts, avec en prime une bonne dose de financement chinois, qui se perçoit constamment à l'écran, dans toute l'approximation que cela entraîne (notamment au niveau de l'interprétation) et dans cette pseudo-romance principale qui ne fonctionne jamais.

Décousu, jamais suffisamment bon ou rythmé pour être un bon film, jamais suffisamment débile ou déconneur pour être un nanar sympathique, jamais suffisamment sanglant pour effrayer, avec un requin aux proportions qui varient selon les plans, The Meg passe tout son temps entre deux eaux, la définition même de la médiocrité et du film sans le moindre intérêt.

Et ce n'est pas le rebondissement télégraphié qui arrive à la barre des 70 minutes ("on a tué le requin géant, victoire ! Ah, non, il y en a un autre encore plus géant !") qui change quoi que ce soit, puisque tout retombe aussitôt pour verser dans l'émotion plate et forcée.

1.5 + 0.25 pour la petite fille amusante = 1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 40 - The Nightmare Gallery (2019)

Publié le 18 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Religion, Thriller

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The Nightmare Gallery (2019) :

Le professeur Samantha Rand (Amber Benson), anthropologue universitaire, ne s'est jamais remise de la disparition de Sanjay (Rahul Parikh), son assistant, alors même qu'ils venaient de mettre la main sur un grimoire de légende. Trois ans plus tard, un paquet arrive sur son seuil, envoyé par Sanjay, et rapidement, Samantha découvre une réalité dont elle n'avait nulle conscience, un monde onirique où Sanjay semble prisonnier, et qui pourrait service de portail à des puissances dépassant tout entendement...

Un projet partiellement financé par Kickstarter (sur la base de "un film d'horreur avec un couple lgbt, donnez-nous votre argent !" ^^) et qui lorgne très fortement sur de l'horreur lovecraftienne (façon Kadath et monde onirique) matinée d'Hellraiser, et prévient dès son pré-générique de l'existence d'une scène post-générique (!?)... avant de se perdre dans une histoire fauchée au rythme bancal, à l'interprétation en roue libre et aux visuels totalement désaturés.

C'est frustrant, d'autant que les idées du récit ne sont pas inintéressantes, et directement liées à Lovecraft, comme je le disais à l'instant : ce savoir interdit qui rend fou, ce maître mystérieux qu'il faut invoquer, ce musée onirique qui abrite des reliques de légende, cette anthropologue qui bascule lentement dans l'obsession, consumée par sa quête de connaissances... il y a de quoi faire un court ou un moyen-métrage sympathique.

Et ça fait brièvement illusion, mais dès ses premières visions oniriques, le film commence à perdre pied, trop ambitieux pour ses moyens et son savoir-faire, et pas aidé par une Amber Benson qui est de plus en plus en surjeu à mesure que le film avance (ainsi que par une photographie très laide).

En somme, c'est visuellement assez moche, pas très bien joué, pas très bien rythmé, et c'est trop souvent approximatif et amateur pour convaincre, mais ça a le mérite d'exister, et d'être ambitieux.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 46 - The Dead Don't Die (2019)

Publié le 22 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Dead Don't Die (2019) :

Alors que l'activité humaine provoque une altération soudaine de la rotation de la Terre, les morts reviennent à la vie, affamés de chair humaine. Ce qui, dans la petite ville de Centerville, pose bien des problèmes à Cliff (Bill Murray) et Ronnie (Adam Driver), les deux officiers de police de la bourgade...

Une comédie horrifique signée Jim Jarmusch, et qui tente de concilier le cinéma de Jarmusch avec une relecture de La Nuit des Morts-Vivants, et un semblant de satire sociale façon Zombie.

Le problème étant que pour une comédie horrifique, ce film n'est ni drôle (l'humour à froid, impassible et motocorde, ça va cinq minutes, surtout quand ce n'est pas inspiré), ni horrifique (les zombies sont traités comme des blagues ambulantes, uniquement là pour répéter en boucle ce qui occupait le centre de leur vie d'avant), que ses personnages sont tous affreusement sous-développés (c'est tout simplement un défilé de visages connus, d'Iggy Pop à Selena Gomez en passant par Danny Glover, Steve Buscemi, Rosie Perez, Tom Waits, RZA, Carol Kane, etc, qui n'ont absolument rien à faire, si ce n'est débiter trois répliques et se faire tuer), que le rythme est affreusement nonchalant, et que Jarmusch se pense plus malin ou drôle qu'il ne l'est vraiment (le clin d’œil à Star Wars, la sous-intrigue WTF de Tilda Swinton).

Sans oublier ce détachement ironique bien agaçant, qui se manifeste dès la dixième minute, lorsque Murray et Driver remarquent que la chanson passant à la radio est la chanson-titre du film dans lequel ils apparaissent. Un moment méta qui a des petits frères ultérieurement (vers la fin, Murray et Driver discutent carrément du script et de Jarmusch) et qui m'a très tôt agacé au plus haut point.

Si au moins Jarmusch avait eu quelque chose de frais, de nouveau et de pertinent à dire sur la société, mais non : il se contente de répéter ce que Romero avait fait en son temps, en nettement moins bien.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #955 : The Front Runner (2018)

Publié le 6 Mai 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Histoire, Review, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Front Runner :

En 1988, Gary Hart (Hugh Jackman) est le candidat démocrate favori aux élections présidentielles américaines. Jusqu'à ce qu'un scandale sentimental jette sur lui toute la presse américaine, et le contraigne à remettre en questions son avenir politique...

Un long-métrage biographique retraçant l'élection de 1988, et un scandale entourant le principal candidat démocrate, long-métrage signé Jason Reitman, et qui, comme bon nombre des films de ce dernier, s'avère compétent mais très peu mémorable.

Le problème, en fait, c'est que tout est rapidement évident et dit, dans ce métrage, un métrage qui a un propos faisant étrangement le jeu d'une certaine droite américaine : en présentant son homme politique comme une figure providentielle harcelée par une presse sans foi ni loi, Reitman (qui adapte ici un ouvrage retraçant la campagne en question) semble vouloir mettre en avant les dérives d'un système mettant sur un pied d'égalité devoir, professionnalisme, morale, vie privée et vie publique... sauf qu'en ces temps de Trump & co qui, pour couvrir leurs arrières, accusent quotidiennement la presse de fake news et d'acharnement médiatique, le métrage finit par leur donner raison sans le vouloir.

Après, c'est correctement filmé, c'est bien interprété, et il y a beaucoup de visages familiers (Kevin Pollak, Mike Judge, Bill Burr, Ari Graynor, Steve Coulter, Sara Paxton, JK Simmons, Vara Farmiga, Alfred Molina, et le duo Molly Ephraim/Kaitlyn Dever de Last Man Standing), mais dans l'ensemble, bof.

C'est un film qui se regarde, mais manque d'ambiguïté, de nuances et de profondeur, et ne fait pas grande impression.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #962 : The Gilligan Manifesto (2018)

Publié le 15 Mai 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Documentaire, Histoire, Review, Sitcom, Télévision, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Gilligan Manifesto :

Tournée un an après la crise des missiles cubains, la sitcom Gilligan's Island racontait les mésaventures d'un groupe de naufragés sur une île déserte, contraints de rebâtir une société loin de tout et de toute règle. Une société qui, à en croire la thèse de Cevin Soling, ferait en réalité l'apologie du communisme soviétique, dissimulé derrière un vernis de comédie destiné à brouiller les pistes...

Un documentaire basé sur un article publié dans un magazine d'études culturelles, et qui, pour faire simple, évoque très fortement Room 237 : en effet, en assimilant Gilligan's Island à une apologie cachée d'un mode de vie communiste et marxiste, le réalisateur/scénariste de ce métrage (Cevin Soling, auteur de l'article en question) développe une thèse improbable, et passe près de 85 minutes dessus.

Le problème étant que ce qui peut passer en vidéo de 15-20 minutes sur YouTube (Game/FilmTheory en sont deux bons exemples) devient rapidement soûlant et montre clairement ses limites plus le métrage s'éternise.

Pour remplir son documentaire vraiment peu convaincant, Soling s'appuie en effet sur d'interminables montages d'images d'archive et de films de l'époque (censés illustrer la peur de la menace atomique), sur des extraits d'interviews subtilement génériques, et sur des scènes entières de Gilligan's Island, prises hors contexte. Le tout narré par ses soins, avec une voix off monotone vraiment peu captivante.

Autrement dit, comme pour Room 237, le produit fini ressemble à la thèse conspirationniste d'un esprit obsédé par son sujet, impossible à prendre au sérieux, ou à une thèse approximative et capillotractée d'un étudiant en communication, qui présenterait quelques idées intéressantes, noyées dans un manque de preuves, et dans des raccourcis problématiques assignant un sens précis et délibéré à des thématiques générales alors dans l'air du temps.

Faible tant de par sa forme, que par son fond.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #993 : The Bill Murray Stories - Life Lessons Learned From a Mythical Man (2018)

Publié le 25 Juin 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Bill Murray Stories - Life Lessons Learned From a Mythical Man (2018) :

Bref documentaire indépendant d'à peine 70 minutes retraçant la quête du réalisateur, qui tente désespérément de rencontrer et de comprendre Bill Murray, en retraçant les témoignages de ses nombreuses apparitions surprises dans le quotidien de personnes lambda.

Des personnes qui, le temps d'une soirée, d'une fête, d'un match, d'un concert, d'un mariage, d'un verre dans un bar, bref, le temps de quelques heures, ont eu la chance de côtoyer Bill Murray, qui s'est invité dans leur vie, s'est amusé à leurs côtés, et est reparti aussi vite qu'il est venu.

Les témoignages se succèdent, anonymes ou célèbres, accompagnés de vidéos ou de photos de l'événement en question, et il en ressort le portrait d'un acteur excentrique, injoignable, et qui vit sa vie comme une improvisation constante, à la recherche de nouvelles expériences et de découvertes, quel qu'en soit l'instant ou le lieu.

Plutôt sympathique à regarder et amusant, surtout si l'on apprécie l'acteur, mais au final guère plus qu'un métrage anecdotique qui pourra frustrer certains spectateurs, d'autant que le réalisateur fait le choix (avisé, à mon avis, vue la qualité mythique et élusive du bonhomme) de ne pas franchir le pas en plaçant Murray sur le grill, lorsqu'il finit par croiser son chemin lors d'un match de baseball.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #981 : Justice League vs The Fatal Five (2019)

Publié le 7 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Science-Fiction, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Justice League vs The Fatal Five :

Pour empêcher trois des membres des Fatal Five, Persuader (Matthew Yang King), Mano (Philip Anthony-Rodriguez) et Tharok (Peter Jessop), de remonter le temps et de libérer leurs semblables en capturant Jessica Cruz (Diane Guerrero), la Green Lantern du passé, Star Boy (Elyes Gabel), membre de la Légion des Super-héros du 31è siècle, retourne lui-aussi dans le passé. Mais, amnésique et privé de ses médicaments supprimant sa maladie mentale, Star Boy finit à l'asile d'Arkham, et attire bien vite d'attention de la Justice League...

Un long-métrage DC s'inscrivant délibérément dans la lignée artistique des séries de Bruce Timm et compagnie, avec leur trait simple, mais efficace.

Ici, paradoxalement, si ça fait plaisir de retrouver le thème musical de Superman - TAS, et le style graphique de l'époque, l'animation ne convainc pas totalement ; ou bien peut-être est-ce une conséquence du scénario assez mal structuré, avec des allers-et-retours entre Oa, la Terre, le passé, l'esprit de Starboy, etc : ce n'est pas désastreux, mais c'est un peu décousu, et la mise en parallèle des intrigues de Jessica Cruz et de Starboy ne fonctionne que partiellement (en même temps, la direction artistique générique de Starboy n'aide pas vraiment).

Malgré ces défauts, et une overdose d'action (comme souvent dans ces films animés DC où il faut tenir 70 minutes), le tout parvient ponctuellement à fonctionner - le sort final de Starboy est touchant, Superman reste un niveau au-dessus de la majorité des autres héros, Batman reste égal à lui-même, Martian Girl est attachante - et ça se regarde... mais c'est loin d'être mémorable.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1033 : MOIS AVENTURE - Atlantide, l'Empire Perdu (2001)

Publié le 13 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Animation, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Science-Fiction, Histoire, Comédie

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Atlantide, l'Empire Perdu (Atlantis : The Lost Empire) :

Archiviste de musée persuadé d'avoir trouvé la trace de l'Atlantide, Milo (Michael J. Fox) part, en compagnie d'une équipe de mercenaires excentriques (James Garner, Don Novello, Phil Morris, Claudia Christian, Jacqueline Obradors, Florence Stanley, Jim Varney, Corey Burton), explorer les océans à la recherche du mythe de Platon. Jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin de la Princesse Kida (Cree Summer), fille du Roi des Atlantes (Leonard Nimoy)...

Un Disney que je n'avais encore jamais vu, qui combine l'influence de Mike Mignola (l'un des designers du métrage), de l'animation 2D classique, de l'animation 3D, et de Jules Verne, dont le côté steampunk domine clairement le film et son récit (une grosse combinaison de 20000 Lieues sous les Mers et de Voyage au Centre de la Terre).

En théorie, cela avait tout pour me plaire. Mais dans les faits, je n'ai pas du tout accroché à ce film d'aventures assez balisé.

À commencer par le design des personnages, anguleux et simpliste, qui m'a vraiment rebuté : par moments, j'ai même trouvé ces protagonistes et leur animation assez laids, ce qui fait grincer des dents à propos d'un Disney. Pire : les décors et les véhicules ne sont pas particulièrement mémorables, et le côté steampunk finit par ne laisser aucune impression. Même l'Atlantide, au potentiel pourtant immense, semble assez quelconque et basique...

Alors comme en plus le doublage est compétent mais peu marquant, l'écriture des personnages est relativement quelconque (trop de personnages secondaires sous-développés), le script est assez plat et le rythme est trop nonchalant, on s'ennuie gentiment entre les rares séquences d'action, et il est difficile de trouver quelque chose de vraiment mémorable dans ce métrage.

La musique de James Newton Howard est sympathique, à la limite.

2/6

(on sent bien que ce film a été conçu durant cette passage à vide du studio, coincé entre Fantasia 2000, Kuzco, La Planète au Trésor, Frère des Ours, etc, une période chaotique très bien chroniquée dans The Sweatbox et Dream on Silly Dreamer)

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Critique éclair : Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers (The Librarians) 1x09-10

Publié le 28 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Action, Aventure

Les aventures d'un groupe éclectique d'individus, choisis par Flynn Carsen (Noah Wyle), le Bibliothécaire, pour l'aider dans sa quête d'objets légendaires et magiques, et empêcher le maléfique Dulaque (Matt Frewer) de conquérir le monde...

The Librarians 1x09-10 :

- Les Librarians enquêtent sur une ville étrange ornée de lampadaires créés par Tesla qui envoient les gens dans une dimension parallèle, et ne leur permettent que de s'incarner brièvement dans le corps des habitants actuels de la bourgade (gros clin d'oeil assumé aux Body Snatchers inside). Un épisode assez classique et prévisible, à la fin douce-amère, et qui aurait aussi bien pu être dans Warehouse 13 ou dans la série Poltergeist.

- Season finale dirigé par Jonathan Frakes, et qui toutélie toutes les aventures et objets magiques de la saison pour envoyer les Librarians et Noah Wyle de monde parallèle en monde parallèle, avec en prime un Jerry O'Connell dans un petit rôle. Sympathique, mais il manquait peut-être cinq/dix minutes pour vraiment donner un poids suffisant à cette fin de saison ; en tout cas, à en juger par la fin, la saison prochaine sera probablement structurée en deux groupes de Librarians alternant les épisodes, ce qui peut donner quelque chose d'intéressant, et éviter l'overdose de Noah Wyle. On verra bien.

Pas une grande série, que ce Librarians. Même pas une bonne série, en fait. Juste un produit gentillet et vaguement sympatoche, qui repose principalement sur le capital sympathie de sa distribution, et sur le fait que ce genre de programme fantastique sans prétention n'a plus vraiment droit de cité sur les grands networks. C'est toujours mieux que rien.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 12 - Wyrmwood : Road of the Dead (2014)

Publié le 21 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Action, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Wyrmwood - Road of the Dead :

En pleine nuit, Barry (Jay Gallagher), un mécanicien, se réveille pour découvrir l'Australie ravagée par des zombies avides de chair humaine ; contraint d'abattre sa famille, Barry part alors sur la route en compagnie de Benny (Leon Burchill), un autre survivant, à la recherche de sa soeur Brooke (Bianca Bradey), capturée par un groupe paramilitaire travaillant avec un savant fou.

Un long-métrage d'action-horreur australien, qui se veut au croisement de Mad Max et du film de zombies, et qui possède une énergie et une inventivité que n'aurait pas reniées un jeune Peter Jackson.

C'est drôle, bien casté (Leon Burchill est hilarant, Gallagher a du charisme à revendre), ça fourmille d'idées très comic-book et décalées, ça possède une identité stylique punk-trash très sympathique, et malgré des conditions de tournage clairement difficiles (budget limité, et tournage étalé sur quatre ans), le métrage est dynamique et homogène, tout en restant globalement bien maîtrisé.

Alors oui, il y a bien quelques ruptures de ton pas totalement réussies, un montage ultra-cut qui peut parfois agacer, des petites baisses de rythme regrettables dans la seconde moitié (avec 8-10 minutes de moins, le film aurait probablement été parfait sur ce plan), et des combats à mains nues qui sont un peu superflus, mais rien de forcément rédhibitoire.

Pour un premier long-métrage appartenant à un genre pourtant dévalué et surexposé au possible, les frères Roache-Turner transforment en effet l'essai en livrant une pellicule fun, décomplexée, et tout simplement réussie.

Bien joué.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #133 : Conan (2011)

Publié le 20 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Conan (Conan The Barbarian) :

Conan le Cimmérien ( Jason Momoa), guerrier puissant et expérimenté, écume l'Hyborée à la recherche de Khalar Zym (Stephen Lang) et de ses troupes, qui ont réduit sa tribu en cendres, et tentent désormais de trouver la vierge (Rachel Nichols) qui permettra à Zym de conquérir le monde...

À sa sortie en salles, j'avais dit ceci :

"Un Momoa qui est très bien, une Rachel Nichols honorable (idem pour McGowan, même si elle cabotine un peu plus), des sidekicks daubesques, une 3D inutile (sauf sur certains plans), une musique calamiteuse, un scénario bancal (au prologue interminable, et au climax faiblard) et une réalisation de DTV, qui échoue dans 80% des scènes à cacher la misère et à rendre le monde de Conan crédible.

Et pourtant, je partais relativement optimiste, n'ayant lu aucun avis préalable, et m'attendant à une série B sans prétentions... mais non, même pas. C'est trop mal filmé pour ça. En l'état, c'est du niveau d'un Kull The Conqueror, en un peu plus friqué.

3/6 sur une échelle de DTV, 1.5/6 sur une échelle de film cinéma.

(et je n'échange pas un Conan le Destructeur, tout familial et cheesy qu'il puisse être, contre ce Conan bancal et énervant. Au moins Dagoth a plus de gueule que les tentacules anonymes qui n'arrivent pas à toucher Momoa, que les hommes-des-sables sur trampoline, ou que le masque-magique-qui-ne-sert-à-rien...)"

Et aujourd'hui, après une nouveau visionnage du métrage, je... euh... je ne suis pas arrivé au bout du film.

Oui, j'avoue, je suis faible, mais j'ai jeté l'éponge après 80-90 minutes. La faute à un prologue/origin story toujours beaucoup trop long (26 minutes pour raconter sans le moindre rythme, style ou poésie ce qui en prenait la moitié dans l'original), à un univers terne, sombre et affreusement générique, et à un ton mortellement ronflant et sérieux, qui ne parvient jamais à donner la moindre énergie au film (déjà pas aidé par la musique passe-partout au possible).

Pour faire simple, c'est long, c'est mou, c'est soporifique, et malgré Momoa qui fait de son mieux, ça n'est jamais intéressant.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #844 : Une Femme Disparaît (2013)

Publié le 23 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Drame, Thriller, BBC, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Une Femme Disparaît (The Lady Vanishes) :

Durant les années 30, Iris Carr (Tuppence Middleton) rentre en train de vacances passées dans un hôtel des Balkans. Mais bien vite, alors qu'une récente blessure à la tête la fait douter de la réalité qui l'entoure, Iris semble s'apercevoir que bon nombre de passagers du train séjournaient à l'hôtel, que Miss Froy (Selina Cadell), une gouvernante rencontrée à bord, semble avoir disparu, et qu'elle a été remplacée par une inconnue... 

Nouvelle adaptation, par la BBC, de The Wheel Spins (1936), de la romancière britannique Ethel Lina White, après une première version par Hitchcock (en 1938), et une autre un peu plus tard, à la fin des années 70.

Ici, on a donc droit à une version télévisée de 90 minutes environ, pas forcément désagréable à suivre, mais qui souffre d'un premier quart d'heure assez laborieux, qui fait que l'on peine à se plonger dans le récit, et à se laisser porter par le tout (d'autant que la disparition de Miss Froy, qui met vraiment les choses en route, n'intervient qu'après une demi-heure).

L'ensemble du métrage manque donc cruellement de tension et de rythme, notamment durant son premier tiers, et si ça démarre ensuite enfin un peu, avec quelques personnages secondaires excentriques (et d'autres malheureusement insipides, comme Tom Hughes), le film ne se remet jamais vraiment de ce démarrage mollasson : Tuppence Middleton a beau faire tout son possible (et elle se donne vraiment totalement à son personnage), au final, il manque un petit je-ne-sais-quoi à ce téléfilm pour lui permettre de s'élever, par exemple, au niveau d'une bonne adaptation d'Agatha Christie, comme celles que la BBC a produites à la pelle au fil des ans.

Un petit 3/6 (pour Tuppence)

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Christmas Yulefest 2014 - 12 - Une Bonne Étoile pour Noël (2014)

Publié le 6 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Bonne Étoile pour Noël (The Christmas Shepherd) :

Illustratrice de livres pour enfants, veuve depuis la mort de son mari militaire, Sally Browing (Teri Polo) est dévastée lorsque Buddy, son berger allemand, s'enfuit en pleine tempête. Le chien, cependant, finit par arriver dans le foyer de Mark Green (Martin Cummins) et de sa fille Emma (Jordyn Olson), qui peinent à se reconstruire après la mort de la mère d'Emma, trois ans plus tôt. Alors que Noël approche, Buddy va s'avérer le catalyseur du rapprochement entre ces deux foyers que tout sépare...

Encore un téléfilm Hallmark de cette saison 2014, avec cette fois-ci un gentil toutou qui apporte le bonheur à sa maîtresse et à ceux qui le recueillent.

Rien de bien original, rien de bien mémorable, The Christmas Shepherd est un métrage très classique, et qui fleure bon la romance Harlequin typique. À vrai dire, le tout semble presque avoir été bricolé avec les restes du budget des autres téléfilms Hallmark de la saison tant chaque scène sent le recyclage, et tant le film paraît tourné avec une équipe et des frais réduits au maximum.

Qui plus est, le côté discount du téléfilm se ressent d'autant dans l'écriture/les dialogues, assez maladroits par moments, dans la direction d'acteurs (Polo et Cummings sont sympathiques, mais les sentiments de tous les personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs, semblent artiiciels et forcés), dans le sempiternel cliché du "mec intellectuel qui a tout abandonné pour revenir à la vraie vie manuelle du coeur de l'Amérique" (ici, le publicitaire devenu militaire devenu gérant de café), etc.

De manière générale, le chien a beau être attachant et bien dirigé, le tout manque cruellement de fantaisie et de magie de Noël, préférant une approche réaliste et dramatique où tout le monde fait la gueule pendant un gros morceau du film. Sans façons.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #809 : Forgetting the Girl (2012)

Publié le 24 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Forgetting the Girl :

Traumatisé par la mort de sa soeur durant leur enfance, Kevin Wolfe (Christopher Denham) est devenu photographe professionnel à New York, un moyen pour lui de rencontrer d'innombrables femmes en espérant enfin trouver l'âme soeur. Mais malheureusement, Kevin s'attache vite, trop vite, et n'a aucun savoir faire avec le beau sexe. Il erre donc d'histoire d'amour ratée en histoire d'amour ratée, jusqu'à ce que l'une de ses "conquêtes", Adrienne (Anna Camp) disparaisse mystérieusement : qui de Kevin, de son assistante gothique, dépressive, et jalousement possessive, ou de leur propriétaire à la sexualité déviante et perverse, peut bien être responsable de cette disparition ?

Un thriller plutôt intéressant, entièrement narré en flashbacks et en voix off par l'interprète principal qui, comme tous les autres membres du casting, s'avère très compétent et crédible.

On appréciera l'ambiance assez sombre et glauque, ainsi que les tentatives de brouillages de piste du scénario, qui s'efforce de présenter tous les suspects de manière plus ou moins équivalente, pour les rendre plausibles, et ce sans jamais trop surligner les choses au spectateur, qui se demande pendant une bonne moitié de métrage à quel genre appartient réellement l'oeuvre qu'il regarde : horreur ? Drame ? Thriller ? Romance ?

Cela dit, malgré cette forme globalement maîtrisée, le script reste assez prévisible, et n'offre pas de grande surprise au spectateur un peu aguerri : une fois les réponses apportées, le récit connaît ainsi un petit coup de mou dans son dernier quart, et perd alors de sa force et de son intérêt.

Un peu dommage, mais pas rédhibitoire.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 24 - The Intruders (2015)

Publié le 28 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Intruders :

Traumatisée par la mort de sa mère schizophrène, Rose (Miranda Cosgrove), une jeune femme dépressive et râleuse, s'installe avec son père (Donald Logue) dans une nouvelle maison pleine de recoins sombres et étranges. Et rapidement, alors que Rose fait la connaissance d'un ouvrier en bâtiment séduisant (Austin Butler) et découvre le voisinage inquiétant, elle doit faire face aux phénomènes étranges (bruits, portent qui s'ouvrent, présences impalpables, apparitions inexplicables) qui hantent sa demeure...

Un long-métrage d'horreur qui lorgne en fait beaucoup plus vers le thriller inoffensif façon Lifetime, avec une jeune femme traumatisée et meurtrie par la vie, aux prises avec (spoilers) un tueur habitant dans les murs de sa maison (ou ici, en l'occurrence, dans le plancher).

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire au sujet de ce film bien peu passionnant qui, hormis son environnement enneigé pas désagréable, est tellement générique et banal qu'il s'oublie instantanément.

Le récit est ultra-prévisible et balisé, les fausses pistes ne sont jamais convaincantes, Cosgrove n'est pas l'actrice la plus expressive du monde (du moins pas ici, dans ce rôle peu attachant de la fille agaçante et parano, constamment en pleine dépression inexpressive), et les clichés s'empilent tellement qu'au bout d'un moment, on finit par se lasser, et par regarder le tout d'un oeil indifférent et assoupi.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 42 - The Harvest (2015)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller, Horreur, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Harvest :

À la mort de ses parents, la jeune Maryann (Natasha Calis) est contrainte de s'installer chez ses grands-parents ; bientôt, en explorant les environs, elle fait la connaissance d'Andy (Charlie Tahan), un adolescent maladif, pâle et cloué dans un fauteuil roulant, car trop faible pour marcher ; il vit chez lui, sous la garde de ses parents - une mère froide, possessive et autoritaire (Samantha Morton), médecin qui le bourre de médicaments, et un père réservé et soumis (Michael Shannon), qui obéit, et se charge d'obtenir les dits médicaments de manière illégale. Rapidement, cependant, Maryann et Andy s'aperçoivent que la famille de ce dernier n'est pas aussi normale qu'il n'y paraît, et à mesure que les deux nouveaux amis se rapprochent et s'épanouissent, la colère de la mère d'Andy se fait de plus en plus menaçante...

Affiche un peu à côté de la plaque (voire mensongère dans les codes visuels employés) pour ce thriller (très vaguement) horrifique de John McNaughton (Sexcrimes, Henry, Portrait d'un serial-killer) qui ressemble un peu à une version deluxe de ce que pourrait produire la chaîne Lifetime, dans le genre.

Et par deluxe, j'entends qu'ici, l'interprétation est excellente de bout en bout (que ce soit au niveau des adolescents, impeccables, de Morton, glaçante en mère hystérique et brutale, ou de Shannon, surprenant dans un rôle à contre-emploi, tout en mesure et en regards fuyants), la réalisation est assurée, la pression monte agréablement, et l'ambiance sinistre et pesante fait que le tout est nettement au-dessus d'un thriller téléfilmique lambda.

Mais... le scénario n'est, finalement, pas bien plus original.

On devine très rapidement que quelque chose cloche dans l'état de santé du gamin (personnellement, j'ai eu mes premiers doutes durant le premier quart d'heure), jamais particulièrement précisé ou défini, et pour peu que l'on comprenne le titre et que l'on réunisse les indices laissés çà ou là, on a facilement de très grandes longueurs d'avance sur le script. Reste que les personnages ne sont pas manichéens dans leur horreur, ce qui est toujours appréciable.

Pas mauvais, mais pas non plus forcément très mémorable.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 52 - Altar (2014)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Altar (aka The Haunting of Radcliffe House) :

Alec Hamilton (Matthew Modine), un artiste en panne d'inspiration, s'installe avec son épouse Meg (Olivia Williams) et leurs deux enfants dans un manoir de campagne anglais, afin de le restaurer pour le compte du propriétaire des lieux. Rapidement, cependant, des manifestations surnaturelles commencent à troubler leur quotidien, et la découverte d'un autel rosicrucien où un rituel sacrificiel terrible a autrefois eu lieu complique fortement la situation des Hamilton... d'autant qu'Alec semble adopter un comportement de plus en plus étrange, comme s'il n'était plus lui-même.

Une histoire de maison hantée bien interprétée, pas trop mal filmée, mais affreusement, affreusement générique et prévisible. C'est bien simple : tout est tellement balisé et téléphoné que c'est l'encéphalogramme plat pendant tout le métrage, sans que la moindre scène ne parvienne à susciter une émotion autre qu'un vague (et très occasionnel) intérêt poli.

À la limite, à mi-parcours, l'introduction de la fresque rosicrucienne donne un peu d'espoir, et laisse brièvement espérer que le film va s'engager dans une direction un tant soit peu originale... mais non.

Ça ronronne, c'est basique, ça lorgne régulièrement sur The Shining dans sa forme et dans son fond (on va dire que c'est un "hommage"), et au final, c'est plat et insipide au possible.

1.5/6

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