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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Halloween Oktorrorfest 2016 - 119 - La Nuit des Démons 3 (1997) & Night of the Demons (2009)

Publié le 1 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Comédie, Halloween, Horreur

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nuit des Démons 3 (Night of the Demons 3) :

Le soir d'Halloween, un groupe de jeunes abat accidentellement un officier de police, et trouve alors refuge dans le funérarium abandonné d'Angela, où ils sont confrontés aux pouvoirs démoniaques de cette dernière.

Générique en images de synthèse assez sympathiques, mais un film qui est plus près du premier volet que de sa suite : ça se prend mortellement au sérieux, ça joue assez moyennement, les personnages sont insipides (centrer toute une partie du récit sur un flic hard-boiled cliché, c'était vraiment une mauvaise idée), c'est involontairement risible, les effets numériques sont ratés...

Bref, 1.25/6

Night of the Demons (2009) :

Invités par Angela (Shannon Elizabeth) à une fête d'Halloween se déroulant dans un manoir de la Nouvelle-Orléans à la réputation sinistre, un groupe de jeunes adultes se trouve alors confronté à des démons sanguinaires qui hantent les lieux.

L'original était très mauvais... et le remake est dans la même lignée, tout en étant meilleur d'un point de vue technique.

Là où le NOTD 88 était amateur de bout en bout, tant dans le rythme que dans la réalisation, les effets ou le jeu des comédiens, celui-ci fait un minimum illusion : la forme est compétente (en comparaison du film des années 80, bien sûr, parce que dans l'absolu, ce remake est assez laid, visuellement; un peu comme du Rob Zombie, période Maison des Mille Morts, mais sans la maîtrise, la sincérité ou l'inspiration : tout est fluo, multicolore, trashy, et avec de la musique indus/alt/indie envahissante), les acteurs potables, et il ne faut pas attendre 45 minutes pour que ça démarre un minimum (seulement 35-40 minutes :P).

Sans oublier un caméo de Linnea Quigley, et l'utilisation de Black n°1 pour la danse de séduction de la démone (c'est toujours mieux que le Death Metal inaudible des NOTD originaux).

Malheureusement, on perd le générique animé de la version 88, les personnages sont insipides (poufs vulgaires, stoners, Fat Furlong, Monica "chirurgie esthétique" Keena...), le scénario basique de l'original est inutilement étoffé d'une histoire de trafic de drogues/descente de flics (histoire de meubler la première demi-heure), de scènes d'exposition qui n'apportent pas grand chose (déjà que les flashbacks sépias filmés à la DV, c'est moyen...), et d'une héroïne badass qui joue du fusil à pompe ; niveau horreur,

ça se contente d'être ponctuellement frénétique et sous-éclairé, caméra au poing tremblotante en prime, et le tout n'est jamais particulièrement divertissant (à une ou deux répliques près).

Bref, d'un 1/6 pour l'original, on atteint ici un laborieux 1.5/6. Il y a du progrès.

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Christmas Yulefest 2016 - 49 - Hyper Noël (2002)

Publié le 25 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Disney, Comédie, Jeunesse, Fantastique

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Hyper Noël (The Santa Clause 2 - The Mrs. Clause) : 

Cela fait huit ans que Scott Calvin (Tim Allen) est le Père Noël, et il est, aux yeux de ses lutins, l'un des meilleurs de l'histoire de l'humanité. Mais la situation se complique lorsque sa nouvelle conseillère Abby (Danielle Woodman) lui apprend que son fils Charlie (Eric Lloyd) n'est pas sur la liste des enfants sages ; pire : Bernard (David Krumholtz) et Curtis (Spencer Breslin) lui expliquent que s'il veut conserver ses pouvoirs de Santa, il doit obéir à une seconde Clause, la Mrs. Clause, et qu'il doit donc trouver une épouse avant Noël, dans un mois. Et tandis que Scott se rapproche de la directrice de l'école de Charlie, Carol Newman (Elizabeth Mitchell), il laisse l'atelier sous la supervision d'un double robotique conçu avec Curtis, double qui finit très rapidement par prendre le pouvoir au Pôle, et par y instaurer un règne tyrannique...

Huit ans plus tard, une suite mi-figue mi-raisin à une première Santa Clause pourtant assez sympathique.

Le problème, ici, c'est que le film tente trop de choses à la fois, et finit par n'en réussir vraiment aucune : d'un côté, les problèmes familiaux de Scott, de l'autre, le compte à rebours de la perte des pouvoirs de Scott, et la comédie romantique Scott/Carol, sans oublier le double rôle de Tim Allen en Scott et en robot (maquillage très réussi, d'ailleurs), les blagues et les gags assez moyens (nettement plus puérils et physiques qu'avant, avec notamment le fameux renne qui pête), et puis aussi les caméos de compères de Tim Allen, etc...

Pas surprenant que le tout finisse par être un sacré bordel quand on s'aperçoit qu'il y a eu sept scénaristes différents sur ce film, en plus du nouveau réalisateur. Et c'est assez dommage car il faut bien avouer que certains moments fonctionnent tout de même : Mitchell et Allen ont une jolie alchimie, Allen s'amuse clairement en Toy Santa, et la direction artistique est toujours très intéressante (malgré des rennes assez immondes).

Mais la magie ne prend pas autant que lors du premier film, et l'on ne peut s'empêcher de se dire qu'avec des scénaristes plus compétents, ça aurait pu donner quelque chose à la hauteur du premier. En l'état, si l'on a apprécié l'original, The Santa Clause 2 fait une suite regardable, mais assez forcée, et tout sauf mémorable.

Un petit 3/6 (mention spéciale à Liliana Mumy, adorable)

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Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Été (2016)

Publié le 18 Mars 2017 par Sygbab dans Télévision, Critiques éclair, Review, Romance, Comédie, Netflix, Les bilans de Sygbab, Gilmore Girls

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x03 - Summer :

Le nouveau running-gag concerne le retour de Rory dans sa ville natale, puisqu'elle n'arrive pas à convaincre les habitants de Stars Hollow que la situation est juste temporaire.

Lui faire reprendre le rôle d'éditeur de la gazette de la ville afin de la remettre sur les rails est une bonne idée - ça amène aussi une distribution des journaux assez désorganisée et complètement décalée -, d'une part parce que ça justifie qu'elle reste dans les parages, d'autre part cela l'oblige à mener une introspection sans doute salvatrice. Elle reçoit pour cela l'aide de Jess, qui est toujours là pour lui donner des conseils (ou un coup de pied aux fesses, au choix) quand elle en a besoin. L'apparition de ce dernier apparaît naturelle, et il semble apaisé maintenant qu'il a une vie plus stable avec un emploi qui lui plaît.

Le côté excentrique qui a toujours existé dans la série est vraiment développé à fond dans cet épisode, avec Stars Hollow - The Musical. Lorelai se retrouve seule contre tous en pensant que c'est totalement raté, alors que toutes les autres personnes assistant à l'avant-première sont totalement conquis et trouvent la comédie musicale absolument géniale.

En un sens, ça l'est tellement c'est over the top, de manière volontaire pour les scénaristes, mais involontaire pour Taylor qui est convaincu qu'il tient là quelque chose de rare et d'exceptionnel.

Même si elle a sans doute raison, la position de Lorelai ne fait qu'illustrer son isolement progressif. En conflit avec Luke sur la façon dont leur couple fonctionne, elle se fâche également avec Rory car elle refuse que sa fille écrive à propos de sa vie.

S'ajoute à cela le départ futur de Michel, qui a besoin d'un salaire plus élevé et d'un espace moins confiné qu'au Dragon Fly (il était d'ailleurs temps de donner un peu plus d'épaisseur au personnage et de s'attarder sur ses états d'âme). Il y a de quoi se remettre en question, d'autant que Sookie les a déjà abandonnés. Est-ce pour cela qu'il faut partir en randonnée, seule dans la nature ? L'idée peut rendre perplexe.

S'il est un peu plus brouillon que les deux premiers avec des idées un peu fourre-tout par moments, cet épisode valide tout de même le parti pris de relater une année saison par saison avec des ellipses importantes qui sont globalement bien gérées. De plus, l'essence du show est bien présente est c'est un élément indispensable pour le bon fonctionnement de ce revival.

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Un film, un jour (ou presque) #476 : Vaiana, la légende du bout du monde (2016)

Publié le 22 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Disney, Aventure, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Vaiana, la légende du bout du monde (Moana) :

Seule fille du chef de son village polynésien, Moana (Auli'i Cravalho) est l'héritière d'une longue lignée d'explorateurs et de navigateurs. Mais depuis que le demi-dieu Maui (Dwayne Johnson) a volé le coeur de la déesse Te Fiti, les ténèbres menacent l'océan, et obligent Moana à prendre la mer, à la recherche de Maui, et du coeur de Te Fiti...

Un Disney très dépaysant et visuellement/techniquement plutôt splendide, qui bénéficie d'un doublage convaincant (très bon travail de The Rock et de Cravalho, notamment).

Là où le tout pêche un peu plus, néanmoins, c'est au niveau du script, très balisé dans sa structure (et visiblement remanié à de multiples reprises, comme semble l'indiquer la présence superflue du cochon, qui paraît être un reliquat d'une version précédente du script ?), et des chansons sur lequel le film se repose malheureusement trop.

Comme La Reine des Neiges, Moana condense trop de chansons dans le premier tiers de son déroulement, avec le problème supplémentaire de Lin Manuel Miranda, coqueluche de Broadway, à la co-écriture des chansons. Un Lin Manuel Miranda dont le style très particulier ne fonctionne ici vraiment que lors du numéro musical de The Rock, mémorable et enjoué.

Le reste du temps, le style Miranda se traduit par des paroles moyennes, des phrasés peu convaincants, des ruptures contre-intuitives (outre la voix un peu faiblarde de Cravalho, How Far I'll Go, la chanson phare du film souffre ainsi de ce problème, qui empêche le morceau de vraiment décoller), voire même des chansons hors-sujet, comme celle du crabe : je comprends l'attrait d'en faire un hommage glitter à David Bowie, surtout chanté par l'un des deux Flight of the Conchords (dont on n'a pas oublié le fameux Bowie's in Space)... mais ici, ça tranche tellement avec le reste de l'ambiance musicale du métrage, que l'on a l'impression que le numéro vient d'un autre film (un peu comme si  au milieu du Roi Lion, soudain, une hyène se lançait dans un morceau de grunge pour rendre hommage à Kurt Cobain).

Mais à part ces problèmes tout de même assez perceptibles, le film reste assez sympathique (le poulet et la grand-mère sont très réussis), et le travail technique des équipes de Disney fait qu'on ferme un peu les yeux sur les défauts du métrage. Pas parfait, mais pas honteux non plus.

4/6

(cela dit, moins de chansons, ou plus de chansons de meilleure qualité, monsieur Disney, s'il vous plait...)

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 66 - Saga House : House 3 - The Horror Show (1989) & House 4 (1992)

Publié le 1 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Cinéma, Horreur, Comédie, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, l'Halloween Oktorrorfest - notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur - continue jusqu'à la fin de la semaine prochaine...

House III - The Horror Show :

Après avoir assisté à l'exécution de Max Jenke (Brion James), un tueur en série psychopathe qu'il a arrêté, l'Inspecteur Lucas McCarthy (Lance Henriksen) pense en avoir fini avec lui. Mais Max a réussi à se transférer dans l'énergie de la chaise électrique, et il revient ainsi de l'au-delà pour se venger de Lucas, et hanter sa famille...

Un film d'horreur intitulé The Horror Show, arbitrairement rattaché à la franchise House à l'international pour de sombres raisons contractuelles, mais qui en fait n'a tout simplement rien à voir avec celle-ci, à part, vaguement, un concept de maison hantée.

Hormis la présence toujours agréable de Lance Henriksen, donc, que dire de ce métrage, qui lorgne énormément vers le Shocker de Wes Craven, en production au même moment, et reposant exactement sur le même concept et les mêmes rebondissements ?

Pas grand chose, en fait : c'est assez typique des slashers/thrillers surnaturels de l'époque, dans ce que ça avait de bon et de mauvais (l'influence de la franchise Freddy est palpable), et ça fonctionne principalement sur le charisme d'Henriksen, sur le cabotinage de James, et sur la scène de la chaîne électrique, relativement réussie.

Le reste, par contre, est totalement anecdotique, avec tout un assortiment de personnages secondaires (notamment la famille de l'inspecteur) insipides et peu intéressants, et des effets constamment sur le fil du rasoir, entre risibles et inventifs.

2.75/6

House IV :

Après sa mort dans un accident de voiture, Kelly (Terri Treas), l'épouse de Roger Cobb (William Katt), et leur fille Laurel (Melissa Clayton) s'installent dans la demeure familiale, au milieu de nulle part. Mais la pègre locale s'intéresse de très près à la bâtisse, et lorsque des phénomènes surnaturels commencent à s'y produire, la mère et la fille se tournent vers un vieux chef indien ami de la famille...

Une pseudo-suite indirecte au premier film, dont on retrouve Roger Cobb, mais qui n'a en réalité pas la moindre continuité avec les événements de House : la maison est différente (et fait nettement plus décor de cinéma), ses origines aussi, la famille de Cobb n'a rien à voir, Cobb décède dans les dix premières minutes du métrage, bref, ce n'est qu'une suite hypothétique.

Et pour cause : le script a été rattaché de force à la franchise House durant la pré-production, lorsqu'il a été décidé que le personnage de Cobb pourrait peut-être apporter quelques spectateurs de plus à ce direct-to-vidéo générique et sans rapport.

On se retrouve donc avec un script insipide et dérivatif, pas forcément trop mal joué par le duo mère-fille, mais mis en images de manière économe et peu inspirée (ou totalement grotesque, comme par exemple les cauchemars, ou tout ce qui concerne la pègre locale), et qui se traîne lamentablement pendant 95 minutes, n'étant jamais effrayant, tendu ou dynamique, et rarement amusant. Bref... un flop.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #833 : Teen Titans Go ! To The Movies (2018)

Publié le 27 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Animation, Action, Aventure, DC, Science-Fiction, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Teen Titans Go ! To The Movies :

Immatures et puérils, les Teen Titans - Robin (Scott Menville), Starfire (Hynden Walch), Raven (Tara Strong), Beast Boy (Greg Cipes) et Cyborg (Khary Payton) - sont la risée de la communauté des super-héros : aux yeux du monde, l'équipe n'est guère plus qu'une mauvaise blague, et par conséquent, ses aventures ne sont jamais portées au cinéma. Ce qui perturbe grandement Robin : bien décidé à être lui-aussi immortalisé sur grand écran, le jeune héros décide alors de prouver sa valeur, en se trouvant un adversaire à sa hauteur... Slade (Will Arnett).

TTG est la série mal-aimée de l'univers DC animé : arrivée sur les talons de l'annulation de Teen Titans et de Young Justice, elle a été vue, par de nombreux spectateurs alors jeunes et sensibles, comme une insulte à leur fandom, car trop puérile et immature (parce que les super-héros, ça se doit d'être sérieux et dramatique !). Il faut dire qu'avec son format court, et son approche volontairement humoristique et parodique, TTG contraste grandement avec ses aînées... et c'est tant mieux. Car TTG est une excellente petite série comique, qui sait jouer des codes de son industrie, tout en brisant régulièrement le quatrième mur de bien belle manière.

Sans surprise, il en est de même pour ce portage au cinéma, qui joue d'autant plus la carte métadiscursive que ce film arrive alors que les super-héros en tous genres cartonnent au box office... du moins, s'ils viennent de chez Marvel.

Et pour faire simple, TTGTTM peut se résumer ainsi : c'est le film Deadpool, débarrassé de son humour adulte. Même impertinence, mêmes références à l'industrie, aux concurrents, même caméo (hilarant) de Stan Lee, même tendance à casser les codes du genre, même commentaire sur les clichés de ce dernier, même refus de colorier entre les lignes, même impertinence, même références cinématographiques (ici, Retour vers le Futur), même idée de voyage temporel pour réécrire l'histoire, mêmes scènes d'actions décomplexées, et oui, même tendance à être occasionnellement bas de plafond.

Et comme en prime, on a droit à des caméos sympathiques (Nicolas Cage en Superman, Kristen Bell, Michael Bolton), et que les Challengers of the Unknown en prennent plein la tête (de manière totalement gratuite), on passe un très bon moment.

Certes, ça ressemble parfois à un triple ou quadruple épisode, qui aurait pu donner lieu à une saison complète en mode sérialisé, mais c'est drôle, c'est dynamique, ça a conscience de ses limites et ça les exploite bien, bref, c'est réussi.

4.25/6

(et le post-générique devrait faire plaisir à plus d'un spectateur ronchon et nostalgique)

 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 152 - The Shortcut (2009)

Publié le 13 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Shortcut :

Fraîchement arrivé en ville, Derek (Andrew Seeley) fait la connaissance de Lisa (Shannon Woodward) et de Mark (Dave Franco), un duo de lycéens sarcastiques et sympathiques, ainsi que de Christy (Katrina Bowden), une jolie blonde dont il s'entiche. Rapidement, cependant, il apprend l'existence d'une légende locale, celle d'un raccourci dans les bois où sévirait un psychopathe, lorsque son petit frère Tobey (Nicholas Elia) y découvre un chien massacré, et est alors poursuivi par un vieil homme menaçant (Raymond J. Barry). Avec l'aide de Lisa, de Mark et d'un de leurs amis, Derek va alors mener l'enquête sur le secret du raccourci...

Un film d'horreur tous publics (initialement écrit pour être interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés, le métrage a dû être recalibré juste avant le tournage pour être visible par tous) produit par Happy Madison (la boîte de production d'Adam Sandler, dont le frère a co-écrit le film en s'inspirant d'une légende urbaine de leur enfance), renommé pour l'occasion Scary Madison.

The Shortcut s'est unanimement fait descendre à sa sortie, à la fois pour son association avec Sandler (tête de turc de la critique US), et pour son horreur très minimaliste, discrète, et simple : à vrai dire, si ces critiques sont tout à fait compréhensibles, elles ne sont pas forcément justifiées, tant ce Shortcut boxe délibérément (après avoir été recalibré avant tournage) dans la catégorie "horreur pour jeunes adolescents", avec ce que ça comporte de limites et d'impératifs.

Les fans de gore et de slashers sanguinolents pourront donc passer leur chemin, même si le film reste tout à fait regardable, pour peu qu'on ait conscience de ces limites sus-mentionnées : le récit parvient à développer son atmosphère, la structure en flashbacks est relativement efficace (bien que pas forcément totalement utile), les personnages sont crédibles et sympatoches (malgré un abus de sarcasme, le duo Franco/Woodward est assez attachant ; Bowden, par contre, ne sert pas à grand chose), et les effets gores, s'ils sont rares, ne sont pas mauvais du tout.

On regrettera donc le recalibrage forcé pré-tournage (nul doute que le script devait être plus percutant dans sa forme originelle), ainsi qu'un récit qui tente un double twist dans son dernier quart, double twist malheureusement assez prévisible et logique (ce qui n'est pas forcément un défaut, dans l'absolu, mais peut agacer).

3/6 + 0.25 pour Woodward (forcément) = 3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 85 - En Cavale pour Noël (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

En Cavale pour Noël (Debbie Macomber's Dashing Through The Snow) :

Coincée à l'aéroport, Ashley (Meghan Ory), une jeune femme souriante, radieuse et pétillante, accepte de partager la dernière voiture de location disponible avec Dash (Andrew W. Walker), un jeune vétéran séduisant. Ensemble, le duo fait alors route vers le nord, et apprend bon gré mal gré à se connaître, sans se douter qu'Ashley est traquée par des agents gouvernementaux, persuadés qu'elle est une dangereuse terroriste...

Cette saison, Debbie Macomber est tombée en disgrâce auprès de la chaîne Hallmark, et ce métrage, inspiré de l'un de ses livres, s'est retrouvé exilé sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries. Alors qu'il faut bien l'admettre, il n'a pas grand chose de commun avec les enquêtes des téléfilms de cette chaîne, et la seule raison pour laquelle il a fini exilé, c'est parce que Hallmark a préféré mettre en avant A Christmas Detour (au script très similaire) et s'assurer ainsi la collaboration de Candace Cameron Bure pour la présentation de leurs soirées festives.

Pas de chance : des trois films - A Christmas Detour, The Flight Before Christmas & Dashing Through The Snow - le meilleur s'avère clairement celui relégué en seconde division.

Dashing... bénéficie en effet d'une distribution sympathique (j'avais mes doutes au sujet de Ory, mais en fin de compte elle est très bien dans ce rôle), et d'un refus de se prendre trop au sérieux qui lui fait un bien fou.

Les agents gouvernementaux incompétents, notamment, imposent un rythme de pseudo-course-poursuite au récit, mais c'est surtout la personnalité du couple star qui évite le naufrage des deux autres métrages : au lieu d'une héroïne égocentrique et insupportable (ou sarcastique et insupportable, selon le film), on a ici une héroïne surexcitée, dynamique, et assez attachante, y compris dans ses défauts. Cela fait tout la différence face à un protagoniste masculin assez en retrait, comme souvent, et Ory finit par porter une grande partie du film sur ses épaules.

Si ce téléfilm est agréable à suivre, il n'est cependant pas pour autant parfait, avec au nombre de ses problèmes une structure un peu trop chaotique et brouillonne (certains personnages secondaires sont inutiles), un Père Noël de rue sage et avisé (encore un !), et un montage flashback mélodramatique, juste avant la grande réconciliation (là aussi, encore un !).

Mais dans l'ensemble, et dans la catégorie "un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à l'aéroport et doivent partager une voiture/une chambre lorsque leur vol est annulé", ce Dashing... reste le plus maîtrisé et le plus sympathique du lot.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 35 - Survivor (2014)

Publié le 4 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Science-Fiction

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Survivor :

Après des décennies passées dans l'espace, à la recherche d'une planète habitable, Kate (Danielle Chuchran) s'écrase en compagnie des autres passagers de son navire sur un planétoïde apparemment accueillant. Mais là, séparée des autres survivants, elle doit survivre à cette nature hostile, en évitant des hordes de créatures sanguinaires, ainsi qu'une population autochtone étrange et incompréhensible.

Pas vraiment de l'horreur, mais un survival de SF par la même équipe qu'Orc Wars/Dragonfyre, The Crown and the Dragon, Dawn of the Dragonslayer, la série des Mythica et SAGA, dont on retrouve les maquillages de gobelins du Seigneur des Anneaux (ici modifiés pour faire des mutants difformes) et la même interprète principale, la jolie et convaincante Danielle Chuchran.

Convaincante, car athlétique, dynamique, et réalisant ses cascades elle-même, qu'il s'agisse de chevaucher, de se battre à mains nues, de tirer à l'arc, etc.

Et puis pour être franc, elle est nettement plus agréable à regarder que Jaden Smith dans ce qui s'avère être une version indépendante et à petit budget de After Earth : même concept de base, mêmes discussions à distance avec le mentor blessé, même affrontement avec un gloumoute en CGI (assez réussi, malgré le budget microscopique et Kickstarterisé), même balise de secours à déclencher, et même personnage principal qui court (beaucoup) pour rejoindre un point éloigné.

Sauf que là, le personnage qui court, ce n'est pas Jaden Smith, mais une jolie blonde athlétique en pantalon moulant, ce qui est tout de suite nettement plus sympathique.

D'ailleurs, pour une production indépendante, il n'y a vraiment que quelques fonds verts, le dialecte et les costumes risibles des autochtones post-apo, et le rythme bancal du tout (93 minutes, mais beaucoup de meublage à base de course à pied et à cheval) qui fassent vraiment tache.

Le reste est à peu près honorable (sans forcément s'élever au-dessus de la moyenne), les paysages sont jolis, la scène du cheval est amusante, Sorbo cachetonne (mais fait toujours plaisir à voir), la musique est "adéquate" (bien que gentiment répétitive), et le retournement final est über-prévisible (ils sont sur Terre ! Surprise !), mais finalement tellement assumé et passé sous silence que ça fonctionne plus ou moins, d'autant que le film enchaîne aussitôt sur autre chose, pour devenir brièvement un monster movie dans des grottes sombres.

Ce n'est pas vraiment bon, mais ce n'est pas pire que le Shyamalan, donc :

2.5/6 (même si je suis tenté de mettre un 3/6 pour les beaux yeux de l'actrice principale)

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Un film, un jour (ou presque) #305 : The Boss (2016)

Publié le 2 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Boss :

Croisement improbable entre Martha Stewart et Donald Trump, Michelle Darnell (Melissa McCarthy) est une grande patronne richissime et célèbre, jusqu'à ce qu'elle soit envoyée en prison pour malversations financières ; à sa sortie, elle est ruinée, abandonnée de tous, et est contrainte de loger chez son ancienne assistante, Claire (Kristen Bell), et sa petite fille. Mais rapidement, le caractère arrogant, vulgaire, manipulateur et autoritaire de Michelle menace cette cohabitation fragile, et la situation se complique encore lorsque Michelle et Claire décident de créer leur propre entreprise, afin d'entrer en compétition avec une troupe locale de girls scouts, en vendant des brownies spécialement conçus par Claire.

On connaît désormais par coeur la formule McCarthy : de la comédie graveleuse, vulgaire, crûe et sans finesse, avec une McCarthy à grande gueule qui cabotine, fait des cascades pas très crédibles, et insulte autrui, mais dont les personnages ont souvent des failles intérieures qui justifient vaguement leur comportement, et que McCarthy révèle dans une scène larmoyante ou plus sincère.

C'est désormais vraiment la routine des comédies vendues sur son nom, et ici, dans cette comédie écrite par et pour elle (et réalisée par son mari), on est à nouveau dans le même schéma.

Un schéma qui s'essouffle de plus en plus, et qui recycle bon nombre de figures imposées, notamment déjà vues dans les comédies de McKay/Ferrell (tous deux producteurs de ce métrage) ; d'ailleurs, je dois dire que le combat de rue entre les deux troupes de girl scouts rappelait très clairement les combats de rues d'Anchorman, y compris dans l'absurdité de certains moments.

Mais le problème, ici, c'est que les failles de Michelle nous sont exposées dès le début du film (elle a grandi dans un orphelinat, rejetée par tout le monde), ce qui affaiblit clairement leur impact sur la durée, à mesure que le personnage continue de se montrer agaçant et envahissant, et que le souvenir de cette introduction se fait de plus en plus diffus dans l'esprit du spectateur.

En résumé, ce The Boss, c'est McCarthy qui fait du McCarthy, et qui commence sérieusement à tourner en rond.

Heureusement que face à elle, il y a Kristen Bell, quelques visages familiers issus du SNL, une fillette naturelle et convaincante, et Tyler Labine en love-interest inattendu de Bell : ces personnages fonctionnent assez bien avec McCarthy, et lui redonnent un peu d'humanité, ce qui aide à faire passer la pilule. Par contre, Peter Dinklage qui continue à composer des antagonistes caricaturaux et déjantés... mwé. Il ne m'a pas forcément convaincu cette fois-ci.

Un tout petit 2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 47 - The Darkness (2016)

Publié le 8 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Darkness :

Après un séjour touristique dans le Grand Canyon, durant lequel Michael (David Mazouz), le jeune fils autiste de la famille Taylor, a exploré seul une cave indienne étrange, la demeure familiale devient soudain l'épicentre de phénomènes paranormaux inexpliqués. Paniqués, Peter (Kevin Bacon), Bronny (Radha Mitchell) et leur fille Stephanie (Lucy Fry) doivent alors lutter contre des forces qui les dépassent.

Malheureusement pas un biopic du groupe anglais culte de Justin Hawkins & co, mais plutôt un succédané insipide et particulièrement médiocre de Poltergeist, dirigé par un Greg McLean (pourtant à l'origine du sympatoche Wolf Creek) à la réalisation totalement insipide et anonyme.

Pire : McLean est aussi co-responsable du script de cette production Blumhouse, et on a du mal à croire qu'il y a eu trois scénaristes à l'écriture de cette compilation de clichés honteux et particulièrement dépassés : les empreintes sur le miroir embué, le jump scare juste après la fermeture d'une porte de réfrigérateur, le gamin étrange et son ami(e) imaginaire, les personnages féminins menacés sous la douche ou dans le bain, la famille en crise qui s'unit face aux difficultés, l'adolescente rebelle, l'utilisation d'un moteur de recherche libre de droits pour trouver toutes les réponses aux mystères surnaturels qui envahissent la maison, la voyante/médium étrangère que l'on consulte, qui est accompagnée de sa petite-fille qui traduit, et qui exorcise la maison, etc, etc, etc. Ne manquait qu'un chat sorti de nulle part (ici remplacé par un chien, et par un coyote/loup).

On a l'impression d'avoir tout vu des dizaines, voire des centaines de fois, et comme il n'y a ici pas la moindre originalité (ni le moindre sentiment d'angoisse ou de peur du noir, ce qui fait tâche pour un film appelé The Darkness), on s'ennuie rapidement, et on finit par compter les seconds rôles improbables (Jennifer Morrison, Ming-Na Wen, Paul Reiser, Matt Walsh) qui cachetonnent le temps d'une scène et ne reparaissent pour la plupart jamais, et la caractérisation à la truelle des personnages principaux (il est infidèle, elle est alcoolique, l'enfant est autiste, la fille boulimique...) porbablement uniquement là pour convaincre les acteurs, lors de la signature de leur contrat, qu'ils ne vont pas jouer dans un navet digne d'une sortie vidéo.

Bon, et puis la récupération banale et générique des traditions indiennes, mwé...

1/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2020 - La Forêt de l'étrange, saison 1 (2014)

Publié le 4 Octobre 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Anthologie

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

La Forêt de l'étrange, saison 1 (Over The Garden Wall, season 1 - 2014) :

Les errances de Wirt (Elijah Wood) et de son petit frère Gregory (Collin Dean), à la recherche d'un chemin les ramenant chez eux, dans la forêt mystérieuse où ils sont perdus...

Une mini-série d'animation en 10 x 11 minutes (+ un épisode pilote de 8 minutes, Tome of the Unknown - 2013) vraiment très particulière signée Patrick McHale (Adventure Time), diffusée sur Cartoon Network, et dont il se dégage un profond sentiment de malaise et de mélancolie, à la fois inhérents à son atmosphère (tout se déroule à l'automne, saison hautement symbolique), et à son approche vraiment singulière de son sujet.

D'épisode en épisode, de lieu en lieu visité par ses protagonistes, la série aborde ainsi de multiples thématiques - le deuil, la culpabilité, la dépression, la solitude, le manque, le suicide, la maturité, le passage à l'âge adulte, la mort, l'au-delà, etc - sous forme symbolique et codée, et il y aurait énormément de décryptage à faire de Over The Garden Wall : ses ressemblances prononcées avec le déroulement de l'Enfer de Dante, son côté nostalgique et angoissé très millennial (les protagonistes sont clairement issus des années 80, comme le révèle l'un des épisodes finaux), la morale de chaque épisode, ce que les différents styles d'animation (et hommages) traduisent et signifient, etc.

D'ailleurs, bon nombre de théoristes amateurs se sont fait un plaisir d'élaborer et de développer leurs analyses autour de la série depuis sa diffusion, en 2014 ; je ne vais pas m'y essayer, n'ayant ni le temps, ni le courage, et n'ayant pas non plus vraiment eu l'occasion de digérer ce programme très riche et complexe...

Je me contenterai simplement de parler de la forme du tout : une forme superbe, toute en nuances graphiques automnales, à la fois macabre, décalée, étrange et amusante, rythmée par des chansons du même acabit, à la mélancolie dépressive, et doublée par des acteurs efficaces (d'Elijah Wood à Christopher Lloyd, en passant par John Cleese, Tim Curry, Chris Isaak, Tom Lennon, Melanie Linskey).

Une série qui reprend la structure des contes de fées à l'ancienne et du road-trip/de la quête initiatique, et qui progressivement se structure pour révéler la vérité sur Wirt et Gregory, au cours d'un épisode "flashback" à la fois très logique, et bizarrement frustrant (principalement parce que j'aurais préféré que le tout reste vague et onirique, plutôt que d'être semi-expliqué de manière logique).

Il en va de même pour la toute fin : une fin plus heureuse et optimiste, qui tranche un peu avec le ton globalement sombre et résigné de l'ensemble du programme. Un contraste notable, qui peut surprendre, mais qui n'enlève rien à cette mini-série d'exception, pas forcément très facile d'accès, mais débordant d'inventivité et de maîtrise.

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Un film, un jour (ou presque) #1222 : The Gentlemen (2019)

Publié le 5 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Gentlemen (2019) :

Après toute une vie passée à développer un empire illégal du cannabis au Royaume-Uni, Mickey Pearson (Matthew McConaughey), un américain, a l'intention de prendre sa retraite aux côtés de sa femme Rosalind (Michelle Dockery). Il cherche donc à vendre son empire à Matthew Berger (Jeremy Strong), un milliardaire américain... mais ce dernier n'est pas seul sur les rangs : des gangsters chinois (Henry Golding, etc), notamment, sont eux aussi intéressés par ce rachat, et des petites frappes entraînées par Coach (Colin Farrell) se mêlent à cette histoire qui, rapidement dégénère à tous les niveaux...

Retour de Guy Ritchie au film de gangsters cockneys après quelques passages peu probants par les cases Disney et blockbuster pseudo-historique : un retour applaudi par les fans, plutôt bien accueilli par la critique, mais qui, je dois bien l'avouer, m'a vraiment laissé de marbre.

Pourtant, tous les éléments du Ritchie old-school sont là : acteurs sympathiques dans des rôles improbables (mention spéciale à Colin Farrell et à Hugh Grant), dialogues bourrés d'argot et de vannes, récit déstructuré avec moult rebondissements excentriques, montage et illustration musicale dynamiques, etc.

Mais le seul effet que tout cela m'a fait, c'est celui d'un réalisateur tentant de renouer avec son âge d'or, et finissant en pilotage automatique, trop occupé à reproduire fidèlement une recette éprouvée pour lui apporter quoi que ce soit de frais ou d'innovant.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le tout n'a jamais réussi à m'intéresser plus que de mesure : trop bavard aux moments où il aurait dû être dynamique, trop déstructuré là où plus de simplicité aurait été plus efficace, trop forcé là où les premiers films de Ritchie semblaient plus naturels et sincères, The Gentlemen m'a fait l'impression d'un Ritchie peinant un peu à renouer avec ses racines, et finissant par ne produire qu'une simple copie un peu plate de ses premières œuvres.

Peut-être que, lors d'un futur visionnage, je m'apercevrai que je suis passé à côté du film. En l'état, pour l'instant, c'est un bon gros bof pour moi.

3/6, en étant gentil

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 65 - CYCLE JASON - Vendredi 13 - Chapitre VI : Jason le Mort-vivant (1986) & The Crystal Lake Massacres Revisited (2009)

Publié le 30 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Review, Thriller, Friday, Documentaire

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Vendredi 13 - Chapitre VI : Jason le Mort-vivant (Friday the 13th Part VI : Jason Lives - 1986) :

Bien décidé à mettre un terme définitif à l'existence de Jason Voorhees, Tommy Jarvis (Thom Mathews) quitte son hôpital psychiatrique pour aller déterrer le cadavre de Jason, et le brûler. Mais des forces surnaturelles sont à l’œuvre, et Jason revient à la vie, bien décidé à se venger de Tommy et de tous les habitants de Crystal Lake, avec parmi eux le shérif Mike Garris (David Kagen), sa fille Megan (Jennifer Cooke), et tous les enfants du camp de vacances voisin...

Un épisode particulièrement apprécié des fans, notamment parce qu'il boucle l'arc Jarvis, qu'il met en scène un affrontement final réussi, et qu'il donne naissance à un Jason indestructible et immortel, un véritable Terminator masqué que rien n'arrête, incarnation du Mal à l'état brut. Et je dois dire que je comprends pourquoi ce film plaît aux fans... mais bizarrement, je n'ai pas trop accroché.

Attention, c'est nettement meilleur que le précédent, mais entre la musique qui reprend Dies Irae, les personnages secondaires agaçants (Megan, notamment, est à baffer dès sa première apparition, alors que son père le shériff, lui, est plutôt convaincant), l'interprétation inégale, le nouveau Tommy assez quelconque (c'est quand même hallucinant que le tout jeune Corey Feldman soit meilleur que les deux adultes qui l'ont suivi), et le sens de l'humour ponctuellement hors-sujet (le carton-titre avec son Jason en mode James Bond, euh...), je suis resté un peu mitigé.

Cela dit, le virage ouvertement fantastique est agréable, Jason commence enfin à avoir de la prestance, et la toute fin est plutôt réussie, y compris visuellement, donc ce n'est pas mauvais. Je m'attendais seulement à un peu mieux (et j'ai toujours un peu de mal avec le côté semi-parodique du tout).

3.25 + 0.25 pour la chanson d'Alice Cooper = 3.5/6

The Crystal Lake Massacres Revisited (2009) :

Mockumentaire de moins d'une demi-heure, servant initialement de bonus à un dvd de la franchise, mais toujours visible, à ce jour, sur YouTube, ce métrage a pour postulat la réalité des meurtres ayant secoué le Camp Crystal Lake, et traite du sujet comme un véritable documentaire criminel, avec les témoignages de médecins légistes, d'officiers de police, experts, etc, et des reconstitutions approximatives des crimes.

Plutôt amusant, très méta et bourré de clins d’œil et de fanservice (parfois un peu trop), le tout souffre cependant d'une interprétation assez inégale, qui tire un peu ce mockumentaire vers le bas (les deux rappeurs, par exemple).

Rien de dramatique, cependant, et ce Crystal Lake Massacres Revisited s'avère une manière assez ludique et sympathique de revisiter les aventures de Jason et de Tommy Jarvis...

4/6

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Catch Preview : Royal Rumble 2014 - Pronostics

Publié le 22 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, WWE, PPV

Dimanche. Royal Rumba 2014. Un buildup de m*rde (vlà le Raw tout pourri de Lundi, qui consistait en tellement de meublage que le main event était Kofi Kingston vs Orton, avec intervention de Cena, DQ, et Orton qui se barre en voiture... suivi de cinq minutes de Cena en train de parader dans le ring et de saluer en attendant que le show se termine), et une carte peu inspirante.

Pronostics :

Royal Rumba Kickoff

Cody Rhodes and Goldust © vs. The New Age Outlaws (Road Dogg and Billy Gunn) - Tag team match for the WWE Tag Team Championship

La WWE devrait être fichtrement stupide pour donner les ceintures aux vieux... donc il y a des chances que ça arrive. Je n'espère pas, en tout cas. :mrgreen:

Daniel Bryan vs. Bray Wyatt

Daniel Bryan a déjà eu sa revanche, il va probablement perdre ici sur intervention de Chico et Groucho, les sbires de Wyatt. Voire même il va se faire sévèrement démolir, mais comme Bryan est un héros, il va revenir plus tard dans la Rumba !

Big Show vs. Brock Lesnar

Ces dernières semaines, Lesnar a été montré comme incapable de troubler ou d'attaquer Show, et à chaque fois, il s'est fait humilier et a passé pour un idiot. Donc logiquement, il devrait gagner dans ce match guère intéressant, d'autant que la destruction de ring a déjà été faite et refaite...

Randy Orton © vs. John Cena - Singles match for the WWE World Heavyweight Championship - Winner will only be declared either by pinfall or submission.

Ouais, je sais, ça ne fait pas envie. La logique voudrait que Orton conserve, vu que Cena a eu son moment de triomphe lundi, mais bon, Orton vs Cena, whomever wins, we lose.

2014 Royal Rumba - 30-Superstar match for a WWE World Heavyweight Championship match at WrestleMania XXX

Bon, Punk entre en #1, donc il va arriver jusqu'au bout et/ou se faire éliminer par Kane ; Bryan risque de faire une apparition surprise, et possiblement de remporter le match (dans mes rêves) ; et Batista va probablement se faire éliminer par Alberto de Rio, qu'il a powerbombé cette semaine pendant Raw. Sinon ? probablement Sheamus, Taker, et Y2J ? Mais à vrai dire, tout l'intérêt de cette Rumba dépendra de l'implication ou non de Bryan. Si les bookers décident de ne pas l'intégrer au match, puisqu'il a déjà un match avant, alors cette Rumba n'aura absolument aucun intérêt ; s'ils choisissent enfin de le récompenser et lui font gagner le match, alors là, ça aura valu le coup. On verra bien.

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Christmas Yulefest 2018 - 17 - Un Noël sur la Glace (2018)

Publié le 12 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël sur la Glace (Christmas at The Palace) :

Katie (Merritt Patterson), une ancienne patineuse reconvertie chorégraphe, et sa meilleure amie Jessica (Brittany Bristow), se produisent à San Senova, un petit royaume d'Europe centrale, lorsque le Roi Alexander (Andrew Cooper) les engage pour organiser, dans des délais très serrés, un spectacle de Noël sur glace. Progressivement, alors que Katie prend sous son aile la jeune Princesse Christina (India Fowler), elle découvre que le père de la jeune fille est moins froid qu'il n'y paraît au premier abord...

Prenez une bonne dose de toutes les comédies romantiques Hallmark estampillées "royauté" (notamment Un Hiver de Princesse, déjà avec Merritt Patterson) ; ajoutez-y une louche de rom-coms Hallmark sur le patinage artistique, où l'héroïne, ancienne patineuse olympique, prend sous son aile une jeune fille manquant de confiance en elle, et s'éprend du père de celle-ci ; et saupoudrez le tout de ce bon vieux "il faut organiser un spectacle de Noël à la dernière minute"... et voilà, Christmas at the Palace.

Globalement très dérivatif, donc, et pas particulièrement rigoureux ou très bien écrit, notamment au niveau des choix narratifs du récit (les allers-retours de Katie entre les USA et San Senova se font en un clin d'oeil, par exemple ; on ne voit pas le spectacle final ; l'héroïne n'hésite pas à tout laisser tomber pour partir avec l'argent !), et des réactions de certains personnages (difficile de ne pas lever les yeux au ciel quand l'héroïne passe tout son temps à se plaindre que le palais n'est pas assez décoré par le Roi rabat-joie et grincheux, alors que ce même palais, à l'écran, ressemble à la boutique de Noël de tous les parcs Disney : couvert de guirlandes, de boules, de lumières et de sapins) ; de plus, pour ne rien arranger, la romance principale est assez terne et rigide, à l'image du Roi, notamment en comparaison de la romance secondaire de l'assistant du Roi et de Brittany Bristow (déjà aperçue dans Coup de Coeur Sauvage), dynamique et pétillante.

Au final, ce Christmas at the Palace peine donc à emporter l'adhésion, malgré un couple principal compétent et photogénique, et une India Fowler attachante : ça manque d'énergie, ça ne pétille pas assez, c'est routinier, bref, rien de vraiment intéressant.

Un généreux 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1317 : Les Nouveaux Mutants (2020)

Publié le 13 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Marvel, Review, Science-Fiction, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Nouveaux Mutants (The New Mutants - 2020) :

Traumatisée par une étrange tornade ayant ravagé sa réserve, Danielle Moonstar (Blu Hunt) se réveille dans un hôpital inconnu, géré par le Dr Cecilia Reyes (Alice Braga) ; elle y découvre quatre autres adolescents, tous mutants détenteurs de pouvoirs improbables : Illyana Rasputin (Anya Taylor-Joy), capable de se téléporter, Rahne (Maisie Williams), lycanthrope, Sam Guthrie (Charlie Heaton), pouvant se propulser de manière explosive dans les airs, et Roberto da Costa (Henry Zaga), qui manipule l'énergie solaire. Mais bien vite, des hallucinations horribles commencent à hanter les pensionnaires de l'école...

On ne présente plus The New Mutants, ultime métrage Fox de la franchise X-men, confié à Josh Boone (les mélodrames L'amour malgré tout et Nos étoiles contraires), et qui était supposé constituer un spin-off adolescent semi-horrifique de l'univers des mutants du professeur Xavier... un film à la gestation chaotique, longtemps resté en development hell, pas aidé par le rachat de Fox par Disney, et handicapé par une sortie en pleine crise de la COVID.

Bref : un film qui quittait les starting blocks en claudiquant, et qui, sans surprise, s'avère au final des plus boiteux. En fait, le problème, c'est que tout est insipide au possible, sans la moindre personnalité : Moonstar est insipide, Alice Braga est insipide, les manifestations surnaturelles sont globalement insipides (les Hommes souriants semblent issus d'un creepypasta générique, l'ours n'est pas ultra-convaincant), le semblant de romance Rahne/Moonstar est insipide, les pouvoirs des mutants sont insipides, la bande-originale de Mark Snow est insipide, le déroulement global du film est insipide...

Difficile de trouver grand chose de mémorable à quoi se raccrocher : quelques effets visuels, dans la toute dernière ligne droite du film (dont Lockheed), et l'interprétation d'Anya Taylor-Joy... mais même dans ce cas, le personnage d'Illyana est une caricature ambulante de mean girl, sans la moindre subtilité.

En soi, The New Mutants n'est donc même pas particulièrement mauvais, il est simplement ultra-anecdotique, et s'avère un champ du cygne plutôt médiocre pour la franchise X-men de la Fox (déjà que Dark Phoenix était assez piteux).

Un petit 2.5/6, et encore...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2020 - What We Do In the Shadows, saison 2 (2020)

Publié le 27 Septembre 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Nouvelle-Zélande, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do In The Shadows, saison 2 (2020) :

Particulièrement frustré par l'absence de reconnaissance qu'il reçoit de la part de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin (Mark Proksch), les vampires qu'il sert et qu'il protège, Guillermo (Harvey Guillen) doit désormais faire face à son héritage : celui des Van Helsing, chasseurs de vampires de génération en génération...

Amusante, la première saison de What We Do In The Shadows (spin-off du mockumentaire Vampires en Toute Intimité) s'était avérée très sympathique, bien que parfois légèrement creuse et superficielle : le programme semblait se chercher, appuyant ici un peu trop sur de l'humour graveleux et facile, là pas assez sur la continuité scénaristique, pour un résultat en demi-teinte.

Mais une demi-teinte tout de même au-dessus de nombreuses autres séries comiques, ne serait-ce que par cette approche très décalée et particulière du genre.

Pour la saison 2, on pouvait se demander dans quelle direction la série allait se diriger ; la réponse est simple : Guillermo. Le familier de Nandor devient ainsi vraiment le centre de la série, son fil directeur, et son évolution en tant que chasseur de vampires s'inscrit en tant que filigrane de cette seconde année.

Une émancipation à petit niveau, certes, mais une émancipation tout de même, qui permet au personnage de s'affirmer et d'évoluer.

Sans surprises, on ne peut pas en dire autant des autres personnages : en tant que vampires, Nandor, Laszlo, Nadja et Colin ne changent pas vraiment. Colin a droit à une promotion qui le rend tout-puissant le temps d'un épisode, Nadja finit en possession d'une poupée habitée par son double mortel (poupée malheureusement très sous-exploitée), Laszlo tente d'échapper à un vieil ennemi (Mark Hamill) dans une petite ville de Pennsylvanie, et Nandor réalise que sans Guillermo, sa non-vie n'est plus la même... mais dans l'ensemble, le status-quo est préservé, à temps pour enchaîner les idées toujours improbables.

On peut citer, par exemple, Haley Joel Osment en familier zombifié par Benedict Wong, une troupe de chasseurs de vampires menés par Craig Robinson, le retour de Nick Kroll et de sa bande, Lucy Punch à la tête d'une troupe de sorcières (dans un épisode assez amusant), et Jemaine Clement qui revient dans l'épisode final, un épisode malheureusement un peu décevant tant son scénario est transparent, et son montage parfois illisible.

Et au final, on ne peut que constater que, pour le meilleur ou pour le pire, WWDITS reste égale à elle-même : toujours agréable mais toujours un peu trop graveleuse, toujours décalée et excentrique, mais laissant toujours une impression légèrement mitigée, comme s'il manquait juste un petit quelque chose pour que le tout passe au niveau supérieur. 

Si on adhère totalement à la proposition, pas de problème, mais si l'on espérait un peu plus de structure et de narration, on risque d'être un peu frustré. En attendant la saison 3...

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Un film, un jour (ou presque) #1546 : Army of Thieves (2021)

Publié le 19 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Policier, Review, Romance, Thriller, USA, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Army of Thieves (2021) :

Amateur éclairé de coffre-forts et de serrurerie, Sebastian Schlencht-Wöhnert (Matthias Schweighöfer) est recruté, un beau jour, par la mystérieuse Gwendoline (Nathalie Emmanuel) et son groupe de voleurs internationaux : la hackeuse Korina (Ruby O. Fee), le conducteur Rolph (Guz Khan) et l'homme d'action Brad (Stuart Martin). Leur objectif : dévaliser trois coffres-forts de légende en quelques jours à peine, avant qu'ils ne soient mis hors d'usage... mais la police veille.

Parce que Zack Snyder est avant tout un opportuniste roublard sachant capitaliser sur sa fanbase aux franges lobotomisées, il a su négocier un contrat en béton armé avec Netflix, contrat qui a vu la production du très anecdotique et oubliable Army of the Dead... et de cette préquelle dont on se demande bien qui elle intéressera.

Tournée avant Army of the Dead, Army of Thieves est donc une préquelle sans zombies (ou presque, ils apparaissent ponctuellement dans des cauchemars du protagoniste, motivés par des flashes infos sur l'épidémie qui s'étend - mais ne vous y trompez pas, ces moments font clairement pièces rapportées), centrée sur un héros franchement déjà peu intéressant dans AotD, et réalisée mollement par l'interprète de ce personnage, dans un style assez anonyme.

Pourtant, bizarrement, la première ligne droite du film n'est pas désagréable : musique coécrite par Zimmer et assez décalée, personnage principal maladroit, ton très européen ; ça fonctionne à peu près, en fait, jusqu'à ce que le reste du groupe soit formé, et que le premier casse se mette en route.

À partir de là, ça commence à être nettement plus inégal. Forcément, pour qu'un film de casse fonctionne, il faut des personnages attachants, du rythme et de l'originalité... ce film dure bien trop longtemps (près de 2h10), se déroule de manière franchement générique et prévisible, et souffre d'une distribution soufflant le chaud et le froid : Schweighöfer tient son personnage, et O. Fee (sa compagne IRL) est amusante en hackeuse (même si ce personnage paraît un peu sous-écrit, et qu'il semble photocopié sur celui de ScarJo dans The Perfect Score), mais les autres sont à peine plus que des archétypes transparents, y compris dans le cas de Nathalie Emmanuel.

Ajoutez à cela Jonathan Cohen caricatural en flic français énervé, toujours à deux doigts de la rupture d'anévrisme, et voilà, un métrage qui se finit assez platement, et qui cache derrière ses thématiques wagnériennes pseudo-profondes un scénario trop basique pour son propre bien.

En soi, c'est compétent, et si je n'avais pas fini par me désintéresser du tout entre le deuxième et le troisième casse, je lui aurais bien mis la moyenne. En l'état, mwébof.

2.75/6

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Blog Update ! - Décembre 2021 - Bilan Christmas Yulefest 2021

Publié le 9 Janvier 2022 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, Update, Yulefest

Retour sur le mois le plus chargé du blog des Téléphages Anonymes, avec la Christmas Yulefest 2021, notre marathon annuel de films de Noël en tout genre... Après une cuvée 2020 à 68 films, je continue d'effectuer un tri sélectif en amont, avec cette année 65 films passés en revue dans le cadre de ce festival festif : pas une tâche forcément très aisée, d'autant que le nombre de productions américaines continue de croître encore et encore, à mesure que les chaînes et les plateformes de diffusion se multiplient...

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# Bilan :

Une année un peu atypique, au niveau des diffusions américaines, puisque malgré la pandémie, les chaînes américaines ont multiplié leur production festive. Pas forcément une grande amélioration qualitative, cela dit, puisque seuls 24 films sur les 65 passés en revue ont une note supérieure à la moyenne...

D'un côté, Hallmark, avec un effort conscient sur la diversité, la mixité et les personnages un peu plus âgés, malheureusement trop souvent perdus dans des scripts toujours génériques, et dans les suites de téléfilms déjà existants.

En face, Lifetime, qui cette année a attendu le tout dernier moment pour lancer son programme 30 films de Noël en 30 jours, avec, à une ou deux exceptions près, énormément de productions au rabais, au casting certes très divers (près des 2/3 des téléfilms Lifetime proposent ainsi des couples ethniquement mixtes), mais aussi souvent générique au possible.

UpTV et ION, elles, perdent pied, cette année, avec des métrages encore un bon niveau en dessous de Lifetime, fauchés, médiocres et oubliables.

Les plateformes de streaming, bien entendu, se joignent elles-aussi à la bataille, même si elles semblent plus décidées à jouer la carte des memes et du buzz internet que de la sincérité sirupeuse.

Et puis il y a GAC Family, la petite nouvelle sur le terrain, fondée par l'ancien PDG de Hallmark renvoyé pour des raisons problématiques (il s'opposait fermement à la diversité raciale et sexuelle des métrages Hallmark récents), financée par des donneurs trumpistes, et dont le mot d'ordre est de rendre à Noël ses lettres de noblesse (Make Christmas Great Again, si l'on préfère), loin des "dérives woke" de Hallmark (lol).

Une GAC Family qui, pour le moment, se contente toutefois de diffuser des téléfilms assez formatés, achetés à des maisons de production indépendantes, tels que Hallmark en diffusait encore il y a peu, mais qui a clairement pour projet de développer son offre dès l'année prochaine : à voir ce que cela va donner, mais pour l'instant, ce n'est pas plus honteux que la concurrence...

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# Film(s) du mois :

Une invitation inattendue pour Noël, le premier film de Noël de l'année (diffusé en juillet !), charmant et plein de peps ; Becoming Santa, un documentaire intéressant sur ces véritables Pères Noël ; et un bon paquet de téléfilms à 3.75/6, autant de métrages qui ont pour caractéristique principale d'être un peu différents de la norme, soit parce qu'ils sont issus du Royaume-Uni (Un Chat pour la vie, Click and Collect), qu'ils mettent en scène des couples plus âgés (Christmas in Tune, A Kiss before Christmas, Un Château pour Noël, A Kindhearted Christmas), des personnages LGBT (Noël chez les Mitchell 2, Under The Christmas Tree) ou parce qu'ils abordent le genre avec un peu plus d'humour, de légèreté et d'originalité (One December Night,  A Clüsterfünke Christmas, An Unexpected Christmas, A Lot Like Christmas).

# Flop(s) du mois :

Le reboot de Maman, j'ai raté l'avion !, un joli désastre qui passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de l'original ; Noël avec le Père, une comédie anglaise qui tombe totalement à plat ; Christmas vs. The Walters, une comédie américaine indépendante aux ruptures de ton peu probantes ; Wizards Kingdom, un blockbuster russe décousu et bordélique ; et The Secrets of Santa Revealed !, un mockumentaire Fox pas très abouti...

# Petit écran :

Une combinaison assez intéressante de séries, cette année, dans le cadre de la Yulefest 2021 : d'un côté, de l'animation, avec deux séries très similaires, Le Pôle et Santa Inc., souvent immatures, mais à l'intérêt inégal (Le Pôle s'en tire ainsi mieux que la série HBO Max).

Mentionnons aussi l'anthologie YouTube Les 12 jours sanglants de Noël, produite par Blumhouse, une assez bonne surprise alors que je n'en attendais rien.

Et Lutins, une mini-série Netflix nordique en six épisodes, trop brève pour réellement marquer les esprits, et trop approximative et sous-développée pour convaincre. Une série Netflix typique, en somme...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec des critiques cinématographiques quotidiennes nettement moins festives, mais pas forcément moins intéressantes : le dernier Matrix, le dernier Spider-Man, le dernier James Bond, Marvel's Eternals, de l'animation... sans oublier des séries, avec Hawkeye, Star Trek : Discovery, Boba Fett, et bien d'autres choses encore !

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Star Beast / Wild Blue Yonder (2023)

Publié le 14 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse, Who

Après plusieurs saisons insipides et globalement ratées (malgré une interprète principale attachante, qui aurait mérité mieux) sous l'égide de Chris Chibnall, retour de Russell T. Davies aux commandes de la franchise Doctor Who, pour une tentative de résurrection de cette dernière à l'occasion de son 60e anniversaire, une résurrection qui s'accompagne du retour attendu de David Tennant et de Catherine Tate devant la caméra...

Doctor Who - The Star Beast (2023) :

Alors qu'il vient de retrouver l'apparence du Dixième Docteur (David Tennant), le Docteur arrive à Londres, à deux pas de Donna Noble (Catherine Tate) : le destin semble le pousser vers elle et vers sa famille, dont sa fille Rose (Yasmin Finney), qui vient justement de découvrir le Meep, une créature étrange récemment écrasée sur Terre et traquée par plusieurs groupes lourdement armés...

Retour pétaradant aux commandes de la série pour Davies, qui semble prendre un malin plaisir à prendre les néanderthals du web à rebrousse-poil (on a parfois l'impression qu'il a écrit tout l'épisode à l'envers, en partant de la dichotomie binaire/non-binaire et du personnage transgenre de Rose, pour s'en servir comme d'une justification capillotractée au retour de Donna et à sa happy end), et qui nous fournit ici une reprise dynamique, drôle, légère, explosive, rythmée et tout et tout.

Certes, c'est un peu brinquebalant, le temps que tout le monde retrouve son rythme, mais le Doctor Who de Davies a toujours été un peu bancal sur les bords, donc rien de surprenant ou de rédhibitoire. En tout cas, même si ce n'est pas le meilleur épisode de tous les temps, et si ça joue beaucoup sur la nostalgie du Dixième Docteur, ça reste nettement plus fun et intéressant que l'ère Chibnall.

Doctor Who - Wild Blue Yonder (2023) :

Endommagé, le TARDIS laisse Donna et le Docteur sur un immense vaisseau abandonné perdu aux confins de l'univers... où rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, confrontés à des formes de vie capables d'imiter leur apparence et de leur voler leurs souvenirs.

The Thing, dans l'espace, matiné d'Event Horizon, pour un épisode reposant intégralement sur le duo Tennant/Tate, excellent comme toujours, et sur une atmosphère plus sérieuse et angoissante que dans l'épisode du dessus.

Et ça fonctionne très bien, franchement, après un gag d'introduction assez typiquement Daviesien (Issac Newton réinventé en jeune métis sexy qui découvre la théorie de la "mavité"), permettant même à Tennant de dévoiler une part plus vulnérable et affaiblie de son Docteur, dominant ici nettement moins la situation que d'habitude, avec une Donna qui est, comme elle le dit si bien, "brillante".

Bref, un épisode tendu, très réussi (hormis une incrustation ou deux sur fond vert, mais bon, ça, même les blockbusters à 300M ne sont plus foutus de les rendre crédibles), et qui se termine, pour le plus grand des plaisirs, sur un dernier caméo de Bernard Cribbins...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : The Afterparty, saison 2 (2023)

Publié le 13 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Romance, Review, USA, Thriller, Les bilans de Lurdo, Animation, Anthologie, Policier, Apple

La première saison de The Afterparty, sorte de whodunit à la Roshomon chapeauté par Chris Miller et Phil Lord, et adoptant un format un épisode/un genre différent (policier, animation, comédie musicale, marionnettes, film d'action, film noir, thriller, teen movie, etc...), était plutôt réussie, bien qu'imparfaite : une agréable surprise Apple TV à l'intérêt variable selon les épisodes, mais qui permettait de passer un bon moment. 

Par contre, j'ai du mal à voir comment une seconde saison parviendra à renouveler le concept...

The Afterparty, saison 2 (2023) :

Lorsqu'Aniq (Sam Richardson) arrive au mariage de Grace (Poppy Liu), la sœur de Zoë (Zoë Chao), il ne se doute pas que le fiancé, Edgar (Zach Woods), jeune milliardaire de la Silicon Valley, va être assassiné. Aniq demande aussitôt l'assistance de Danner (Tiffany Haddish), ex-policière, pour tenter d'élucider le meurtre avant l'arrivée de la police, mais qui de Grace, de ses parents Feng (Ken Jeong) et Vivian (Vivian Wu), de son oncle Ulysses (John Cho), de son ex Travis (Paul Walter Hauser), de sa future belle-mère (Elizabeth Perkins), de sa future belle-sœur Hannah (Anna Konkle) ou de Sebastian (Jack Whitehall), le témoin, est coupable ?

Et paradoxalement, j'ai peut-être préféré cette seconde saison à la première, probablement parce que le concept est désormais maîtrisé et rodé, et que les scénaristes se permettent plus de choses.

Ici, le cadre d'une réception de mariage apporte son lot d'excentricités et d'excuses pour reproduire le schéma de la saison 1, et proposer à nouveau différents styles de films et de récits : la comédie romantique, avec les deux protagonistes de la première saison ; une romance en costumes à la Bridgerton/Jane Austen pour la fiancée ; un film noir narré en voix off, avec format 4/3 et images en noir et blanc ; une parodie de Wes Anderson, très stylisée et amusante... jusqu'à un certain point ; un film de casse ; une parodie de Basic Instinct et autres thrillers érotiques des années 90, avec Michael Ealy en psychiatre sexy pyromane ; un biopic familial tragique et ultra mélodramatique avec John Cho en danseur traumatisé par la guerre qui retrouve goût à la vie dans les bras de sa belle soeur ; du found footage où l'on suit les vidéos de mariage tournées par l'assistant de Ken Jeong ; un thriller psychologique façon Hitchcock, délicieusement surjoué par Elizabeth Perkins ; et enfin, brièvement, un film de monstre avec un chien sanguinaire, et un soap 80s aux maquillages outranciers.

Tout le monde s'amuse, l'écriture tient la route, la direction artistique est toujours très efficace quel que soit le style parodié, bref, même si certains épisodes sont un peu en dessous (la parodie de thriller érotique tourne un peu à vide, idem pour le pseudo-Wes Anderson), l'ensemble du programme reste ludique et maîtrisé, ouvrant une porte intéressante pour la prochaine saison (l'afterparty de la première du film, avec Daniel Radcliffe et Elijah Wood ?).

EDIT : et la série a été annulée, donc pas de troisième saison.

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Catch Review : WWE RAW (10/03/2014)

Publié le 11 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, Review, WWE

Un Raw qui va être assez rapide à résumer, cette semaine, puisqu'il ne consiste qu'en trois heures de vide, avec une seule exception.

La première heure, ainsi, est insipide au possible : Hogan ouvre le show, radote sur le Network, annonce une Battle Royale à Mania pour un trophée à la con (gagnant probable, Big Show), Cena le rejoint, fait ses conneries habituelles, Bray se pointe, blablabla, tout ça pour déboucher sur Rowan vs Cena, un match assez médiocre. Après un bref trollage de l'Authority, on a ensuite les Usos vs Rybaxel, sans intérêt, tout comme Big E vs Swagger.

L'heure 2 n'est guère meilleure : un duel de promos entre Heyman et Undertaker tombe joliment à plat ; le match Rhodes vs Shield prend du temps d'antenne et est solide, mais déjà vu des dizaines de fois, et le match des Divas n'est là que pour promouvoir le retour de Total Divas, cette semaine. En fin d'heure, Bryan se pointe, et dans un segment pas du tout forcé et artificiel, décrète Occupy Raw.

Heure 3 : il ramène donc une trentaine de fans, tous équipés de leurs t-shirts Bryan fournis par la WWE, et ils font un sitting, jusqu'à ce que Triple H cède aux demandes de Bryan : un match contre lui à Mania, et si Bryan gagne, il est intégré au match de championnat Orton/Batista. Soit exactement ce que tout le monde demandait depuis des semaines. Et là, se produit un phénomène magique, qui a achevé de me détourner de la Road to Wrestlemania : tous les smarks outrés par la WWE, parlant de boycotter le show, etc, achèvent de retourner leur veste, et se mettent à remercier la WWE de sa grande sagesse, d'avoir tout prévu depuis des mois, si ce n'est des années. À partir de là, que dire de plus... la WWE pourrait crucifier CM Punk en place publique, et faire enterrer Bryan par HHH à Mania que les fans pardonneraient tout à la compagnie si, dès le lendemain, Bryan récupérait un nouveau title shot à Summerslam. En lieu et place d'un leader et d'un moteur de changement, Bryan est devenu le symbole d'un public naïf et manipulable. Rien de tel qu'un bouc pour mener un troupeau de moutons, je suppose... Enfin bref. Pour conclure le tout, la WWE nous balance un Sheamus vs Christian XVIII, sans intérêt, quelques promos supplémentaires, et finit par un match par équipe Show & Bryan vs Orton & Batista, quelconque.

Bref. Pour conclure, la WWE et son public (+ l'internet) ont achevé de me détourner du produit, comme je l'ai mentionné plus haut. Les trois prochains Raws se feront donc sans moi : je passe la main, et je me contenterai de revenir pour Wrestlemania ; en fonction des évènements de Mania (pour lesquels je n'ai pas grand espoir) je verrai ce que je ferais ensuite... mais pour le moment, j'en ai assez d'avoir l'impression d'être pris pour un con, d'être le seul que cela dérange, et d'être seul à avoir un semblant de volonté.

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Catch Review : TNA Impact Live (08/05/2014)

Publié le 9 Mai 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, TNA

- Bully à Nashville, à la recherche de Dixie.

- EY dans le ring, pour annoncer qu'il est un peu teubé, qu'il est un fighting champion, et qu'il lance un open challenge, auquel répond Bobby Roode, qui veut une nouvelle chance. Un échange de promos plutôt honorable.

- MVP a prévu quelqu'un d'autre que Roode pour affronter EY.

- TBP vs Brittany & Maddie, Evening Gown match. Pas terrible, même si les demoielles en petite tenue, ce n'est jamais désagréable.

- Spud et Dixie backstage.

- Récap de EC3/Angle.

- Bram a officiellement rejoint la compagnie, et a prévu un match contre Willow pour Magnus, qui est officiellement dépassé.

- Angle vs EC3. RAS.

- Angle est "blessé".

- MVP dans le ring, pour rappeler à tout le monde qu'il est le boss, et que c'est lui qui prend les décisions importantes, bordel. Roode est mécontent, zou, un brawl.

- Bully s'introduit dans les bureaux de Dixie, fait peur à sa secrétaire, et règle son compte à Spud. Amusant.

- Knux et Rebel réceptionnent une caisse backstage.

- Roode kickbanné par MVP.

- Bromans vs Wolves, Ladder Match. Match globalement réussi, malgré un spot ou deux un peu télégraphiés dans leur mise en place.

- La ménagerie est dans la place.

- Bully n'est plus dans le bureau de Dixie.

- Knux vs Kaz. La Ménagerie est plutôt sympathique, même si Knux a besoin d'une tenue plus appropriée à son nouveau gimmick. Le match est un squash assez basique, sinon, mais efficace.

- Bully a pris le contrôle des opérations de TNA. Un bon gros WTF amusant.

- Gunner & Anderson discutent un peu backstage.

- Bully a transformé Dixieland en bordel incontrôlable. Un peu longuet pour ce que c'était.

- Promo WTF de Willow, as usual.

- Magnus (w/Bram) vs Willow. Solide pour ce que c'était, avec une fin qui développe un peu plus la relation Bram/Magnus.

- Angle va devoir repasser sur le billard.

- MVP dans le ring, again, pour s'autoproclamer nouveau challenger, et passer EY à tabac. Un heel turn surprenant, qui arrive honnêtement un peu trop tôt à mon goût (c'est cohérent, il a mis de côté un bon paquet de prétendants au titre, comme Joe, Roode et Aries, mais un GM heel, c'est trop commun et attendu).



Un show assez faible, que j'aurais probablement qualifié de médiocre s'il n'y avait pas eu le ladder match. C'était surtout la première heure qui plombait le tout, à mon sens, avec notamment le KO match, qui traîne en longueur un feud peu intéressant. Tant pis.

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Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

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