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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Les bilans de Lurdo : Stephen King's Kingdom Hospital

Publié le 25 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Horreur, ABC, Drame, Thriller

The Kingdom (Riget), plus connu chez nous sous le titre L'Hôpital et ses fantômes est un chef-d'oeuvre de fantastique télévisé signé Lars Von Trier, et diffusé de 1994 à 1997. Véritable bijou inachevé, la série danoise ne pouvait qu'attirer les convoitises de la télévision américaine... et donc, en 2004, c'est Stephen King qui s'est attelé à la tâche de l'adaptation américanisée de Riget, pour la chaîne ABC. Una adaptation en 13 épisodes qui, honnêtement, n'a simplement aucun intérêt, surtout si l'on n'a que peu de patience pour les gimmicks et les grosses ficelles dont King abuse de plus en plus en vieillissant.

Réactions à chaud :

Stephen King's Kingdom Hospital 1x01 :

Heu... c'est quoi ce pré-générique qui raconte toute l'histoire du Kingdom Hospital !? J'ai pas le souvenir de ça dans la version danoise, où le résumé pré-gen restait plus mystérieux... peut-être que je me trompe, cela dit, mais là, ça me paraît franchement relever de la technique du "on explique tout dès le début pour pas forcéer le spectateur à se poser des questions"... bof, quoi.

Sinon, comme d'hab, une adapt bancale au possible : hopital au logo démoniaque ridicule, générique joli mais à la musique totalement hors-sujet, fantôme qui apparaît au moins quinze fois dans lépisode (super effrayant  , d'autant que Jodelle Ferland a plutôt une bouille adorable), de la musique pop foireuse, de l'autobiographie kingienne, un fourmilier moche, des voix off bancales, une critique ridicule des jeux tv, zéro de tension, pas d'ambiance... une bonne adaptation de Stephen King, en somme. Je sens que je vais m'éclater pour les 12 épisodes suivants.

M'enfin, le corbeau était joli, Bruce Davison n'est pas mauvais en Stegman, Ed Begley idem, et ya Heroes' Jack Coleman. C'est peu, mais c'est mieux que rien.

SK KH 1x02 :

[mode SM]

Raaah, ce générique pop totalement hors-sujet... raaah, ces chiens qui parlent sans aucune raison... raaaah cette réalisation & ces angles de caméra bancals pour montrer qu'il se passe quelque chose d'étrange... raaaah cette chanson pop lors des moments dramatiques... raaah ce fourmillier en CGI ratés dès qu'il ouvre la gueule... raaaah le reveal totalement foiré à la fin de l'épisode, avec un gros zoom numérique bien baveux... raaaah encore 10 épisodes....

[/SM]

SK KH 1x03 :

J'adore ces épisodes qui ne durent même pas 38 minutes d'un bout à l'autre...  Le pire étant un bon gros WTF en regardant l'intro interminable de l'épisode, sur ce prisonnier tatoué qui reçoit du courrier avant de se suicider, le tout monté en parallèle avec sa femme à l'extérieur, qui fait la même chose : 10 minutes de mise en place pour ça !? D'autant que tout ça n'est là que pour justifier l'arrivée du tôlard au KH, sur fond de "Nananana Hey Hey goodbye", alors même que l'ambulance croise l'ambulance fantôme sur la route. Une scène à -douze de tension totalement désamorcée par les choix musicaux. Si c'est voulu, alors ça sous-entend que SKKH n'est pas une série d'épouvante avec des moments comiques, mais une série comique avec des moments d'épouvante, ce qui change tout. D'ailleurs, quand tout l'hosto - même les cadavres - se met à chanter en coeur "Nananana heyhey goodbye", on frôle le nawak.

Ça se veut décalé, c'est juste très con. À part ça, on a du placement produit de Stephen King... une "Nurse Von Trier" ... Bruce Davison qui se force à en faire 15 tonnes dans sa crise contre la mère de la gamine qu'il a charcuté... le mec de l'accueil qui surjoue lui aussi totalement, and last but not least, les deux fantômes hyper maquillés, avec d'un côté l'ado dans une lumière bleuté pour faire comprendre qu'il est un méchant fantôme, et de l'autre la Jodelle avec sa pitite voix toute mimi...

SK KH 1x04 :

Je viens de comprendre, en fait : SKKH, c'est une version conne de Six Feet Under ; chaque épisode commence par suivre une personne à qui il arrive quelque chose, et qui doit être admis en urgence au KH. Bien sûr, en lieu et place de la finesse qu'on peut trouver chez Ball, on a droit à de la lourdeur Kingienne, mais bon, le schéma est exactement le même, pour l'instant. Quatre épisodes, quatre fois la même structure. Mouais. Sinon, il se passe pas grand chose: Druse découvre qu'un patient de l'hôpital peut l'aider à percer le secret de KH, mais elle se voit mettre des bâtons dans les roues par le criminel de l'ép. 3, manipulé par le garçon-fantôme-maléfique-au-maquillage-foireux, qui prend l'apparence de sa femme décédée. Ça prend trois minutes de l'épi, et autour de ça, ça brode sans jamais être convaincant, et encore moins effrayant...

SK KH 1x05 :

Un des sans-abris alcoolos cinglés, hanté par les fantômes du KH, pête un cable, s'en prend au prêtre de la paroisse d'à côté, avant de se jeter dans un mur. Plein de fois. C'est donc lui l'hospitalisé de la semaine, tandis que Druss prend contact avec Coleman, que Hook fait découvrir les dessous du KH à sa copine, et que Stegman se prépare à être intronisé dans l'ordre secret des médecins... Un semblant de storyline, dans cet épi de 39 minutes, moins vide que les autres, mais ça reste toujours plus proche d'Urgences que d'autre chose, la partie surnaturelle étant limitée à cinq minutes grand max dans l'épi... et quand elle se manifeste, c'est sous l'apparence de Jodelle maquillée gothique.  Ah, et encore du placement produit King.

SK KH 1x06 :

Tiens, le Cigarette Smoking Man des X-files... Alors c'est l'épisode de la tête tranchée, tout sauf ressemblante, et sur fond de "musique dance foireuse avec un jeu de mot sur la tête" inside... c'est l'intronisation de Stegman. Et aussi c'est le duel entre le fourmilier blessé et le gothique/fantôme maléfique, un grand moment de solitude télévisuelle... pas pire que Steg enfermé par ce même fantôme dans le domaine hanté après avoir pris l'ascenseur, et attaqué par le berger allemand aux yeux rouges... soudain l'épisode prend des airs de pantalonnade nawakesque, où ça court, ça gueule, ça surjoue, le tout en noir et blanc, et avec des bruitskifontpeur©. Arrive ensuite la réanimation du fourmilier blessé par l'esprit de Coleman, avec une Jodelle en roue libre, et là, on touche le fond. Ah, non, il restait encore l'intervention in extremis du fourmilier en CGI ressuscité qui fait peur au méchant pyromane, lequel se fout tout seul le feu sans le faire exprès, c'est ballot. Oh, et j'oubliais le cadavre sans tête dans le domaine hanté, qui court partout, se prend des murs, et essaie d'ouvrir le casier pour récupérer sa tête, toujours sur fond de dance music...

La patient de la semaine ? Il n'arrive qu'en fin d'épisode, c'est un spécialiste sismologue alcoolique qui rechûte, voit Jodelle dans une bouteille de champagne, et en arrivant à l'hosto, voit des jumelles maléfiques, des infirmières collées au plafond, encore une fois sur la même musique.

Marrant comment tout ce qui n'est pas directement copié/collé de l'original est absolument naze au possible. Une bonne grosse bouse.

SK KH 1x07 :

Le patient de la semaine, c'est un avocat véreux (pléonasme ?). Le running-gag du Janitor Johnny B Good jamais présent et remplacé par des gens aux noms encore plus stupides a cessé d'être amusant il y a 5 épisodes... et pourtant ça continue, plus lourd que jamais... et Stegman, dont le bureau est envahi de vermine, en fait trois tonnes... Il y a aussi le corps qui tient sa tête à bout de bras, dans le domaine fantôme, et qui cherche du shampooing pour laver sa tête animée en CGI... la team médicale qui se tape un délire judiciaire à base de caméras, de notaires, de papiers à signer quand vient le moment de sauver l'avocat en salle d'op  ... le cadavre sans tête qui pique sa colère dans le domaine fantôme quand le berger allemand se barre avec la tête...

Deux épisodes que ça vire au n'importe quoi total, ce truc. Ça n'a clairement plus rien de sérieux, c'est de la comédie pure et simple... mais de la mauvaise comédie.

SK KH 1x08 :

Tiens, Peter Wingfield et Evangeline Lilly...  Et forcément, ce sont eux les patients de la semaine, une histoire de suicide et de meurtre... etc... le reste ça avance un poil sur tous les fronts, mais à un rythme d'escargot. Cela dit, on évite le nawak des deux précédents (transplantation fourmilière mise à part, avec une Jodelle en roue libre  ), donc c'est un plus, même si le grand brûlé psychopathe est clairement too much... Mais apparemment, King tient à tout prix à personnifier le Mal et le Bien, que ce soit sous forme humaine, fantômatique, ou fourmillière... à croire qu'il aime pas la subtilité ou l'intangible.

SK KH 1x09 :

Un ex-joueur de baseball raté & suicidaire en patient de la semaine... Et ça passe plus de 10 minutes sur sa vie (et 3 références à Stephen King) avant de vraiment retourner au KH...  Ensuite, il y a le retour du berger allemand qui parle avec l'accent allemand... puis on retourne pendant dix bonnes minutes dans l'esprit du joueur, qui erre dans le domaine hanté, avec des zombies... on arrive enfin dans l'hosto, avec Druse qui essaie pendant dix autres minutes d'empêcher la team de scanner le joueur de baseball... puis on repart dans l'entre deux monde, avec un evilgothicboy qui s'avère être obligé de se recharger dans une cuve (WTF !?), et Coleman et Jodelle, qui tentent de sauver l'esprit du joueur...

Et là se produit un truc ridiculissime : Jodelle et Coleman entrent dans les souvenirs du joueur, lui font remonter le temps, et lui font gagner le match le plus essentiel de sa carrière. Et là pouf, dans le KH réel, le joueur se volatilise, et tout le monde devient amnésique sur ce qui s'est produit depuis le début de l'épi, Jodelle ayant littéralement réécrit le temps. Le rapport avec la série ? Aucun. Un loner de merde, uniquement là pour meubler.

SK KH 1x10 :

Alors là, c'est le Révérend de l'église du coin - celui qui ressemble à Jesus - qui est retrouvé crucifié à du grillage dans le quartier... mais il saigne toujours, et pleins de miracles se produisent autour de sa dépouille (multiplication des pains, eau en vin, etc)... donc il est rapatrié au KH, et étudié. Et ya une nouvelle secousse sismique à l'hosto, qui piège le gardien et deux docs en sous-sol.

Vala. Passionnant, tout ça. Depuis deux épisodes, ça ressemble un peu à une anthologie fantastique quelconque. Avec des histoires sans aucun rapport avec le KH, si ce n'est deux/trois dialogues entre les médecins. Là, ça parle vaguement d'un séisme destructeur qui va frapper le KH et tuer tout le monde, s'ils n'écoutent pas Jodelle... mais tout le reste du truc, c'est Jesus qui fait des miracles. Et les croyants du coin qui chantent dans la rue. Youpi.<smiley qui se pend>

SK KH 1x11 :

Ouverture de l'épisode... et première auto-référence de King (il ne se sent plus, le Stephen)... Bon, le patient du jour : un flic montant la garde pendant l'épisode précédent, et qui a une attaque cérébrale, le rendant aveugle. Et on apprend que un à un les occupants du KH font de telles attaques... à 2 épisodes de la fin de la mini-série, il était temps de faire avancer un peu tout ce schmilblick... et ce n'est pas le cas, puisqu'on nous ressert du cadavre sans tête en train de faire son footing dans le domaine hanté, plein de scènes de meublage super chiantes et pas rythmées, ce qui fait que lorsqu'arrivent enfin les morceaux intéressants... ben on dort.

Notamment, Gothicblueboy débarque soudain chez l'archiviste, accompagné d'un Doc fantôme maléfique, celui qui est responsable de la mort de Jodelle. Cool. Sauf que ça arrive comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu de l'épisode, après une tirade saoûlante contre la technologie et les ordinateurs. Et lorsque Stegman passe devant une commission disciplinaire, il voit tous les avocats avec des dents de vampire... inutile, et ça prend une minute d'épisode. Bref, un épisode tellement essentiel, que lorsqu'on arrive à la fin, on se demande si on s'est pas endormi pendant 40 minutes tant on n'en garde aucun souvenir.

SK KH 1x12 :

Ça commence par le Evil Doc qui s'adresse directement au spectateur. Pourquoi pas. Ça n'a rien à voir avec la narration des 11 épisodes précédents, mais ça peut être intéressant... ah, non, c'est juste pour nous dire que le KH, c'est un lieu môôôôôôdit, et que nous aussi on va y rester. Merci, doc. À part ça, quoi de neuf ? Épisode 12/13, c'est pas sensé être bientôt la fin ?

Apparemment, si, parce que tout s'accélère. Bon, King trouve quand même le temps de nous recaser son chien qui parle allemand, et son cadavre sans tête qui court... mais Druse découvre enfin la dimension hantée, Hook & co se vengent de Stegman, qui pête un plomb, le evilgothicboy se prend pour Palpatine dans son duel contre le fourmilier, subitement incarné en nicegothicboy (bien partique pour faire de l'exposition, et tout expliquer avant le grand final), et la tension monte à mesure que le temps passe, preuve que King sait encore construire un récit potable, quand il le veut bien...

Bon, bien sûr, ya la grosse voix de bande annonce qui fait tout foirer et désamorce tout, en disant "Il nous reste une dernière visite à faire au KH. Certains vivront d'autres mourront. Vous voulez venir ?" à la fin de l'épi, mais bon, on ne peut rien y faire...

SK KH 1x13 :

Season finale d'1h16. Dont près de 50 min. de flashbacks pour expliquer les origines des fantômes (déjà plus ou moins expliquées en filigrane durant les quelques épisodes qui en parlaient avant, mais c'est pas grave, mieux vaut tout bien répéter, des fois qu'on ait été trop fin avec nos docteurs maléfiques et nos evilgothicboys...), et de Druse et le cast principal dans une pièce à faire de l'exposition à n'en plus finir (après avoir déjà fait une sorte de long previously de plusieurs minutes résumant les épisodes précédents... qui s'ajoutait au vrai previously de début d'épisode), deux caméos purement gratuits de King, comme d'hab, des scènes nawak pour illustrer les hallus de Stegman qui part en live...

On apprend quoi ? Que Eric Draven, c'est Anubis. Que Jodelle a compris Antibus, et que comme dans Antibuss, ya Ant, elle l'a imaginé sous une forme de fourmilier. Oki. Que Anubis Draven, avec son blouson de cuir, et sa croix ankh autour du cou, il a manipulé Jodelle pour qu'elle hante les lieux et permette un jour la libération des esprits du KH. Soit. (Même si le pourquoi du comment de l'apparence humaine d'Antipas, expliqué un épisode avant, est foireux au possible, ainsi que les origines d'evilgothicdraven, à peine survolées durant ces 13 épisodes)

Bon, sinon, ils se retrouvent tous, à 25 minutes de la fin, dans le domaine hanté, où ils passent dix minutes à déambuler en touristes, plus cinq autres min. de flashbacks sur tous les patients de la saison, y compris le corps sans tête qui court, avant de se retrouver enfin dans le passé.

Et les dix dernières minutes se font sur la musique pop qui avait ouvert le pilote, tandis que le dessinateur imagine un extincteur pour éteindre l'incendie qui a tué Jodelle & co... et il sauve tout le monde, et tout le monde est content, et quasiment tout le monde rentre chez soi...  

Wow, impressionnant comme cette fin est décevante (et pourtant, vu le niveau du reste de la mini-série, les attentes étaient minimales). Je ne retiens donc de cette adaptation ratée que le casting, plutôt très bon, mais gâché par l'écriture et par la direction d'acteurs (Allison "Profit" Hossack, notamment, est toujours aussi , Jodelle est mimi, Hook a une bonne gueule, et tous les autres sont plutôt bien castés). Stephen King, lui, ferait mieux d'arrêter d'écrire pour la tv, chaque nouvelle tentative étant plus mauvaise que la précédente.

Et bien sûr, inutile de dire que l'originale est nettement meilleur, tant les deux programmes ne jouent clairement pas dans la même catégorie...

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Catch Review : Chikara - 14x11 - King of Trios 2014 - Night 3 (21/09/2014)

Publié le 2 Novembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

Après une première soirée de King Of Trios 2014 assez plate et peu mémorable, et un second show un peu plus convaincant (principalement grâce au Rey De Voladores) place à l'ultime soirée de cet évènement indépendant...

Chikara - 14x11 - King of Trios Night 3 (21/09/2014) :

- KOT - The Golden Trio vs The Flood. Pas franchement fan de Jimmy Jacobs, de (face) Icarus, et du mec en tenue de gimp, donc un bon gros bof pour la moitié des forces en présence, et puis les quelques moments brouillons et semi-botches n'aidaient pas ce match de dix minutes. Pas mauvais, mais quelconque.

- KOT - 3peckO vs Devastation Corp. Un long match dynamique et assez sympa.

- Mark Andrews vs Oliver Grimsly. Un match de cruiserweights assez tranquille.

- Tag Team Gauntlet. De la grosse comédie hilarante entre Old Fashioned et Los Ice Creams ; un peu de flottement ensuite, de l'action solide, de l'action un peu plus anecdotique, et toutes les équipes de la compagnie qui y passent.

- Submission Squad vs The Gentlemen's Club. Du grand nawak hilarant de bout en bout, avec des freeze frames, des poses, des trahisons, retrahisons et réconciliations, un arbitre qui se mèle à l'action, et plein de gimmicks improbables.

- Rey de Voladores Finals, Shynron vs The Great Sanada. À la fois méthodique (Heel Sanada oblige) et acrobatique (Shynron inside), un match très réussi.

- KOT finals - Golden trio vs Devastation Corp. Excellent trios match, long et épique. À nouveau, une réussite.

- Brawl entre le Flood et quelques-unes des faces de la compagnie, promo de Jacobs qui oblige Icarus à donner le titre à Kingston, et face turn de Kingston qui se retourne contre le Flood.

 


 

Un ultime nuit sans vraie déception, puisque même les matches les plus faiblards étaient sympathiques. Reste que le KOT 2014 était une expérience assez mitigée (à l'intérêt et la qualité allant clairement croissants, avec une Night 3 >> Night 2 >> Night 1), qui sentait clairement la compagnie en pleine reconstruction et réorganisation financière. En espérant que la version 2015 soit un peu plus fournie en guests... un Trio Team Impact Wrestling, par exemple, serait le bienvenu...

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 132 - The Gallows (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Gallows :

Vingt ans après qu'un tragique accident ait coûté la vie à Charlie (Jesse Cross), un jeune acteur, sur la scène d'un lycée du Nebraska, le département théâtral de l'établissement a décidé de remonter cette même pièce, avec une toute nouvelle distribution. Bientôt, cependant, Reese (Reese Mishler), l'acteur principal, commence à avoir le trac, et son meilleur ami Ryan (Ryan Shoos) le convainc de s'introduire dans l'amphithéâtre en pleine nuit pour saboter le décor, et empêcher la représentation. Mais l'esprit de Charlie rôde...

Au crédit de ce The Gallows, on peut tout de même citer son thème (le département théâtral d'un lycée, et les coulisses de son spectacle annuel) : c'est le genre de sujet trop peu fréquemment traité au cinéma, alors qu'une hantise dans les coulisses d'une pièce de théâtre, façon Fantôme de l'Opéra, c'est pourtant un sujet au potentiel certain.

Malheureusement, The Gallows est un found footage, un de plus, avec ses plans au camescope et en vision nocturne, majoritairement commentés en voix-off par le personnage de Ryan, un connard sarcastique et tête à claques qui s'avère très rapidement insupportable.

Non pas que les trois autres personnages principaux soient plus attachants et sympathiques, loin de là.

Et comme en plus tout le film prend place dans un lycée affreusement cliché, avec ses cliques, ses nerds à lunettes, ses jocks débiles, ses cheerleaders bimbos, ses théâtreux complexés, etc... et que le métrage ne fait tout simplement jamais peur (en partie parce qu'il est téléphoné et prévisible au possible), on se retrouve donc devant un flop mollasson qui n'apporte rien au genre, et s'avère une perte de temps pure et simple.

1/6

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Critique éclair : He-Man & The Masters of The Universe (2002)

Publié le 19 Février 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Fantastique, Action, Aventure

Sur un coup de tête, attardons-nous sur l'intégrale de He-Man & The Masters of the Universe, relaunch de 2002 par plusieurs scénaristes et producteurs de la version 80s + une partie de la team Clone Wars, en deux saisons intégralement disponibles sur Dailymotion.

À ma grande surprise, c'était très bien, nettement mieux (forcément) que la série originale. Pour peu que l'on accroche à l'esthétique plus moderne du tout (d'aucuns diraient "anime"), c'est même franchement plaisant à regarder, d'autant que le tout se partage entre nostalgie (une grande partie de l'intérêt du show étant la manière ingénieuse dont tous les personnages classiques des 80s sont réinventés, réintroduits, développés, et toutéliés les uns aux autres), et intérêt réel pour les intrigues feuilletonnantes de cet Eternia : en saison 1, on assiste donc aux premiers balbutiements de He-Man, des Maîtres de l'Univers, et à leurs batailles contre Skeletor... mais bien vite, on passe au niveau supérieur, lorsque le peuple Serpent ressurgit des entrailles de la Terre, mené par King Hiss, et décide de reconquérir la planète (ce qui passe par l'éviction d'un Skeletor impuissant de la Snake Mountain qui lui sert de QG).

Le tout sous la menace diffuse de Hordak, une entité longtemps indistincte présentée comme un niveau de pouvoir au dessus des Hommes Serpents, et dont héros comme méchants tentent d'empêcher le retour dans notre plan d'existence.

Bref, la continuité est intéressante, les jeux de pouvoirs aussi, le "placement produit" (les upgrades de Musclor et de Skeletor, en fait) n'est pas trop envahissant, l'animation est dynamique, l'action relativement réussie, la musique de Joseph "Hercules, Xena, Evil Dead et Spartacus" LoDuca suffisamment épique, et l'on a même droit aux petites morales cheesy de fin d'épisode, comme à la grande époque. 

Un remake vivement conseillé, donc, mais qui n'aura pas eu le succès qu'il aurait mérité.

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 01 - The Monster (2016)

Publié le 18 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Review

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Monster :

Mère indigne et alcoolique, Kathy (Zoe Kazan) prend sa voiture de nuit avec sa fille Lizzy (Ella Ballentine), pour l'emmener chez le père de celle-ci (Scott Speedman). Mais en chemin, une crevaison et une collision avec un loup les isolent en pleine forêt, sous une pluie torrentielle... et bien vite, une créature sanguinaire et difforme décide de faire des deux accidentées ses proies, et de les traquer sans merci.

Ce n'est pas nouveau, j'ai énormément de sympathie pour Zoe Kazan (et j'ai déjà passé en revue pas mal de ses films sur ce blog), et la voir dans un tel film d'horreur avait de quoi m'intriguer.

Malheureusement, The Monster - anciennement There Are Monsters - (du réalisateur de The Strangers) participe de cette vague de films d'horreur indépendants "à sens profond/à métaphore", dans lequel le monstre est un symbole des tourments psychologiques de tel ou tel protagoniste.

Et pour être même plus précis, ici, on est (à peu de choses près) dans l'un de ces films où le monstre est un moyen pour l'héroïne de renouer avec sa maternité, et de passer outre ses traumatismes psychologiques pour renforcer ses liens avec son enfant, etc.

Parfois, ça marche, comme dans Mister Babadook, et parfois, ça tombe totalement à plat, comme ici.

Probablement parce que la mise en place est à la fois interminable (45 minutes avant que le monstre ne se manifeste vraiment), pataude (un paquet de flashbacks sur la vie troublée de la famille interviennent régulièrement pour casser toute ambiance ou toute tension) et assez antipathique (Zoe Kazan est une caricature de mère indigne, la gamine est geignarde au possible) ; et parce qu'une fois que tout se déclenche, on tombe dans des clichés éculés et assez plats, qui reposent entièrement sur un monstre façon mec-en-costume sans la moindre originalité au niveau conceptuel, et trop souvent dans l'obscurité.

Bref, on s'ennuie beaucoup, l'horreur de ce survival ne fonctionne pas vraiment, le drame relationnel non plus et les métaphores encore moins.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 05 - Beyond the Gates (2016)

Publié le 20 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Review

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Beyond The Gates :

Suite à la disparition mystérieuse de leur père, John (Chase Williamson), bon à rien irresponsable, et son frère Gordon (Graham Skipper), plus sérieux, se retrouvent après des années de froid, pour explorer le vidéo-club que leur géniteur possédait. Là, ils découvrent un vieux jeu de société VHS, Beyond The Gates, et lorsqu'ils insèrent la vidéo dans un magnétoscope pour faire une partie avec la compagne de Gordon, Margot (Brea Grant), ils ignorent qu'ils entament un match surnaturel avec Evelyn (Barbara Crampton), la maîtresse du jeu...

Déception très claire que ce film indépendant au postulat de départ dérivatif (Jumanji + Hellraiser, entre autres, à la sauce Atmosfear) mais sympathique ; un postulat qui semble régulièrement être celui d'un court-métrage, étiré jusqu'à l'écoeurement, avec énormément de meublage inutile, histoire de remplir les 82 minutes du film.

Alors certes, on ne pourra pas reprocher au film d'avoir un développement insuffisant des personnages, puisqu'il y a plus d'une demi-heure de mise en place sans rien de surnaturel, et que dans l'ensemble, les problèmes relationnels/le trauma paternel/etc occupent facilement les deux tiers du métrage.

Mais trop de blabla générique tue rapidement l'intérêt de Beyond The Gates, d'autant qu'en plus d'avoir un script de court-métrage, le film semble en avoir le budget : le grand final est un face à face fauché dans un sous-sol rempli de brouillard et d'un néon violacé, et de manière générale, hormis la musique rétro/80s et deux effets un peu sanglants (et volontairement rétro, là aussi), ce premier film de son réalisateur n'a pour lui que son interprétation tout à fait honorable.

Le reste est, au mieux, quelconque, plombé par son mélodrame familial, et par une horreur finalement très absente. Dommage, car avec un peu plus de budget, d'humour et d'inventivité, on aurait pu avoir une petite comédie horrifique assez amusante.

2/6 (par contre, j'avoue avoir bien ri - involontairement - en entendant tous les personnages complimenter Evelyn/Barbara Crompton à plusieurs reprises sur son physique : on sent que l'actrice était productrice exécutive sur le film, et qu'il fallait la brosser dans le sens du poil...)

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 50 - The Superdeep (2020)

Publié le 3 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Russie, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Superdeep (2020) :

Dans les années 80, une épidémiologiste russe, Anna Fedorova (Milena Radulovic), est chargée d'accompagner une équipe militaire jusqu'au forage profond de Kola, en réalité le site d'une base de recherches secrète soviétique qui ne répond plus. Sur place, elle découvre qu'un champignon souterrain inconnu a contaminé les chercheurs de la base, et se propage de corps en corps, les transformant en êtres grotesques n'ayant qu'un but : se multiplier et dominer le monde...

Ouhlà, ce n'était pas bien du tout, tout ça. Un long-métrage russe tourné à la fois en anglais et en russe (ce qui donne de la post-synchro et de l'interprétation assez bancales), et qui lorgne fortement sur bon nombre d'influences évidentes, très maladroitement digérées, et avec des résultats nettement inférieurs aux modèles copiés : The Thing, Dead Space, The Last of Us, Lovecraft, etc, autant de récits gentiment photocopiés par un scénario austère et glacial, très mal rythmé et caractérisé, et à la mise en images (réalisation et montage) cache-misère vraiment peu probante.

L'espace d'une scène ou deux, ça fait illusion, mais le tout est tellement décousu et dérivatif qu'au final, il y a mieux à faire que de perdre deux heures devant ce métrage jamais maîtrisé, à la nostalgie inutile, venant des pays de l'Est.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo : Halloween Oktorrorfest 2017 - Rétrospective TV

Publié le 23 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-Septembre à début Novembre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Avant de me lancer de plein pied dans des bilans hebdomadaires de séries horrifico-fantastiques, j'ai cru bon de revenir un peu sur les divers programmes déjà traités sur ce blog.

Du moins, sur certains programmes, notamment les plus anciens, car, comme je l'ai déjà mentionné dans une Update précédente, j'ai eu l'occasion de redonner un coup de balai sur les plus vieux bilans publiés dans ces pages, afin de les rendre un peu plus présentables.

Autant profiter de l'occasion, donc, pour publier, dans ce bilan d'ouverture, une petite rétrospective sélective des séries les plus anciennes passées en revue par mes soins, et qui feraient, pour les spectateurs curieux, de bons programmes à binge-watcher pendant ce sombre mois d'Octobre...

ANTHOLOGIES : 

L'horreur et le fantastique sont des genres qui se prêtent très bien aux anthologies télévisuelles, pour le meilleur et souvent pour le pire.

Pour les adultes, il y a bien sûr Stephen King, les Masters of Horror, et sa déclinaison non-câblée, Fear Itself : rien de vraiment indispensable, et on leur préférera les Contes de la Crypte, qu'il faudra que je passe en revue un jour.

Les bilans de Lurdo : Stephen King's Nightmares & Dreamscapes

Les bilans de Lurdo : Masters of Horror, saison 1 (2005)

Les bilans de Lurdo : Masters of Horror, saison 2 (2006)

Les bilans de Lurdo : Fear Itself (2008)

Quand aux plus jeunes, ils ont l'embarras du choix, entre des Fais-moi Peur inventifs qui ont plutôt bien vieilli, un Deadtime Stories assez quelconque, et toute la production télévisée de R.L. Stine, de Chair de Poule à The Haunting Hour, des anthologies nettement plus inégales, qualitativement parlant. Sans oublier Eerie Indiana, une quasi-anthologie plutôt sympathique.

Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 1 à 3

Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 6 et 7

Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saison 1

Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saisons 2 à 4

Les bilans de Lurdo : R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 1

Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 2

Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 3

Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 4

Les bilans de Lurdo - Deadtime Stories, saison 1

Oktorrorfest 2012 Hangover - 02 : Eerie Indiana

SÉRIES FANTASTIQUES :

Ici aussi, à boire et à manger pour les amateurs de frissons télévisuels : Poltergeist et The Collector sont deux séries canadiennes assez inégales, qui contiennent de bons épisodes, mais ont aussi une tendance à perdre rapidement leur chemin, et à frustrer plus qu'à satisfaire.

Kingdom Hospital est un remake totalement inutile de l'incontournable Kingdom de Lars Von Trier (qui lui, pour le coup, mérite d'être revu encore et encore). Carnivale est une série assez inégale, avec une première saison mal rythmée, et une absence de conclusion frustrante : néanmoins, elle vaut le coup d'oeil.

Enfin, Kindred et Wolf Lake sont deux OFNIS, à la durée de vie particulièrement courte, et qui ont le mérite d'avoir tenté des choses inédites à l'écran, que ce soit dans l'approche ou dans la mise en images...

Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 1

Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 2

Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 3

Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 4

Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 1)

Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 2)

Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 3)

Les bilans de Lurdo : Stephen King's Kingdom Hospital

Les bilans de Lurdo - Carnivale, la Caravane de l'Étrange, saison 1

Les bilans de Lurdo - Carnivale, la Caravane de l'Étrange, saison 2

Les bilans de Lurdo - Kindred : the Embraced

Les bilans de Lurdo - Wolf Lake

Sans oublier quelques séries plus récentes, mais pas forcément toutes plus mémorables ou de qualité, comme The Walking Dead, Une Nuit en Enfer, et bien sûr, Stranger Things, toutes traitées au cours des précédentes Oktorrorfest.

Oktorrorfest 2012 - 01 : The Walking Dead, saison 1

Oktorrorfest 2012 - 04 : The Walking Dead, saison 2

Oktorrorfest 2015 - 118 - Une Nuit En Enfer, la série - Saison 1 (2014)

Oktorrorfest 2016 - 113 - Stranger Things, saison 1 (2016)

JEUNESSE ANGLAISE :

Nos amis les Anglais aiment bien le genre fantastique, et ils l'adaptent souvent au format télévisé, notamment pour les plus jeunes : la CBBC a ainsi toute une tradition de séries fantastiques pour enfants et pré-ados, des séries qui, bien souvent, grandissent et évoluent avec leur public, se transformant en séries pour adolescents souvent assez sympathiques et bien écrites.

Young Dracula, notamment, a bien évolué depuis ses débuts : initialement une sitcom familiale pour enfants à la distribution très attachante, elle s'est transformée en séries pour ados au fil des ans, du succès de Twilight et de sa production chaotique (plusieurs années de pause entre certaines saisons). Une métamorphose qui ne m'avait pas vraiment convaincue à sa diffusion : j'avais ainsi arrêté de regarder la série au début de la saison 4, mais je compte bien reprendre cette saison et la saison 5 à l'occasion de cette Oktorrorfest, pour boucler l'intégrale de la série.

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 1 : première partie

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 1 : suite et fin

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 2 : première partie

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 2 : suite et fin

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 3 : première partie

Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 3 : suite et fin

Il en va de même pour Wolfblood : la série était très attachante en première saison, mais j'ai plus ou moins tout laissé tomber en seconde année, lorsque la distribution a changé du tout au tout. Je ne compte cependant pas rattraper plus d'une saison sur les quatre nouvelles qui ont été diffusées depuis mon bilan de la saison 1 : l'héroïne des deux premières saisons quitte le show après la saison 2, et avec elle, c'est mon envie de continuer qui s'en va.

Les bilans de Lurdo : Wolfblood, saison 1

Enfin, last but not least, Amandine Malabul, Sorcière Maladroite, alias The Worst Witch. Un personnage qui est l'un de mes plaisirs pas si coupables depuis le téléfilm des années 80 avec Fairuza Balk et Tim Curry, et depuis ma lecture, lorsque j'étais enfant, des aventures de la jeune sorcière (clairement source d'inspiration de JK Rowling, même si elle refuse de l'admettre).

Bref. Outre le téléfilm de 1986, The Worst Witch a été adapté en plusieurs séries co-produites par l'Angleterre et le Canada : une première adaptation de trois saisons, puis son spin-off envoyant l'héroïne à la fac magique, et enfin un quasi-spin-off remplaçant Amandine par sa cousine, et revenant aux bases du concept.

En 2017, la CBBC a diffusé une nouvelle adaptation de la série, adaptation que j'ai ainsi prévu de regarder dans les semaines à venir...

Les bilans de Lurdo : The Worst Witch, saison 1

Les bilans de Lurdo : The Worst Witch, saison 2 & 3

Les bilans de Lurdo : Weirdsister College (The Worst Witch, saison 4)

Les bilans de Lurdo : The New Worst Witch, saisons 1 & 2

SCOOBY-DOO :

Lorsque l'on parle de fantastique et d'horreur pour les enfants, difficile d'échapper à Scooby-Doo. Et lorsqu'on parle de Scooby-Doo, difficile d'échapper à Scooby-Doo : Mystères Associés, probablement LA meilleure série animée Scooby-Doo depuis la création des personnages, à la fois un show drôle, rythmé et dynamique, et un programme bourré de références et de clins d'oeil plus sophistiqués, à destination des parents. À ne pas manquer.

Le reste ? Plus anecdotique.

Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 1

Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (1/2)

Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (2/2)

Les bilans de Lurdo : Combo spéciale Scooby-Doo

Critique éclair : Scooby Doo - Camp Scare

Et maintenant que cette rétrospective est terminée, place aux nouveaux bilans tv horrifico-fantastiques, chaque week-end jusqu'à la fin de l'Halloween Oktorrorfest 2017...

 

 

(et je rappelle au passage que l'intégralité des séries critiquées par mes soins est listée ici et ici ; quant à Sygbab, son travail se trouve )

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Catch Review : Chikara - 14x09 - King of Trios 2014 - Night 1 (19/09/2014)

Publié le 19 Octobre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

En partie parce que j'ai un retard considérable sur les shows de la compagnie, mais aussi parce que cette saison ne m'intéresse finalement pas tant que ça, j'ai décidé de zapper totalement les deux shows canadiens du mois d'Août (Permis de Tuer & Vivre et Laisser Mourir) pour directement passer au poids lourd de cette année : le King of Trios 2014. Un KOT paradoxal car ne proposant pas tant de guests intéressants que ça pour le KOT en lui-même : étrangement, les invités les plus intéressants sont réservés au Rey de Voladores, qui prend place durant les nuits 2 & 3... de là à en déduire quelque chose du budget opérationnel de la compagnie, cette année, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas.

Chikara - 14x09 - King of Trios Night 1 (19/09/2014) :

- Team UK vs Block Party. X-Pac un peu endormi aux commentaires, mais amusé par Prakash qui imite tous ses mouvements. Un match d'ouverture tranquille, et au résultat prévisible. RAS.

- Gekido vs Knight Eye 4 the Pirate Guy & Princess Kimberlee. Un pirate, un chevalier et une princesse contre Jigsaw & compagnie. À nouveau un match tranquille et assez sympathique, mais avec un peu trop de transitions et de mises en place téléphonées, notamment lorsque Kimberlee rentre initialement dans le ring. Après, il faut bien avouer que la demoiselle se donne à fond, et en prend autant pour son grade que les mecs. Sinon, RAS à nouveau, hormis un début de face-turn de Jigsaw lorsqu'il refuse d'achever Jolly Roger (son frangin IRL).

- The Odditorium vs The Spirit Squad. Un comedy match plus qu'autre chose, avec un Spirit Squad un-peu-rouillé-mais-pas-trop, un Odditorium toujours assez approximatif, et un match très dispensable et brouillon.

- The Flood vs Spectral Envoy. Un match gentiment bordélique qui se termine en queue de poisson.

- Devastation Corporation vs Old Fashioned & Thunderkitty. À moitié de la comédie, à moitié un squash un peu brouillon. RAS.

- Dr Cube & BDK vs 3Peck0. Un gros bordel confus, parfois assez amusant, mais finalement assez quelconque. Le post-match, cependant, était assez mémorable, avec Ares qui se fait démonter par Dokken, et Dr Cube qui enlève sa tête pour révéler sa véritable identité : Jakob Hammermeier, qui a mis la main sur l'Oeil de Tyr et prend ainsi le contrôle du BDK.

- LAX vs The Golden Trio. Un long trios match, avec un LAX qui adopte le rôle des heels arrogants et tricheurs. Une réussite, et je suis admiratif de la capacité qu'ont eue les commentateurs à ne jamais citer ni TNA ni WWE durant les commentaires du match.

- Trois noobs de la Chikara se pointent pour insulter le big bad de la compagnie, qui n'apparaît pas. Ça sent un massacre en règle de ces trois noobs durant la nuit 2 ou 3, ça...

- The Colony vs Colony Xtreme Force. La routine entre ces deux teams qui se connaissent désormais par coeur : c'est réussi, mais ça devient un peu convenu, même s'ils tentent ici d'épicer un peu la recette en bookant le bon vieux "un membre de l'équipe est blessé, évacué, mais revient in extremis pour aider ses potes".


 

Une première nuit assez moyenne, au final, et peu mémorable. Les matches étaient pour la plupart honorables, mais on sent que tous les participants en gardaient sous le coude, et qu'il n'y avait pas autant de guests que d'habitude.

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Humour, sitcom et... 8 - Parks & Rec, The Office 2.0 ?

Publié le 20 Janvier 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, NBC, Romance

À l'origine, il y avait The Office UK, un bijou d'humour à la fois absurde et dépressif. Puis il y eut The Office US, un bijou d'humour de bureau, plus absurde et mainstream, mais tout aussi réussi... et puis, progressivement, The Office US s'est perdu en chemin, à mesure que le nombre de saisons augmentait, et que la distribution changeait. Et alors même que la série touche actuellement à sa fin, se traînant lamentablement jusqu'à sa ligne d'arrivée, l'heure est venue de se tourner vers la petite soeur de The Office, Parks & Recreation

P&R, qu'est-ce que c'est ? Et bien, de la même manière que The Office narrait le quotidien d'une entreprise de papeterie sous la direction de Michael Scott (Steve Carrell), un incapable un peu niais mais au bon fond, Parks & Rec narre le quotidien d'un département municipal (celui de l'aménagement public), sous la direction de Leslie Knope (Amy Poehler), une incapable un peu niaise mais au bon fond. 

Au sein de cette équipe, des personnages très familiers : outre Leslie, homologue évident de Michael Scott, on a droit à un assortiment d'archétypes très similaires aux protagonistes de The Office. La brave fille, normale et pleine de bons sentiments (Pam, devenue Ann dans P&R, et jouée par Rashida Jones, déjà dans The Office), embarquée dans une relation amoureuse sans avenir avec un grand con glandeur (Roy, qui devient Andy dans P&R, un Andy qui progressivement devient de plus en plus idiot, à la Kevin de The Office), et qui se rapproche du grand dadais du bureau (Jim, qui devient Mark dans P&R) ; le douchebag qui se croit séducteur branché, et qui enchaîne les remarques misogynes et ridicules (Ryan/Tom) ; l'afro-américaine rondouillarde au répondant affirmé, et à la vie sexuelle débridée (P&R's Donna, une fusion de Stanley et Meredith de The Office) ; le gros pas très doué et naïf (Jerry, une version moins stupide de Kevin de The Office) ; le libertaire excentrique, qui vit dans son monde sans se soucier des conventions de la société (Ron, qui est un peu le Dwight de P&R, en moins rural et en plus viril) ; et la fille sarcastique, April, qui n'a pas vraiment d'équivalent direct, mais joue bien souvent un rôle équivalent à celui de Dwight dans The Office, à savoir celui du personnage aux valeurs morales et aux réactions misanthropes en contraste avec ses semblables.

Bref, P&R, avec sa forme pseudo-documentaire, ses interviews face caméra, et sa distribution extrèmement balisée, c'est un show particulièrement familier et peu innovant, et il est difficile de ne pas penser à sa série soeur lorsque l'on regarde le show.

Du moins, dans sa première saison, très laborieuse.

Une première saison qui peine fortement à convaincre : à trois ou quatre reprises différentes, j'ai tenté de la dépasser, à plusieurs années d'intervalle, et à chaque fois, je suis resté à la porte de la série, sans grande envie de poursuivre en saison 2. Trop de ressemblances avec The Office, trop de personnages antipathiques, trop d'intrigues quelconques : la s1 de P&R, qui ne dure que six épisodes, est tout sauf un succès.

Et pourtant, dès la saison 2, le show trouve ses marques : les personnalités ont été recalibrées, les intrigues aussi, le ton se fait plus constant, et surtout, la série se trouve un coeur. Plus qu'une Michael Scott-bis, qui serait un peu idiote et incapable, Leslie Knope se mue en une indéboulonnable optimiste et idéaliste, dévouée à sa ville, et assez douée. Elle s'avère une mère poule pour ses collègues, et progressivement, se crée l'image d'une véritable famille : au sein des P&Rs, tout le monde s'apprécie à un degré ou un autre, et tout le monde a l'occasion de montrer son côté sensible, et les liens qui unissent tous les personnages.

Un coeur sincère et touchant, globalement absent de The Office, et qui fait ici toute la différence, au risque de parfois verser dans les bons sentiments. Mais ça fonctionne, notamment grâce à cet ours bourru de Ron Swanson, qui sous ses allures de misanthrope cache en fait un coeur gros comme ça, et tisse progressivement avec April et Andy des liens de père de substitution assez efficaces.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que tout est rose : la série est très orientée shipping, ce qui peut s'avérer assez agaçant, en particulier lorsque l'on n'apprécie pas forcément certains personnages ou acteurs. Et les scénaristes n'hésitent par à exploiter certains filons (la bétise d'Andy) jusqu'à la moelle, au risque de lasser. Mais dans l'ensemble, le show a su rectifier sa direction, et n'en est que meilleur.

En saison 3, exit Mark, qui fait place au duo d'Adam Scott (le nouveau love interest de Leslie) et Rob Lowe, en health-freak assez amusant. Les liens April/Ron continuent de se tisser, pour le meilleur, mais les relations amoureuses continuent d'être au centre des attentions des scénaristes, pour le pire : Adam Scott/Poehler n'ont aucune alchimie, April/Andy est forcé, Tom est insupportable... la série continue de fonctionner assez solidement, mais le shipping menace parfois d'engloutir le tout.

Puis, en saison 4, la série est phagocytée par la course à la mairie de Leslie, qui plombe un peu le tout, avec un Paul Rudd un peu trop caricatural et idiot pour le bien de la série. Pire, le couple Ann/Tom ne fonctionne pas du tout, et donne l'impression que les scénaristes ne savent pas quoi faire des personnages.

En bref : désormais en saison 5, le show a clairement évolué depuis ses débuts faiblards. Néanmoins, sa positivité intrinsèque n'a pas changé, et permet au show de se démarquer clairement de son modèle. Ce qui n'est pas un mal, vu le niveau actuel de ce dernier...

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Catch Review : WWE Money In The Bank 2014 (29/06/2014)

Publié le 30 Juin 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

WWE Money in The Bank 2014 :

- Usos vs Wyatts. Encore un changement de musique d'entrée pour les Wyatts... il y a du progrès. Match assez standard pour les deux équipes : rien de mauvais, mais rien de particulièrement mémorable, d'autant que le status quo est maintenu.

- Naomi vs Paige. La routine habituelle pour le règne de Paige : un match maladroit, laborieux, mais qui étrangement reçoit les louanges de tout le monde parce que les deux filles sont les chouchous du web. Status quo ? Maintenu.

- Sandow qui cosplaie.

- Adam Rose et sa douzaine de fêtards qui débarquent.

- Rose vs Sandow. Un comedy match assez piteux.

- Promos backstage : mauvaise pour Rollins, passable pour RVD, motivée pour Kofi, convaincue pour Zigg, et barbue pour Zeb Colter.

- MITB #1. Rollins avec un thème foireux, et un costume dit "à la Plissken" ; Ziggler toujours le plus populaire (mais sous-utilisé dans le match) ; Ambrose bien accueilli. À part ça, un MITB assez bordélique, avec quelques spots précipités au début, de la mise en place un peu forcée et téléphonée, et d'autres moments réussis (l'hyperplex a mis longtemps à se mettre en place, mais elle était très jolie... et un peu suicidaire). Inégal, brouillon, surbooké... mais pas forcément totalement désagréable.

- Rybaxel vs Dust Bros. Tag match standard, en dessous du match d'ouverture.

- Récap du triangle amoureux entre Layla, Summer Rae & Fandango.

- Big E vs Rusev. De la baston de mastodontes sans aucune finesse. Pas désagréable, sans plus.

- Récap douloureuse de Dbry vs Bo Dallas au micro.

- Segment backstage des Bellas et de Steph + récap de Vickie vs Steph. Ça meuble toujours autant.

- Summer Rae vs Layla w/ Fandango. Un gros flop, avec le public qui scande le nom de Punk.

- Encore une récap.

- MITB #2. Match qui a bien failli m'endormir, à un spot près (l'échafaudage en équilibre). Résultat naze, malgré un peu de sang en cours de route.


 

Un PPV blindé de meublage, de récaps, de promos et de pubs en tous genres, avec des matches globalement honorables, mais au final sans intérêt. M'enfin tant que le booking de la WWE reposera plus sur la volonté d'apaiser les investisseurs en assurant le status quo, plutôt que de proposer quelque chose de satisfaisant au spectateur, on en restera là.

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Catch Review : WWE NXT TakeOver - Chicago (20/05/2017)

Publié le 28 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, WWE, NXT

Moins de 24 heures après le WWE UK Championship Special, et 24 heures avant WWE Backlash (que je ne chroniquerai pas dans ces pages, il ne faut pas abuser), place à la NXT.

WWE NXT TakeOver Chicago - 20/05/2017 :

- EY vs Roderick Strong.

Strong toujours avec l'entrée la plus insipide du roster (ça colle à son physique et à sa personnalité), et avec le finisher le plus bancal imaginable, pour un match méthodique et solide, qui ne fait pas d'étincelles, mais ouvre tranquillement la carte.

- Tyler Bate vs Pete Dunne, UK Title.

Match of the night, jusqu'à présent, et probablement match of the year pour la WWE, sans problème. Tellement réussi que le public a même fini par cesser de chanter "Ten !" dès que les catcheurs sont comptés hors du ring (comme ils le font toujours pour la NXT) et leur a fait une standing ovation en cours de match.

- Asuka vs Ruby Riot vs Nikki Cross, Women's Title.

Je n'aime pas du tout Super-Asukana, Ruby me laisse assez indifférent, et j'ai toujours apprécié Cross... donc un match parfois frustrant, parfois approximatif au niveau du timing, mais dans l'ensemble assez homogène et tout à fait honorable. Sauf le finish, assez bof.

- Hideo Itami vs Bobby Roode, NXT Title.

Le placement de ce match sur la carte trahit assez tôt le résultat de l'affrontement, et celui-ci est ce à quoi on pouvait s'attendre entre les deux hommes : un Roode stratégique, un Itami en demi-teinte qui passe son temps à donner des coups de pied, et un public qui s'endort un peu devant le match, çà et là, parce que c'est trop méthodique pour lui.

- Authors of Pain vs DIY, NXT tag titles, ladder match.

Contrairement aux fanboys de la NXT, je ne suis pas forcément grand amateur de DIY, donc le post-match m'a laissé totalement marbre, mais l'affrontement, en soi, était sympatoche. Pas forcément ultime, un peu mollasson çà et là et à la fin un peu décevante, mais sympatoche.

 

Dans l'ensemble, un show assez homogène, mais à la carte totalement éclipsée par Bate/Dunn. C'est dommage, parce que le reste était plutôt compétent, mais tout de même un bon niveau en-dessous du match de championnat UK.. Au final, tout de même, un très bon Takeover.  

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Christmas Yulefest 2016 - 47 - Un Sapin sur le Toit (2016)

Publié le 24 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Drame, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Sapin sur le Toit (The Rooftop Christmas Tree) :

Depuis que sa femme est partie avec son fils, Dale Landis (Tim Reid) accroche chaque année un sapin de Noël sur son toit, en dépit des lois locales, qui l'envoient systématiquement en prison pour un temps. Cette année, cependant, Sarah Wright (Michelle Morgan), une avocate désenchantée passant les fêtes en ville, chez ses parents, et John Keaton (Stephen Huszar), un procureur agressif et arrogant, finissent par s'intéresser à son cas, afin de comprendre les raisons de son geste et de son entêtement...

Rien de tel, pour commencer ce 24 décembre, qu'un téléfilm bien déprimant signé UpTV. Adapté d'un roman inspiré d'une histoire vraie, voici donc venir un récit plombant au possible, sur une famille déchirée, et le combat de deux juristes qui s'affrontent et se rapprochent tout en tentant de mettre un terme à une situation improbable.

Et là, tout de suite, problème : si Tim Reid est effectivement touchant dans ses quelques scènes, tout le reste finit par être phagocyté par la romance pas très intéressante des deux protagonistes (pas très charismatiques), et par d'interminables scènes de dialogues ou de débats assez insipides et sous-éclairées. Car oui, le département éclairage et photographie de ce téléfilm semble être parti en vacances au début du tournage, laissant le reste de la production tourner The Rooftop Christmas Tree en lumière naturelle (c'est à dire dans une semi-pénombre désaturée et un peu glauque).

Quand même les sapins de Noël et autres décorations semblent ternes, anémiques et délavées, c'est qu'il y a un sacré problème...

Autant dire que ce téléfilm Up ne m'a pas vraiment convaincu. Ce n'est pas forcément la faute de l'histoire, intéressante (surtout si elle est vraie), mais d'un point de vue technique, ce n'est pas très passionnant, et clairement pas ce que je recherche dans un téléfilm festif de ce type.

2/6 (mais comme dans le cas de Finding Father Christmas, je ne crois pas que je sois le public visé, et donc pas la personne la mieux placée pour correctement évaluer le métrage)

(d'ailleurs ce Rooftop Christmas Tree aurait tout à fait été à sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, s'il avait eu un budget un peu plus important)

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Un film, un jour (ou presque) #1616 : The Great Hip Hop Hoax (2013)

Publié le 11 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, UK, USA, Écosse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Great Hip Hop Hoax (2013) :

Un documentaire improbable sur Silibil n' Brains, un duo de deux jeunes rappeurs écossais à l'accent à couper au couteau qui, au début des années 2000, ont décidé de mentir et de se faire passer pour des rappeurs californiens au look de skateurs afin de signer un contrat avec Sony UK et de connaître le succès.

D'autant plus improbable que les deux jeunes étudiants ne sont pas dénués de talent, et auraient probablement pu se faire une place bien à eux dans le monde de la musique. Mais l'industrie du disque étant ce qu'elle est, les apparences comptent plus que le talent, et après de multiples auditions où leur accent les a systématiquement disqualifiés, ils ont mis en place cette supercherie, une supercherie qui, malgré ses grosses ficelles et ses traits caricaturaux (avec du recul, les personnages inventés par les deux Écossais ressemblent vraiment à des clichés grossiers de skaters californiens sortis tout droit de la sphère Jackass), a totalement fonctionné pendant plusieurs années.

Mais paradoxalement, si le groupe a fini par exploser, ce n'est pas parce que la supercherie a été découverte par quelqu'un, non : pris dans la tourmente de la restructuration de Sony Music, le duo s'est autodétruit, sous le poids du mensonge, de la drogue, de l'argent et de l'alcool.

Désormais brouillés, les deux membres de Silibil n' Brains ont repris des existences bien différentes : l'un est père de famille et opérateur de maintenance sur une plate-forme pétrolière en Mer du Nord, l'autre continue de faire de la musique à Londres, sans grand succès.

Un métrage intéressant et ludique, qui souligne, s'il le fallait encore, combien l'industrie de la musique n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1355 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Associé à croquer (2020)

Publié le 7 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Associé à croquer (Sweet Autumn - 2020) :

Entrepreneure à succès rêvant d'étendre ses opérations, Maggie (Nikki DeLoach) revient dans sa ville natale du Vermont à l'occasion du festival de l'Automne, et pour assister à la lecture du testament de sa tante, qui l'a élevée. Elle découvre alors qu'elle hérite d'une moitié de la confiserie de sa tante, tandis que Dex (Andrew Walker), le fournisseur en sirop d'érable de cette dernière, hérite de l'autre moitié. Bon gré mal gré, malgré leurs différences, Maggie et Dex vont devoir collaborer pour déterminer l'avenir de la boutique...

Un bon gros bof que cette rom-com automnale Hallmark signée de la plume du scénariste de L'Hôtel des coups de foudre, téléfilm passé en revue l'année dernière, et qui souffrait d'un script ultra-générique et quelconque.

Pas de surprise, donc, il en va de même ici : le cliché des deux protagonistes très différents contraints de partager un héritage (une boutique, une maison, un terrain, etc) est un grand classique Hallmark, qui revient une fois par an au moins, et ici, le scénariste n'en fait rien de particulièrement intéressant, d'autant qu'il le combine à un autre cliché récurrent, celui des deux "rivaux" qui doivent collaborer et concevoir une recette à l'occasion d'un concours (avec montage musical à la clef). Et je ne parle même pas des personnages secondaires afro-américains, clairement là pour servir de quota en début de film, et qui en disparaissent jusqu'à la fin.

C'est d'autant plus frustrant que le couple principal est plus que sympathique (les deux acteurs ont déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises, et ont une bonne alchimie), mais non : le tout est trop basique pour vraiment fonctionner, le gimmick des petites enveloppes (contenant des messages feel-good pleins de platitudes) à ouvrir pendant X jours, et qui débouchent sur une clef permettant d'ouvrir une boîte mystérieuse, donne l'impression que le script était initialement un métrage de Noël (voire même un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries) rebricolé pour l'Automne, et le quiproquo final, avec intervention de l'ex-petit-ami et réaction impulsive de Dex (alors qu'une discussion adulte et mature semblait s'engager), frustre particulièrement.

Un bon gros bof, comme je le disais.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2018 - 13 - La Princesse de Chicago (2018)

Publié le 10 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Netflix, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Princesse de Chicago (The Princess Switch) :

Jeune pâtissière de Chicago au brillant avenir, Stacy De Novo (Vanessa Hudgens) gagne un billet pour participer à une prestigieuse compétition culinaire en Belgravie. Sur place, cependant, elle découvre qu'elle est le sosie parfait de la future Princesse locale, Margaret (Vanessa Hudgens), qui décide d'échanger un temps sa place avec Stacy, pour quelques jours de liberté avant le mariage princier...

Une comédie romantique produite par Netflix, et qui combine Le Prince et le Pauvre à une compétition de pâtisserie, mâtinée de festivités de Noël et d'un "Père Noël" magique, pour un résultat ayant emporté l'adhésion de la plupart des critiques et spectateurs/spectatrices sur le web.

Malheureusement, alors que j'aurais bien voulu partager cet enthousiasme, j'ai trouvé le tout vraiment très approximatif de bout en bout, pour ne pas dire artificiel et forcé.

Entre un script basique aux dialogues assez laborieux, un film qui dure facilement 20 minutes de trop, une production assez brouillonne qui ne prête guère attention aux détails (les tatouages de Vanessa Hudgens sont ainsi fréquemment visibles sur la Princesse), des accents approximatifs (la post-synchronisation est vraiment inégale, notamment sur les bruitages), une interprétation pas forcément très subtile, un montage ponctuellement haché (notamment lors des scènes où Vanessa Hudgens interagit avec elle-même), une neige artificielle occasionnellement pulvérisée sur les murs et le sol de manière maladroite, une rivalité pâtissière (avec sabotage) sous-développée, un placement produit maladroit pour les téléfilms Netflix de l'année dernière... j'ai trouvé le tout assez peu satisfaisant, plutôt pataud, et pas forcément meilleur que la moyenne des métrages Hallmark, par exemple (bien qu'étant plus divers, ethniquement parlant).

Alors ça se regarde, notamment parce que Hudgens y met du sien, mais dans l'ensemble, un bon gros bof assez dérivatif et qui arrive, pour moi, juste en dessous de la moyenne.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022)

Publié le 12 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Romance, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Absolument Royal ! (The Royal Treatment - 2022) :

Responsable d'un salon de beauté new-yorkais, Isabelle (Laura Marano) est engagée pour s'occuper de la coiffure et du maquillage des participants au mariage arrangé du Prince Thomas (Mena Massoud), du royaume européen de Lavania. Mais sur place, Thomas commence à s'éprendre de la franchise et du caractère de la jeune femme, ce qui complique de beaucoup la situation...

Que se passe-t-il si l'on prend tous les clichés des métrages royaux de Hallmark et consorts (sur une jeune new-yorkaise populaire qui tombe sous le charme d'un prince européen quelconque lors d'un séjour dans son pays), que l'on y ajoute une bonne dose de L'éducatrice et le tyran (avec une Fran Drescher dont semble ici s'inspirer Laura Marano), une grosse rasade de diversité pataude à la Netflix (d'autant plus fragrante quand on est habitué à la blancheur caucasienne des autres téléfilms royaux de ce genre, et que le scénario précise bien que ce Royal Treatment prend place dans un royaume européen voisin de l'Aldovie, étrangement peuplé à 90% de personnes originaires d'ethnies exotiques, et baigné de tenues et de musiques caribéens et africains, d'accents néozélandais, etc), une écriture assez lourde et maladroite (toute la métaphore "de l'autre côté des rails" surlignée au possible, le côté justice sociale de l'héroïne), et un ton plus caricatural et outré, façon comédie Disney Channel (les copines de l'héroïne, la gouvernante "française" à l'accent pitoyable) ?

Et bien on se retrouve avec ce Royal Treatment générique au possible, à la production et au rendu vraiment assez fauchés et télévisuels (la réalisation, notamment, n'est vraiment pas terrible), tourné en Nouvelle-Zélande, et dans lequel Laura Marano, toujours sympathique, peine à créer de l'alchimie avec un Mena Massoud au sourire benet (il fonctionnait nettement mieux en Aladdin).

Bon, d'accord, elle n'est pas aidée par une absence totale de rythme ou d'énergie, mais tout de même. Je reste impressionné par la capacité de Netflix à produire des comédies romantiques qui parviennent à être encore plus insipides que les métrages Hallmark produits à la chaîne.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Catch Review : WWE Money in the Bank (14/06/2015)

Publié le 15 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

WWE Money in the Bank (14/06/2015) :

- Hommage réussi à Dusty Rhodes.

- MITB Match. Hallucinant comment aucune des prises appliquées à Kane ne paraît crédible, avec la tête de Kane qui reste à 20 cm du tapis à chaque fois ; sinon, vraiment RAS, Orton place des RKOs, Neville joue vaguement l'acrobate, il y a des spots franchement téléphonés et laborieux, et Reigns se fait voler sa victoire par Wyatt, comme prévu. Résultat : un feud Wyatt/Reigns, et Sheamus en MITB winner. ZZZZZZZZZZZZ.....

- Paige fait une promo backstage qui tente d'être une pipe bomb à la AJ, mais tombe à plat.

- Paige vs Nikki Bella, Divas Title. Les deux femmes se donnent à fond, mais ça reste très laborieux, les deux catcheuses passent leur temps à taper la discute, et le finish mérite un bon facepalm.

- Promo non-sensique de Miz.

- Big Show vs Ryback, IC Title. Un gros bordel, avec intervention de Miz en prime pour la DQ finale.

- La pub de Tough Enough, avec un Jericho qui a clairement un balai dans le fondement pendant qu'il débite son speech en prenant une pose ridicule.

- Owens vs Cena II. Pas de titre en jeu, visiblement. Je pensais que c'était un match pour la ceinture US de Cena, mais non. Match assez bon, techniquement, même si c'est assez routinier, avec des échanges interminables de finishers venant de tous les horizons, suivis de kickouts à la chaîne, et d'une victoire de Cena à la suite d'un finish faiblard.

- Sans surprise, Owens attaque Cena en post-match, probablement pour mettre en place un troisième match.

- Gros meublage de Cena blessé qui boîte, blablabla... je parie que demain soir, il sera de nouveau sur pied.

- Hommage à Dusty Rhodes, bis.

- Le New Day dans le ring au micro, whatever. Creed surjoue comme ce n'est pas permis.

- New Day vs Prime Time Players, tag titles. Un match baclé et précipité, probablement booké en urgence pour laisser de la place au main event.

- Rollins vs Ambrose, Ladder Match. Mwé. Tout moyen que le MITB ait été, difficile de passer après. Assez bof, ce match de championnat trop lent et méthodique pour son propre bien, surtout qu'en lui laissant plus de 45 minutes, la WWE s'est doublement tiré une balle dans le pied, en laissant involontairement sous-entendre que c'était pour un cash-in de Sheamus à la fin (donc le public reste passif pendant le fros du match), et en forçant les deux catcheurs à ralentir jusqu'à sembler peser 20 kilos de plus. Les deux hommes ont fait de gros efforts, mais la mayonnaise n'a pas pris sur moi, le finish était assez médiocre, et le no-selling d'Ambrose était too much à mon goût.


Un PPV globalement médiocre et totalement oubliable, avec uniquement le Cena vs Owens qui ressort à nouveau du lot, notamment si l'on aime ce genre de match, et si l'on oublie le finish.

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Catch Preview : Wrestlemania XXX

Publié le 31 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, WWE

Bon, Mania. Étant donné que j'ai fini par totalement lâcher la WWE durant cette Road to Mania (pas vraiment le résultat escompté par la compagnie, je pense), tellement c'était chiant, prévisible et redondant, je n'ai pas de grands espoirs pour le PPV. M'enfin bon, allons-y pour quelques pronostics.

Divas Invitational Match :
AKA on est incapable de booker la division, donc on les fout toutes en vrac dans un match de dernière minute. AKA il est temps que AJ perde sa ceinture au profit d'une des Bellas. AKA ça va être un désastre, mais j'espère quand même une surprise, du genre Kharma qui profite du format Invitational pour faire son retour et prendre la ceinture après avoir démoli tout le monde.

Andre the Giant Memorial Battle Royal Match
AKA on a un PPV de quatre heures mais comme on est incapables de booker la mid-card, on les fout tous en vrac dans un match à la con. AKA ça serait logique de faire gagner Big Show, mais bon, de toute façon, le résultat ne compte pas le moins du monde.

The Shield vs. Kane & The New Age Outlaws
Il y a un mois, The Shield était sur le point de s'autodétruire, avec un 3-way prévu pour Mania. Aujourd'hui, ils affrontent les vieux dans un match sans intérêt. Victoire du Shield, à moins d'un heel turn d'un de ses membres pour rejoindre l'Authority... on peut toujours rêver, non ?

WWE Tag Team Championship Match The Usos © vs. The Real Americans vs. Ryback and Curtis Axel vs. Los Matadores
AKA on ne sait pas comment booker la tag division, donc autant les foutre tous en vrac dans un match de dernière minute, et les laisser faire leur truc. Avec un peu de bol, on aura enfin le faceturn de Cesaro.

John Cena vs. Bray Wyatt
Le build-up était risible (Wyatt qui débite des promos non-sensiques chaque semaine, et Cena qui "a peur pour la première fois de sa carrière", lulz), et le match devrait être potable, mais Wyatt a du mal avec les matches longs, donc Cena va devoir faire le gros du boulot. Ah, et pour le coup, si Cena wins, c'est méga facepalm.

The Undertaker vs. Brock Lesnar
On parie qu'au Raw de ce Lundi (que je ne regarderai pas plus que les semaines précédentes), Brock va démolir Undertaker, histoire de lui donner un minimum de crédibilité, après avoir été humilié et dominé par Taker depuis des semaines et des semaines ? Il serait temps... même si le match sera exactement ce à quoi tout le monde s'attend. J'espère toujours une apparition de Sting à la fin, depuis les rafters, pour mettre en place le match de PPV de l'année prochaine.

Third Spot In The WWE World Heavyweight Championship Triple Threat Match Daniel Bryan vs. Triple H
Allez, juste pour le fun, et parce que la destinée de Bryan est trop prévisible, on va dire que Triple H et ses sbires démolissent méthodiquement Bryan, mais que Hulk Hogan intervient, et le met quand même dans le main event, qui se transforme en Fatal Four-Way. Comme ça tout le monde est content, surtout Triple H, qui main evente Mania et flatte ainsi son égo.

WWE World Heavyweight Championship Match Randy Orton © vs. Batista vs. Daniel Bryan Or Triple H
3-Way ou Fatal Four Way remporté par Bryan, forcément, histoire de se mettre l'internet dans la poche pendant encore six mois d'abonnement au Network... mais j'avoue que j'aimerais beaucoup voir Bryan sur le point de remporter le titre, mais qui se prend un pedigree furtif, et HHH nouveau champion. L'internet exploserait, les sites de news seraient en panique à essayer de justifier tout ça et, pire que tout... tout le monde continuerait à regarder, comme un joli troupeau de moutons. :mrgreen:

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Catch Review : WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016)

Publié le 11 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, WWE, NXT, Télévision

Nombreuses rumeurs menaçantes au sujet de NXT, vis à vis du titre visiblement définitif de ce Takeover, et de la réorganisation imminente des brands de la WWE. Espérons que NXT ne va pas en pâtir...

WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016) :

# Pre-show #

- Étrange ambiance, avec les trois présentateurs qui se demandent ce que peut bien signifier "The End", et si c'est la fin de la brand, etc...

- "NXT, sponsorisé par Babymetal." :mrgreen:

- Toujours du mal à voir, dans ce push de Nia Jax, quoi que ce soit d'autre que "hey, encore une cousine de The Rock, si on en faisait une superstar" ; et honnêtement, ça serait sympa qu'Asuka travaille son anglais, parce que ça fait tâche, là.

- Tease pour le début d'Andrade "Cien" Almas, un luchador qui fait ses débuts démasqué ce soir.

- Récap de Shinsuke Nakamura vs Austin Aries. C'est prometteur.

- Récap de Revival vs American Alpha. Interview de The Revival... je n'y peux rien, je les trouve beaucoup trop génériques, ces deux-là.

- Récap de Joe/Balor. J'ai toujours du mal avec Balor, mais bon...

 

# The End #

- Grosse récap de toute l'histoire de la NXT, et promesse de la fin du commencement, du commencement de la fin, et du début d'une nouvelle ère. Le show est rebaptisé "The End of the beginning", ce qui est déjà nettement moins inquiétant.

- Perfect Ten Tye Dillinger vs Andrade Cien Almas. Dillinger a un costume ridicule, mais est assez solide dans le ring (un peu le même style que Cesaro, en fait), et le match est particulièrement peu mémorable. Rien d'exceptionnel, mais rien de désastreux non plus.

- Revival vs American Alpha, NXT Tag Titles. Un tag match très compétent, avec un public motivé. Pas forcément fan de la toute fin, ou de cette nouvelle équipe managée par Paul Ellering.

- Aries vs Shinsuke Nakamura. Excellent match, qui a su narrer une histoire intelligente, celle d'un Aries qui se donne à 200%, et perd sur une seule erreur regrettable.

- Asuka vs Jax, NXT Women's Championship. Mwé. Jax est clairement un bon niveau en dessous, nettement plus lente, et se contente de profiter de sa taille et de sa force en abusant du no-selling... mais c'était regardable, bien qu'un peu brouillon çà et là, et avec une fin assez peu marquante.

- Joe vs Finn, Cage match, NXT title. Mwé (bis). Un match en cage, ça limite forcément l'action plutôt que de permettre de la décupler, donc déjà ce n'est pas mon style de match favori, surtout avec cette tendance actuelle à passer par la porte pour s'échapper de la cage. Et pour ne rien arranger, j'ai toujours du mal avec Balor, qui est un bon catcheur, mais a été tellement surhypé sur la base de son maquillage et de son entrée que j'ai toujours du mal à me passionner pour ses matches. Un match de championnat honorable, mais moins spectaculaire que ce que j'espérais.

 

Un NXT Takeover assez mineur, en fin de compte, mais qui n'est nullement mauvais ; le seul problème, c'est que la compagnie a placé la barre tellement haut durant certains shows passés, notamment au niveau de la division féminine, que forcément, derrière, ça déçoit dès que ça n'est plus aussi excellent.

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 16 - Under The Shadow (2016)

Publié le 27 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, UK, Jordanie, Qatar, Fantastique, Horreur, Netflix

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Under The Shadow :

À Teheran, au milieu des années 80, alors que la Guerre Iran/Irak fait rage, Shideh (Narges Rashidi), ancienne étudiante en médecine désormais contrainte de jouer les mères au foyer, se retrouve seule avec sa fille Dorsa (Avin Manshadi) lorsque son époux est mobilisé. Mais lorsqu'une bombe irakienne s'abat sur son immeuble, une entité étrange semble commencer à se manifester, invisible de tous, sauf de Dorsa. Un à un, les voisins de Shideh quittent le bâtiment pour se mettre à l'abri, mais celle-ci reste, alors même que les phénomènes paranormaux se multiplient...

Un film d'épouvante indépendant, réalisé/écrit par un Iranien et tourné en persan, qui fait un buzz pas possible sur le web et chez les critiques internationaux : ça parle de film de l'année, de meilleur film d'horreur de ces dix dernières années, etc.

Et quelque part, ce n'est pas surprenant, tant le cadre et les thématiques historiques, sociales et religieuses sont pile le coeur de cible de bon nombre de critiques, entre l'oppression de la femme dans les sociétés musulmanes, le manque de représentation des acteurs d'origine moyen-orientale au cinéma, le manque de femmes dans des rôles principaux forts et non-sexualisés dans le cinéma d'horreur, les thématiques de la maternité, etc, etc.

Autant de sujet que la critique adore voir traiter au cinéma, et qui donne à ce film d'épouvante une épaisseur, un sous-texte qui plaît forcément. Malheureusement (et les critiques sont les premiers à faire la comparaison), Under The Shadow rappelle énormément Mister Babadook, sans même parler de tout un pan du cinéma d'horreur japonais. Et au jeu des comparaisons, Under The Shadow n'en sort pas forcément gagnant...

On est en effet en terrain ultra-balisé, même au niveau des métaphores, et en ce qui concerne l'horreur et l'épouvante, il s'agit ici plus d'une atmosphère (un peu) étouffante, renforcée par un grondement constant en arrière plan, plutôt que d'un film terrifiant et angoissant.

En fait, malgré sa distribution plutôt bonne, sa technique compétente, et une mise en place efficace, Under The Shadow se noie étrangement dans tout ce qui a fait son succès critique : trop de métaphores, trop de symbolique, trop de sous-texte... et pas assez d'horreur ou de tension.

(d'autant que, pour ne rien arranger, la menace, lorsqu'elle prend forme physique, s'avère assez peu impressionnante)

C'est loin d'être mauvais, mais ça ne restera certainement pas dans ma mémoire.

Un petit 3/6

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Blog Update ! - Janvier 2018

Publié le 1 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Update, Les bilans de Lurdo

En janvier, le blog des Téléphages Anonymes a mis de côté les festivités de fin d'année, pour revenir à sa rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque ! Au programme, un petit mois, mais place au bilan...

#622 : Exporting Raymond 2.5/6

#623 : The Layover 1.5/6

#624 : The House 1.25/6

#625 : Justice League 1.5/6

#626 : Le Monde Secret Des Emojis 1/6

#627 : The Source Family 3/6

#628 : Opening Night 3.5/6

#629 : Valérian et la Cité des Mille Planètes 1.5/6

#630 : Nobody Walks 1/6

#631 : La Tour Sombre 2/6

#632 : Tickled (2016) & The Tickle King 4.75/6

#633 : Kingsman 2 - Le Cercle Doré 3/6

#634 : Hollywoo 2.5/6

#635 : Star Wars - Épisode VIII : Les Derniers Jedis 3/6

#636 : Schlock ! - The Secret History of American Movies 3/6

#637 : Mécanique Amoureuse 2/6

#638 : Jumanji - Bienvenue dans la Jungle 3.5/6

#639 : American Grindhouse 4.25/6

#640 : Table 19 3/6

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Au programme, pour ce mois de janvier, des documentaires, quelques comédies quelconques, et pas mal de grosses sorties que j'ai rattrapées un peu tardivement... le tout pour un résultat des plus mitigés.

Si, sur le front des documentaires, on s'en sort assez honorablement - Exporting Raymond étant probablement le plus faible des documentaires visionnés ce mois, et Tickled le plus réussi (et le plus WTF) -, les grosses sorties déçoivent clairement.

Au point de faire de Jumanji 2017, pourtant pas forcément exceptionnel, la meilleure sortie blockbuster vue ce mois-ci, devant un Star Wars trop polarisant et bancal pour convaincre, et d'innombrables plantages comme Justice League et Valerian.

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Film du mois : clairement Tickled, un documentaire tellement improbable qu'il en est presque incroyable, et construit comme un thriller prenant et passionnant.

Flop du mois : comme dirait South Park, c'est un combat d'infirmes entre Valerian, la Justice League et la Tour Sombre, trois plantages créatifs et artistiques retentissants...

Au niveau des séries, un mois plutôt inégal, entre un Young Pope polarisant, un Great Fire anémique, et un Wet Hot American Summer : 10 ans après toujours aussi sympathique... et puis, bien entendu, Star Trek : Discovery, qui n'en finit pas de décevoir le fan de Trek que je suis.

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En février, on continue sur notre lancée, avec en prime un bref détour par la case romance à l'occasion de la Saint Valentin !

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 03 - Anna and the Apocalypse (2018)

Publié le 1 Octobre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Musique, Noël, Oktorrorfest, Review, UK, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Anna and the Apocalypse (2018) :

À l'approche de Noël, alors que son lycée organise le spectacle de fin d'année, Anna (Ella Hunt) et ses amis (Malcolm Cumming, Sarah Swire, Christopher Leveaux, Ben Wiggins, Marli Siu) sont confrontés à leur vice-principal tyrannique, Mr Savage (Paul Kaye), alors même qu'une épidémie transforme progressivement tout le monde en zombies...

Un film un peu à cheval entre l'Oktorrorfest et la Yulefest, mais qui finit par s'avérer nettement plus horrifique que festif, une fois ses 25 premières minutes dépassées.

Car, ayant abordé ce métrage sur la seule base de ses bonnes critiques, je ne savais pas trop à quoi m'attendre... et en fait, pendant ces 25 premières minutes, le choc est rude, puisqu'on se retrouve devant une comédie musicale lycéenne écossaise très premier degré, façon High School Musical.

Alors certes, musicalement, vocalement et au niveau des chorégraphies, toutes proportions gardées, ça n'a pas à rougir de la comparaison... mais tout de même, ça fait un choc, surtout si, à la base, on n'est pas forcément très friand de ce genre.

Pendant ce premier tiers, donc, j'ai eu énormément de mal à accrocher au tout. Ce n'est pas la faute de la distribution, efficace et sympathique, mais autant dire que j'étais bien content de voir débarquer les zombies à la barre de la demi-heure...

Ensuite, le métrage lorgne gentiment sur un Shaun of the Dead adolescent, sans en avoir l'humour aussi prononcé, et avec des chansons mélancoliques placées çà et là.

Pas de grande surprise au programme, on devine très rapidement dans quelle direction tout ça va nous mener, il y a une vague utilisation de l'apocalypse zombie comme métaphore du passage à l'âge adulte et de la fin du lycée, et le mélange émotion sérieuse, dépression, et comédie décalée ne fonctionne que partiellement, souffrant d'un étrange déséquilibre qu'on mettra sur le compte de la tristesse écossaise.

Je l'avoue, je n'ai pas vraiment été convaincu par Anna and the Apocalypse. Je comprends totalement pourquoi ce High School Musical of the Dead a pu séduire les critiques, mais de mon côté, j'ai trouvé le tout un peu trop inégal pour vraiment être efficace, et le côté musical m'a tout simplement laissé de marbre.

3/6 (pour récompenser l'effort de proposer quelque chose de quasi-inédit)

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Un film, un jour (ou presque) #1410 : Monster Hunter (2020)

Publié le 5 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Monster Hunter (2020) :

Alors qu'ils recherchent des soldats mystérieusement disparus, Natalie Artemis (Milla Jovovich) et son escouade militaire (TI Harris, Meagan Good, Diego Boneta, Jin Au-Yeung...) se retrouvent propulsés dans un monde étrange, où humains et monstres doivent cohabiter, bon gré mal gré. Avec l'aide du Chasseur (Tony Jaa), Artemis tente alors de survivre dans cet environnement hostile...

J'ai une vague expérience de la série de jeux Monster Hunter (et par vague, j'entends que je n'y ai joué que quelques heures à peine), mais je suis certain d'une chose : à aucun moment la série vidéoludique ne se centre sur des soldats contemporains, qui tentent de défourailler du monstre à coups de fusils d'assaut et de grenades. Et donc, logiquement, à aucun moment le personnage de Milla Jovovich n'était l'héroïne des jeux...

Mais ce n'est guère surprenant de se retrouver devant cette adaptation médiocre signée Paul WS Anderson, déjà responsable d'avoir transformé la franchise Resident Evil en série d'actioners débiles mettant en vedette sa femme (Milla, donc, pour ceux qui ne suivent pas) dans un rôle totalement inventé pour elle, à deux doigts du personnage de fanfic self-insert.

Ici, à la limite, on peut dire que malgré l'insertion de Milla Jovovich, femme militaire badass et indestructible qui botte des culs et tient facilement tête à Tony Jaa, le tout ressemble un peu plus au jeu et à son univers... en plus toc (les armes et les costumes font cosplay), en plus terne (l'image est délavée et jaunâtre, avec quelques minutes de verdure au milieu), en plus con (Ron Perlman qui débite de l'exposition et cabotine avec une perruque anime) et en plus testostéroné (le seul Palico du film est le Mewscular Chef, pas très bien animé mais bodybuildé, et qui en prime flirte avec Jovovich).

Après, ça reste du Paul WS Anderson : ça se regarde si l'on éteint son cerveau, si l'on accepte les nombreuses scènes dérivatives (Coucou Alien(s) ! Coucou Stargate !), si l'on ferme les yeux sur les effets spéciaux très inégaux (les monstres sont réussis, malgré leur design générique ; certaines autres scènes - le bateau, notamment - nettement moins), sur les ralentis abusifs et sur la musique électro assez hors-sujet, et si l'on oublie le montage épileptique des scènes d'action, tout droit hérité des derniers Resident Evil (en plus lisible, toutefois, même si ça frôle fréquemment le montage ultra-cut façon Edgar Wright, appliqué à tout et n'importe quoi).

Ça se regarde, malgré tout cela, malgré un rythme faiblard (mise en place de 20-30 minutes, gros ventre mou, et grand final décomplexé opposant un Rathalos à une armée contemporaine) et malgré une conclusion bancale, qui se termine en queue de poisson, pour teaser une suite.

Une fin de métrage qui, de plus, fait le choix de conclure sur une note comique, avec le Mewscular Chief qui passe à l'assaut en miaulant... certes. Pas forcément la meilleure impression sur laquelle laisser le spectateur, après un film à ce point bancal et approximatif.

Reste que ce Monster Hunter se place environ dans la moyenne des films Resident Evil : c'est de l'à peu près, ça propose quelques idées et images intéressantes, mais ça s'arrête là.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1320 : Enter the Fat Dragon (2020)

Publié le 18 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Romance, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Enter the Fat Dragon (Fei lung gwoh gong - 2020) :

Le superflic chinois Fallon Zhu (Donnie Yen) commence à prendre du poids après avoir été relégué à la salle des archives et avoir été plaqué par sa fiancée, l'actrice Chloé Song (Nikki Chow). Envoyé en mission au Japon, et avec l'aide de sa traductrice Maggie (Jessica Jann), et de Thor (Wong Jing), un ami ancien flic, il va devoir alors lutter contre le crime local en utilisant son savoir-faire et ses talents d'artiste martial... malgré ses kilos en trop.

En 1978, Sammo Hung jouait dans Enter The Fat Dragon, une parodie des films de Bruceploitation qui mettait en valeur les talents de l'acteur et comédien au gabarit improbable. Et donc, voici en 2020 un nouveau film portant le même titre, mais ne partageant rien d'autre avec l'original, pas même un caméo de Sammo (pourtant initialement prévu).

En lieu et place d'une histoire de jeune paysan rondouillard arrivant en ville et se battant contre de petites frappes, on a droit à un flic quinquagénaire superhéros qui prend du poids après avoir été plaqué et confiné dans un bureau.

En lieu et place d'un jeune Sammo impressionnant par ses actions physiques, on a un Donnie Yen vieillissant, avec perruque évidente et fond de teint abusif, qui a des problèmes de couple (avec une partenaire de 20 ans de moins) et enchaîne les cascades ultra-câblées ou numérisées, engoncé dans un costume de gros en latex.

Forcément, le charme opère nettement moins. J'avoue, j'ai eu du mal à accrocher à cette comédie d'action qui tente de renouer avec un certain style hong-kongais des années 80-90, mais ne parvient qu'à paraître gentiment forcée et frustrante, alourdie par les interrogations existentielles du protagoniste, sa romance compliquée, les problèmes de couple de Thor, etc...

Après, il est vrai que dès qu'un film asiatique est trop câblé (ou du moins, qu'il l'est de manière trop voyante, et que ce n'est pas, éventuellement, justifié par des pouvoirs magiques ou que sais-je encore), j'ai tendance à avoir du mal à adhérer à la proposition.

Là, non seulement c'est hyper-câblé, de manière très voyante, mais en plus, le tout est très caricatural, avec bruitages de cartoon, post-synchro constante et approximative, contraste Chine/Japon pataud, humour laborieux, décors (clairement) de studio, etc.

Pas convaincu, en ce qui me concerne, malgré quelques jolis moments de chorégraphie.

2.5/6

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