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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1296 : The Vast of Night (2019)

Publié le 10 Septembre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Vast of Night (2019) :

À la fin des années 50, au Nouveau-Mexique, alors que toute la ville est réunie autour d'un match de basket dans le gymnase municipal, Fay Crocker (Sierra McCormick), une jeune standardiste téléphonique, capte un signal étrange. Avec l'aide d'Everett (Jake Horowitz), animateur radio local, elle va alors tenter de trouver l'origine de ce son venu d'ailleurs...

Long-métrage qui a fait le buzz à son arrivée chez Amazon Studios, The Vast of Night est un film indépendant au budget microscopique (700 000 $), premier métrage de son réalisateur, qui a voulu rendre ici hommage aux films de science-fiction des années 50 et à la Quatrième Dimension (le film tout entier est d'ailleurs présenté comme un épisode du Paradox Theater, un pseudo-Twilight Zone fictif avec narration d'ouverture, etc).

Et sur le papier, l'ambition du projet est des plus louables. D'ailleurs, on ne peut s'empêcher de dire que le réalisateur a une longue carrière devant lui, ne serait que pour la manière dont il exploite son budget limité, met en images ce scénario (très joli travelling avant qui traverse toute la ville, le gymnase, etc), et parvient à créer de la tension et du suspense avec seulement deux acteurs et une caméra.

Après, en pratique, c'est plus compliqué : contrairement aux récits de la Quatrième Dimension dont il s'inspire, ce film dure 90 minutes, et est donc contraint d'avoir recours à énormément de remplissage, d'artifices de mise en scène et de montage pour tenir la longueur.

Car The Vast of Night aurait fait un épisode intéressant de la Twilight Zone... avec 25-30 minutes au compteur. À la limite, un Outer Limits d'une heure. Mais là, à 90 minutes, le tout tire fréquemment à la ligne, ce qui affaiblit d'autant le récit - un récit reposant déjà, à la base, sur énormément de dialogues et de monologues statiques.

Dommage, parce que les deux acteurs sont efficaces et ont une bonne alchimie (même si quelques moments d'hystérie collective sont assez fatigants). Cela dit, reconnaissons que pour un premier film ambitieux, ça reste très honorable.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1319 : Into the 8th Dimension (2016)

Publié le 17 Novembre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Documentaire, Review, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Into the 8th Dimension (2016) :

Si je suis tout à fait franc, je dois avouer que Les aventures de Buckaroo Banzai à travers la 8e dimension, ce film inclassable de 1984, m'a toujours laissé perplexe, et ce depuis ma plus tendre enfance.

Gros bordel relativement incompréhensible, bourré d'idées improbables et décousues, de concepts bricolés de toutes parts, d'idées métaphysiques et scientifiques compliquées, Buckaroo Banzai est le prototype même d'un film culte : une œuvre de genre obscure et approximative, tellement décalée qu'elle ne peut que plaire à un nombre limité de spectateurs, lesquels vont totalement adhérer à cette proposition artistique.

Et quand l'un des membres de l'équipe du film finit ici par dire, sans hésiter, que Buckaroo Banzai est un film de stoner, ce fut une révélation : oui, effectivement, il y a de cela dans ce film et dans cette grosse collision d'images, de personnages et d'idées, qui ont notamment aussitôt trouvé un écho au sein des populations étudiantes américaines.

Into the 8th Dimension, documentaire de plus de deux heures proposé à l'occasion de la sortie du Blu-Ray du film, revient ainsi en long, en large et en travers sur cet ofni décalé, dont on comprend très rapidement que sa genèse a été aussi brinquebalante et compliquée que l'est le produit fini.

Tous les intervenants de ce film (sauf Ellen Barkin et Jeff Goldblum) participent au documentaire, et s'expriment ainsi sur le métrage de 1984, dont ils conservent un souvenir très positif : pas de véritables tensions au sein de l'équipe (celles-ci étaient réservées à David Begelman, le patron de la Columbia, et antagoniste constant des scénaristes et du réalisateur), et tout au plus quelques pincettes prises lorsque les acteurs évoquent Peter Weller, et son approche très "artistique" de son métier.

On sent ainsi que le bonhomme était parfois capricieux, mais pas forcément au point de ruiner le tournage de ce qui était un film très collaboratif, où toutes les idées étaient prises en compte, quelle que soit leur provenance.

On apprend aussi que Tom Hanks et Michael Keaton avaient été pressentis pour le rôle principal (ce qui aurait clairement donné un film encore plus improbable !), et que, selon ses participants, l'échec du film est clairement à imputer à une campagne publicitaire et promotionnelle totalement à côté de la plaque, le studio ne sachant pas comment vendre le film.

Mouais : on peut aussi se dire que le film, en soi, était tellement excentrique et confus qu'il en était presque invendable, et qu'un tel échec était plus ou moins inévitable.

Quoiqu'il en soit, Into the 8th Dimension est un documentaire exhaustif, complet et intéressant, qui revient de manière ludique sur un film culte qui n'aura jamais connu de suite... et honnêtement, ce n'est pas forcément plus mal : l'étrange alchimie qui a donné naissance à l'aura bizarre de Buckaroo n'aurait probablement pas été au rendez-vous, et cela aurait rétroactivement dilué l'impact du premier opus.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1607 : The Conservation Game (2021)

Publié le 29 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Conservation Game (2021) :

Un documentaire qui profite de la vague d'enthousiasme du public américain pour Tiger King et consorts afin de s'intéresser au milieu de la conservation des grands fauves aux USA, un sujet des plus controversés et compliqués.

Des grands fauves exploités sur les plateaux de télévision, par les zoos amateurs, par le trafic clandestin d'animaux sauvages, par les éleveurs privés, etc, qui font qu'il y a aujourd'hui plus de grands félins en captivité aux USA, qu'en liberté dans leur habitat naturel.

Le métrage suit donc l'enquête de Tim Harrison, ancien policier, qui s'aperçoit un beau jour que les conservationnistes vedettes du milieu, ceux qui passent sur tous les plateaux de talk show avec des animaux en prétendant protéger les espèces et le monde animal, sont intrinsèquement liés au trafic de félins et aux zoos privés, tels qu'on a pu les voir dans Tiger King, par exemple.

Et le problème, c'est que The Conservation Game se résume à ça, en fait : Harrison, mis en scène comme un inspecteur dans un documentaire criminel sur un tueur en série ou un truc du genre (avec grand tableau couvert de photos, de notes et de fils les reliant les unes aux autres), qui mène l'enquête, interroge de manière assez frontale des suspects, passe de zoo privé en zoo privé sans avoir de réponses, et s'énerve de plus en plus à mesure qu'il fait du surplace avec son équipe.

En parallèle, on découvre ses efforts pour faire passer le Big Cat Public Safety Act visant à interdire la possession privée de grands félins, efforts qui vont dans le sens de ceux de Carol Baskin, l'antagoniste de Tiger King. D'ailleurs, sans surprise, le documentaire finit par retrouver le fil narratif de Tiger King, lorsqu'il aborde enfin le sujet Joe Exotic au bout de 85 minutes - en quelque sorte, The Conservation Game, c'est une variation sur Tiger King, mais du point de vue du camp adverse... et ce n'est pas très passionnant.

Ça dure deux heures, ça traine en longueur, et finalement, ça ne nous dit pas grand chose qu'on ne devinait pas déjà en regardant Tiger King et tout ce qui a entouré le projet : l'absence de réglementations et les magouilles sont innombrables dans le domaine, toutes les personnes impliquées sont plus ou moins déséquilibrées, et les pauvres bêtes concernées sont des victimes impuissantes qui méritent bien mieux.

What else is new ?

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 32 - The Munsters (2022)

Publié le 24 Octobre 2022 par Lurdo dans Comédie, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Télévision, USA, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Munsters (2022) :

Lily (Sheri Moon Zombie), une vampiresse de 150 ans, recherche désespérément son âme sœur, et jette son dévolu sur Herman (Jeff Daniel Phillips), un géant artificiel maladroit mais au cœur d'or. Mais cette romance s'oppose aux plans du Conte (Daniel Roebuck), le père de Lily, qui de plus doit se battre pour conserver le château familial...

Au rayon sitcoms fantastiques et familiales, j'ai toujours été plus porté sur la Famille Addams que sur The Munsters, très peu diffusée par chez nous. En effet, que ce soit la série originale (cf aussi le bilan de Sygbab à ce sujet), les téléfilms qui ont suivi, ou encore le reboot avorté de 2012, il a toujours manqué un petit quelque chose à mes yeux pour que les Munsters égalent les Addams en tant que série culte, comme elle peut l'être outre-atlantique.

Et c'est probablement pour cela que j'ai abordé cet énième remake avec une certaine indifférence, d'autant plus que le travail de Rob Zombie sur ses propres longs-métrages n'a fait que dévoiler, au fil du temps, ses faiblesses et ses mauvaises habitudes. Cela dit, j'ai assisté, avec un certain amusement, au retournement de veste collectif des fans et des critiques, entre l'annonce du projet, très bien reçue, et la première vraie bande-annonce, unanimement critiquée et moquée par tous ceux qui l'ont vue.

Il faut dire ce que ce Munsters est, après visionnage... à côté de la plaque, long (près d'une heure 50), visuellement très pauvre et fauché (un rendu DV ultra-net, des couleurs néons, ultra-contrastées et saturées, des décors très studio, une réalisation constamment penchée), plus près de la parodie aux bruitages de cartoon et à la musique moqueuse de que du reboot ou de l'hommage, constamment surjoué par des acteurs cabotins ou jouant faux (Sheri Moon Zombie minaude constamment en adoptant une voix tremblotante très fluctuante), et surtout jamais drôle ni rythmé, un comble pour un métrage qui adapte une sitcom.

Mais non, Rob Zombie, qui s'auto-proclame ultra-fan des The Munsters, a fait ici le choix d'une origin story bancale et particulièrement plate, bourrée de caméos, une comédie romantique paradoxalement à la limite de la série pour enfants, avec des moments parodiques (Sonny et Cher, etc) qui tombent totalement à plat, et dans laquelle seuls surnagent les interprètes de Grandpa et d'Herman (et encore, Jeff Daniel Phillips a un peu tendance à partir dans du Jim Carrey, çà et là). C'est peu.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1745 : Laddie - The Man Behind the Movies (2017)

Publié le 21 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Biographie, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Laddie - The Man Behind the Movies (2017) :

Un documentaire très hagiographique, une sorte de catharsis émotionnelle d'une fille délaissée par son père superstar du monde du cinéma, et qui aujourd'hui réalise ce métrage pour lui rendre hommage et lui dire combien elle l'aime.

En soi, pas désagréable à regarder du tout, même si Amanda Ladd-Jones n'est pas une narratrice très naturelle ou fluide. Quoiqu'il en soit, le métrage fait l'affaire, multipliant les témoignages des grands noms d'Hollywood, de Ron Howard à Ben Affleck en passant par George Lucas, Mel Brooks, Ridley Scott, Sigourney Weaver, Morgan Freeman, Mel Gibson, et bien d'autres encore, pour dépeindre la vie familiale et professionnelle d'Alan Ladd Jr., fils taciturne ignoré par son père, l'acteur Alan Ladd, et qui a trouvé dans la production de longs-métrages une vocation et un moyen de se démarquer de celui-ci.

Passant ainsi du métier d'agent à celui de producteur pour la Fox, puis de patron de la Fox, où il financera Star Wars, le Rocky Horror Picture Show, Alien, les Mel Brooks, La Malédiction et tant d'autres, Ladd claque la porte en 1980, sous la pression constante du conseil administration, pour créer son propre studio, et produire L'étoffe des héros, les Police Academy, Blade Runner, les Chariots de Feu...

Puis vient l'époque MGM (Willow, Thelma et Louise, Un Poisson nommé Wanda, La Folle histoire de l'espace), puis la Paramount (Braveheart, Gone Baby Gone), etc.

À chaque étape, Ladd fait preuve d'un côté visionnaire, et d'une prise de risques indubitable, reposant systématiquement sur un facteur : la confiance en l'artiste plutôt que la recherche du profit.

Le tout pour un documentaire agréable, étrangement mélancolique (ça se finit tout de même sur un bon paquet d'intervenants convenant que maintenant, les producteurs comme Ladd n'existent plus) et plutôt touchant compte tenu de la mort d'Alan Ladd Jr. plus tôt cette année.

Une bonne rétrospective qui passionnera les cinéphiles (même s'il aurait pu être un peu plus abouti sur la forme).

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1785 : The People We Hate at the Wedding (2022)

Publié le 7 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Amazon, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The People We Hate at the Wedding (2022) :

Malgré le peu d'affection et la jalousie qu'ils éprouvent pour elle, Alice (Kristen Bell), maîtresse de son patron marié, et Paul (Ben Platt), qui refuse de céder aux désirs de plan à trois de son compagnon (Karan Soni), finissent par accepter d'assister au mariage de leur demi-sœur Eloise (Cynthia Addai-Robinson), qui vit en Angleterre et profite de la fortune de son père Henrique (Isaach de Bankolé). Ils sont accompagnés de leur mère Donna (Alison Janney), qui a elle-même de mauvais souvenirs de ce dernier...

Au moins, on ne peut pas dire que ce film Amazon adapté d'un livre par la réalisatrice de Petits coups montés, mente sur la marchandise : oui, Alice, Paul (et un peu Donna) sont "les personnes que tout le monde déteste lors d'un mariage". À savoir qu'ils sont jaloux, antipathiques, mesquins, vindicatifs, revanchards, égocentriques, etc, etc, etc, qu'ils menacent de faire capoter le mariage en question, et que le spectateur est pourtant supposé les trouver suffisamment intéressants et attachants pour suivre leur trajectoire pendant une centaine de minutes.

Ce qui aurait pu fonctionner si l'écriture et la réalisation avaient été plus subtiles et maîtrisées, ou si le film avait donné dans la comédie trashouille plus décomplexée. Pas de chance, ici, tout est plus ou moins cousu de fil blanc, un peu forcé (toute la sous-intrigue de Ben Platt est une accumulation de clichés sur les homos, jamais particulièrement drôles ; l'illustration musicale enchaîne les chansons pop non-stop toutes les trois minutes), un peu brouillon (ça multiplie les intrigues parallèles jamais bien équilibrées) et bien trop teinté d'émotion mélodramatique artificielle pour permettre au métrage de se lâcher vraiment (avec notamment toute une sous-intrigue relative à la fausse couche de Kristen Bell qui tombe à plat).

Résultat : le film se regarde, principalement parce que Janney et Bell sont toujours efficaces (Addai-Robinson, par contre, est transparente), mais ça s'arrête là. Ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement touchant, et ça ne rassure pas pour Deadpool 3, qui aura les mêmes scénaristes.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #46 : Lust For Love (2014)

Publié le 31 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lust For Love :

Plaqué par son amour d'enfance, Astor (Fran Kranz), un homme maladroit et timide, finit par se tourner vers Cali (Dichen Lachman), décomplexée et libérée, pour apprendre comment séduire les femmes. Mais la jeune femme s'avère d'une compagnie surprenante...

Aouch. La distribution est très sympathique (la grande majorité du cast de Dollhouse, ainsi que quelques habitués des films de Whedon), mais tout le reste sent l'amateurisme à plein nez : écriture, mise en place, post-synchro, structure, dialogue, etc... tout paraît précipité, baclé et prévisible, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du fait que c'est un film ultra-indépendant financé par Kickstarter. Vraiment dommage.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #587 : Red Knot (2014)

Publié le 24 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Red Knot :

Jeunes mariés, Peter (Vincent Kartheiser) et Chloe (Olivia Thirlby) partent en lune de miel en Antarctique, sur un navire de recherche scientifique, pour que Peter, auteur, puisse y suivre un célèbre biologiste marin. Mais rapidement, Chloe se sent délaissée par son époux, et les choses s'enveniment au sein du couple...

Je vais faire bref : je suis totalement passé à côté de ce métrage.

Alors oui, les paysages naturels sont beaux, et clairement tournés plus ou moins sur place, mais le film a beau être contemplatif, atmosphérique, et presque impressionniste, reste qu'on aurait pu avoir le même récit dans un deux-pièces cuisine en centre-ville, à une ou deux scènes près (la fin, notamment).

Pour faire simple, malgré sa durée très limitée et sa distribution sympathique, j'ai manqué de m'endormir devant ce drame intimiste, et donc je vais m'abstenir de le noter, parce qu'il n'est clairement pas fait pour moi.

?/6

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Un film, un jour (ou presque) #117 : Moms' Night Out (2014)

Publié le 28 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Moms' Night Out :

Allyson (Sarah Drew), Sondra (Patricia Heaton) et Izzy (Andrea Logan White) sont trois mères de famille dépassées par leur quotidien, et qui ont besoin de vacances. Elles décident alors de s'organiser une soirée entre filles, laissant leurs enfants à leurs époux... mais forcément, la situation tourne au cauchemar pour tout le monde.

Une comédie plate, terne, et mollassonne qui, sans qu'elle soit particulièrement mal jouée, succombe à des personnages antipathiques et caricaturaux (l'hystérie, c'est rapidement épuisant), à un récit soporifique, et à un second degré de lecture discutable sur la place des femmes dans notre société. Énorme bof.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #879 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : All's Faire in Love (2009) & Pénélope (2007)

Publié le 8 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Histoire, Fantastique, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

All's Faire in Love (2009) :

Contraint de participer à une foire médiévale par son professeur universitaire s'il ne veut pas être renvoyé, Will (Owen Benjamin) s'y rend sans trop y croire, et devient aussitôt l'homme à tout faire de la classe au pouvoir, ainsi que le souffre-douleur de Lord Rank (Chris Wylde). Mais sur place, il rencontre aussi Kate (Christina Ricci), une tradeuse ayant tout plaqué pour rejoindre la foire et devenir comédienne, et les deux servants commencent alors à se rapprocher l'un de l'autre...

Un mélange de comédie romantique et de workplace comedy dans un cadre gentiment décalé, qui s'avère plutôt rafraîchissant, avec tous ces personnages excentriques à fond dans leur jeu de rôle grandeur nature.

C'est gentillet, c'est amusant, et le seul vrai problème, en fait (hormis un côté un peu décousu), c'est le vrai manque de charisme et de présence d'Owen Benjamin, qui ne fonctionne pas vraiment en love interest de Christina Ricci.

Ce qui s'avère problématique, puisque la romance entre Ricci et Benjamin prend une place importante dans le film à mesure que celui-ci progresse.

Après, ce n'est pas forcément rédhibitoire, puisque les personnages secondaires (notamment la sous-intrigue de Matthew Lillard et de Nadine Velazquez, mais aussi Chris Wylde et ses sbires, sans oublier Dave Sheridan et sa marionnette) assurent un minimum le spectacle et divertissent suffisamment pour qu'on se montre indulgent.

Un métrage divertissant, à défaut d'être particulièrement mémorable, abouti ou très bien rythmé (il y a facilement 10 minutes de trop).

3.5/6

Pénélope (2007) :

Victime d'une malédiction ancestrale qui l'affuble d'un groin et d'oreilles de cochon, Penelope Wilhern (Christina Ricci), héritière d'une famille fortunée, a passé toute son enfance enfermée dans la demeure familiale, avec ses parents (Catherine O'Hara & Richard E. Grant). Seul remède à son état : l'amour sincère de quelqu'un. Pour trouver un prétendant, les Wilhern font alors défiler tous les jeunes hommes de bonne famille, en vain... jusqu'à ce que Lemon (Peter Dinklage), un paparazzo, et Edward Humphrey Vanderman III (Simon Woods), un héritier refoulé, décident de révéler au grand jour le secret de Penelope, en engageant Max Campion (James McAvoy), un parieur invétéré, pour séduire la jeune héritière recluse...

Un conte de fées à mi-chemin de Tim Burton, de Shrek et du Jeunet d'Amélie Poulain, cette comédie romantique fantastique est réalisée par Mark Palansky, ex-assistant réalisateur de Michael Bay, sur la base d'un script d'une scénariste de sitcom.

Guère surprenant alors de constater que le métrage évolue en terrain très balisé, avec une structure assez épisodique, et qu'il peine à convaincre sur la durée (une durée d'ailleurs écourtée lors de la sortie UK & US, amputée d'une petite vingtaine de minutes). Pourtant, le thème n'est pas désagréable, et la distribution est très sympathique : outre les rôles principaux, on a aussi Nick Frost, Reese Witherspoon, Burn Gorman, et de multiples visages connus, dans de tous petits rôles...

Mais la réalisation manque de fantaisie, la photographie a un étalonnage assez laid (Amélie, encore une fois), le rythme est bancal, l'interprétation est occasionnellement surjouée et il se dégage de tout cela l'impression bizarre d'une production américaine tentant de copier le style anglais sans y parvenir.

Ajoutez à cela une Christina Ricci pas assez enlaidie pour justifier toutes les réactions d'horreur de ses prétendants (elle a même plus de charme ainsi qu'à la fin du métrage, je dois dire), et un film qui aurait peut-être mieux fonctionné en étant placé dans le passé, et voilà, un premier métrage plein de défauts, mais doté d'un capital sympathie qui l'empêche de sombrer.

3.5/6

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Catch review : WWE RAW (18/11/2013)

Publié le 19 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Dernier Raw avant Survivor Series, et un show qui a énormément de pain sur la planche pour réussir à donner envie de voir ce PPV à la mise en place particulièrement bancale et insuffisante. Ce n'est donc pas gagné...d'autant que la WWE restant la WWE, elle a soudainement décidé de faire de cet épisode de Raw un Spécial Country. Moui moui moui...

Et comme de juste mesure, le show commence particulièrement mal, avec des annonces sans intérêt : des chanteurs country vont chanter ! Perfect Jr va affronter Big E ! Triple H va parler ! Dont acte, avec 10 minutes de promos de Orton et HHH et Stephanie et Maddox et Kane et Vickie Guerrero et au secours j'ai déjà envie de changer de chaîne !!!!!

Pour bien enchaîner, on a alors droit à Maddox vs Orton, whouhou... l'occasion d'un beau paradoxe, illustrant bien l'échec chronique de la WWE à créer des personnages consistants : Maddox est ici supposément placé dans une position de victime/babyface en difficulté... mais le public s'en contrefout, il préfère acclamer Randy, et demander à ce qu'il passe Maddox à travers une table. De quoi soupirer de lassitude.

Ensuite, histoire de bien continuer cette première heure lamentable, la WWE nous inflige des chansons country à chaque coupure pub ; un match de championnat Big E Langston/Perfect Jr ultra-prévisible (on se demande vraiment quel intérêt il y a à mettre un tel match de championnat pendant Raw, plutôt que sur la carte de leur PPV, mais bon, il semble vraiment qu'ils ne veuillent pas vendre ce dernier...), un jeu de chaises musicales des Divas (*soupir*), et un match pépère de Show & Ryback, à l'issue prévisible.

Après cette première heure très très dispensable, arrive un match en pilotage automatique entre les Real Americans et Miz/Kofi, suivi d'une parodie ridicule de match entre Vickie et AJ (avec Vickie amenée sur un brancard et trépignant tout du long), un brawl hardcore entre Ziggler et Sandow : sympathique, mais inoffensif, et à nouveau plus à sa place sur une carte de PPV qu'à la tv. Ah, et n'oublions pas, histoire de bien plomber le tout, dix minutes de promo made in Cena, supposée nous faire croire que Cena est blessé, que c'est un héros, qu'il ne renonce pas à son match même si ceui-ci pourrait lui coûter sa carrière, blablablablabla, mais non, c'était une feinte qui n'a... euh... servi à rien. (*soupir*)

On continue avec les occasions manquées/inutiles, puisque la troisième heure de Raw commence par R-Truth qui chante. Yay. S'ensuit un tag match joliment creux, avec le début de Xavier Woods (anciennement Consequences Creed à la TNA), qui n'a placé que trois mouvements, dont un raté par les caméras ; puis vient un concert country de 5 minutes, sans intérêt ; et le show se termine par un long 6 vs 6 entre Wyatt/Shield vs Punk/DBry/Rhodes/Usos, préfigurant le PPV. Pas désagréable du tout, et techniquement réussi, mais le retour au ralenti de Papy Rey Rey, avec ses genoux boïteux, faisait plus pitié qu'autre chose.

Bref. Que retenir de ce show de pré-PPV... pas grand chose, en fait. Si ce n'est qu'en tant que show de pré-PPV, c'était un méga-fail qui a totalement échoué à donner envie d'acheter Survivor Series. Après, bon, il restait bien un match ou deux d'honorables, mais sur les trois heures les plus importantes de ces trois derniers mois... c'est peu.

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Un film, un jour (ou presque) #1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018)

Publié le 16 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

L'école est finie :

Fraichement titularisée, Agathe Langlois (Bérengère Krief) est mutée au fin fond de la Picardie, pour enseigner l'anglais dans un collège perdu et difficile. Mais rapidement, sur place, logée chez un couple excentrique (Patrick Chesnais, Catherine Hosmalin), elle apprend à aimer cette mission improbable et complexe...

Une comédie scolaire adaptée d'un livre/d'une histoire vraie par Anne Depétrini, et qui fonctionne à peu près, principalement sur l'énergie et le capital sympathie de sa distribution : dans l'ensemble, en effet, tout est tellement classique et cousu de fil blanc que ça n'apporte rien de vraiment original au genre et que ça se regarde passivement, sans jamais vraiment captiver le spectateur.

Un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 37 - Un Fiancé à louer pour Noël (2018)

Publié le 22 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Fiancé à louer pour Noël (Mingle All The Way - 2018) :

Molly (Jen Lilley) a inventé une application de rencontres, qui permet de mettre en contact des célibataires ayant besoin de compagnons platoniques le temps d'une soirée sociale ou d'une fête en famille. Rapidement, pour pouvoir trouver un financement conséquent, elle doit faire la preuve de l'efficacité de son travail, et s'inscrit donc sur son service, qui la met en contact avec Jeff (Brant Daugherty), un séduisant publicitaire cherchant à impressionner son patron. Et malgré leurs différences, Molly et Jeff vont apprendre à se découvrir...

En soi, cette comédie romantique Hallmark n'est pas forcément mauvaise : le couple principal est sympathique, et la production n'est pas fauchée. Mais ce Mingle All The Way a pas mal de points négatifs, qui jouent en sa défaveur.

Déjà, il n'a pas une once d'originalité : il rappelle plusieurs autres rom-coms similaires, notamment Comment trouver l'amour à la St Valentin ? / A Perfect Romance. Ce qui amène le second problème : ce récit pourrait aussi bien se dérouler à Pâques, à Thanksgiving, en vacances au soleil, en janvier, etc - Noël n'a aucune incidence sur le récit, et sert à peine de toile de fond, et de prétexte à un enneigement certain.

On a ainsi parfois l'impression désagréable que le métrage est né d'un jeu de mots (Mingle All The Way) pendant une session de brainstorming des exécutifs/créatifs de la chaîne, qui ensuite seulement ont tenté de déconstruire ce titre pour aboutir à cette idée de site de rencontres à Noël.

Et puis, enfin, le métrage n'est tout simplement pas très intéressant ni dynamique. On regarde le tout de manière très passive, en attendant que ça avance, et que les clichés s'enchaînent. Énorme bof, en somme, qui ne mérite pas vraiment la moyenne.

2.5/6 - 0.25 pour le côté répétition de A Perfect Romance = 2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1451 : Mortal (2020)

Publié le 1 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Romance, Norvège

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mortal (Torden - 2020) :

Alors qu'il tente de se cacher dans les étendues sauvages de Norvège, Eric (Nat Wolff), un Américain d'origine norvégienne, coûte malencontreusement la vie à un jeune un peu agressif : détenteur de pouvoirs incontrôlables et meurtriers, le voyageur est rapidement pris en charge par Christine (Iben Arkelie), une jeune psychologue qui va rapidement s'éprendre d'Eric, et tenter de résoudre le mystère de l'origine de ses pouvoirs...

Un énorme bof que ce nouveau métrage du réalisateur norvégien de The Troll Hunter, de The Jane Doe Identity et de Scary Stories, un réalisateur pourtant habitué aux métrages de genre et aux ambiances pesants, mais qui ici semble incapable de développer autre chose qu'une origin story super-héroïque locale, qui semble persuadée que la transposition des mythes nordiques à l'ère moderne est quelque chose d'original (The Almighty Johnsons, c'était en 2011, par exemple).

Le problème, c'est que pour qu'un tel récit fonctionne, il faut des effets spéciaux spectaculaires (c'est plus ou moins le cas, dans une poignée de scènes) et une distribution charismatique. Là, malheureusement, c'est l'échec, puisque Nat Wolff et Iben Arkelie sont assez insipides, que l'interprétation est toute en retenue et en intériorisation, et que le film, dans son ensemble est particulièrement frustrant.

Après, les paysages norvégiens sont, comme souvent, bien mis en valeur, et il y a une ébauche d'idée intéressante à 15-20 minutes de la fin, lorsque Eric devient une sorte de Messie nordique... mais comme la fin en question est délibérément en queue de poisson, cela rend ce Mortal encore plus frustrant et agaçant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1107 : Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019)

Publié le 29 Janvier 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Télévision, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Escaping the NXIVM Cult - A Mother's Fight to Save Her Daughter (2019) :

L'histoire vraie de Catherine Oxenberg (Andrea Roth) qui, après avoir participé à NXIVM, un séminaire de développement personnel et professionnel, avec sa fille India (Jasper Polish), s'aperçoit progressivement qu'il s'agit là d'une secte créée par Keith Raniere (Peter Facinelli), et que sa fille est désormais l'esclave sexuelle de celui-ci et de sa compagne, l'actrice Allison Mack (Sara Fletcher)... 

Un téléfilm Lifetime de la collection "Ripped from the Headlines" de la chaîne qui, comme son nom l'indique, adapte des faits divers médiatisés sous forme de métrages plus ou moins fidèles.

Ici, l'affaire NXIVM, que je suis en filigrane depuis plusieurs années, et qui est la seule raison pour laquelle j'ai jeté un coup d'oeil à ce téléfilm : une dramatisation assez typique de la chaîne, produite et introduite par la véritable Catherine Oxenberg, et relativement fidèle au déroulement réel de l'affaire.

Bon, ça reste un téléfilm Lifetime, avec ce que ça comporte d'écriture parfois un peu maladroite, d'interprétation parfois un peu inégale (Andrea Roth galère un peu avec son accent), et de raccourcis narratifs (la chronologie est compressée, certains dialogues sont forcés), mais dans l'ensemble, ça reste un bon résumé du tout, un résumé qui, de manière assez amusante (mais pas surprenante), semble étrangement prude sur tout le côté sexuel de l'organisation.

3/6

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Les bilans de Lurdo : La Famille Addams, les épisodes spéciaux

Publié le 17 Novembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Sitcom, Addams

Halloween with the New The Addams Family (1977) :

Le téléfilm d'1h15 qui a bercé les Halloweens de mon enfance.

En couleur, un générique et une maison différents, Grand-mère et Ma Frump différentes, Poncho (le frère/clone de Gomez), Mercredi Jr et Pugsley Jr en plus, des bodybuilders en slips lamés à paillettes, des sosies maléfiques de Morti & Gomez, Pugsley et Mercredi adultes ( pour cette dernière), Ophelia, Machin et une histoire de voleurs tentant de profiter de la fête d'Halloween donnée par les Addams pour dérober le trésor familial en se faisant passer pour des cousins éloignés.

Pas forcément génial en soi, mais la chanson d'Halloween et la nostalgie font que de toute façon, je ne pourrais pas en dire du mal. J'aurais préféré que la voix de Cousin Machin soit plus fidèle, par contre, parce que là, elle est calamiteuse.

Pour les curieux, cet épisode spécial (introuvable dans le commerce) est disponible, en VO, sur youtube.

Scooby Doo/The Addams Family :

Un vieux crossover des années 70, qui dure 40 minutes, et qui a connu tellement de succès qu'il a alors donné naissance à la série animée Addams Family de l'époque.

Assez étrange à regarder, aujourd'hui, tant les personnages sont affreusement fidèles aux dessins de Charles Addams, tout en souffrant de détails assez déstabilisants, comme Mercredi, en robe rose et super joyeuse, ou le Cousin Machin, d'un vert cadavérique assez moche.

Sans même mentionner les rires enregistrés, typique des dessins animés Hannah Barbera, mais toujours déstabilisants sur un cartoon.

Par contre, la majorité des acteurs de la série doublent leurs personnages respectifs, ce qui est assez sympa, et l'histoire en elle-même (le Scooby Gang tombe en panne près de la demeure des Addams, qui justement cherchent des gens pour garder la maison le temps du week-end ; une menace se profile alors, et Wednesday disparaît.) se laisse assez bien regarder malgré tout, et malgré une fin qui part gentiment en vrille typiquement Scoobyenne sur la fin.

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Catch Review : Chikara - 14x05 - The Living Daylights (19/07/2014)

Publié le 14 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Diamonds Are Forever, cependant, avait un peu remonté le niveau, sans s'avérer cependant très marquant. Malheureusement, Goldfinger avait ramené la compagnie sur le territoire des shows plats et sans enjeux...

- Public motivé, dans un night-club très sombre à l'éclairage bleu-nuit.

- The Batiri vs Hack & Slash vs Mr. Azerbaijan & Wild Boar of Moldova vs The Colony, 4-way Elimination tag. Match assez brouillon tant que H&S, assez peu expérimentés, sont dans le ring, et puis ça se finit, forcément, par un Batiri vs Colony tout à fait honorable... m'enfin bon, c'est une ouverture de carte pépère.

- Meublage, avec 3.0 qui vient organiser un combat de pouces entre deux spectateurs dans le ring.

- ADR Jr Juan Francisco de Coronado vs Eddie Kingston. Un remake du dernier match d'Eddie, avec Kingston qui refuse de se battre, traîne les pieds, et finit par abandonner histoire de se débarrasser du match. Mouais.

- Silver Ant vs Missile Assault Ant. Quelques moments brouillons, mais sinon, un match technique très solide, à défaut d'avoir énormément de momentum.

- Flood vs Baltic Siege & Throwbacks. Un multi-men tag bordélique, mais pas désagréable. En post-match, Thunderfrog met Tursas hors d'état de nuire d'un coup de marteau magique.

- Pieces of Hate vs Osirian Portal. Un excellent tag match très dynamique et acrobatique, mais malheureusement un peu victime de l'éclairage médiocre de la salle, qui plonge dans le noir les quatre coins du ring.

- Chuck Taylor vs Ashley Remington (et ses bimbos). Un comedy match sympatoche, sans plus (soit exactement la même chose que durant le premier show de la saison).

- Wrecking Crew vs Spectral Envoy. Un match 4 vs 4 assez tranquile et routinier. Rien de mauvais, mais rien de très marquant non plus.


 

Hormis l'exhibition technique des deux fourmis, et le tag match entre Pieces of Hate et le Portal, ce show est à nouveau un grand trou noir techniquement honorable, mais absolument peu mémorable. Ça commence à devenir une habitude, cette saison, et ça m'inquiète un peu.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 07 - The Boy (2016)

Publié le 22 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Boy :

Jeune américaine fuyant une vie de femme battue, Greta (Lauren Cohan) arrive en Angleterre, pour servir de gouvernante à un jeune garçon de huit ans, Brahms, qui vit avec ses parents vieillissants, les Heelshire (Jim Norton & Diana Hardcastle), dans un manoir reculé. À son arrivée, cependant, Greta découvre que Brahms est en fait une poupée de porcelaine à l'effigie du fils décédé des Heelshire, poupée que ces derniers traitent comme un enfant réel. Contrainte de jouer le jeu, et d'obéir à des règles très strictes en l'absence des Heelshire, Greta découvre bien vite que la poupée semble prendre vie, et qu'elle est très capricieuse...

Quelle déception, à nouveau... pourtant, tout était réuni : une actrice principale attachante et adorable, un manoir sinistre, une poupée tout aussi menaçante, et une ambiance assez réussie, pour un postulat de départ absolument pas original, mais qui fait toujours son petit effet.

Et pendant un bon moment, le film se regarde d'ailleurs très facilement, réussissant à poser son atmosphère, et à faire craindre pour le sort de l'héroïne.

Bon, certes, le spectateur avisé verra venir bon nombre des rebondissements de cette intrigue dérivative (encore plus s'il a récemment vu Housebound), s'imaginera des directions potentielles bien plus intéressantes que celle finalement choisie par le film, et la bande originale de Bear McCreary est beaucoup trop discrète et oubliable pour vraiment porter le métrage... mais pendant un temps, donc, The Boy fait illusion.

Et puis, avec l'arrivée (télégraphiée) de l'ex, le film bascule dans le slasher bas-de-gamme, tout aussi prévisible qu'avant, mais nettement moins intéressant et maîtrisé, jusqu'à faire totalement décrocher le spectateur tant ces dix dernières minutes sont balisées et clichées.

D'un pot-pourri relativement bien mené, on passe aussitôt à un bout de pellicule sans intérêt et assez agaçant, qui laisse le spectateur sur une très mauvaise impression.

2.25/6 (1.25 pour le film et 1 point pour Lauren)

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Un film, un jour (ou presque) #386 : Agents Presque Secrets (2016)

Publié le 19 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Agents Presque Secrets (Central Intelligence) :

Adolescent bon-vivant et en surpoids, Robbie Weirdicht a passé toute sa scolarité à être maltraité par tous ses semblables, sauf Calvin Joyner, l'athlète superstar du lycée, au futur tout tracé. 20 ans après, cependant, la carrière décevante de CJ (Kevin Hart) est au point mort, et alors que la réunion des 20 ans de sa promotion approche, il fait la connaissance de Bob Stone (Dwayne Johnson), la nouvelle identité de Weirdicht, devenu super-agent de la CIA, à la musculature et à la carrure impressionnantes. Mais Bob est en cavale, accusé d'avoir tué son partenaire, et d'avoir volé des codes essentiels à la défense nationale des USA...

Une buddy comedy amusante, sans plus, qui vaut principalement pour le contraste entre The Rock colossal, et Hart minuscule.

Les quelques caméos sont sympathiques, les deux hommes s'entendent bien à l'écran, le script est efficace (bien qu'assez basique), et la distribution secondaire est bien trouvée... mais dans l'ensemble, c'est vraiment une buddy comedy standard, aux scènes d'action assez moyennes, et qui évoque étrangement par moments The Do-Over de Sandler.

Cela dit, si The Rock a un peu tendance à surjouer çà et là (c'est le rôle qui veut ça), le script a le bon goût de laisser planer le doute sur son honnêteté, et ce jusqu'au bout, donc c'est toujours ça de pris.

Un très petit 3/6 (parce que la tagline de l'affiche est vraiment bien trouvée, et que le duo principal est attachant)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 16 - Shed of the Dead (2019)

Publié le 8 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, UK

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Shed of the Dead (2019) :

Glandeur invétéré, Trevor (Spencer Brown) est un rôliste qui passe tout son temps dans son abri de jardin, où il évite ainsi son épouse gueularde (Lauren Socha) et sa meilleure amie (Emily Booth), en s'imaginant vivre des aventures épiques et médiévales. Mais lorsque des zombies apparaissent en ville et commencent à dévorer les vivants, Trevor et son meilleur ami (Ewen MacIntosh) vont devoir survivre et protéger les leurs...

Une comédie horrifique anglaise qui lorgne très fortement (et ouvertement) sur Shaun of The Dead (on retrouve un duo de personnages masculins similaires, certaines scènes), sans en avoir malheureusement le sens de l'humour (ici, on est plutôt dans de l'humour graveleux assez lourd), le rythme, ou les personnages attachants.

C'est même le problème principal du film : tous ses protagonistes sont antipathiques, et hormis quelques caméos amusants de visages familiers du grand écran horrifique (Michael Berryman, Kane Hodder, Bill Moseley, une narration de Brian Blessed), quelques scènes oniriques de fantasy, et une Lauren Socha (Misfits) toujours impeccable, il n'y a vraiment pas grand chose à retenir de ce métrage trop décousu et bas de plafond pour fonctionner.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 23 - Into The Dark - 1x03 - Pooka ! (2018)

Publié le 12 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Hulu

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x03 - Pooka ! (2018) :

Acteur à la dérive, Wilson (Nyasha Hatendi) accepte d'endosser, à l'occasion des fêtes de Noël, le costume de Pooka, la mascotte d'une marque de jouets interactifs exclusifs lancés pour la fin d'année. Mais rapidement, alors qu'il se rapproche de Melanie (Latarsha Rose), une mère célibataire, Wilson réalise que le costume semble réveiller en lui des pulsions négatives et hostiles, et menace son entourage...

Mouais. Malgré la présence de Nacho Vigalondo (Timecrimes, Colossal) derrière la caméra (ce qui garantissait quelque chose de plus travaillé que les épisodes précédents, et avec une sensibilité différente - c'est le cas, notamment avec une photographie et des éclairages très particuliers), je dois dire que c'est probablement là l'épisode d'Into The Dark que j'ai le moins aimé à ce jour.

Pourtant, paradoxalement, c'est peut-être le plus travaillé et ambitieux au niveau de la mise en images, et la période de Noël aurait clairement dû me rendre plus indulgent vis à vis du métrage, mais non, je n'ai pas du tout accroché à cette relecture transparente de Carnival of Souls, mâtinée du Masque hanté de Chair de Poule

L'un des problèmes principaux, en fait, c'est que le personnage principal n'est pas du tout sympathique. Non seulement son interprète est occasionnellement en surjeu, mais en prime, Wilson apparaît clairement, dès sa première apparition, comme gentiment dérangé, et rien dans son comportement ultérieur ne change cette première impression (surtout pas lorsqu'il joue les semi-stalkers avec Melanie).

Et puis, bien entendu, il y a aussi le souci de la durée. Comme les deux épisodes précédents, ce Pooka ! dure plus de 80 minutes, ce qui est bien trop long. D'autant que là, ces 80+ minutes sont délibérément assez désagréables à suivre, au niveau de la forme, du montage, des visuels, etc, pour refléter le chaos mental de Wilson. 

Résultat : une fois la première moitié passée, j'ai décroché, attendant patiemment la résolution de cette intrigue cousue de fil blanc, aux personnages me laissant totalement de marbre, et à la forme ambitieuse, mais frustrante.

2/6 + 0.75 pour le travail sur la forme, même si je n'ai pas du tout apprécié cette dernière = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1054 : At The Heart of Gold (2019)

Publié le 3 Septembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Biographie, Drame, Review, Sport, Télévision, HBO

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At The Heart of Gold - Inside The USA Gymnastics Scandal (2019) :

Documentaire indépendant, diffusé en mai dernier sur HBO, et qui revient sur l'affaire Larry Nassar, osthéopathe de l'équipe olympique américaine de gymnastique, un homme sympathique, maladroit, heureux en mariage, respecté par ses pairs et ses collègues... et qui pendant des années, a abusé sexuellement de centaines de jeunes athlètes sous le prétexte de les examiner "en profondeur".

Une enquête assez pesante à suivre, d'autant plus qu'elle est appuyée d'innombrables témoignages de jeunes filles et femmes ayant souffert aux mains du médecin, y compris en présence de leurs parents qui ne se doutaient de rien.

On y découvre de jeunes femmes traumatisées, souffrant même parfois d'un semblant de syndrome de Stockholm (au sein de cette discipline assez stricte et tyrannique, Nassar était leur seul ami, leur seul confident, et certaines victimes ont encore du mal à admettre qu'elles ont été victimes d'un prédateur sexuel), et l'on ne peut s'empêcher de penser à Happy Valley, autre documentaire sur un cas similaire (mais dans le milieu du football américain universitaire).

Dans les deux cas, on retrouve en effet un milieu gangréné de l'intérieur, un univers clos, où l'on préfère fermer les yeux sur les agissements de tel ou tel individu tant que celui-ci assure des résultats sportifs, ou la gloire de l'organisation concernée.

Et le moment le plus fort du documentaire est probablement ce procès, durant lequel, victime après victime, les jeunes femmes passent à la barre pour témoigner et apostropher directement Nassar ; puis c'est le tour d'un père de victime, qui tente de bondir à la gorge de l'accusé, et n'est retenu que de justesse par des forces de l'ordre pourtant compatissantes...

Sans oublier la juge, impitoyable, qui le condamne à 170 ans de prison sur la base d'une lettre que Nassar lui a adressée en cours de procès, et dans laquelle il clamait bien fort être la vraie victime de ce procès, mécompris pour ses thérapies révolutionnaires, et cible d'un complot #metoo.

Un vrai moment de tension, qui reste en mémoire au terme de ce métrage édifiant, mais peut-être un peu trop long pour son propre bien.  

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 48 - You Might Be The Killer (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

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You Might Be The Killer (2019) :

Lorsque Chuck (Alyson Hannigan), vendeuse dans un comic book store et fan d'horreur, reçoit un appel téléphonique paniqué de Sam (Fran Kranz), son meilleur ami, directeur d'un camp de vacances, elle est agréablement surprise : Sam est aux prises avec un tueur masqué tout droit sorti d'un slasher, qui élimine un à un les moniteurs du camp. Mais progressivement, alors que Sam raconte ces événements à son amie, l'évidence se fait : et si c'était lui le tueur ?

Une parodie de slasher assez amusante et bien menée, basée sur une idée de Sam Sykes (auteur de fantasy et fils de Diana "Outlander" Gabaldon) et Chuck Wendig (auteur de comic-books et de romans Star Wars), délibérément déstructurée et en flashbacks, et qui affiche clairement ses influences, de la saga Vendredi 13 à Scream, en passant par les Evil Dead de Sam Raimi, ou encore par The Mask.

Alors certes, par moments, ça fait un peu patchwork d'idées et de références à d'autres films, mais le tout parvient tout de même à conserver une certaine identité, principalement grâce à son interprétation globalement solide, et à sa musique orchestrale efficace, très premier degré.

C'est plutôt maîtrisé, ça ne se prend jamais trop au sérieux, c'est décalé, bref, pour peu qu'on ait un peu de recul sur le genre, ça fonctionne.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 49 - I Trapped The Devil (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Noël, Oktorrorfest, Religion, Thriller, IFC

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

I Trapped The Devil (2019) :

À l'occasion des fêtes de Noël, Matt (AJ Bowen) et sa femme Karen (Susan Burke) rendent visite à Steve (Scott Poythress), le frère de Matt, qui vit reclus depuis bien longtemps dans la demeure de leurs défunts parents. Mais là, le couple trouve un Steve frénétique, et obsédé par un homme qu'il maintient captif au sous-sol, derrière une porte bardée de crucifix. Un homme qu'il affirme être le Diable...

Un film d'horreur indépendant clairement inspiré par un certain épisode de la Quatrième Dimension, et qui utilise son postulat intrigant pour proposer un long-métrage intéressant, mais inabouti.

Le vrai problème, en réalité, c'est la durée du récit (et, par association, son rythme) : le script est insuffisant pour maintenir totalement l'intérêt pendant plus de 80 minutes, et le ventre mou du récit est très perceptible.

Pourtant, Josh Lobo, réalisateur et scénariste, fait de son mieux pour imposer de la tension, une atmosphère pesante et oppressante, et les 3/4 du temps, ça fonctionne. Il est notamment aidé par la photographie très sombre, et l'éclairage volontairement très marqué, qui exploite les couleurs des illuminations de Noël pour en faire quelque chose de stylisé et de sinistre.

Les acteurs, eux aussi, sont efficaces, et le côté ultra-lent et contemplatif du tout est d'autant plus frustrant que ponctuellement, la mayonnaise prend bien, et le métrage fonctionne.

Mais ce I Trapped The Devil est finalement un peu trop mou, un peu trop brouillon, et volontairement un peu trop vague et abscons pour totalement convaincre.

Ça reste intéressant, cela dit. 

3.5/6

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Critique éclair : Pilotes Amazon - Saison 2015 (2/2)

Publié le 25 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Amazon, Comédie, Drame, Thriller, Science-Fiction

Pilotes Amazon saison 2015 (suite et fin) :

Cocked 1x01 :

Une entreprise familiale de fabrication d'armes à feu est menacée par son concurrent direct (dirigé par l'oncle de la famille), et l'un des fils (Sam Trammell), consultant en management ayant horreur des armes, doit se rapprocher des autres membres du clan (dont Jason Lee et Dreama Walker) pour tenter de sauver la situation. Avec Diora Baird sans ses fringues. Pas forcément méga rythmé, mais j'ai assez apprécié néanmoins, d'autant que Lee est excellent, comme toujours, que le ton n'est jamais trop sérieux, et que la distribution globale est très sympathique.

Mad Dogs 1x01 :

Adaptation par Shawn "Shield" Ryan de la série anglaise du même nom, sur quatre quadras paumés embarqués dans le monde du crime sur une île paradisiaque. Avec Lex Luthor Billy Zane en prime. Plutôt sympa, en théorie, d'autant que je n'ai jamais regardé l'original, mais longuet, prévisible et (sur les 2/3 de son pilote) assez pépère.

The Man in the High Castle 1x01 :

Du Philip K Dick, par Spotnitz & Ridley Scott, dans un monde où les Nazis et leurs alliés ont remporté la seconde guerre mondiale. C'est ambitieux, c'est assez bien fait, c'est probablement le show le plus abouti et le plus maîtrisé du lot (à défaut d'être le plus rythmé et mouvementé), avec le plus de chance d'avoir une saison complète, même s'il coûte probablement plus cher que ses congénères. Et puis il y a Alexa Davalos inside.

Il y a aussi The New Yorker Presents, mais c'est une anthologie mélangeant courts-métrage, interview, poème, documentaire, etc, donc whatever.

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