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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1167 : Today's Special (2009)

Publié le 20 Mars 2020 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Today's Special :

Sous-chef new-yorkais, Samir (Aasif Mandvi) quitte son poste lorsque son supérieur lui explique que sa cuisine manque d'âme. Quand son père, Hakkim (Harish Patel), est victime d'une crise cardiaque l'empêchant de gérer le restaurant familial, Samir est alors contraint de prendre la relève. Mais l'établissement est en ruines, et la nourriture y est immonde : Samir va tenter de sauver le restaurant de ses parents, et par la même occasion, de se réconcilier avec ces derniers...

Une comédie indépendante librement inspirée d'une pièce de théâtre écrite et interprétée par Aasif Mandvi, ce métrage se regarde très facilement, et est assez réussi dans le genre de la feel-good comedy ethnique et culinaire (pour ce dernier point, on pense notamment à #Chef de Favreau).

Le problème, en fait, c'est qu'il y a facilement 10 minutes de trop à ce métrage, un métrage qui souffre vraiment d'un empilage pas possible de clichés en tous genres : clichés de rom-com (le meet-cute, etc), clichés de comédie ethnique (la tradition, la famille, etc), clichés de comédie culinaire, blablabla...

On se retrouve donc, au final, avec une comédie gentillette et sincère, à la distribution sympathique et à l'enrobage hindi amusant, mais cousue de fil blanc, de bout en bout, et jamais particulièrement originale.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1524 : Troop Zero (2019)

Publié le 8 Septembre 2021 par Lurdo dans Amazon, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Troop Zero (2019) :

En 1977, en Georgie, la petite Christmas Flint (Mckenna Grace) est passionnée d'espace et persuadée que sa mère récemment décédée a rejoint les extraterrestres ; un jour, elle décide de former sa propre troupe de scouts avec ses amis excentriques (Charlie Shotwell, Johanna Colón, Milan Ray, Bella Higginbotham) afin de prendre part à un concours et de, peut-être, gagner la chance d'enregistrer leurs voix pour les envoyer dans l'espace, à bord de la sonde Voyager. Face au petit groupe, Krystal Massey (Allison Janney), la responsable des scouts, qui voit d'un mauvais œil cette initiative. Heureusement, Christmas et ses amis ont le soutien de Rayleen (Viola Davis), la secrétaire désabusée du père de Christmas (Jim Gaffigan), qui connaît Massey depuis leur plus tendre enfance...

Une comédie sympathique et gentillette distribuée par Amazon, pas forcément surprenante ni ne déviant beaucoup de la formule du feel-good movie indépendant américain, mais qui fonctionne néanmoins, grâce à sa distribution efficace - les enfants, notamment, sont très attachants.

On suit donc avec plaisir les tribulations de ces apprentis-scouts maladroits et incapables, qui évoluent dans une atmosphère très particulière, celle du Sud américain, avec sa chaleur pesante et ses accents très appuyés.

Alors certes, on est en terrain relativement familier, et il est préférable pour les cyniques de s'abstenir tant tout est ici très sincère et plein de bons sentiments, mais le tout reste agréable, et la petite Mckenna s'avère très convaincante dans ce rôle pas si facile que ça, celui d'une petite fille un peu à part, par moments simplette et naïve, et marquée par le deuil de sa mère.

Après, la caractérisation reste assez basique (la troupe rivale et le personnage d'Allison Janney sont un peu trop caricaturaux), et la toute fin (le "geste de solidarité" sur scène, sur fond de David Bowie) est un peu too much pour vraiment fonctionner et être crédible, mais rien de forcément rédhibitoire, pour peu que l'on accroche au postulat de départ et à l'ambiance générale.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 09 - Sky Sharks (2020)

Publié le 7 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Science-Fiction, Thriller, Allemagne, Guerre, Horreur, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sky Sharks (2020) :

Ancien nazi passé à l'ennemi, le Dr Klaus Richter (Thomas Morris), à l'existence prolongée artificiellement par un sérum mystérieux, doit aujourd'hui reprendre du service, aux côtés de ses filles Angelique (Barbara Nedeljakova) et Diabla (Eva Habermann), pour aider l'humanité à se défendre contre des forces nazies zombifiées, réveillées de leur tombe polaire, et qui ont décidé de reconquérir la Terre sur le dos de requins volants immortels...

Film allemand tourné en 2016-2017 et sorti en plein confinement, ce Sky Sharks est clairement ce que l'on pourrait appeler un films pour festivaliers : un long-métrage approximatif, bourré de sang, d'effets médiocres, de bimbos siliconées et botoxées qui se déshabillent, le tout dans un gros gloubiboulga bordélique et idiot, qui prend l'eau de partout et est totalement mal rythmé, clairement conçu pour être visionné entre potes, dans une ambiance de déconne et de vannes, et si possible sous influence de substances pas forcément très licites.

Pas de chance : mes films, j'ai tendance à les regarder en solo et à jeun... Autant dire que ce Sky Sharks, qui tente très clairement d'être "so bad it's good" et de devenir semi-culte façon Sharknado, s'est avéré un calvaire pour moi, tant TOUT y est incompétent, inepte et débile.

Déjà que la combo nazis + zombies commençait à avoir du plomb dans l'aile, mais là, c'est le coup de grâce : j'ai détesté. Au point que je n'ai pas envie de développer plus que ça : c'est raté sur tous les plans et, peut-être plus gênant pour une série Z de ce type, ce n'est même pas fun à regarder.

1/6 (pour les rares moments tellement débiles qu'ils fonctionnent, et les quelques caméos)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2021 - 05 - Un Chat pour la vie (2016)

Publié le 3 Décembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, UK, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Chat pour la vie (A Street Cat Named Bob - 2016) :

Musicien de rue sans-abri et drogué, James (Luke Treadaway) survit à peine de dose en dose, malgré tous ses efforts pour se sortir de cette situation. Jusqu'à ce qu'un chat roux, bien vite surnommé Bob, s'invite une nuit sur sa couche, et décide de faire de James son maître : sans le savoir, c'est là le catalyseur que James attendait pour entamer sa reconstruction, et se sortir de la rue...

Pas vraiment un film de Noël en soi, mais un film qui se passe pour une grande partie lors des fêtes de fin d'année, et qui met en contraste la vie dans la rue, en hiver, avec les festivités de la société dans son ensemble. Mais le véritable sujet de cette "histoire vraie", c'est la feel good story assez typiquement british de ce sdf drogué qui parvient à se reconstruire en apprenant à s'occuper d'un chat errant particulièrement sociable et affectueux.

Et ça fonctionne, globalement : c'est bien interprété, le chat est adorable, ça ne sombre pas trop dans le pathos, et ça se regarde, même si ce n'est pas exempt de défauts - Roger Spottiswoode (ancien réalisateur de James Bond et d'autres blockbusters avec Stallone et Schwarzie !) fait ainsi des choix parfois improbables (tous les plans du point de vue du félin, pas franchement utiles), le chat est un peu trop bavard (beaucoup de bruitages superflus), et le script aurait probablement mérité un peu plus de subtilité (toutes les scènes dans la famille du protagoniste, notamment leurs réactions lors des fêtes du Nouvel An, auraient mérité une écriture un peu moins simpliste)... mais ça passe, et ça reste une histoire de rédemption assez jolie. Sans plus.

3.75/6 (parce que Bob, qui joue son propre rôle, est assez attachant)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Oktorrorfest 2012 - 11 : The Barrens & Case 39

Publié le 31 Octobre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Review, Cinéma, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion

The Barrens :

Bousman tente de faire son Shining dans les bois, mais comme c'est Bousman, et qu'il ne peut pas s'en empêcher, il nous colle un twist final foireux au possible au terme de 80 minutes de Stephen Moyer (à l'accent aléatoire) qui sombre dans la folie.

Franchement sans grand intérêt, donc, puisque sur ces 80 minutes, on a le schéma balade dans la forêt/découverte d'un cadavre/balade dans la forêt/Moyer hallucine répété pendant plus d'une heure et quart.

Et donc après avoir vaguement utilisé la légende (en carton-pâte) du Jersey Devil pendant ces 75 minutes interminables (il nous refait même le coup du cougar de 24h chrono pour meubler), arrive la toute fin, kitsch, ratée, visuellement pas du tout crédible...

1/6 

Case 39 :

Un The Omen-like avec une gamine nommée Lilith (Jodelle Ferland, qui assure comme toujours) dont les parents cachent un secret, et sur laquelle enquête une assistante sociale (Renée Zellweger, qui fait du Zellweger...).

Absolument rien d'original, de particulièrement prenant, ou même d'intéressant dans ce métrage banal qui n'apporte rien au genre. Si on rajoute à ça un montage gentiment défaillant, et de l'action outrancière dans sa mise en images, ça n'est pas vraiment convaincant.

2/6 pour certains effets et pour Jodelle.

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Halloween Oktorrorfest 2013 - 03 - Lords of Salem & The Conjuring

Publié le 4 Octobre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Musique

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Lords of Salem :

À Salem, une DJ radio reçoit une boîte mystérieuse contenant un disque vinyle évoquant les heures les plus sombres de la sorcellerie...

Un film de clippeur : ça ne raconte pas grand chose, c'est particulièrement axé sur le visuel et l'atmosphère, et ça tombe dans le kitchouille risible quand Rob Zombie balance des hallus théâtrales et visuelles dignes d'un mauvais clip de son groupe (le Passe-Partout tentaculaire démoniaque, aouch).

1.5/6

The Conjuring :

Au début des années 70, le couple Warren enquête sur un cas de hantise qui frappe une famille...

J'avais déjà trouvé Insidious formellement intéressant, mais fortement inégal, et donc sans surprise, j'ai trouvé que The Conjuring était dans la même veine, et finalement assez calibré. Rien de vraiment neuf sous le soleil, pour un film bien casté et réalisé, mais qui m'a laissé plutôt de marbre, à un moment ou deux près.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 17 - La Femme du Boucher & The Mortal Instruments : City of Bones

Publié le 3 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

La Femme du Boucher (The Butcher's Wife) :

Une jeune femme clairvoyante cherche l'âme soeur, et s'installe à New York, où elle commence à influencer l'entourage de celui qu'elle a épousé, et trouve le vrai élu de son coeur.

Comédie romantique surnaturelle tout droit sortie des 80s (ou presque), avec Jeff Daniels et Demi Moore en blonde (pas un choix très judicieux) ; pas très intéressant ni consistant, d'autant que Demi Moore joue souvent son perso comme une attardée avec un accent bizarre, et que la morale du truc (le boucher est rondouillard, dégarni et vieux = il ne peut pas être l'âme soeur de l'héroïne, voyons...) est discutable.

1.25/6

The Mortal Instruments - City of Bones :

Une jeune femme découvre qu'elle est l'héritière d'une lignée de guerriers aux pouvoirs surhumains, destinés à défendre le monde contre une armée de démons.

De l'urban fantasy pour djeunes typique, peu inspirée, avec une héroïne assez quelconque, un triangle amoureux obligatoire, blablablabla : ça ressemble à du gros patchwork d'intrigues en carton, toutes recyclées sans inspiration, c'est filmé mollement, sans saveur, c'est interminable, bref, passons.

1.5/6 pour les effets spéciaux généreux.

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Christmas Yulefest 2013 - 27 - Un Noël Sur Mesure (2012) & Nuit Magique (2001)

Publié le 23 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Lifetime, Jeunesse, Disney, Fantastique, Cinéma

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Un Noël Sur Mesure (The Christmas Consultant) :

Une famille surbookée doit organiser une réception spectaculaire à Noël pour l'un des clients de la mère businesswoman ; ils se tournent alors vers un Christmas Planner des plus excentriques... qui en profite pour améliorer le quotidien de la famille.

Un téléfilm Lifetime qui n'est objectivement pas bon, pas bien écrit ou bien monté, mais qui est étrangement fascinant, puisque THE David Hasselhoff en fait trois tonnes dans son rôle de spécialiste excentrique à l'accent "anglais", étrange et un peu creepy, à la Willy Wonka.

2/6 (mais 12/6 pour Hasselhoff) 

Nuit Magique (Twas The Night) :

Un ado et son oncle arnaqueur/pirate informatique mettent Noël en péril lorsqu'ils "empruntent" le traîneau ultra-moderne du Père Noël...

Une comédie Disney Channel de 2001, avec Bryan Cranston, et Torri Higginson dans un petit rôle. Le tout est particulièrement puéril et enfantin (ce qui n'est pas forcément surprenant), avec des acteurs qui cabotinent gentiment, un duo principal assez tête-à-claque, et un mickey-mousing musical fatiguant. Cela dit, le costume du Père Noël est superbe.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #734 : Eddie The Eagle (2016)

Publié le 13 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Sport, UK, USA, Allemagne, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Eddie The Eagle :

Au cours des années 80, le destin improbable d'Eddie "The Eagle" Edwards (Taron Egerton), un anglais lambda bien décidé à participer aux Jeux Olympiques, et qui choisit, sans le moindre entraînement préalable, de s'essayer au saut à ski, avec l'aide de Bronson Peary (Hugh Jackman), un coach des plus atypiques...

Une bonne surprise produite par Matthew Vaughn, et réalisée par Dexter Fletcher : un biopic sportif sincère et amusant, avec un Taron Egerton qui s'investit totalement dans son personnage, un Hugh Jackman au diapason, une réalisation dynamique et inventive (je ne serais pas surpris que Vaughn ait mis la main à la pâte), des effets visuels convaincants, et une excellente bande originale rétro-synthétique de Matthew Margeson.

En résumé, on passe un bon moment, qui aurait toutefois peut-être gagné à être plus court de 10 minutes.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #141 : The Scribbler (2014)

Publié le 31 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Action, Fantastique, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Scribbler :

Suki (Katie Cassidy) est une jeune femme déséquilibrée, hantée par d'innombrables personnalités autodestructrices ; alors qu'elle s'installe dans un immeuble empli de pensionnaires toutes malades mentales, et qui se suicident les unes après les autres, Suki suit un traîtement étrange, la "Brûlure siamoise", qui élimine une à une ces personnalités envahissantes. Mais une question de taille reste posée : laquelle de ses personnalités restera à la fin du traîtement...?

Adaptation d'un comic-book anglais, avec plein de visages familiers : Katie Cassidy (alors encore épargnée par les régimes et/ou la chirurgie période Arrow) Garret Dillahunt, Michelle Trachtenberg (au look improbable), Gina Gershon, Sasha Grey, Kunal Nayyar, Billy Campbell, Eliza Dushku (...) pour un tout ultra-stylisé (avec un style paradoxalement très générique/années 90), mais bordélique, assez fauché, et pas vraiment crédible pour un sou.

D'autant que le tout fait fortement penser à The Ward de John Carpenter, ou à Identity de James Mangold, mais sous une couche de peinture et de design fanservice très Sucker Punch.

M'enfin c'est plutôt bien joué par tout le monde (notamment Cassidy), et ça se regarde tranquillement, même si au final, c'est trop éparpillé pour vraiment convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #164 : The Last Five Years (2014)

Publié le 2 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last Five Years : 

Les hauts et les bas de la relation de Cathy (Anna Kendrick), une actrice en quête de succès, et de Jamie (Jeremy Jordan), un auteur publié et très occupé, qui vivent à New York...

Un spectacle scénique de Broadway, adapté ici par le scénariste de The Fisher King de Gilliam, et de PS I Love You, et avec Anna Kendrick et Jeremy Jordan, qui font un couple sympathique et talentueux ; passé le fait que toutes les scènes sont chantées avec plus ou moins de succès (frôlant parfois le style "on parle de manière vaguement musicale" de Sondheim, avec le risque de fatiguer très rapidement le spectateur), la forme globale est intéressante, puisqu'elle suit l'histoire de la relation sous deux points de vue opposés :  celui de Cathy, qui remonte le temps depuis la dépression post-rupture jusqu'à l'époque de la romance, et celui de Jamie, qui fait l'inverse, de la romance à la rupture.

Cette structure en flashbacks/flashforwards est intéressante, oui, et c'est très bien joué... mais dans l'absolu, je suis tout de même resté assez indifférent face à cette comédie musicale douce-amère qui souffre de mélodies un peu faiblardes et inégales. Pas forcément mauvais, mais à réserver à un public "averti" (façon de parler).

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #239 : Teacher of the Year (2014)

Publié le 29 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Teacher of the Year :

Enseignant passionné et populaire travaillant au lycée Truman, Mitch Carter (Matt Letscher) remporte le trophée californien du Professeur de l'Année ; aussitôt, cependant, il reçoit une offre d'emploi irrésistible et particulièrement bien payée, qui, s'il l'accepte, l'éloignera à jamais des salles de classe...

Un mockumentaire scolaire filmé comme The Office (comprendre : personnages excentriques, et format documentaire pas toujours crédible, avec trop de caméras et d'angles au sein d'une même scène) mais qui manque cruellement du mordant ou de l'humour de la série.

En voulant rendre hommage au métier de professeur, tout en illustrant le malaise et certains des problèmes inhérents à cette profession, cette comédie indépendante finit par perdre de son efficacité et de son rythme.

Au final, TOTY s'avère un métrage inoffensif, avec une distribution sous-exploitée, et qui semble plus préoccupé par le message qu'il veut faire passer que par d'éventuels rires chez les spectateurs.

Cela dit, grâce à la distribution, ça se regarde un minimum, et les intentions sont bonnes, donc difficile d'être vraiment méchant avec le film...

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 121 - Dark Was The Night (2014)

Publié le 3 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dark Was The Night :

Lorsqu'une opération de déforestation réveille une créature menaçante, un shérif (Kevin Durand) et son adjoint (Lukas Haas) doivent organiser la défense de la communauté paniquée...

Un long-métrage qui combine le mythe du Wendigo (encore lui !) avec celui du Jersey Devil, pour en faire un film fantastique assez lent et contemplatif, plus préoccupé par ses personnages et leurs problèmes (notamment le héros, dépressif, séparé, et hanté par la mort accidentelle de son fils) que par la créature et sa menace.

C'est une optique louable, et plutôt bien interprétée, mais malheureusement, Dark Was The Night finit par être peu captivant ou stressant, d'autant que visuellement, le tout est assez terne, avec beaucoup de filtres bleutés, grisâtres ou verdâtres.

Ça manque de terreur ou d'angoisse, ça manque de rythme, le climax est un peu faiblard, la créature pas terrible, et c'est bien dommage.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 64 - The Offering (2016)

Publié le 14 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Singapour

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Offering (aka The Faith of Anna Waters) :

Apprenant que sa soeur Anna vient de mourir, Jamie (Elizabeth Rice), une jeune journaliste, part pour Singapour, pour en apprendre plus sur le drame, apparemment un suicide. Rapidement, cependant, il apparaît que la mort d'Anna est liée à d'autres cadavres récemmment retrouvés, et à une conspiration diabolique visant à l'avènement de Leviathan sur Terre...

Un film d'horreur made in Singapour, écrit et réalisé par un réalisateur local, tourné avec un cast anglo-saxon, et qui recycle tous les pires clichés du genre, repompant à droite et à gauche, pour produire une bouse sans queue ni tête, qui mélange maisons hantées, sectes sataniques, démons, possessions, exorcismes, tour de Babel, langage binaire, vidéos webcams, pirates informatiques, enfants fantômatiques, anagrammes, sacrifices, téléscopes et plein d'autres trucs sans jamais parvenir à leur donner un sens ou une cohésion.

Et comme en plus, c'est globalement assez mal joué, que les personnages n'ont pas la moindre réaction plausible, et que l'enquête de l'héroïne est tout sauf intéressante, zou : poubelle !

0.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1384 : The Opening Act (2020)

Publié le 3 Mars 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Opening Act (2020) :

Bercé au stand-up depuis sa plus tendre enfance, Will Chu (Jimmy O Yang) a décidé d'en faire sa carrière et tente d'en vivre, depuis sa petite ville dans l'Ohio. Jusqu'à ce qu'on lui propose d'animer les soirées d'un club de comédie de Pennsylvanie, aux côtés d'un comique plus décomplexé, Chris (Alex Moffat) et de son idole de toujours, Billy G (Cedric the Entertainer)...

Un long-métrage produit par Vince Vaughn et Peter Billingsley et qui s'intéresse, de manière semi-autobiographique, à la vie de comédien de stand-up : le film est ainsi bourré de caméos de comiques plus ou moins connus, et sent très clairement le vécu.

Il en résulte un métrage qui, sans être exceptionnel, est plutôt agréable à suivre, malgré quelques défauts d'ordre technique (dialogues/montage parfois un peu approximatif, rebondissements parfois assez classiques). Le tout reste cependant sympathique à suivre, parfois touchant, et suffisamment court pour ne pas paraître égocentrique ou trop prévisible.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 03 - What We Do In The Shadows (2014)

Publié le 16 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Comédie, Documentaire, Nouvelle-Zélande, Shadows

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vampires en toute intimité (What We Do in the Shadows) :

Viago (Tiaka Waititi), Deacon (Jonathan Brugh), Vladislav (Jemaine Clement) et Petyr (Ben Fransham) sont quatre vampires d'âges et d'origines différents, qui vivent en colocation dans une demeure à Wellington, Nouvelle-Zélande. Suivis par une équipe de reporters qui tourne un documentaire sur leur groupe, les vampires vont se confier aux caméras, jusqu'à que Nick (Cori Gonzalez-Macuer) ne deviennent l'un d'entre eux et, par son manque de self-control et de manières, chamboule radicalement leurs vies.

Un documenteur signé de l'un des Flight of the Conchords, et qui parodie le genre vampirique avec habileté et humour : on ne s'ennuie jamais, les effets visuels sont de qualité pour un film à 1M$ de budget, et si certaines pistes sont un peu trop prévisibles et/ou manquent de punch pour vraiment fonctionner totalement (tout le mystère sur "La Bête" est beaucoup trop téléphoné), le tout reste éminemment sympathique et amusant.

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : The Detour, saison 1 (2016)

Publié le 11 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, TBS, Canada, USA, Les bilans de Lurdo

Série comique lancée en 2016 et créée par le couple Jason Jones et Samantha Bee, The Detour semble, au premier abord, lorgner très fortement sur la série des National Lampoon's Vacation : une famille d'incapables sur la route des vacances, des mésaventures improbables, et des personnages déjantés.

Mais en réalité, au fil des 10 épisodes de cette première saison, The Detour parvient à faire oublier cette influence, et à forger sa propre identité...

The Detour, saison 1 :

Sur la route des vacances, la famille Parker - Nate (Jason Jones), son épouse Robin (Natalie Zea), et leurs enfants Delilah (Ashley Gerasimovich) et Jareb (Liam Carroll) - tentent de rejoindre la Floride en voiture, depuis Syracuse, New York. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Nate cache bien des secrets à ses proches, et qu'il a aux trousses les autorités, ainsi que les agents de sécurité du laboratoire pharmaceutique où il travaille...

Dès son générique, le ton de The Detour est donné : des images et une musique entraînantes, qui rapidement dégénèrent à mesure que la bande son et les images sont corrompues. Soit une assez bonne illustration de ce qu'est le programme, un bon gros road trip qui vire progressivement au cauchemar.

En vrac, on a ainsi droit à des pannes de voiture, à une visite dans un strip-club, à un restaurant à thématique colonialiste, à un bed & breakfast pédophile, au village du Père Noël, au yacht d'un milliardaire, et bien plus encore : de quoi remplir les 10 épisodes de la saison, une saison qui part vraiment dans des directions toujours plus improbables et déglinguées.

Alors certes, il faut parfois subir les légers penchants graveleux du couple de scénaristes - Bee et Jones ont toujours eu tendance à taper occasionnellement en dessous de la ceinture, ce qui, ici, se traduit par quelques moments plus faibles, à base d'humour scatologique et sexuel un peu lourd.

Néanmoins, les acteurs (Jones en tête) se donnent totalement à leurs personnages, ce qui fait que ça passe. Les enfants, notamment, sont exceptionnels de naturel et d'enthousiasme, et s'avèrent même fréquemment plus drôles que les adultes qui les entourent.

Et puis, en parallèle, il y a cet artifice de narration, qui voit Jason Jones interrogé par les autorités, et raconter les événements de la série en flashbacks : ce qui aurait pu être superflu s'avère en fait réussi, puisque toute cette partie est joliment absurde, et amène un cliffhanger réussi à la fin de la saison.

En résumé, une bonne surprise que cette première année de The Detour : ce n'est pas parfait, et l'on pense toujours un peu aux mésaventures des Griswold, mais c'est tout de même très amusant, et ça se regarde sans le moindre effort.

Donc, naturellement, j'enchaîne avec la saison 2, dont je publierai le bilan la semaine prochaine.

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Critiques éclair - The Orville 2x14 (2019)

Publié le 5 Mai 2019 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Orville, Fox

La semaine dernière, The Orville a eu la mauvaise idée de consacrer un épisode complet à la relation Ed/Kelly, au travers d'un recyclage peu inspiré d'un épisode de Next Generation ; cette semaine, on en découvre les conséquences directes...

The Orville 2x14 - The Road Not Taken

En refusant de sortir avec Ed, Kelly a changé le cours de l'histoire. Sept ans plus tard, l'univers est sous le contrôle des Kaylons : Ed et Gordon tentent péniblement de survivre, jusqu'à ce que Kelly et les autres membres de l'équipage de l'Orville les retrouvent, et leur expliquent comment ils comptent changer le cours de l'histoire en remontant dans le passé...

Un épisode de fin de saison très premier degré, et pour lequel on sent que la production a lâché tout ce qui lui restait de budget, puisque ça déborde d'effets spéciaux et de scènes d'action en tous genres... ce qui est bien pratique pour cacher la pauvreté du script.

Pour faire simple, il ne se passe pas grand chose durant ces 48 minutes d'épisode, un épisode qui, pour ne rien arranger, photocopie lorgne allègrement sur bon nombre d'épisode similaires (Endgame, Timeless, Yesterday's Enterprise...).

Alors on va me répondre que ce sont des hommages, mais lorsque l'épisode ne consiste plus qu'en des hommages successifs, sans la moindre valeur ajoutée au niveau de l'humour ou des péripéties, le tout retombe dans la pâle imitation.

Sans compter que le propos du récit, in fine, c'est "la relation de Kelly et de Ed est tellement centrale et importante à l'univers, que sans elle, c'est la fin de toute civilisation". Mwébof.

Bon, je reconnais que si l'on est investi dans cette relation, on doit probablement se passionner pour les deux derniers épisodes de la saison. Personnellement, ce n'est pas le cas, et je me suis donc gentiment ennuyé devant cette succession d'"hommages" et de scènes d'action évoquant directement Star Wars (entre autres).

Et pour ne pas terminer sur une note négative : j'ai apprécié la bande originale, et j'ai été content de revoir, même brièvement, cette chère Alara.

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Un épisode qui conclut une saison 2 assez mitigée, dans la droite lignée de la saison 1, avec peut-être un meilleur équilibre entre l'humour et le sérieux. Mais les problèmes de la série restent les mêmes, et tant que The Orville ne cessera pas de piocher directement dans la franchise Star Trek pour ses scénarios, elle ne parviendra jamais à se démarquer et à donner quelque chsoe de mémorable et d'original.

Pour le moment, la série a la chance d'être diffusée en parallèle de Star Trek Discovery, ce qui lui permet, en comparaison, de ressembler à du Shakespeare, et d'attirer nettement plus la sympathie grâce à sa distribution nettement plus attachante et mieux développée.

Mais dans l'absolu, qualitativement parlant, je ne suis pas certain qu'une fois une certaine indulgence (inhérente au statut de pastiche humoristique de la série) mise de côté, The Orville soit à ce point supérieure à la série franchisée, quoi que veulent bien en dire les trekkies frustrés par Disco.

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Blog Update ! - Juillet 2018 (première quinzaine)

Publié le 13 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

C'est l'été, la Coupe du Monde bat son plein, et exceptionnellement, le blog des Téléphages Anonymes fait son bilan de juillet avec un peu d'avance, avant d'entamer un mois très spécial...

#747 : G.I. Joe - Le Réveil du Cobra (2009) 3/6

#748 : G.I. Joe - Conspiration : Version Longue (2013) 3/6

#749 : The Perfect Score (2004) 3.5/6

#750 : Cover Versions (2018) 3.5/6

#751 : Girl 27 (2007) 3.25/6

#752 : Super Troopers (2001) & Super Troopers 2 (2018) 3/6 & 2.75/6

#753 : Owen - Hart of Gold (2015) 4/6

#754 : Life of the Party (2018) 2.75/6

#755 : The Debt Collector (2018) 2.25/6

#756 : Rebelle (2012) 4/6

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# Grand écran :

Pas grand chose à signaler, pour cette première quinzaine : un documentaire très dans l'air du temps, mais inégal (Girl 27), de l'action décérébrée (les G.I. Joe et The Debt Collector), de la comédie peu inspirée (Life of the Party et Super Troopers 2), un Pixar sous-estimé (Rebelle), et un documentaire biographique touchant (Owen - Hart of Gold).

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- Film de la quinzaine :

Mention spéciale au documentaire de la WWE sur Owen Hart, touchant, mais qui aurait mérité d'être plus long...

- Flop de la quinzaine :

Pas de vrai flop, même si The Debt Collector s'avère instantanément oubliable...

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# Petit écran :

Un seul week-end au programme, pour un bilan séries rapide à effectuer : une saison 2 de Hollywood Darlings anecdotique, mais amusante, une première moitié de saison militante et inégale pour Kimmy Schmidt, et la saison 1 d'Altered Carbon, à la fois racoleuse, bancale, et au potentiel inexploité, faute de scénaristes à la hauteur. Rien de bien marquant, en somme.

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# À venir :

Comme je l'avais annoncé lors du bilan de fin juin, ce mois de juillet est un mois un peu spécial sur le blog des Téléphages Anonymes, car dès demain, 14 juillet, nous allons nous intéresser à un genre qui n'est habituellement pas du tout représenté sur ce blog, celui de la comédie française.

En l'honneur de la Fête Nationale, de la Finale de la Coupe du Monde, ou que sais-je encore, les Téléphages Anonymes débranchent donc leur cerveau jusqu'au 19 août, pour un marathon de films comiques français (deux par jour, quatre le week-end, tout de même saupoudrés de quelques critiques de séries étrangères, histoire de respirer un peu) qui risque bien de laisser des séquelles...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Les bilans de Lurdo - Tween Wars IV : Carly & Tori

Publié le 26 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Tween, Jeunesse, Nickelodeon

Episode IV : Schneider’s Law

Loi n°3 de la Tweencom (rappel) : si chez Mickey tu veux prospérer, les talents musicaux de tes interprètes aux épisodes tu devras intégrer, pour la promotion croisée avec Disney Records assurer.

Loi n°4 de la Tweencom (rappel) : à l’identique, pas plus d’un bruit organique (pet, vomi, etc) par épisode tu ne pourras employer.

Loi n°5 de la Tweencom (rappel) : si le shipping à tout prix tu devras favoriser, pas plus d’un seul baiser par saison tu ne pourras utiliser : chastes et purs tes personnages à tout prix devront rester.

 
Exception (rappel) : si chez Nickelodeon tu es employé, les lois 3 à 5 tu peux oublier, et comme bon te semble tu peux faire. 
 
Loi n°7 de la Tweecom : le monde de la sitcom Disney est comme un vase clos, vivant en autarcie : tous les acteurs tournent sur des plateaux voisins, tout le monde se connaît, tout le monde couche avec tout le monde, tout le monde se dispute avec tout le monde, et les crossovers sont innombrables. (cf AB Productions)

Corollaire : la vie et la carrière des stars Disney est intégralement contrôlée par/dépendante du bon vouloir de la maison mère. Le moindre écart de conduite est sanctionné.

Loi n°8 de la Tweencom : chez Nickelodeon, les séries les plus populaires sont créées par Dan Schneider, scénariste replet lui-même ancien enfant acteur de sitcom.
 
Corollaire # 1 : traditionnellement, Schneider repère ses actrices principales très jeunes, et les suit – d’aucuns diraient d’un peu trop près – tout au long de leur carrière future, comme un pervers oncle un peu envahissant. Il en a été ainsi pour Amanda Bynes, pour Miranda Cosgrove, et plus récemment, pour Victoria Justice, systématiquement repérées lors d’une apparition ou d’un petit rôle préalable.

Corollaire # 2 : très protecteur et omniprésent, Schneider fait donc règner une ambiance familiale et décontractée sur le tournage de ses shows, atmosphère qui se ressent dans le produit fini.

Loi n°9 de la Tweencom : contrairement à Disney, la chaîne Nickelodeon ne cherche pas à contrôler les carrières musicales ou la vie privée de ses acteurs.

Corollaire # 1 : contrairement à la concurrence, il n’y a donc pas de scandale public du côté de Nickelodeon, où tous les acteurs semblent plus naturels, et mieux dans leur peau.

Loi n°10 de la Tweencom : dite "règle du sidekick" : bien souvent, le/la lead de la tweencom est affublé(e) d’un(e) sidekick comique, faire valoir au physique moins conventionnel, à l’interprétation plus exagérée, et délibérément laissé en retrait. Et presque aussi souvent, c’est parce que le/la sidekick est bien plus talentueux(se), attachant(e), et tout simplement charismatique que le/la lead. 
 


iCarly (2007- ? )
 

Un nerd, un grand con, la chouchoute de la prod', Gibby, et une mini-terroriste blonde... 

Koicé ?
Trois ados - Carly, sa meilleure amie Sam et le geek Freddie, initialement désespérément amoureux de Carly - font leur web-show chez eux (anfin, de l’appartement du grand frère de Carly) et, au fil des mois, deviennent de plus en plus populaires.

Aveckicé ?
Miranda Cosgrove dans le rôle de Carly, la lead sérieuse et droite dans ses bottes ; Nathan Kress, en Fred, le geek technophile de service ; la géniale Jennette McCurdy, en Sam, la meilleure copine de Carly, une délinquante juvénile violente, paresseuse, agressive, constamment affamée et affreusement attachante ; Jerry Trainor, une sorte de Jim Carrey-light, en Spencer, grand frère sculpteur glandeur de 3X ans ; Noah Munck en Gibbby, le petit gros de service, qui passe de gag récurrent (il se fout toujours à poil) à personnage à part entière au fil des saisons ; son petit frère Ethan en Guppy (le même, mais en version miniature) ; et des personnages secondaires gentiment déjantés, comme la mère envahissante de Freddie qui lui a implanté une puce GPS dans le crâne, ou Mandy, la fangirl hystérique d’iCarly.

Koiçavo ?
Plus tôt sur le blog, j’avais mentionné Sonny with a Chance, et comment l’associé de Dan Schneider avait quitté Nickelodeon pour Disney Channel, en emportant avec lui le concept de la série. Un concept que Dan Schneider, scénariste phare de la chaîne, avait donc dû repenser pour le proposer de nouveau aux exécutifs.

Le résultat : iCarly. Dans la forme, rien de bien innovant, puisque c’est une sitcom de studio assez traditionnelle, avec rires, décors moyennement convaincants (bien qu’assez spacieux, on voit que c’est la série phare de Nick), et jeu globalement un peu théâtral.

C’est en fait dans le fond que le show s’avère une bonne surprise. Comme je l’ai déjà dit plus haut, Nick est clairement plus décontracté que Disney, et, en particulier chez Schneider, il existe une vraie alchimie qui fait que les personnages fonctionnent : on croit aux liens familiaux entre Carly et son grand frère, on croit à l’amitié des deux filles, on croit à la relation de "haine" viscérale entre Sam et Freddie… bref, ça sonne relativement vrai (en tout cas autant que les moments père-fille d’Hannah Montana entre Miley Cyrus et son père IRL).

Pourtant, au premier abord, iCarly peut rebuter, avec ses deux ados qui parlent en criant dans le caméscope de leur web-show, qui font des trucs absurdes, et qui sont surexcitées. Et puis en fait, au bout d’un moment, on s’aperçoit que l’hystérie est voulue, et que l’ensemble est très rarement réaliste : iCarly, c’est de la sitcom cartoonesque et slapstick, qui se permet même certains trucs impensables chez Disney (comme certaines références tordues, et pas mal de dialogues à double sens, y compris parfois assez chargés).

POV de Spencer en train d’essayer d’emballer la mère de Gibby... malheureusement Gibby et sa mère ont un certain air de famille.

De plus, la distribution emporte la donne. Et ce même si un défaut récurrent de Schneider est là aussi présent : son personnage principal (en l’occurrence, Carly/Cosgrove, la protégée du bonhomme) est fade. Pas tout à fait Mary Sue, pas tout fait inexistante, mais souvent fade. Un problème pas totalement dû à l’écriture : si Carly est bien droite dans ses bottes, elle se permet occasionnellement des remarques ironiques cinglantes, et un humour à froid qui fonctionne.

Sauf que Cosgrove a, dans les premières saisons, la posture d’une élève récitant une récitation : raide comme un piquet, les bras le long du corps, elle a parfois l’apparence d’une prisonnière anorexique, qui se force à être exubérante et drôle. Et pour ne rien arranger, elle se fait totalement écraser à l’écran par Jennette McCurdy, tant dans son interprétation que par sa présence physique.

McCurdy, pour les téléphages, c’est une petite demoiselle aux longues boucles blondes, qui faisait déjà forte impression en gamine psychopathe dans des épisodes de L&O, CSI, The Inside, et pleins d’autres procedurals, avant qu’elle ne rejoigne iCarly. Et force est de constater que McCurdy est extrèmement talentueuse, et possède un timing comique aussi pointu que son jeu dramatique.

Kress grandit, McCurdy mange, Cosgrove joue la peur, et Jack Black conclue un duel chanté épique à thématique Warcraftienne, dans l’enceinte de la Comic-con, face à Spencer.

Alors forcément, quand on lui confie le rôle d’une délinquante juvénile au physique angélique, brutale, rebelle, sans sens des convenances, et dont la principale occupation dans iCarly, c’est de manger, et de frapper/insulter/causer des problèmes au geek de service, elle s’en donne à cœur joie, et en ressort comme la véritable star du show.

Non pas que les autres acteurs (Kress, Trainor, etc) soient mauvais, au contraire. Ils sont dans le ton général, gentiment excentriques, et accompagnent efficacement McCurdy dans ses délires (Kress, notamment, développe au fil des ans un bon timing comique, et le ton adéquat pour son perso… même si là aussi, comme dans Wizards of Waverly Place, le geek de service se met à prendre du volume musculaire une fois la puberté passée, ce qui pose problème pour un perso qui déteste le sport).

Reste que finalement, avec son second degré affiché, ses personnages secondaires bien développés, son shipping intelligent (l’obsession de Freddie pour Carly est rapidement transformée en running-gag sans fondement, tandis que l’hostilité Sam/Freddie a clairement un côté shipping voulu, malheureusement trop rapidement survolé en début de saison 4) et son ton bon-enfant-mais-pas-trop-et-paf-on-place-une-vanne-assez-limite-que-seuls-les-parents-comprendront (cf les pages Radar et Ho-Yay de TvTropes), iCarly s’avère être le dessus du panier des séries pour tweens, en matière de production, à égalité avec Wizards niveau popularité, mais tout de même plus consistant et attachant à mes yeux. Du moins en ce qui concerne le format sitcom classique à caméra fixe.

Et puis mine de rien, iCarly a longtemps fait à chaque diffusion entre 5 et 11 millions de spectateurs, selon l’importance de la promotion, la programmation aléatoire, et le degré de shipping de l’épisode. Pas si mal, pour une sitcom au budget dérisoire en comparaison de celui des grands networks…

Perte de Santé mentale :
Comme pour Wizards, ça dépend des épisodes (voire de la saison) que l'on regarde pour se faire un avis. Mais en ce qui me concerne, compte tenu de mon sado-masochisme intellectuel, j’aime bien voir Sam martyriser Freddie, et les persos sont suffisamment attachants pour que je ferme les yeux sur les quelques défauts.

Et si l'on peut parfois regretter certaines décisions de Schneider (la relation Sam/Freddy avait un potentiel de taille, mais le retour au status-quo a été bien trop rapide), Icarly reste le mastodonte de la tv pour tweens, invitant des guests remarquables, comme Michelle Obama, Jack Black ou Jim Parsons.

MAIS (car il y a toujours un mais), à mesure que la série continue, et que les acteurs vieillissent, une évidence se fait jour : menant de front iCarly et Victorious, Schneider s'éparpille. Et les deux séries d'en être autant affaiblies : le ton devient un peu inégal, les épisodes parfois moins inspirés et structurés, certaines ficelles évidentes sont utilisées (principalement au niveau shipping) et la promotion/diffusion de la série se fait encore plus aléatoire et imprévisible qu'avant.

Forcément, donc, les audiences de la saison actuelle (diffusée depuis Mars) en pâtissent sérieusement, et l'annonce d'une nouvelle série, à la rentrée prochaine, écrite pour McCurdy par Schneider (ainsi que la participation de Trainor dans un autre projet), semble signaler la fin imminente du programme. Une fin que l'on espère tout de même à la hauteur du phénomène iCarly...



Victorious (2010- ? )
 

Un nerd ventriloque, une ravissante idiote, une grande sœur ambitieuse mais guère plus intelligente, l’héroïne, un black cool, la biatch de service, et un bôgoss au regard vide...

Koicé ?
Le quotidien des élèves d’une école californienne à la Fame, pour talents artistiques en tous genres.

Aveckicé ?
Victoria Justice en héroïne maigrichonne, au caractère impatient, et qui fait de son mieux pour vendre un perso souvent trop quelconque et mesuré pour convaincre ; Daniella Monet, sympathique et expansive dans le rôle de sa grande soeur teubée mais prête à tout pour réussir ; Ariana Grande, qui en faire trois tonnes en naïve pas très futée au grand cœur, et sans inhibitions ; trois acteurs masculins assez transparents ; un prof de comédie excentrique ; et Elizabeth Gillies, dans le rôle initialement convenu de la biatch de service, rivale de l’héroïne.

Koiçavo ?
Pas grand-chose. Enfin, je devrais dire, pendant une grande partie de ses deux premières saisons, ça ne vaut pas grand chose plus que Fame. Si on aime la musique, la chanson, la danse, saupoudré d’un peu de comédie et de slapstick made in Schneider, à la limite, pourquoi pas, mais dans l’ensemble, c’est alors souvent assez insipide.

La musique est soupesque et vocodée, ça recycle pas mal de caractérisations d’iCarly, et les acteurs (enfin, les actrices, surtout) ont beau faire de leur mieux pour pimenter la sauce et donner du peps au tout, ça reste très plat et dispensable.

Cela dit, on sent clairement que Nickelodeon lâche la bride à Schneider, et petit à petit, un courant anticonformiste et rebelle apparaît en filigrane : les personnages de Victorious, âgés de 16-18 ans, passent pas mal de leur temps en petite tenue, et il y a régulièrement des moments WTF compte tenu du public ciblé (ou plutôt, je devrais dire "des moments clairement destinés à attirer les garçons de 15 ans devant une série qui ne leur est pas forcément destinée"), du genre "mettons une Ariana Grande gloussante en bikini au milieu d’un cercle de garçons surexcités qui l’éclaboussent tous de leurs gros super soakers en poussant des grognements bestiaux". Forcément, tout de suite, on ne joue plus dans la même catégorie.

À mesure que le show avance, et que les acteurs trouvent leurs marques (Ariana Grande exceptée : toute adorable qu'elle puisse être, son interprétation de Cat est de plus en plus caricaturale et insupportable... ou alors elle est comme ça IRL, et c'est sa personnalité qui transparaît ?), Schneider enchaîne ainsi les scènes à double-sens, chargées en sous-entendus sexuels, et autres gags visuels osés. Pour un spectateur adulte, c'est assez amusant à décortiquer...

Perte de Santé mentale :
Boarf… je ne sais même pas si les pertes de QI sont vraiment importantes, tant c’est souvent quelconque. Du papier peint télévisé, en somme, avec quelques éclairs de génie. Mais la série reste nettement inférieure à iCarly, y compris lors de l'épisode crossover entre les deux séries.

Qui plus est, comme sa consoeur (voire peut-être même plus encore), Victorious souffre vraiment de l'éparpillement de Schneider entre ses deux séries. En alternant épisodes ternes de sitcom basiques, et hommages plus pointus, la série finit par ressembler à une version ado de Community, la rigueur de l'écriture en moins. Ce qui peut être très amusant, comme particulièrement raté. Et de par sa distribution plus nombreuse, le show souffre aussi d'une répartition des rôles très inégale.

Vehicule pour promouvoir la carrière de Victoria Justice, Victorious en oublie parfois ses personnages secondaires, qui disparaissent littéralement de l'écran pendant un ou deux épisodes. Je pense notamment à Daniella Monet, qui n'a parfois droit qu'à une minute ou deux de temps de présence, sur une poignée d'épisodes combinés. D'autant plus dommage que la demoiselle parvient à s'imposer, dans ce maigre délai, comme un talent à suivre, de par son abattage comique mémorable. Et en contrepartie, Cat sombre vraiment dans l'abrutissement le plus total, atteignant rapidement des profondeurs dont n'aurait même pas imaginé Joey de Friends. C'est dire.

Dommage.

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Un film, un jour (ou presque) #15 : La Grande Aventure Lego (The Lego Movie - 2014)

Publié le 18 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Animation, Action, Aventure, Jeunesse, Lego, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Grande Aventure Lego (The Lego Movie) :

Emmet (Chris Pratt), un ouvrier lambda dans le monde merveilleux et ultra-formaté de Bricksburg, découvre un jour qu'il est l'Élu, capable de changer la destinée du monde, et de repousser le maléfique Lord Business (Will Ferrell)...

Une relecture parodique de Matrix, à la fois imaginative, ludique, drôle et décalée, à base de pièces Lego, d'un casting vocal en béton armé (de Ferrell à Elizabeth Banks, en passant par Morgan Freeman, Channing Tatum, Will Arnett, Alison Brie, Liam Neeson et des dizaines d'autres encore) et d'une mise en avant intéressante du pouvoir de l'imaginaire, de l'individualité, de la fantaisie et du partage.

Attachant, bourré de détails amusants, et plutôt inspiré.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #45 : The Wedding Party (2010)

Publié le 29 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Wedding Party :

Sans argent, Steve (Josh Lawson) décide de recourir aux grands moyens, et accepte de s'impliquer dans un mariage blanc avec Anna (Isabel Lucas) en échange d'une certaine somme d'argent ; mais lorsque sa famille apprend l'imminence de ce faux mariage, Steve doit jouer le jeu, au risque de perdre le coeur de son ex-petite-amie (Kestie Morassi)...

Une comédie de moeurs australienne avec quelques visages familiers, qui se regarde, mais qui est trop nonchalante et vagabonde pour dépasser son postulat de départ et vraiment convaincre. Kestie est particulièrement attachante, cela dit.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #19 : Space Milkshake (2012)

Publié le 23 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Space Milkshake :

À bord d'une station spatiale, une équipe d'éboueurs de l'espace met la main sur une cargaison étrange, et sur une source d'énergie bizarre, qui déclenche des phénomènes improbables ; bientôt, ils sont confrontés à un canard en plastique mutant qui veut traverse les dimensions...

Une parodie indépendante, dans la lignée de Space Truckers, de Dark Star ou de White Dwarf, avec un cast limité de quatre acteurs (et demi) habitués au registre de la SF et du fantastique : Billy Boyd (Lord of the Rings), Amanda Tapping (Stargate SG-1), Kristin Kreuk (Smallville, Beauty & the Beast), Robin Dunne (Sanctuary) et George Takei (Star Trek) au doublage du canard.

C'est forcément assez fauché visuellement, ce n'est pas forcément ultra-subtil ou maîtrisé, c'est longuet, et ça cabotine gentiment, mais sinon, ça se regarde tranquillement.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #23 : Back In The Day (2014)

Publié le 29 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Back in the Day :

À l'occasion de la vingtième réunion des anciens de son lycée, Jim (Michael Rosenbaum), un acteur raté, rentre dans sa ville natale, pour y retrouver ses anciens potes, et renouer avec sa petite amie de l'époque...

Une comédie assez vulgaire écrite et dirigée par Rosenbaum, et qui enchaîne les clichés des comédies de ce type sans réelle ambition ni originalité. Ça ressemble souvent à du sous-Adam Sandler, sans en partager le bon fond, le budget ou la distribution.

Reste quelques acteurs sympatoches, comme notamment Morena Baccarin ou encore Emma Caulfield. Mais bon, c'est peu.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #14 : Triple Alliance (The Other Woman - 2014)

Publié le 16 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Triple Alliance (The Other Woman) :

Trois femmes (Kate Upton, Cameron Diaz & Leslie Mann) découvrent qu'elles partagent un même homme en commun (Nikolaj Coster-Waldau), et décident de se venger de lui...

Un film très "girl power" dans l'esprit, mais qui n'est rien de plus qu'une version plus "adulte" de John Tucker Must Die. Jamais très drôle, malgré les efforts de la distribution, le tout se traine mollement, sans originalité ni réelle énergie, et finit même par être soporifique.

Décevant, compte tenu des talents impliqués, et du potentiel du récit.

1.25/6

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