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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1803 : Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham (2023)

Publié le 29 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Thriller, Fantastique, Horreur, DC, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham (Batman : The Doom that came to Gotham - 2023) :

Alors qu'il tente de découvrir ce qui est arrivé à l'expédition polaire Cobblepot, Bruce Wayne réalise qu'une menace cosmique est sur le point de s'abattre sur le Gotham City des années 20, et qu'il est le seul à pouvoir l'arrêter...

Batman + les années 20 + la mythologie lovecraftienne + une adaptation d'un comic-book de Mike Mignola, ça aurait dû être exactement dans mes cordes, et finalement, non : la mayonnaise de ce métrage n'a pas du tout pris à mes yeux.

En partie à cause des choix artistiques du récit original (je ne suis pas du tout fan de la réinvention de Green Arrow ou de Poison Ivy, j'en ai un peu assez de Ras et Talia, l'utilisation d'Etrigan n'est jamais vraiment probante, le grand final improbable vire au grand nawak), mais aussi de l'adaptation : musique très synthétique, doublage assez inégal, direction artistique trop propre et structure/écriture globalement brouillonne et mal rythmée - autant de facteurs qui font de ce film d'animation quelque chose d'assez laborieux, en tout cas en ce qui me concerne.

Sans que ce soit pour autant irregardable, ça m'a semblé décousu, peut-être un peu inabouti, et en tout cas décevant.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1703 : SEMAINE SF RÉTRO - Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992)

Publié le 30 Juillet 2022 par Lurdo dans Aventure, Jeunesse, Disney, Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chérie, j'ai agrandi le bébé (Honey, I Blew up the Kid - 1992) :

Trois ans après avoir rétréci ses enfants, Wayne Szalinski s'est installé dans le Nevada avec sa famille, et travaille pour un grand laboratoire de recherche aux côtés de Charles Hendrickson (John Shea), un scientifique rival et ambitieux. Il peine désormais à mettre au point un rayon agrandissant, jusqu'à ce qu'un accident, un de plus, provoque la croissance démesurée de son troisième enfant, Adam (Joshua et Daniel Shalikar) à chaque fois qu'il est mis en présence d'un champ électrique...

Une suite directe de Chérie, j'ai rétréci les gosses pour laquelle on prend les mêmes devant la caméra (ou presque, puisque les voisins ont été kelleyrisés* suite à un déménagement, et qu'Amy, la grande sœur, n'apparaît que dans une scène ou deux, le temps d'expliquer son absence dans le reste du film) mais on change tout le reste à la production : scénaristes différents, réalisateur différent, compositeur différent et ambitions différentes... le tout, pour un résultat clairement moins probant.

Le problème, en fait, c'est que le film ronronne assez rapidement, à partir du moment où il se transforme en course-poursuite entre les parents, militaires et scientifiques et le bébé géant qui court dans le désert et à Las Vegas.

Oui, les effets spéciaux sont réussis, et le petit Adam est adorable (les deux acteurs sont bavards, expressifs et réactifs, avec de nombreux moments que l'on devine improvisés, notamment dans leurs interactions avec Moranis), mais finalement, le métrage tourne un peu trop à vide, peinant à présenter autre chose que ses effets pour maintenir l'intérêt du spectateur sur la durée (John Shea, notamment, est sous-exploité en méchant cliché aux dents longues).

Ce n'est pas désastreux, c'est juste un gros cran en dessous du précédent : nettement moins inventif, plus répétitif, etc.

3/6

 

* « kelleyrisation » = disparition inexpliquée et soudaine d'un protagoniste, souvent de série télévisée, parfois expliquée par une vague ligne de dialogue, et récurrente dans les séries du scénariste David E. Kelley (Ally McBeal, Boston Justice, Chicago Hope, Big Little Lies)

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Un film, un jour (ou presque) #1702 : SEMAINE SF RÉTRO - Chérie, j'ai rétréci les gosses (1989)

Publié le 29 Juillet 2022 par Lurdo dans Aventure, Jeunesse, Disney, Comédie, Review, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Cinéma

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Chérie, j'ai rétréci les gosses (Honey, I Shrunk the Kids - 1989) :

Inventeur excentrique, Wayne Szalinski (Rick Moranis) travaille depuis des années sur un rayon rapetissant, qui ne fonctionne toujours pas malgré tous ses efforts. Jusqu'à ce qu'un accident malencontreux déclenche le rayon et miniaturise ses enfants, Nick (Robert Oliveri) et Amy (Amy O'Neill), ainsi que Ron (Jared Rushton) et Russ Jr. (Thomas Wilson Brown), les deux fils des voisins (Matt Frewer, Kristine Sutherland) : voilà les quatre enfants réduits à une taille microscopique, et devant trouver un moyen de survivre dans le jardin des Szalinski, devenu une véritable jungle hostile pour eux...

Scénario de Brian Yuzna et de Stuart Gordon, réalisation de Joe Johnston, et premier rôle principal de Rick Moranis, pour une comédie de science-fiction familiale Disney qui, plus de 30 ans après sa sortie, fonctionne toujours de manière sympathique.

Certes, le script est un peu bancal, que ce soit dans son rythme ou dans son écriture, et la musique de James Horner est frustrante, car à la fois ultra-dérivative, et manquant du punch nécessaire pour apporter de l'énergie et de la folie à tout ça, mais la distribution est attachante (mention spéciale au jeune Robert Oliveri), les effets spéciaux sont toujours très réussis (surtout pour l'époque et le budget), le destin de la fourmi fait toujours un pincement au cœur (même si bon, le mini scorpion dans un jardin, ça m'a toujours surpris, en tant que non Américain) et les personnages connaissent tous une évolution prévisible, mais qui fonctionne.

Dans l'ensemble, donc, c'est imparfait, mais toujours agréable à regarder.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1697 : Les Bad Guys (2022)

Publié le 22 Juillet 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Dreamworks, Policier, Review, Romance, USA, France

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Les Bad Guys (The Bad Guys - 2022) :

Mr Loup (Sam Rockwell), Mr Serpent (Marc Maron), Mr Piranha (Anthony Ramos), Mlle Tarantule (Awkwafina) et Mr Requin (Craig Robinson) forment les Bad Guys, un groupe de criminels de haute volée spécialisés dans les casses les plus improbables. Leur nouvelle cible : un trophée légendaire qui va être remis par Diane Foxington (Zazie Beets), gouverneure de la ville, au philanthrope Rupert Marmalade IV (Richard Ayoade)...

Un film d'animation Dreamworks (oui, le visage/sourcil levé typique de Dreamworks est présent sur l'affiche ^^), très librement adapté d'une série d'ouvrages pour enfants, et réalisé par un Français, dont on retrouve clairement l'influence européenne dans les traits, l'animation et le style global du film.

Un film plutôt agréable à suivre et bien doublé, mais pas sans défauts : passages inutiles durant lesquels Mr Loup d'adresse directement au spectateur, rebondissements ultra-télégraphiés (que ce soit sur le méchant du film ou sur une certaine identité cachée, on devine tout dès les premières scènes de ces personnages respectifs), intérêt inégal des péripéties, et puis il y a aussi cet univers étrange, avec des animaux anthropomorphisés à la Zootopia, qui évoluent au milieu d'humains... tout en ayant des animaux domestiques comme des hamsters, des chatons, etc.

Cela dit, le film a du style et de l'énergie à revendre, et dans l'absolu, est très loin d'être honteux. C'est toujours ça de pris.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1722 : Krypto et les Super-animaux (2022)

Publié le 24 Août 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, DC, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Krypto et les Super-animaux (DC League of Super-Pets - 2022) :

Lorsque Superman (John Krasinski) et la Justice League sont pris au piège par Lulu (Kate McKinnon), l'ancien hamster domestique de Lex Luthor (Marc Maron), Krypto (Dwayne Johnson) fait tout son possible pour secourir son maître et ses coéquipiers. Mais privé de ses pouvoirs, il doit compter sur l'aide d'Ace (Kevin Hart) et d'un groupe d'animaux à l'adoption, dotés de superpouvoirs suite à une expérience de Lulu...

Un film d'animation DC pas désagréable à suivre, mais qui ne passe pas trois pattes à un canard unijambiste. Pourtant, ça commençait plutôt bien, avec un film qui tente de prendre le spectateur nostalgique par les sentiments en utilisant les thèmes de John Williams pour Superman et Krypton... et dans l'absolu, le tout est plutôt sympathique, avec un bon travail de doublage de The Rock et d'un Kevin Hart agréablement moins excentrique et criard que d'habitude.

Après... il faut supporter Kate McKinnon qui en fait vraiment trois tonnes en méchante (là, j'ai du mal), et il ne faut pas être gêné par le gros ventre mou du métrage, qui lui fait perdre pas mal d'intérêt en cours de route.

Une version superhéroïque de Comme des bêtes, en somme, un peu plus aboutie, mais pas forcément très mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1721 : Dans les yeux de Tammy Faye (2021)

Publié le 23 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Romance, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dans les yeux de Tammy Faye (The Eyes of Tammy Faye - 2021) :

L'ascension et la chute de Tammy Faye (Jessica Chastain) et de son mari Jim Bakker (Andrew Garfield), un couple de télévangélistes américains qui ont connu leur heure de gloire dans les années 70 et 80, avant de sombrer suite à des controverses financières et autres scandales publics...

Un biopic réalisé par Michael Showalter, et qui revient donc sur la vie de cette télévangéliste devenue, par la force des choses et par son ouverture d'esprit, une icône LGBTQ+ outre-atlantique, et notamment auprès de la communauté des drag queens (le look très particulier de Tammy Faye y est probablement pour quelque chose).

Et il n'y a pas grand chose de plus à dire de ce métrage assez plat, en fait : il est porté à bout de bras par l'interprétation de Chastain et de Garfield, mais se contente de dérouler ses événements de manière mécanique, sans réelle originalité ou inspiration, et sans réussir à vraiment dynamiser le tout.

Plus gênant, un côté kitsch et outré qui se retrouve partout, des décors à l'interprétation de tout le monde, et qui fait presque virer le métrage à la parodie... mais ce dernier se refuse malheureusement à aller ouvertement dans le décalage et l'extravagance. Résultat : Dans les yeux de Tammy Faye finit par être constamment le postérieur entre deux chaises, trop caricatural pour être vraiment pris au sérieux et devenir vraiment touchant (les postiches et maquillages n'aident pas) et trop scolaire et conventionnel pour avoir de l'énergie et se démarquer du tout venant.

Bref, si l'on est fan de Jessica Chastain, qui se donne totalement à son rôle, et fait un numéro d'accent, de maquillage et de chansons assez remarquables, on appréciera probablement le film, même si l'on pourra regretter un manque de folie, et une tendance un peu trop poussée à la réhabilitation de l'image de Tammy Faye. Dans le cas contraire... mwébof.

Un petit 3/6 (et encore...)

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 26 - Le mauvais esprit d'Halloween (2022)

Publié le 19 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Netflix, Review, Critiques éclair, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le mauvais esprit d'Halloween (The Curse of Bridge Hollow - 2022) :

Fraîchement arrivé à Bridge Hollow, bourgade typique de la côte est des USA, Howard (Marlon Wayans), un instituteur sceptique, est confronté au surnaturel lorsque sa fille rebelle, Sydney (Priah Ferguson) ramène accidentellement à la vie Stingy Jack, une entité malfaisante qui décide alors de posséder toutes les décorations d'Halloween de la ville, pour étendre son emprise sur le monde des humains...

En 2020, Netflix finançait Hubie Halloween, une comédie familiale d'Halloween mettant en scène Adam Sandler et sa bande, et qui faisait partie dans ce contrat rentable signé par Sandler avec la plateforme, pour des films et des spectacles de stand-up.

En 2022, s'appuyant sur un contrat similaire signé avec Marlon Wayans (et après des représentations scéniques quelconques de Wayans et les très mauvais Naked et Les sextuplés), voici donc Le mauvais esprit d'Halloween, une comédie familiale d'Halloween mettant en scène Marlon Wayans, et la jeune Priah Ferguson (remarquée dans Stranger Things).

Malheureusement, si Hubie Halloween pouvait finir par gagner la sympathie du spectateur par la bonne humeur du tout, ici, on en est loin. En même temps, avec le scénariste de Fatal Festival et du très mauvais Carnage chez les Puppets, il ne fallait pas s'attendre à autre chose qu'à une comédie dérivative, poussive et mal rythmée, aux personnages ternes (en même temps, Wayans semble en pilotage automatique du début à la fin), à l'exposition maladroite et laborieuse, et sans la moindre énergie.

En fait, ça ressemble fortement à un script écrit pour Sandler mais rejeté par ce dernier, et donc recyclé, mais sans avoir les éléments et les qualités qui rendent les films de Sandler (du moins, certains) attachants et divertissants (à défaut d'être de grande qualité).

Un énorme bof, sauvé par des effets spéciaux sympatoches, même si au final, tout cela n'est qu'une grosse resucée de pleins d'autres récits pour enfants (Chair de poule 2 n'est pas loin).

2/6

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Christmas Yulefest 2021 - 16 - Prochain arrêt, Noël (2021)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prochain arrêt, Noël (Next Stop, Christmas - 2021) :

Chirurgienne célibataire à l'emploi du temps bien rempli, Angie (Lyndsy Fonseca) se prépare à prendre le train pour aller passer Noël en famille, lorsqu'elle croise le chemin d'un mystérieux chef de gare (Christopher Lloyd) qui lui offre un billet étrange. Peu de temps après s'être endormie à bord du train, Angie se réveille alors dix ans dans le passé : elle vient d'obtenir une seconde chance de réussir sa vie sentimentale, et de choisir entre Tyler (Eric Freeman) et Ben (Chandler Massey), son meilleur ami d'enfance...

En théorie, ce téléfilm Hallmark avait tout pour plaire : une actrice principale attachante et dynamique, une histoire de voyage dans le temps renforcée par la présence au casting de Christopher Lloyd et de Lea Thompson (pour une réunion de Retour vers le Futur), un ton globalement léger...

D'ailleurs, outre-atlantique, tout le monde semble avoir adoré, donc je partais assez confiant... et puis non, ça n'a pas fonctionné sur moi. Peut-être parce qu'en fin de compte, l'histoire est assez classique, ses rebondissements prévisibles, et surtout, parce qu'une grosse majorité de la distribution est affreusement transparente - notamment les deux prétendants de l'héroïne, insipides au possible (ce qui enlève une grosse partie de l’intérêt de ce qui est, à la base, une comédie romantique).

Peut-être aussi parce que la musique omniprésente et insistante est envahissante, donnant une impression d'enthousiasme forcé reflété par l'interprétation de Lyndsy Fonseca, assez amusante, décontractée et sarcastique la plupart du temps, mais qui ponctuellement bascule dans une surexcitation artificielle mal canalisée par la production.

Quoiqu'il en soit, Next Stop, Christmas ne m'a pas convaincu, et je ressors donc déçu de ce Polar Express to the Future, dont l'exécution ne m'a jamais semblé à la hauteur de son potentiel ou de ses têtes d'affiche. Dommage.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 01 - Kiki la petite sorcière (2014)

Publié le 26 Septembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Japon, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Kiki la petite sorcière (Majo no takkyūbin - 2014) :

Pour finir sa formation, Kiki (Fuka Koshiba), jeune apprentie-sorcière de 13 ans, doit passer un an parmi les gens "normaux", et part s'établir dans la ville côtière de Korico ; là, elle s'installe chez O-sono (Machiko Ono), la femme enceinte du boulanger local, et ouvre un service de livraison expresse à l'aide de son balai volant. Mais les gens de la bourgade, superstitieux, voient d'un mauvais œil l'arrivée d'une sorcière dans leur communauté tranquille...

Deuxième adaptation du roman Kiki la petite sorcière (après l'adaptation animée de Miyazaki), cette version en prises de vue réelles a été écrite et réalisée par Takashi Shimizu, le papa de la franchise Ju-On (The Grudge), habituellement spécialisé dans l'horreur.

Ici, pour ce récit léger, dynamique et plein de bonne humeur, il ne parvient malheureusement pas à ce que la mayonnaise prenne vraiment, pas forcément aidé par une actrice principale légèrement trop âgée pour son rôle, par un récit au rythme assez plat, et par des effets numériques pas très réussis (le chat de Kiki, notamment, est raté tant dans ses proportions que dans son animation, et le bébé hippopotame ne convainc pas).

Pourtant, cette production Toei est plutôt agréable à suivre, puisqu'assez lumineuse, colorée et gentillette, et bénéficiant d'une bande originale aux accents de violons quasi-celtiques. Mais le tout manque de direction narrative, les traits des personnages sont probablement un peu trop caricaturaux, et il se dégage de la réalisation et de la mise en scène une impression de téléfilm, ou du moins d'une production assez datée, au budget limité.

Pas forcément honteux, mais pas non plus très réussi. Et la fin tombe relativement à plat.

3/6 (en étant généreux)

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Un film, un jour (ou presque) #1699 : SEMAINE SF RÉTRO - Starfighter (1984)

Publié le 26 Juillet 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, Action, Aventure, Jeunesse, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Starfighter (The Last Starfighter - 1984) :

Alors qu'il ne rêve que d'une chose - quitter le parc de maisons mobiles où il vit avec sa mère et sa petite amie Maggie (Catherine Mary Stewart)- , le jeune Alex (Lance Guest) réussit à battre le score le plus élevé de la borne d'arcade locale, Starfighter. Rapidement, il est alors contacté par Centauri (Robert Preston), et découvre que la borne d'arcade était en réalité un test visant à trouver des pilotes de combat pour le compte de la Ligue stellaire, une fédération de mondes extraterrestres habités menacés par Xur (Norman Snow) et l'armada Ko-Dan...

Un long-métrage de science-fiction très chargé en effets spéciaux numériques primitifs, dans la droite lignée de Tron (sorti deux ans plus tôt), et qui parvient à proposer un récit certes (très) dérivatif, mais aussi plutôt bien mené, et jamais ennuyeux.

Une assez bonne surprise pour moi qui n'avait jamais vu ce métrage dans mon enfance (ou ultérieurement), quand bien même ce Starfighter accuserait aujourd'hui son âge (notamment visuellement, et au niveau des maquillages, assez quelconques), et Lance Guest manquerait un peu de charisme : le film se trouve pile au croisement d'une industrie en pleine mutation, tentant de faire (bon gré mal gré) la transition entre maquettes et tout-numérique, la tonalité générale est très fluctuante (ici des enjeux galactiques et dramatiques, là de la comédie potache sur le clone androïde d'Alex qui tente de séduire Maggie, ailleurs des personnages extraterrestres goguenards et un méchant caricatural, qui jouent comme dans une parodie), mais le tout se regarde assez bien, ce qui est toujours ça de pris.

Après... ça a quand même pris un énorme coup de vieux, et le charme naïf de l'écriture a ses limites. ^^

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 28 - Prey (2022)

Publié le 20 Octobre 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Histoire, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Review, USA, Thriller, Halloween

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Prey (2022) :

En 1719, Naru (Amber Midthunder), une jeune Comanche destinée à devenir soigneuse, vit dans l'ombre de son frère Taabe (Dakota Beavers). Elle ne se doute cependant pas qu'une menace venue de l'espace va s'abattre sur sa tribu, et la forcer à devenir la chasseuse qu'elle a toujours voulu être...

Après un Predators mitigé, et un The Predator très faible, changement de cap pour la franchise, avec un Prey confié à Dan Trachtenberg (10, Cloverfield Lane) qui part ici dans le passé, pour narrer l'affrontement entre une jeune Comanche et un Predator cherchant tous deux à faire leurs preuves en chassant leur proie.

Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, ça ne prend pas les spectateurs pour des imbéciles, ça n'est pas trop référentiel, et ça exploite correctement son univers et sa période temporelle. D'autant que je ne partais pas forcément convaincu, puisque j'avais de gros doutes sur Midhunter, qui m'avait laissé dubitatif dans Legion. Mais elle est ici très bien, et fait une antagoniste intéressante à un Predator clairement jeune et peu expérimenté.

Après, ce n'est pas parfait : les dialogues sonnent un peu trop modernes, les trappeurs français sont risibles (prendre des québécois + des dialogues en français approximatif, ça ne pardonne pas), les Comanches ont un peu tendance à se battre comme des ninjas (de manière globale, les affrontements sont aussi filmés et chorégraphiés de manière un peu trop moderne), la bande originale est oubliable, le scénario téléphone un peu ses effets (le sable mouvant, la fleur magique) et les effets spéciaux sont assez inégaux (le loup et le lion sont réussis, l'ours nettement moins convaincant, et le Predator, assez laid, n'est pas toujours probant dans ses mouvements numériques ou dans son invisibilité).

Mais en comparaison des suites des deux premiers Predator, ce Prey s'en sort très bien. Pas forcément au point de demander une suite, cela dit.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1726 : Et l'homme créa la femme (2004)

Publié le 30 Août 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Thriller, Review, USA

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Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives - 2004) :

Productrice de télé-réalité à succès et aux dents longues, Joanna Eberhart (Nicole Kidman) connaît une dépression nerveuse après que l'un de ses candidats déclenche une fusillade, ce qui amène la chaîne à se séparer d'elle. Avec son époux Walter (Matthew Broderick), Joanna quitte alors New-York pour s'installer à Stepford, dans le Connecticut, mais bien vite, elle commence à percevoir quelque chose de sinistre sous les apparences idylliques de cette communauté aisée et bien sous tous rapports, où les hommes jouent au golf et les femmes font la cuisine...

Comédie satirique de Franz Oz, adapté du roman de 1972 (qui avait déjà donné lieu à un film plus sérieux et dramatique, en 1975), ce Stepford Wives 2004 est l'œuvre de Paul Rudnick, par ailleurs scénariste des Valeurs de la Famille Addams... et c'est immédiatement évident lorsque l'on regarde ce métrage inabouti et réputé pour avoir été charcuté en post-production par le studio.

Pourtant, ça commence plutôt bien, avec un générique mémorable signé David Arnold, qui donne le ton, à mi-chemin entre la comédie et le fantastique à la Elfman. Mais très vite, les problèmes s'enchaînent : on ne croit jamais vraiment au couple Kidman/Broderick, l'interprétation est volontairement outrée, le propos sur la Guerre des sexes est superficiel et un peu daté, il y a plein d'éléments inutiles (le chien robot), les parodies de télé-réalité sont génériques et faisandées, et si l'on retrouve ici ou là des répliques et des one-liners mordants, ils finissent par être noyés dans une résolution oubliable en mode happy end.

C'est dommage, parce qu'on sent poindre, tout au long du métrage, un aspect plus corrosif et méchant, clairement adouci et limé au fil des reshoots et des bricolages du studio. Résultat : ça ne fonctionne jamais vraiment, et ça reste seulement regardable, sans plus.

3/6 (pour le score de David Arnold)

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Un film, un jour (ou presque) #1734 : Me Time - Enfin Seul ? (2022)

Publié le 9 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Netflix, Review, USA, Critiques éclair

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Me Time - Enfin Seul ? (Me Time - 2022) :

Père au foyer époux d'une architecte à la carrière florissante (Regina Hall), Sonny (Kevin Hart) accepte de participer à l'anniversaire de son meilleur ami d'enfance, l'excentrique Huck (Mark Wahlberg), qui l'embarque alors dans un week-end de folie poussant Sonny dans ses retranchements...

Mouais.

Une buddy comedy en pilotage automatique écrite et réalisée par le scénariste de nombreux films de Ben Stiller, ainsi que de The Boyfriend : pourquoi lui ? et de Back to School (que des chefs d'œuvre de comédie, en somme), et qui continue l'histoire d'amour de Kevin Hart et de Netflix, une histoire d'amour décidément très peu probante.

Ici, on se retrouve avec une comédie assez périmée, avec une bromance qui semble arriver avec 10 ans de retard (I Love You, Man, du même scénariste, c'était en 2009), un rythme mollasson, et un script qui, globalement, lorgne fortement sur un délire façon Very Bad Trip, sans en avoir l'inventivité, l'énergie, ou la folie, et dans lequel les deux acteurs principaux font leur numéro habituel, sans plus.

Un bon gros bof, pas désastreux en soi, mais ultra-générique et déjà vu, et qui, comédie Netflix oblige, prend près d'une demi-heure pour que ses deux protagonistes se retrouvent enfin.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 21 - Noël en héritage (2022)

Publié le 15 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, UpTV

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël en héritage (The Picture of Christmas - 2022) :

Graphiste citadine aux aspirations plus artistiques que le magazine féminin pour lequel elle travaille, Ember (Chelsea Hobbs) apprend, à l'approche de Noël, que sa grand-mère lui a légué une sapinière, et les bâtiments qui l'accompagnent, dans leur petite ville natale. Elle s'y rend donc, bien décidée à vendre ces biens, mais lorsqu'elle revient dans la bourgade, elle se trouve embarquée dans la spirale des festivités de Noël, et elle tombe sous le charme de Brandon (Giles Panton), père veuf d'une petite fille, qui s'occupait de la ferme pour le compte de la grand-mère d'Ember...

Il est probable que si ce métrage, diffusé l'année dernière au Canada et cette année sur UpTV et M6, était arrivé plus tôt dans la saison, et si je ne l'avais pas vu en VF, je me serais montré plus indulgent. 

En l'état, tout ça m'a plutôt agacé, à commencer par l'énième recyclage par Reel One d'une même chanson de Noël récente (?) en ouverture de film, et par le caractère de l'héroïne, inutilement cassante et antipathique dans la première demi-heure du film (et Chelsea Hobbs minaude un peu trop à cette occasion).

Le reste ? Tous les clichés du genre, utilisés les uns après les autres sans la moindre originalité, le moindre recul ou le moindre intérêt : je crois que j'ai perdu tout espoir quand le personnage de Giles Panton (d'ailleurs assez terne) explique qu'en plus d'être papa veuf d'une petite fille adorable et impertinente (soit déjà un cliché ambulant), il était architecte dans un grand cabinet urbain, et qu'il a tout plaqué pour s'installer à la campagne et travailler de ses mains, parce que c'est plus valorisant.

Au secours.

Bref, en soi, c'est une production assez typique de ce qui passe sur UpTv ou ION : des succédanés de téléfilms Hallmark, coulés dans le moule HM sans la moindre saveur.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1639 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin 3 : Retour à Fantasia (1994)

Publié le 8 Mai 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus

L'Histoire sans fin 3 : Retour à Fantasia (The NeverEnding Story III : Escape From Fantasia - 1994) :

Parce que l'Histoire sans fin est tombée entre les mains d'un gang de bullies mené par Slip (Jack Black), Bastian (Jason James Richter) doit sauver Fantasia des transformations imposées par ceux-ci... quitte à ramener dans le monde réel un groupe d'habitants de Fantasia, mettant par là-même en péril sa nouvelle famille recomposée

Contrairement aux deux films précédents de la franchise, dont je ne gardais aucun souvenir, j'avais en tête une image bien précise de cette Histoire sans fin 3, précise et assez pitoyable : celle du Rockbiter en train de faire de la moto en beuglant une reprise de Born to be Wild.

Et effectivement, en revoyant ce troisième volet... c'est bel et bien déplorable.

Entre le ton nettement plus comique et caricatural, pour ne pas dire puéril, du film ; sa tendance à rester dans la réalité où sévit un gang de high school bullies pseudo-punks menés par Jack Black (et où un groupe de créatures de Fantasia se retrouve coincé) ; son personnage principal assez peu sympathique à la famille encore moins intéressante (la demi-sœur rebelle) ; ses nombreuses créatures made in Jim Henson, pas honteuses, mais qui sont tirées vers le bas par le doublage outré, la post-synchro bancale, et par certaines décisions douteuses, comme le relooking de Falkor ; sa bande originale bourrée de chansons à la mode ; son rythme bordélique ; et son humour pas très éloigné du Au Temps de la Guerre des Étoiles de 1978 (la famille de Rockbiter, déjà pas très inspirée dans le deuxième film, empire considérablement)... C'est mauvais. Très mauvais.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #1634 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : La Dernière licorne (1982)

Publié le 3 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Dernière licorne (The Last Unicorn - 1982) :

Un jour, une licorne (Mia Farrow) apprend qu'elle est la dernière de son espèce, exterminée par le Taureau de feu. Elle s'engage alors dans une quête épique jusqu'au château du Roi Haggard (Christopher Lee), maître du Taureau, et est rejointe au passage par Schmendrick (Alan Arkin), un sorcier pas très doué, et par Molly Grue (Tammy Grimes), qui a toujours rêvé de voir une licorne...

Adaptation du roman de Peter S. Beagle par Rankin-Bass, ce métrage animé devenu culte m'avait jusqu'à présent totalement échappé, probablement rebuté par l'esthétique très particulière des productions Rankin-Bass de l'époque, et notamment par le graphisme ultra-girly de la licorne.

J'ignorais donc que le métrage était, dans la lignée d'un Disney, une semi-comédie musicale avec de multiples passages chantés qui, il faut bien l'avouer, sont aujourd'hui assez datés et insipides, en mode folk rock typiquement 70s/80s. À l'identique, malgré les multiples talents réunis au doublage, ce dernier paraît parfois très inégal, certains acteurs manquant occasionnellement de motivation et d'énergie.

Au final, si le film est assez abouti pour l'époque, techniquement et visuellement parlant, je mentirais en disant que j'ai accroché à cette histoire à la narration et à la structure assez déséquilibrées, qui se lance parfois dans des échanges très littéraires et philosophiques teintés d'ennui et de mélancolie, louables sans forcément être très marquants ou indispensables.

Un film culte, peut-être, mais qui m'a laissé de marbre.   

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1746 : Clifford (2021)

Publié le 22 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Clifford (Clifford the Big Red Dog - 2021) :

Solitaire et malheureuse, Emily (Darby Camp) n'a pas d'amies de son âge, et lorsqu'elle est confiée, pour quelques jours, à son oncle glandeur et fainéant, Casey (Jack Whitehall), elle s'attend au pire. Mais une rencontre avec Mr. Bridwell (John Cleese), un étrange vieillard, amène chez Emily un petit chiot rouge à la croissance étonnamment fulgurante. Ce qui va attirer l'attention de Zac Tieran (Tony Hale), pdg d'une multinationale de biotechnologie...

Une comédie fantastique familiale adaptée d'une série de livres pour enfants, et qui s'avère tout à fait regardable, mais aussi complètement anecdotique : le script est simpliste au possible, avec des gentils très gentils, des méchants très méchants, la distribution est compétente, sans plus (Whitehall joue les Américains slackers, Hale le grand méchant, Sienna Guillory fait de la figuration, il y a des acteurs du SNL, John Cleese joue les vieux magiciens mystérieux et la petite Darby Camp, déjà vue dans les Chroniques de Noël de Netflix, est toujours sympathique), le chien a quelques animations un peu étranges (surtout lorsqu'il est bébé) mais les effets spéciaux sont honorables pour une production à 60M de dollars, et lorsque le film s'énerve un peu, se transformant en grande course poursuite à travers New York, ça se laisse suivre sans difficultés.

Après... comme je le disais, ça s'arrête là. Basique mais divertissant, surtout pour les plus jeunes.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 54 - A Big Fat Family Christmas (2022)

Publié le 1 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

A Big Fat Family Christmas (2022) :

Photojournaliste à San Francisco, Liv Chang (Shannon Chan-Kent) privilégie une vie discrète et anonyme, et, à l'approche des fêtes de fin d'année, redoute la grande fête de quartier que ses parents (Tia Carrere, Yee Jee Tso) organisent chaque année pour Noël. Mais Henry (Shannon Kook), son nouveau collègue, a décidé de couvrir cette fête pour son premier article, sans savoir que la famille de Liv est impliquée : celle-ci décide alors de lui cacher la vérité, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Deuxième téléfilm "asiatique" produit par Hallmark pour ces fêtes de fin d'année, ce Big Fat Family Christmas (un titre médiocre au possible) a beaucoup en commun, thématiquement, avec le Christmas at the Golden Dragon de mi-novembre : même accent mis sur l'importance de l'intégration, de la communauté, sur le soutien des voisins entre eux, sur l'héritage, les traditions, etc, etc, etc

Un peu de diversité de culture qui fait toujours plaisir à voir, même si, je dois bien l'avouer, le métrage ne m'a pas vraiment passionné : le couple principal est assez terne, ça frôle parfois la visite touristique de San Francisco (ce qui n'est pas très festif, filmé sous un ciel bleu et ensoleillé), et une fois la supercherie éventée (au bout d'une petite demi-heure), le film se déroule gentiment en pilotage automatique, misant beaucoup sur le capital sympathie de certains de ses acteurs et sur son message positif, et la conclusion pleine de bons sentiments découle directement d'une grosse ficelle scénaristique qui fait lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Pas mauvais, en soi, mais 3/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2021 - 61 - Noël, toi et moi (2021)

Publié le 6 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël, toi et moi (Under The Christmas Tree - 2021) :

Arboriste pour le compte de l'état du Maine, Charlie (Tattiawna Jones) jette son dévolu sur un arbre bien précis appartenant à la famille Beltran, propriétaire d'une entreprise de décorations festives en difficultés financières. Mais Alma (Elise Bauman), la fille des Beltran (Wendy Crewson, Enrico Colantoni) bientôt retraités, n'est pas convaincue par cette offre... jusqu'à ce qu'elle rencontre Charlie, très à son goût.

Une comédie romantique Lifetime qui lorgne fortement sur les grandes lignes de Miss Noël, mais en mode LGBTQ, puisque le couple principal est un couple lesbien, jeune et dynamique, qui apporte un vrai vent de fraîcheur à un scénario finalement assez balisé.

En effet, il ne faut pas s'attendre à de l'originalité, sur le fond : les clichés habituels sont là, entre le personnage secondaire (Ricki Lake) qui a abandonné son métier de cadre en ville pour devenir pâtissière à la campagne, les valeurs traditionnelles opposées aux grandes entreprises, le quiproquo des dix dernières minutes, le concours de pain d'épices, la petite entreprise en difficultés financières, et tout et tout...

Mais porté par le ton plus léger et la bonne alchimie entre les deux actrices, le tout s'avère plutôt agréable à suivre, même en fin de saison festive. À noter, d'ailleurs, des moments dialogués qui sonnent "vrais", malgré le fait que le film ait été écrit par un vieux baroudeur d'Hollywood qui scénarise de l'horreur depuis 1989 et des films de Noël depuis 2001.

4 - 0.25 pour les clichés et la frange de Bauman = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 28 - Noël le cœur en fête (2020)

Publié le 13 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël le cœur en fête (Heart of the Holidays - 2020) :

Tradeuse new-yorkaise aux dents longues, Sam (Vanessa Lengies) se retrouve à un carrefour professionnel inattendu, et retourne dans sa bourgade natale pour les fêtes de Noël. Là, elle tombe sur Noah (Corey Savier), son ex-petit-ami, dont elle s'est séparée en de mauvais termes...

Une rom-com Hallmark ultra-générique de bout en bout, avec tous les clichés du genre (l'héroïne carriériste, le petit-ami ambitieux, l'ex-petit-ami meurtri, la relation tendue qui évolue lentement vers une réconciliation, l'organisation d'un événement, la petite ville en crise, le montage musical, le retour du petit-ami à la dernière minute, etc), et que rien ne démarque du tout-venant de la chaîne.

Pourtant, la direction artistique n'est pas désagréable, Vanessa Lengies fait une héroïne dynamique et expressive, la meilleure copine enceinte est amusante, et si les obstacles de la relation Sam/Noah sont banals au possible, la "rivale" de Sam est une jeune femme asiatique (diversité !) plutôt naturelle, qui ferait une protagoniste de comédie romantique intéressante (ici, elle finit par disparaître du récit après quelques scènes).

Mais globalement, le tout est particulièrement quelconque, parfois assez bancal (l'interprétation de la mère de l'héroïne, notamment) et aussi vite vu, aussi vite oublié.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2020 - 20 - Un Ange gardien pour Noël (2020)

Publié le 9 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un Ange gardien pour Noël (Holly & Ivy - 2020) :

Apprentie bibliothécaire, Melody (Janel Parrish) s'installe dans une maison en piteux état, qu'elle compte bien rénover. Rapidement, elle fait la connaissance de sa voisine, Nina (Marisol Nichols), et de ses deux filles adorables, ainsi que d'Adam (Jeremy Jordan), un séduisant ouvrier local. Mais bien vite, Melody réalise que Nina est malade, et elle se propose pour s'occuper des fillettes...

Encore un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à tendance larmoyante, signé de la plume de la scénariste de On the 12th Date of Christmas, et qui, ici aussi, s'avère une bonne surprise : oui, c'est du mélodrame, avec une mère malade et des fillettes qui finissent orphelines (ce n'est pas un spoiler), mais le tout est plutôt bien mené, avec une touche de diversité (héroïne hawaïenne, voisine latina, etc) discrète, une romance en filigrane, un chien adorable, deux fillettes naturelles, et une jolie histoire d'amitié féminine.

Ce n'est pas parfait - vers la fin, on sent que le script a été un peu condensé, notamment dans le saut temporel d'un an qui esquive volontairement la mort du personnage de Nina pour se conclure de manière un peu précipitée, mais dans l'ensemble, Holly & Ivy est un téléfilm sincère et touchant, qui ne succombe jamais vraiment aux clichés habituels de la chaîne.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1567 : Dirty Tricks (2021)

Publié le 1 Février 2022 par Lurdo dans Showtime, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Télévision, USA, Biographie

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Dirty Tricks (2021) :

Un documentaire Showtime qui présente le portrait de Lotan Fishe, Israélien champion du monde de bridge à la mémoire prodigieuse, accusé par un autre joueur rival d'avoir triché lors de ses innombrables victoires en tournoi, et qui retrace les scandales les entourant.

Plutôt intéressant et dynamique dans sa mise en images (façon film de casse), même si l'un des gros points faibles du métrage est de ne jamais vraiment expliquer le pourquoi du comment du bridge (le documentaire affirme d'ailleurs sur un ton goguenard que le bridge est vraiment trop compliqué à expliquer au spectateur, et que par conséquent, il ne va même pas essayer), ce qui le limite, tous comptes faits, à une opposition de points de vue, un "il affirme ceci, l'autre affirme le contraire" qui ne trouve pas vraiment de résolution au final.

D'un côté, Lotan, assez arrogant mais indéniablement doué, qui défend sa position et son innocence, encouragé en cela par le réalisateur du documentaire, lui aussi israélien, et par le soutien d'un statisticien célèbre ; de l'autre, le reste de la communauté internationale du bridge, très biaisée, et s'appuyant sur une chasse aux sorcières lancée par Boye Brogeland, rival de Lotan persuadé que celui-ci a toujours triché.

Il est probable que la vérité se trouve quelque part au carrefour de ces deux points de vue (surtout compte tenu de l'ampleur apparente de la tricherie dans le milieu), mais le scientifique qui sommeille en moi a tendance à se dire que statistiquement, effectivement, Lotan s'est un peu fait avoir sur ce coup-là, et qu'en face, on cherchait un prétexte pour le faire tomber.

Mais après, il faut aussi admettre que si ce documentaire évoque par moments The King of Kong, c'est aussi parce que l'on se demande, çà et là, à quel point le récit présenté est objectif ou biaisé.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1584 : Retour au bercail (2021)

Publié le 21 Février 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Aventure, Animation, Netflix, Australie, USA

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Retour au bercail (Back to the Outback - 2021) :

Maddie (Isla Fisher), serpent d'un sanctuaire animalier australien, en a plus qu'assez d'être présentée comme un animal mortellement dangereux par son dresseur, Chaz (Eric Bana). Avec ses compères Frank (Guy Pearce), une araignée en chaleur, Nigel (Angus Imrie), un scorpion névrosé, Zoe (Miranda Tapsell), un lézard, Maddie décide alors de s'évader pour rejoindre les étendues sauvages de l'Outback. Mais cette évasion ne se déroule pas comme prévu, puisque Pretty Boy (Tim Minchin), le koala vedette du sanctuaire, arrogant et vaniteux, se joint involontairement à eux...

Un film d'animation australien né des cendres d'un projet Dreamworks avorté (c'est probablement pour cela qu'on retrouve des influences très prononcées de Madagascar et compagnie), et qui, dans un premier temps, ne fait pas grande impression, car très balisé et dérivatif.

Le métrage ne semble alors pas très drôle, pas très rythmé, les chansons pop choisies manquent de cohésion, bref, ce n'est pas très intéressant, malgré des doubleurs australiens impliqués et des personnages plutôt attachants. À mesure que le temps passe, cependant, la mayonnaise prend un peu, et l'on finit par se prendre au jeu de ce road movie aussie pas forcément très innovant, mais somme toute assez visuellement joli : certes, les messages sur les apparences dont il faut se méfier, ou encore sur l'importance d'une famille de substitution, ne sont pas très originaux, mais ils fonctionnent néanmoins, et la grosse poursuite finale est même plutôt dynamique, en plus d'être bien animée.

Inégal, donc, mais plutôt honorable pour une production Netflix.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1559 : Kate (2021)

Publié le 19 Janvier 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Review, Thriller, USA, Japon

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Kate (2021) :

Tueuse à gages exceptionnelle formée depuis sa plus tendre enfance par Varrick (Woody Harrelson), Kate (Mary Elizabeth Winstead) découvre soudain, au cours d'une mission à Tokyo contre un membre des yakuzas, qu'elle a été empoisonnée. Il ne lui reste ainsi que 24 heures pour se venger sur ceux qui ont commandité sa mort, et elle va trouver une compagne de route improbable en la personne d'Ani (Miku Patricia Martineau), la fille adolescente de l'une de ses cibles...

The Protégé, Jolt, Bloody Milkshake et tutti quanti : les films de tueuses à gage vengeresses (et assimilés) se suivent et se ressemblent tous, au point de n'avoir comme intérêt que leur interprète principale, plus ou moins convaincante selon les films, leur environnement, et leur éventuel style visuel.

Ici, MEW est clairement l'un des points forts du métrage, convaincante et impliquée dans son rôle... mais ça s'arrête là. Entre l'enchaînement de tous les clichés possibles et imaginables sur le Japon tel que vu de l'Occident, les personnages sous-développés, leurs relations clichées, les rebondissements télégraphiés, les éclairages au néon, et tout et tout, on s'ennuie rapidement, et le tout finit par paraître tellement générique et dérivatif qu'au final, on lève plus les yeux au ciel qu'autre chose.

Énorme bof pour ce métrage Netflix, du réalisateur (français) du tout aussi insipide Chasseur et la Reine des Glaces.

2.5/6 (pour l'implication de MEW et ses efforts, notamment dans les scènes d'action)

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Un film, un jour (ou presque) #1618 : 100 % Loup (2020)

Publié le 13 Avril 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Australie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne

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100 % Loup (100% Wolf - 2020) :

Héritier d'une dynastie de loup-garous destiné à prendre la tête de son peuple, Freddy (Ilai Swindells) attend avec impatience le jour de sa transformation, lors de son 13e anniversaire. Mais à sa grande surprise, il se transforme en caniche ridicule, et se retrouve banni de son clan par son oncle qui a pris le pouvoir. Désormais sans toit et sous forme canine, Freddy croise le chemin de Batty (Samara Weaving), une chienne des rues, qui la prend sous son aile...

Une coproduction franco-germano-australo-belgo-néerlandaise animée pas forcément désagréable à suivre, mais pas mémorable pour autant, puisque lorgnant fortement sur d'autres œuvres du genre, le Roi Lion en tête, et consacrant un trop long moment à la séquence "Freddy le chien est à la fourrière, et doit s'en échapper avec ses nouveaux amis canins", vue et revue.

Ce qui n'aide pas, en prime, c'est que l'on sent très clairement que la nature de coproduction du métrage a donné lieu à diverses influences et instructions parfois contradictoires dans la direction artistique : outre le ton parfois fluctuant du film, on peut citer ces moments étranges où l'on voit par exemple les enfants mimer du hard rock en regardant une vidéo de hard rock, alors que le film utilise "Who let the dogs out" des Baha Men. Mouais.

Bref, un film d'animation qui m'a laissé mitigé, paraissant à la fois nonchalant (ça ronronne vite) et frénétique, et dont la distribution vocale (Jai Courtney, Jane Lynch, Rhys Darby) est finalement assez sous-exploitée.

Bof.

2.5/6

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