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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""star trek discovery""

Halloween Oktorrorfest 2016 - 52 - 10 Cloverfield Lane (2016)

Publié le 10 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Science-Fiction

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

10 Cloverfield Lane :

Victime d'un accident de voiture, Michelle (Mary Elizabeth Winstead) revient à elle dans un bunker souterrain, où Howard (John Goodman), un inconnu, la maintient en captivité. Bien vite, cependant, il lui explique qu'une attaque biologique a eu lieu, là-haut, à la surface, et que seul ce bunker les maintient en vie, elle, lui, et Emmett (John Gallagher, Jr), un autre survivant. Méfiante, Michelle finit cependant par s'habituer à cette compagnie masculine... jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus le comportement autoritaire et sinistre d'Howard. Un comportement qui pourrait bien cacher quelque chose de plus macabre encore...

Compétent, mais sans surprises.

Voilà comment je décrirais ce 10 Cloverfield Lane, sorte de version rallongée (pas forcément pour le meilleur) d'un épisode de la Quatrième Dimension ou d'Au-delà du Réel.

La réalisation ? Compétente, mais sans surprise. L'interprétation ? Compétente, mais sans surprise, les personnages et leur évolution ne laissant pas énormément de marge d'action aux interprètes pourtant très bons. Les décors et la direction artistique ? Compétents, mais sans surprises, et ils ne marqueront pas les esprits. La musique ? Compétente, mais sans surprise : Bear McCreary a recours à un thème principal assez inquiétant, mais malheureusement, il n'a fait que me rappeler le thème des Vulcains des Star Trek de Giacchino, tant dans ses sonorités très proches de l'ehru, que dans sa mélodie. Le rythme ? Compétent, mais sans surprises, puisqu'il déroule ses rebondissements de manière très prévisible et métronomique. Et cela découle très naturellement du script... compétent, mais absolument sans la moindre surprise.

J'ai presque envie de dire que le script est dérivatif au possible, tant il est entièrement prévisible de bout en bout ; pire, il grille l'une de ses cartouches principales (le doute du spectateur - et de l'héroïne - sur la réalité d'une catastrophe extérieure) avant même d'arriver à la moitié du récit, et se repose alors totalement sur le doute (franchement inexistant pour le spectateur, celui-là) éprouvé par Michelle au sujet d'Howard.

On se retrouve donc, pendant 75/80 minutes, avec un récit pas très palpitant, qui tourne un peu à vide en enchaînant les révélations et rebondissements évidents, tout en donnant l'impression de ne jamais oser passer la vitesse supérieure ni franchir le pas pour entrer de plein pied dans un film de genre qui serait moins grand public ; l'utilisation de l'acide en est un bon exemple : dans les années 80, les dégats causés par celui-ci auraient été montré face caméra, et auraient bénéficié d'un bon travail de prothèses en latex, joliment écoeurant (idem pour les plaies de la contaminée) ; ici, PG-13 oblige, on ne voit rien, quasiment tout est hors-champ, ce qui enlève aux scènes un impact certain, et donne un sentiment de demi-mesure assez agaçant.

Et quand arrive la fin (elle aussi télégraphiée), on a tout de même l'impression que celle-ci a été rajoutée de manière gratuite, pour apporter un peu de spectaculaire au métrage. Pourquoi pas, mais une fois de plus, c'est compétent, mais sans surprises. Décidément.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Perdus dans l'Espace, saison 1 (2018) - deuxième partie (1x03-04)

Publié le 9 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Drame, Netflix, Aventure, Lost in Space

Pas dénués de défauts, notamment au niveau de l'écriture et d'une direction artistique limitée, les deux premiers épisodes de ce reboot de la série d'Irwin Allen n'étaient cependant pas désagréable à regarder, grâce à leur distribution sympathique, et à leurs effets spéciaux réussis... place à la suite.

Perdus dans l'Espace (Lost In Space - 2018) - deuxième partie (1x03-04) :

- 1x03 : Toujours pris par les glaces, le Jupiter 2 est désormais victime d'une nouvelle menace : des anguilles extraterrestres qui se sont introduites dans le vaisseau, et en dévorent son carburant. Et tandis que le reste de la famille Robinson tente de se débarrasser des créatures, Will, lui, est gardé en sécurité par le robot, en compagnie du Dr. Smith...

Évacuons tout de suite le premier souci de cet épisode : le générique. Un générique qui, visuellement, semble photocopié sur celui de Star Trek Enterprise... ce qui, d'office, n'incite pas à l'optimisme.

L'épisode, lui, est assez agréable à suivre, avec de l'action, des monstres, de l'humour, et une Parker Posey en mode mineur, ce qui rend son personnage plutôt efficace, et permet de pallier les facilités de ses flashbacks (Selma Blair vient faire coucou au passage, dans une scène assez télégraphiée).

À part ça, si l'on met de côté quelques effets de réalisation assez quelconques (Neil Marshall a cédé la place à un réalisateur canadien bien moins inspiré), rien de bien méchant à signaler dans cet épisode, si ce n'est que le robot continue de sérieusement poser des problèmes de crédibilité visuelle.

Je me répète, mais... ça se regarde tranquillement.

- 1x04 : Tandis que les parents Robinson partent à la rencontre d'autres survivants, les deux sœurs de Will découvrent la vérité au sujet du robot, et en compagnie du garçon, elles partent en expédition pour le cacher dans une grotte voisine... sans se douter qu'elles sont suivies par le Dr. Smith.

Un épisode assez long, souffrant (comme toujours) de trop de remplissage, de moments convenus et télégraphiés (Will et le rocher énorme, le robot qui ajoute son empreinte à la peinture rupestre, la fin d'épisode façon Ferris Bueller, avec le montage en parallèle des parents et des enfants qui rentrent séparément au vaisseau), et de grosses ficelles narratives (Penny qui a le coup de foudre pour le fils du responsable administratif de la colonie, et qui le fait chanter avec l'enveloppe tombée là quelques secondes plus tôt, quelle coïncidence bien pratique ; l'antenne satellite qui tombe et isole les parents pour les obliger à se dire leurs quatre vérités), mais qui se suit néanmoins sans trop de problèmes, notamment parce que ça avance un peu.

Ah, et bien que je ne sois pas vraiment fan de tous ces nouveaux colons, je suis ravi de retrouver ce bon vieux Cary-Hiroyuki Tagawa.

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02)

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Un film, un jour (ou presque) #975 - QUINZAINE ALIENS - 11 - Alien : Covenant (2017)

Publié le 30 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Thriller, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Alien - Covenant :

Suite à un incident technique, l'équipage (Katherine Waterston, Billy Crudup, Danny McBride, Michael Fassbender) du Covenant, un vaisseau-colonie, capte un appel à l'aide, lancé par Elizabeth Shaw, du Prometheus. En le suivant, ils arrivent sur une planète habitable où ils ne trouvent que David (Michael Fassbender), l'androïde de bord du Prometheus et son ultime survivant. Mais celui-ci s'avère menaçant, et ses expériences ont donné naissance à une forme de vie des plus meurtrières...

Là aussi, un film déjà passé en revue sur ce blog, et qui souffre lui aussi clairement d'un revisionnage dans le cadre de cette saga.

Covenant, c'est "on prend les mêmes, et on recommence... littéralement" : Ridley Scott a beau s'être débarrassé de Damon Lindelof, son scénariste de Prometheus, il s'est rabattu sur John Logan (Star Trek Nemesis, Penny Dreadful, les derniers James Bond, et d'autres films pour lesquels son travail a été largement surestimé), et, visiblement, il lui a demandé de faire un bon gros remake d'Alien (et de Prometheus), histoire de remplir une bonne moitié des deux heures de ce Covenant.

Résultat : un film qui cumule tous les défauts de Prometheus (personnages incapables, mise en place mollassonne, réactions improbables, narration pataude, flûte, incohérences internes et avec le reste de la saga) sans en avoir les qualités (direction artistique, visuels mémorables), et qui se concentre à nouveau sur David, un androïde atteint de la folie des grandeurs, qui semble être la seule chose qui intéresse Ridley Scott dans cette franchise (probablement que Scott voit là quelque chose qui lui tient à cœur sur le rapport créateur/création qui échappe à ce dernier, notamment vis à vis de la franchise Alien).

Covenant n'a donc pas la moindre tension (il y a bien un peu d'action, mais bon), se contente d'accumuler les mauvais clichés, les créatures numériques au rendu discutable, et ressemble trop souvent à un mauvais slasher persuadé d'être profond et intelligent, vraiment très loin de ce qu'était initialement la franchise Alien.

Très mauvais, et énervant. Scott devrait arrêter de tenter de se réapproprier ce mythe qui lui a échappé depuis longtemps, tant ça empire de film en film.

1.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1646 : Docteur Strange (1978)

Publié le 17 Mai 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Télévision, Romance, USA, Aventure, Marvel

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Docteur Strange (1978) :

Trois jours : voilà le délai qu'il reste à la malfaisante sorcière Morgan Le Fay (Jessica Walter) pour se débarrasser de Thomas Lindmer (John Mills), le Sorcier Suprême protégeant la Terre des menaces surnaturelles, avant qu'il ne transmette ses pouvoirs à Stephen Strange (Peter Hooten), interne en psychiatrie dans un hôpital new-yorkais. Après avoir possédé une certaine Clea (Anne-Marie Martin) pour tenter de tuer Lindmer, en vain, Morgan se rabat alors sur Strange, qu'elle tente de vaincre, par la force ou par le charme...

Avant d'aborder le dernier volet de Strange dans le MCU, retour en arrière, pour un téléfilm de 1978 supposé servir de pilote à une série dans la lignée de Hulk : au programme, 90 minutes d'un métrage forcément fauché, forcément très daté (la musique, dont Giacchino s'est certainement inspiré pour certaines orchestrations de la version Cumberbatch, mais aussi les effets, aux bruitages dignes de Star Trek TOS, les costumes approximatifs et cheaps, les look et les coiffures - entre les brushings volumineux et les frisouilles de mouton de Strange...), et surtout étrangement rythmé, au point de ronronner sans jamais être intéressant.

En fait, c'est bien simple, c'est véritablement un pilote de série, et une origin story au cours de laquelle un jeune Strange, présenté ici comme un quasi-Harry Potter au cœur pur, destiné à la grandeur et dont les parents se sont sacrifiés pour qu'il survive et accomplisse sa destinée, est totalement passif et n'obtient des pouvoirs qu'à la toute dernière minute, après avoir vaincu Morgan grâce à son sex appeal irrésistible (oui, sérieusement).

Ajoutez à cela des coupures publicitaires flagrantes, un script parfois plus intéressé par la vie professionnelle de Strange à l'hôpital que par le surnaturel, et un vrai manque de charisme et de maturité de Houten, et voilà, un téléfilm médiocre, qui n'a pas connu de suite, et qui se place un peu au-dessus des épisodes spéciaux de Hulk contre Thor ou Daredevil, principalement parce qu'il est plus atmosphérique et homogène.

Et paradoxalement... ça se regarde tout de même, principalement parce que les acteurs sont investis, et parce que le tout a un certain charme rétro et suranné qui n'est pas désagréable, pour peu que l'on sache à quoi s'attendre.

Ce n'est pas bon, mais ce n'est pas non plus un désastre.

2.75/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 2 (première partie)

Publié le 9 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 2x01-14:

- 2x01 : Premier changement notable: les épisodes passent de 44/45 minutes à 38/39 minutes. Ça ne peut pas faire de mal. Deuxième changement : John Shiban (alias l'un des scénaristes les moins doués du genre) passe à la production en saison 2, ce qui explique probablement pourquoi cette saison est la pire du show.

Bon, l'épisode en lui même, maintenant : mou. En résumé, il ne se passe pas grand chose jusqu'au reboot final. Et s'ils ont le bon goût de ne pas rebooter la colonie détruite, saluons la présence d'esprit de Starfleet et des Vulcains, qui laissent repartir les Sulibans avec juste une petite tape sur les doigts, parce que ce n'est pas bien de tuer des gens innocents, qu'on ne vous y reprenne pas. Ah, et Hoshi topless. Et la métaphore de la gazelle. Double *soupir*.

- 2x02 : Épisode amusant. Il est toujours un peu agaçant de voir que l'Enterprise ou ses membres d'équipage découvrent/inventent encore de nouvelles choses incontournables au sein de la franchise et de l'univers - là, c'est Mamie T'pol qui, non contente d'être responsable du First Contact, "invente" le Velcro, WTF !? - mais l'épisode restait regardable. Faut-il y voir une coïncidence avec l'absence à l'écran de la majorité des acteurs habituels ?...

- 2x03 : Un épisode signé Shiban. Sur l'Enterprise qui heurte une mine camouflée (d'ailleurs, j'aime bien comment, dans Enterprise, toutes les races extraterrestres semblent posséder des dispositifs de camouflage, et pourtant, lorsque Kirk en voit un en rencontrant les Romuliens, il est stupéfait et ne sait pas ce que c'est), et sur l'équipage qui se promène sur la coque et qui discute tranquillement sous le regard consterné des Romuliens. Plein de trous de scénario, de contradictions, bref, la routine pour Enterprise, en somme.

- 2x04 :  De la continuité, un scénario pas trop soporifique, et un rythme prenant : enfin un épisode réussi !? Ah, non, la feinte de la mort du black de service (je précise d'ailleurs que l'expression "black de service" que j'emploie n'a aucune implication ou sous-entendu autre que le manque de caractérisation et d'intérêt du personnage, qui n'a aucun trait reconnaissable autre que sa couleur de peau ; le Token Black de la série, donc, pour citer South Park) était trop gratuite et téléphonée pour fonctionner, et donc la seconde partie de l'épisode tourne un peu à vide, le temps qu'ils s'aperçoivent qu'il n'est pas mort. Par conséquent, l'épisode était seulement sympathique, sans plus.

- 2x05 : J'aime beaucoup Porthos & Phlox. Mais là... non. Archer surexcité qui a des rêves érotiques au sujet de T'Pol, et qui se comporte comme un gros c*n parce qu'il a commis la bétise d'emmener son chien sur une planète extraterrestre (où ce dernier a uriné sur un arbre sacré et contracté un virus) et qu'il ne veut pas reconnaître son tort, c'est calamiteux.

- 2x06 : Le trio de l'Enterprise qui se la joue "mercenaires du pauvre" contre des maychants Klingons qui agressent des mineurs sans défense. Whouhou.

Quelle tension insoutenable que cet épisode plein d'affrontements sans aucun blessés ou morts... Notons tout de même que T'Pol se débarrasse de sa combinaison marron, pour enfiler... la même en blanc. Et puis elle fait du kung-fu. Whouhou (bis).

Je me suis presque demandé si Bermaga n'avaient pas revu A Bug's Life juste avant de proposer cet épisode.

- 2x07 : Avant d'être une scientifique vulcaine, T'Pol était une Texas Ranger de l'Espace, et elle a soudain des flashbacks de souvenirs réprimés, alors que son gouvernement l'envoie traquer une de ses anciennes proies...

Mouais, mais bon, à part Bruce Davidson et la cantina façon Trek, c'était... euh... bof. Et le black de l'équipage (non, je n'ai toujours pas retenu son nom, et ce n'est pas avec ses deux lignes par épisode que ça va changer) qui est présent à l'écran... et c'est tout. Il ne fait rien, ne dit rien, n'existe pas. Ce qui n'est pas plus mal, vu qu'il joue faux dès qu'il ouvre la bouche.

- 2x08 : Little Green Men-bis : les officiers de l'Enterprise oublient un communicateur sur une planète pre-warp (d'oh !), se font capturer en tentant de le récupérer (d'oh² !!), expliquent, pour détourner les soupçons, qu'ils sont des espions génétiquement modifiés au service de l'ennemi (d'oh² x d'oh² !!!), et les scénaristes sortent un vaisseau suliban de nulle part (enfin, si, de la cale de l'Enterprise) en guise de deus ex (D'OH !!!!).

- 2x09 : Tiens, un énième remake de l'Enterprise en Folie. Ah, non, pas tout à fait. M'enfin ce n'est pas franchement original, en tout cas. Alors oui, c'est amusant cinq minutes de voir tout l'équipage péter un câble, mais ça ne va pas bien loin, et ça ne sert qu'à montrer des membres d'équipage qui se disputent pendant 40 minutes. Ah, et je suis content d'apprendre que c'est cet équipage qui, une fois de plus, a inventé quelque chose d'essentiel: l'Alerte Rouge.

- 2x10 : Hoshi, qui n'a pas été développée depuis 1 saison et demi, panique après être montée dans le téléporteur, perçoit des visions bizarres et commence à lentement se déphaser sans que personne ne s'en aperçoive.

Un épisode ultra convenu, quelle que soit la série de référence... et pile quand on se dit que ça ne peut pas l'être plus, paf, le twist dit du "ah, en fait non, c'était juste un mauvais rêve, désolé." Rebooooooot !!!

(elle est vraiment soporifique, cette saison 2)

- 2x11 : Encore pire que ce que je pensais : l'Enterprise accueille une princesse bimbo-peste-insupportable qui est poursuivie par des maychants... et qui couche avec le redneck. Paris Hilton-bis sur Dagobah, ça ne fait pas un bon épisode. Du tout.

- 2x12 : Mouais, bof. Pas vraiment mauvais, mais... quelconque (par contre, ils ne sont même pas capables de se souvenir que oui, T'Pol a déjà fait du camping, en saison 1...).

- 2x13 : Tiens, un épisode de John Shiban, qui est un photocopillage intégral de Enemy Mine, le film de Petersen (et donc de la nouvelle originale). Avec un décor de surface de planète aussi fauché que dans les 60s. Nuff said.

- 2x14 : Dans la série "j'ai 25 ans de retard dans mes métaphores, mais ce n'est pas grave, je vais en profiter pour enterrer un peu plus la continuité de Trek, en faisant des Vulcains un peuple intolérant et équivalent à l'humanité des années 80", je voudrais cet épisode : on y apprend que seuls quelques rares Vulcains peuvent pratiquer le mindmeld (parce qu'ils sont nés avec cette capacité - ça doit être pour ça que tous les Vulcains rencontrés auparavant dans Trek pouvaient le pratiquer ), et qu'ils peuvent contracter ainsi une maladie grave (un "syndrome") uniquement transmissible par ce moyen.

Une maladie que tous les Vulcains connaissent (alors qu'il y a une demi-saison, on apprenait que le mindmeld était une technique ancestrale totalement oubliée, ici, on nous dit que tout le monde la connaît, et en connaît les risques ), et dont ceux qui en souffrent sont exclus de la société vulcaine, considérés comme des parias.

Non seulement la métaphore SIDA/homosexuels est transparente au possible (et arrive 20 ans après la bataille !), mais en plus la société vulcaine apparaît comme arriérée, pour le coup... surtout avec une T'Pol soudainement malade (parce qu'elle aurait été "violée" dans l'épisode de la s1, alors qu'elle était parfaitement d'accord pour son mindmeld), et un Trip qui passe par ailleurs l'épisode à flirter avec l'une des femmes de Phlox.

Youhou, Bermaga en force !!

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 3 (première partie)

Publié le 20 Novembre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Allez, zou. Sans grande motivation après deux premières saisons ternes et peu enthousiasmantes, je continue mon intégrale de la série, avec sa saison 3 :  

3x01 - Basics part 2 :
Lors du bilan de la saison précédente, j'avais dit cela :
"(...) La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cea dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça."

CQFD. En tant que conclusion à Basics Part 1, ça ronronne de manière prévisible, et ça a recours à toutes les solutions de facilité imaginables, tant tout tend vers un retour à la normale téléphoné pour l'équipage. De même, on a droit à une mort de red-shirt, et à Suder qui, malheureusement, se sacrifie bel et bien pour la cause. Bref, un show trop attendu, qui n'a comme intérêt que de mettre un terme à l'arc des Kazons (même s'il le fait de manière décevante, en butant Seska, et en faisant de son gamin celui du Kazon). Ah, et autant le gloumoute en cgi dans la grotte était sympa, autant les hommes prehistoriques de la planète sur laquelle l'équipage du Voyager est abandonné étaient risibles.

3x02 - Flashback :
Épisode anniversaire plein de bonnes intentions, avec le gros flashback à bord de l'Excelsior pendant Trek VI - The Undiscovered Country. Problème : tout ça est toutélié au scénar principal par une histoire de virus/souvenir réprimé pas très convaincante, et surtout - sacrilège - Braga se plante joyeusement dans la chronologie des évènements, condensant en quelques jours plusieurs mois des évènements du film. Dommage, parce que tout ce qui a trait à Tuvok fonctionne assez bien.

3x03 - The Chute :
Kim et Paris nous refont Oz & la Grande Évasion dans un pénitencier alien. Assez bien réalisé et joué, y compris par Garrett Wang, mais à part ça, ça ronronne quand même tranquillement par moments, avec un scénario de base convenu et rabaché, des aliens au maquillage minimaliste, et une Janeway intraitable assez agaçante (comme d'habitude, me direz-vous...).

3x04 - The Swarm :
Tout l'intro entre Torres et Paris en train de s'ennuyer en duo dans une navette était très sympa (et souligne bien que les personnages de toute série Trek ont besoin de vivre et d'interagir plus souvent s'ils ne veulent pas paraître froids et isolés) ; Le doc atteint d'alzheimer, et obligé d'avoir recours aux conseils de Zimmerman, n'était pas non plus une mauvaise idée ; mais bizarrement, le tout ne fonctionne que trop moyennement à mon goût, pas aidé par une crise forcée et anecdotique, qui oppose le vaisseau à un peuple hostile et sous-développé, dans une intrigue clairement rajoutée pour remplir l'épisode et meubler un peu. Rien de mauvais, toutefois (à part peut-être Janeway qui, une fois de plus, ignore le règlement quand bon lui semble, pour gagner du temps de voyage). 

3x05 - False Profits :
Aaah, un bon vieil épisode Ferengi, que la fanbase déteste tant !! Perso, j'aime bien l'humour de ces personnages, et cet épisode plus léger et dynamique qu'à l'habitude, ainsi que la continuité globale du truc. Bref, c'était sympa. Rien d'exceptionnel, cela dit... mais sympatoche.

3x06 - Remember :
Un Torres-centric assez consistant, et très bien joué par Roxann Dawson. Mais, car il y a toujours un mais, 1) ça fait toujours bizarre de voir B'elanna expliquer en détails à Chakotay qu'elle fait des rêves érotiques au sujet d'un alien, et qu'elle prend un pied monstre... alors qu'une saison plus tôt, elle était attirée par Chakotay, et ne semblait pas aussi proche de lui que ça, ou même suffisamment à l'aise pour aborder de tels sujets en sa présence. M'enfin bon, la continuité et Voyager, ça fait douze, de toute façon.
Et 2) le scénario en lui-même (le côté "B'el revit les souvenirs d'une alienne télépathe et découvre les secrets de la race-extraterrestre-de-la-semaine") est franchement téléphoné et cousu de fil blanc. Et comme d'habitude, la fin semble précipitée...

3x07 - Sacred Ground :
Arg, paglop, cette histoire de Kes qui profane un temple extraterrestre parce qu'on ne lui a pas appris qu'entrer sans autorisation dans des sites sacrés, ce n'est pas bien... et puis ensuite il faut la soigner, et faire un rituel spirituel à la con... Et Janeway qui engueule les aliens parce qu'ils ne peuvent pas aider... Un épisode gentiment creux de bout en bout dans sa forme, alors que le fond se veut profond et métaphysique. Je suppose qu'en théorie, tout l'épisode était sensé être une discussion sur la religion vs. la science, et sur la remise en question des convictions de Janeway... mais tout ce qu'il a accompli, c'est me donner envie de dormir. Surtout que le questionnement interne de Janeway, il ne resurgira jamais à l'avenir, donc... c'était bien utile.

3x08/09 - Future's End :
Du time-travel dans tous les sens, Sarah Silverman qui court avec enthousiasme (bouncy ! :mrgreen: ) mais qui joue toujours à la Sarah Silverman (comprendre qu'elle minaude beaucoup, avec un ton ironique et moqueur), des figurants qui reviennent toutes les trois minutes à l'écran pendant les scènes de foules, des fringues 90s, des dialogues WTF ("Who are you, people, and what is that thing in your pants !?"), un écran d'ordinateur qui ressemble à de l'Atari 2600, l'holo-émetteur portable du Doc qui fait sa première apparition, Torres et Chakotay qui sont pris en otage par des extrémistes de droite anti-gouvernement (huhuhu, l'intrigue qui ne sert à rien), et un rythme assez bancal, qui me fait dire qu'au lieu de 80 minutes, cette histoire aurait été plus efficace sur 40. M'enfin, ça se regardait (non sans être parfois un peu trop ennuyeux), et c'était même assez fun par moments (en partie parce que c'est déjà supra-daté)... mais le tout finissait quand même par se dégonfler gentiment... 

3x10 - Warlord :
Un running amusant (l'holoprogramme club de vacances de Neelix, à la fois hilarant de par l'esthétique sexy-mais-pas-trop/lamé à paillettes de toutes les potiches siliconées en bikini, et sympathique, parce que B'elanna en maillot :sweat: ), mais une histoire un peu bancale (Kes possédée par un despote alien appelé Tyran, qui veut conquir le mooooooonde, mouhahahahaha *riremaléfique*), sauvée par une Jenn Lien qui en fait trois tonnes, se prend pour l'Intendante Kira dans le Mirror Universe, et rend le tout joyeusement overzetaupe. Par contre, le black corpulent qui joue un moment les aliens sous les ordres de Kes était particulièrement mauvais.

3x11 - The Q and the Grey :
Un épisode apparemment détesté par le fandom (comme la majorité des épisodes "légers", d'ailleurs, parce que "TREK IS SERIOUS BIZNESS"), mais que je trouve toujours sympatoche, voire même réussi, jusqu'à la fin un peu bancale façon fusillade d'actioner forcée.

3x12 - Macrocosm :
Janeway & Neelix qui reviennent à bord, mais le vaisseau est vide, envahi par grosses bestioles virales agressives. Autrement dit, c'est Janeway en mode Ripley grimaçante avec un débardeur trempé et un gros gun. Gros gros bof, et des clichés à la pelle, mais apparemment, le fandom apprécie celui-là "si on met son cerveau de côté". Je retiens juste la scène de Tom & B'el qui s'engueulent à la cantine, et qui souligne une nouvelle fois que les persos secondaires devraient être plus souvent développés dans de petites scènes de ce genre.

(à suivre...)

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Les bilans de Lurdo : Black Mirror - Saison 4, première partie (2017)

Publié le 24 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Anthologie, Thriller, Science-Fiction, Fantastique, Black Mirror, Netflix, UK, Star Trek

Trois saisons de Black Mirror, et peu d'épisodes totalement convaincants pour moi. De bonnes idées, des approches intéressantes, mais au final, une écriture qui ne m'a jamais paru particulièrement subtile ou inspirée, à une exception ou deux près...

Ultime saison de cette intégrale Black Mirror, donc, saison qui commence par une parodie de Star Trek...

Black Mirror - Saison 4.1 :

4x01 - U.S.S. Callister :

Dans le monde virtuel du jeu qu'il a inventé et qu'il commercialise, Robert Daly (Jesse Plemons), un développeur de génie aigri et replié sur lui-même, est le capitaine Daly, qui dirige son vaisseau spatial d'une main de fer, et punit ses subordonnés à la moindre incartade. Mais ces derniers sont en réalité des doubles virtuels de tous ses collègues réels, et ils sont conscients de leur état ; lorsque Nanette (Cristin Milioti), nouvelle arrivante sur laquelle Daly a jeté son dévolu, frustre le programmeur, elle se retrouve elle aussi dans le jeu, mais elle décide d'utiliser ses connaissances techniques pour s'en échapper...

Un épisode amusant et beaucoup plus comique que la norme des épisodes de Black Mirror, puisqu'il joue la carte de l'hommage parodique à Star Trek, avec une distribution plutôt sympathique (Jesse Plemons, Cristin Milioti, Jimmi Simpson), et un très beau travail de direction artistique et de réalisation (rien que toute l'introduction façon 60s, et le final avec lense flares façon nuTrek...).

Sur le fond, ce n'est certes pas forcément très original : on est en plein dans une version des aventures imaginaires de l'ECH de Star Trek Voyager et des Hollow Pursuits, de Barclay dans STTNG, poussées dans leurs derniers retranchements, avec une bonne dose de recyclage de précédents concepts et thèmes de Black Mirror (la technologie est très similaire à celle de San Junipero, le concept des doubles numériques maltraités rappelle White Christmas et, quelque part, la manière dont les doubles numériques font chanter la Nanette réelle via SMS et smartphone pour parvenir à leurs fins évoque clairement Shut Up And Dance).

Le traitement, cependant, fonctionne bien, c'est dynamique, c'est plus léger que d'habitude, c'est très bien interprété, le caméo vocal final est amusant... mais c'est long. Trop long. 77 minutes, c'est beaucoup trop, et il aurait clairement été facile d'éliminer une vingtaine de minutes de métrage pour en faire quelque chose de plus solide et de plus efficace.

Autre léger problème : les personnages sont, comme souvent chez Brooker, assez antipathiques. Même Nanette, pourtant initialement présentée comme l'héroïne, n'hésite pas une seule seconde à faire chanter autrui et à ruiner la vie de son double réel (qui a laissé ses empreintes digitales partout dans l'appartement de son patron décédé, et aura probablement du mal à s'expliquer) pour sauver sa peau, et finit par attirer l'antipathie.

Mais dans l'ensemble, le tout est du fanservice plutôt distrayant et tellement bien produit qu'on peut fermer les yeux sur ces quelques défauts. Et puis la fin (relativement) heureuse de l'épisode fait toujours plaisir.

4x02 - Arkangel :

Après la (brève) disparition de sa fille, Marie (Rosemarie DeWitt), mère célibataire, choisit d'installer à celle-ci une puce qui lui permet de suivre ses déplacements à la trace, de voir ce qu'elle voit, et de brouiller toute image potentiellement traumatisante. Mais rapidement, Marie abuse de cette technologie, et finit par la mettre au placard... jusqu'à ce que Sara (Brenna Harding), adolescente, commence à se rebeller.

Alors là, énorme bof. Il faut dire que le postulat de départ de la série "la technologie n'est pas mauvaise, c'est l'Homme qui est mauvais" est lassant, à la longue, surtout lorsque les "technologies tentatrices" sont inabouties et mal conçues.

Ici, l'Arkangel semble être une évolution/variation sur le thème du blocage de White Christmas, et de l'implant mémoriel de The Entire History of You (saison 1) ; donc là, d'office, problème, puisque le concept de blocage m'était apparu, à l'époque, particulièrement bancal et inabouti dans son traitement. Pas de surprise, le concept de pixellisation préventive des images traumatisantes apparaît tout aussi mal conçu, et pas du tout pensé en amont par le scénariste (dès qu'on commence à y réfléchir un peu, d'innombrables problèmes logistiques, éthiques, matériels, etc, se présentent).

Les effets de l'Arkangel sur Sara semblent de plus vraiment mineurs, malgré la fin de l'épisode, qui semble un peu sortir de nulle part, et ne convainc pas vraiment. Quant au personnage de Marie, on reconnaît bien là la plume de Brooker, qui parvient à la rendre antipathique de par ses actions, et sa tendance à toujours succomber à ses pulsions de mère ultra-couveuse.

Bref, un épisode réalisé par Jodie Foster (rien de mémorable hormis une transition ou deux assez jolies), pas très satisfaisant sur le fond, prévisible de bout en bout, et finalement assez quelconque. Peut mieux faire.

4x03 - Crocodile :

Dans un monde où les souvenirs récents de chacun peuvent être visionnés à l'aide d'un appareil spécial, Shazia (Kiran Sonia Sawar) mène l'enquête sur un accident de la route concernant un véhicule automatisé et un piéton. Au nombre des témoins, Mia (Andrea Riseborough)... qui venait tout juste de tuer son ami Rob (Andrew Gower), qu'elle avait aidé quinze ans plus tôt à couvrir un accident fatal et un délit de fuite.

Un épisode sombre et dépressif tourné en Islande, et orienté enquête pseudo-policière nordique, avec réutilisation d'un postulat similaire à celui de The Entire History of You (l'implant mémoriel), et deux intrigues croisées, celle de l'enquêtrice en assurance, et celle de la tueuse qui couvre ses traces.

Dans l'absolu, techniquement, ce n'est pas mauvais : les décors islandais enneigés sont remarquables, l'interprétation et la réalisation sont compétentes, mais la mayonnaise n'a jamais vraiment pris pour moi.

Probablement parce que le tout est particulièrement cousu de fil blanc, que je n'ai jamais accroché au genre du polar noir nordique ou des histoires de tueurs/tueuses en série, et que le script reste globalement à la surface des choses, très premier degré, n'explorant jamais le potentiel de l'appareil mémoriel, ni ses implications éthiques, et échouant à rendre Mia intéressante ou réellement développée.

À la place, pour tout résoudre, on a droit à un "cochon d'inde de Tchekhov" assez risible, pour ne pas dire impossible... mais bon, c'est du Brooker, et il amène forcément ce genre d'éléments avec la finesse et la subtilité d'un tractopelle, pour faire le gag.

Ajoutez à cela énormément de remplissage relatif à l'enquête, et l'on se retrouve devant un épisode en pilotage automatique, qui plaira peut-être aux amateurs du genre, mais m'a totalement laissé froid.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Ahsoka, saison 1 (2023)

Publié le 12 Novembre 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Télévision, Disney, Star Wars, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Les bilans de Lurdo, Review

Une nouvelle fois, Dave Filoni est aux commandes de cette série Star Wars en huit épisodes d'une cinquantaine de minutes, qui prend place à la suite du Mandalorien, et qui poursuit les aventures d'Ahsoka Tano, création de Filoni et ex-apprentie d'Anakin Skywalker...

Ahsoka, saison 1 (2023) :

La quête d'Ahsoka (Rosario Dawson), ex-apprentie Jedi, qui rassemble ses amis rebelles - la Mandalorienne Sabine Wren (Natasha Liu Bordizzo), la générale Hera Syndulla (Mary Elizabeth Winstead), l'androïde Huyang (David Tennant) - pour tenter de retrouver leur compère Ezra Bridger (Eman Esfandi), perdu à l'autre bout de l'univers avec le maléfique grand amiral Thrawn (Lars Mikkelsen)...

Star Wars : Ahsoka, ou plutôt Star Wars Rebels 2.0, tant Ahsoka se veut une suite directe de la série d'animation de 2014... avec ce que ça implique d'avantages et d'inconvénients.

Les avantages, c'est que Filoni maîtrise bien cet univers, et peut s'appuyer sur toute une galerie de personnages et de relations, ainsi que sur toute une mythologie qu'il a lui même contribué à mettre en place. Les inconvénients, c'est exactement cela : si l'on a pas les clefs de tout un pan de l'univers Star Wars (Clone Wars, Rebels, une partie de l'univers étendu d'antan ou plus récent), on risque bien de se retrouver à la porte de cette série Ahsoka... d'autant plus qu'elle n'est, au final, qu'une saison de transition visant à amener les personnages à une saison 2, ou à un portage sur le grand écran.

Parce qu'il faut bien l'avouer : en huit épisodes, Ahsoka n'arrive pas à grand chose. Ahsoka reforme les Rebels, chevauche des baleines, retrouve Ezra... et se retrouve à son point de départ, à savoir séparée de Bridger, à l'autre bout de la galaxie. Dans l'intervalle, on a pléthore de duels au sabre laser (au point d'en dévaluer l'intérêt intrisèque), pléthore de rituels mystiques sous-développés et d'éléments sous-expliqués, des scènes qui durent toujours quelques moments de trop, et une Ahsoka en mode Gandalf, qui tombe pour mieux se relever, toute de blanc vêtue, après un passage dans l'au-delà, et une visite de ce bon vieil Anakin (content de revoir Christensen, tiens, dans un épisode très intéressant revisitant les Clone Wars).

Ahsoka, donc, qui, statique et les bras toujours croisés, ne fait clairement pas un personnage très dynamique, et qui, même dans ses affrontements, n'est pas ultra-vive ou impressionnante. On va mettre ça sur le dos du format tv, qui ne permet pas forcément un même entraînement ou un même temps de répétition que les longs-métrages de la franchise, mais tout de même : dans la série qui porte son nom, le personnage est assez peu marquant, voire est insipide.

Sabine Wren est plus attachante ; Hera est plus proactive ; Ezra utilise mieux la force ; Huyang est plus sarcastique ; les méchants sont plus impressionnants (et plus intrigants, notamment Baylan Skoll, qui va malheureusement devoir changer de visage à l'avenir, et Marrok, dont la série ne fait absolument rien) ; les peuples extraterrestres (les bigorneaux rocheux, les montures, le chat-loth) ont plus de personnalité... qu'Ahsoka, qui est là, présente, mais semble toujours en retrait. Pourtant, Rosario Dawson a du charisme, ce n'est pas le problème... mais quelque chose dans l'écriture du personnage ne fonctionne pas.

C'est un peu la même chose au niveau du passage de l'animation à la prise de vue en images réelles : je ne sais pas si c'est le fait de l'utilisation de nouveaux matériaux (le silicone s'est généralisé), ou de l'arrivée de nouvelles générations de maquilleurs, mais j'ai trouvé les maquillages et les prothèses nettement moins convaincants que dans les films, par exemple (même problème avec les Star Trek récents, d'ailleurs), notamment au niveau du rendu physique (poids, texture). Y compris chez Ahsoka elle-même, avec ses montrals et lekkus qui tremblotent au moindre mouvement ou coup de vent, et sa transition visage/coiffe assez abrupte et maladroite.

Mais bon, dans l'ensemble, même sans avoir vu Rebels et en étant uniquement sommairement familier avec le personnage principal, on parvient à comprendre les grandes lignes de la saison, et l'action reste sufficamment divertissante pour ne pas avoir l'impression de perdre son temps. Beaucoup de subtilités et de références nous échappent clairement, mais ça passe, dans une saison qui, comme je le disais au début de ce bilan, prend bien son temps et est à 200 % du fanservice, ce qui est un choix clairement assumé.

Reste à voir ce que l'avenir apportera à la franchise Star Wars sur le petit écran, et si Filoni parviendra à ne pas trop rester bloqué sur les lubies (les Mandaloriens, leurs rites, etc, sa vision de la mythologie principale de la franchise, ses personnages chouchous) pour permettre un peu à tout ça de respirer...

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Blog Update ! - Janvier 2020

Publié le 31 Janvier 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un tout petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, puisque simplement constitué de trois semaines visant à reprendre le rythme après la Christmas Yulefest 2019...

#1095 : Star Wars Épisode IX - L'Ascension de Skywalker (2019) - 2.5/6

#1096 : Maléfique - Le Pouvoir du Mal (2019) - 3.25/6

#1097 : Albator, Corsaire de l'Espace (2013) - 3.75/6

#1098 : Hot Air (2019) - 2.5/6

#1099 : Driven (2018) - 3.25/6

#1100 : Jay and Silent Bob Reboot (2019) - 3/6

#1101 : Do I Sound Gay ? (2015) - 3.5/6

#1102 : Hitman (2007) - 1.5/6

#1103 : Nelly et Simon - Mission Yéti (2017) - 2.75/6

#1104 : Hitman - Agent 47 (2015) - 2.5/6

#1105 : Gemini Man (2019) - 2/6

#1106 : Jojo Rabbit (2019) - 4/6

#1107 : Escaping the NXIVM Cult (2019) - 3/6

#1108 : Queens (2019) - 3.25/6

#1109 : Le Roi Lion (2019) - 3/6

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# Bilan :

Un quasi-mois des plus moyens, avec peu de vrais bons films, et peu de plantages. Tout est plus ou moins autour de la moyenne, méritant vaguement un coup d'oeil, sans grande passion : approprié pour un mois de janvier mollasson, durant lequel on comate mollement pour se remettre des fêtes de fin d'année...

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# Film du mois :

Taika Waititi et son sens de l'humour très particulier à la tête de ce classement, ce mois-ci, avec un Jojo Rabbit certes imparfait, mais assez attachant et excentrique. Mention spéciale, à ma grande surprise, pour le film d'animation Albator (pourtant peu apprécié des fans), qui a su me séduire avec des idées et des images plutôt intéressantes.

 

# Flop du mois :

Il serait facile de pointer du doigt le premier Hitman... mais celui s'inscrit dans une longue tradition d'adaptations ratées de jeux vidéo, donc il ne fallait pas s'attendre à grand chose de plus. Gemini Man, par contre, aurait dû être d'un autre niveau ; Ang Lee, cependant, s'est tellement consacré à la technique que le reste - un scénario de DTV des années 90 - ne suscite jamais le moindre intérêt. Et puis il y a le dernier Star Wars, qui conclut sa trilogie comme elle avait commencé : dans le fanservice le plus total, enrobant une intrigue pleine de trous, et jamais pensée en amont. Un beau gâchis.

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# Petit écran :

Un petit mois en matière de télévision, avec la fin du sympathique Mandalorien de Disney, quelques Short Treks anecdotiques, un The Rook assez décevant, le début de l'ultime saison de Fuller House, et enfin, la troisième saison de Mme Maisel, une Mme Maisel s'engageant de plus en plus sur une pente glissante, dont je ne suis pas certain que ses créateurs soient vraiment conscients...

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# À venir :

En février, comme chaque année (et parce qu'il faut bien que je les case quelque part dans mon calendrier), on va commencer par la romance, avec la quinzaine Saint Valentin : au programme, deux comédies romantiques par jour jusqu'au 16 février ; ensuite, retour à la normale pour les deux dernières semaines du mois, avec un Will Smith animé, un Eddie Murphy qui fait son comeback, un John Cena pompier, un Michael Bay qui passe à Netflix, un Yéti animé, un voisin espagnol super-héroïque, des humains qui atteignent enfin la Good Place, et bien plus encore...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Août 2017

Publié le 1 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

On attaque le mois de septembre, donc, place au bilan mensuel des films et séries visionnés ce mois-ci par les Téléphages Anonymes...

#570 : Men In Suits 4.5/6

#571 : Sex and Death 101 2/6

#572 : Cars 3/6

#573 : Sleight 2.5/6

#574 : The Perfect Catch 2.75/6

#575 : That Guy Dick Miller 4.5/6

#576 : Cars 2 3.75/6

#577 : All Nighter 2/6

#578 : Austin Found 2/6

#579 : Marchands de Doute 3.5/6

#580 : Kung Fu Yoga 2.5/6

#581 : Captive 1.75/6

#582 : The Outcasts 3.5/6

#583 : Le Roi Arthur - La Légende d'Excalibur 1.5/6

#584 : Maman par Intérim 3/6

#585 : Plastic Galaxy - The Story of Star Wars Toys 3.5/6

#586 : Larguées 2/6

#587 : Red Knot ?/6

#588 : Boyka - Un Seul deviendra Invincible 4 3.5/6

#589 : Being Canadian 2/6

#590 : Naked 1.5/6

#591 : La Guerre des Cookies 3/6

#592 : 2:22 2.5/6

#593 : White Rabbit 3/6

L'été 2017 continue... et le bilan global reste très très moyen.

Au niveau des sorties récentes, c'est le néant total, dont seuls se tirent (vaguement) le dernier Boyka et The Outcasts, une teen comedy inoffensive, à la distribution sympathique. Tout le reste ? Un flop, notamment le Roi Arthur de Guy Ritchie.

Comme toujours, les documentaires s'avèrent une valeur plus ou moins sûre, dans le domaine du cinéma : Men in Suits et That Guy Dick Miller reviennent de manière intéressante sur des pans peu connus du cinéma de genre, et s'avèrent passionnants. Dans les autres domaines, il en va un peu autrement : si Marchands de Doute et Plastic Galaxy restent intéressants malgré leur forme inégale, Being Canadian est insipide et sans intérêt.

Ne reste alors que des téléfilms peu probants, et deux métrages Pixar : Cars et Cars 2, soit la franchise la moins intéressante de tout le catalogue Disney/Pixar. Et pourtant, Cars 2, malgré sa réputation de suite bâclée, m'a nettement plus intéressé que le premier opus, porteur d'une nostalgie ne me parlant pas du tout. Comme quoi...

Film du mois : Pas vraiment de film du mois, étrangement... à la limite, deux bons documentaires : Men in Suits & That Guy Dick Miller, qui parleront aux amateurs de cinéma.

Flop du mois : Le Roi Arthur de Guy Ritchie, ou quand Ritchie décide de cacher l'immense vide d'un scénario inexistant et d'une relecture inutile derrière d'innombrables effets de manche, de structure et de réalisation.

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Mini-bilan TV : Ce mois-ci, Sygbab a terminé Farscape, et a entamé Zorro - un grand écart télévisuel qui permet de couvrir des genres différents, et d'éviter l'overdose de science-fiction. D'autant que, de mon côté, j'ai continué l'intégrale de la dernière saison de Star Trek Voyager, et, histoire de changer un peu, j'ai passé la première saison du Dirk Gently de Max Landis en review : un programme qui ne m'a pas totalement convaincu, notamment au niveau du ton, mais qui pourra plaire à certains.

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Jusqu'au 17 Septembre, les Téléphages Anonymes vont continuer sur leur lancée habituelle, mais dès le 18, changement de formule, avec le début de notre Halloween Oktorrorfest annuelle, de mi-septembre à début novembre.

Cette année, au programme, une Halloween Oktorrorfest un peu différente et plus variée, mais nous y reviendrons lors du mini-bilan de mi-septembre...

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Blog Update ! - Janvier 2024

Publié le 4 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Update

Comme tous les ans, un petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, qui a repris un rythme de croisière tranquille après la Christmas Yulefest 2023.

#1938 : Qui suis-je ? (1998) - 3.25/6

#1939 : Mortal Kombat Legends - Cage Match (2023) - 4/6

#1940 : Death of a Telemarketer (2021) - 3.5/6

#1941 : The Family Plan (2023) - 2/6

#1942 : La grosse magouille (1980) - 3.5/6

#1943 : Madelines (2022) - 2/6

#1944 : Ride On (2023) - 2.75/6

#1945 : Répétition générale (2023) - 3.75/6

#1946 : Un crime dans la tête (1991) - 3/6

#1947 : Demolition Man (1993) - 4/6

#1948 : Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023) - 2.5/6

#1949 : Little Richard - I am Everything (2023) - 4.5/6

#1950 : Spy Kids - Armageddon (2023) - 2.25/6

#1951 : Bottoms (2023) - 4.25/6

#1952 : High Heat (2022) - 3.75/6

#1953 : The Marvels (2023) - 3/6

#1954 : The Re-Education of Molly Singer (2023) - 2.5/6

#1955 : Wish (2023) - 2.25/6

#1956 : A Disturbance in the Force (2023) - 4.5/6

#1957 : Expendables 4 (2023) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Pas de grand succès, ce mois-ci, simplement A Disturbance in the Force, un documentaire instructif sur un pan méconnu de l'univers Star Wars, un autre documentaire sur la vie de Little Richard Cage Match, une adaptation animée ludique de Mortal Kombat en mode 80s, et Bottoms, une teen comedy LGBTQ+ assez décalée et décomplexée.

 

# Flop(s) du mois : 

The Family Plan, une comédie familiale tellement générique qu'elle en devient fatigante ; Madelines, un petit budget de science-fiction pas particulièrement maîtrisé ; et Wish, le dernier Disney, techniquement compétent, mais insipide et inabouti au possible.

Mention spéciale à The Marvels, le dernier Marvel qui, s'il ne rentre pas strictement dans cette catégorie Flop, reste frustrant et lui aussi inabouti, comme si le film avait été bricolé à l'arrache au montage, pour le meilleur et surtout pour le pire.

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# Petit écran :

Un mois qui nous a permis de revenir sur la saison 4 de Star trek : Lower Decks, une saison sympathique, mais dont le fil conducteur m'a quelque peu déçu ; sur la saison 2 de Marvel's What If...?, un peu similaire, en cela qu'elle propose des épisodes unitaires intéressants, mais un fil conducteur (centré sur Capitaine Carter) un peu plat et redondant ; sur la première partie de la deuxième saison du reboot de Code Quantum, un peu trop orientée shipping à mon goût ; et enfin, sur la renaissance de Doctor Who au travers de ses quatre épisodes spéciaux chapeautés par Russell T. Davies, des épisodes bordéliques, mais qui font du bien après la traversée du désert Chibnall.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, un mois de février coupé en deux sur le blog des Téléphages Anonymes, avec une première quinzaine (ou plutôt, trois semaines, honnêtement) consacrées à la romance et à la Saint Valentin, et une dernière semaine plus normale, avec films et séries... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Ted, saison 1 (2024)

Publié le 24 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Sitcom, Review, USA, Peacock, Fantastique

Il faut croire que, malgré le sort relativement funeste de The Orville, Seth MacFarlane a encore un certain poids dans l'industrie, puisque voici une adaptation télévisuelle de ses deux films Ted, des films qui n'avaient rien d'exceptionnel sortis du postulat "un ours en peluche qui dit des gros mots et parle de sexe".

Sept épisodes de 30 à 50 minutes, donc, produits pour la plateforme Peacock et qui, cela ne surprendra personne, sont exactement ce à quoi l'on pouvait s'attendre de la part de MacFarlane et des deux anciens de Modern Family qui chapeautent le show avec lui...

Ted, saison 1 (2024) :

En 1993, Ted (Seth MacFarlane), l'ourson en peluche auquel un souhait de Noël a donné vie, n'est plus une star, et est revenu vivre avec John (Max Burkholder) et sa famille : son père réactionnaire, Matty (Scott Grimes), sa mère discrète et frustrée, Susan (Alanna Ubach), et sa cousine Blaire (Giorgia Whigham), qui va à l'université dans la région et vit avec eux. Mais désormais, Ted doit aller au lycée avec John, ce qui lui complique bien la vie...

Fanservice et nostalgie à gogo, rebondissements prévisibles, manque de rythme, humour de stoner, un discours socialement engagé mais balourd, et derrière tout ça, un fond de sincérité qui fonctionne globalement : comme je le disais en ouverture, on est en terrain familier, celui du travail habituel de MacFarlane.

Difficile de se défaire d'une vraie impression de déjà vu, cependant : prenez une dose de Alf, une dose de Family Guy, une grosse louche de That 70's show, de Mariés, deux enfants, et saupoudrez de références et de renvois aux films Ted (certains gags, certaines répliques, et l'utilisation de Ian McKellen à la narration d'une poignée d'épisodes, en lieu et place de Patrick Stewart), et voilà, la saison 1 de Ted.

Ce n'est pas forcément rédhibitoire, pour peu qu'on adhère à ces influences, ou à l'humour de MacFarlane. Mais très honnêtement, l'intérêt de la série est relativement limité, pas aidé par des épisodes à la durée inutile (MacFarlane ne sait clairement pas faire court et concis) et par un côté très prévisible et téléphoné du programme.

Heureusement, la distribution, notamment composée d'habitués de MacFarlane, fonctionne plutôt bien : on retrouve pas mal d'acteurs de Star Trek et de The Orville (Scott Grimes, Tim Russ, Penny Johnson Jerald) et des autres productions MacFarlane, et tout le monde tient bien son rôle, même si l'on adhère ou pas au personnage de Susan (qui ressemble parfois à Alanna Ubach faisant une imitation de Debra Jo Rupp/Kitty Forman).

Et Giorgia Whigham devient rapidement le personnage quasi-central de la série, l'occasion pour les scénaristes de placer leurs messages engagés (sur l'égalité des sexes, le politiquement correct, la sexualité, etc), sans jamais trop sortir des sentiers battus.

C'est peut-être ça le plus dommageable : malgré ses effets spéciaux réussis, le programme reste constamment le postérieur entre deux chaises, à mi-chemin entre Family Guy et Modern Family.

Jamais suffisamment provocante/trash (toutes les vannes edgy sont immédiatement désamorcées par l'indignation de Blaire, comme si les scénaristes se donnaient bonne conscience après des vannes un peu limites), jamais suffisamment surprenante, jamais suffisamment subtile pour que la sincérité fonctionne, la série se trouve ainsi dans une position un peu bancale, et si un épisode ou deux se démarquent (j'aime bien l'épisode d'Halloween, qui change un peu de focus même si la moitié John du scénario tombe à plat, et l'épisode de Noël n'est pas désagréable - malgré son discours politico-social balourd au possible), le tout reste assez moyen.

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Les bilans de Lurdo : Masters of Science-Fiction (2007)

Publié le 16 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, Thriller, ABC, Anthologie

En 2007, l'équipe de Masters of Horror décide de remettre le couvert, mais cette fois-ci dans le genre de la science-fiction, et sur une chaîne mainstream, ABC. Le résultat, Masters of Sci-fi, met ainsi l'accent sur des récits classiques de la science-fiction littéraire, adaptés avec de nombreux acteurs connus.

Problème : rien ne différencie vraiment MOSF des autres anthologies du genre, comme Outer Limits. Pire : les récits choisis ne sont pas parmi les plus originaux, palpitants, ou réussis.

Autant dire que lors de leur diffusion, en plein été, les quatre premiers épisodes de la série ont fait un flop. Un flop menant immédiatement au retrait de la série de l'antenne, avant la diffusion des deux ultimes épisodes du show...

- 1x01 - A Clean Escape : Une psychiatre tente d'aider le Président des USA à retrouver la mémoire, pour qu'il prenne conscience de l'holocauste nucléaire qu'il a déclenché.

Meh. Heureusement qu'il y avait Allison Hossack, ça aide à maintenir un semblant d'intérêt, en ce qui me concerne. Franchement, c'est du Outer Limits, ni plus ni moins. Avec la voix robotique de Hawking en guise de narrateur... (mouais, pas du tout convaincu, par ce choix... dans une anthologie, un narrateur est synonyme de succès ou d'échec : Rod Serling était excellent ; Henri Rollins en imposait par sa seule présence ; le CryptKeeper est devenu mythique, Forrest Whitaker le faisait très moyennement ; et là, Mister Roboto, c'est pas franchement top...), la musique est inutilement grandiloquente... Et ils ont repris la police de caractère de Star Trek Deep Space Nine pour le générique.

M'enfin, du côté des bons points, ils ont l'air d'avoir mis de l'argent dans le show, et le format 40 minutes laisse moins de place aux baisses de rythme de MOH. C'est toujours ça. Même si ça n'empêche pas que ce soit super bavard, au final.

Sinon, le twist de fin : Mossieur Président a fait exploser sa super arme, a tué tout le monde, a pété un cable, et a oublié tout de l'année où il a appuyé sur le bouton rouge. La psy, c'est une ancienne militaire, qui a survécu aux bombes, mais dont la famille a été tuée par celles-ci. Et elle est malade, donc elle se suicide, mais Hossack prend sa suite, ce qui sous-entend que la torture psychologique du président est devenue, en quelque sorte, un divertissement pour ces 800-et-quelques survivants (voire qu'elle dure depuis des années, et que la psy malade n'était qu'une des nombreuses psy assignées à la torture du président).

- 1x02 - The Awakening : Un hélicoptère militaire se crashe en Irak, après avoir abattu ce qui ressemble très à un être volant non identifié... c'est la panique au gouvernement.
Alias "l'épisode avec Locke, Elizabeth Rohm, l'Homme à la cigarette (en président des States ), et Namaste-man". Problème : le twist de mi-épisode, sur la nature réelle de la créature abattue (un ange) est très rapidement éventé, tant le scénario et la réalisation mettent l'accent sur cette hypothèse dès la première scène, tout en tentant de convaincre le spectateur que la chose est un alien belliqueux.

Les personnages sont de plus assez classiques (j'ai même envie de dire bateau pour le sceptique qui a perdu la foi suite à la mort de sa femme, qui lui a cependant transmis un dernier message mystérieux, qui va l'aider à redevenir croyant, blablabla), et ça frôle clairement le prosélytisme et le préchi-précha, avec Dieu qui se rappelle aux hommes de manière bourrine... mais bon, c'est pas trop grave, à la limite, si on le prend comme on peut prendre Emprise de Paxton.

Bon, au final, c'est presque du Prince Of Darkness inversé, dans la première partie, et ensuite ce n'est pas inintéressant, mais pas franchement génial non plus, et pas super fin dans le message (la guerre c'est mal, les USA sont trop belliqueux, leur Président est un boulet xénophobe, et si l'homme ne se contrôle pas, Dieu viendra lui foutre une fessée).

- 1x03 - Jerry Was A Man : Un esclave créé en laboratoire tente d'obtenir son émancipation et que son statut d'être humain à part entière soit reconnu par tous...

Bon, ça aide d'avoir Anne Heche - qui n'est pas la dernière pour partir en vrille et faire le clown - dans le cast, un production design assez barge, une illustration musicale assez enjouée, un éléphant en CGI, d'adapter du Heinlein, et de s'inspirer aussi un peu de Measure of a Man (Star Trek Next Gen - dont le scénariste a d'ailleurs probablement dû s'inspirer d'Heinlein pour l'épisode ).

Car effectivement, c'était déjà plus sympa que les deux premiers. Bon, la voix de Mr Roboto fait toujours tache comme c'est pas permis, mais sinon, ça allait. J'ai bien aimé le serment juré sur "Dieu, Bouddha, blablablabla... et la grande tortue qui porte l'univers sur son dos". Et puis McDowell qui cachetonne, c'est toujours fun.

Par contre, bémol très clair sur le rythme, le premier quart d'heure pouvant être coupé sans problème et sans rien changer à l'histoire... à la limite, ça aurait même été plus efficace en format 25 minutes.

- 1x04 - The Discarded : Un navire en orbite terrestre, abritant de nombreux mutants exilés là, devient le seul moyen de sauver les terriens d'un virus dangereux.

Un épisode écrit par Harlan Ellison, une légende de la sci-fi (Bab 5, Trek, Outer Limits, Twilight Zone, etc), accessoirement un gros boulet dans la vie de tous les jours... et dirigé assez joliment par Jonathan "Riker" Frakes.

Et pourtant, ça reste décevant. C'est très clairement une histoire qui aurait été largement mieux traitée au format court, parce que là, ça se traîne monumentalement sans que rien de très extraordinaire ne se produise. Le format court aurait certainement masqué le côté convenu de l'histoire, et l'inutilité de plusieurs scènes, qui ne sont là que pour meubler et n'apportent rien au récit... J'ai un peu eu la même impression que devant certains MOH, donc, avec un récit délayé au possible pour un postulat de départ solide, mais mal exploité. Et puis le plombier de Wisteria Lane, il ne sert à rien...

- 1x05 - Little Brother : Une énième société dystopienne, dans laquelle la justice est administrée par des robots inflexibles, et par les consciences numérisées des innocents décédés. Un petit malin défavorisé accusé de meurtre tente alors de vaincre le système judiciaire, pour éviter la peine de mort.

C'est visuellement assez cheap, ça meuble beaucoup (yavait moyen de faire un Outer Limits de 30 minutes solide, plutôt qu'un épisode de 40 assez mou), et la fin est... peu convaincante.

- 1x06 - Watchbird : Sean Astin, moyennement crédible en inventeur de drones aériens intelligents, automatisés et surarmés, utilisés par l'armée qui veut en généraliser l'usage à la société civile pour faire baisser la criminalité et empêcher de potentielles actions terroristes (forcément arabes). Et évidemment, les drones finissent par outrepasser leur programmation...

La musique est , mais l'épisode n'est cependant pas inintéressant, et James Cromwell est très bon en boss de Sean Astin. Dommage que tout cela se termine juste en queue de poisson absolument pas satisfaisante...

 

Bilan global : une belle déception que cette série, donc. Quitte à faire une anthologie de SF/fantastique, franchement, Night Visions était beaucoup plus fun.Mais bon, je suppose qu'il ne fallait pas en attendre beaucoup plus de Mick Garris &co...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 2 (suite et fin)

Publié le 14 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Critiques éclair, Review

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 2x15-26:

- 2x15 : Cool, le retour de Shran, et un chouette caméo de Suzie "K'ehleyr/Mme Q" Plakson. Dommage que ce soit dans un épisode profondément soporifique, et qui une fois de plus présente les Vulcains comme de gros c#ns baratineurs imbus d'eux mêmes.

- 2x16 : Ah, quand même, enfin un épisode qui traite à nouveau de la Guerre Froide Temporelle, on a failli attendre (en fait, c'est la technique Smallville de gestion de la mythologie : un épi au début et à la fin de la saison, un au milieu, et c'est tout... ).

Enfin, quand je dis traiter, c'est un bien grand mot : là, l'Enterprise récupère un Tardis ("But... it's bigger on the inside !"), et se fait courser par les Sulibans et les Tholiens, qui cherchent à mettre la main dessus. Et c'est tout. On n'apprend rien de plus sur l'intrigue générale, c'est simplement de l'action, et un peu de blabla. M'enfin ce n'est pas trop soporifique, c'est toujours ça de pris.

- 2x17 : Shiban, pour Prison Break in Space. Archer et le redneck capturés par des maychants, une évasion générale, blablablablabla.... ZzzzzzzZZZzZzzzZZZZ.

- 2x18 : Des fumées étranges qui prennent possession des membres de l'équipage, et les font agir bizarrement. Notamment Reed, qui cherche à sauter sur tout ce qui bouge.

Déjà, quand on comprend que les fumées sont des êtres vivants immatériels, qui rêvent de découvrir ce que ça fait d'être solide... mais qu'ils arrivent à bord d'un vaisseau énorme tout ce qu'il y a de plus tangible, on se dit qu'il y a un problème de cohérence interne... que les scénaristes tentent de contrer en expliquant que la race était autrefois solide, mais que depuis de nombreuses générations, ils n'ont plus de corps, et que leur vaisseau tombe petit à petit en panne... ce qui n'explique pas comment les fumées arrivent à piloter le dit-vaisseau, et à lui faire capturer l'Enterprise.

Et ensuite, ça se transforme en une invasion de Body Snatchers jamais convaincante, et assez molle, qui se regarde à peine d'un oeil sans jamais mettre la pression ou jouer de la paranoïa inhérente à ce type de concept...

(c'est tellement médiocre, pour l'instant, que je m'attends à ce qu'ils touchent le fond incessamment sous peu en faisant un épisode du genre "T'Pol en chaleur", ou bien "Porthos - que je n'ai pas vu depuis une demi-douzaine d'épisodes au moins - en rut")

- 2x19 : Un épisode remake de Star Trek VI, en accéléré, depuis le tribunal klingon jusqu'à Rura Penthe (qui fleure bon le studio étriqué). Bon, comme d'habitude, ça commence directement par Archer en prison, sans qu'on nous montre sa capture, mais bon, ça se regarde d'un oeil distrait, puisque c'est très dérivatif, surtout grâce au "Général Martok" en guest. Par contre, faire de l'Enterprise/d'Archer le responsable de la disgrâce de la Maison Duras, c'est comme d'habitude de la rétro-continuité ultra naze.

- 2x20 : Épisode spécial le-perso-inexploité-de-l'équipage, alias "un épisode à la Kim". Et là, c'est sur le black de service. Il a droit à un épi de ce genre par saison, et donc ici c'est transparent, comme lui. Forcément, déjà que son (mauvais) jeu d'éternel ahuri n'aide pas, on nous fait en plus tout un trip nostalgie/émotion pour un personnage dont on se fout éperdument depuis deux ans... Et passons sur l'intrigue secondaire de T'Pol critique de film 

- 2x21 : Et zou, un teaser qui retconne les tribules en en faisant une découverte de l'Enterprise, et plus précisément de Phlox, qui en introduit un à bord... comme nourriture pour l'une de ses bestioles. Meuh non, il ne faut pas y voir le mépris de Bermaga pour tout ce qui est TOS...

Bon, sinon, un épisode en pilotage automatique sur le membre d'une race extraterrestre en guerre contre les Denobuliens, secouru par l'Enterprise, et Phlox qui hésite à le soigner. Pendant ce temps, ce cher pilote-afro-américain-dont-je-n'arrive-pas-à-me-rappeler-du-nom se blesse, et finit à l'infirmerie. Encore et encore. C'est presque sa caractéristique principale, maintenant.

- 2x22 : Une race d'aliens dont la reproduction nécessite trois partenaires : un mâle, une femelle, et un cogéniteur, ce dernier étant le membre d'une minorité de leur espèce... pourquoi ça me rappelle quelque chose ? Ah, ben forcément: c'est pompé -dessus. Encore une fois, Bermaga cartonnent, niveau originalité...

Sinon, c'était regardable. Presque intéressant, même. Notamment parce que G'kar en guest. Et une apparition de Porthos ! Mais ce n'était pas original du tout. Et puis Archer qui fait de grandes leçons de morale à Trip en lui reprochant d'appliquer sa morale humaine à des aliens, alors que c'est précisément ce que le Capitaine fait non-stop depuis deux saisons, *soupir*.

- 2x23 : Les Borgs. Dans Enterprise. Enfouis depuis 100 ans sous 3 centimètres de neige en Arctique, et découverts par hasard par une archéologue qui passait par là, et a trébuché sur un cadavre de borg. Qui revient à la vie. Des Borgs. Du futur. Qui se font botter le cul par l'Enterprise, un vaisseau en carton qui n'a même pas de torpilles photoniques. Des Borgs. Qui voient la continuité de trois séries disparaître en un clin d'oeil quand le scénariste décide d'expliquer que si les Borgs veulent envahir la Terre à l'époque de Picard, c'est par la faute d'Archer & co. Et pas parce que Q provoque un premier contact, ou que la famille de Seven les étudiait.

Des Borgs. Dans un épisode étrangement réussi et pêchu, mais qui pourtant est un gros doigt d'honneur à tout ce que Picard a subi aux mains des Borgs, vu que selon cet épisode, Starfleet possédait déjà des tonnes d'informations sur la technologie et la nature de Borgs, bien avant l'époque de Kirk. Et Phlox arrivait déjà à contrer l'assimilation par une simple irradiation. Fuck Bermaga. 

- 2x24 : Flashbacks à gogo sur comment Archer a été choisi pour commander l'Enterprise : à la suite d'un concours entre lui et son meilleur ami (ce n'était pas la "Starfleet Captain Academy", mais presque... parce que pour Starfleet, "pilote d'essai belliqueux et désobéissant" = "capitaine"...). Mouais. Enterprise Begins, ce n'est pas passionnant.

- 2x25 : Lorsque je disais m'attendre à une T'Pol ou un Porthos en rut, je ne pensais pas avoir raison. Et pourtant, si : T'pol est en chaleur. Pendant que de son côté, Archer se fait une fois de plus capturer. Ça fera simplement 3 ou 4 fois en une saison... de la même manière, ça fait 3 ou 4ème fois que le show se contredit en l'espace d'une saison ; ici, T'pol refuse de parler du Pon farr parce que "c'est top secret chez les Vulcains, on n'en parle pas à des étrangers"... alors que plus tôt dans la série, et à plusieurs reprises, elle en discutait ouvertement autour d'un dîner avec ses collègues, blablabla. Je commence presque à me demander si le responsable de la continuité de la série Heroes ne travaillait pas aussi sur Enterprise, à l'époque...

Bref, ce n'était pas génial, voire même c'était embarrassant lors des scènes avec T'Pol, et à part "Gowron" et un Tellarite v.2.0, pas grand chose à sauver.

- 2x26 : Et donc le season finale/reboot/changement radical de direction de la série.

Dans lequel une nouvelle race de maychants (après les Talibans Sulibans, les Xindis), manipulée par un camp de la Guerre Temporelle, lance une attaque terroriste suicide sur le World Trade Center sur la Floride, qui tue pleins d'innocents, et qui amène les humains à envoyer l'Enterprise en expédition punitive vers l'Irak leur planète natale, parce qu'une source anonyme - l'homme du futur - leur a dit que les Xindis étaient en possession d'une arme de destruction massive...

Bref, une saison complète d'avancement dans la mythologie, condensée en 40 minutes à peine. Résultat, toutes les scènes sensées être émouvantes, ou bien donner de la sympathie pour les personnages, passent à la trappe, au profit de l'action, l'action, l'action, et de pas mal d'exposition sans intérêt. À vrai dire, cela ressemblait presque plus à un pilote, avec rythme mou, dialogues longuets, et ellipses de plusieurs mois entre deux scènes successives, plutôt qu'à un season finale qui donnerait envie de revenir la saison suivante.

 

 

Mais c'est à l'image de cette seconde saison : à côté de la plaque. Entre les personnages inexistants (Hoshi et Mayweather en tête qui, sortis de leurs épisodes respectifs, ne servent à rien), les loners asthmatiques qui font appel aux plus bas instincts du public (vannes scatologiques et contenu sexy totalement gratuit), ceux qui sont simplement inintéressants car déjà faits 25 fois ailleurs, en mieux, et l'arc narratif principal qui oublie tout simplement d'exister, c'est probablement la pire saison de toute la franchise Trek.

Alors, qu'attendre de la saison 3, durant laquelle l'Enterprise s'aventure dans une région de l'espace si bizarre que l'"Enfer" d'Event Horizon ressemble à une promenade de santé en comparaison ? Je ne garde que de très vagues souvenirs des quelques épisodes de la saison 3 que j'ai vus autrefois, mais je me prépare à une nouvelle saison d'épisodes quelconques, passés à explorer un territoire inconnu qui ne sera, au final, pas si différent que ça de l'espace extérieur...

Bref, toujours la même routine (j'espère quand même me tromper), avec peut-être une très légère dose de continuité en prime.

1.25/6

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Publié le 12 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Canada, Jeunesse, Nickelodeon, Anthologie, Afraid

Saison 4 :

Amusant comment cette série semble souffrir d'une malédiction similaire à celle de la saga Star Trek ciné, à savoir une saison défaillante sur deux. La saison 1 était sympa, la 2 assez décevante, la 3 à nouveau intéressante, et cette saison 4 est, faute d'un meilleur terme, à oublier. À croire que les scénaristes pondaient une année de scripts avant de partir en vacances pour la saison suivante, et de laisser le reste de l'équipe technique se débrouiller dans leur coin avec les idées qu'ils avaient rejetées la première année.

Résultat, des scripts assez basiques et superficiels, du visuel plus fauché que d'habitude, des idées un peu idiotes, et un rythme assez faiblard. Pas forcément rédhibitoire lorsqu'un épisode n'est affligé que d'une ou deux de ces tares à la fois, mais saoûlant lorsqu'il les accumule toutes.

01&02 - Exceptionnellement un two-parter, avec la boutique de Sardo, le Dr Vink (devenu gentil le temps de l'épi), et un pirate fantôme échappé d'un coffre au trésor môôôôôôôdit. Pas désagréable, mais était-ce bien nécessaire d'en faire un double épisode...?

03 - Retour d'un acteur de la saison passée, pour une histoire assez cheap et ratée de réalité virtuelle piratée par un virus aux allures de nain argenté au cerveau proéminent. Ouaip, c'est aussi ridicule que le pitch en a l'air.

04 - Deux gamins s'introduisent une nuit dans une bibliothèque, et sont confrontés à une bibliothècaire fantôme qui exige le silence absolu, et vole les voix de ceux qui parlent. Un peu décevant : il y avait de quoi faire quelque chose de stressant, à la Hush, et ça y parvient presque à de très brefs moments, mais le tout est desservi par le cabotinage de la bibliothécaire, la black attitude du jeune garçon, et par le manque de moyens évidents de l'entreprise et du final.

05 - Semi-remake de The Fog, avec deux ados confrontés à un vieux pilleur d'épaves vivant en reclus, et hanté, dès qu'il ferme les yeux, par les fantômes de ceux qu'il a dépouillés. Sympa.

06 - Un ado se retrouve projeté en pleine Guerre d'Indépendance à chaque fois qu'il se promène dans la forêt, et doit aider un soldat à retrouver sa bien-aimé. Bof.

07 - Deux gamins découvrent un épouvantail ensorcelé qui leur obéit au doigt et à l'oeil, y compris lorsqu'il s'agit de tuer... Bof again, notamment à cause du surjeu du vieux fou de service. Avec un jeune Tyler Labine dans un rôle secondaire.

08 - La voisine de deux ados (la lead, pas mauvaise et jolie, n'a rien fait par la suite ; la meilleure amie moche, qui surjoue affreusement, a connu une carrière prospère à la tv canadienne, ouatzefeuck) invoque un fantôme qui emménage chez l'une des filles pour se venger de son grand-père en le possédant. Pas mauvais en soi, mais pas hyper passionnant.

09 - Un jeune artiste fan de comics met la main sur un numéro rarissime consacré à un simili-Joker, qui devient alors réel et commence à transformer tout le monde en bouffons décérébrés avec son Smilex. À l'ado et son amie nerd d'arrêter le super-villain. Caricatural à mort, filmé avec les pieds, surjoué comme c'est pas permis, je n'ai pas du tout aimé.

10 - Deux gamins (dont la fille de l'épisode de la saison 3 avec la momie) passent la nuit dans une caserne de pompiers déserte, où ils sont confrontés à un pompier fantôme amical, et à l'esprit du feu venu se venger des maychants pompiers qui lui font du mal. Mouais. Ça gagne un peu en intérêt sur la fin, quand la confrontation arrive, mais le reste est ultra bavard et meuble beaucoup.

11 - Jewel Staite, le retour, en peintre finissant des oeuvres inachevées dans un studio tenu par une maychante sorcière qui capture les âmes via des pinceaux ensorcelés. Sympa.

12 - Un Outer Limits au rabais, avec une fille sourde qui se retrouve captive dans un zoo extraterrestre, en compagnie du boulet qui la martyrise habituellement. Tellement fauché (avec bruitages de Star Trek, et décors en carton) que ça en devient fendard, mais ça n'empêche pas l'épisode de fonctionner d'une manière assez étrange et pas inintéressante.

13 - Une sorte de version fantômatique du Polar Express, avec un gamin, passionné par les trains, qui croise le chemin d'un contrôleur fantôme, qui lui fait découvrir le train 713, un train fantôme qui hante la voie près de chez lui, et prend régulièrement des passagers pour les emmener à leur perte. Regardable.

Saison 5 :

La fin d'une époque, puisque la fin de la Midnight Society d'alors, et la mise en hiatus de la série pendant deux bonnes années...

Malgré cela, le show continue d'obéir à une "malédiction Trek" que je mentionnais plus haut : après une s1 sympa, une s2 décevante, une s3 réussie, et une s4 assez bof, voilà une saison 5 franchement bonne, qui fait preuve d'originalité et de punch, voire peut-être même d'une petite augmentation budgétaire pour les maquillages.

Au niveau de la Midnight Society, le grand sportif latino (qui commençait à se faire vieux) cède la place à un petit grunge rondouillard pas du tout convaincant, et en fait assez horripilant, mais qui heureusement n'a pas un rôle très important en fin de compte. Et en parallèle, le perso de Joanna Garcia et du leader du groupe se rapprochent lentement à mesure de la saison, ce qui donne une certaine continuité au tout, un sentiment bienvenu d'évolution, et une jolie conclusion lorsqu'ils finissent par se mettre ensemble dans l'épisode final de la saison (qui plus est leur épisode final en tant que raconteurs d'histoire). Ils ont grandi, et ils sont passés à autre chose, en somme...

01 - Excellent épisode de reprise, avec une piscine condamnée hantée par une créature horrible, mi-squelette rougeâtre en décomposition, mi-zombie. Avec un tout jeune Jay Baruchel, et une Margot Finley (la clone de Caroline Dhavernas, vue dans Opposite Sex) un peu plus vieille. Les protagonistes sont plus âgés, jouent bien, la créature est franchement très réussie, et l'histoire est sympa.

02 - Une jeune ado fait un séjour dans la maison de retraite tenue par sa tante, où elle se lie d'amitié avec les deux jeunes voisines, et découvre dans les bois environnants un étrange symbole ancien à flanc de falaise. Symbole qui invoque un fantôme désespéré, épris de l'une des pensionnaires de la maison de retraite. Assez classique dans le genre fantôme romantique, mais plutôt sympa dans sa mise en forme, même si par moments, ça joue assez moyennement.

03 - Gilbert Gottfried + Ryan Gosling dans l'histoire d'un garçon obsédé par la mort, et qui découvre une station radio étrange guidant les morts jusqu'à l'au-delà (un au-delà à la Beetlejuice). Gottfried en fait trois tonnes, as usual, mais le côté "administration" du truc est assez fun, en fin de compte, et ça fonctionne plutôt bien.

04 - Semi-remake de l'épisode de la saison passée (celui avec Jewel Staite), mais transposé dans une boutique de soins de beauté, et avec un miroir ensorcelé à la place de pinceaux. Avec Laura Bertram, again. Pas mauvais en soi, juste forcément déjà vu.

05 - L'intello blond de Notre Belle Famille doit faire la paix et collaborer avec son demi-frère, sportif bourrin, pour réussir à remettre le fantôme d'un détenu en prison. Les deux acteurs jouent bien, ont une relation crédible et amusante, l'histoire est moyennement passionnante, mais pas trop mal tournée.

06 - Plusieurs têtes familières, dont celle de Colin "Eureka" Ferguson, pour cette famille monoparentale déracinée (comme souvent dans la série) qui emménage près d'un lac et réveille un fantôme englouti lorsqu'une certaine chanson est jouée sur un juke-box. Assez classique histoire de fantôme, moyennement interprétée, mais pas trop mal menée au final.

07 - Une ado de 16 ans (une actrice déjà apparue dans un épisode préalable, celui avec Frank Gorshin, où elle était excellente, mais qui ici aurait peut-être pu jouer un peu plus en finesse par moments) mésestimée par sa famille découvre qu'elle est destinée à devenir une sorcière, et à affronter une entité (sorte d'hybride humain-rongeur au maquillage réussi) libérée accidentellement par son petit frère. Les décors de l'antre de Badge frôlent le fauché, mais ça parvient néanmoins à rester sympatoche tout du long, et assez fun. D'ailleurs, la petite touche irlandaise dans la musique était agréable.

08 - Pendant une mission scout en forêt, un gamin découvre une grotte, et réveille par inadvertance des créatures indiennes cannibales qui se lancent à l'assaut de la troupe. Predator chez les scouts, donc, en bien moins réussi, la faute à des monstres ratés, et à un script assez faiblard. La fin est sympa, cela dit.

09 - Un ado (+ son frangin et son pote métalleux) pirate le matos top secret de son père astronome, pour tenter de chopper un concert gratos en PPV satellite... et se retrouve à communiquer musicalement avec un alien, qui prend le message pour une invitation. Absolument pas plausible scientifiquement parlant (mais bon, on s'en fout), bien interprété, et très fun.

10 - Les deux jumelles Mowry dans une histoire de double maléfique/bodysnatcher créé par deux morsures de caméléon/iguane. Classique, mais dynamique, et avec une fin en suspens assez appropriée.

11 - Une ado "moyenne" tombe au coin d'une rue sur une boutique mystérieuse, dont la propriétaire lui propose d'exaucer ses rêves les plus fous en échange de ce qui lui importe peu : petit à petit, elle va y perdre ses manières, son âme et sa beauté... Efficace, et plutôt bien joué.

12 - Une porte miniature achetée chez Sardo et qui, lorsqu'on l'ouvre, donne un aperçu du futur. Au héros d'empêcher que la nouvelle lycéenne fraîchement arrivée ne connaisse un sort tragique. Moyen, sans plus, avec une fin qui rehausse un peu l'intérêt général.

13 - Épisode final, qui voit le rapprochement des deux membres de la Midnight Society, et un vampire hantant le sous-sol d'un hopital pour transformer les patients en goules avides de chair humaine. Gentiment effrayant, avec un vampire qui n'aurait pas dépareillé dans un Angel, une jeune Emmanuelle Chriqui en héroine, et un caméo d'une encore plus jeune Elisha Cuthbert (quasiment méconnaissable).

Maintenant, j'ai un peu du reboot de la série en s6, avec le nouveau cast...  Mine de rien, c'est qu'on s'y attache vite, à ces petits jeunes...

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Christmas Yulefest 2022 - 07 - A Gingerbread Christmas (2022)

Publié le 4 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Discovery+

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Gingerbread Christmas (2022) :

Déçue de ne pas avoir reçu la promotion qu'elle attendait, Hazel (Tiya Sircar), une architecte, retourne dans sa famille, à Chicago, à l'occasion des fêtes de Noël. Là, elle réalise que la boulangerie-pâtisserie familiale est en difficultés, malgré les efforts de James (Marc Bendavid), recruté par son père : l'ennemie jurée d'Hazel, Shelby (Kyana Teresa), a ouvert une boulangerie non loin, et leur vole toute leur clientèle. Pour se refaire, Hazel et James décident alors de participer à un concours national de maisons en pain d'épices, supervisé par une star de la télévision (Duff Goldman)...

Production Marvista pour Discovery+ (et pour Food Network, d'où la participation de Duff Goldman), ce Gingerbread Christmas est cousu de fil blanc, du début à la fin. Tous les clichés habituels sont là, héroïne carriériste (mais créative) au caractère bien trempé, prétendant divorcé à la fillette souriante et précoce, meilleure amie ethnique, concours de cuisine, montages musicaux, petit commerce en difficultés, promotion, etc, etc, etc

Difficile de se passionner pour tout ça, donc, d'autant que certains choix créatifs laissent un peu perplexes, comme par exemple, la caractérisation immature de Hazel, qui en veut toujours à Shelby de lui avoir volé son petit-ami au lycée ; ou encore la musique latino, qui ne correspond pas à grand chose...

Et puis pour être totalement franc, autant Tiya Sircar m'est sympathique, autant son jeu peut être très inégal, comme je le signalais dans mes critiques de ses téléfilms précédents, avec notamment un côté assez cassant pouvant la rendre ponctuellement antipathique et capricieuse, et un aspect artificiel de ses réactions (les regards et les soupirs pour exprimer la tristesse ou l'émotion, tout ça, ça sonne un peu faux).

En somme, pas grand chose de mémorable au programme, et même les réalisations finales en pain d'épices manquent un peu de spectaculaire. Si l'on n'a jamais vu de film de Noël, ça peut passer, sinon, c'est aussitôt oublié.

2.5 + 0.25 pour la diversité naturelle du cast (une musulmane, un couple gay, un couple lesbien, etc), qui s'intègre bien au récit = 2.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo : Battlestar Galactica, pt. 3 - Saison 2.0

Publié le 15 Février 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, SyFy, BSG

- 2x01 : J'ai eu un peu peur en voyant le Galactica séparé de la flotte, ça me rappelait trop Farscape et ses deux équipages séparés pendant une saison, mais en fait, c'est rapidement réglé, et ça donne l'occasion à Tigh de briller un peu, donc ce n'était pas un mal.

Par contre, je ne suis pas super chaud à l'idée de subir un Caprica-redux avec le groupe abandonné sur Kobol : d'accord, ça permet d'avoir une b-story (voir une c-story, puisqu'il y a toujours les autres touristes sur Caprica) toute prête, à laquelle retourner régulièrement (donc du point de vue des scénaristes, c'est idéal), et ce coup-ci, les acteurs impliqués sont plus sympathiques (Baltar et Callie, c'est à la base nettement plus sympa que Boomer et Helo), mais si c'est pour se farcir une saison de bidasses errant dans les forêts de Vancouver en essayant d'esquiver des Cylons, très peu pour moi...

Donc : ce qui se déroulait sur le BSG, intéressant, le reste, mouais.

- 2x02 : Pas passionnant. En même temps, comment ressentir la pression d'un siège à la First Contact quand les scénaristes préfèrent repasser régulièrement sur Helo & Boomer dans l'appartement de cette dernière, ou sur les bidasses sur Kobol (motherfrakkin' Callie est géniale ) qui pleurent un redshirt anonyme (c'est aussi là que le manque d'empathie envers la majorité des persos et les Cylons en CGI moyennement réussis sont un peu gênants)... quand est-ce qu'il réécrit un scénar, Moore ?

- 2x03 : À nouveau, pas mauvais, mais relativement prévisible et simpliste. Le pétage de plomb de Crashdown était téléphoné depuis un bail, et se déroule comme on aurait pu l'attendre (bien que l'identité de celui qui l'abat est une bonne surprise), après de longuettes scènes d'exposition et de dialogue. Heureusement, niveau action, c'est assez bien foutu, et ça met un terme à cette intrigue (chouette, on va pouvoir retourner sur la Cylon-occupied Caprica, youpi...). Sur le BSG, la transformation de Roslin-junkie en manque de médicaments en Émissaire des Prophètes admirée et respectée de tous est moyennement convaincante, car très (trop?) abrupte ; Quant à Tigh et ses problèmes de commandement, plutôt sympa, je commence à m'attacher au bonhomme (j'ai bien aimé la fin de l'épisode, notamment). Dommage que sa femme me donne envie de faire de l'avance-rapide dès qu'elle apparaît à l'écran, d'autant que son perso de Lady Macbeth-like n'est pas forcément des plus originaux...

- 2x04 : Tout ce qui prend place sur Caprica est juste ennuyant à mourir (oooh, une fusillade qui sert à rien, ooooh, des résistants menés par un bogoss qui va forcément finir dans le lit de Kara, oooh, un duel de "basketball" à la con...), par contre, tout le reste est très réussi (même si j'ai une très forte envie de baffer tous ceux qui soutiennent le camp de la Présidente, et l'aident à s'évader...), Callie a un rôle important (même si Nicki n'est pas toujours super juste dans son jeu), et les quelques notes du thème musical des Adama lorsque le fils vient dire au revoir au père inconscient sont les bienvenues.

- 2x05 : Bon, et bien pas de surprise sur Caprica d'un point de vue relations (), et l'intrigue de l'hôpital n'est pas forcément super passionnante, car cousue de fil blanc (sur la forme, parce que sur le fond, ça nous apprend tout de même un truc ou deux sur les Cylons). Ça ressemblait quand même un peu à du meublage, histoire de donner quelque chose à faire à Kara en attendant qu'elle quitte Caprica (par contre, je sens que Anders va forcément refaire surface un jour ou l'autre, son apparition subite dans le show semble le prédestiner à un rôle d'importance). Quant au BSG, c'est l'intrigue secondaire de l'épisode, et il ne s'y passe pas grand chose... si ce n'est une jolie scène pour Adama, et le départ d'un tiers de la flotte. Bon débarras ?

- 2x06-07 : Chouette dyptique, forcément écrit par les showrunners. Avec une seconde partie meilleure que la première, merci Ron D. Moore. Et comme par hasard, c'est un dyptique qui n'est pas alourdi par des scènes sur Caprica ou Kobol. Et en plus il y a James Remar.

- 2x08 : Mouais... je commence franchement à me lasser du gimmick "reportage" dans les séries de sf (Babylon 5, si tu nous regardes...). Certes, il y a Lucy Lawless - par ailleurs très jolie en blonde - dans cet épisode... mais le reste n'est guère passionnant... si ce n'est le twist de toute fin.

- 2x09 : Encore un épisode moyen. La solidarité générale et les interactions des ingénieurs qui reconstruisent un vaisseau furtif de toutes pièces, c'était sympa, mais la toute fin "spéciale dédicace au President Roslin" ne m'a pas convaincue (d'autant que pour le coup, l'utilisation du thème celtique des Adama sur le speech de Roslin n'avait pas grand sens). Quant à l'histoire du virus Cylon, et sa résolution à base de Boomer en intraveineuse, ça faisait un peu trop Star Trek pour être totalement satisfaisant (les Borgs, Seven, et ses nanites n'étaient franchement pas loin...)

- 2x10 : Tiens un vaisseau nommé Pegasus, avec un Amiral antipathique à son bord... Moore recycle ! D'autant plus que c'est une ancienne de Trek dans le rôle principal.  Très bon épisode, qui lance plein de pistes sympatoches et qui change la dynamique de l'ensemble... par contre, le teaser est affublé d'une zik affreuse, façon pop des 80s, et qui n'aurait pas dépareillé dans Labyrinthe, mais qui ici fait tâche. Un peu comme le morceau aux sonorités western lorsque Baltar fait sa déclaration à la Cylone du Pegasus.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (première partie)

Publié le 14 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x01-02 - The Caretaker :

mouais. À chaque fois que je le revois (et je l'ai revu un paquet de fois, ce pilote, puisque ce fut à l'époque la première - et longtemps unique - VHS de Voyager en ma possession), de nouveaux défauts me sautent aux yeux, entre la mise en place du show somme toute précipitée et manichéenne (il faut protéger les gentils zelfes innocents des maychants klingons 2.0 !!!), les détails très rapidement oubliés par la suite (et qui ne sont pas très logiques : les Kazons qui ont des vaisseaux spatiaux puissants... mais pas d'eau, l'intégration catapultée du Maquis à l'équipage, qui plus est en uniforme, la manière dont Janeway oublie la Prime Directive, etc), la reproduction holographique du Kentucky par le Caretaker (WTF !?) et les personnages qui ne servent déjà à rien (dédicace à Kim). Bref, sans être nécessairement mauvais, ça ne vole pas très haut, et j'ai toujours un peu de mal à finir ce pilote d'une traite.

1x03 - Parallax :

Un Torres-centric = je suis client, mais bon... le reste du script, c'est du trek ultra-basique, avec cette anomalie spatio-temporelle qui confronte le Vgr à son double décalé dans le temps, du techno-babble creux, et le tout ronronne gentiment sans aller nulle part d'original. Niveau acting, Beltran a parfois un peu de mal à affirmer son autorité de manière naturelle et à débiter les dialogues formels inhérents au rôle de Chakotay, et Kes... hum... no comment, mais tout ça devrait se tasser rapidement...

1x04 - Time and Again :

Waouh, ils font fort : deuxième "vrai" épisode, deuxième histoire d'anomalie temporelle basique et quelconque blindée de techno-babble vide. Et cette fois-ci, c'est sans le développement intéressant d'un seul perso secondaire. C'est ce qu'on appelle un bon départ. Ou pas. Bref... Janeway semble soudain se rappeler que la Prime Directive existe, et qu'il faut l'appliquer de temps en temps (et tant pis si dans le pilote, elle est passée à l'as, cette directive), Kes continue de surjouer, la mécanique temporelle n'est pas forcément très limpide, et à la fin, zou, reboot. C'était bien utile.

1x05 - Phage :

Un peu de meublage à mi-épisode, mais un tout pas désagréable, même si à nouveau, l'application de la Prime Directive (et le sens de la justice de Janeway) est assez discutable... "messieurs les Viidiens, vous volez les organes vitaux d'autres espèces pour assurer votre survie et vous avez attaqué mon équipe... ce n'est pas bien, allez, filez, et qu'on ne vous y reprenne pas, vous avez de la chance que je sois une femme sensible, au bord des larmes et à la voix tremblotante.". Sans oublier la jalousie de Neelix envers Paris, qui ne donne pas trop envie de voir le Talaxien s'en sortir.

1x06 - The Cloud :

Bon, on passe sur le scénar über-basique à base de bestioles spatiales malencontreusement dérangées par le Voyager, ainsi que sur les maladresses toujours évidentes de l'écriture ("chez Sandrine" et ses clichés franchouillards en carton, au secours !!) et du jeu (même Mulgrew surjoue ponctuellement), et attardons nous sur un point plus sympathique : les interactions entre personnages, assez réussies, notamment Neelix qui trouve que l'équipage du Voyager est composé de boulets qui réagissent en dépit du bon sens et font trouzemille détours inutiles et dangereux. Cépafo.

1x07 - Eye of The Needle :

C'est quand même dommage d'utiliser le gimmick du "le Voyager trouve un moyen de rentrer à la maison, mais ça foire au dernier moment" si tôt dans la série, tant ça enlève beaucoup de l'intérêt et du suspens du récit... d'autant plus dommage que le reste de l'épisode (les espoirs de l'équipage, le développement de l'holodoc) est assez réussi. Par contre, la décision de l'équipage de ne pas tenter de rentrer dans le quadrant Alpha "parce qu'on risque d'influencer la timeline", blablabla, est particulièrement idiote et non-sensique.

1x08 - Ex Post Facto :

Arg, le coup récurrent du membre d'équipage accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, sur une planète étrangère... du recyclage médiocre. Avec une espèce alienne (et son chihuahua "extraterrestre" :facepalm: ) particulièrement cheap et honteuse.

1x09 - Emanations : ZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZ

zzzzzzzzzzzzLarésurrectionduKimZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzz

ZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzBragazzzzzzzzzzzzZZZZZZZzzzzz

1x10 - Prime Factors :

Voilà pourquoi les scénaristes n'auraient pas dû placer Eye of the Needle si tôt dans la saison : là, lorsqu'arrive cette nouvelle technologie pouvant ramener le Voyager à la maison en un clin d'oeil, ça fait déjà redite. D'autant plus embêtant que l'épisode est assez sympa, avec un semblant de mutinerie à bord quand vient le moment de décider quoi faire de la technologie, et un Tuvok assez surprenant en prime, sans oublier les tensions Maquis/Fédération qui ressurgissent (encore une belle occasion ratée d'avoir un arc narratif consistant, tiens). Bien entendu, tout cela n'aura aucune conséquence à long-terme, et l'équipage du Voyager sucks at diplomacy, mais on ne peut pas tout avoir.

(à suivre)

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Andor, saison 1 - première partie (2022)

Publié le 21 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Star Wars, Critiques éclair, USA, Disney, Review, Drame, Les bilans de Lurdo

Au premier abord, difficile de voire l'intérêt d'Andor, série en 12 épisodes de 40-60 minutes consacrée à Cassian Andor (le Han Solo du pauvre de Rogue One), diffusée sur Disney + depuis septembre dernier : après tout, si Rogue One avait reçu un accueil public et critique honorable (principalement sur la force de ses visuels, et sur une certaine scène mémorable à la toute fin), sa genèse compliquée et les innombrables remontages étaient évidents au visionnage du métrage, avec ses personnages sous-développés et transparents, et son script inutilement brouillon.

Mais non, la magie du révisionnisme Web est passée par là, et à en croire Internet, Rogue One serait un classique mécompris, et le meilleur Star Wars depuis l'Empire Contre-attaque (j'ai déjà dit tout le mal que je pensais de cette formule facile et dépourvue de sens). Et bien naturellement, Andor est, au terme de sa première saison, désormais considérée comme la meilleure série Star Wars de tous les temps, voire même la meilleure œuvre Star Wars de tous les temps, car sombre, adulte et profonde.

*soupir*

Andor, saison 1 - première partie (1x01-06 - 2022) :

Le parcours de Cassian Andor (Diego Luna), un voleur qui, progressivement, en vient à rejoindre la résistance contre l'Empire galactique, et à se trouver par là-même une conscience...

Si je soupire à ce point, c'est parce que je ne peux m'empêcher de penser que tous ceux qui se sont à ce point convertis à l'autel d'Andor pour son traitement plus réaliste, sombre et désabusé, qui ferait de la série la meilleure œuvre SW de tous les temps, oublient souvent aussi que la franchise Star Wars est, à la base, un space opera délibérément fantastique, simple et pulp, accessible à tous les publics. Ce qui n'est clairement pas le cas d'Andor.

Oui, il y a de la place pour toutes les interprétations de l'univers SW, y compris les plus délibérément sombres et cyniques, mais se plaindre (comme on le voit souvent) que la franchise repose trop sur les Jedis ou les Skywalker, qu'elle est trop enfantine, et acclamer plus que de mesure les œuvres qui en cassent les codes (voir aussi The Last Jedi), reviendrait à se plaindre que la franchise Star Trek se concentre trop sur la Fédération et sur Starfleet : c'est passer totalement à côté du sujet de base.

Et si je soupire, aussi, c'est qu'au terme des six premiers épisodes d'Andor, je m'ennuie toujours ferme. De manière assez prévisible, Andor se prend très au sérieux sous la plume de Tony Gilroy, déjà responsable des réécritures de Rogue One, et nous présente une dystopie administrative où, loin de la Force, des Jedis et des Siths, l'Empire écrase le citoyen lambda sous son autorité, et le pousse à magouiller pour tenter de survivre.

Ce qui en passionnera certains, je n'en doute pas. Mais pour le moment, entre le manque cruel de présence de Cassian Andor (pas aidé par des flashbacks inutiles en mode tribu sauvage dans la jungle, à deux doigts du cliché honteux - clichés que l'on retrouve dans les costumes peu inspirés de la tribu des Dhanis), le rythme nonchalant, l'identité musicale inexistante, et les personnages secondaires assez quelconques (je vois tout le monde s'ébaubir devant "un développement lent et puissant de personnages attachants", permettez-moi de rire un peu, pour l'instant, tant tout est très balisé - y compris dans ses quotas), le programme me laisse totalement de marbre.

Tout au plus, je reconnais que ça commence un peu à décoller, avec un épisode 6 qui reste en demi-teinte : après de longs épisodes de mise en place, la série déclenche enfin son casse improbable (encore un, décidément) pour aller dérober la paie remisée dans une base impériale. 

Il était temps, honnêtement : les trois premiers épisodes visaient à détailler, sans réelles conséquences pour le moment, le monde et l'entourage de Cassian (souvent dans ses moindres détails, une tendance que l'on retrouve dans toute la série, qui aime s'attarder sur le quotidien générique et pas très captivant de ses personnages secondaires : la vie de famille difficile de Mon Mothma, la mère juive de Syril Karn, les tracasseries administratives de l'Empire...) ; les trois suivants, eux, menaient à ce casse. Un casse manquant étrangement de rythme et d'énergie (un problème récurrent des rares scènes d'action de la série, et dont je ne sais s'il provient de l'écriture, de la mise en scène académique ou de la réalisation un peu raide), mais s'énervant un peu sur la fin, ce qui est toujours une bonne chose.

Après... encore une fois, pour l'instant, à mi-saison, si la réalisation sobre, les décors évitant au maximum le numérique et le fond vert, et la distribution toujours juste d'Andor sont louables, la série ne suscite qu'une bonne grosse indifférence chez moi et chez les personnes avec qui j'ai regardé le programme.

Loin de l'enthousiasme débridé du Web (cela dit, maintenant, on est habitué aux réactions de l'Internet, où tout est soit une sombre bouse, soit un chef d'œuvre intemporel, et où toute nuance est interdite), je ne peux qu'espérer que les six derniers épisodes de la série dépotent sérieusement, pour justifier la réputation démesurée du show.

(à suivre...)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo - Seaquest DSV, saison 2 (1994-1995)

Publié le 25 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Aventure, Fantastique

SeaQuest DSV saison 2, "ça se casse la gueule" :

Donc après une saison 1 de sci-fact plutôt réussie, la production change totalement, à la demande de NBC, et oriente le show dans une direction totalement opposée. Autrement dit, cette saison 2 délaisse totalement l'aspect scientifique du show et donne dans la science-fiction bancale et simpliste à tendance Stargate SG1.

Et les changements commencent par le casting. On veut rajeunir la série, et donc, on évacue certains réguliers de la saison 1, pour les remplacer par des personnages plus jeunes. Ainsi, exit la Doctoresse, exit Stacy Haiduk ( >:( ) , exit le vieux chef de la sécurité, exit le magouilleur de service. Et place à des personnages d'autant plus exaspérants qu'ils sont transparents au possible.

On commence par les frères DeLuise (quand on vous dit que SG1 n'est pas loin) : Peter DeLuise récupère le rôle de Dagwood, un GELF homme de ménage, qui finit par être l'homme fort du vaisseau... mais forcément, il est simplet (c'est Forrest Gump, en gros). Le personnage est attachant, cela dit, et DeLuise n'est pas mauvais, dans son rôle de gros balourd... sauf qu'il est surexploité jusqu'à l'écoeurement dans quasiment tous les épisodes...

Idem pour son frangin Michael DeLuise, dans le rôle de Piccolo... Piccolo, un mutant italien du Bronx qui a des branchies, et qui reprend le rôle du magouilleur baratineur de bord, en y ajoutant un côté saoulant assez insupportable.

Et bien sûr, les deux acquisitions féminines de l'équipage. D'abord, une jeune brunette à tendance geek en ingénieur, jouée par Kathy Evison, et dont les scénaristes ne savent que faire : ici elle flirte avec Lucas, là avec un pilote, là encore avec Ted Raimi, etc, etc... et celle que j'appelle "Troiaski" (Rosalind Allen), le nouveau médecin de bord, une trentenaire brune télépathe à forte poitrine, mélange irritant de deux personnages de Star Trek The Next Generation, à savoir Pulaski pour le côté râleur et arrogant, et Troi pour le côté télépathe & décolleté. Un personnage énervant, et qui amène dans cette saison bon nombre d'intrigues totalement imbuvables à base de télépathie et de parapsychologie bancales.

Ah, et j'ai failli oublier le nouveau séducteur du navire, le nouveau chef de la sécurité (Edward Kerr), qui est un personnage tellement transparent que sa seul caractéristique, c'est de ressembler vaguement à Futé de L'Agence tous Risques.

Les anciens personnages sont parfois développés (Raimi dans le 5 et le 19), mais grosso modo, ils deviennent tous inintéressants : Bridger n'évolue pas d'un pouce entre le début et la fin de saison, le premier officier (que je surnomme NumberOne) a perdu ce qui le rendait intéressant en saison 1 (à savoir ses interactions avec tous ceux qui sont partis), Lucas fait de la figuration dans les 3/4 des épisodes, Darwin ne sert plus à rien, etc...

Ensuite, le scénario. La majeure partie de l'équipe d'écriture de la saison 1 a quitté le navire, et ça s'en ressent : en fait, la saison 2 ressemble souvent à un worst of de la saison 1. Tous les épisodes intelligents ont disparu, et les 2-3 épisodes faibles de fin de s.1 deviennent le prototype de tous les épisodes de cette saison 2. De plus, quasiment aucun épisode n'est maîtrisé dans sa narration, et on a droit à toutes les facilités narratives qu'un mauvais épisode de SG1 peut avoir.

De même, la production a changé de base d'opérations : résultat, à peine un petit quart de la saison a des scènes à l'intérieur du Seaquest 2.0. Tout le reste se déroule systématiquement sur terre, en extérieur. Et l'on ne peut même pas dire que c'était pour économiser du budget, puisque les effets spéciaux sont tous fauchés au possible, en comparaison de la saison 1. Ce qui est très dommageable pour une série qui vire, avec cette année, à la science-fiction pure et dure.

Bref passage en revue des épisodes, à chaud, dans l'ordre de production :

2x01-02 : Les deux premiers épisodes de la saison (un two parter), illustrent très clairement la rupture de ton et de contenu avec la saison 1. D'office, on remarque quelques changements : Bridger a la barbe, le Seaquest est aménagé comme l'Enterprise, le nouveau générique est hideux au possible, etc...

Le scénar de ce premiere ? Apparemment, si l'on en croit le déroulant qui ouvre l'épisode 1, le futur très proche connaît des sortes de guerres eugéniques, qui aboutissent à la création des GELFS, sortes d'universal soldiers tatoués, des mutants conçus in vitro, plus forts, plus rapides... et plus bêtes.

Ils sont parqués dans des camps, et décident un beau jour de s'évader et de réclamer leur freedoooooooom. Et donc le SQ est envoyé à la rescousse.

Ce two-parter fait peur. Parce que tous les GELFS jouent unanimement mal, parce que le rythme est bancal, parce qu'il y a zero crédibilité scientifique (on apprend que 4 générateurs d'oxygène de la taille d'une usine suffisent à alimenter la planète en oxygène, depuis que la forêt équatoriale a été laminée... certes...), etc. En somme, c'est presque un nouveau pilote, tant un temps incroyable est passé à établir le nouveau "Seaquest"... et la suite est pire...

2x03 : Le retour des ETs de la saison 1, un vieil indien qui est au courant de leur arrivée, Anasazi-style, unplagiat de Borg-cube, et des scènes positivement ridicules : les ETs sur des tapis roulants de cardio-training... O_o

2x04 : Un des épisodes qui contrastent de manière flagrante avec la scientificité de la saison 1: ici, un "Nuage du chaos" (WTF ?) créé par les pensée négatives et maléfiques des occupants d'une station sous-marine s'échappe et les rend tous fous, tout en devenant conscient et en voulant détruire le monde. Du grand n'importe quoi très mal écrit, et qui voit pour la première fois le Seaquest se servir de phasers, à la Star Trek... (WTF bis !?)

2x05 : On a viré Westfallen, donc on met en place de manière totalement artificielle une amourette entre la jeune doctoresse et le Capitaine pour remplacer l'intrigue équivalente de la saison 1... Idem pour Ted Raimi, qui sort soudain avec la geekette... le tout dans un épisode centré sur Piccolo, totalement raté, et qui parle de la mère de celui-ci, qui prend des pilules de jouvence dangereuses... intrigue bouclée à la Smallville, en 30 secondes.

2x06 : N'importe quoi inside, bis : Le Seaquest passe dans un Wormhole aquatique, et se retrouve 230 ans dans le futur, sur une terre dévastée où seuls deux adolescents survivent et se battent à coups de mechas géants téléguidés. Des effets numériques très très nazes, et un paradoxe temporel sans résolution...

2x08 : Des triffides mutants filmés à la Evil Dead déciment une colonie horticultrice, puis le SQ. Ridicule.

2x07 : Le SQ affronte un autre sous-marin commandé par une intelligence artificielle copiée sur les connaissances de Bridger. Classique.

2x09 : Idem que le 5, avec la mère du chef de la sécurité qui revient dans la vie de son fils avec 20 ans de moins, blablabla, dans un épisode ennuyeux au possible.

2x10 : Forrest Gump accusé de meurtre, et  comme d'habitude, son procès, son jumeau maléfique... zzzzzz....

2x11 : Une équipe du SQ se retrouve coincé dans une grotte sous-marine avec un Ver Géant de Dune© qui essaie de les dévorer. Classique, mal écrit, mal rythmé, et ils nous refont la fuite in extremis à la Empire Contre-Attaque. Mais paradoxalement l'un des épisodes les moins science-fictifs de la saison.

2x12 : Là, on tape dans le monster movie, avec un crocodile géant préhistorique. Raté, mais Numberone-centric, ce qui est toujours ça de gagné. Par contre, la fin est impressionnante de stupidité :
"- Non, nous ne pouvons pas tuer cette bête, elle n'agit que par instinct !
- J'ai une idée: on l'endort, on la transporte sous un iceberg, on fait exploser l'iceberg, et zou, elle sera ensevelie sous la glace !
- Génial, on ne lui aura pas fait de mal, comme ça !"

:S

2x13 : SQ découvre un casque atlantéen môôôôôdit, qui rend tout l'équipage cinglé & paranoïaque. En bref, c'est Naked Time version SeaQuest, jusqu'au membre d'équipage torse nu avec son épée, qui se prend pour Sulu... mais le tout est hyper-sérieux et ennuyeux. Et puis quand l'Atlantéen arrive pour nous parler de réincarnation, c'est *soupir*.

2x14 : Le coup classique de la jolie fille qui drague un membre de l'équipage et le baratine pour monter à bord du SQ et en prendre le contrôle... RAS.

2x17 : Dumbest. Episode. Ever.

De toute façon, un épisode qui commence par deux des anciens de la saison 1 en train de râler et de dire "Quand j'ai signé pour le Seaquest, c'était pour la science, pas pour le divertissement.", ça paraît assez clair. Parce que cet épisode, intitulé Watergate, nous compte la découverte par le SQ d'une pyramide égyptienne sous marine, faisant 2 fois la taille de l'Everest, et qui s'avère être en fait le tombeau de Poseïdon (forcément : pyramide égyptienne, dieu grec, super-logique)... et forcément, Popo se réveille, se bat avec le SQ qui lui balance des torpilles dans la tronche, pendant que l'équipage voit des chevaux et se prend pour Méduse... Voilà voilà....

2x15 : Bridger n'a plus de barbe, pour accueillir Mark Hammill en guest star, dans un épisode à base d'aliens, et oui, encore un. Cette fois-ci, une comète faite de "matière absolue" (WTF !?) s'écrase dans l'océan, paralyse le vaisseau, et donne naissance à un monstre. On a alors le droit à un Aliens du pauvre pendant 30 minutes dans les coursives du vaisseau, puis les 10 dernières minutes sont à base de "l'alien a pris possession du corps d'un membre de l'équipage, et est parti pour tuer Hammill, parce qu'en fait lui aussi c'est un alien prophète exilé de chez lui par le pouvoir en place". O_o

2x16 : Un épisode totalement en extérieur, avec un über-télépathe meurtrier et omnipotent qui oblige le gouvernement à parquer les télépathes dans des camps... À Troiaski de se battre en duel contre lui, et de découvrir qu'il n'est qu'une innocente victime d'une expérience secrète du gouvernement... soporifique.

2x18 : Dumbest. Episode. Ever. Ziriteurn.

Ou la découverte d'une boîte antique mystérieuse renfermant un démon ancien (le dieu Seth) cornu et vaporeux... Seth, qui prend possession du personnel d'une base sous-marine et les tue un à un. Super mal foutu, et kitsch au possible, surtout grâce au "jeu" des possédés....

2x19 : On retrouve ici la clairvoyance des scénaristes. Ted Raimi qui ouvre l'épisode en disant "Il arrive des trucs à tout le monde, sauf moi", et qui veut quitter le Seaquest, ça sonne tellement vrai. Ben ouaip, il ne sert à rien, le Ted... Donc un Raimi-centric avec un grand méchant h@ck3rz qui se force à parler comme Mossieur Moviefone, et qui libère la méchante du season premiere avec des androïdes, pour qu'elle aille draguer Raimi. Mal écrit, mal joué, et sans enjeux aucuns, puisqu'ils sont tous réglés en 20 secondes, sans véritable conclusion ni continuité.

2x20 : Un drogué télépathe et bionique manipule les esprits des membres de l'équipage du SQ... zzzzzz....

2x21 : Encore un Piccolo centric, avec l'un de ses anciens codétenus à branchies qui s'évade, embarque Piccolo avec lui en avion, et se crashe en territoire ennemi, dans la jungle... où ils sont chassés par un Predator du pauvre... pas vraiment sci-fi, mais certainement très barbant.

2x22 : Un season finale piteux. Mark Hamill revient, le SQ est enlevé par les extraterrestres (!), et relâché sur une planète aquatique (!!), pour les aider à lutter dans une guerre interstellaire contre leurs ennemis... WTF !!?

Ce qui est amusant, c'est qu'on voit bien dans le jeu de Roy Scheider qu'il se fait profondément ch*er (n'ayons pas peur des mots) dans ces épisodes de science-fiction médiocre. Les maquillages sont fauchés (digne du Star Trek des 60s), et l'épisode se résume à des tirs de lasers dans des corridors. Quand au cliffhanger, huhuhuhu... le SQ est coulé, l'équipage en difficulté, à suivre... whatever.

Donc, bilan saisonnier : une saison très très mauvaise, mais à un point incroyable.

C'est vraiment le cas d'école de "comment couler une série avec du potentiel en moins d'un an". Même la musique perd monstrueusement en qualité entre la saison 1 et la fin de la saison 2, John Debney puis Don Davis mettant successivement les voiles.

Cela dit, maintenant, je suis assez impatient de voir la saison 3, puisque c'est Seaquest, 30 ans après, et qu'il y a cette vieille ganache de Michael Ironside aux commandes... de toute façon, ça ne peut pas être pire que la s2... n'est-ce pas ? :S

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 3 (première partie)

Publié le 19 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 3x01-12:

- 3x01 : L'Expanse était sensé être un endroit aux frontières de la folie... mais après 6 semaines, il ne s'est toujours rien passé d'intéressant ou de dangereux à bord de l'Enterprise. On a donc le droit à 6 semaines d'exposition racontées par les personnages, pendant que les Xindis (un groupe bigarré d'aliens pas du tout impressionnants) discutent entre eux.

Puis Archer se fait encore emprisonner, et T'pol finit encore en petite tenue (pour ne pas dire topless). Ah, et le nouveau remix du thème musical est encore pire, le peu de dignité et de majesté de la version originale ayant disparu au profit d'une rythmique pop calamiteuse.

Au niveau des bons points... Daniel Dae-Kim. Et T'pol change un peu de tenue et de coupe de cheveux.

Youpi.

- 3x02 : Je dois avouer que cet épisode était plutôt plaisant. Certes, c'était de l'action, et pas beaucoup d'avancées dans l'histoire principale, mais les bizarreries de l'Expanse avaient un effet intéressant sur le vaisseau, et c'était assez sympathique pour ne pas s'ennuyer. Rien de génial, mais en comparaison de la saison 2, c'était un gros progrès.

Bon, par contre, il est évident que les bidasses-à-sac-à-dos embarqués en orbite terrestre dans le finale de la saison 2 ne sont là que pour servir de red-shirts aux scénaristes, et montrer que l'Expanse-c'est-très-très-dangereux-et-ça-tue-des-gens... ah, et Archer en mode Guantanamo, c'est toujours aussi peu digne d'un capitaine de vaisseau, mais bon...

- 3x03 : À ch*er. Threshold 2.0. Et les scénaristes qui s'acharnent à rendre "sexy" les massages de T'Pol à Trip, alors que ces scènes font juste forcées et gratuites... *soupir*.

- 3x04 : J'espère que ça ne va pas devenir une habitude, ces teasers consistant en une scène d'exposition par le conseil des Xindis qui s'inquiète de l'Enterprise... parce que c'est tout sauf motivant. Et quand ensuite on doit subir une intrigue téléphonée à base de bimbo blonde esclave sexuelle à forte poitrine qui demande l'asile à Archer pour échapper à son propriétaire (une blonde qui en fait n'est pas si innocente que ça, puisqu'elle commence à flirter avec tout l'équipage grâce à ses pouvoirs psychiques et tactiles) ... disons juste que ce n'est pas terrible.

Ça ressemble à du Trek période Kirk, mais sans en avoir le charme désuet ni la relative originalité. Par contre, la fusillade finale était sympathique (bien qu'avec un peu trop de ralentis), et un effort certain est fait sur la continuité, qui propulse un peu de l'avant l'Enterprise en leur donnant un but, et qui justifie en partie l'épisode... c'est appréciable, mais il y a encore pas mal d'effort à faire avant que ça ne devienne ne serait-ce que moyen...

- 3x05 : Les habituels incapables coincés sur un vaisseau rempli de zombies vulcains très très maychants. Et T'pol qui est à son tour contaminée. Regardable, mais ça tourne un peu à vide. Et les flashes lumineux pendant la moitié de l'épisode, ça fatigue rapidement.

(Quand est-ce que Manny Coto arrive, déjà ?)

- 3x06 : Tiens, ça me rappelle un épisode de Voyager, ça : l'alien exilé qui se sent tout seul, et qui s'entiche d'un membre d'équipage qui est la seule à pouvoir le percevoir, etc... M'enfin, pas trop gênant, à la limite. Le côté Beauty & the Beast est aussi un peu trop appuyé pour vraiment fonctionner.

La sous-intrigue d'Archer & Trip en navette n'est pas passionnante, mais elle amène quelques infos sur les Sphères, c'est toujours ça de pris. Par contre, je n'ai pas compris pourquoi l'alien qui en avait assez d'être seul n'est pas reparti avec l'Enterprise plutôt que de rester seul comme un idiot dans son château...

- 3x07 : Tiens, il semblerait que les scénaristes aient allumé leur cerveau, et se soient aperçus que de faire des officiers de l'Enterprise des va-t'en-guerre bushiens, c'était un peu une aberration, puisque là, on a le droit à un Archer plus calme, qui prend conscience que les Xindis ne sont pas tous de dangereux terroristes-musulmans-qui-prient, et qui sympathise même avec l'un d'entre eux. Bon, c'est un peu amené avec de gros sabots, mais c'est plutôt intéressant.

- 3x08 : Un autre épisode pas mauvais (même s'il rappelle fortement bon nombre d'épisodes similaires de Trek, et qu'il est assez bavard) avec un Archer qui se croit dans Memento, et qui passe 12 ans à être amnésique, ne se souvenant plus que de ce qui lui est arrivé après un certain incident. D'où vision d'un futur alternatif, et de pleins de lignes temporelles qui se mêlent. Bémol sur le shipping Archer/T'pol, par contre, ça ne fonctionne toujours pas.

- 3x09 : C'était trop beau pour durer. Revoilà un épisode bien merd*que, qu'on dirait sorti du pire de Voyager. Alors comme ça, les maychants aliens ont enlevé des cow-boys pour les déposer sur une planète de l'Expanse, où ils n'ont pas évolué pendant plusieurs siècles ? Et Super Archer n'a aucune difficulté à se battre mano à mano (sur fond de guitare électrique héroïque) avec un maychant cowboy, alors que son épaule a littéralement explosé d'un tir de carabine...? C'est cela, oui... (il y a bien la Annie de Men In Trees, cela dit, c'est toujours ça de pris)

- 3x10 : Bon... Manny Coto est sympathique, et tout et tout, mais le coup de "Trip sérieusement blessé, que l'on ne peut sauver qu'en lui greffant un organe issu d'un clone sorti de nulle part, et "cultivé" à cette occasion", pour illustrer le problème éthique de la culture de cellules souches blablabla, ça serait beaucoup mieux passé si le personnage de Trip était un tant soit peu attachant, si Coto n'en profitait pas pour placer du shipping honteux, si ce n'était pas le trente-millième In media res de la série, si la gestion des souvenirs du clone n'était pas risible... et si le clone ne s'appelait pas Sim.

Ouaip, Sim.

Presque impossible de prendre l'épisode au sérieux une fois que l'on apprend ça 

(jolie interprétation de Bakula, par contre)

- 3x11 : Mouais, pas terrible, cette histoire de Future Guy qui revient pour envoyer Archer & T'pol en 2004, parce que les maychants tentent de changer le passé, à la First Contact, en introduisant un virus meurtrier sur Terre.

Le problème, c'est que ça se limite à ça (un épisode sans budget filmé dans une voiture et dans une ruelle), sans expliquer un seul instant comment les maychants peuvent voyager dans le temps, quelles sont leurs motivations générales, etc... sans compter que Future Guy renvoie la petite équipe dans le passé, deux mois après que les Xindis soient arrivés, et ce sans raison, si ce n'est d'imposer un suspense artificiel à l'épisode. Il faut croire que ça aurait été trop simple de les renvoyer juste avant l'arrivée des Xindis, histoire de les intercepter à temps...

Sinon, il y avait Jeffrey Dean Morgan en maychant alien, impossible à reconnaître autrement que par sa voix.

- 3x12 : 9/11, le retour (accompagné d'un remake de l'épisode de TOS avec les aliens mi-blancs/mi-noirs). De maychants terroristes/extrémistes aux noms musulmans montent à bord de l'Enterprise, et le détournent pour l'utiliser contre des hérétiques, dont l'affront suprême est de déclarer que leur Dieu commun a construit l'Expanse en 9 jours et pas dix. C'est bon, on a compris, la religion, c'est con, le terrorisme, c'est mal, et applaudissons les courageux membres d'équipage du United 93 vaisseau qui se battent (dans des fusillades interminables) pour reprendre le contrôle de celui-ci.

Zzzzzz... décidément, Manny Coto, ce n'est pas la panacée, niveau écriture... surtout qu'au passage, zou, un reboot qui efface toutes les données de l'Enterprise sur les sphères & co. Comme c'est pratique.

 

Bilan de demi-saison: la continuité injectée dans la série est bien agréable... mais si l'écriture continue à être aussi peu inspirée, ce n'est vraiment pas la peine...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 1 (suite et fin)

Publié le 4 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 1x14-26 :

- 1x14 : Il ne faut pas réveiller un Klingon qui dort... parce que ça donne un épisode soporifique. Franchement, avec des scénaristes compétents, les 15 premières minutes de l'épisode auraient tenu en un teaser de 2 minutes maximum. Et la scène de décontamination finale, avec T'Pol, Hoshi (& Malcolm qui rentre le ventre) en sous-vêtements, formidable ! Pas du tout gratuit ! Non, non !

- 1x15 : Youpi, le retour de Jeffrey Combs ! Bon, il faut admettre que le pitch de départ, selon lequel le Monastère Vulcain de The Andorian Incident aurait été attaqué après le départ de l'Enterprise, et par conséquent le gouvernement vulcain - qui est très lent à réagir, visiblement - voudrait la tête d'Archer et T'pol, fait un peu rétrocontinuité/prétexte pour ramener Shran de manière forcée, et menacer - sans être crédible - de retirer T'pol à l'équipage.

Et ce scénario est de plus un gros bordel, avec une histoire de faction rebelle quelconque qui capture Archer & T'pol, des Vulcains toujours plus maychants, antipathiques et fourbes (à contrario des Klingons, bizarrement, dont il est fait référence de manière positive), et donc un Shran ex Machina bien pratique.

MAIS Jeffrey Combs, Jeff Kober, et la scène-à-la-con®©™ d'Archer manquant d'être étouffé par la poitrine massive de T'pol, permettent de s'amuser un peu avec l'épisode. 

(C'est moi où les scénaristes espéraient alors encore une romance T'pol/Archer ?)

- 1x16 : J'aime bien le concept de l'ingénieur du vaisseau incapable de faire la différence entre les débris d'une petite navette et ceux (supposés) de l'Enterprise. J'aime bien aussi le concept d'expliquer au spectateur dès le début de l'épisode ce qui s'est réellement passé, histoire de tuer tout suspense dès les premières minutes. Et enfin j'aime bien le concept totalement capillotracté de l'épisode, uniquement écrit pour montrer Trip et Malcolm ivres morts, déprimés, en train de se disputer et d'halluciner.

- 1x17 : Laule. Laule @ T'Pol qui invente/redécouvre le vulcan mind-meld ; Laule @ un vaisseau de vulcains émotifs partis depuis 8 ans, et dont certains, malgré le Pon Farr tous les 7 ans, sont toujours célibataires ; Laule au Pon Farr devenu un secret de polichinelle en comparaison de TOS ; Laule @ un épisode basé sur T'pol qui fait des rêves érotiques ridicules sur fond de jazz ; Laule @ des communications instantanées entre l'Enterprise et la Terre, alors que chez Kirk il fallait des jours pour que le message arrive, et qu'il y ait une réponse...

- 1x18 : Mouais... convenu, très mou et pas toujours super cohérent (une planète sans soleil... mais avec plein de plantes vertes à larges feuilles !?), mais ça aurait pu être pire.

- 1x19 : Très con, mais amusant. Et puis bon, de toute façon, un épisode d'Enterprise sur les Ferengis ne pouvait pas faire dans la finesse...  Amusant donc de retrouver le frangin Howard, Neelix et Jeffrey Combs sous les maquillages de trolls de l'espace... et puis Archer qui les laisse repartir sans même leur demander leur nom, histoire de ne pas contredire la continuité de STTNG

- 1x20 : Anecdote: Bakula va saluer Auberjonois avant de tourner l'épisode, et lui dit "Chouette script, non ?"; et Auberjonois de répondre "Oui, il était déjà excellent lorsqu'on l'a tourné pour DS9". CQFD.

- 1x21 : Huhuhu... l'épisode qui t'explique avec de grosses ficelles que les Arabes TaSulibans ne sont pas tous des dangereux terroristes meurtriers, et que seule une poignée d'extrémistes est lancée dans un Jihad contre l'Amérique une Guerre contre la Fédération et les autres puissances de la galaxie.

Ah, et les camps d'internement, en fait, c'est pour le bien des prisonniers, mais ce n'est pas grave, Archer décide d'ignorer la future Prime Directive pour appliquer sa morale personnelle au conflit en question, et libérer les prisonniers de leurs méchants geôliers (même si ça signe certainement leur mort à plus ou moins long terme).

Merci Bermaga pour cette belle leçon de géopolitique. Et quel gâchis d'avoir Dean Stockwell et Scott Bakula en face à face, et de ne jamais leur faire aborder le sujet des voyages temporels.

(Cela dit, ils ont filé un PADD à Stockwell dans toutes ses scènes, on n'était pas très loin de Al... )

- 1x22 : "- Mon dieu, Capitaine, le vaisseau est envahi par de la gelée blanchâtre consciente et maychante !! - Et merdeuh, aujourd'hui, c'était soirée cinéclub."

Méga convenu et laborieux (les intentions sont bonnes, mais le "oooh, mais en fait, c'est juste une forme de vie gentille qui cherche à communiquer !" c'est juste du vu et revu ), sans même parler du capital kitsch du truc ("ouhlàlà, que j'ai peur, je suis attaqué par une tentacule en effets numériques moches..."). Et ça se finit en queue de poisson, comme d'habitude.

- 1x23 : J'adore le manque total de continuité de cette série au sujet du Pon Farr : non seulement le redneck fait comme s'il n'en avait jamais entendu parler - alors que c'était le sujet d'un épisode précédent - , mais en plus T'Pol continue d'en parler comme de quelque chose de trivial, communément abordé lors de discussions avec des étrangers - alors que dans toutes les autres séries Trek, c'est un secret semi-honteux pour les vulcains. Bermaga power !

"Le vaisseau vulcain le plus proche est au moins à une semaine de voyage de votre secteur... donc allez récupérer l'ambassadrice sur la planète voisine, puis vous avez rendez-vous avec un vaisseau vulcain dans trois jours..." Cherchez l'erreur. Bermaga power !

Bon, sinon, l'ambassadrice faisait une Vulcaine très sympathique (ce qui en tout cas faisait d'autant plus ressortir la raideur et le côté forcé de l'interprétation de Blalock), et l'épisode était regardable. Rien d'exceptionnel, mais regardable, ce qui est déjà un gros progrès - malgré la suite de l'arc "les Vulcains sont des fourbes indignes de confiance qui espionnent les gens".

- 1x24 : Yeah, Clancy Brown !!!.... eeeeet c'est tout. Un épisode soporifique dans le désert pour Redneck & Bakula. Whouhou. Ça manquait de jawas ou de vers des sables.

- 1x25 : Donc ils nous ont fatigué pendant deux épisodes avec leurs vacances sur Risa... et ça donne ça !? Trip et Malcolm, habillés comme dans les 80s, qui se prennent des râteaux, et séduisent des voleuses (comme c'est original... Vash, si tu nous lis !), Hoshi et Archer qui séduisent des inconnus (enfin, dans le cas de Hoshi, c'est le Dracula de Buffy... ^^), le Doc qui va hiberner, le black qui fait de l'escalade (et se blesse, cet imbécile), et Porthos qui semble sur le point de se suicider dans toutes ses scènes devant l'ennui général que suscite l'ensemble de l'épisode.

Heureusement, il y avait l'Enseigne Cutler, ça fait toujours plaisir.

- 1x26 : Whouhou, un season finale un tant soit peu intéressant ! L'Enterprise qui provoque la mort d'une colonie entière ! Le retour du voyageur temporel de service ! Bakula dans le futur de la série Heroes (ou presque) ! Les Sulibans !...

... c'est simplement dommage que l'épisode soit convenu au possible, et que ce soit une première partie, ce qui fait que je ne peux m'empêcher de sentir venir un reboot à la Smallville dès le début de la saison 2....

Donc, une première saison tout simplement mauvaise, durant laquelle Bermaga se contentent de photocopier ce qu'ils ont fait ailleurs ces 15 dernières années pour la franchise, en pire.

Les personnages sont transparents, pas développés, les intrigues sont sans inspiration, étirées jusqu'à plus soif, et c'est souvent une insulte à la continuité Trek établie depuis Roddenberry.

Bref, je ne retiens que Porthos, qui a lui tout seul à plus de personnalité que tout l'équipage réuni.

2/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (suite et fin)

Publié le 19 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x11 - State of Flux :

Un peu perplexe devant cet épisode. L'idée d'un traître à bord est intéressante, mais si tôt dans le show, alors que les Kazons ont été inexistants depuis le début de la saison, et que Seska est apparue, au mieux, dans trois ou quatre épisodes, ça manque drastiquement de punch et d'impact. Bref, pas mauvais, mais ça aurait pu être bien meilleur si 1) les personnages du Maquis avaient été mieux intégrés et développés, 2) si l'on avait eu au moins une saison ou deux au compteur, et 3) si l'épisode avait rendu crédible la culpabilité potentielle d'autres membres de l'équipage (par exemple, si tous les soupçons avaient porté sur Chakotay plutôt que directement sur Seska).

1x12 - Heroes & Demons :

on, on fermera les yeux sur la grosse ficelle "tout le vaisseau est rationné, sauf l'holodeck, parce qu'il fonctionne sur une source d'énergie indépendante", clairement uniquement là pour permettre aux scénaristes d'avoir des épisodes holodeck à bord du Voyager ; Après, ce n'est pas forcément un holo-épisode désagréable (bien que particulièrement cheesy), vu que le Doc est excellent.

1x13 - Cathexis :

Braga à nouveau au script... et un épisode sans intérêt, avec Chakotay dans le coma, un "alien" qui saute de corps en corps, et qui suscite vaguement la paranoïa de l'équipage. C'est mou (et ce dès l'intro, avec 4 min 30 de Janeway qui joue les gouvernantes en solo dans un pseudo-Jane Eyre holographique), c'est prévisible, c'est quelconque, et ça ne débouche pas sur grand chose.

1x14 - Faces :

Les Vidiiens sont de retour, B'elanna est divisée en deux, et un alien se prend pour Leatherface avec son masque en peau de redshirt. Plutôt réussi, cet épisode. En même temps, B'elanna reste mon perso préféré de la série, donc... ( Human Torres ) Après, reste toujours le problème de laisser une race alienne aussi désespérée et agressive (qui tue, kidnappe, exploite et infecte autrui pour se soigner) sans la moindre punition ; voire même, pire, de s'évader en laissant pourrir tous les autres prisonniers des vidiiens dans leurs cellules... mais bon, n'en demandons pas trop à l'équipage et aux scénaristes de la série.

1x15 - Jetrel :

Un criminel de guerre monte à bord du Voyager pour tenter de se racheter auprès de Neelix. Jolie intensité dans cet épisode, même s'il faut bien avouer que tout l'équipage du Voyager est étrangement passif, accueillant et assistant sans problème le criminel de guerre, tout en faisant preuve d'une conception toute particulière du pardon et de la rédemption, pas forcément totalement homogène avec le reste de la saison.

1x16 - Learning Curve :

Un épisode plus léger façon Tuvok vs Lower Decks du Maquis à bord du Voyager. À nouveau, les trois minutes d'ouverture sur Janeway dans son holoprogramme en carton sont du pur meublage qui n'apporte rien à rien, mais le reste de l'épisode se regardait tranquillement. À nouveau (bis), ça aurait probablement mieux fonctionné si les quatre maquisards en question avaient été introduits plus tôt, ou bien avaient eu une présence récurrente durant la saison.

1x17 (2x03) - Projections :

Encore un script de Braga, aux enjeux pas forcément très plausibles (une fois le premier quart d'heure passé, le postulat "et si le Doc était réel, alors que tout l'équipage et le vaisseau n'étaient qu'un holoprogramme ?" ne fait jamais vraiment illusion pour le spectateur, et reste sans réelle surprise, tant le gimmick "Normal Again" a été épuisé jusqu'à la moelle, ne serait-ce que dans TNG), mais épisode réussi, rendu assez amusant par la mise en avant de Robert Picardo, et par le caméo de Dwight Schultz.

1x18 (2x04) - Elogium :

My Zod quelle grosse daube, avec Kes en rut (J. Lien en surjeu total ! Et puis le dernier plan du teaser, facepalm) parce que le navire traverse un troupeau d'aliens qui veulent se reproduire avec le Voyager (sans oublier les tourments d'un Neelix jaloux et pas prêt à devenir papa). Rien que le postulat de départ (une femme Ocampa ne peut se reproduire qu'une fois dans sa vie, et ce pendant une période de temps limitée) est d'une connerie abyssale : si les mâles ocampas ne peuvent pas tomber enceints, et que le ratio hommes/femmes est de 50/50, comme pour la plupart des espèces, alors ça veut dire que chaque génération d'Ocampas voit sa population diminuer de moitié (sur 100 ocampas, 50% de femmes, 50% d'hommes -> au mieux 50 bébés -> 25 filles et 25 garçons -> au mieux 25 bébés -> 12 filles et 12 garçons, et ainsi de suite). Pas franchement viable.

1x19 (2x06) - Twisted :

Hmm, je comprends qu'ils aient préféré kickbanner ces deux derniers épisodes en saison 2, pour ne pas plomber la s1, parce que là, non seulement cette histoire de Voyager dont les couloirs se distordent et changent de configuration est pleine d'omissions et de passages inexpliqués, mais en plus elle est particulièrement bateau, avec une nouvelle anomalie spatiale étrange blablablablabla, elle ramène la jalousie de Neelix sur le devant de la scène, et elle impose un retour durable "Chez Sandrine's de Marseilles", que je déteste cordialement... En soi, tout ça n'aide déjà pas à faire un bon épisode, mais là, c'est vraiment particulièrement oubliable et terne, à une scène ou deux près. Et j'ai toujours particulièrement du mal avec les scénaristes qui pensent en 2D ("l'espace distordu est comme un anneau autour du vaisseau, nous sommes cernés") et considèrent les vaisseaux Trek comme des navires marins (alors qu'un vaisseau spatial, ça peut monter et descendre à la verticale, aussi...).

1x20 (2x01) - The 37's :

Un épisode assez logique pour ce season finale, avec cette opportunité de s'installer sur une Terre 2.0 peuplée d'humains de 1937. Cela dit, il faut bien avouer que l'épisode fonctionne globalement sur un plan théorique et scénaristique, mais nettement moins au niveau visuel (le Voyager qui se pose, et qui sur certains plans est à peine plus grand que les buissons qui l'entourent ; le coup du "oh ces villes que nous venons de visiter pendant la coupure pub étaient magnifiques et un véritable paradis ! "), et sur le front de certaines idées à la science foireuse clairement dûes à Braga, comme le camion abandonné dans l'espace, dont le moteur, la batterie, et la radio fonctionnent au quart de tour, qui sent encore le fumier, et dont les niveaux d'huile et d'eau sont fonctionnels. :facepalm: Après, j'aime bien Sharon Lawrence en Amelia Earhart, et même s'il n'y a pas grand suspens quant à la décision de l'équipage, ça se regarde, et ça fait une fin de saison appropriée.

Allez, mini-bilan saisonnier. Déjà, ce n'est pas terrible, mais ça, ce n'est pas une surprise : non seulement les séries Trek n'ont jamais eu de première saison exceptionnelle, mais en plus Voyager, à la base, est tout sauf inspiré : entre scénars recyclages, Prime Directive à géométrie variable, et personnages à demi-développés, le show galère à trouver son identité. Qui plus est, j'ai retrouvé ce pourquoi Janeway ne m'avait jamais inspiré en tant que Capitaine : ce n'est pas tant l'interprétation de Mulgrew (même si elle continue à surjouer un peu à mon goût) que le fait que Berman, Braga & co aient immédiatement bondi sur le cliché "femme capitaine de vaisseau = mère de substitution pour l'équipage". En soi, pourquoi pas, même si c'est de l'ordre du cliché qui a certainement fait bondir certaines féministes... mais là, c'est fait avec très peu de finesse, souligné par l'holoprogramme dans lequel Janeway joue les gouvernantes pour des gamins, etc... et ça ne va que s'amplifier avec l'arrivée de Seven en s4.

Bref. Pas d'ennemi récurrent intéressant (aux chiottes les Kazons, et les Vidiiens ont déjà été vaincus à deux reprises), un équipage qui aurait mérité plus de développement (non seulement le main staff - même Kim aurait le potentiel de devenir intéressant, si on lui en laissait l'occasion - , mais aussi et surtout les personnages secondaires), un postulat de départ promptement évacué (la cohabitation avec le maquis, tout ça...) et des scripts qui ronronnent : peut mieux faire.

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Blog Update ! - Mars 2020

Publié le 31 Mars 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un mois de mars très particulier sur le blog des Téléphages Anonymes, avec ce confinement mondial et des problèmes conséquents de web (et de plateforme) qui ont un peu chamboulé le programme de nos publications...

#1153 : Cats (2019) - 2/6

#1154 : Billionaire Boys Club (2018) - 2.25/6

#1155 : Sacré Moïse ! (1980) - 1.5/6

#1156 : La Chute du Président (2019) - 2.5/6

#1157 : Like a Boss (2020) - 2/6

#1158 : Marvel Stories : Marvel Renaissance - 4.5/6 - Marvel Univers - 3.5/6

#1159 : Bad Boys for Life (2020) - 3.25/6

#1160 : Fisherman's Friends (2019) - 3/6

#1161 : Supervized (2019) - 2.75/6

#1162 : Sonic, le film (2020) - 2.25/6

#1163 : Starring Adam West (2013) - 4.5/6

#1164 - SAINT PATRICK : Forever in my Heart (2019) - 2.25/6

#1165 : Jumanji - Next Level (2019) - 3.5/6

#1166 : Le Voyage du Docteur Dolittle (2020) - 1.75/6

#1167 : Today's Special (2009) - 3/6

#1168 : Unicorn Store (2019) - 2/6

#1169 : I am Thor (2015) - 4/6

#1170 : Super Papa (2001) - 2.5/6

#1171 : La Belle et le Clochard (2019) - 3.25/6

#1172 : Lords of Chaos (2018) - 4.25/6

#1173 : Togo (2019) - 3.5/6

#1174 : Until The Light Takes Us (2008) - 3/6

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# Bilan :

L'avantage d'un confinement, c'est que ça donne beaucoup de temps libre, et que cela permet de rattraper un nombre conséquent de films en retard. L'inconvénient, c'est qu'il faut savoir digérer tous ces films, admettre leur qualité souvent défaillante, et parvenir à s'aérer la tête à défaut de pouvoir s'aérer le corps.

En mars, énormément de films médiocres, et un seul métrage non-documentaire s'élevant au-dessus de la barre des 4/6 : Lords of Chaos, un biopic métalleux intéressant et rafraîchissant.

Le reste ? Pas grand chose de mémorable au programme.

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# Film du mois :

Lords of Chaos, donc, avec en prime, sur le front documentaire, I am Thor (pour les métalleux), Starring Adam West (pour les fans de Batman), et Marvel Renaissance (pour les fans des autres super-héros).

# Flop du mois :

Il serait facile de désigner Cats comme le flop de ce mois de mars... et pourtant, il y a pire : Sacré Moïse !, par exemple, ou Like a Boss... mais surtout le Dolittle de Robert Downey Jr, une relecture bancale au possible du personnage, un blockbuster raté et sans imagination, et une nouvelle preuve, s'il en fallait une, qu'une totale liberté créative accordée à un acteur excentrique est loin d'être la meilleure idée au monde. Il est là, le véritable flop du mois !

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# Petit écran :

Un mois de mars qui, à notre grande surprise à tous, a vu le retour triomphant de Sygbab pour une rétrospective Supernatural hebdomadaire, à l'occasion de la fin imminente de la série. De mon côté, j'ai été nettement déçu par la saison 12 de Doctor Who, à l'écriture faible et aux idées peu avisées... et je l'ai probablement été encore plus par la saison 1 de Star Trek Picard, pour exactement les mêmes raisons : idées moisies, fanservice bancal, écriture jamais à la hauteur... *soupir*

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# À venir :

En avril, puisqu'on ne risque pas de se découvrir d'un fil (vu qu'on est tous enfermés), le blog continue son petit bonhomme de chemin, avec un clown meurtrier, un pseudo-Cluedo à l'américaine, le dernier Pixar, Brad Pitt dans les étoiles, Rambo, Hugh Jackman en meneur de cirque, Baboulinet en super-héros, et bien d'autres choses encore...

Et côté petit écran, Sygbab continuera sa rétrospective Supernatural, tandis qu'en parallèle, on retournera dans les étoiles avec Hugh Laurie, on sèmera le chaos avec Harley Quinn, on goûtera au Carbone modifié, et on bricolera des jeux vidéo avec l'équipe d'It's Always Sunny...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #188 : Ted 2 (2015)

Publié le 5 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ted 2 :

Parce qu'il tente de sauver son couple, Ted (Seth MacFarlane) décide de tenter d'avoir un enfant. Mais alors qu'il explore la possibilité d'adopter, il apprend qu'il n'a aucun autre statut légal que celui d'objet. Ted, John (Mark Wahlberg) et une avocate débutante (Amanda Seyfried) décident alors de se lancer dans un combat légal pour faire de Ted une personne à part entière...

Du premier Ted (2012), j'avais dit cela :

Un film gentillet et inoffensif, voire même assez pépère. Hormis quelques vannes ici ou là, il n'y a vraiment que tout le passage de la fête avec Flash Gordon qui soit vraiment drôle ; le reste, c'est de l'ordre de la rom-com + bromance assez basique, certes réussie niveau sfx, mais un peu trop référentielle, et qui se prend trop au sérieux, et avec des caméos et des scènes qui semblent avoir été ajoutés pour rallonger la durée du film (un fight chorégraphié entre Wahlberg et l'ours en peluche, sur papier, c'est rigolo, dans les faits, ça tombe assez plat, c'est longuet et c'est filmé au premier degré ; idem pour toute l'intrigue du kidnapping, qui fait rapiéçage, façon "merde, on n'a pas vraiment d'antagoniste ou de conflit autre que romantique dans le film, vite, il faut trouver quelque chose... et si on filmait une course-poursuite sur fond de grosse musique orchestrale !?")

3/6 (ah, et paradoxalement, un peu l'impression que certains trucs ont été zappés au montage, genre le perso de la collègue de Wahlberg - Laura Vandervoort - dont on se dit "tiens, elle va certainement servir de love interest secondaire au héros, quelque chose du genre"... et puis non, c'est juste MacFarlane qui a décidé de caser sa copine pour trois répliques, et puis elle disparaît du film)

Pour ce second opus, c'est un peu la même chose, en encore moins efficace.

Outre Mila Kunis, évacuée d'une réplique, sans vraiment prendre de gants, le film nous rejoue la même partition, entre caméos plus ou moins creux (j'avoue que Dorn et Warburton en couple gay, déguisés en Worf et en Tick pour la Comicon, ça m'a amusé), humour pipi-caca-beuh omniprésent, références à la pop-culture assez quelconques, tentatives d'émotion et de sérieux qui tombent à plat, et effets spéciaux impeccables.

MacFarlane voulait supposément faire "quelque chose de différent", ce qui, pour lui, semble vouloir dire "photocopier l'épisode Measure of a Man de Star Trek Next Gen."

Problème, non seulement la partie "procès" du film est affreusement laborieuse (et se paie un sketche du SNL tout simplement calamiteux), mais en plus, elle ne semble jamais vraiment développée, comme si c'était un embryon d'idée que MacFarlane avait eu la flemme de consolider.

D'ailleurs, c'est tout le film qui ressemble un peu à un patchwork un peu baclé, et ce dès le long numéro d'ouverture façon cabaret, typique des intérêts de MacFarlane, mais hors-sujet compte tenu de l'univers de Ted.

Bref, hormis le nerd fight à la Comicon, assez amusant, et la comparaison Seyfried/Gollum, Ted 2 est un film dans la droite continuité du chapitre précédent, mais en plus plat, en plus générique, et en nettement moins inspiré.

2/6

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