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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""star trek discovery""

SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 4 (2021)

Publié le 6 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Netflix, Télévision, USA

Avec sa saison 3, Camp Cretaceous semblait avoir atteint une conclusion efficace et potentiellement définitive : les jeunes protagonistes avaient quitté l'île d'Isla Nublar, avec au programme une happy end pour quasiment tout le monde, et un aboutissement efficace des diverses sous-intrigues de la série... sauf que Netflix avait clairement une autre idée en tête, puisque la série continue, pour le meilleur et pour le pire. Place donc à cette saison 4 de 11 épisodes, une saison qui ne m'a pas vraiment convaincu...

Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 4 (Camp Cretaceous, season 4 - 2021) :

Six mois après les événements de Jurassic World, Kenji, Yaz, Sammy, Ben, Darius et Brooklynn s'échouent sur une nouvelle île aux biomes multiples. Rapidement, ils découvrent que c'est là un centre d'expérimentations de Mantah Corp, et qu'ils vont devoir tout faire pour protéger les dinosaures qui servent de cobayes à la multinationale...

Une quatrième saison en demi-teinte, à vrai dire, après une troisième saison qui se terminait de manière plutôt satisfaisante. Il faut dire qu'entre le rythme un peu bancal, l'accent prononcé mis sur la romance naissante entre Kenji et Brooklynn, et surtout le côté ultra-technologique de la saison, le tout ressemble presque à une tentative de réorienter la série vers quelque chose de différent, de changer les enjeux, tout en gardant les bases et les personnages.

Le problème, c'est que les bases (limitées) de la série, c'est "un groupe d'ados sont perdus dans Jurassic World alors que le parc a été évacué, et ils doivent survivre aux dinosaures en liberté". Cette saison 4, à contrario, c'est "un groupe d'ados est prisonnier d'un labo ultra-sophistiqué aux biomes multiples façon holodeck de Star Trek, dans lesquels vivent quelques dinosaures, et qui sont gardés par une armés de drones volants, de chiens-robots et de lézards-cyborgs bipèdes tirant des lasers et contrôlés par un trentenaire immature qui travaille pour la grande méchante corporation rivale d'InGen/Masrani, qui tente de télécommander les dinos avec une puce pour les faire se battre".

Forcément, ça change nettement le cadre, les enjeux et le déroulement du tout : plutôt que d'être poursuivis par des dinosaures, les protagonistes sont encore et toujours traqués par les robots de Mantah, ce qui devient rapidement assez répétitif. Les détails et la plausibilité de tout ce côté technologique coincent un peu (une base secrète à la technologie digne de Star Trek, à deux encablures à peine d'Isla Nublar et du parc... mouais). Le personnage de Kash est un peu trop basique et cliché pour faire un antagoniste probant...

Et de manière générale, la saison a tendance à jouer un peu trop la carte de l'émotion facile et manipulatrice, façon "regardez, les enfants, vous les trouvez mignons, nos bébés dinos qui réagissent comme des animaux domestiques ? Et bien les méchants vont les torturer et les télécommander, avec des gros plans sur les yeux pleins de terreur des pauvres bébés. Et puis vous vous souvenez de Bumpy, le dinosaure de Ben ? Et bien on va finir un épisode en vous montrant qu'il est seul sur Isla Nublar, déprimé, et que les enfants lui manquent ! SOYEZ TRISTES, LES ENFANTS !"

Bref, une saison qui ne m'a pas vraiment convaincu : oui, les bébés dinosaures sont mignons, oui, le développement psychologique de certains des personnages est bienvenu (le PSTD de Jaz, notamment), mais dans l'ensemble, la série est partie dans une direction trop peu probante à mon goût, cette année, le Spinosaure faisait presque de la figuration, et tous ces changements n'ont pas forcément fait du bien au programme.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - deuxième partie : 2x04-06 (2021)

Publié le 25 Septembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Avec son début de saison 2, Lower Decks semble s'être un peu calmée, du moins en ce qui concerne son rythme frénétique : les épisodes respirent un peu plus, les acteurs ne débitent plus leurs dialogues à 200 à l'heure, et le show devient ainsi plus supportable. Heureusement, d'ailleurs, parce que sinon, la formule ultraréférentielle de la série reste la même, toujours centrée sur Mariner - on adhère ou pas.

Lower Decks, saison 2 - deuxième partie (2021) :

- 2x04 - Le Cerritos est dépêché sur une planète où un Mugato sauvage a été repéré, et Mariner découvre aussitôt que des Ferengis sont responsables de cette présence ; Boimler et Rutherford se persuadent que Mariner travaille pour les services secrets de Starfleet ; Tendi reçoit pour mission de traquer, à bord du Cerritos, les officiers refusant de passer leur visite médicale ; un extraterrestre tente d'arnaquer le Capitaine Freeman...

Un épisode frustrant, car il y a du bon (l'intrigue et la résolution des Ferengis/Mugatos, la recherche de confiance en soi de Tendi), malheureusement parasité par le fanservice facile habituel à la série (j'espère qu'un jour, les scénaristes comprendront qu'énumérer littéralement, dans des dialogues, les clichés de la franchise, voire même citer les titres des épisodes auxquels on fait référence, c'est le degré zéro de l'écriture), par son humour facile (les Mugatos qui couchent ensemble pendant qu'un troisième se masturbe, la CMO qui se comporte comme un chat) et prévisible (le spécialiste en Mugatos qui ne fait pas long feu), et par des sous-intrigues multiples uniquement là pour donner quelque chose à faire à tout le monde et remplir un peu le tout (Freeman/l'alien).

Après, le tout se cristallisait plutôt bien vers la fin, donc ça allait encore.

- 2x05 - Le Cerritos accueille à son bord un ambassadeur (Richard Kind) dont la moindre émotion forte provoque la division en deux clones, tandis que Tendi et Rutherford fabriquent un modèle réduit du vaisseau, et que Boimler et Mariner partent assister à une méga-fête donnée à l'occasion d'une conférence entre vaisseaux de Starfleet...

Un épisode qui a bon fond (Boimler et Mariner qui crèvent l'abcès de leur ressentiment, l'équipage du Cerritos qui fraternise dans le bar), mais dont la forme laisse assez à désirer, entre une intrigue dupliquant celle de The Trouble with Tribbles (mais avec un ambassadeur en lieu et place des tribules, et en mode Rick et Morty), une poursuite en voiture totalement inutile et longuette, et une sous-intrigue Tendi/Rutherford qui ne sert à rien...

Pas forcément désagréable à regarder, mais très anecdotique et oubliable.

- 2x06 - Le Cerritos tente de négocier un traité de paix avec les Pakleds, pendant que Tendi, Rutherford et Mariner sont chargés de récolter tous les artefacts dangereux présents à bord, à mettre au rebut ; Boimler, lui, attire l'attention d'un groupe d'enseignes ambitieux et dynamiques, qui le relookent...

Un peu le même problème que le précédent : ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas bon non plus. Et je n'ai pas grand chose à en dire : très quelconque, en somme, entre le relooking de Boimler, le slapstick des trois autres avec leurs objets bizarres, et l'intrigue des Pakleds, assez générique et répétitive.

Les scénaristes semblent trouver ces derniers totalement hilarants, alors qu'en fait, ça se limite trop souvent à un gag récurrent ("les Pakleds sont bêtes") qui tourne rapidement à vide... et ça s'arrête là. Alors oui, pour passer 25 minutes dans le monde de Star Trek, ça va encore, mais globalement, encore un épisode assez peu mémorable.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - troisième partie : 2x07-09 (2021)

Publié le 14 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Après une première partie de saison plus calme, la saison 2 de Lower Decks semble avoir atteint, dans sa deuxième partie, un plateau, qui ressemble un peu à son "new normal" : moins hystérique, moins gueulard, moins insupportable, mais aussi un peu plus plat, une sorte de version allégée de sa formule de base, qui décline cette dernière dans ce qu'elle a de bon ou de mauvais, tout en peinant à rendre le tout mémorable.

Lower Decks, saison 2 - troisième partie (2021) :

- 2x07 - Alors que Boimler et Mariner sont victimes d'un accident de navette et s'écrasent sur une planète hostile en compagnie d'un ordinateur maléfique, le Cerritos croise le chemin du vaisseau de la famille princière d'Hysperian, dont Billups, le chef ingénieur, est l'héritier...

Un épisode un peu plus sérieux que la norme, principalement porté par les disputes Mariner/Boimler, naufragés sur une planète paumée avec un ordinateur malfaisant doublé par Jeffrey Combs. Pas mauvais, en soi, mais pas plus mémorable que les épisodes précédents, notamment au niveau de Billups, et de son intrigue qui rejoue Lwaxana Troi, en plus fade et en moins inspiré ("lol, il est vierge et il veut le rester").

Voilà. Pas grand chose à dire, en fait. C'est du Lower Decks plus calme, mais pas franchement exceptionnel pour autant. Mwé.

- 2x08 - Un officier de Starfleet arrive à bord du Cerritos pour faire passer à tous les membres de l'équipage une évaluation holographique... mais les rôles de chacun sont inversés, et une guerre des classes menace d'éclater entre les différents groupes d'officiers.

Un épisode assez représentatif de ce qu'est la série : le postulat des évaluations holographiques "dans les aventures vécues par d'autres équipages de la flotte" n'est qu'un gros prétexte pour multiplier les références et le fanservice à toute la franchise Star Trek, ce qui est tout simplement le modus operandi habituel de Lower Decks.

Et le côté "équipage soudé dans l'adversité/message positif" est l'autre versant de la série, une série qui fonctionne lorsque ces deux approches sont combinées et équilibrées. Ici, c'est plus ou moins le cas (bémol sur l'interprétation un peu hystérique de la responsable des tests, et sur Boimler le souffre-douleur compétent qui finit par morfler à la fin), et bien que cet épisode soit ultra-dérivatif, il en a conscience, se permettant même une petite astuce scénaristique à mi-parcours.

Pas désagréable, donc.

- 2x09 - Tandis que Boimler tente de se trouver, au sein du senior staff, un binôme avec lequel passer du temps libre, les sous-officiers de divers vaisseaux klingons, vulcains, pakleds et borgs vaquent eux aussi à leurs occupations...

Une bonne surprise, qui finalement n'est pas si surprenant lorsque l'on repense à la saison précédente, qui proposait sept ou huit épisodes anecdotiques et unitaires, avant de se cristalliser dans les deux derniers épisodes, pour quelque chose de plus sérieux et de sérialisé.

Ici, on a donc un épisode plus léger, présentant les Lower Decks et leurs homologues extraterrestres (un jeune Klingon ambitieux qui rêve d'être premier officier, une Vulcaine inventive et rebelle) dans une série de vignettes, qui finissent par être liées à la menace pakled via un toutéliage plutôt efficace.

Le tout débouchant sur une dernière partie d'épisode sérieuse et épique, avec musique appropriée et bataille spatiale efficace.

Ce qui ressemblait presque à un final saisonnier, à vrai dire... mais il reste un épisode, et je ne sais pas trop à quoi m'attendre la semaine prochaine.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 4 (première partie)

Publié le 29 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 4x01-14:

- 4x01-02 : Ou comment rebooter 3 saisons de continuité approximative sur la Guerre Froide Temporelle en un double épisode bancal et mou sur des aliens nazis, sans enjeux réels (puisqu'on se doute du reboot dès le début), et surtout qui n'apporte aucune réponse aux questions laissées en suspens par la Guerre. On ne saura donc jamais à quoi ont servi les trois premières saisons de la série, ou bien qui faisait quoi et pourquoi. Merci Bermaga & Coto pour ce reboot digne de Smallville.

(et puis, entre Archer qui nous refait First Contact en ramenant à bord de l'Enterprise une jolie afro-américaine du 20ème siècle émerveillée, Hoshi et T'Pol au bord des larmes quand Archer refait surface, les pseudo-Remans nazis, le générique pop qui n'a jamais autant fait tache que coincé entre un film de propagande nazi et un plan de la Maison Blanche ornée de croix gammées et entourée de tanks allemands, l'Enterprise en plein dogfight fauché au-dessus de NYC contre des avions nazis, et la représentation visuelle de la restauration magique de l'histoire américaine, c'est assez gratiné)

- 4x03 : L'épisode qui officialise le reboot, en faisant rentrer l'équipage sur Terre, où il sont (bien entendu ) accueillis comme des héros absolus. Archer fait de l'escalade et flirte avec une ex, par ailleurs Capitaine ; Anorex'pol et Trip vont sur Vulcain (qui soudain ressemble à la Terre ) dans la famille de T'pol, qui est confrontée à son ancien fiancé ; le pilote, Malcolm & Phlox se battent dans un bar ; Hoshi... est aux abonnés absents. Rien de vraiment passionnant, mais c'est plutôt regardable, bien qu'affreusement centré sur T'pol/Trip.

- 4x04 : Rien que pour le Big Show qui secoue Anorex'Pol à bout de bras, comme une poupée de chiffons, cet épisode est formidable.

Bon, en réalité, c'est pas mal de meublage pas intéressant, mais il y a le Big Show peint en vert, Brent Spiner (qui navigue à 20000 kms au dessus de tout le reste de la distribution, niveau jeu), "Martok", et le début de l'arc sur les Eugéniques. C'est toujours ça de gagné.

Et puis l'effort pour relier la famille Soong aux Augments (aux looks pitoyables, surtout les perruques), et par conséquent à Khan Noonian Singh, est appréciable.

(même si c'est un peu tout le concept de la saison 4 : essayer de combler les trous de continuité de la franchise Star Trek)

- 4x05-06 : La suite de l'arc des Augments. Moyennement convaincant. Pour des esprits prétendument supérieurs, les Eugéniques sont assez longs à la détente, pas super finauds, et assez bourrins. On est loin du charisme et de la stature de Khan.

Bon, sinon, la conclusion est un peu faiblarde, les effets sont à peine du niveau de STTNG, Spiner écrase toujours le reste du cast de son talent (y compris Bakula, qui canalise malheureusement de plus en plus l'esprit d'Horatio Caine lorsqu'il sort ses one-liners ou ses phrases dramatiques. Il ne lui manque plus que des lunettes de soleil.), et quasiment aucun des personnages secondaires de l'équipage n'a quoi que ce soit à faire d'intéressant, à part Phlox et Trip. Par contre, la phrase finale de Soong sur la cybernétique était amusante. Du pur fanservice, mais amusant.

- 4x07 : Oh, tiens, un épisode du couple Reeves-Stevens. Donc forcément, c'est largement au dessus de la moyenne d'Enterprise. En même temps, ce n'est pas bien compliqué lorsque l'on reboote littéralement les Vulcains en leur appliquant le format Bajoran : en l'occurrence, on a là les Vulcains, peuple divisé entre deux groupes, les premiers se disant héritiers de Surak, et les autres membres terroristes d'une secte opprimée suivant les enseignements d'un autre Vulcain. Et donc l'équipe de l'Enterprise se trouve prise entre deux feux, jusqu'à découvrir que tout n'est pas aussi simple que prévu.

Honnêtement pas très original dans son déroulement (on voit venir le twist très rapidement), mais efficace, même si ça fait un peu mal au fondement de voir Archer récupérer le katra du père fondateur de la logique Vulcaine (par contre, félicitations pour avoir tué l'Amiral sans prévenir, ça fonctionne plutôt bien ; et arrêtez de faire jouer des scènes ultra-dramatiques et sérieuses à Bakula, ça ne lui réussit pas)

- 4x08 : La suite directe, mais malheureusement pas écrite par les Stevens, donc tout de suite, ça tient moins bien la route. Non seulement le Haut commandement vulcain ressemble à un studio tv mal éclairé, avec poster en guise de panorama derrière la fenêtre, mais en plus c'est extrêmement bavard, avec un bref affrontement spatial pour casser un peu la monotonie générale.

La mort de la mère de T'Pol tombe totalement à plat, mais heureusement, on introduit la menace andorienne à la fin de l'épi, ce qui laisse présager du retour de Shran dans le prochain épisode. Et ça, c'est une bonne nouvelle.

- 4x09 : Yeah, Shran ! Ils en profitent donc pour rebooter toutes les conneries de Bermaga sur les Vulcains (côté épidémique du syndrome machin-truc, tabou du mindmeld, caractère menteur et fourbe des Vulcains, bref, les trois saisons précédentes) et boucler tout ça en 3 minutes à la fin de l'épisode. Car oui, c'est bien sûr Archer qui sauve la paix galactique, et remet les Vulcains sur le droit chemin de l'illumination et du bonheur... après avoir passé la moitié de l'épisode à se battre à mains nues sans aucune difficulté contre des maychants vulcains pourtant biologiquement trois fois plus forts qu'un humain.

On se demande bien comment l'univers aurait fait sans lui et l'équipage de son Enterprise... 

Sinon, ce qui commence à me fatiguer, c'est la réalisation à base de gros plans en contre-plongée sur les visages des acteurs. C'est laid, et ça ne sert à rien. Et franchement, trois épisodes pour raconter ça, c'était facilement un de trop.

- 4x10 : Tiens, un loner, ça faisait longtemps. Dommage qu'il soit très moyen : l'inventeur de la téléportation monte à bord de l'Enterprise avec sa fille pour tester un prototype... mais tous deux cachent quelque chose. Assez téléphoné de bout en bout, on dirait du STTNG saison 1 ou 2, sans le capital sympathie des personnages, et avec un red-shirt en plus. Et puis qu'est-ce qu'on peut s'en moquer, de la relation T'pol/Trip, franchement...

- 4x11 : Tiens, les Organiens. Encore un loner façon préquelle, ce qui a ses avantages (on est en terrain connu, et Manny Coto rend le tout intéressant pour qui connaît son TOS), et ses inconvénients (si Kirk et les Klingons se font capturer par les Organiens, dans TOS, c'est parce que Archer & co étaient déjà passés par là ! Comme d'habitude !). Cela dit, le "Trip & Hoshi vont mourir dans 5 h à peine si l'on ne trouve pas d'antidote", on n'y croit pas une seule seconde... mais le reste était sympathique.

Trilogie 4x12-14 : Après la trilogie Augments, la trilogie Vulcaine, et deux loners, on enchaîne sur la trilogie Protofédération vs Romuliens, ou comment les efforts d'Archer pour établir une alliance entre les différentes races de Star Trek les conduit à former la Fédération des Planètes Unies. Ben voyons.

- 4x12 : Rien de particulièrement exceptionnel : des Tellarites qui cherchent la bagarre, des Andoriens qui ont été attaqués, des Romuliens qui manipulent tout ça depuis Romulus... ça tient la route, ce n'est pas inintéressant, mais ça manque un peu de punch, malgré Shran et Brian Thompson en Romulien.

- 4x13 : Dans les 5 premières minutes de l'épisode, on nous colle deux Remans. Rien de tel pour donner envie à tout fan de Trek normalement constitué de zapper immédiatement. Ensuite, c'est un duel à mort pour l'honneur entre Shran et Archer, pour venger la mort de la schtroumpfette, pendant que Trip et Malcolm font du meublage sur le vaisseau romulien. Guère passionnant, malgré un joli moment lorsque Combs vient provoquer en duel le tellarite.

- 4x14 : Ouhlà, ce n'était pas terrible, cette conclusion. Toute cette histoire d'Andoriens-albinos télépathes tenait très moyennement la route, notamment au niveau du plan des Romuliens, et des coïncidences grosses comme des camions. Le décor de leur base souterraine était réussi, cela dit. Mais pour faire bref, une trilogie assez faiblarde, et qui, une fois de plus, fait d'Archer & co des légendes absolues de l'univers Trek.

Ça doit être pour ça que personne n'en parle jamais dans les séries postérieures.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023)

Publié le 20 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :

- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...

Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.

- 4x07 : Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.

Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.

Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).

- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...

Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...

Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.

- 4x09 : Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...

Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".

Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.

- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...

Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.

Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.

Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.

- Bilan saisonnier -

Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.

On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.

En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.

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Un film, un jour (ou presque) #1354 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une romance sans fin (2019)

Publié le 6 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une romance sans fin (Love on Repeat, aka Stuck Out of Love - 2019) :

Architecte peu satisfaite de son poste actuel, Amber (Jen Lilley) est célibataire depuis peu, après avoir rompu avec son collègue Kevin (Jonathan Bennett), séduisant mais un peu idiot. Un matin, elle se réveille, et réalise qu'elle revit sans cesse la pire journée de sa vie...

Un téléfilm Marvista qui ressemble fortement à une production refusée par Hallmark, ION ou UpTV, avec sa distribution habituée de ces chaînes, sa production assez fauchée (visuellement, tout est saturé, avec une colorimétrie plutôt laide), son surjeu un peu forcé, et son script très dérivatif : le film ne s'en cache pas, et le titre français est encore plus clair à ce sujet, on est là dans une énième relecture d'Un Jour sans Fin, avec une (petite) dose de romance entre Lilley et Andrew Lawrence.

Alors forcément, ça a des avantages et des inconvénients évidents : la formule est éprouvée, et difficile à saboter, mais elle est aussi plus qu'éventée. C'est un peu ce qui plombe cette version : un récit vraiment générique, en constant pilotage automatique, et qui n'apporte pas grand chose à ce concept.

À partir de là, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, à part une petite référence cachée à Star Trek lors d'une recherche internet sur le "déjà vu". Ce n'est pas un téléfilm calamiteux, et si l'on apprécie la distribution, ça passe, mais on aimerait tout de même un peu plus de folie et d'originalité.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critique éclair - Dexter, saison 5

Publié le 6 Novembre 2011 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Policier, Showtime, Les bilans de Lurdo

Longtemps après tout le monde, et alors que la saison 6 est commencée depuis plusieurs semaines...

Dexter, saison 5 :

Une saison 5 que je craignais fortement avant visionnage : avec l'arrivée aux commandes de deux showrunners aux antécédents douteux (Johannessen, responsable de la pire saison de MillenniuM, et Manny Coto, à l'oeuvre sur Star Trek Enterprise), je craignais le pire, avant même d'en voir les premières images...

Et à vrai dire, cette nouvelle année de Dexter a confirmé une grande partie de mes craintes. À commencer par, facilement, une demi-saison sans intérêt, à base de grosses ficelles über-prévisibles sur tous les points, de redite (même si elle est partiellement voulue, rien qu'au niveau des noms, Lumen = "lumière" vs Lila = "nuit"), d'enquête de la police totalement déconnectée du reste du show, de disparition des gamins, de Peter Weller sous-exploité, et de personnages aux réactions assez idiotes.

Et puis, à partir de l'arrivée de Lumen (malgré le fait qu'elle soit parfois un beau boulet, et que finalement, le traitement de son personnage soit assez convenu et basique, dans le genre Rape & Revenge + Rescue Romance), ça commence à retrouver une certaine direction, du moins la moitié du temps...

...mais là encore, ça reste assez grossier dans l'écriture, ça "oublie" certains éléments de scénario trop gênants (je pense notamment à un certain coup de téléphone passé par quelqu'un sur le point de mourir), et si la tension finit par monter (après tout, il reste quelques scénaristes des saisons précédentes, et ils ne sont pas forcément totalement incompétents), et les deux versants de la série par se rejoindre enfin, le tout se conclue de manière tellement peu convaincante ou subtile que le soufflé, déjà peu appétissant, s'écrase gentiment sur la fin (à une scène ou deux près, qui valent principalement pour l'interprétation).

Bref, manque d'homogénéité, manque de direction, manque de Harry, manque de subtilité et d'équilibre, manque de mystère = ça se regarde sans problèmes, mais c'est clairement une saison de Dexter très faible.

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Critique éclair : Other Space, saison 1

Publié le 19 Avril 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Science-Fiction, Yahoo

Other Space s1 :

Une sitcom Yahoo en huit épisodes de 25 minutes, signés Paul Feig, et qui raconte l'histoire d'un équipage d'incapables à bord d'un vaisseau spatial perdu dans une dimension parallèle, et à la merci des aliens, d'une technologie dépassée, et de tous les phénomènes spatiaux imaginables.

Budget assez bas (les plans spatiaux sont cependant assez réussis) pour ce qui se résume à une workplace comedy avec des archétypes assez classiques (le leader incapable, sa soeur autoritaire et professionnelle, son meilleur pote musclé, un mutant étrange à la Data, un petit robot sarcastique, un slacker totalement déconnecté de la réalité, une pilote bimbo, et une incarnation holographique sexy  des systèmes du vaisseau, à la Andromeda...), et qui parodie assez ouvertement Star Trek et compagnie, avec des épisodes comme "il y a un extraterrestre parmi nous", "l'away-team est coincée sur une planète", "il faut que l'on aille chercher un minerai sur une planète pour remplir notre réservoir énergétique", "le vaisseau tombe totalement en panne", "un alien tente de communiquer par télépathie", "court martiale d'un membre de l'équipage", etc.

Assez inégal, et pas forcément totalement convaincant, puisque si la plupart des rôles secondaires sont sympas (mention spéciale à Conor Leslie, qui se démène de l'autre côté de son écran), le lead est assez agaçant, et n'a pas le capital sympathie d'un Steve Carrell.

De plus, il reste toujours ce fichu problème de rythme inhérent aux séries du web, sitcoms y compris : privé du format imposé par les coupures pub, le show prend gentiment son temps, et se laisse déborder par des dialogues redondants, ou des vannes qui tombent à plat et auraient été coupées au montage d'une diffusion télé. Et le côté méta de la télé-réalité filmée à leur insu est finalement assez inutile.

Cela dit, à défaut d'être rythmé ou de faire toujours mouche, ça reste tout à fait regardable, si on s'inscrit dans une perspective Red Dwarf/Hyperdrive.

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Un film, un jour (ou presque) #1472 : CYCLE SCI-FI - C'était demain... (1979)

Publié le 30 Juin 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'était demain... (Time After Time - 1979) :

En 1893, HG Wells (Malcolm McDowell) présente à ses amis sa dernière invention : une machine à voyager dans le temps qui pourra, il l'espère, l'emmener dans le futur pour y découvrir l'utopie que l'humanité atteindra inévitablement. Mais l'un de ses compères, John Stevenson (David Warner), lui dérobe la machine pour échapper aux autorités, qui l'ont identifié comme étant Jack l'Éventreur. Se sentant responsable, Wells lui emboîte le pas, et se retrouve en 1979, à San Francisco, où il doit retrouver son ex-ami, avec l'aide de la séduisante Amy Robbins (Mary Steenburgen), une employée de banque...

On met un peu de côté l'anticipation et le space opera à gros budget, pour du voyage temporel à l'ancienne, adapté d'un roman et réalisé par Nicholas Meyer, qui reprendra ensuite certaines des idées de ce Time After Time pour Star Trek IV (qui avait aussi droit à des voyages temporels et à de la comédie très similaire).

Parce qu'il faut être très clair : ici, on est plus dans de la comédie de science-fiction en mode poisson hors de l'eau, mâtinée de romance, qui confronte un HG Wells dépassé à des années 70 bien loin de ce qu'il avait imaginé, plutôt que dans un thriller haletant bourré de rebondissements.

D'ailleurs, c'était là la première réalisation de Meyer, et ça se ressent au travers de certains cadrages un peu trop serrés, de poursuites un peu mollassonnes, de quelques maladresses çà et là, d'une bande originale de Miklos Rozsa un peu inutilement grandiloquente...

Rien de bien méchant, et ce Time After Time fonctionne tout de même assez bien dans l'ensemble, porté par le flegme décalé de McDowell, en Wells pas très doué, et par un David Warner efficace en Jack l'Éventreur, trop ravi de trouver dans les années 70 une époque violente et décomplexée aux innombrables victimes potentielles.

Un premier film imparfait, donc, et par certains aspects inévitablement un peu daté, mais néanmoins ludique et agréable à suivre.

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - dernière partie : 2x10 + bilan (2021)

Publié le 21 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Un peu comme lors de la saison 1, la série Lower Decks semble partie pour se terminer de manière plus sérieuse et sérialisée que durant ses premiers épisodes... et ce n'est pas un mal.

Lower Decks, saison 2 - dernière partie (2021) :

- 2x10 - Alors que la promotion imminente du Capitaine Freeman sur un autre vaisseau sème la discorde parmi le senior staff du Cerritos, une mission de l'USS Archimedes tourne mal, et impose à tout l'équipage du Cerritos de collaborer et de démanteler la coque du navire, à temps pour secourir d'Archimedes...

Un peu bizarre, cet épisode (quasi) à suivre qui arrive sur les talons d'un épisode 9 ressemblant déjà beaucoup à un season finale concluant le fil conducteur de la saison.

Bizarre, car ce final est totalement indépendant des 9 épisodes précédents (sa dernière scène exceptée), et plutôt agréable : une intrigue contenue avec du suspense, un message d'unité de l'équipage, avec en prime un gros clin d'œil à Seaquest DSV, des scènes consacrées à tout le monde, une caractérisation efficace...

Bref, il y a de quoi être satisfait par tout ça... quand bien même la toute fin semblerait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, avec une arrestation sommaire et arbitraire qui aurait, à la limite, sa place dans un procedural contemporain, mais semble ici un peu artificiel et précipité.

Après, ça restait un épisode plutôt réussi... comme le final de la saison 1.

 - Bilan saisonnier -

Lorsque je me penche de nouveau sur les bilans de cette saison 2, que vois-je ? Je vois une série qui a réussi à apprendre de ses erreurs, et à capitaliser sur ses points positifs, mais qui continue tout de même à fonctionner sur une même formule (du fanservice à gogo + un peu de relationnel). Une formule certes allégée sur de nombreux plans en comparaison de la saison 1 (le rythme, l'hystérie générale, les gros traits des personnages, l'omniprésence de Mariner, tout ça s'est amélioré), mais qui reste toujours intrinsèque à l'ADN du show.

Le programme reste donc toujours un peu inégal, cherchant son point d'équilibre entre sérieux et délire parodique, et, occasionnellement, il verse encore trop dans une direction ou dans l'autre, mais cette saison 2 de Lower Decks est un pas dans la bonne direction : la série progresse lentement, mais sûrement, même si je reste toujours loin de partager les commentaires extatiques d'une grosse partie du web anglo-saxon.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1711 : Lucy and Desi (2022)

Publié le 9 Août 2022 par Lurdo dans Amazon, Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Télévision, Histoire, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Lucy and Desi (2022) :

Un documentaire assez scolaire et académique, réalisé par Amy Poehler, et qui revient sur le destin de Lucille Ball et Desi Arnaz, couple d'acteurs comiques mariés qui ont su capitaliser sur le succès de leur sitcom I Love Lucy pour créer un empire (les studios Desilu, qui ont produit Star Trek, Mission Impossible, etc) malgré leurs difficultés maritales et les problèmes inhérents à la société américaine (racisme, anti-communisme, etc).

Plutôt intéressant, à vrai dire, pour nous autres français qui sommes totalement étrangers au phénomène Lucille Ball, véritable pionnière de l'industrie télévisuelle et cinématographique, et qui sert outre-Atlantique de modèle à bon nombre d'actrices/productrices d'aujourd'hui.

C'est probablement pour cela qu'Amy Poehler a décidé de réaliser ce métrage, et que le tout s'avère très admiratif de ses sujets : parfois, certaines interventions semblent étrangement sur la défensive (l'historienne qui a passé plus de 20 ans à étudier le couple et qui semble très investie dans leur histoire), et le tout se concentre vraiment sur l'histoire d'amour compliquée du duo (à grands renforts d'images d'archive, d'extraits audio d'entretiens et d'enregistrements faits par Lucille, et de vidéos familiales tournées par le couple), plutôt que de trop s'attarder sur les détails de leurs innovations et de ce qui faisait vraiment leur talent (ce sujet est tout de même largement abordé, mais c'est l’émotion et les sentiments qui intéressent vraiment Poehler).

Mais ce n'est pas plus mal ainsi, et Lucy and Desi parvient à émouvoir, notamment sur la fin, lorsque Lucille Ball reçoit une standing ovation de toute l'industrie lors d'une cérémonie de récompenses, quelques jours à peine après la mort de Desi, et quelques secondes après un message posthume de ce dernier particulièrement touchant.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - A Biltmore Christmas (2023)

Publié le 17 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Science Fiction, Histoire, Review, USA, Hallmark, Télévision, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Biltmore Christmas (2023) :

Scénariste désabusée devant écrire le remake de His Merry Wife!, une comédie romantique festive des années 40, Lucy (Bethany Joy Lenz) part séjourner quelques jours dans l'hôtel Biltmore, une luxueuse bâtisse où le film a été tourné. Là, par un tour du destin, elle découvre qu'elle est capable de remonter le temps, pour assister au tournage du film... et elle s'éprend alors de Jack Huston (Kristoffer Polaha), l'un des acteurs principaux du métrage.

Une comédie romantique Hallmark très bien accueillie par le public et les critiques outre-atlantique (souvent extatiques) et qui s'avère effectivement assez sympathique... sans plus.

Certes, la distribution est agréable (outre les leads, deux anciens de Star Trek, Jonathan Frakes et Robert Picardo, dans des petits rôles secondaires, un caméo de Rachel Boston et de Wes Brown), le récit est assez bien mené, les décors sont superbes, et dans l'ensemble, c'est efficace, mais pour être totalement franc, il aurait probablement fallu une vision/direction artistique un peu plus aboutie pour vraiment me convaincre : les images des années 40 sur lesquelles s'ouvre ce Biltmore Christmas paraissent assez cheaps et tournées à l'arrache (façon "filmons nos acteurs en HD 4K, retirons la couleur et surimposons des titres faits en trois minutes, ça fera illusion"), et l'illustration musicale, qui tente clairement de singer les bandes originales des films de l'époque, sonne souvent synthétique et parfois envahissante.

Cela dit, ça reste un projet un peu plus ambitieux que la moyenne, et hormis ce manque de "fini", A Biltmore Christmas reste une assez bonne surprise.

4/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 52 - Elvira et le château hanté (2001)

Publié le 30 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Elvira et le château hanté (Elvira's Haunted Hills - 2001) :

Dans les Carpathes, en 1851, Elvira (Cassandra Peterson) et sa fidèle servante Zou Zou (Mary Jo Smith), fuient sans payer une petite bourgade et, après avoir croisé le chemin du séduisant Dr. Bradley Bradley (Scott Atkinson) trouvent refuge dans un lugubre château hanté. Là, Elvira découvre alors qu'elle est le portrait craché d'Elura, la femme décédée de l'étrange Comte Hellsubus (Richard O'Brien), propriétaire des lieux...

Second film mettant en vedette Elvira, ce Haunted Hills change radicalement d'optique, et opte pour une parodie des films gothiques de la Hammer et des adaptations de Poe de Roger Corman, avec Vincent Price : on a droit au vieux château en ruine traversé par une faille, à la famille hantée par une malédiction, au grand escalier dans ce qui est clairement un décor de studio (assumé comme tel), au doublage approximatif du palefrenier italien, aux passages secrets, aux apparitioons fantômatiques, à la chambre de torture, etc, etc, etc, le tout dans une ambiance bon enfant et rigolarde, avec une Elvira un peu plus calme que dans le film précédent, et des personnages secondaires qui cabotinent et s'amusent beaucoup.

Ah, et n'oublions pas une chanson grivoise façon cabaret, tout un côté cartoon à la Scooby Doo (avec les bruitages appropriés), et la dernière ligne droite, avec le château qui tremble les acteurs en mode Star Trek, qui se jettent à droite et à gauche pendant que la caméra tremblote non-stop.

Alors certes, ça reste un peu balourd, mais ça garde un certain charme, c'est toujours fait avec bonne humeur et légèreté, et c'est une déclaration d'amour à un genre auquel Cassandra Peterson a toujours été attachée (elle était amie avec Vincent Price, à qui le film est dédié).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1234 : Iron Sky (2012)

Publié le 23 Juin 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Drame, Action, Science-Fiction, Histoire, Finlande, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Iron Sky (2012) :

À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis se sont enfuis pour la face cachée de la Lune, où depuis plus de 70 ans, ils préparent leur retour et la conquête de la Terre. Lorsque James Washington (Christopher Kirby), un astronaute afro-américain, met le pied sur l'astre lunaire, il est fait prisonnier, et devient l'objet des attentions de Renate Richter (Julia Dietze), idéaliste fascinée par cet homme étrange. Mais les Nazis ont décidé que le moment de passer à l'action était arrivé, et Klaus Adler (Götz Otto) prend ainsi le commandement d'un premier vaisseau, pour aller rencontrer la Présidente des USA...

Je me souviens, en 2012 ou 2013, avoir regardé cet Iron Sky dans sa version longue lui rajoutant 20 minutes, et m'être royalement ennuyé. Au point d'avoir tout oublié du film, quelques mois plus tard.

Aujourd'hui, donc, je jette de nouveau un coup d'œil à la version cinéma du métrage (90 minutes environ, ce qui est déjà nettement plus comestible), un métrage produit par l'équipe finlandaise de Star Wreck : In the Pirkinning, parodie combinant Star Trek et Babylon 5 dans un fan-film à l'humour médiocre et indigeste, mais aux effets spéciaux remarquables.

Sans surprise, il en va plus ou moins de même pour cet Iron Sky, au postulat très Wolfenstein (Nazis ! In Space !), qui bénéficie de visuels très réussis, mais dont l'écriture est assez calamiteuse, et l'humour particulièrement éventé (la présidente façon Sarah Palin, le côté blaxploitation du pilote américain, la satire bancale...).

Si ces 90 minutes se regardent sans trop de problème, grâce à l'inventivité de la direction artistique (en même temps, j'ai toujours apprécié ce style rétro-futuriste, comme dans Sky Captain), et à la musique de Laibach (parfois totalement incongrue, mais toujours intéressante),  ça ne fait pas pour autant de cet Iron Sky un bon film, loin de là.

Ça divertit, mais ça s'arrête là. Je reste cependant curieux de voir si les créateurs d'Iron Sky ont appris de leurs erreurs entre ce premier métrage et sa suite...

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 4 (suite et fin)

Publié le 4 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 4x15-22 :

- 4x15 : Début du diptyque "pourquoi-est-ce-que-les-Klingons-ont-le-front-plissé-une-fois-sur-deux", avec un joli toutéliage avec l'intrigue des Augments.

Bon, je me souvenais en grande partie de cet épisode, vu que c'était à peu près là que j'avais repris Enterprise de manière régulière lors de sa diffusion, donc pas de grande surprise : l'explication est amusante, la démission de Trip pas crédible un seul instant, le mindmeld en tant que béquille narrative est pitoyable, Malcolm en ex-agent de la section 31, grosse rigolade, et la relation Trip/T'pol jamais crédible.

Bref, à part la mythologie qui avance, l'épisode n'était pas génial. Et c'est quand même dramatique pour la série que je sois nettement plus intéressé par la Capitaine du Columbia et son équipage que par celui de l'Enterprise.

- 4x16 : Conclusion du diptyque. Plus faiblarde que le début. Notamment à cause de scènes débiles ("tiens, si on mettait l'Enterprise et le Columbia l'un en dessous de l'autre, en positions inversées, et si on faisait passer Trip entre les deux vaisseaux au bout d'un câble, le tout à Warp 5 ?") à grands renforts de caméra tourbillonnante, et ce dès les trois premières minutes de l'épisode, histoire d'instaurer un faux suspense. D'ailleurs, tout l'épisode, c'est ça : du faux suspense instauré à coup de comptes à rebours, de scènes d'action, et de répliques dramatiques totalement vides et gratuites. Pff.

- 4x17 : Manny Coto qui écrit un épisode sur les Orion Sex Slaves. Forcément, ça n'allait pas être finaud : on a donc de la bimbo siliconée peinte en vert, qui séduit l'équipage de l'Enterprise, façon Hathor dans SG1. Je n'avais pas franchement aimé à la première vision, je n'aime toujours pas. Surtout que le seul qui ne soit pas affecté, c'est Trip, "passque lui il aimeuh T'pol, et l'amoureuh cé la plus grande des forceuhs !" (la fin de l'épisode est d'ailleurs à se pendre). 

Bon, heureusement que les Orionnes ont été un peu mieux traitées par Abrams & ses potes, parce que là, les potiches, elles faisaient vraiment strip-teaseuses au rabais.

- 4x18 : Début du diptyque univers-miroir, avec un prégénérique et un générique alternatif qui cartonnent mo-nu-men-ta-le-ment.

Dommage qu'ensuite ce ne soit pas forcément à la hauteur, retombant dans les béquilles narratives classiques de l'univers-miroir, et dans un récit super bavard.

Au rayon des satisfactions : Hoshi a enfin un rôle potable ; Evil Porthos est  ; le surjeu d'Archer passe plutôt bien dans l'univers miroir ; la Tholian Web ; et revoir le Defiant de TOS (et sa passerelle !) fait vraiment plaisir. Au rayon des déceptions: l'Enterprise encore une fois à l'origine d'un élément de la continuité postérieure, en l'occurrence l'agony booth ; le Tholien en CGI, juste hideux.

- 4x19 :  L'épisode qui, à l'époque, m'avait convaincu qu'il était tout à fait possible de refaire une série Trek moderne avec les uniformes et les décors de la série originale, sans pour autant être particulièrement kitsch ou ridicule. Et par conséquent, qui m'avait convaincu de l'inutilité de la série Enterprise.

Cela dit, ce n'est pas pour autant que cet épisode est réussi: le Gorn en CGI est très moche, pas crédible, et il ne sert à rien du tout si ce n'est à meubler en faisant une référence supplémentaire à TOS ; l'éclairage de la passerelle fait, pour le coup, par moments un peu trop studio ; la scène en ombres chinoises est affreusement surjouée ; et en fin de compte, à 3 ou 4 épisodes de la fin de série, cet épisode ne servait à rien, tout en étant très bavard, à nouveau. Mais c'était toujours rigolo à regarder.

Et un Emmy Award à Bakula pour avoir réussi à cabotiner encore plus que Shatner dans ses grands jours. Ça devait être dans son contrat, apparemment. 

- 4x20-21 : Diptyque pas hyper-convaincant sur Peter Weller en leader terroriste xénophobe qui veut faire échouer la conférence de paix pré-fédérale.

Les idées sont bonnes, mais l'exécution est franchement molassonne. En vrac, Harry Groener est toujours parfait en politicien mielleux ; laule @ l'équipage de l'Enterprise en train de dire "si ça continue comme ça, personne ne se souviendra de nous dans les livres d'histoire" ; ils ont attendu les deux derniers épisodes pour donner quelque chose à faire à Travis, mais ça n'empêche pas ce dernier d'être mauvais comme c'est pas permis ; le shipping T'pol/Trip n'est toujours pas crédible ; Weller est très bon ; la zik est assez médiocre, frôlant par moments le sous-Carpenter ; et le bébé hybride est mignon comme tout (et donc fonctionne très moyennement en tant que symbole des dangers de l'hybridation - sans compter que le mélodrame totalement artificiel de sa mort fait vraiment forcé).

- 4x22 : Un mythe. Une légende. Un épisode final de saison, de série, et de franchise, qui est désormais inscrit dans l'Histoire comme la pire heure jamais produite pour un final de Star Trek.

Un tour de force improbable de Bermaga, qui reviennent pour l'occasion au scénario, et qui réussissent en 40 minutes à se mettre à dos 99% des fans de la saga.

En faisant de cet épisode final d'Enterprise une aventure holographique de Riker et Troi (sur l'Enterprise D), et en les plaçant sur le devant de la scène (au cours de scènes d'exposition laborieuses au possible), Bermaga signent leur arrêt de mort à la tête de la franchise, et s'en verront rapidement expulsés (alors qu'en en faisant le final de s3, ou un épisode de mi-saison, ça serait déjà passé beaucoup mieux).

Non seulement les fans d'Enterprise (enfin, ceux qui ont survécu aux 4 saisons d'avant) sont furieux1, mais les acteurs aussi renient désormais l'épisode2, les fans de STTNG font la gueule3, et ceux de DS9/VGR ne sont pas franchement contents non plus4. Quant à ceux de TOS, ils se sont déjà ouvert les veines depuis un bon moment, donc...

Bref, un chef d'oeuvre.

D'ailleurs le simple fait que la Paramount se soit sentie obligée de retconner tout l'épisode à posteriori dans deux romans5, histoire de sauver la face, montre bien que c'est un épisode final parfait.

 

1 et on les comprend: le cast d'Enterprise est relégué au second plan, les personnages n'ont pas évolué d'un pouce dans les 6 années qui séparent le 4x21 de cette aventure holographique, ils ont toujours les mêmes grades, les mêmes relations, et Bermaga décident de buter Trip comme une m*rde pour couronner le tout.

2 Blalock le trouve infâme et indigne de la série, les autres ne veulent pas en entendre parler tant ils trouvent que centrer l'épisode sur les deux vieux de Next Gen était un manque de respect, comme si Bakula & co ne pouvaient pas conclure leur série seuls.

3 bah, ouais, dans la grande tradition Braga, qui a l'habitude de donner à ses redshirts condamnés le nom de ses anciens collaborateurs avec qui il est fâché - Moore, Fuller, etc - , Bermaga ont ici décidé de saboter un épisode solide de Next Gen, The Pegasus, écrit par Ron D. Moore, en faisant des aventures d'Enterprise/Archer le véritable moteur de la croissance mentale et des décisions capitales de Riker dans l'épi de Next Gen. Autant dire qu'ils prennent indirectement et de manière rétroactive tout le crédit pour cette évolution de personnage essentielle de Riker...

4 vu que la fin de l'épisode, sensée clôturer (et rendre hommage à) la franchise Trek à la tv pour un bon bout de temps, montre les trois vaisseaux Enterprise tandis que leurs capitaines respectifs déclament le "boldly go blablabla". Pas de DS9 en orbite dans un coin, pas de Voyager, pas même un Enterprise A, B, ou C...
Dommage, parce que l'idée n'était pas mauvaise, et on a même un petit frisson durant l'enchaînement Ent D/Ent de TOS... mais pas quand ça se conclut par celui d'Archer, malheureusement.

5 et d'une manière assez ironique, ce sont Jake Sisko et Nog, des créations de Moore, qui y enquêtent, révélant que cet épisode final n'est pas un compte-rendu fidèle de ce qui s'est passé réellement, que c'est donc un récit apocryphe, dont ils listent alors toutes les incohérences de continuité pondues par Bermaga. De là à étendre ce raisonnement à toute la série, il n'y a qu'un pas que je vais m'empresser de faire... 

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - première partie : 2x01-03 (2021)

Publié le 11 Septembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Télévision, Action, Science-Fiction, Aventure, USA, Les bilans de Lurdo, Animation, Star Trek, CBS, Science Fiction, Lower Decks

Après un début de saison 1 assez peu probant confondant frénésie et fanservice avec énergie et respect pour ma franchise Trek et son histoire, Lower Decks avait fini par trouver un semblant d'équilibre et d'assurance dans ses derniers épisodes.

Des épisodes toujours chargés en clin d’œil faciles, et reposant toujours intégralement sur Burnham 2.0 Mariner la super-héroïne rebelle et ses mommy issues, mais un semblant de développement psychologique des personnages et une amélioration notable de l'animation s'étaient avérés suffisant pour qu'une immense majorité de fans oublie les défauts de l'écriture du programme, fasse son mea culpa et parle de "meilleure série Trek depuis DS9".

Je suis loin de me joindre à ce chœur de louanges, mais je garde l'esprit ouvert : peut-être qu'en saison 2, libérée des hésitations de la première dizaine d'épisodes, le programme saura mieux s'équilibrer, et "grandir" un peu...

Lower Decks, saison 2 - première partie (2021) :

- 2x01 - En mission, Mariner doit faire face au Commander Ransom, devenu malencontreusement le réceptacle d'une énergie omnipotente ; à bord du Cerritos, Tendi se persuade que Rutherford est atteint d'une maladie dégénérative, et tente de le soigner de force...

Une reprise qui sert de piqûre de rappel pour reposer les bases de la série de manière claire et évidente : oui, Mariner reste une super-héroïne badass et rebelle qui n'a que faire de l'autorité et de la hiérarchie, et a des relations complexes avec sa mère, tout en bénéficiant d'un certain népotisme ; oui, Boimler reste un incapable névrosé, même à bord du Titan ; oui, Tendi et Rutherford sont toujours là pour assurer le quota de sous-intrigues de remplissage ; oui, la série est toujours somptueuse visuellement, et bourré de fanservice facile ; oui, Ransom est toujours une parodie des personnages hyper-masculins à la Riker, à l'égo fragile et au constant besoin de validation (et qui est vaincu à grands coups de pieds dans les bollocks par Mariner, parce que... symbolisme lulz ?) ; et oui, le programme se modèle toujours sur le schéma Rick & Morty d'un postulat de départ tranquille qui dégénère rapidement en cacophonie frénétique et hystérique, parce que "c'est un cartoon".

Voilà voilà. Rien de neuf sous le soleil par rapport à la fin de saison 1, mais ça se regarde, malgré une Mariner toujours ultra-frustrante : c'est peut-être mieux rythmé qu'avant (à voir si l'impression se confirme), et la série continue d'être très travaillée dans son animation, mais ça ne change rien à la formule existante.

- 2x02 - Mariner, Tendi, Rutherford et Jet (Marcus Henderson) accompagnent Kayshon (Carl Tart), le nouveau chef tamarien de la sécurité du vaisseau, en mission pour archiver les biens d'un Collectionneur décédé, mais déclenchent le système de défense du coffre-fort ; Boimler, lui, part en infiltration avec un commando du Titan, pour espionner les Pakleds qui ont pris le contrôle d'une colonie minière...

Un épisode un peu inégal, qui tente de combiner de l'action débridée montée en parallèle (les deux missions dégénèrent rapidement) d'un propos sur la dichotomie de Starfleet (action vs réflexion et exploration), permettant aux scénaristes de développer un peu Boimler et Mariner.

Enfin, développer est un bien grand mot : Boimler comprend qu'il n'est pas fait pour l'action du Titan (et est rapatrié à bord du Cerritos lorsqu'il est malencontreusement cloné via téléporteur - fanservice quand tu nous tiens), et Mariner est jalouse de Jet, avant de comprendre qu'elle se trompe sur lui, d'en faire son nouvel ami... et de le rejeter brutalement en fin d'épisode quand Boimler revient (ouf, l'espace d'un instant, le personnage a failli paraître humain et sympathique, mais l'honneur est sauf, et j'ai de nouveau envie de la baffer en fin d'épisode).

Donc voilà... ça se regarde, l'action non-stop permet de faire passer le tout assez rapidement, et le status-quo est rétabli, mais à part ça, ça paraît toujours un peu trop creux et superficiel à mon goût. À la limite, je préfèrerais suivre les missions du Titan, mais bon.

Ah, et puis pour une série insistant tellement sur la continuité et le fanservice, se planter en mentionnant que l'Entreprise D a "fait une insurrection", c'est un peu ballot.

(cela dit, ça y est, c'est désormais canon : les vaisseaux de Starfleet ont des douches communes pour les sous-officiers, façon Starship Troopers... mouais)

- 2x03 - Alors que Tom Paris (Robert Duncan McNeill) rend visite au Cerritos, au grand bonheur de Boimler, son plus grand fan, Mariner et Tandi partent en mission, récupérer un artefact précieux pour le compte de l'officier médical du vaisseau... mais la mission dégénère rapidement.

Un épisode qui a le mérite de donner des sous-intrigues séparées à tous les membres du groupe des Lower Decks : Mariner et Tandi apprennent à se connaître en mission sur Orion, Boimler tente de rencontrer Tom Paris et doit traverser tout le vaisseau en mode commando, Rutherford essaie de comprendre comment le chef de sécurité du vaisseau est revenu à la vie... tout ça donne du rythme au récit sans être hystérique, et permet de voir du pays.

Après... ça reste Lower Decks, et ça reste donc bourré de défauts récurrents, avec notamment des gags qui tombent à plat (tout ce qui concerne Boimler n'est pas très efficace, et on voit venir de très loin la chute de Mariner/Tandi... parce que cat joke...) et du fanservice facile à gogo : Boimler le fanboy qui parle de "VOY" pour Voyager et veut faire signer son assiette commémorative ; la sous-intrigue de Rutherford qui est l'occasion, pour les scénaristes, de se moquer de toutes les manières par lesquelles des protagonistes morts sont réapparus dans la franchise - en les énumérant, parce qu'apparemment, lire une page de TvTropes à voix haute, ça compte comme de l'humour ; et Tandi/Mariner chez les Orions, avec en prime des scénaristes qui en profitent pour faire du lampshading (souligner pour mieux désamorcer) des faiblesses de leur écriture et de leur caractérisation...

Ah, et puis bien sûr Mariner a servi sur Deep Space 9 aux côtés de Worf. Elle a tout fait, tout vécu, blablabla.

Bref, trois épisodes, et alors que le web reste conquis, je reste mitigé. Le pire, c'est que ce n'est pas désagréable à suivre, en comparaison des deux autres séries Star Trek en cours de diffusion... mais à un moment ou un autre, il faut bien admettre que la télévision de fans, par des fans, pour des fans qui sont brossés dans le sens du poil, ça tourne en rond.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 7 et 8 + bilan (2019)

Publié le 18 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Drame, Comédie, Science-Fiction, Star Wars, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Après trois premiers épisodes plutôt agréables à suivre, chroniqués en ces pages en novembre dernier, et les trois épisodes suivants, place à la suite et fin de cette première saison du Mandalorien, toujours chapeautée par Jon Favreau et Dave Filoni.

Star Wars : The Mandalorian - Chapitre 7 et 8 (2019) :

- Chapitre 7 - The Reckoning : lorsque Greef Karga (Carl Weathers) lui propose de passer l'éponge sur ses antécédents, et de le mener directement au client voulant l'Enfant, le Mandalorien décide d'assurer ses arrières en réunissant Kuiil l'Ugnaught (Nick Nolte) et Cara Dune (Gina Carano) pour l'accompagner...

Un épisode de préparation pour le grand final, et qui monte joliment en tension sur la fin, même si l'on peut déjà deviner ce qui va s'y dérouler (l'androïde, tout ça...).

C'est donc très sympathique à suivre, même s'il faut bien avouer que le rythme des épisodes continue d'être particulièrement bancal : on sent bien que Favreau n'a pas grande expérience dans l'écriture des séries tv, et niveau mise en images, Deborah Chow continue de peiner à dynamiser le tout, voire à rendre l'action compréhensible (il m'a fallu repasser la scène finale pour comprendre l'origine de la fusillade).

Bon, ce n'est pas dramatique, mais la série a intérêt à mettre la barre un peu plus haut pour le final (réalisé par Taika Waititi), pour ne pas rater sa conclusion.

- Chapitre 8 - Redemption : Secourus in extremis par IG-11, reprogrammé pour protéger l'enfant à tout prix, Mando, Cara et Greef tentent d'échapper aux troupes du Moff Gideon (Giancarlo Esposito), qui les ont encerclés...

Une fin de saison spectaculaire signée de la caméra de Taika Waititi (et si l'on en doutait encore, la première scène, avec les deux scout troopers incapables  - Adam Pally et Jason Sudeikis - est un moment d'humour typiquement Waititien), et qui s'avère tout à fait satisfaisante, à défaut d'être particulièrement surprenante ou originale.

Waititi, d'ailleurs, se réserve un joli moment dramatique, avec le sacrifice d'IG-11, dont il fait la voix, et les pistes ouvertes pour une saison 2 peuvent être très intéressantes (chercher un Jedi pour lui remettre l'enfant... oui, mais quel Jedi ?).

Seule réserve : tout le décorum mandalorien, mais j'y reviens tout de suite dans le bilan saisonnier...

-- BILAN SAISONNIER --

Le Mandalorien, donc. Une première saison inégale, mais cohérente, attachante et agréable à suivre, bien plus en tout cas que les productions cinématographiques récentes de la franchise : en jouant habilement de la nostalgie inhérente à la Trilogie originale, tout en n'y étant pas assujettie par ses choix scénaristiques et ses personnages, le Mandolarien parvient à se créer une niche à part, plutôt convaincante, et clairement aidée par la présence de l'adorable Bébé Yoda.

Ce n'est pas pour autant que la série est un chef d’œuvre parfait. Je l'ai mentionné çà et là, mais on sent que personne à la production ne maîtrise totalement le format télévisuel de 35-40 minutes. Pas forcément surprenant quand on sait qui fait quoi, et ce n'est pas non plus trop problématique au final, mais les problèmes de rythme sont là, tout comme certaines faiblesses de réalisation de l'action.

Plus embêtant, pour moi, tout ce qui touche au mythe mandalorien - les fans hardcore de la franchise, dont fait partie Dave Filoni, sont passionnés par Boba Fett, par les Mandaloriens, et on sent clairement une tentative d'en faire quelque chose de fascinant, peut-être l'équivalent du développement que le peuple Klingon a connu dans la franchise Star Trek. Malheureusement, toute cette mystique, tout ce côté rituel étrange ne fonctionne pas du tout sur moi, et me paraît systématiquement forcé et creux, comme le produit des obsessions d'un scénariste qui aurait le contrôle sur sa production, et qui serait bien décidé à imposer celles-ci à son univers de fiction (un peu ce qu'aurait probablement donné une postlogie écrite par Lucas, et centrée sur les midichloriens).

Reste que pour un coup d'essai au format série Disney +, ce Mandalorien est efficace. J'attends donc avec impatience la suite, la série Kenobi, et bien entendu, tout le contenu Marvel.

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Les bilans de Lurdo : M.O.D.O.K. saison 1 (2021)

Publié le 5 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Science Fiction, Romance

Série d'animation Marvel initialement conçue pour faire part d'une flopée de shows d'animation diffusés sur Hulu et mis en chantier en 2016, M.O.D.O.K. est l'ultime survivant de ces programmes de Marvel TV, avant que ce studio ne soit fermé et que la production des programmes tv de la marque ne revienne à Kevin Feige.

Au programme, une comédie supervisée par le studio Stoopid Monkey (les créateurs de Robot Chicken), par l'acteur Patton Oswalt et par Jason Blum (American Dad!), qui s'intéresse à l'un des super-méchants improbables de l'univers Marvel.

M.O.D.O.K., saison 1 (2021) :

Super-méchant aux commandes d'AIM, MODOK (Patton Oswalt) tente tant bien que mal de conquérir le monde et de vaincre les Avengers, malgré ses disputes constantes avec Monica (Wendi McLendon-Covey), son bras droit de génie, et ses subordonnés incapables. D'autant qu'en parallèle, la famille de MODOK bat de l'aile : la carrière médiatique de Jodie (Aimee Garcia), son épouse auteur, décolle en flèche, le petit Lou (Ben Schwartz) veut devenir magicien, et Melissa (Melissa Fumero) est une adolescente qui se rebelle. Et lorsque AIM est partiellement racheté par GRUMBL, une multinationale dirigée par Austin (Beck Bennet), un vingtenaire insupportable, la vie professionnelle de MODOK s'écroule au moment même où sa vie privée se met à vaciller...

Une série animée en stop-motion qui repose donc sur un gag principal : et si MODOK, ennemi difforme et machiavélique des Avengers, était à la fois un patron d'entreprise incapable et un père de famille de sitcom, dépassé par ses enfants et par son épouse ?

Le tout porté par l'interprétation habitée de Patton Oswald en MODOK, et par un humour forcément très Robot Chicken ; de quoi séduire la critique américaine, ravie de trouver là une série mêlant humour absurde et sentimentalisme familial.

Mais c'est peut-être aussi là que la série a peiné un peu à me convaincre : MODOK est une série animée amusante, mais inégale. Et pour mieux comprendre les raisons de mon ambivalence vis à vis du programme, il faut bien comprendre ses quatre axes principaux : 1) les interactions de MODOK avec le reste de l'univers Marvel, 2) ses problèmes familiaux et ses relations difficiles avec sa femme et ses deux enfants, 3) une comédie de bureau classique avec MODOK en Michael Scott maléfique mais totalement incapable et balbutiant, et enfin 4), en filigrane, une double intrigue de fond, cumulant la menace du Comité de direction de GRUMBL, et celle d'un double temporel de MODOK voulant détruire son pathétique moi futur.

Et le souci, c'est que toutes ces directions ne sont pas traitées ne manière égale, et n'ont donc pas un intérêt égal.

Le showrunner de la série vient d'American Dad!, et ça se sent : l'accent est fortement mis sur les relations familiales de MODOK, plus ou moins réussies, et qui ont tendance à prendre le dessus sur tout le reste - divorce, garde des enfants, jalousies, réconciliation, etc, etc, etc.

Ensuite vient la comédie de bureau, gentillette, mais pas forcément ultra-originale (ce qui n'aide pas, c'est qu'on pense fortement aux Venture Bros à certains niveaux). Puis les sous-intrigues de fond, qui consistent, la plupart du temps, en des scénettes de fin dans lesquelles l'un ou l'autre des méchants teasent des actions menaçantes (pas très intéressant, tout ça).

Et enfin, seulement, les interactions de MODOK avec l'univers Marvel. C'est d'ailleurs bien dommage que ces éléments soient à ce point limités, puisque le meilleur épisode de la saison (ou du moins, le plus drôle à mes yeux), était justement celui de la visite de MODOK à Asgard, et de sa participation à une guerre contre les Kobolds, aux commandes d'un char tiré par deux chèvres idiotes.

C'était déjanté, réussi, et il en va de même pour les scènes de MODOK et d'Iron Man (Jon Hamm), ou encore pour cet épisode centré sur les seconds-seconds-couteaux que MODOK recrute après avoir perdu le contrôle d'AIM.

Le reste de la saison, par contre, finit par être plus inégal, trop centré sur les émotions et le couple de MODOK pour vraiment être efficace. Certes, cela donne lieu à un caméo de Nathan Fillion en Wonder Man (un rôle qu'il "tenait" déjà chez James Gunn) en rival amoureux de MODOK, mais cela apporte aussi des longueurs et des platitudes au récit.

La fin de saison, notamment, après le passage chez Arcade, est assez quelconque, la série tentant de résoudre toutes ses sous-intrigues et de ramener un status-quo logique, mais pas très captivant.

Dans l'ensemble, le programme reste cependant divertissant, et techniquement maîtrisé, tout en étant bourré de fanservice à l'intention des fans de Marvel (sans toutefois atteindre les excès d'un Star Trek : Lower Decks pour la franchise Star Trek).

Et il faut bien reconnaître que certains des éléments plus sentimentaux et familiaux fonctionnent, comme ils peuvent aussi fonctionner ponctuellement dans une sitcom lambda.

De là à encenser la série comme bon nombre de médias outre-atlantique l'on fait... mouais. Le tout était malheureusement trop inégal pour vraiment me convaincre.

Mais peut-être qu'une saison 2, si elle a lieu (c'est loin d'être sûr au moment où j'écris ces lignes), parviendra à un meilleur équilibre entre les différentes facettes de son approche...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (12)

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x20 - Thinktank :

La combo Berman/Braga/Taylor au scénario n'augure jamais de quelque chose de particulièrement subtil, et là, on a droit à un scénario cousu de fil blanc, prévisible de bout en bout, jamais aussi malin qu'il ne pense l'être... et pourtant, ça se regarde assez tranquillement : le Voyager est traqué par des chasseurs de prime interstellaires (commandités par un client mystérieux), qui les dominent de leur nombre et de leur puissance de feu ; soudain, George Constanza apparaît à bord, se présente comme membre d'un think tank alien (à mi-chemin entre le Conseil des Xindis, dans Enterprise, et Kivas Fajo, le collectionneur qui voulait Data dans STTNG) supra-intelligent et avancé, qui est prêt à aider le vaisseau à échapper à ses poursuivant, en échange de... Seven of Nine.

Le concept de l'épisode est intéressant, mais le manque de subtilité du script l'handicape grandement : dès la scène d'ouverture, on nous présente Constanza & co comme sinistres et manipulateurs, donc forcément, le téléspectateur a vingt longueurs d'avance sur l'équipage du Voyager, qui ne découvre que tardivement que c'est le think tank qui a engagé les chasseurs de prime en premier lieu, afin de forcer le Voyager à leur céder Seven.

Aucune surprise sur ce plan là, donc, et on se demande même pourquoi le think tank s'est donné autant de mal, alors qu'il suffisait de proposer à Janeway de ramener tout l'équipage sur Terre en échange de Seven, pour poser exactement le même dilemme, mais avec des enjeux moraux nettement plus importants, tant du point de vue de Seven que de Janeway.

Ici, ces enjeux sont à peine développés, et rapidement éclipsés par les manigances du think tank, et par le fait que le méchant de l'épisode est George Constanza avec une perruque miteuse.

Mais comme je le disais, malgré tous ces défauts, l'épisode se regarde néanmoins assez bien, c'est maîtrisé dans sa forme et dans son rythme, et ça reste distrayant, malgré les nombreuses longueurs d'avance que le spectateur a sur le script et sur les personnages...

 

5x21 - Juggernaut :

....... mwé.

J'avais de grands espoirs en attaquant cet épisode : un B'elanna-centric, avec Bryan Fuller au générique ? Banco.

Et puis en fait, si l'on retrouve les petites touches de développement des personnages secondaires et antagonistes que Fuller aime apporter à ses scripts, on réalise vite que Fuller n'a que co-écrit cet épisode, un épisode qui a, encore une fois, la subtilité d'un tractopelle.

Ainsi, dès les premières minutes de l'épisode, on nous montre une B'elanna étrangement agressive (alors qu'elle s'était un peu calmée ces derniers temps), contrainte de faire de la méditation avec Tuvok, qui lui débite des platitudes sur le besoin de canaliser la colère, pour en faire une arme et un outil, blablabla. Tout de suite, on devine qu'on nous expose là la thématique principale de l'épisode, et que forcément, "la colère de B'elanna" jouera un rôle dans la résolution du problème de la semaine.

Ce qui ne manque pas de se produire, puisque le Voyager rencontre un vaisseau Malon en perdition (problème n°1 : le Voyager a laissé l'espace Malon à plus de 20 ans de voyage de là, donc leur présence devrait être impossible, mais bon...), sur le point d'exploser et de contaminer tout le secteur ; le Voyager envoie B'elanna, Chakotay et Neelix (problème n°2 : ces deux derniers ne servent absolument à rien) pour aider l'un des rares survivants Malons à désactiver le vaisseau avant qu'il soit trop tard, suspense, tension, vont-ils y arriver à temps ? Et quelle est cette créature mutante qui erre dans les coursives du navire ?

Le script est donc vraiment basique, reposant exclusivement sur une urgence et une tension qui ne fonctionnent jamais vraiment, tant l'environnement sombre et enfumé est peu intéressant, d'autant qu'on se doute bien que B'elanna va sauver le vaisseau in extremis.

Quant au mutant étrange dont les personnages parlent comme d'un mythe, et que la réalisation nous présente comme un Alien en puissance ? Un Malon revanchard oublié dans les entrailles du vaisseau (l'ouverture de l'épisode nous montrant le chef malon qui envoyait un sous-fifre à la mort dans les entrailles du vaisseau téléphonait déjà bien ce rebondissement).

Bref, on se retrouve devant un épisode assez inerte, malgré l'urgence supposément éprouvée par ses protagonistes, où tout sonne un peu forcé (j'avoue avoir bien ri en voyant B'elanna, à peine arrivée à bord du vaisseau Malon, immédiatement enlever sa veste d'uniforme et se mettre en débardeur moulant - la tenue officielle des femmes fortes et badass dans l'espace -, alors que tous les autres personnages restaient bien couverts ; idem pour la symbolique pataude - et racoleuse - de B'elanna dans la douche en conclusion d'épisode), et où, malgré quelques moments qui fonctionnent, on a l'impression de faire du surplace, que ce soit dans l'univers (le retour des Malons était inutile) ou au niveau du développement des personnages (le tempérament de B'elanna, encore et toujours, sans le moindre progrès).

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Blog Update ! - Juin 2022

Publié le 1 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

En juin, il commence à faire chaud, et sur le blog des Téléphages Anonymes, on perd donc un peu en motivation, d'autant que le programme de ce mois, il faut bien l'avouer, n'était pas des plus enthousiasmants...

#1660 : SEMAINE MIKE MYERS - Quand Harriet découpe Charlie (1993) - 4/6

#1661 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers (1997) - 4.25/6

#1662 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 2 (1999) - 4/6

#1663 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 3 (2002) - 3/6

#1664 : SEMAINE MIKE MYERS - Le Chat Chapeauté (2003) - 2/6

#1665 : SEMAINE MIKE MYERS - Love Gourou (2008) - 2.25/6

#1666 : SEMAINE MIKE MYERS - Supermensch (2013) - 4.5/6

#1667 : Koati (2021) - 3/6

#1668 : Jackass 4.5 (2022) - 3.75/6

#1669 : Good on Paper (2021) - 3.25/6

#1670 : My Summer as a Goth (2018) - 2.75/6

#1671 : Les Boxtrolls (2014) - 4/6

#1672 : Missing 411 (2016) - 2/6

#1673 : Agent Game (2022) - 2.25/6

#1674 : La Couleur de l'arnaque (1996) - 3/6

#1675 : Le Monde de Nate (2022) - 3.75/6

#1676 : Missing 411 - The Hunted (2019) - 1.5/6

#1677 : Master Moley - By Royal Invitation (2020) - 3.5/6

#1678 : Gold (2022) - 3.5/6

#1679 : L'Homme de Toronto (2022) - 2.5/6

#1680 : Miaou ! (2001) - 3.5/6

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# Bilan :

Un mois de juin qui a commencé par une semaine consacrée à Mike Myers, à l'occasion de la sortie de sa nouvelle série (cf la rubrique Petit écran ci dessous), et qui n'a fait que confirmer l'épuisement créatif du comédien depuis les années 90, et son recours toujours plus systématique et facile à de grosses ficelles pataudes.

Rien de vraiment mémorable ou remarquable, à part ça, puisque les quelques nouveautés critiquées n'avaient rien d'exceptionnel (non, je n'ai toujours pas trouvé le temps de regarder The Batman, ni Jurassic World 3, mais ça viendra), et que les films plus anciens étaient tous, globalement, très moyens.

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# Film(s) du mois :

Par défaut, le premier Austin Powers, qui n'avait pas encore usé les ficelles de sa formule jusqu'à la corde ; les Boxtrolls, un film d'animation Laika particulier, mais pas désagréable ; et Supermensch, un documentaire très ludique signé Mike Myers, sur un imprésario de légende...

 

# Flop(s) du mois :

Le Chat chapeauté, une tentative bancale de retrouver le succès de The Grinch avec un autre comique en lieu et place de Jim Carrey ; les deux documentaires Missing 411, déplorables ; et puis, histoire de conclure, L'Homme de Toronto qui, même s'il n'est pas forcément parmi les plus mal notés de ce mois, est vraiment une comédie/thriller générique au possible, un scénario de DTV à peine boosté par sa distribution...

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# Petit écran :

Pas mal de variété, ce mois-ci, en matière de série, avec de la science-fiction plutôt sympathique (Star Trek Strange New Worlds 1x04-06) ou anecdotique (Obi Wan Kenobi) ; la suite amusante d'un blockbuster DC (Peacemaker) ; le retour peu mémorable de Mike Myers, avec son Pentaverate ; une série testimoniale insipide gâchant Ed Helms et Randall Park (True Story with Ed and Randall) ; et la saison 2 du toujours inégal Upload.

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En juillet, comme tous les ans, une semaine Comédie française du 11 au 17/07, avec notamment Kaamelott ou le dernier OSS 117. Et à partir du 25 juillet, une semaine consacrée à la science-fiction rétro avec des films comme Le trou noir, la trilogie Chérie j'ai rétréci les gosses, Explorers...

Et pour occuper le reste du mois, un programme plus classique, avec quelques films plus ou moins récents, en fonction de ma motivation, et des séries comme Girls5Eva, Sauvés par le Gong 2020, The Afterparty, Miss Marvel et la fin de Star Trek : Strange New Worlds.

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critiques éclair - The Orville : New Horizons, 3x04-06 (2022)

Publié le 13 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, Science Fiction, Orville, Star Trek, Télévision, Hulu

Quand bien même une certaine tranche des fans de Star Trek, dépitée par la direction de la franchise sous la direction de Kurtzman et compagnie, se prosterne désormais aveuglément à l'autel de Seth MacFarlane, le début de saison 3 d'Orville m'a semblé un peu décevant. Intitulé "Nouveaux horizons", il se contente en réalité de proposer des suites directes à plusieurs épisodes des saisons précédentes, une tendance qui ne fait que se confirmer avec le reste de la saison, et pour le moment, ce n'est guère mémorable.

The Orville : New Horizons, saison 3 (2022) :

- 3x04 : Les membres d'équipage de l'Orville accompagnent le président de l'Union sur la planète-mère des Krills, pour y signer un traité historique, alors même qu'une élection capitale s'y déroule. Et lorsque Teleya, ancienne amante de Mercer, remporte le suffrage et prend la tête de la nation Krill avec une rhétorique nationaliste et xénophobe, la délégation devient sa prisonnière...

Mouais. Dans l'absolu, cet épisode est un solide épisode de pseudo-Star Trek, avec un message sociétal et politique sous-jacent, des enjeux personnels pour l'un des personnages, et beaucoup d'effets spéciaux réussis pour mettre en images une planète extraterrestre très Blade Runneresque, ainsi qu'une immense bataille spatiale dans la dernière ligne droite de l'épisode.

Et c'est probablement pour ça que cet épisode a été particulièrement bien reçu par la critique et les fans, d'autant plus que son propos sur l'avortement est arrivé à quelques heures à peine d'une décision de justice très controversée outre-atlantique.

Et pourtant, c'est probablement justement ça qui m'a gêné : le côté très pataud du message de cet épisode signé Braga et Bermanis, qui nous enchaîne les élections problématiques, le parti nationaliste et violent, les discours manipulateurs, les fake news, le populisme, blablabla. Ça partait clairement d'une bonne intention, mais c'est tellement peu subtil et parfois facile (certaines ficelles narratives, comme l'enfant métissé qui pourrait apporter un rapprochement, le Chancelier arrêté et exécuté en quelques heures alors que les votes ne sont pas encore comptés et que le grand conseil n'a pas encore fait Teleya présidente, etc) que ça m'a agacé plus qu'autre chose.

Mais ce n'est pas mauvais, hein, et c'est techniquement plutôt réussi à l'écran... Avec une plume moins balourde (et j'avoue que je n'ai jamais été vraiment convaincu par les intrigues centrées sur Mercer et sur le jeu dramatique de MacFarlane), et avec dix minutes de moins, ça m'aurait probablement plus séduit.

- 3x05 : Topa, l'enfant de Bortus et Klyden, est malheureux, pas à l'aise dans sa peau. Pour éviter le drame, Kelly choisit alors de lui révéler qu'il est né du sexe féminin, et que ses parents, conformément à la tradition de leur peuple, ont choisi de faire d'elle un garçon. Les choses se compliquent lorsque Topa décide de retrouver son sexe biologique, mais que Klyden (et les autorités de l'Union) s'y opposent...

Je pourrais dire que j'ai quelques réserves au sujet de cet épisode : par exemple, le fait que MacFarlane et compagnie continuent de consacrer leur saison 3 à des "suites" d'épisodes des saison préalables. Ou encore que c'est une nouvelle fois un épisode "à message social" très américain dans son approche.

Mais (et exceptionnellement, je rejoins totalement l'ensemble des critiques et des spectateurs), c'était excellent. Pour une fois, MacFarlane, à l'écriture et à la réalisation, sait être sobre, doser ses effets, mesurer ses dialogues, cadrer ses acteurs, refuser le grand spectacle facile, pour un résultat à la fois touchant et percutant, porté par l'interprétation excellente d'Adrianne Palicki, de Peter Macon et de Chad L. Coleman.

Tous les autres personnages font peu ou prou de la figuration, et l'on pourrait toujours débattre de quelques facilités narratives, ici ou là, mais dans l'ensemble, le tout fonctionne très bien, et donne lieu à ce qui est, probablement, l'un des meilleurs épisodes de la série à ce jour.

- 3x06 : Suite à un incident, Gordon se retrouve coincé en 2015, sur Terre. L'équipage de l'Orville entame alors une mission de secours, mais arrive en 2025, où Gordon est heureux, père de famille, marié à Laura Huggins (Leighton Meester), et refuse de quitter cette nouvelle vie...

Encore un épisode faisant suite à un épisode précédent (c'est clairement le thème de la saison, de toute façon), encore un épisode qui a plu aux critiques, mais moi, je suis resté totalement de marbre devant tout ça, principalement parce que j'ai trouvé le tout affreusement forcé et transparent.

C'est bien simple, dès la scène maladroite où Gordon explique ce qu'est un téléphone portable (et sans même me souvenir de l'épisode correspondant en saison 2) et la mention de voyage temporel, on pouvait deviner ce qu'allait être cet épisode : Gordon, dans le passé, qui retrouve la demoiselle en question, fonde une famille, etc, avec une scène déchirante à la fin.

En soi, pourquoi pas, c'est un grand classique du genre. Mais à partir de là, le script enchaîne les facilités et les grosses ficelles narratives pour arriver à son résultat voulu : une grande scène dramatique entre Gordon, Kelly et Mercer (toujours raide comme un piquet, d'ailleurs, ce MacFarlane). Un peu comme si le script avait été construit à postériori autour de cette scène, sur la promesse de donner à Scott Grimes un moment dramatique, après lui avoir laissé en début d'épisode un moment pour pousser la chansonnette.

Entre les réactions brusques et peu naturelles (ou cohérentes avec leurs personnalités établies) de Kelly et Mercer, la mécanique temporelle bancale, les décisions de chacun, les quelques problèmes de logique interne (les personnages surpris de découvrir la nouvelle vie de Gordon alors qu'ils ont une biographie détaillée à son sujet ; plutôt que de tenter de forcer Gordon à rentrer, et de devoir ensuite remonter jusqu'en 2015 pour le récupérer suite à son refus, Mercer et compagnie auraient pu attendre un peu et aller directement en 2015, épargnant ainsi à Gordon, à sa famille et au spectateur toute cette confrontation parfaitement inutile), tout est clairement et maladroitement mélodramatique, et ça m'a profondément agacé.

MacFarlane, au scénario, tente clairement de présenter un dilemme temporel déchirant, mais l'écriture ne suit pas (pas aidée par un rythme toujours mal maîtrisé et par des sous-intrigues peu probantes - le shipping Talla/LaMarr sorti de nul part et au ton qui tranche radicalement avec le reste, Isaac - sous forme humaine - et Charly - toujours aussi caricaturale -  en vadrouille sur Terre chez des bikers clichés...).

Ça n'a pas fonctionné sur moi.

(à suivre...)

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Blog Update ! - Avril 2023

Publié le 1 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Update, Review, Télévision

Nouveautés, séries récentes, films d'animation plus anciens, semaine Walpurgis : un mois d'avril assez divers et varié sur le blog des Téléphages Anonymes...

#1806 : Murder Mystery 2 (2023) - 3.5/6

#1807 : Osmosis Jones (2001) - 2.5/6

#1808 : Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023) - 4/6

#1809 - MCU - Phase 3.6 : Avengers - Endgame (2019) et Spider-man : Far from Home (2019)

#1810 : Crazy Bear (2023) - 2.25/6

#1811 : PÂQUES - L'Âge de glace : La grande chasse aux oeufs (2016)

#1812 - MCU - Phase 4.1 : TV + Black Widow (2021) et Shang-Chi et la légende des dix anneaux (2021)

#1813 : La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (2022) - 3/6

#1814 : Doctor Who Am I (2022) - 3.5/6

#1815 : Avoue, Fletch (2022) - 4/6

#1816 : La Folle histoire du monde (1981) - 3.25/6

#1817 : Life After the Navigator (2020) - 4/6

#1818 : Le nouvel espion aux pattes de velours (1997) - 2.25/6

#1819 : The Wild (2006) - 2/6

#1820 - MCU - Phase 4.2 : TV + Eternals (2021) et Spider-man : No Way Home (2021)

#1821 : Shazam ! - La rage des dieux (2023) - 2.5/6

#1822 - WALPURGIS : Hui Buh - Le Fantôme du château (2006) - 3.5/6

#1823 - WALPURGIS : Hui Buh et le château de la sorcière (2022) - 3.5/6

#1824 - WALPURGIS : Warhunt (2022) - 1.5/6

#1825 - WALPURGIS : Unwelcome (2023) - 3/6

#1826 - WALPURGIS : Une délicieuse petite sorcière (2018) - 4.25/6

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# Bilan :

Passons sur le bilan tardif des films du MCU, notamment sur les débuts inégaux de la phase 4, et attardons-nous plutôt sur les nouveautés critiquées ce mois-ci : la suite sympatoche mais un peu fainéante de Murder Mystery, la suite très fainéante et insipide de Shazam, un Crazy Bear jamais assez fou ou décomplexé pour mériter son buzz ; Avoue, Fletch, une comédie policière plutôt amusante ; ou encore Unwelcome, une comédie d'horreur irlandaise tout simplement moyenne, malgré son postulat rigolo.

D'ailleurs, en parlant d'horreur, avril était le mois de Walpurgis, la nuit des sorcières, et à cette occasion, les films fantastiques ont fait leur grand retour sur le blog, loin de l'Oktorrorfest du mois d'octobre. Le résultat, très axé films jeunesse, était plutôt agréable à regarder, Warhunt étant réellement le seul ratage de cette semaine spéciale.

 

# Film(s) du mois : 

À ma grande surprise, Une délicieuse petite sorcière se classe en tête de peloton, typiquement le genre de film que j'aurais aimé regarder le soir d'Halloween, lorsque j'étais plus jeune.

Non loin derrière, Avoue, Fletch, et deux documentaires, Life after the Navigator et la rétrospective Sea of Thieves.

# Flop(s) du mois : 

Comme je l'ai mentionné plus haut, Warhunt, un DTV horrifique jamais convaincant ; The Wild, un Disney à la production déléguée à un autre studio ; Le nouvel espion aux pattes de velours, un remake 90s ultra-daté ; et, à peine meilleur, Shazam 2.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, de la variété, en matière de série : la fin de saison 3 du Mandalorien, assez ternebrouillonne et décevante ; La Folle histoire du monde, deuxième partie, une suite inespérée et très inégale au film de Mel Brooks ; la première saison de That '90s Show, pas désagréable, mais somme toute assez inutile ; la première saison des Anneaux de Pouvoir d'Amazon, une préquelle au Seigneur des Anneaux assez agréable à suivre et globalement réussie, n'en déplaise aux jugements à l'emporte pièce du Web.

Et à l'occasion de la semaine Walpurgis, consacrée aux sorcières en tous genres, l'ultime saison de The Worst Witch 2017 : Amandine Malabul, Sorcière maladroite, plus sympathique que prévu malgré son changement d'actrice principale ; et la saison 1 de Chabracadabra, un programme jeunesse gentillet, bourré de défauts et d'approximations, mais qui se regarde néanmoins assez facilement.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mai, des nouveautés (Opération Fortune, 65 - La Terre d'avant, Ant-man : Quantumania, Mayday...), des documentaires, des films d'animation anciens (Frère des Ours, La Ferme se rebelle, Fantasia 2000...), la suite de l'intégrale MCU - Phase 4, et, niveau séries, Star Trek Picard, Star Trek Prodigy, Vox Machina saison 2, Cyberpunk Edgerunners, etc...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 2 (première partie)

Publié le 9 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 2x01-14:

- 2x01 : Premier changement notable: les épisodes passent de 44/45 minutes à 38/39 minutes. Ça ne peut pas faire de mal. Deuxième changement : John Shiban (alias l'un des scénaristes les moins doués du genre) passe à la production en saison 2, ce qui explique probablement pourquoi cette saison est la pire du show.

Bon, l'épisode en lui même, maintenant : mou. En résumé, il ne se passe pas grand chose jusqu'au reboot final. Et s'ils ont le bon goût de ne pas rebooter la colonie détruite, saluons la présence d'esprit de Starfleet et des Vulcains, qui laissent repartir les Sulibans avec juste une petite tape sur les doigts, parce que ce n'est pas bien de tuer des gens innocents, qu'on ne vous y reprenne pas. Ah, et Hoshi topless. Et la métaphore de la gazelle. Double *soupir*.

- 2x02 : Épisode amusant. Il est toujours un peu agaçant de voir que l'Enterprise ou ses membres d'équipage découvrent/inventent encore de nouvelles choses incontournables au sein de la franchise et de l'univers - là, c'est Mamie T'pol qui, non contente d'être responsable du First Contact, "invente" le Velcro, WTF !? - mais l'épisode restait regardable. Faut-il y voir une coïncidence avec l'absence à l'écran de la majorité des acteurs habituels ?...

- 2x03 : Un épisode signé Shiban. Sur l'Enterprise qui heurte une mine camouflée (d'ailleurs, j'aime bien comment, dans Enterprise, toutes les races extraterrestres semblent posséder des dispositifs de camouflage, et pourtant, lorsque Kirk en voit un en rencontrant les Romuliens, il est stupéfait et ne sait pas ce que c'est), et sur l'équipage qui se promène sur la coque et qui discute tranquillement sous le regard consterné des Romuliens. Plein de trous de scénario, de contradictions, bref, la routine pour Enterprise, en somme.

- 2x04 :  De la continuité, un scénario pas trop soporifique, et un rythme prenant : enfin un épisode réussi !? Ah, non, la feinte de la mort du black de service (je précise d'ailleurs que l'expression "black de service" que j'emploie n'a aucune implication ou sous-entendu autre que le manque de caractérisation et d'intérêt du personnage, qui n'a aucun trait reconnaissable autre que sa couleur de peau ; le Token Black de la série, donc, pour citer South Park) était trop gratuite et téléphonée pour fonctionner, et donc la seconde partie de l'épisode tourne un peu à vide, le temps qu'ils s'aperçoivent qu'il n'est pas mort. Par conséquent, l'épisode était seulement sympathique, sans plus.

- 2x05 : J'aime beaucoup Porthos & Phlox. Mais là... non. Archer surexcité qui a des rêves érotiques au sujet de T'Pol, et qui se comporte comme un gros c*n parce qu'il a commis la bétise d'emmener son chien sur une planète extraterrestre (où ce dernier a uriné sur un arbre sacré et contracté un virus) et qu'il ne veut pas reconnaître son tort, c'est calamiteux.

- 2x06 : Le trio de l'Enterprise qui se la joue "mercenaires du pauvre" contre des maychants Klingons qui agressent des mineurs sans défense. Whouhou.

Quelle tension insoutenable que cet épisode plein d'affrontements sans aucun blessés ou morts... Notons tout de même que T'Pol se débarrasse de sa combinaison marron, pour enfiler... la même en blanc. Et puis elle fait du kung-fu. Whouhou (bis).

Je me suis presque demandé si Bermaga n'avaient pas revu A Bug's Life juste avant de proposer cet épisode.

- 2x07 : Avant d'être une scientifique vulcaine, T'Pol était une Texas Ranger de l'Espace, et elle a soudain des flashbacks de souvenirs réprimés, alors que son gouvernement l'envoie traquer une de ses anciennes proies...

Mouais, mais bon, à part Bruce Davidson et la cantina façon Trek, c'était... euh... bof. Et le black de l'équipage (non, je n'ai toujours pas retenu son nom, et ce n'est pas avec ses deux lignes par épisode que ça va changer) qui est présent à l'écran... et c'est tout. Il ne fait rien, ne dit rien, n'existe pas. Ce qui n'est pas plus mal, vu qu'il joue faux dès qu'il ouvre la bouche.

- 2x08 : Little Green Men-bis : les officiers de l'Enterprise oublient un communicateur sur une planète pre-warp (d'oh !), se font capturer en tentant de le récupérer (d'oh² !!), expliquent, pour détourner les soupçons, qu'ils sont des espions génétiquement modifiés au service de l'ennemi (d'oh² x d'oh² !!!), et les scénaristes sortent un vaisseau suliban de nulle part (enfin, si, de la cale de l'Enterprise) en guise de deus ex (D'OH !!!!).

- 2x09 : Tiens, un énième remake de l'Enterprise en Folie. Ah, non, pas tout à fait. M'enfin ce n'est pas franchement original, en tout cas. Alors oui, c'est amusant cinq minutes de voir tout l'équipage péter un câble, mais ça ne va pas bien loin, et ça ne sert qu'à montrer des membres d'équipage qui se disputent pendant 40 minutes. Ah, et je suis content d'apprendre que c'est cet équipage qui, une fois de plus, a inventé quelque chose d'essentiel: l'Alerte Rouge.

- 2x10 : Hoshi, qui n'a pas été développée depuis 1 saison et demi, panique après être montée dans le téléporteur, perçoit des visions bizarres et commence à lentement se déphaser sans que personne ne s'en aperçoive.

Un épisode ultra convenu, quelle que soit la série de référence... et pile quand on se dit que ça ne peut pas l'être plus, paf, le twist dit du "ah, en fait non, c'était juste un mauvais rêve, désolé." Rebooooooot !!!

(elle est vraiment soporifique, cette saison 2)

- 2x11 : Encore pire que ce que je pensais : l'Enterprise accueille une princesse bimbo-peste-insupportable qui est poursuivie par des maychants... et qui couche avec le redneck. Paris Hilton-bis sur Dagobah, ça ne fait pas un bon épisode. Du tout.

- 2x12 : Mouais, bof. Pas vraiment mauvais, mais... quelconque (par contre, ils ne sont même pas capables de se souvenir que oui, T'Pol a déjà fait du camping, en saison 1...).

- 2x13 : Tiens, un épisode de John Shiban, qui est un photocopillage intégral de Enemy Mine, le film de Petersen (et donc de la nouvelle originale). Avec un décor de surface de planète aussi fauché que dans les 60s. Nuff said.

- 2x14 : Dans la série "j'ai 25 ans de retard dans mes métaphores, mais ce n'est pas grave, je vais en profiter pour enterrer un peu plus la continuité de Trek, en faisant des Vulcains un peuple intolérant et équivalent à l'humanité des années 80", je voudrais cet épisode : on y apprend que seuls quelques rares Vulcains peuvent pratiquer le mindmeld (parce qu'ils sont nés avec cette capacité - ça doit être pour ça que tous les Vulcains rencontrés auparavant dans Trek pouvaient le pratiquer ), et qu'ils peuvent contracter ainsi une maladie grave (un "syndrome") uniquement transmissible par ce moyen.

Une maladie que tous les Vulcains connaissent (alors qu'il y a une demi-saison, on apprenait que le mindmeld était une technique ancestrale totalement oubliée, ici, on nous dit que tout le monde la connaît, et en connaît les risques ), et dont ceux qui en souffrent sont exclus de la société vulcaine, considérés comme des parias.

Non seulement la métaphore SIDA/homosexuels est transparente au possible (et arrive 20 ans après la bataille !), mais en plus la société vulcaine apparaît comme arriérée, pour le coup... surtout avec une T'Pol soudainement malade (parce qu'elle aurait été "violée" dans l'épisode de la s1, alors qu'elle était parfaitement d'accord pour son mindmeld), et un Trip qui passe par ailleurs l'épisode à flirter avec l'une des femmes de Phlox.

Youhou, Bermaga en force !!

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 3 (première partie)

Publié le 20 Novembre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Allez, zou. Sans grande motivation après deux premières saisons ternes et peu enthousiasmantes, je continue mon intégrale de la série, avec sa saison 3 :  

3x01 - Basics part 2 :
Lors du bilan de la saison précédente, j'avais dit cela :
"(...) La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cea dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça."

CQFD. En tant que conclusion à Basics Part 1, ça ronronne de manière prévisible, et ça a recours à toutes les solutions de facilité imaginables, tant tout tend vers un retour à la normale téléphoné pour l'équipage. De même, on a droit à une mort de red-shirt, et à Suder qui, malheureusement, se sacrifie bel et bien pour la cause. Bref, un show trop attendu, qui n'a comme intérêt que de mettre un terme à l'arc des Kazons (même s'il le fait de manière décevante, en butant Seska, et en faisant de son gamin celui du Kazon). Ah, et autant le gloumoute en cgi dans la grotte était sympa, autant les hommes prehistoriques de la planète sur laquelle l'équipage du Voyager est abandonné étaient risibles.

3x02 - Flashback :
Épisode anniversaire plein de bonnes intentions, avec le gros flashback à bord de l'Excelsior pendant Trek VI - The Undiscovered Country. Problème : tout ça est toutélié au scénar principal par une histoire de virus/souvenir réprimé pas très convaincante, et surtout - sacrilège - Braga se plante joyeusement dans la chronologie des évènements, condensant en quelques jours plusieurs mois des évènements du film. Dommage, parce que tout ce qui a trait à Tuvok fonctionne assez bien.

3x03 - The Chute :
Kim et Paris nous refont Oz & la Grande Évasion dans un pénitencier alien. Assez bien réalisé et joué, y compris par Garrett Wang, mais à part ça, ça ronronne quand même tranquillement par moments, avec un scénario de base convenu et rabaché, des aliens au maquillage minimaliste, et une Janeway intraitable assez agaçante (comme d'habitude, me direz-vous...).

3x04 - The Swarm :
Tout l'intro entre Torres et Paris en train de s'ennuyer en duo dans une navette était très sympa (et souligne bien que les personnages de toute série Trek ont besoin de vivre et d'interagir plus souvent s'ils ne veulent pas paraître froids et isolés) ; Le doc atteint d'alzheimer, et obligé d'avoir recours aux conseils de Zimmerman, n'était pas non plus une mauvaise idée ; mais bizarrement, le tout ne fonctionne que trop moyennement à mon goût, pas aidé par une crise forcée et anecdotique, qui oppose le vaisseau à un peuple hostile et sous-développé, dans une intrigue clairement rajoutée pour remplir l'épisode et meubler un peu. Rien de mauvais, toutefois (à part peut-être Janeway qui, une fois de plus, ignore le règlement quand bon lui semble, pour gagner du temps de voyage). 

3x05 - False Profits :
Aaah, un bon vieil épisode Ferengi, que la fanbase déteste tant !! Perso, j'aime bien l'humour de ces personnages, et cet épisode plus léger et dynamique qu'à l'habitude, ainsi que la continuité globale du truc. Bref, c'était sympa. Rien d'exceptionnel, cela dit... mais sympatoche.

3x06 - Remember :
Un Torres-centric assez consistant, et très bien joué par Roxann Dawson. Mais, car il y a toujours un mais, 1) ça fait toujours bizarre de voir B'elanna expliquer en détails à Chakotay qu'elle fait des rêves érotiques au sujet d'un alien, et qu'elle prend un pied monstre... alors qu'une saison plus tôt, elle était attirée par Chakotay, et ne semblait pas aussi proche de lui que ça, ou même suffisamment à l'aise pour aborder de tels sujets en sa présence. M'enfin bon, la continuité et Voyager, ça fait douze, de toute façon.
Et 2) le scénario en lui-même (le côté "B'el revit les souvenirs d'une alienne télépathe et découvre les secrets de la race-extraterrestre-de-la-semaine") est franchement téléphoné et cousu de fil blanc. Et comme d'habitude, la fin semble précipitée...

3x07 - Sacred Ground :
Arg, paglop, cette histoire de Kes qui profane un temple extraterrestre parce qu'on ne lui a pas appris qu'entrer sans autorisation dans des sites sacrés, ce n'est pas bien... et puis ensuite il faut la soigner, et faire un rituel spirituel à la con... Et Janeway qui engueule les aliens parce qu'ils ne peuvent pas aider... Un épisode gentiment creux de bout en bout dans sa forme, alors que le fond se veut profond et métaphysique. Je suppose qu'en théorie, tout l'épisode était sensé être une discussion sur la religion vs. la science, et sur la remise en question des convictions de Janeway... mais tout ce qu'il a accompli, c'est me donner envie de dormir. Surtout que le questionnement interne de Janeway, il ne resurgira jamais à l'avenir, donc... c'était bien utile.

3x08/09 - Future's End :
Du time-travel dans tous les sens, Sarah Silverman qui court avec enthousiasme (bouncy ! :mrgreen: ) mais qui joue toujours à la Sarah Silverman (comprendre qu'elle minaude beaucoup, avec un ton ironique et moqueur), des figurants qui reviennent toutes les trois minutes à l'écran pendant les scènes de foules, des fringues 90s, des dialogues WTF ("Who are you, people, and what is that thing in your pants !?"), un écran d'ordinateur qui ressemble à de l'Atari 2600, l'holo-émetteur portable du Doc qui fait sa première apparition, Torres et Chakotay qui sont pris en otage par des extrémistes de droite anti-gouvernement (huhuhu, l'intrigue qui ne sert à rien), et un rythme assez bancal, qui me fait dire qu'au lieu de 80 minutes, cette histoire aurait été plus efficace sur 40. M'enfin, ça se regardait (non sans être parfois un peu trop ennuyeux), et c'était même assez fun par moments (en partie parce que c'est déjà supra-daté)... mais le tout finissait quand même par se dégonfler gentiment... 

3x10 - Warlord :
Un running amusant (l'holoprogramme club de vacances de Neelix, à la fois hilarant de par l'esthétique sexy-mais-pas-trop/lamé à paillettes de toutes les potiches siliconées en bikini, et sympathique, parce que B'elanna en maillot :sweat: ), mais une histoire un peu bancale (Kes possédée par un despote alien appelé Tyran, qui veut conquir le mooooooonde, mouhahahahaha *riremaléfique*), sauvée par une Jenn Lien qui en fait trois tonnes, se prend pour l'Intendante Kira dans le Mirror Universe, et rend le tout joyeusement overzetaupe. Par contre, le black corpulent qui joue un moment les aliens sous les ordres de Kes était particulièrement mauvais.

3x11 - The Q and the Grey :
Un épisode apparemment détesté par le fandom (comme la majorité des épisodes "légers", d'ailleurs, parce que "TREK IS SERIOUS BIZNESS"), mais que je trouve toujours sympatoche, voire même réussi, jusqu'à la fin un peu bancale façon fusillade d'actioner forcée.

3x12 - Macrocosm :
Janeway & Neelix qui reviennent à bord, mais le vaisseau est vide, envahi par grosses bestioles virales agressives. Autrement dit, c'est Janeway en mode Ripley grimaçante avec un débardeur trempé et un gros gun. Gros gros bof, et des clichés à la pelle, mais apparemment, le fandom apprécie celui-là "si on met son cerveau de côté". Je retiens juste la scène de Tom & B'el qui s'engueulent à la cantine, et qui souligne une nouvelle fois que les persos secondaires devraient être plus souvent développés dans de petites scènes de ce genre.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1257 : Circus of Book (2020)

Publié le 20 Juillet 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Netflix, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Circus of Books (2020) :

Un documentaire Netflix sur la vie du couple Karen et Barry Mason, d'origine juive conservatrice, bien sous tous rapports, hétérosexuel, rangé et avec trois enfants, mais qui pendant plus de 35 ans, a tenu la librairie Circus of Books, à Los Angeles, une librairie spécialisée dans les magazines et le porno gay hardcore.

Une histoire amusante produite (forcément) par Ryan Murphy, prenant la forme d'un métrage réalisé par la fille des Mason qui, à l'occasion de la fermeture imminente et définitive de la librairie, a décidé de retracer la vie improbable de ses parents : son père discret et souriant, inventeur et technicien en effets spéciaux ayant travaillé sur 2001 l'odyssée de l'espace et Star Trek, sa mère journaliste profondément croyante, et leur relation assez amusante, dominée par un sens commun des affaires et des opportunités.

On découvre ainsi comment, un peu par chance, les Mason en sont venus à racheter la librairie, et à devenir un pilier de la communauté gay de la ville, à la fois lieu de débauche aux yeux de certains (jusqu'à être ciblé par le FBI), et famille de substitution pour d'autres ; paradoxe intéressant avec la foi profonde de Karen, la mère, qui a toujours tenté de prendre un maximum de distance avec l'objet de son commerce, et qui, lorsque l'un de ses fils a annoncé être homosexuel, l'a un temps très mal pris., avant de faire un véritable travail sur elle-même et de devenir une militante pro LGBTQ.

Un portrait de famille qui se double de celui d'une époque révolue, qui a placé les Mason sur le front de l'épidémie du SIDA (le témoignage d'un intervenant fait froid dans le dos, lorsqu'il explique que 90 % des personnes qu'il a connues à l'époque sont désormais décédées), et un documentaire qui, s'il flamboie (forcément) beaucoup, est aussi l'histoire des changements de la scène gay et de  l'industrie du porno, tués par le web, comme bon nombre de petites entreprises familiales.

Cela dit, tout agréable qu'il soit, ce métrage semble parfois manquer d'un petit quelque chose, comme si la réalisatrice était trop proche de son sujet pour vraiment réussir à le traiter totalement, à percer l'évasivité fréquente de sa mère, et à être autre chose qu'un regard mélancolique et nostalgique sur une institution de Los Angeles, dont la fermeture s'est faite dans l'indifférence la plus totale.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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