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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""star trek discovery""

Blog Update ! - Février 2022

Publié le 28 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Comme tous les ans, un petit mois de février au programme du blog des Téléphages Anonymes, avec notamment une grosse quinzaine Saint Valentin consacrée aux comédies romantiques et autres films sirupeux...

#1567 : Dirty Tricks (2021) - 3.75/6

#1568 : Le Forum en folie (1966) - 2/6

#1569 : Tous en Scène 2 (2021) - 2/6

#1570 : Last Night in Soho (2021) - 4/6

#1571 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Il était une fois au château de glace (2021) - 2.25/6

#1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020) - 2.25/6

#1573 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Playing Cupid (2021) - 3.75/6

#1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020) - 3.75/6

#1575 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Strikes Twice (2021) - 4/6

#1576 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Absolument Royal ! (2022) - 2/6

#1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019) - 3.5/6

#1578 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Winter Palace (2022) - 2.5/6

#1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021) - 2.25/6

#1580 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sirop d'Amour (2021) - 2.75/6

#1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021) - 2.5/6

#1582 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The 27-Hour Day (2021) - 2.5/6

#1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021) - 4/6

#1584 : Retour au bercail (2021) - 3.75/6

#1585 : That's Sexploitation ! (2013) - 2.75/6

#1586 : The King's Man - Première Mission (2021) - 2.25/6

#1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994) - 1.5/6

#1588 : Uncharted (2022) - 2.5/6

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# Bilan :

Un mois en deux parties : d'un côté, quelques films plus ou moins récents, entre comédies américaines, blockbusters récents (The King's Man, Uncharted), quasi-films d'auteur (Last Night in Soho) et animation anecdotique (Retour au Bercail, Tous en Scène 2) ; de l'autre, la quinzaine Saint Valentin, entre films génériques made in Hallmark et consorts (Netflix, notamment, qui semble avoir décidé de battre Hallmark à son propre jeu de la comédie romantique insipide et approximative) et quelques films indépendants plus excentriques (Spinster, Spontaneous, Just Swipe).

Rien de forcément mémorable, pour être franc, même si quelques métrages se dégagent du lot, comme par exemple Love Strikes Twice, une comédie romantique Hallmark plus décontractée et dont l'élément fantastique fonctionne bien, porté par une distribution très attachante.

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# Film(s) du mois :

Love Strikes Twice, donc, mais aussi Just Swipe, qui compense son manque de moyens par une approche sympathique de la pandémie ; et dans un tout autre genre, Last Night in Soho d'Edgar Wright, imparfait mais plutôt intéressant.

 

# Flop(s) du mois :

Club Eden,  une comédie ratée des années 90 ; Absolument Royal !, une comédie romantique royale assez  faisandée made in Netflix ; Tous en Scène 2, sans intérêt.

Et mention spéciale à The King's Man, totalement dénué de ce qui faisait le charme des deux premiers volets, ainsi qu'à Uncharted... totalement dénué de ce qui faisait le charme des jeux vidéo de la franchise !

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# Petit écran :

Là aussi, un petit mois télévisuel, rythmé par la fin de saison du Livre de Boba Fett, paradoxalement meilleure lorsqu'elle délaisse totalement son protagoniste, et par la suite de la saison 4 de Star trek Discovery, qui ne semble pas savoir où elle va (en plus de prendre largement son temps pour y aller).

Et puis la seule et unique saison de Schmigadoon!, un hommage parodique aux comédies musicales de l'âge d'or d'Hollywood, qui ne va malheureusement pas au bout de son idée et semble parfois un peu superficiel, malgré le capital sympathie de la distribution.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mars, un programme un peu plus soutenu, qui commence dès cette semaine par 7 jours consacrés aux séries télévisées - Discovery, Star Trek Prodigy, Psych, Jurassic World - Camp Cretaceous, et de l'animation, puis retour à un calendrier plus classique, avec alternance hebdomadaire de films et séries : Moonfall, Vengeance aux poings, de la comédie plus ancienne, de l'animation, et comme chaque année, une semaine spéciale consacrée à l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick.

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (13)

Publié le 10 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x22 - Someone to watch over me :

L'Holo-Doc apprend à Seven ce qu'est la romance, pendant que Neelix tente de superviser un alien ascéte de passage qui découvre tous les plaisirs décadents du Voyager.

De la comédie légère, assez classique, mais bien interprétée, et par moments assez touchante.


5x23 - 11:59 :

Braga & Menosky s'associent pour une tentative de faire du Far Beyond The Stars avec Janeway, qui raconte à Neelix, en flashback, ce qu'elle croit être la vie de l'une de ses ancètres du 21è siècle.

Un épisode centré sur Mulgrew et sans grand intérêt pour moi, tant tout semble mécanique et forcé pour arriver à une conclusion donnée assez artificielle (ce qui n'aide pas, c'est qu'il n'y a pas grande alchimie entre Mulgrew et Kevin Tighe). Bon gros bof, donc.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise - le bilan global

Publié le 9 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Pas de surprise, c'est mauvais. Après un Next Generation qui avait mis deux saisons à se trouver, avant de fonctionner à pleins cylindres, un Deep Space Nine qui reste à ce jour la série la plus attachante et la mieux maîtrisée de la franchise période Nouvelle Génération, et un Voyager qui s'est perdu en cours de route... Enterprise est clairement une étape de plus sur le chemin de la déliquescence de Star Trek.

Une première saison en pilotage automatique (on dirait du mauvais Voyager -> 2/6) ; une seconde saison juste lamentable (1.25/6) ; une troisième saison qui commence à comprendre que 24 loners mous à la suite, ça ne fonctionne plus lorsqu'en face on a du Battlestar Galactica (2.75/6), et une quatrième saison regardable, mais tellement désespérée qu'elle passe plus de temps à essayer de recoller les pots cassés en mettant des références à la continuité dans toutes les scènes, qu'à raconter quelque chose d'intéressant. Très vain, donc. (3.25/6).

Des acteurs dans l'ensemble assez mauvais (j'aime beaucoup Bakula dans Code Quantum, mais ici les seuls mecs à jouer correctement dans le lot, ce sont Trip et Phlox. Chez les filles, Anorex'Pol est calamiteuse - sauf dans le final, bizarrement, où elle est expressive et naturelle, tout en restant vulcaine - , et Hoshi plutôt attachante... quand elle a plus de deux lignes de texte par épisode), des effets fauchés (à côté, les effets spéciaux des premières saisons de Stargate SG-1, c'est du ILM à Oscars), des scénaristes généralement à la ramasse sur le développement des personnages et la continuité, un recours systématique à la fusillade dans les corridors pour boucler les épisodes, bref, c'est sans conteste la pire série Trek en existence.

Heureusement que le film d'Abrams (que l'on aime ou pas son reboot) a relancé la franchise, sinon, je crois bien que cela aurait été le coup de grâce pour Trek.

Maintenant, ne reste plus qu'à attendre un showrunner courageux et inspiré, qui aura les faveurs de Paramount, pour relancer Star Trek sur le petit écran.

Autant dire que ce n'est pas demain la veille...

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Les bilans de Lurdo - Perdus dans l'Espace, saison 1 (2018) - dernière partie (1x09-10) et bilan

Publié le 30 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Aventure, Drame, Netflix, Lost In Space

Toujours plus de coïncidences et de rebondissements forcés au possible, toujours plus de manipulations de Smith, toujours plus de moments relativement prévisibles... Perdus dans l'Espace, saison 1, touche à sa fin.

Perdus dans l'Espace (Lost In Space - 2018) - dernière partie (1x09-10) :

- 1x09 : Capturée par Smith, Maureen est ramenée à l'intérieur du vaisseau du robot, où elle comprend que la comète ayant frappé la Terre était d'origine extraterrestre, et que l'humanité l'a exploitée pour envoyer le Resolute dans l'espace ; en parallèle, les autres colons tentent de réunir du guano alien pour faire démarrer leurs navettes...

D'office, un problème : toute la sous-intrigue de remplissage sur le guano-supercarburant, sur la grotte, sur les ptéro-tremors volants, etc, c'était vraiment raté, de la fausse tension bien artificielle, uniquement là pour rajouter un rebondissement improbable à une série qui croule déjà sous ceux-ci, et pour, apparemment, donner quelque chose à faire aux enfants Robinson, qui n'ont pas l'air trop traumatisés par la mort de leur père et par la disparition de leur mère.

Du côté de Maureen et de Smith, là aussi, des problèmes : Maureen semble vouloir s'échapper à plusieurs reprises, mais la seule occasion qu'elle saisit pour le faire (alors que Smith est vulnérable et lui tourne le dos à de multiples reprises) prend place au au pire moment possible.

Bref, cette sous-intrigue-ci ne fonctionne vraiment que par ce que l'on apprend de la Comète de Noël : sans surprise, le robot a agi en légitime défense, pour récupérer ce qu'on lui avait volé, et lui et son vaisseau seront probablement la clef du sauvetage du Jupiter 2.

Le plus ironique, je crois, c'est ce moment où Will justifie à postériori le grand n'importe quoi de l'écriture, cette saison, en expliquant en substance qu'ils ont déjà vécu tant de choses impossibles et improbables qu'ils ne sont plus à ça près...

... ce qui n'empêche pas une fin d'épisode des plus bâclées, avec Judy qui injecte un anesthésique à Smith, libère sa mère et tente aussitôt de s'enfuir avec elle, pour être aussitôt arrêtée par le robot et par Smith, qui est visiblement immunisée aux anesthésiques (!?), et que personne n'a songé à ligoter... forcément.

- 1x10 : Smith, protégée par le robot, prend le contrôle du Jupiter 2, forçant les Robinson à le piloter pour elle. Mais John est toujours en vie, en orbite, et Maureen pose son sauvetage comme condition de leur coopération...

Toujours des rebondissements improbables, inutiles, ou prévisibles (West qui devient aveugle et qui retrouve la vue en pleurant, le volcan qui ne sert à rien, Smith enfermée avec les plans du vaisseau, Will qui sauve tout le monde parce qu'il a enfin du courage, l'arrivée de Victor qui s'est découvert un cœur altruiste), toujours des problèmes de structure et d'écriture (le sauvetage de Will par son père, et l'explication du revirement de Smith ne fonctionnent pas vraiment, tant les scénaristes ont laissé des questions en suspens pour favoriser l'effet de surprise), mais des effets spéciaux très réussis pour l'ensemble de cette conclusion en mode mineur, une conclusion qui envoie enfin nos protagonistes se perdre dans l'espace.

Il était temps.

Bilan global :

Une série qui est vraiment à l'image de ses scénaristes et de son showrunner : approximative.

Comme Prison Break, l'ancienne série sur laquelle officiait le showrunner, Lost in Space est un empilage instable de rebondissements toujours plus improbables, et de retournements de situation capillotractés, qui ne sont là que pour mettre des obstacles artificiels sur le chemin des héros, et qui ne fonctionnent que si l'on débranche son cerveau, sans essayer de réfléchir à ce que l'on vient de voir.

Comme la poignée de films (Dracula Untold, Le Dernier Chasseur de Sorcières, Gods of Egypt et Power Rangers) écrits par le duo de scénaristes principaux à l’œuvre ici, Lost in Space n'est pas un programme forcément désagréable à regarder, mais est malheureusement ultra-basique dans son écriture, bourré de situations et de clichés prévisibles, au déroulement télégraphié, et de personnages sous-développés (ou au développement vraiment classique).

Bref, le tout est approximatif, globalement assez mal écrit dès que l'on y réfléchit un instant, tout aussi mal rythmé, et il est très probable que si la série avait été diffusée sur une grande chaîne américaine, de manière hebdomadaire, elle aurait été annulée au terme de sa première saison, comme Terra Nova avant elle (Terra Nova, qui partage avec Lost In Space énormément de choses, malheureusement).

Mais - et c'est là que le facteur Netflix entre en jeu - regardée en mode binge watching, ce programme n'est pas forcément désagréable. On peut soit même gérer son rythme, ce qui atténue un peu les problèmes structurels de la série, et permet de s'attacher un minimum aux personnages.

C'est d'ailleurs là ce qui fait toute la différence avec une série comme Star Trek Discovery : les deux programmes partagent bien des défauts et des problèmes, et ne sont franchement pas meilleurs l'un que l'autre... mais la distribution principale de Lost In Space est nettement supérieure (ou du moins nettement plus attachante). Idem pour l'illustration musicale de Lennertz, parfois envahissante, mais plus généreuse que du côté de Discovery (ce qui est un comble).

Si je dois revenir pour une saison 2, ce sera pour ces deux facteurs, pour une production assez compétente, et pour la promesse d'un peu d'exploration spatiale (chose qui fait, là encore, cruellement défaut à Discovery) : cette première saison de Lost In Space est médiocre, et n'est rien de plus qu'un énorme épisode pilote en dix parties, mais les acteurs sont plutôt bons, et qui sait, peut-être qu'ils vont engager des scénaristes plus accomplis pour la suite ?

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02 ; 1x03-04 ; 1x05-06 ; 1x07-08)

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Critiques éclair - The Orville 1x05

Publié le 15 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Comédie, Action, Aventure, Fox, Orville

Après quatre épisodes, The Orville ne parvient pas à se défaire du fait qu'elle n'est, à la base, qu'un clone de Star Trek, sur lequel une couche de vannes peu inspirées, de références contemporaines et de guest-stars a été rajoutée.

Alors oui, effectivement, si l'on est fan de Star Trek, on peut tout à fait trouver ça sympathique de par ses nombreuses similitudes avec l’œuvre originale... mais on peut aussi trouver que cela tient plus du photocopillage sans inspiration que de l'hommage.

The Orville 1x05 - Pria :

Lorsque l'Orville recueille à son bord Pria (Charlize Theron), capitaine d'un navire en perdition, celle-ci tape dans l’œil du capitaine, et suscite la jalousie du premier officier du vaisseau. Mais Pria semble cacher un secret venu du futur... tandis que Malloy tente d'expliquer ce qu'est l'humour à Isaac l'androïde.

Guest-star/"amie" de MacFarlane dans un petit rôle ? Ouaip.

Inspiration évidente de Next-Gen, avec quelques modifications plus ou moins superficielles (5x09 - Question de Temps, notamment) ? Ouaip.

Recyclage d'une sous-intrigue de Next-Gen (Data qui ne comprend pas l'humour humain) ? Ouaip.

Scénario façon fanfiction self-insert, dans lequel MacFarlane est l'objet des attentions amoureuses de plusieurs personnages féminins ? Ouaip.

Références contemporaines qui font tache (ici, Seinfeld) ? Ouaip.

La formule Orville, telle qu'écrite par MacFarlane (responsable de tous les scénarios depuis le début du show), ne change pas d'un pouce, reste toujours aussi prévisible et oubliable... et pourtant, cette semaine, ça fonctionnait un peu mieux que d'habitude.

Probablement parce que l'équilibre humour/sérieux était ici un peu mieux maîtrisé et plus jusqu'au-boutiste que Trek ne pourrait se le permettre (tout ce qui était Mr Patate et la jambe en moins, c'était relativement amusant), et parce que les départements musique et effets spéciaux étaient bien là pour donner un peu de poids à l'intrigue de fond de l'épisode.

Cela dit, le problème MacFarlane reste entier (en tant que scénariste et en tant que protagoniste héroïque et romantique), et le rythme des épisodes est toujours très inégal (mais c'est un problème qui découle directement du fait que la plupart des scripts, jusqu'à présent, ne sont guère plus que du recyclage bancal, ce qui rend les épisodes ultra-prévisibles, et donc ultra-mollassons).

Espérons qu'avec le prochain épisode, écrit par un ancien de Star Trek : Enterprise, le show se sorte un peu de cette routine qui lui coûte chaque semaine de nouveaux spectateurs.

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Blog Update ! - Février 2018

Publié le 2 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Update, Les bilans de Lurdo

Le mois de février a beau être court, le blog des Téléphages Anonymes n'a pas ralenti sa cadence, et sa rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque ! a continué son petit bonhomme de chemin, avec notamment une semaine spéciale Saint Valentin assez chargée...

#641 : Coco - 4.25/6

#642 : Flock of Dudes - 1.75/6

#643 : La Planète Des Singes - Suprématie - 3.75/6

#644 : Batman - Gotham by Gaslight - 4.5/6

#645 : Mascots - 3/6

#646 : Red Trousers - Anthologie du cinéma de Hong Kong - 4/6

#647 : SEMAINE ST-VALENTIN

- L'Agence Cupidon - 3/6

- Amoureux Malgré Eux - 2.5/6

- Girl's Best Friend - 3/6

#648 : SEMAINE ST-VALENTIN

- Are You Ready For Love ? - 2.25/6

- Un Café et un Nuage d'Amour - 1.5/6

- Amour, Rupture et Littérature - 1.5/6

#649 : SEMAINE ST-VALENTIN

- Michael Bolton's Big Sexy Valentine's Day Special - Sparrow/6

- L'Étincelle de l'Amour - 1.75/6

- My Secret Valentine - 3/6

#650 : SEMAINE ST-VALENTIN

- Marions-nous ! - 2.25/6

- Un Baiser au Coin du Feu - 3/6

- Very, Very, Valentine - 2.5/6

#651 : SEMAINE ST-VALENTIN

- Spanglish - 3/6

- La Saison des Amours - 1.5/6

- Un Prince Pas Très Charmant - 2/6

#651b : SEMAINE ST-VALENTIN

- Falling For Vermont - 2/6

- Cherche fiancé pour une semaine - 2/6

- Une Maison pour Deux 2 - 2/6

#651c : SEMAINE ST-VALENTIN

- Je ne t'oublie pas - 3/6

- La Reine du Remariage - 2.25/6

- Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? - 3/6

#652 : Happy Valley - 4/6

#653 : Black Panther - 3.5/6

#654 : When We First Met - 3/6

#655 : Alexandre et sa Journée Épouvantablement Terrible et Affreuse - 3/6

#656 : My Wonder Women - 3/6

#657 : Amies Malgré Lui - 3/6

#658 : Bright - 3/6

#659 : Unleashed - 3/6

#660 : Starship Troopers - Traitor of Mars - 2/6

#661 : Le Faussaire - 3/6

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Un mois dominé par la semaine Saint Valentin qui, si elle a valu au blog un bon pic d'audience jusqu'à fin février, n'a pas apporté le moindre métrage au-dessus de la moyenne - à part, peut-être, le Big Sexy Valentine's Day Special de Michael Bolton, une grosse parodie déconneuse et amusante.

Le reste du mois n'a pas non plus été très passionnant : au niveau des blockbusters, Black Panther et le dernier Planète des Singes se démarquent un peu, sans plus ; au niveau de l'animation, Coco et Batman - Gotham by Gaslight assurent le quota de réussites... mais tout le reste est, au mieux, passable.

Pas sûr que le mois prochain soit bien meilleur...

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Film du mois :

Coco et Batman - Gotham by Gaslight, sans hésitation. Deux dessins animés très réussis, et qui font plaisir à voir.

Mention spéciale à Black Panther, dont je suis ressorti mitigé au terme d'une séance calamiteuse, mais qui vieillit plutôt bien dans mon esprit.

Flop du mois :

Flock of Dudes, une comédie lourde et antipathique, tout sauf drôle, et Starship Troopers - Traitor of Mars, un film d'animation creux au possible, et bien trop premier degré pour son propre bien.

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Au niveau des séries, Star Trek Discovery s'est finie comme elle avait débuté (un ratage), la saison 2 de The Good Place et la première saison de Black Mirror m'ont laissé mitigé, la saison 1 de Rick et Morty m'a amusé, et la première moitié de la saison 1 du reboot de The Tick, bien que plus sérieuse que prévu, laisse augurer du meilleur.

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En mars, on continue sur notre lancée, avec en prime un bref détour par l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick !

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Blog Update ! - Mars 2019

Publié le 31 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois de mars assez éclectique, avec quelques bonnes surprises au programme...

#910 : Ladies and Gentlemen, My Name is Paul Heyman (2014) - 4.5/6

#911 : Mortal Engines (2018) - 2/6

#912 : Here Comes The Grump - A Wizard's Tale (2018) - 1.5/6

#913 : Support The Girls (2018) - 3/6

#914 : The Trade (2017) - 3/6

#915 : Dance Movie (2009) - 1/6

#916 : Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011) - 3.5/6

#917 : Alita - Battle Angel (2019) - 4.25/6

#918 : Cher Dictateur (2018) - 2/6

#919 : Robin des Bois (2018) - 1.25/6

#920 - SAINT PATRICK : Leapin' Leprechauns - Les Lutins Sauteurs (1995) & Spellbreaker : Le Secret des Leprechauns (1996) - 3/6 & 2.5/6

#921 : Apprentis Parents (2018) - 4/6

#922 : Room 237 (2012) - 2/6

#923 : Chocolat (2016) - 3.75/6

#924 : Creed II (2018) - 3.75/6

#925 : Le Grand Jeu (2017) - 4/6

#926 : Gardes du corps - Une vie dans l'ombre (2016) - 3/6

#927 : Captain Marvel (2019) - 3.75/6

#928 : Lego Batman : le Film - Unité des Super-héros (2013) - 4/6

#929 - Bohemian Rhapsody (2018) - 3.75/6

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# Bilan :

Une bonne cuvée, ce mois-ci, entre des documentaires intéressants, quelques gros films imparfaits mais divertissants (Bohemian Rhapsody, Alita, Captain Marvel, Creed II), et des drames bien menés (Le Grand Jeu, Apprentis Parents). Bien entendu, il y a toujours quelques moutons noirs, comme par exemple Mortal Engines, tellement médiocre que même ses effets visuels surprenants ne parviennent pas à sauver les meubles... mais bon. Je ne me suis pas ennuyé, ce mois-ci, ce qui est toujours ça de pris.

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# Film du mois :

Outre le documentaire sur la carrière et la vie de Paul Heyman, fascinant mais qui n'intéressera forcément pas tout le monde, le film du mois est, à ma grande surprise, Alita de ce bon vieux Roberto Rodriguez (feat James Cameron). Je n'en attendais absolument rien, je ne connaissais que vaguement l’œuvre originale, et pourtant j'ai été séduit par la performance technique, et par l'interprétation. Une vraie bonne surprise.

 

# Flop du mois :

Dance Movie, des frères Wayans, forcément... mais aussi et surtout Robin des Bois 2018, un navet à mi-chemin entre le young adult générique et la réinvention edgy mais totalement creuse. Ce n'était vraiment pas bien.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, la conclusion de Kimmy Schmidt ne m'a pas particulièrement convaincu, guère plus que la saison 2 du Punisher, ou celle de Legion. Un bilan très mitigé, donc, pas aidé par des Star Trek Discovery et The Orville en dents de scie, et par une Angie Tribeca égale à elle-même... un mois de mars vraiment peu mémorable, niveau télévision, en espérant que le mois prochain soit plus intéressant...

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# À venir :

En avril, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec un Django déchaîné, une Emily mystérieuse, un tas de Lego, une nounou anglaise aux pouvoirs magiques, un apprenti super-héros, huit salopards, une détective privée et sa mère, des orphelins malheureux, etc...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Avril 2019

Publié le 30 Avril 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois d'avril se préparant à l'Endgame des Avengers, mais avec quelques surprises - bonnes comme mauvaises - en chemin...

#930 : Django Unchained (2012) - 4.25/6

#931 : L'Ombre d'Emily (2018) - 3/6

#932 : Jesus Camp (2006) - 5/6

#933 : Lego DC : Batman Harcelé (2014) & La Ligue des Justiciers contre la Ligue des Bizarro (2015) - 3.5/6 & 3.5/6

#934 : Geography Club (2013) - 2.25/6

#935 : Sweet Seventies (2018) - 4/6

#936 : Nerdgasm (2015) - 2.25/6

#937 : My Dinner with Hervé (2018) - 3.75/6

#938 : La Grande Aventure Lego 2 (2019) - 3/6

#939 : Le Retour de Mary Poppins (2018) - 3/6

#940 : Le Complexe de Frankenstein (2015) - 4.5/6

#941 : Lego DC - La Ligue des Justiciers : L'Attaque de la Légion maudite (2015) - 2.5/6

#942 : Incoming (2018) - 2/6

#943 : Shazam ! (2019) - 2.75/6

#944 : I Hate Kids (2019) - 2.25/6

#945 : Piégée (2011) - 2/6

#946 : Mayor of the Sunset Strip (2003) - 4.75/6

#947 : Les Animaux Fantastiques - Les Crimes de Grindelwald (2018) - 2/6

#948 : Lego DC - La Ligue des Justiciers : l'Affrontement Cosmique (2016) - 4/6

#949 : La Révolution de Mme Ratcliffe (2007) - 3.75/6

#950 : Waffle Street (2015) - 2/6

#951 : Les Huit Salopards (2015) - 3/6

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# Bilan :

Un mois de cinéma qui s'ouvre et se ferme sur du Quentin Tarantino, deux films qui encadrent une période franchement assez médiocre : 23 films passés en revue, et seuls 9 d'entre eux atteignent la barre symbolique du 3.5/6.

C'est très peu, et au nombre de ces métrages qui peinent à convaincre, on trouve notamment des blockbusters aux moyens conséquents, et aux équipes expérimentées. Mais non, que ce soit du côté de la franchise Potter, de Mary Poppins ou de DC, ça tombe à plat, ça fait des choix discutables, et surtout, ça fait preuve d'un flagrant manque d'ambition et de structure.

Heureusement, les documentaires sont là pour sauver la mise, avec un Jesus Camp glaçant, un Mayor of the Sunset Strip nostalgique, et un Complexe de Frankenstein intéressant.

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# Film du mois :

Hors documentaires, c'est Django Unchained qui remporte la mise, et qui a su me convaincre malgré le fait qu'il appartienne à un genre (le western) qui ne me parle pas beaucoup. J'ai toutefois eu plus de difficultés avec Les Huit Salopards, tout en lui reconnaissant des qualités formelles indubitables.

 

# Flop du mois :

Les Crimes de Grindelwald, un blockbuster décousu, laborieux, brouillon, qui a tous les problèmes des pires films de la saga Harry Potter, sans en avoir la magie, le merveilleux ou l'humour. Un vrai beau ratage, qui laisse présager du pire pour la suite de la saga.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, chez les Téléphages Anonymes, on a terminé la saison 2 de Star Trek Discovery - pas vraiment un franc succès, ce qui n'est guère surprenant ; Orville, à l'identique, a continué son petit bonhomme de chemin ; en saison 4, Angie Tribeca est restée égale à elle-même ; YouTube, avec ses séries courtes Lifeline et Weird City, a peiné à me convaincre ; et la saison 2 de Jessica Jones, elle, m'a totalement laissé de marbre.

Pas terrible, ce mois d'avril.

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# À venir :

En mai, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec la fin de partie des Vengeurs, des Titans qui passent à l'attaque, un mini roi Arthur, Ricky Gervais, une Académie des plus étranges, des zombies californiens, et une dernière quinzaine dédiée aux extraterrestres les plus dangereux du cinéma contemporain, à l'occasion de leur 40è anniversaire...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Novembre 2018

Publié le 1 Décembre 2018 par Lurdo dans Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Update

Un mois de novembre assez bref et anecdotique sur le blog des Téléphages Anonymes, tant par sa durée relativement courte que par son contenu...

#835 : Venom (2018) - 2.25/6

#836 : Wrestling with Satan (2009) - 4.25/6

#837 : Mon Oncle Rafael (2012) - 1/6

#838 : Marvel Rising - Secret Warriors (2018) - 2.5/6

#839 : Moi, Belle et Jolie (2018) - 2/6

#840 : Operation Odessa (2018) - 4.5/6

#841 : Supercon (2018) - 1.5/6

#842 : Johnny English Contre-Attaque (2018) - 2.25/6

#843 : Drôles de Dindes (2013) - 2.75/6

#844 : Une Femme Disparaît (2013) - 3/6

#845 : Ideal Home (2018) - 3/6

#846 : The Rise and Fall of ECW (2004) - 5/6

#847 : Les Indestructibles 2 (2018) - 3.75/6

#848 : Constantine - La Cité des Démons (2018) - 4/6

#849 : Prophet's Prey (2015) - 2.5/6

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# Grand écran :

Faisons simple : ce mois a été très pauvre en films de qualité, et seuls les documentaires se démarquent un peu, ainsi que quelques films d'animation. Venom, notamment, une grosse sortie de ces dernières semaines, s'est avéré un ratage créatif assez notable, à défaut de se planter au box-office.

À noter que j'ai raté plusieurs grosses sorties de ce mois (Les Animaux Fantastiques 2, Bohemian Rhapsody, Casse-Noisettes et les 4 Royaumes) qu'il faudra que je rattrape en janvier, aux côtés d'Aquamomoa et des Mondes de Ralph 2.

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# Film et flop du mois :

Un mois assez paradoxal, puisque le film du mois est aussi sa plus grande déception, et donc son flop : les Indestructibles 2.

Un film attendu au tournant, une suite à l'un des métrages marquants de Pixar, un projet qui a mis du temps à arriver... et au final, un résultat qui déçoit clairement, et ressemble à une redite du premier opus, sans grande inspiration ni panache.

Néanmoins, la technique Pixar est toujours présente, et assure suffisamment le spectacle en ce mois pauvre en qualité.

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# Petit écran :

Pas énormément de séries au programme, ce mois-ci, et surtout, pas grand chose de mémorable, entre trois saisons de The Detour pourtant pleines de potentiel, et qui finissent malheureusement par virer à la caricature forcée ; une saison 2 d'Iron Fist - qui sera la dernière du programme - et qui souffre toujours des mêmes problèmes (malgré quelques pas dans la bonne direction) ; et deux courts-métrages de Star Trek Discovery, mini-épisodes honorables, mais qui donnent l'impression désagréable d'être des chutes d'épisodes, des sous-intrigues qui auraient pu donner quelque chose de bien meilleur en plus développé, au sein de la série-mère.

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# À venir :

Dès aujourd'hui, le blog des Téléphages Anonymes se met officiellement à l'heure de Noël, et entame la Christmas Yulefest 2018, avec chaque jour une ou plusieurs critiques de film de Noël publiées en ces pages : place aux bons sentiments, à la romance, à la neige et aux guirlandes clignotantes, et ce jusqu'au début du mois de janvier.

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël déjà passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Janvier 2021

Publié le 31 Janvier 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un petit mois de janvier sur le Blog des Téléphages Anonymes, puisque ce mois n'a vraiment commencé qu'à partir du 09/01, une fois la Christmas Yulefest 2020 achevée. Ce qui ne veut pas dire que l'actualité a été totalement faiblarde, bien au contraire... 

#1328 : Tabloid (2010) - 4.5/6

#1329 : Wonder Woman 1984 (2020) - 2.5/6

#1330 - Les Croods 2 : une nouvelle ère (2021) - 3.25/6

#1331 - Boss Level (2020) - 3.25/6

#1332 - Marraine ou presque (2020) - 2.5/6

#1333 : Locked Down (2021) - 2/6

#1334 : Rocky IV, le coup de poing américain (2014) - 4/6

#1335 : Soul (2020) - 4/6

#1336 : C'est nous les héros (2020) - 3.5/6

#1337 : Miracle sur la 8e rue (1987) - 4.75/6

#1338 : Console Wars (2020) - 3/6

#1339 : Anita Ho (2015) - 2.5/6

#1340 : La grande cavale (2019) - 1.5/6

#1341 : Seized (2020) - 3/6

#1342 : Enola Holmes (2020) - 3.75/6

 

# Bilan :

Forcément un mois de janvier en mode mineur, avec peu de métrages vraiment marquants, mais aussi peu de véritables flops.

Pas grand chose à dire, donc, si ce n'est que les sorties les plus récentes (généralement des longs-métrages redirigés in extremis sur une plate-forme de VOD ou une autre) ont de quoi laisser étrangement de marbre : est-ce que le facteur "visionnage à domicile" amène à se montrer plus critique ?

Peu probable... encore que : il incite clairement à regarder un métrage en famille, avec ce que ça implique de réactions plus vocales et moqueuses, que l'on ne se permettrait pas forcément en salle de cinéma.

À défaut de se montrer plus critique dans ces conditions coronavirales, peut-être que le spectateur se montre tout simplement plus dissipé ?

 

# Film(s) du mois :

Outre la nostalgie de Miracle sur la 8e rue, et les documentaires habituels (Rocky IV et Tabloid, deux genres biendifférents), c'est Pixar qui se démarque du lot, avec son Soul réussi et qui aurait été tout à fait digne d'une sortie en salles.

# Flop(s) du mois :

Plusieurs concurrents en lice pour le titre de "flop du mois" : La grande cavale, un film d'animation à petit budget ; Locked Down, un drame sentimental déguisé en film de casse pandémique ; Marraine ou presque, un sous-Il était une fois qui gaspille ses actrices...

Mais le grand vainqueur reste tout de même Wonder Woman 84, un film à l'écriture bordélique au possible, et qui, avec du recul, mérite probablement même une note inférieure à celle que je lui ai attribuée à chaud. Un beau ratage.

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# Petit écran :

En janvier, les Téléphages Anonymes ont fini de rattraper plusieurs séries en cours, avec plus ou moins de satisfaction à la clé : si le Mandalorien a su finir sa saison 2 en beauté, de manière touchante et mémorable, on ne peut vraiment pas en dire autant de Star Trek Discovery, qui s'est à nouveau vautrée dans les grandes largeurs, avec une conclusion insipide et un déluge d'effets spéciaux ne parvenant pas à cacher la vacuité de cette troisième année.

En parallèle, Sygbab a entamé son intégrale des Agents of SHIELD, avec (sans surprise) quatre premières saisons très inégales. Et difficile de parler de Marvel sans évoquer la nouvelle (techniquement, la seule) série télévisée appartenant véritablement au MCU, Wandavision, aux premiers épisodes plutôt intrigants.

Vite, la suite.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un mois de février coupé en deux, avec une première quinzaine consacrée à la Saint Valentin (au programme, des comédies romantiques, des téléfilms, des productions Netflix, etc) et une fin de mois plus classique, avec notamment, du côté de la télévision, la suite de Wandavision, Love Life, #BlackAF ou encore la série animée Moonbeam City...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1210 : What We Left Behind - Looking Back at Star Trek : Deep Space Nine (2018)

Publié le 20 Mai 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Romance, Science-Fiction, Télévision, USA, Action, Histoire, Star Trek

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

What We Left Behind - Looking Back at Star Trek Deep Space Nine (2018) :

Un documentaire rétrospective revenant sur la meilleure série Star Trek de l'histoire de la franchise, Star Trek : Deep Space Nine, partiellement crowdfundé et chapeauté par Ira Steven Behr, l'un des scénaristes/showrunners de l'époque. Deux heures de retrouvailles, d'émotion, de bonne humeur, de lecture des lettres des fans enragés de l'époque, pour une série toujours controversée au possible pour son côté sombre, sérieux, politique, engagé, statique et paradoxalement précurseur de ce qu'est la télévision d'aujourd'hui.

Une série qui était un peu le vilain petit canard de la franchise, jamais respectée, jamais mise en avant, et qui a profité de ce statut d'outsider pour tenter des choses, pour aller là où nulle autre série Trek n'est allée, et pour développer des personnages tous attachants, dont les interprètes forment toujours, à ce jour, une grande famille soudée et très proche.

Un documentaire qui, en parallèle de ses segments consacrés aux différents aspects de la production - casting, décors, maquillages, réalisation, lumière, écriture, effets spéciaux, etc - se permet des fantaisies très agréables, comme des chansons façon lounge de Max Grodenchik et de quelques autres acteurs, et bien entendu, cette salle des scénaristes qui se réunit pour définir les grandes lignes d'une hypothétique saison 8 de la série, en commençant par son season premiere, 20 ans après, qui aurait tout chamboulé. Un travail illustré en images de storyboards, et qui donne vraiment envie que CBS ouvre son porte-monnaie pour réunir tout ce beau monde, et produire un téléfilm-réunion, ou une mini-série DS9.

Peu probable, déjà que la chaîne et Paramount refusent de remasteriser le show en HD pour une éventuelle sortie blu-ray... mais bon. 

Mais bon, peu importe. What we left behind est un documentaire rétrospective (presque) complet, passionnant, ludique, voire même touchant, et qui n'a pas peur de souligner les défauts de la série, comme lorsque Ira Steven Behr explique que la série aurait pu (et aurait dû faire mieux) sur le front des causes LGBTQ.

Et puis difficile de ne pas ressentir une pointe d'émotion en voyant le documentaire se terminer sur feu René Auberjonois, qui conclut en disant, en substance, que grâce à Odo, il aura au moins un rôle dramatique dont il puisse vraiment être fier à inscrire sur sa tombe.

5/6

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x05-06 (2020)

Publié le 12 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Quatre épisodes de cette déclinaison animée de la franchise Star Trek diffusés par CBS All Access, et pour le moment, on ne peut pas dire que ce soit un franc succès : personnages hystériques, caractérisation simpliste, protagoniste agaçante et immature, rebondissements télégraphiés et humour assez peu inspiré sont au rendez-vous de ce qui ressemble de plus en plus à une parodie générique de l'univers Trek, bien trop sous influence.

Star Trek : Lower Decks 1x05-06 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x05 - Cupid's Errant Arrow : Lorsque Boimler rend visite à sa petite-amie, Mariner est persuadée que celle-ci est suspecte, et décide de tout faire pour prouver qu'elle a raison ; pendant ce temps, l'équipage tente de gérer une peuplade autochtone particulièrement récalcitrante...

La série continue dans des rebondissements de sitcom médiocre, avec Mariner qui fait tout pour prouver que la copine de Boimler est une extraterrestre aux desseins maléfiques, Boimler qui sabote sa relation parce qu'il est jaloux d'un collègue de sa petite-amie (d'ailleurs, le cliché du petit blanc malingre menacé dans sa virilité par le grand black musclé, mwébof, même s'il est certainement involontaire), et une intrigue principale qui se termine donc de manière attendue, avec les deux femmes qui deviennent meilleures copines, Boimler qui est humilié, et Mariner qui finit par avoir raison d'avoir fait preuve de méfiance.

À côté, le reste est du remplissage gueulard, tant au niveau de Tendi et Rutherford, embarqués dans une histoire de transfert de navire, que du senior staff : ce n'est pas assez développé pour être intéressant, et ça confond toujours rythme frénétique, dialogues énervés et name-dropping/fanservice à gogo avec un véritable sens de l'humour et un propos intéressant.

Toujours très quelconque, tout ça.

- 1x06 - Terminal Provocations : Alors que l'équipage est en conflit avec un groupe d'extraterrestres tentant de dérober des épaves fédérales, Tendi et Rutherford se retrouvent prisonniers d'un holodeck dépourvu de mesures de sécurité. Boimler et Mariner, eux, enquêtent sur l'agression de l'un de leurs collègues, Fletcher...

Un épisode qui continue de multiplier les sous-intrigues (plutôt que de consacrer la moitié de l'épisode à Boimler/Mariner et l'autre à Tendi/Rutherford, les scénaristes semblent bien décidés à faire de la série une alternance de sous-intrigues survolées, avec les membres de l'équipage principal du vaisseau comme protagonistes de l'une d'entre elles, pour le meilleur et pour le pire) avec plus ou moins de succès, et avec plus ou moins d'originalité.

Ici, les trois intrigues finissent par se lier (même si Tendi/Rutherford reste la sous-intrigue la plus anecdotique et détachée du reste), et par dégénérer en grand final explosif durant lequel, encore une fois, Boimler et (surtout) Mariner sauvent le vaisseau.

Ça se regarde, mais bon... ça continue de s'époumoner et de crier dans tous les sens, sans nécessairement être suffisamment drôle ou original pour justifier un tel rythme énervé.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries Star Trek passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #314 : William Shatner presents Chaos on the Bridge (2015)

Publié le 13 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Science-Fiction, Star Trek, Review, Documentaire, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

William Shatner presents : Chaos on the Bridge :

Les débuts difficiles de Star Trek : The Next Generation, tels que vécus par les scénaristes et acteurs de la série...

Un documentaire d'une heure réalisé, écrit et présenté par Bill Shatner, et qui a pour objectif principal de démythifier Gene Roddenberry, au travers des témoignages quasi-unanimes de la majorité des scénaristes de STTNG, ainsi que de certains acteurs.

On nous y présente ainsi un Gene caractériel, qui avait mal supporté la traversée du désert séparant TOS du premier film, en gardait une certaine amertume, un certain égo surgonflé, et qui s'adonnait régulièrement à la drogue et l'alcool en quantités importantes lorsque CBS/Paramount ont voulu lancer Next Gen.

Une bonne grosse cure de désintox plus tard, et voici le Gene de retour (un peu à son insu) aux commandes la franchise, à se prendre la tête avec le président de la chaîne et les exécutifs, à remettre en question la moindre décision qui n'était pas de lui, et de manière générale, à faire un carnage dans la salle d'écriture de la série, virant les scénaristes à la pelle, et réécrivant des morceaux de scripts au dernier moment juste pour pouvoir apposer son nom sur ceux-ci (et toucher une partie des royalties ^^).

Pour ne rien faciliter, avec son état de santé déclinant, Roddenberry avait délégué beaucoup de  pouvoirs à son avocat, une fouine haïe par tout le monde, qui écoutait aux portes, revenait la nuit pour lire les scripts et s'introduire sur les ordinateurs des scénaristes, espionnait ces derniers, et faisait ses propres corrections sur les scripts, corrections qu'il faisait passer pour celles de Gene.

Bref, ceci est un portrait très corrosif du personnage que Gene Roddenberry s'était créé : dans les années 60, de son propre aveu, il s'imaginait bien comme Kirk, dragueur et héroïque ; dans les années 80, son image de lui-même avait évolué, et il se voulait à mi-chemin entre Picard et Q, une sorte d'entité supérieure capable de mener l'humanité dans une direction meilleure ; comme le rappelent certains intervenants, Roddenberry connaissait bien L. Ron Hubbard, et lui aurait dit un jour que s'il l'avait voulu, il aurait pu faire de Star Trek sa propre Scientologie.

Au nombre des intervenants, on notera deux personnes qui prennent la défense de Gene plus que les autres : Richard Arnold, très proche de Gene de son vivant, placé par ce dernier à la tête des produits dérivés littéraires de Star Trek, et dont le surnom parmi la fanbase est celui de l'un des officiers nazis dans un vieil épisode de TOS (^^), et Maurice Hurley, le showrunner choisi personnellement par Gene, qui est persuadé que la meilleure chose arrivée à Star Trek, c'est son arrivée sur la franchise, ainsi que la manière dont il a su largement améliorer la vision utopique de Gene (jusqu'à dépasser le maître !), et qui est parti juste avant la s3, pour de nombreuses raisons, notamment la réaction toujours hostile des fans, avec leur "STTNG, ce n'est pas du Star Trek, Star Trek, ce n'est pas ça du tout, aux chiottes les scénaristes".

Heureusement qu'il est parti, et que Piller, que tout le monde adore dans le documentaire, est arrivé juste après.

Un documentaire qui est donc intéressant, bien que forcément un peu biaisé en l'absence inévitable de son sujet ; au niveau de la forme, on alterne entre interviews et reconstitutions animées assez amusantes, mais à la fin du documentaire, j'ai tout de même eu l'impression qu'il manquait 20 bonnes minutes pour bien couvrir tout ce qu'il y avait à dire sur le Grand Oiseau de la Galaxie. M'enfin bon.

4/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (7)

Publié le 16 Juillet 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x13 - Gravity :

Tuvok, Paris et l'Holo-Doc s'écrasent en navette (encore une navette de moins) et doivent survivre sur une planete hostile et désertique, avec l'aide de Noss (Lori Petty), une extraterrestre qui s'éprend de Tuvok.

Une étude du personnage de Tuvok, co-écrite par Bryan Fuller, et qui se regarde assez tranquillement, même si elle enchaîne pas mal de clichés, et que Tom Paris, étrangement, se comporte en gros boulet insistant et donneur de leçons, incitant assez lourdement Tuvok à répondre aux avances de l'extraterrestre locale...

Un épisode malgré tout assez anecdotique, en fin de compte, malgré quelques plans extérieurs à la grue qui changent un peu (enfin un peu d'ambition dans la réalisation !), des flashbacks pas inintéressants, et une assez jolie scène d'adieux entre Tuvok et Noss.

(mais pour un épisode qui parle de l'amour, des sentiments, de l'isolation, etc, Paris et Torres semblent bien peu inquiets l'un pour l'autre... le manque de continuité de ce show me tue)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (14)

Publié le 11 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair, Review

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x24 - Relativity :

Un sabotage temporel provoque l'explosion du Voyager : Seven est alors recrutée, juste avant sa mort, par l'équipage de l'USS Relativity, un vaisseau du Département des Investogations Temporelles de Starfleet, qui la renvoie dans le passé, lors de l'inauguration du Voyager, puis lors d'une attaque Kazon, pour tenter d'arrêter le saboteur avant qu'il ne soit trop tard.

Un épisode temporel amusant, dynamique et bien mené, co-signé Bryan Fuller, qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui s'avère une bonne surprise (bien qu'un peu prévisible).

 

5x25 - Warhead :

Un Kim & Doc-centric, dans lequel une away-team découvre un missile enfoui sur une planète, missile doté d'une intelligence artificielle guerrière prête à tout pour accomplir sa mission d'origine, quitte à prendre possession de l'Holo-Doc, et à forcer le vaisseau à le mener à bon port.

Un script assez dérivatif, et une mise en images pas très inspirée, pour un épisode qui commence assez bien (Picardo en solo, qui interagit avec des bips électroniques ; une promesse de développement pour Kim), mais finit par se résumer à Picardo en surjeu, qui beugle des ordres à droite et à gauche sans que rien n'avance vraiment dans un sens ou dans l'autre.

Bof, mais un bof mineur, car il y a un embryon de bonne idée, là-dedans, sans que le résultat soit particulièrement probant.

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Critiques éclair - The Orville 1x01 & 1x02 (premières impressions)

Publié le 24 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Fox, Comédie, Drame, Star Trek, Orville

Série de Seth MacFarlane, The Orville se veut un hommage semi-parodique à la franchise Star Trek, dont l'acteur/showrunner/scénariste/producteur est particulièrement fan. Pour cela, MacFarlane a repris toutes les codes de l'univers de Roddenberry, et s'est tourné vers de nombreuses personnes ayant directement travaillé sur diverses séries Star Trek, que ce soit devant (Jonathan Frakes, Robert Duncan McNeill, Penny Johnson Jerald) ou derrière (Brannon Braga, David A. Goodman)...

The Orville, 1x01 - Old Wounds :

Les aventures interstellaires de l'USS Orville, un vaisseau spatial d'exploration mené par le Capitaine Mercer (Seth MacFarlane), et par un équipage particulièrement dysfonctionnel...

Tout de suite, ce qui frappe le plus, c'est que la Fox avait vendu la série comme une parodie rythmée de Star Trek, une sorte de Galaxy Quest télévisé... ce que la série n'est pas du tout. On aurait pu s'en douter en remarquant que le format de 45 minutes laissait plutôt sous-entendre une série voulant se démarquer du format sitcom... mais bon.

Et effectivement, c'est ce que l'on a : un programme d'une heure tentant de singer Star Trek : The Next Generation dans toutes ses grandes lignes, avec un scénario globalement très premier degré (on comprend mieux pourquoi MacFarlane a recruté des scénaristes de Star Trek), sur lequel le showrunner a saupoudré des disputes de couple, des vannes graveleuses, et des gags surlignés au stabylo (par exemple, le gag du chien se léchant l'arrière-train, en arrière plan d'un dialogue, était justement drôle parce qu'aucun des personnages de s'en apercevait... jusqu'à ce que les deux membres d'équipage le pointent du doigt en disant "hey, t'as vu le chien qui se léchait les couilles, en arrière-plan ? - Ouaip, trop drôle !").

Pas grande surprise sur ces derniers points, c'est la marque de fabrique de MacFarlane : on accroche ou pas à son style d'humour, que ce soit à la télévision (Family Guy), ou au cinéma (Les Ted ou Albert à l'Ouest). Et, toujours sans surprise pour qui a vu Albert à l'Ouest, The Orville ressemble souvent à de la fanfiction self-insert, où MacFarlane se serait imaginé en héros de son univers préféré.

Reste qu'il est tout de même étrange de remarquer à quel point la mayonnaise ne prend pas entre les deux facettes principales de la série : son sérieux et son humour.

Tout, de la production à l'écriture, en passant par le rythme et par la musique (Debney ! McNeely ! Broughton !), renvoie directement aux premières heures de la Next Generation, pour le meilleur et pour le pire (les personnages sont creux, les scènes d'exposition ultra-laborieuses) au point que l'on a parfois l'impression de regarder un bootleg de la série des années 90.

Et en face, on a l'humour de MacFarlane... des vannes pas assez nombreuses et percutantes (et quasiment toutes dans la bande-annonce principale de la série) pour que le show soit vraiment une comédie, et trop lourdes et peu inspirées pour se marier harmonieusement au contexte plus sérieux de la série.

The Orville se retrouve donc le postérieur entre deux chaises, jamais suffisamment intéressant ou original pour captiver, et jamais assez drôle ou rythmé pour faire pardonner le fait que c'est une simple copie de STTNG, voire un fanfilm assez friqué dans lequel MacFarlane vit ses fantasmes de jeunesse.

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1x02 - Command Performance : Mercer et Grayson sont capturés par des extraterrestres qui les placent dans un zoo intergalactique ; Kitan se retrouve aux commandes du navire ; Bortus couve un œuf...

Je vais être franc, je me suis endormi devant l'épisode, et j'ai donc dû m'y reprendre à deux fois pour le terminer : toujours la même impression de regarder un best-of de Star Trek (le générique qui photocopie celui de Star Trek Voyager) mâtiné de fan fiction, avec des intrigues faisandées, méga-sérieuses et dérivatives, des disputes de couple épuisantes, des vannes qui tombent à plat, et des références insistantes à la pop culture du 20è siècle (Les Kardashians, Kermit, Dora l'Exploratrice, Obi-Wan) qui font joliment tache.

Quelque part, au vu des nombreux commentaires indulgents sur le web qui trouvent le show tout à fait fréquentable et agréable, et même assez réussi "faute de véritable Star Trek", je me dis que la nostalgie du médiocre a encore frappé, et que les 'member berries de South Park ont encore de beaux jours devant elles.

Personnellement, si le troisième épisode nous ressort encore des vannes à base d'anus extraterrestre, de problèmes intestinaux ou de pot brownies, je zappe.

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Sur la base du pilote et de l'épisode qui a suivi, c'est donc un bon gros bof. Avec un peu de chance, le tout s'améliorera au fil du temps, et compte tenu de l'image de marque dont jouit MacFarlane auprès de la Fox, il a peu de chance que la série soit sauvagement annulée (malgré son budget que l'on imagine conséquent).

Mais bon... il y avait mieux à faire dans le genre.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (8)

Publié le 17 Juillet 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x14 - Bliss :

Un épisode un peu paradoxal, puisque sur papier, c'est dérivatif au possible, sans la moindre originalité (ce n'est qu'une relecture de Moby Dick et de l'Odyssée, mâtinée de gimmicks habituels à Star Trek dans son ensemble, et à Voyager en particulier), mais à l'écran, ça fonctionne plutôt bien, c'est accessible, et c'est globalement bien mené.

Pourtant, pris dans le détail, il n'y a vraiment rien de formidable : Seven et Naomi Wildman reviennent de mission, et découvrent tout l'équipage euphorique, car ils ont trouvé un wormhole qui mène jusqu'à la Terre, et qu'ils reçoivent des lettres de la Terre trop belles pour être vraies. Seven se méfie, découvre qu'en fait, ils sont tous la proie d'un monstre spatial géant qui dévore des vaisseaux en les attirant avec des illusions irrésistibles façon Nexus et, seule contre tous (mais avec l'aide de l'Holodoc, de Naomi, et d'un vieux chasseur de monstres bourru décidé à tuer la bête), elle doit sauver le Voyager, blablabla.

On a donc bien pas mal de clichés de Voyager mais ça fonctionne tout de même, principalement parce que le duo Naomi/Seven est toujours très efficace, et que le rythme du tout est heureusement suffisamment soutenu pour que la familiarité et de la routine du script ne dérangent pas trop.

On pourra toujours s'amuser de la décision (finalement assez dérisoire) de Janeway de partir au plus vite de là en laissant derrière eux ce qui se résume à un panneau "attention danger", à la toute fin (comme si la créature, qui se nourrit de vaisseaux piégés depuis des centaines de milliers d'années, n'allait pas décider de changer de quartier en voyant sa source de nourriture se târir à cause du panneau en question ^^), mais bon...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (10)

Publié le 27 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x17 - The Disease :

Mouais.

Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.

Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.

Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.

Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...

Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".

Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.

Comme je le disais un peu plus haut... mouais.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 4 (suite)

Publié le 12 Mars 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mes mini-reviews de l'intégrale de Star Trek Voyager, une intégrale commencée il y a bien longtemps, et une saison 4 qui débute sous de bons auspices, avec l'arrivée de Seven of Nine !

4x04 - Nemesis :

Aka Chakotay a un accident de navette (encore un !) et refait Predator dans une jungle avec une escouade d'humanoïdes qui se battent à coup d'armes à feu (d'ailleurs totalement terriennes ^^) contre des aliens qui sont leur "nemesis".

Un propos sur la propagande guerrière, sur les horreurs de la guerre, sur l'endocrination, sur les apparences trompeuses, etc... typiquement Trek, mais reposant malheureusement sur des artifices de scénario assez téléphonés (les aliens sont en fait un peuple pacifique, les humanoïdes sont les vrais criminels de guerre qui lavent le cerveau de Chakotay pour en faire un soldat dans leur guéguerre, la jungle est une simulation d'entraînement...) et finalement trop convenus pour vraiment passionner.

C'est vraiment l'exemple type du problème "Star Trek" à la télévision : un script relativement intelligent et réfléchi (pour de la tv) mais qui souffre d'un rythme anémique (trop de gunfights mous dans une jungle nocturne peu intéressante visuellement), de dialogues fatigants (les humanoïdes parlent un dialecte métaphorique/synonymique censé montrer leur endoctrination - Chakotay commence à parler comme eux vers la fin de l'épisode - mais qui s'avère surtout assez agaçant à la longue, et passait probablement mieux sur papier.) et de ressorts dramatiques pas assez forts pour en faire une heure de programme captivante. Beltran est bon, cependant.

4x05 - Revulsion :

B'elanna & l'Holodoc vs un hologramme tueur sur un vaisseau à la dérive, pendant que l'uniforme moulant de Seven réveille la libido adolescente d'Harry Kim, à bord du Voyager.

D'un côté un thriller assez moyen, un peu surjoué par l'interprète du bad guy, mais sauvé par Picardo et Dawson (et par le contraste entre le psychopathe/le doc, et la discussion sur leur nature respective) ; de l'autre, de la comédie amusante, mais finalement très anecdotique, et qui n'apporte pas grand chose de plus qu'une distraction temporaire. Un épisode honorable, mais assez oubliable.

4x06 - The Raven :

Un épisode signé Bryan Fuller (et Levar Burton à la réalisation), et dans lequel les implants borgs de Seven se réveillent, alors qu'elle est victime d'hallucinations la guidant progressivement vers l'épave du vaisseau de ses parents.

Pas désagréable sans être exceptionnel, notamment parce que le script recycle un peu (Seven en mode invulnérable qui arpente les couloirs du Voyager sans se préoccuper des équipes de la sécurité, ça rappelle fortement une scène équivalente avec Data - ou était-ce Lore ? - dans Next Generation.), parce  que les aliens-of-the-week ne sont vraiment qu'un prétexte là pour insérer du conflit au forceps, et parce que les origines de Seven posent des questions problématiques (on ne sait pas trop comment Seven et sa famille ont fait pour arriver là, à 50 ans de voyage de l'espace Fédéral).

À part ça, une navette perdue (encore une !), et une Jeri Ryan qui est excellente, une fois de plus (et semble plus à l'aise dans sa tenue marron, moins "renforcée" que la tenue argentée des premiers épisodes).

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Un film, un jour (ou presque) #19 : Space Milkshake (2012)

Publié le 23 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Space Milkshake :

À bord d'une station spatiale, une équipe d'éboueurs de l'espace met la main sur une cargaison étrange, et sur une source d'énergie bizarre, qui déclenche des phénomènes improbables ; bientôt, ils sont confrontés à un canard en plastique mutant qui veut traverse les dimensions...

Une parodie indépendante, dans la lignée de Space Truckers, de Dark Star ou de White Dwarf, avec un cast limité de quatre acteurs (et demi) habitués au registre de la SF et du fantastique : Billy Boyd (Lord of the Rings), Amanda Tapping (Stargate SG-1), Kristin Kreuk (Smallville, Beauty & the Beast), Robin Dunne (Sanctuary) et George Takei (Star Trek) au doublage du canard.

C'est forcément assez fauché visuellement, ce n'est pas forcément ultra-subtil ou maîtrisé, c'est longuet, et ça cabotine gentiment, mais sinon, ça se regarde tranquillement.

2.75/6

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x07-08 (2020)

Publié le 25 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

La mi-saison est désormais dépassée, et le ton de Lower Decks semble désormais bien établi (cf épisodes 1-2, 3-4 et 5-6) : une parodie de l'univers Trek, paradoxalement canon, où tout le monde crie et s'agite beaucoup, et dans laquelle les scénaristes peinent à équilibrer le temps de présence à l'écran des différents personnages, privilégiant clairement Mary-Sue Mariner et son souffre-douleur Boimler aux autres protagonistes...

Star Trek : Lower Decks 1x07-08 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x07 - Much Ado About Boimler : Alors que le senior staff du Cerritos est absent, en mission secrète, Amina, la meilleure amie de Mariner, arrive à bord au poste de capitaine temporaire, et choisit Mariner pour être son premier officier, au grand dam de celle-ci ; victime d'un incident de téléporteur, Boimler est quant à lui récupéré par la Division 414, qui se débarrasse de tous les accidentés de Starfleet en les emmenant dans une "Ferme" mystérieuse...

Un épisode très bien accueilli par la critique... mais qui m'a autant déçu que les précédents. Comme d'habitude, Boimler est humilié dans le cadre d'une sous-intrigue pas forcément très probante, au cours de laquelle il est pleutre, geignard et trahit allègrement ses semblables ; comme d'habitude, ni Tendi ni Rutherford n'ont grand chose à faire, comme d'habitude, il y a plein de fanservice pour brosser les fans dans le sens du poil, et comme d'habitude, Mariner est trop badass et sauve tout le monde à la fin.

Alors oui, on peut toujours arguer du fait qu'elle a droit ici à un pseudo-développement, histoire d'apporter de nouvelles facettes à son caractère d'adolescente rebelle : si elle se rebelle contre l'autorité comme une gamine immature de 15 ans, c'est parce qu'elle refuse les responsabilités. Si elle n'est qu'enseigne de navire alors que sa meilleure amie est capitaine de vaisseau (ce qui lui donne donc au moins 35 ans !?), c'est parce qu'elle préfère se saboter et paraître incompétente plutôt que d'assumer un poste plus important et de devoir être en position d'autorité.

Pourquoi pas. Ça marcherait cependant mieux avec un autre personnage qu'avec Mariner, constamment décrite par les scénaristes comme trop rusée, trop intelligente, trop baroudeuse, trop cool, etc, bref, une héroïne incontournable et sarcastique : le refus des responsabilités ressemble plus chez elle à du je-m'en-foutisme et à une rébellion adolescente contre sa mère qu'à un vrai profil psychologique...

- 1x08 - Veritas : Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford se retrouvent contraints de défendre le senior staff du navire au cours d'un "procès" étrange, mais chacun des quatre sous-officiers a une version différente des événements...

Aïe aïe aïe... Rashomon version Lower Decks, qui commence par un in media res, enchaîne avec des flashbacks bourrés de références, de fanservice et de coups de coude au spectateur, et se finit de manière plate (et un peu prévisible, compte tenu de la structure de l'épisode et du ton de la série) : en prenant totalement le contre-pied des suppositions du spectateur, en lui faisant comprendre que cela ne servait à rien d'essayer de comprendre les tenants et aboutissants réels de l'épisode, et en se moquant totalement des conventions de Star Trek.

Le tout avec de l'humour de répétition prévisible qui ne fonctionne pas vraiment (le reboot non-stop de Rutherford, l'Andorien qui beugle à propos des scans romuliens), et des dialogues encore et toujours criards.

Décidément, je n'accroche vraiment pas au ton du programme et à ses personnages. Plus que deux épisodes.

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x01-02 (2020)

Publié le 15 Août 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Parce que visiblement, pour contrer le succès croissant de The Orville auprès des fans de science-fiction télévisée, et parce que l'objectif de la plateforme de VOD CBS All Access, c'est, de son propre aveu, "Du Star Trek. Tout le temps.", voici une nouvelle série appartenant à la franchise Trek, une série animée semi-parodique inspirée d'un épisode de The Next Generation (Lower Decks), et confiée à Mike McMahan (Rick et Morty, Solar Opposites).

Star Trek : Lower Decks 1x01-02 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x01 - Second Contact : Alors que Tendi vient d'arriver à bord, et que Mariner et Boimler sont en mission sur une planète, un virus qui se propage à bord du vaisseau...

Difficile de vraiment se faire une idée sur la série à partir d'un seul et unique épisode pilote, mais pour l'instant, je reste très mitigé. Visuellement, la série est efficace et agréable à suivre, mais l'influence Rick & Morty est vraiment très présente... et elle se ressent encore plus au niveau du rythme (effréné, voire même saoulant, avec ses dialogues débités de manière frénétique) et de la structure globale (un début anecdotique, et une montée en puissance jusqu'à un grand final déjanté et spectaculaire).

Le problème, c'est que les personnages, pour le moment, sont peu engageants : Mariner est assez agaçante (et le rebondissement final sur son identité est totalement téléphoné), Boimler est l'équivalent de Morty, mais en uniforme, et les deux autres sont trop peu développés, pour le moment, pour laisser la moindre impression.

Reste à voir comment ça va évoluer, mais bon, pour un premier épisode, "une invasion de zombies à bord du vaisseau", ça n'inspire pas forcément confiance.

- 1x02 - Envoys : Boimler et Mariner partent en mission diplomatique, afin d'accompagner le Général klingon K'orin en déplacement. Mais ce dernier, ivre, s'enfuit avec la navette ; de son côté, Rutherford tente de changer de spécialité à bord, pour pouvoir passer plus de temps avec Tendi...

Ce n'est pas encore avec cet épisode que je vais être convaincu.

Entre son intro, très Rick et Morty (l'entité lumineuse pourrait aussi bien balancer un "Show me what you got !" à son arrivée) ; son intrigue secondaire, pas désagréable et au fond positif (tout le monde encourage Rutherford dans sa reconversion) mais totalement improbable (la spécialisation des officiers de Starfleet intervient à l'Académie, et on ne change pas de département comme ça, sur un coup de tête) ; et son intrigue principale, bourrée de fanservice creux - Boimler et Mariner arpentent la galaxie à la recherche du Klingon, passent par Risa et une cantina, rencontrent donc des Klingons, un Ferengi, des Andoriens, des métamorphes, etc -, d'observations insipides "les noms klingons se ressemblent tous, ils ont tous une apostrophe", et à la chute téléphonée au possible (un peu comme la révélation de l'identité de Mariner, dans l'épisode 1) ; tout ça m'a franchement laissé de marbre.

Et puis la série tente tellement d'imposer sa dichotomie "Boimler est un incapable fini, un Morty-bis névrosé et ringard tandis que Marysue Mariner est cool, badass, elle n'obéit à aucune règle, elle sait tout sur tout, elle parle vite et fort, elle est trop awesome, c'est une aventurière géniale, whouhou" et son rythme tendu que tout cela me frustre plus qu'autre chose, pour le moment.

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Critiques éclair - Star Trek : Lower Decks, épisodes 1x03-04 (2020)

Publié le 29 Août 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Nouvelle déclinaison de la franchise Star Trek confiée par CBS à Mike McMahan (Rick et Morty, Solar Opposites), Lower Decks a peiné à me convaincre avec ses deux premiers épisodes (critiqués ici), bien trop creux pour leur propre bien, et avec des personnages tellement clichés et hystériques qu'ils en devenaient agaçants. Espérons que tout ça va se calmer un peu pour la suite de la saison...

Star Trek : Lower Decks 1x03-04 (2020) :

En 2380, les mésaventures de Mariner, Boimler, Tendi et Rutherford, un groupe de sous-officiers chargés des tâches les moins essentielles à bord de l'USS Cerritos, un vaisseau secondaire de Starfleet...

- 1x03 - Temporal Edict : Frustrée par l'annulation d'une mission diplomatique par Starfleet, le Capitaine Freeman décide d'imposer une discipline de fer sur le vaisseau - mais lorsqu'une race extraterrestre attaque le navire, tout le monde est trop fatigué pour se défendre. Sur la planète d'origine de ces assaillants, Mariner et le Commander Ransom, emprisonnés, se disputent pour savoir qui affrontera le champion local en duel singulier...

Et encore une fois, on ouvre un épisode en renforçant les caricatures que sont les personnages principaux, avec Boimler le nerd fils-à-maman humilié qui joue du violon vs Mariner qui est trop cool, rebelle et joue du métal sur sa guitare comme une rock goddess.

D'ailleurs, tout le reste de l'épisode est à l'identique : tout comme sa fille, le Capitaine n'en fait qu'à sa tête et est caractérielle, imposant ses volontés à son équipage de manière totalement caricaturale ; Mariner se rebelle encore et encore, parle à son Premier officier comme à l'un de ses potes, et se croit au-dessus de tout ; et si Boimler finit par sortir gagnant de toute cette histoire, c'est uniquement parce qu'il est un nerd studieux et respectueux du règlement, comme un idiot.

Encore une fois, pourquoi pas, dans l'absolu... si ce show n'était pas présenté comme une série faisant officiellement partie du canon de Trek, et si l'écriture n'était pas à ce point forcée, façon "regardez comme ils sont tous déjantés et incontrôlables, c'est trop drôle !!!".

En l'état, c'est tout simplement laborieux, jamais particulièrement original, jamais particulièrement amusant, et Mariner reste particulièrement agaçante.

- 1x04 - Moist Vessel : L’impertinence de Mariner amène sa mère à tenter de la forcer à quitter le navire... en faisant d'elle un membre du senior staff du Cerritos. De son côté, Tendi sabote malencontreusement une cérémonie d'Ascension, et fait tout son possible pour réparer sa bêtise.

Mouais. Deux personnages quasiment absents (Boimler et Rutherford), une sous-intrigue de l'Ascension digne d'une mauvaise sitcom (et qui dégénère en romance forcée et en slapstick parodique), et une Mariner-Sue toujours aussi agaçante, toujours caractérisée comme une ado rebelle de 15 ans anti-autorité, et qui triomphe toujours à la fin, après avoir fait la leçon à sa mère, et sauvé le vaisseau d'une énième catastrophe spectaculaire et hystérique, en partie grâce à ses méthodes peu orthodoxes.

Je commence vraiment à me lasser de tout ça, je dois dire, et quand bien même j'irai jusqu'au bout de ces dix épisodes, je commence à perdre espoir. Après, j'ai l'impression que la production tente des choses au niveau visuel (les lumières, les ombres), donc c'est un point positif à souligner.

Mais je ne trouve pas Lower Decks drôle. Du tout.

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Critiques éclair - Star Trek : Picard 1x05-1x06 (2020)

Publié le 14 Mars 2020 par Lurdo dans Télévision, Star Trek, Aventure, CBS, Action, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, USA, Picard

Star Trek : Picard me pose bien des problèmes : après un épisode pilote assez honorable, la série n'a fait que baisser en intérêt et en qualité, victime d'une écriture peu probante, de grosses ficelles narratives assez lassantes (la conspiration, les méchants frère et sœur romuliens quasi-incestueux, tous les personnages principaux qui sont traumatisés et bourrés de failles et de défauts), et d'une caractérisation de son personnage principal assez éloignée du Capitaine diplomate, intellectuel et posé de Next Generation.

Je continue néanmoins à espérer que ce ne sont que quelques errances de jeunesse, et que le programme va trouver son rythme de croisière avant la fin de cette première saison...

Star Trek : Picard - Saison 1 (2020) :

- 1x05 - Stardust City Rag : Picard et l'équipage se rendent sur Freecloud, pour y secourir Maddox (John Ales), détenu par Bjayzl (Necar Zadegan), ex-compagne de Seven of Nine (Jeri Ryan). Le petit groupe décide alors de simuler un échange d'otage, qui tourne rapidement court...

Un épisode particulièrement frustrant, tant il part dans toutes les directions possibles et imaginables, sans jamais trouver un ton ou une cohérence d'ensemble.

On se dit, par moments, que c'était censé être un épisode supposément plus léger et déconneur, avec un Jean-Luc Picard en mode pirate borgne à l'accent calamiteux et au béret ridicule, et Rios en space pimp, sur une planète casino tout droit sortie de Blade Runner, avec ses immenses holo-publicités, etc... mais en fait, l'épisode s'avère assez désagréable à regarder, entre la torture et la mise à mort gratuites d'Icheb ; une Seven of Nine devenue vigilante vengeresse qui ignore l'appel au calme de Picard, exécute sans broncher son ex (ressemblant fortement à une jeune Marina Sirtis, et portant un nom prêtant à de mauvais jeux de motsen langue anglaise) et abat tout ses sbires à grands coups de blasters, dans une scène tout droit sortie d'un mauvais film d'action ; une Raffi droguée alcoolique qui tente de se réconcilier avec son fils qu'elle a abandonné (mais qui se voit opposer une fin de non-recevoir, forcément, car dans Picard, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir) ; et puis bien sûr ce rebondissement final durant lequel Agnes tue Maddox car elle est  (sans surprise) de mèche avec les Romuliens...

Bref, on est dans une série dark & gritty, mélodramatique et nihiliste, où la noirceur est forcée, où les personnages sont tous traumatisés, faillibles, déglingués, et qui n'a de Star Trek que l'univers et quelques noms. J'ai bien conscience que c'est voulu, et à la limite, si c'était bien fait, pourquoi pas, mais les scripts sont vraiment bourrés de facilités et de mystères creux, ce qui ne me convainc pas du tout...

(mais visiblement, il suffit d'un peu de fanservice facile - Mot, Quark, etc - pour se mettre une grosse partie des fans de Trek dans la poche, donc bon...)

- 1x06 - The Impossible Box : Picard arrive sur l'Artefact, où il retrouve Hugh, et ensemble, ils tentent d'évacuer Soji, alors même que cette dernière vient de prendre conscience de sa nature d'être synthétique...

Un épisode qui, s'il est meilleur que le précédent, souffle aussi constamment le chaud et le froid, entre idées intéressantes et moments donnant envie de se facepalmer.

Dans le camp des moments réussis, on trouve Picard, hanté par son expérience chez les Borgs, et dont le retour à bord d'un Cube donne lieu à du stress post-traumatique assez frappant. Stewart se donne à fond dans ces moments, la mise en images du cube 2.0 est efficace, les retrouvailles avec Hugh font plaisir, bref, ça fonctionne plutôt bien. À l'identique, la scène de Raffi qui embrouille une ex-collègue pour parvenir à ses fins n'était pas désagréable, et le fait que le récit avance enfin un peu est assez satisfaisant.

Au rang des moments plus problématiques, on a, dans le désordre, la scène de romance entre Rios et Jurati, assez honteuse dans son écriture et sa mise en images ; toujours des manigances peu convaincantes des Lannister romuliens (de toute façon un gros point faible de la série, à mes yeux) ; et toute une séquence centrée sur Narek et Soji, qui retrouve progressivement la mémoire en explorant l'un de ses rêves... une séquence en théorie intéressante, mais sur laquelle le spectateur a constamment dix minutes d'avance, ce qui la prive du moindre impact (en même temps, la romance Soji/Narek n'a jamais vraiment fonctionné à mes yeux).

Enfin, au rayon fanservice, une référence amusante à un portail sikarien, petit morceau de continuité agréable avec Star Trek Voyager.

Reste que l'épisode, s'il est plus long et fait moins de surplace que d'habitude, est tout de même assez inégal : la qualité et l'homogénéité ne sont pas encore au rendez-vous, et j'ai bien peur que Hugh ne survive pas à la scène de bataille présagée à la fin de l'épisode (parce qu'encore une fois, dans Picard, on force bien le trait et la noirceur en tuant tous les personnages secondaires inutiles...)

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Retrouvez aussi toutes les critiques de la saga Star Trek publiées sur ce blog en cliquant ici ou en passant par notre Index Séries alphabétique...

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Les bilans de Lurdo - Perdus dans l'Espace, saison 1 (2018) - première partie (1x01-02)

Publié le 2 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Netflix, Science-Fiction, Drame, Aventure, Lost In Space

Après la série originale de 1965-1968, et la piteuse adaptation cinématographique de 1998 écrite par Akiva Goldsman (qui officie désormais sur Star Trek Discovery, malheureusement), voici une nouvelle version de la série d'Irwin Allen, une version en 10 épisodes produite par Netflix, écrite par les scénaristes des bancals Dracula Untold, Le Dernier Chasseur de Sorcières, Gods of Egypt et Power Rangers, et pilotée par le showrunner de Once Upon a Time in Wonderland (par ailleurs scénariste de Prison Break)...

Perdus dans l'Espace (Lost In Space - 2018) - première partie (1x01-02) :

- 1x01 : En 2046, alors que la Terre est menacée de destruction, l'humanité lance le Resolute, un vaisseau colonial ayant à son bord de nombreuses familles choisies pour coloniser une nouvelle planète, au nombre desquelles les Robinson (Molly Parker, Toby Stephens, Taylor Russell, Mina Sundwall, Maxwell Jenkins). Mais lorsque le Resolute est attaqué, les Robinson sont contraints de monter à bord du Jupiter 2, une navette, qui s'écrase bien vite sur une planète inconnue...

Un pilote qui n'est pas désagréable à suivre, avec des effets spéciaux globalement réussis et convaincants, une distribution sympathique, et un budget présent à l'écran.

Dans l'ensemble, ça fonctionne grâce à ses acteurs (le petit Will est notamment plutôt bon ; le caméo de Bill Mumy fait plaisir ; Taylor Russell n'est pas désagréable, mais sa présence fait un peu quota ethnique imposé par un exécutif quelconque), à la réalisation de Neil Marshall, au score de Christopher Lennertz, et parce que ça sait ménager ses effets et son suspense (la structure en flashbacks et en in media res, centrée sur les personnages et leur passé, rappelle Lost mais... in space !)... mais ce n'est pas pour autant dénué de défauts, loin de là.

À commencer par la direction artistique : autant les extérieurs et les plans spatiaux fonctionnent, autant dès qu'on est en intérieur (les grottes, les glaciers façon polystyrène), c'est gentiment fauché et artificiel. Pas forcément dramatique, puisque ça donne un petit côté rétro kitsch qui rappelle la série originale, mais je dois dire que ma première réaction, lorsque Will a découvert la forêt et que son père lui a demandé, par radio, "où est-ce que tu te trouves ?", a été de répondre "dans une forêt au nord de Vancouver, mais pas de panique, il devrait y avoir une Stargate dans les parages". Ils auraient pu se fatiguer un peu plus pour rendre ces environnements crédibles...

Idem pour le robot : tant qu'il était en images de synthèse, pourquoi pas (même si le design du robot n'est pas des plus convaincants), mais dès qu'il prend forme humaine, on devine aussitôt "l'homme dans le costume", et le personnage perd aussitôt énormément de son aura et de sa superbe (en plus d'évoquer un peu Mass Effect).

Ajoutez à cela une plausibilité scientifique totalement inexistante (dès les dix premières minutes, on doit éteindre son cerveau tant les problèmes sont nombreux), et l'on se retrouve, en fin de compte, devant un épisode pilote pas inintéressant, mais à l'écriture assez moyenne, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu des scénaristes et du showrunner.

(par contre, j'ai un peu peur du surjeu de Parker Posey, et de l'absence totale de charisme d'Ignacio Serricchio... on verra bien)

- 1x02 : Tandis que les Robinson explorent la forêt voisine et le vaisseau du robot, le Dr Smith (Parker Posey) & Don West (Ignacio Serricchio), seuls survivants de leur navette, tentent de trouver des secours...

Un épisode de placement produit, puisqu'un paquet d'Oreos tout ce qu'il y a de plus basique (même pas repensé et modernisé pour les années 2040) figure de manière très visible dans l'intrigue et dans l'épisode. C'est un peu pitoyable, mais bon, je suppose que c'était inévitable pour faire rentrer de l'argent...

Ce qui n'aide pas, c'est que l'épisode, dans son ensemble, fait beaucoup de surplace, et que l'écriture n'est pas assez efficace pour faire illusion : toute la sous-intrigue de Smith et West (qui semble bien assez transparent... malgré sa poule) est ainsi vraiment cousue de fil blanc, le spectateur a constamment de l'avance sur les événements, et pourtant, les scénaristes se sentent obligés de nous placer un flashback explicatif à la toute fin, pour quelque chose qui n'avait pas besoin d'être expliqué...

Du côté des Robinson, on se dispute, que ce soit au niveau des deux sœurs, ou des parents : rien de vraiment mémorable à signaler, mais ça se regarde (malgré le placement produit). Et l'épisode retrouve un peu de punch et d'énergie dans sa dernière partie, lorsque les effets spéciaux entrent en jeu, et que ça s'énerve gentiment.

Cela dit, je regrette toujours que le robot paraisse aussi fauché (de près, il fait un peu trop plastique, on voit l'acteur respirer, son langage corporel n'est pas naturel, ses proportions changent selon qu'il est en images de synthèse ou en costume), et paradoxalement, je trouve la bande originale de Lennertz bien trop dramatique et tonitruante pour ce qu'elle illustre.

Je suis certain qu'elle fonctionne nettement mieux en écoute isolée, mais là, sortir le grand orchestre et les trompettes claironnantes alors que Penny fixe les pneus du rover planétaire, c'est peut-être un peu trop...

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