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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""pitch perfect""

Christmas Yulefest 2013 - 40A - Or, Myrrhe, Encens, etc... (1)

Publié le 5 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Lifetime, Thanksgiving, PaxTV, ABC Family, Jeunesse, CBS, UpTV, Religion

Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, à la veille de l'arrivée des Rois Mages, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout ! 

Monsieur Décembre (Twelve Men of Christmas - 2009) :

Une publiciste new-yorkaise passe les fêtes de Noël dans une petite ville du Montana, et se retrouve à mettre sur pied un calendrier avec les hommes les plus séduisants du voisinage.

Une comédie romantique Lifetime sans intérêt, que j'ai principalement regardé parce qu'elle passait à la télévision, et parce que j'ai généralement de la sympathie pour Kristin Chenoweth.

Malheureusement, là, elle est de toute les scènes, à interpréter sa citadine impertinente et épuisante, et elle s'avère presque trop envahissante, éclipsant totalement les seconds rôles sympathiques (comme Anna Chlumsky). Bref, ce n'est pas festif du tout, c'est terne, et quelconque, je passe.

1.25/6

La Parade de Noël (Love At The Thanksgiving Day Parade - 2012) :

À Chicago, l'organisatrice de la grande parade, passionnée de mode rétro, s'éprend du riche consultant financier que la ville lui impose, et avec lequel elle ne s'entend pourtant pas...

Une comédie romantique Hallmark assez classique, avec quiproquos habituels, etc, mais qui ne fonctionne pas trop mal, notamment parce qu'Autumn Reeser est attachante, et que le look vestimentaire donne une certaine patine intéressante au tout. Rien d'exceptionnel, cela dit.

2.5/6 

La Voleuse de Noël (Christmas Caper - 2007) :

Une cambrioleuse acariatre est contrainte de jouer les baby-sitters pour ses neveux lorsque leurs parents se trouvent coincés en vacances, sans moyen de rentrer au pays. Elle organise alors la fête de Noël du quartier, et décide de profiter de la distraction pour cambrioler toutes les maisons avec l'aide de ses complices...

Un téléfilm ABC Family qui reprend les grandes lignes de Stealing Christmas, en remplaçant Tony Danza par Shannen Doherty, en pilotage automatique. D'ailleurs tout le téléfilm est en pilotage automatique, et à part deux ou trois répliques bien senties, le tout s'oublie instantanément.

1.75/6

Sur la Route de Noël (The Road To Christmas - 2006) :

Une photographe de mode, lancée malgré elle dans un road trip à travers le pays à l'approche de Noël, est prise en stop par un père célibataire et sa fille adolescente. 

Une comédie romantique Lifetime assez délicate et attachante, malgré son récit ultra-prévisible et balisé : le fait que Clark Gregg et Jennifer Grey soient mari et femme à la ville joue beaucoup dans la vraisemblance de leurs rapports à l'écran, et l'on se prend à apprécier ce père sarcastique, et cette romance improbable qui se noue.

Cependant, malgré l'écriture légère et moins pataude que dans d'autres téléfilms du même genre, ça reste un téléfilm mineur.

3.25/6

J'ai vu maman embrasser le Père Noël (I Saw mommy Kissing Santa Claus - 2002) :

Un garçon surprend sa mère en train d'embrasser son père, méconnaissable car déguisé en costume de Père Noël, et l'enfant se met en tête de faire les pires bétises pour éviter que Santa ne passe à Noël...

Les jumeaux Sprouse, avant The Suite Life..., dans un téléfilm PAX Tv reposant uniquement sur les paroles de la chanson du même nom, et qui lorgne fortement sur Home Alone, dont il reprend vaguement la musique et le principe, avec un jeune garçon blond qui fabrique plein de pièges pour blesser Santa. C'est assez fauché, les Sprouse jouent de manière très inégale, et à part Corbin Bernsen qui fait de son mieux, le tout est tout de même assez mauvais, et à déconseiller aux plus de sept ou huit ans.

1.5/6

Un Ticket Gagnant pour Noël (Lucky Christmas - 2011) :

Une chef au chômage, mère célibataire et sans le sou, gagne une fortune au loto, mais se fait voler sa voiture, et le ticket de lotterie ; bientôt, elle rencontre un homme séduisant et pris de remords, qui est en réalité l'un des deux malfrats en possession du billet. 

Un téléfilm Hallmark assez banal, mais qui a le mérite, au moins, de proposer un pitch différent du sempiternel "businesswoman débordée qui redécouvre le vrai sens de Noël et l'amour dans une petite ville perdue". Après, il n'y a là rien de vraiment mémorable, et la fin du téléfilm est un peu précipitée, mais le tout est somme toute assez inoffensif.

3/6 

Une Seconde Chance pour Noël (Comfort And Joy - 2003) :

Une businesswoman carriériste et célibataire a un accident de voiture peu de temps avant Noël ; lorsqu'elle se réveille, elle se découvre mariée et mère de famille...

Bla, bla, bla... franchement, ce concept de base a tellement été vu et revu qu'on ne va pas s'attarder dessus : tous les téléfilms Lifetime ou Hallmark de ce genre fonctionnent globalement avec les mêmes rouages, et toute la différence se fait alors sur les interprètes, le rythme et le dynamisme de l'ensemble.

Et ici, à ma grande surprise, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que les quatre acteurs principaux (les deux adultes et les deux enfants) ont une vraie alchimie. Bref, on y croit assez, et le tout est suffisamment enlevé pour compenser la fin abrupte, et le message de base discutable (mais inhérent au genre).

3.25/6

Miracle At Christmas - Ebbie's Story (1995) :

Ebbie est une businesswoman froide, carriériste et indifférente aux fêtes de Noël ; pourtant, elle va recevoir la visite de quatre fantômes pendant la nuit du 24 décembre...

Une autre version gender-switched du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 1995 sur Lifetime.

Rien de bien exceptionnel à signaler, donc, à part des looks forcément très datés, et quelques visages familiers (Laura Harris, Molly Parker, Wendy Crewson...). Susan Lucci est trop jeune pour faire une Scrooge convaincante, et elle n'est pas forcément la meilleure actrice de l'univers... pas suffisamment talentueuse, en tous cas, pour s'affranchir de ses réactions d'actrice de soap opera, qui resurgissent ponctuellement lors des moments dramatiques, et se remarquent fortement au milieu de ce récit terne, monotone, et mortellement sérieux.

1.5/6

Un Noël tout en lumière (Christmas On Chestnut Street - 2006) :

Lorsqu'un magasin commande 60000 ampoules de Noël par erreur, les propriétaires décident d'organiser un concours d'illuminations avec celles-ci... mais rapidement, c'est la guerre dans le voisinage.

Téléfilm Lifetime de 2006 avec Kristen Dalton dans un des rôles principaux, ce Christmas On Chestnut Street s'avère une comédie romantique (plus comédie que romantique) un peu fauchée, mais pas désagréable du tout. Une assez bonne surprise, je dois dire, entre guerre des voisins, magouilles des propriétaires, et romance improbable entre la fille du patron, une businesswoman carriériste, et l'un des employés, plus terre-à-terre.

3.75/6

Le plus beau jour de l'année / Noël entre elle et lui / Un Noël pour deux (His & Her Christmas - 2005) :

Deux rédacteurs de journaux à l'envergure radicalement différente s'affrontent, par rubriques interposées, sur le véritable sens des fêtes de fin d'année, et, ce faisant, ils s'entichent l'un de l'autre... 

Ça commence bien, par un générique à la Saul Bass, avec une chanson entraînante, et les deux leads sont sympathiques (Dina Meyer et David Sudcliffe), mais bien vite, on s'aperçoit que ce téléfilm Lifetime est ultra-bavard et, pour résumer, s'avère être une suite de gens lisant des articles narrés en voix-off, entourée de scénettes assez surjouées (Meyer prend son rôle beaucoup trop au sérieux), et particulièrement ternes.

Dans l'esprit et la forme, ça m'a rappelé Yes, Virginia, There Is A Santa Claus, et donc ça m'a très rapidement fatigué, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.

1.25/6

Le Miracle de Noël (Borrowed Hearts - 1997) :

Un riche businessman célibataire recrute l'une de ses employées et sa fille pour se faire passer pour sa famille, et réussir ainsi à décrocher un contrat important à l'approche des fêtes de Noël. Mais l'amour n'est pas loin...

Un téléfilm CBS assez convenu, mais assez bien mené, et à la distribution sympathique (Roma Downey, Eric McCormack, Héctor Elizondo, et une gamine attachante) ; seul vrai bémol, le final du récit, totalement forcé, artificiel et bâclé. Dommage.

3/6 

Un Noël pas comme les autres (The Sons of Mistletoe - 2001) :

Dans une petite ville, l'héritière d'un grand magasin et le jeune gérant d'un orphelinat pour garçons se rapprochent à l'approche des fêtes de Noël, alors qu'ils sont pourtant diamétralement opposés.

Un téléfilm familial CBS qui a le mérite d'avoir un pitch de départ qui change un peu des productions désormais établie comme "spéciales Noël" ; ça reste très gentillet et anecdotique, et ça repose fortement sur les bonnes bouilles des gamins et sur les bons sentiments : autrement dit, c'est tout aussi vite oublié que c'est regardé.

Sans compter que Roma Downey, en blonde et après ses premières injections de botox, n'est pas à son avantage...

2.5/6

La Grève de Noël (On Strike For Christmas - 2010) :

Une mère de famille décide de faire grève à Noël, pour donner une leçon à son mari et ses enfants ados, trop occupés pour l'aider à gérer la boutique familiale, et à organiser les fêtes et les réceptions que chacun veut tenir au domicile familial....

Un téléfilm Lifetime pas réussi du tout, malgré Daphne Zuniga et David Sutcliffe à la distribution : le récit est mollasson, les rebondissements quelconques, et l'on ne croit jamais vraiment à cette famille peu attachante constituée d'incapables. Dommage, parce que le message de base est relativement pertinent.

1.25/6

Christmas Angel (2012) :

Une fillette découvre bien vite, après avoir formulé un voeu devant une maison abandonnée, que la vieille dame y vivant a choisi de les exaucer en secret pour Noël...

Un téléfilm GMC/Up Tv (comprendre : un téléfilm fortement teinté de valeurs chrétiennes et de religion) qui se regarde sans effort, principalement grâce à sa distribution (Teri Polo, Kevin Sorbo, la gamine de Help For The Holidays...). Ça ne prêche pas trop, ça n'est pas trop mielleux, bref, ça aurait pu être pire. Cela dit, c'est loin d'être über-mémorable.

3/6

Christmas Lodge (2011) :

Une jeune femme (Erin Karpluk) retourne au chalet forestier où elle a passé les Noëls de son enfance, mais elle s'aperçoit rapidement que celui-ci est en piteux état, et qu'elle doit absolument aider le séduisant propriétaire (Michael Shanks) et sa fille (Michelle Creber) à la remettre en état.

Un téléfilm Hallmark inspiré (il me semble) d'un tableau de Thomas Kinkade, et qui se regarde tranquillement, principalement parce que la distribution est assez sympathique (Erin Karpluk, Michael Shanks, et Michelle Creber en tête).

Pas vraiment très mémorable ou particulièrement bien écrit/rythmé, le film souffre surtout d'un problème (qui est de taille) : un courant religieux sous-jacent (quoique, ils le disent plusieurs fois ouvertement dans les dialogues, donc ce n'est même pas vraiment sous-jacent, c'est assumé) qui multiplie les références à Dieu, à la prière, au destin, blablabla...

En soi, pourquoi pas, mais ce n'est pas du tout amené de manière finaude ou pertinente, et ça ressemble plus à de la prêche typiquement américaine qu'à autre chose, accompagnée d'une bonne dose de mélodrame larmoyant. Et comme en plus les intérieurs font un peu trop studio...

2.25/6 

Un Noël Recomposé (Our First Christmas - 2008) :

Une famille recomposée peine à concilier les traditions de Noël de chacune des branches du clan, ce qui amène les enfants à passer un pacte pour ne rien changer...

Encore un téléfilm Hallmark situé en Californie, mais avec une ambiance festive nettement plus prononcée que les autres téléfilms du genre.

Seul problème : l'écriture ampoulée et maladroite, qui enlève toute sincérité au téléfilm. Que les acteurs soient plus ou moins bons, en fonction de leur âge, que ce soit Dixie Carter, Julie Warner ou les adolescentes, tout le monde sonne régulièrement faux et peu naturel, ce qui est tout de même problématique.

D'autant plus problématique qu'à part ça, le récit a vraiment bon fond, et se regarde sans difficulté. Si seulement la production avait eu la main plus légère à tous les niveaux...

2.5/6 

Le Noël des petites terreurs (The Three Gifts - 2009) :

Incapable de concevoir un enfant, un couple d'artisans accueille trois orphelins dissipés pendant les fêtes de Noël, le temps que leur établissement d'accueil soit rénové...

Un téléfilm Hallmark qui prend place sur un ranch californien, donc au niveau festif, c'est assez médiocre. Après, les gamins sont convaincants, Dean Cain aussi, son épouse un peu moins... mais le tout, de manière globale, est assez peu engageant ou mémorable, sans même mentionner prévisible.

1.75/6

L'Expérience de Noël (Three Day Christmas - 2012) :

Totalement déconnecté du reste de ses proches, un père de famille comptable décide de se cloîtrer avec son épouse et ses enfants pendant trois jours, afin de redécouvrir ensemble le véritable sens de Noël...

Ouhlà la jolie daube... un téléfilm Up TV (comprendre : fauché et penchant fortement vers une certaine droite traditionnaliste) écrit, réalisé et interprété par Corbin Bernsen, qui sacrifie totalement sa distribution assez sympathique sur l'autel de personnages insupportables de connerie.

Entre le père, un connard égocentrique fini, la mère laxiste, la fillette qui regarde 24h/24 des chaînes religieuses (histoire d'avoir un message de prêche religieuse quasi-constant dans le film), l'ado rebelle qui sort avec un mec tatoué (ah, mon dieu, quel scandale !), et le garçonnet qui revend des divx à l'école (l'occasion d'une jolie tirade contre le téléchargement illégal), tous les personnages méritent plus ou moins des baffes... sans même parler du concept même du film, un exercice de survie de trois jours, particulièrement con et typiquement américain : le film dégouline le républicanisme par tous les pores, et pour couronner le tout, après la première heure, il vire au Home Alone-bis forcé, avec l'oncle survivaliste et sa famille en guise de maychants à piéger.

Le pire, je crois, c'est que techniquement, le tout se regarde sans grande difficulté : avec un scénario moins orienté et plus fin, ça serait probablement beaucoup mieux passé.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 30 - TerrorVision, Chillerama, Chilling Visions : 5 Senses of Fear & The ABCs of Death

Publié le 16 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, UK, USA

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Terrorvision :

L'installation d'une antenne satellite sur le toit de la famille Putterman, provoque l'arrivée d'une créature extraterrestre monstrueuse bien décidée à décimer la famille, et à conquérir la Terre...

Comédie horrifique typique des 80s, particulièrement cheesy et fauchée, mais étrangement sympathique, probablement parce que tout le monde à l'écran surjoue à gogo, semble avoir conscience du nawak surréaliste généralisé, et que le film s'obstine à ne pas être politiquement correct, avec son ambiance et sa fin... particulières.

2.25/6 

Chillerama :

Anthologie d'horreur en quatre segments couvrant chacun une époque du film d'horreur classique (1940s/50s/60s/70s), le tout sous la supervision d'Adam Rifkin, des Chiodo Brothers, d'Adam Green et de Joe Lynch, et encadré par la trame de fond d'un drive-in diffusant les quatre segments.

- Wadzilla, par Adam Rifkin & les Chiodo bros. Un kaiju-movie sur un spermatozoïde géant qui terrorise une ville. Le rendu 50s est très réussi, ça évite de trop sombrer dans le graveleux malgré le sujet, et ça reste amusant à regarder, notamment grâce aux acteurs et au second degré ambiant. 3.5/6

- I was a teenage were-bear, de Tim Sullivan. Une parodie musicale de 60s beach movie, avec des gays qui se transforment en "bears" poilus et virils. Ça flamboie, ce n'est pas drôle, et la musique est médiocre. 1.25/6

- Diary of Ann Frankenstein, par Adam Green. 40s movie en noir et blanc, sur un Hitler qui parle du faux allemand dans une bouffonnerie peu intéressante et fauchée, qui voudrait ressembler à du Mel Brooks mais tombe à plat, avec un humour juif bas de plafond et cliché. 1.25/6

- Deathication, un faux trailer présenté par son réal, dont tout le concept est de l'humour scato à la mode 70s disco-funk. Très logiquement, c'est à chier. 0/6

- Zom-B Movie, de Joe Lynch.  Un mec déterre le cadavre de son épouse, se fait dévorer le pénis par celle-ci, avant de rejoindre le drive-in local pour projeter les films de la soirée, et déclencher malgré lui une invasion de zombies fornicateurs. Du faux noir et blanc d'assez mauvais goût, avec du sang bleu fluo, qui se transforme ensuite en zombie movie 80s assez laborieux, longuet, et particulièrement graveleux et vulgaire. 1/6

Bref, un gros échec que cette anthologie quasi-constamment vulgaire et graveleuse, et qui confond provocation avec grossièreté et mauvais goût. Il n'y a que Rifkin qui surnage. 1/6

Chilling Visions - 5 Senses of Fear :

Anthologie horrifique composée de cinq segments distincts, aux réalisateurs et protagonistes différents, mais vagement liés par un semblant de fil rouge (une corporation étrange que l'on découvre dans le segment #4, mais qui n'a aucune incidence sur tout le reste).

- Smell : Un glandeur reçoit la visite d'une vendeuse étrange qui lui offre un parfum décuplant ses phéromones, et le rendant irrésistible... non sans conséquences. Quelconque, prévisible et plus parodique qu'autre chose. 2/6

- See : Un ophtalmologue profite de son cabinet pour aspirer le liquide oculaire de ses patients et se l'injecter, afin de voir le monde par leurs yeux. Lorsqu'une jolie fille s'avère battue par son compagnon, le Doc décide de la venger. Mouais, guère plus mémorable ou original que le précédent segment, et assez cheap dans ses visions de cauchemar. 2/6

- Touch : Une famille a un accident de voiture en pleine forêt, et le jeune fils aveugle doit aller chercher du secours, mais tombe nez à nez avec un tueur qui déteste être touché. Un segment baclé et bouclé avant même qu'il n'ait eu le temps de vraiment s'établir, et qui ne convainc pas du tout, faute de la moindre tension. 1.25/6

- Taste : Un hacker est recruté par une entreprise pour effectuer une tâche mystérieuse, mais lorsqu'il refuse... Euh, okay. Un truc inabouti, qui repose uniquement sur une idée minimaliste, et qui prend son temps pour y arriver. Je ne retiens que la brève apparition de l'ex-Rosita de la TNA dans un petit rôle de secrétaire. 1.25/6

- Listen : Un found footage sur un groupe de chercheurs qui enquêtent sur une chanson aux effets secondaires mortels. La suite indirecte du précédent, plus gore et potentiellement intéressant que le reste du film, à défaut d'être particulièrement original ou imprévisible... mais malheureusement, la réalisation et les effets visuels "found footage" rendent le tout rapidement fatiguant. 2/6  

Bref, un film qui ne dépasse pas les 2/6 au total, et une belle occasion ratée.

The ABCS of Death :

Anthologie horrifique américaine & internationale, composée de 26 courts-métrages sur le thème de la mort, pour les 26 lettres de l'alphabet. Et qui dit 26 courts en moins de deux heures, dit des courts-métrages de 4 minutes 30 chrono. C'est peu. Et c'est ambitieux. Malheureusement, les ambitions du films dépassent largement le résultat final, qui s'avère beaucoup beaucoup trop inégal et médiocre pour convaincre. En version abrégée, je ne vais donner que les notes :

- A = De l'humour noir ibérique inoffensif. 2.75/6

- B = Une fausse légende mexicaine assez quelconque. 2.5/6

- C = Un court chilien qui refait Timecrimes, bourré d'ellipses agaçantes. 2/6

- D = Un homme contre un chien dans un fight club. Techniquement réussi, même si trop de ralentis. 4/6

- E = Un homme vs une araignée, du point de vue des araignées. Prévisible, maladroit et peu intéressant. 1/6

- F = Un truc japonais parodique et de mauvais goût à base de pets et d'écolières lesbiennes. WTF/6

- G = Une réalisation en vue subjective pour un mec qui prend la mer sur sa planche et se noie. 0.5/6

- H = Un énorme WTF cartoonesque et furry avec un chien anglais pilote et une renarde nazie. 4/6

- I = L'agonie, dans sa baignoire, de la victime empoisonnée d'un tueur. Pas très intéressant. 1.25/6

- J = Encore de l'humour japonais. Qui tombe mortellement à plat. 1/6 

- K = Un court animé sur une fille aux chiottes, et sa crotte récalcitrante. Du Mr Bean scato. 0/6 

- L = Des captifs doivent s'affronter en duel de masturbation, sous peine de mort. Gratuit et assez inutile, mais au moins ça parvient à être glauque et dérangeant. 2/6

- M = Redite en live action de la lettre K, mais avec un foetus en lieu et place de la crotte. Court et paresseux. 1/6 

- N = Un jeune couple, un perroquet qui répête tout ce que son maître dit. De la comédie classique et éculée. 1.5/6 

- O = Un court ultra-stylisé sur l'orgasme. Mouais, visuellement joli mais assez convenu. 2.5/6

- P = Muet et longuet, surtout pour en arriver là. 2/6

- Q = L'équipe responsable de ce segment cherche une idée, et décide de tuer un canard. Amusant, sans plus. 2.5/6

- R = Je suppose que c'est une métaphore surprenante et saignante sur le cinéma, son exploitation, etc... mais c'est un peu trop vague, tout ça. 3/6

- S = Du pseudo-Grindhouse mal joué. 2/6                 

- T = Un court-métrage en stop-motion sur des toilettes monstrueuses. Gentillet malgré le gore en pâte à modeler, et prévisible. 2.5/6

- U = Une histoire de vampire en vue subjective/caméra fish-eye. 2/6

- V = Un pitch de sci-fi ambitieux, qui parvient à exister en quelques minutes à peine. 4.5/6

- W = Un mélange de tout et de rien, pour aboutir à un "W pour WTF". Pas convaincant. 1/6

- X = Un frenchie à la barre, pour une histoire parisienne de femme constamment moquée pour son surpoids, et qui décide de s'opérer seule dans sa salle de bains. Particulièrement gore et bourrin. 3.5/6

- Y = Un pédophile tué par un "cerf vengeur". Esthétique 80s particulièrement bizarre, et résultat inégal. 2.5/6

- Z = Du hentai live, bordélique et nawak. Meh. 2/6

Au final, une anthologie à 2/6. C'est loin d'être brillant, donc...

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 87 - ABCs of Death 2.5 (2016)

Publié le 21 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, USA

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

ABCs of Death 2.5 :

Une sorte de bonus spécial pour patienter jusqu'à la sortie d'un éventuel ABCs of Death 3, et qui réunit 26 des courts-métrages finalistes d'une compétition organisée pour figurer dans les ABCs of Death 2, à la lettre M... 26 finalistes qui, donc, n'ont pas été sélectionnés.

Traduction :  le travail de ces 26 candidats n'était pas assez bon pour apparaître dans ABCs 2, une anthologie qui, je le rappelle, était très moyenne (3/6 - ce qui était toujours mieux que le premier opus2/6). Et comme le court-métrage gagnant (M is for Masticate) était en soi des plus médiocres et décevants (2.75/6), autant dire que ça laisse augurer du pire pour ce métrage-ci...

M is for Magnetic Tape : un nanard façon Troma, sur un responsable de vidéo-club qui se transforme en super-guerrier en armure VHS pour lutter contre des braqueurs. Très très con, fauché, mal sonorisé, mais assez amusant. Sauf que ça n'appartient pas vraiment au genre de l'horreur ou du gore. 3/6, mais limite hors-sujet pour cette anthologie.

M is for Maieusiophobia : de la stop-motion sur une alcoolique qui boit pour oublier qu'elle est enceinte, et qui finit par se faire une césarienne improvisée. Assez repoussant, visuellement parlant, ce qui fonctionne plus ou moins vu le sujet, mais est un peu trop vague et brouillon pour convaincre. 2.5/6

M is for Mailbox : un métrage en langue espagnole, sur une petite vampirette qui frappe à une porte le soir d'Halloween, bien décidée à massacrer la famille qui vit là. Plutôt sympathique et direct, j'ai bien aimé. 3.5/6

M is for Make Believe : des fillettes déguisées en fées découvrent un homme agonisant dans les bois, lui-même déguisé en fée, et elles tentent de le soigner avec les moyens du bord. Très moyen et superficiel. 2.25/6

M is for Malnutrition : la survie impossible d'une femme seule en quête de nourriture durant une apocalypse zombie. Assez réussi, bien filmé, de bons maquillages. 4/6

M is for Manure : le fils d'un redneck meurtrier utilise des morceaux de cadavres et du fumier pour fabriquer un golem vengeur. Pas très bien filmé ni interprété, un bon gros bof. 1.5/6

M is for Marauder : un gang de bikers post-apocalyptiques s'en prend à une femme seule sur la route. Amusant, puisque le gang et la victime sont en tricycles, et que le tout est une grosse parodie rigolarde. 3.75/6

M is for Mariachi : un concert de Death Metal est interrompu par l'irruption de Mariachis vengeurs et meurtriers. Assez basique, mais pas désagréable, sans plus. Un très petit 2.5/6.

M is for Marriage : un thérapeute et sa patiente tentent d'extraire les pensées négatives de cette dernière, qui se manifestent sous forme de tumeurs hideuses. Visuellement assez réussi, bien interprété, mais par contre, je ne sais si j'ai aimé ou non la fin. 3.5/6

M is for Martyr : choisi pour être le martyr d'une communauté, un homme apparemment immortel est ligoté et, chaque jour, blessé et tué d'une manière toujours plus horrible. Intrigant et maîtrisé. 3.5/6

M is for Matador : un matador psychopathe organise des simulacres de corrida afin de mettre à mort de jeunes captives portant une tête de taureau. Mwé. Pas exceptionnel, et beaucoup trop de hors-champ. 2.75/6

M is for Meat : à nouveau de la stop-motion, sur un homme fait de viande, qui sert de repas à une cuisse de poulet carnivore. Étrange, mais techniquement réussi. 3.5/6

M is for Mermaid : un duo de pêcheurs capture une sirène, et décide de l'épargner. Amusant, sans plus, car trop prévisible. 3/6

M is for Merry Christmas : Krampus déprime, las de son quotidien et de sa mission, et il décide d'apporter joie et bonheur aux enfants, avec l'aide de l'un de ses esclaves. Très amateur, se limite à deux acteurs qui discutent avec un accent anglais, et c'est à peu près tout. 1.75/6

M is for Mess : un homme rondouillard a un problème : il défèque par le nombril. Un court brésilien très axé scato, et donc assez peu à mon goût. 1/6

M is for Messiah : un culte primitif tente de sacrifier une vierge, mais celle-ci se rebelle, avec des conséquences inattendues. Assez basique, mais la fin est sympathique. 3/6

M is for Mind Meld : dans un laboratoire, un cobaye s'auto-mutile de nombreuses manières différentes... mais ne ressent aucune douleur. Pas désagréable, même si le titre téléphone beaucoup la révélation finale. 3/6

M is for Miracle : sur le point de se suicider, un homme reçoit une boîte en carton étiquetée Miracle Box, et sa vie change alors du tout au tout. Pas très clair ni intéressant. 2.25/6

M is for Mobile : un homme de main torture un otage sur les ordres de son commanditaire, avec qui il échange par texto. Décevant, car on voit venir la chute à des kilomètres, et que le gore n'est que suggéré. 1.5/6

M is for Mom : dans un monde post-apocalyptique, un petit garçon zombie aperçoit une fillette humaine, et en tombe amoureux. Plutôt mignon, même si encore une fois, le titre téléphone la chute. 4/6

M is for Moonstruck : de l'animation cartonnée, plutôt réussie, sur un homme qui vient se recueillir sur la tombe de sa femme. Ça manque peut-être un peu de clarté pour totalement fonctionner, mais c'est honorable. 3.5/6

M is for Mormon Missionaries : deux missionnaires mormons qui font du porte à porte décident d'imposer leur religion par la force. Techniquement assez compétent, et le twist final fonctionne à peu près. 3.5/6

M is for Mother : deux jeunes femmes sont confrontées à une araignée géante. Un court très réussi visuellement... mais qui se résume à son pitch, et ne propose rien d'autre, en une minute et quelques. 3/6

M is for Muff : dans un motel, un grand-père reçoit la visite d'une call-girl obèse, qui a un accident malencontreux. De l'humour assez bas de plafond, et un segment qui dure un peu trop longtemps. 2/6

M is for Munging : deux hommes déterrent un cadavre, et s'essaient au munging. Inutile et creux. 1/6

M is for Mutant : en Australie, une infection virale transforme les humains en mutants ailés carnivores. Un court filmé en pseudo plan séquence, avec des bestioles en latex assez laides... et malheureusement, un segment qui ne va nulle part. 2/6

Une anthologie qui se finit donc avec une note moyenne de 2.75/6, soit juste en dessous de l'épisode 2. Néanmoins, il faut bien avouer que bon nombre des courts proposés ici sont nettement meilleurs que celui qui a remporté le concours, et qui a été intégré à la version finale de l'anthologie.

En effet, rappelons nous que M is for Masticate (visible sur YouTube, au besoin), reposait entièrement sur son aspect visuel, et sur l'humour qui se dégageait supposément de son gros psychopathe poilu et en slip qui courait dans une rue, berserk, et s'attaquait vaguement à quelques passants. Le tout avec un rendu visuel de clip musical, car filmé en ultra-ralenti HD.

Mais visiblement, les gros poilus au ventre qui tremblote, ça semble parler aux votants du concours....

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 58 - Après Minuit (1989) & Grim Prairie Tales (1990)

Publié le 31 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Anthologie, Western

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Après Minuit (After Midnight - 1989) :

Anthologie réalisée et écrite par les frères Wheat (scénariste des Ewoks, de Freddy IV, de la Mouche II, de Pitch Black et de plusieurs suites dans les années 90), et qui se veut axée autour du concept de peur, et d'un professeur universitaire aux méthodes étranges.

- Fil conducteur - Introduction : alors qu'une nouvelle année universitaire commence, Allison (Jillian McWhirter) et Cheryl (Pamela Segall) rejoignent la classe de psychologie d'Edward Derek (Ramy Zada), un professeur aux méthodes très particulières. Rapidement, après l'humiliation de l'un de ses élèves (Ed Monaghan), Derek est contraint de tenir ses cours chez lui, où il invite ses étudiants, pour y explorer la psychologie de la peur...

Pas grand chose à dire, pour l'instant, si ce n'est que je n'ai pas cru un instant à l'interprétation de Zada, tout en intensité surjouée, et en pauses inutiles et forcées.

- The Old Dark House : alors qu'ils font un détour pour rentrer chez eux, Kevin (Mark McClure) et son épouse Joan (Nadine Van der Velde) tombent en panne près d'une vieille demeure abandonnée, théâtre de multiples meurtres très anciens, et décident de s'y réfugier...

Un segment qui ne fonctionne pas tant il est téléphoné, et surtout, qui souffre à la fois de l'interprétation forcée de McClure, et de l'illustration musicale pataude et plus comique qu'autre chose.

- A Night on the Town : quatre lycéennes (Monique Salcido, Judie Aronson, Penelope Sudrow, Tracy Wells) vont s'amuser un peu en ville, mais se retrouvent dans une station-service délabrée, dont le pompiste (Luis Contreras) décide de s'en prendre à elles en lâchant ses chiens sur ses nouvelles victimes...

*soupir* Quatre plus-vraiment-ados absolument pas intéressantes, intelligentes ou sympathiques, qui se font traquer pendant bien trop longtemps par les pauvres chiens d'un acteur latino crade qui en fait des caisses... tout le monde surjoue, c'est criard, il y a une scène d'action automobile avec un méchant ricanant accroché au toit, c'est presque involontairement hilarant (les survivantes qui, pour échapper à trois pauvres chiens, font exploser un entrepôt ^^), avec en prime une musique électronique de série tv 80s gentiment hors-sujet.

- All Night Operator : Alex (Marg Helgenberger), opératrice dans un service de messagerie téléphonique, retourne plus tôt que prévu de ses vacances, blessée, et rejoint l'équipe de nuit, mais elle reçoit alors l'appel d'une femme harcelée par un psychopathe (Alan Rosenberg), psychopathe qui finit par traquer Alex elle-même...

Un slasher assez basique, qui casse rapidement une grosse partie du suspense en montrant le point de vue du tueur tourmenté, et ce à chaque fois qu'il répond au téléphone. Pas désastreux, cela dit, puisque bien interprété par Helgenberger (moins par Rosenberg). 

- Fil conducteur - fin : pendant que Derek et ses invités se racontaient des histoires, l'élève humilié s'est introduit chez Derek, pour le torturer au sous-sol. Mais la tentative finit par échouer, et le professeur Derek révèle son vrai visage...

Une fin de métrage qui vire au grand n'importe quoi théâtral et grandiloquent, avec en prime un rebondissement final façon "tout ça n'était qu'un rêve/une prémonition" (ou une boucle temporelle, au choix) totalement improbable, mais finalement amusant à regarder.

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Une anthologie oubliée, et ce n'est pas plus mal ainsi, tant le tout manque vraiment de fraîcheur, de savoir-faire et de talent. Si, à la limite, j'avais été plus convaincu par l'interprétation du professeur Derek, peut-être que j'aurais été plus indulgent, mais en l'état, non.

1.5/6

Grim Prairie Tales (1990) :

Anthologie horrifique aux accents western - ce qui est honnêtement très rafraîchissant pour le spectateur - écrite et réalisée par Wayne Coe (un artiste, notamment de story-boards, dont c'est là la seule réalisation), et qui, parmi ses responsables de l'éclairage, compte un certain Janusz Kamiński, qui faisait là ses début au cinéma bien avant son travail sur tous les Spielberg.

- Campfire (fil conducteur) : alors qu'il s’apprête à passer tranquillement la nuit près de son feu de camp, Farley Deeds (Brad Dourif), un employé de bureau traversant les étendues de l'Ouest sauvage pour retrouver sa bien-aimée, est rejoint par Morrison (James Earl Jones), un chasseur de primes bourru et aux manières peu raffinées. Rapidement, les deux hommes commencent à échanger des histoires "vraies" sur l'Ouest et ses mystères...

Franchement, le gros de l'intérêt de ce Grim Prairie Tales repose dans ce fil conducteur ; un fil conducteur simple, mais porté à bout de bras par le duo d'acteurs principal, qui est excellent, et s'avère fascinant de bout en bout (malgré la perruque risible de JEJ).

- Burying Grounds : un vieillard (Will Hare) décide de traverser un cimetière indien pour gagner un peu de temps sur son trajet, mais cela n'est pas sans conséquences...

Rien d'exceptionnel, en soi, et pas vraiment de chute, mais le plus intéressant reste tout de même les échanges de Deeds et Morrison, une fois le récit terminé, entre un Morrison uniquement préoccupé par l'idée de faire peur, et Deeds qui tente d'analyser l'histoire, et ses thématiques sur la vieillesse, la peur de la mort, etc.

- The Pregnant Drifter : un voyageur (Mark McClure) tombe sur une séduisante femme enceinte (Michelle Joyner), qui arpente seule les immensités de la prairie américaine, et il lui offre son aide...

Un segment assez court et direct, un peu racoleur, mais néanmoins assez amusant (et sinistre), avec en prime, en post-récit, une dissertation sympathique sur la nature des histoires que l'on raconte, et sur leurs motivations.

- The Lynch Mob : une famille de colons (William Atherton, Lisa Eichhorn, Wendy J. Cooke) décide de s'établir loin de tout et d'entamer une nouvelle vie, mais bien vite, les pulsions violentes du père de famille le rattrapent lorsque l'on vient le chercher pour participer à la capture et au lynchage d'un esclave en fuite...

Un segment dépourvu d'élément surnaturel ou particulièrement horrifique, puisque tout, ici, est de l'ordre du psychologique, avec cette fillette qui découvre que le père qu'elle admire est un monstre violent, bourré de préjudices et de haine, et que sa mère le tolère pour des raisons très particulières. C'est un peu bavard et en demi-teinte, mais c'est globalement bien joué, et c'est un autre genre d'horreur qui n'est pas inintéressante.

- The Gunsliger : Martin (Scott Paulin), un pistolero imbattable est hanté par l'esprit d'un adversaire, Colochez (Bruce M. Fischer) qu'il a tué au cours d'un duel sanglant et impitoyable organisé par Mr. Horn (Tom Simcox)...

Un segment assez direct, à nouveau, interprété de manière un peu forcée par Paulin, mais bénéficiant, en contre-partie, d'une brève séquence animée de cauchemar très réussie.

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Une anthologie pas particulièrement tendue, pas particulièrement effrayante, mais dont il se dégage un charme certain, clairement hérité des deux têtes d'affiche, et de son environnement très particulier. C'est gentiment décalé, ça aborde des méta-discussions pas inintéressantes, et ça change enfin un peu du tout venant des anthologies horrifiques.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 1 (suite et fin)

Publié le 4 Juin 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 1x14-26 :

- 1x14 : Il ne faut pas réveiller un Klingon qui dort... parce que ça donne un épisode soporifique. Franchement, avec des scénaristes compétents, les 15 premières minutes de l'épisode auraient tenu en un teaser de 2 minutes maximum. Et la scène de décontamination finale, avec T'Pol, Hoshi (& Malcolm qui rentre le ventre) en sous-vêtements, formidable ! Pas du tout gratuit ! Non, non !

- 1x15 : Youpi, le retour de Jeffrey Combs ! Bon, il faut admettre que le pitch de départ, selon lequel le Monastère Vulcain de The Andorian Incident aurait été attaqué après le départ de l'Enterprise, et par conséquent le gouvernement vulcain - qui est très lent à réagir, visiblement - voudrait la tête d'Archer et T'pol, fait un peu rétrocontinuité/prétexte pour ramener Shran de manière forcée, et menacer - sans être crédible - de retirer T'pol à l'équipage.

Et ce scénario est de plus un gros bordel, avec une histoire de faction rebelle quelconque qui capture Archer & T'pol, des Vulcains toujours plus maychants, antipathiques et fourbes (à contrario des Klingons, bizarrement, dont il est fait référence de manière positive), et donc un Shran ex Machina bien pratique.

MAIS Jeffrey Combs, Jeff Kober, et la scène-à-la-con®©™ d'Archer manquant d'être étouffé par la poitrine massive de T'pol, permettent de s'amuser un peu avec l'épisode. 

(C'est moi où les scénaristes espéraient alors encore une romance T'pol/Archer ?)

- 1x16 : J'aime bien le concept de l'ingénieur du vaisseau incapable de faire la différence entre les débris d'une petite navette et ceux (supposés) de l'Enterprise. J'aime bien aussi le concept d'expliquer au spectateur dès le début de l'épisode ce qui s'est réellement passé, histoire de tuer tout suspense dès les premières minutes. Et enfin j'aime bien le concept totalement capillotracté de l'épisode, uniquement écrit pour montrer Trip et Malcolm ivres morts, déprimés, en train de se disputer et d'halluciner.

- 1x17 : Laule. Laule @ T'Pol qui invente/redécouvre le vulcan mind-meld ; Laule @ un vaisseau de vulcains émotifs partis depuis 8 ans, et dont certains, malgré le Pon Farr tous les 7 ans, sont toujours célibataires ; Laule au Pon Farr devenu un secret de polichinelle en comparaison de TOS ; Laule @ un épisode basé sur T'pol qui fait des rêves érotiques ridicules sur fond de jazz ; Laule @ des communications instantanées entre l'Enterprise et la Terre, alors que chez Kirk il fallait des jours pour que le message arrive, et qu'il y ait une réponse...

- 1x18 : Mouais... convenu, très mou et pas toujours super cohérent (une planète sans soleil... mais avec plein de plantes vertes à larges feuilles !?), mais ça aurait pu être pire.

- 1x19 : Très con, mais amusant. Et puis bon, de toute façon, un épisode d'Enterprise sur les Ferengis ne pouvait pas faire dans la finesse...  Amusant donc de retrouver le frangin Howard, Neelix et Jeffrey Combs sous les maquillages de trolls de l'espace... et puis Archer qui les laisse repartir sans même leur demander leur nom, histoire de ne pas contredire la continuité de STTNG

- 1x20 : Anecdote: Bakula va saluer Auberjonois avant de tourner l'épisode, et lui dit "Chouette script, non ?"; et Auberjonois de répondre "Oui, il était déjà excellent lorsqu'on l'a tourné pour DS9". CQFD.

- 1x21 : Huhuhu... l'épisode qui t'explique avec de grosses ficelles que les Arabes TaSulibans ne sont pas tous des dangereux terroristes meurtriers, et que seule une poignée d'extrémistes est lancée dans un Jihad contre l'Amérique une Guerre contre la Fédération et les autres puissances de la galaxie.

Ah, et les camps d'internement, en fait, c'est pour le bien des prisonniers, mais ce n'est pas grave, Archer décide d'ignorer la future Prime Directive pour appliquer sa morale personnelle au conflit en question, et libérer les prisonniers de leurs méchants geôliers (même si ça signe certainement leur mort à plus ou moins long terme).

Merci Bermaga pour cette belle leçon de géopolitique. Et quel gâchis d'avoir Dean Stockwell et Scott Bakula en face à face, et de ne jamais leur faire aborder le sujet des voyages temporels.

(Cela dit, ils ont filé un PADD à Stockwell dans toutes ses scènes, on n'était pas très loin de Al... )

- 1x22 : "- Mon dieu, Capitaine, le vaisseau est envahi par de la gelée blanchâtre consciente et maychante !! - Et merdeuh, aujourd'hui, c'était soirée cinéclub."

Méga convenu et laborieux (les intentions sont bonnes, mais le "oooh, mais en fait, c'est juste une forme de vie gentille qui cherche à communiquer !" c'est juste du vu et revu ), sans même parler du capital kitsch du truc ("ouhlàlà, que j'ai peur, je suis attaqué par une tentacule en effets numériques moches..."). Et ça se finit en queue de poisson, comme d'habitude.

- 1x23 : J'adore le manque total de continuité de cette série au sujet du Pon Farr : non seulement le redneck fait comme s'il n'en avait jamais entendu parler - alors que c'était le sujet d'un épisode précédent - , mais en plus T'Pol continue d'en parler comme de quelque chose de trivial, communément abordé lors de discussions avec des étrangers - alors que dans toutes les autres séries Trek, c'est un secret semi-honteux pour les vulcains. Bermaga power !

"Le vaisseau vulcain le plus proche est au moins à une semaine de voyage de votre secteur... donc allez récupérer l'ambassadrice sur la planète voisine, puis vous avez rendez-vous avec un vaisseau vulcain dans trois jours..." Cherchez l'erreur. Bermaga power !

Bon, sinon, l'ambassadrice faisait une Vulcaine très sympathique (ce qui en tout cas faisait d'autant plus ressortir la raideur et le côté forcé de l'interprétation de Blalock), et l'épisode était regardable. Rien d'exceptionnel, mais regardable, ce qui est déjà un gros progrès - malgré la suite de l'arc "les Vulcains sont des fourbes indignes de confiance qui espionnent les gens".

- 1x24 : Yeah, Clancy Brown !!!.... eeeeet c'est tout. Un épisode soporifique dans le désert pour Redneck & Bakula. Whouhou. Ça manquait de jawas ou de vers des sables.

- 1x25 : Donc ils nous ont fatigué pendant deux épisodes avec leurs vacances sur Risa... et ça donne ça !? Trip et Malcolm, habillés comme dans les 80s, qui se prennent des râteaux, et séduisent des voleuses (comme c'est original... Vash, si tu nous lis !), Hoshi et Archer qui séduisent des inconnus (enfin, dans le cas de Hoshi, c'est le Dracula de Buffy... ^^), le Doc qui va hiberner, le black qui fait de l'escalade (et se blesse, cet imbécile), et Porthos qui semble sur le point de se suicider dans toutes ses scènes devant l'ennui général que suscite l'ensemble de l'épisode.

Heureusement, il y avait l'Enseigne Cutler, ça fait toujours plaisir.

- 1x26 : Whouhou, un season finale un tant soit peu intéressant ! L'Enterprise qui provoque la mort d'une colonie entière ! Le retour du voyageur temporel de service ! Bakula dans le futur de la série Heroes (ou presque) ! Les Sulibans !...

... c'est simplement dommage que l'épisode soit convenu au possible, et que ce soit une première partie, ce qui fait que je ne peux m'empêcher de sentir venir un reboot à la Smallville dès le début de la saison 2....

Donc, une première saison tout simplement mauvaise, durant laquelle Bermaga se contentent de photocopier ce qu'ils ont fait ailleurs ces 15 dernières années pour la franchise, en pire.

Les personnages sont transparents, pas développés, les intrigues sont sans inspiration, étirées jusqu'à plus soif, et c'est souvent une insulte à la continuité Trek établie depuis Roddenberry.

Bref, je ne retiens que Porthos, qui a lui tout seul à plus de personnalité que tout l'équipage réuni.

2/6

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Christmas Yulefest 2013 - 28 - Spécial Animation : Les Cinq Légendes, Frozen, L'Abominable Noël, La Reine des Neiges & co.

Publié le 24 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Dreamworks, Russie, Canada, UK, France, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Les Cinq Légendes/Rise of the Guardians :

Jack Frost est recruté par le Père Noël, la Fée des Dents, le Marchand de Sable, et le Lapin de Pâques, pour combattre le Croquemitaine...

Un film d'animation Dreamworks, adapté d'une série de livres, et produit/supervisé par Guillermo Del Toro. Pas désagréable du tout, mais inégal : inégal au niveau du chara design (Jack Frost et Pitch Black sont transparents et quelconques), inégal au niveau du doublage (certaines voix sont en décalage avec l'apparence des personnages) inégal au niveau de la musique, et inégal au niveau du scénario (certains moments sont basiques au possible, et d'autres sont créatifs et originaux). Dommage.

Un petit 3.75/6

Frozen (2013) :

Anna, une jeune femme optimiste et sans peur, se lance dans une quête épique aux côtés d'un montagnard et de son renne, pour retrouver sa soeur Elsa, dont les pouvoirs magiques condamnent le royaume à un hiver éternel... 

Dernier dessin animé Disney, dans la droite lignée de leur Raiponce, et avec un style visuel très très similaire. Plutôt amusant et bien doublé, même si le style musical des chansons (composées par l'auteur de Avenue Q et de Book of Mormon) fait parfois trop Broadway, avec une mise en scène simple, à l'identique.

3/6 après avoir revu le film à tête reposée, après que tous ses défauts soient nettement ressortis (Olaf et Trolls inutiles, première demi-heure hachée, chansons envahissantes...).

Abominable Christmas (A Monster Christmas) :

Deux jeunes yétis désireux de fêter Noël comme les humains font la connaissance d'une famille humaine, et se font passer pour des chiens pour intégrer leur foyer...

Un DTV de 41 minutes, sans gros budget, avec deux des gamins de Modern Family au doublage, accompagnés de Ray Liotta, Emilio Estevez et Jane Lynch. Assez moyen sur tous les plans, notamment esthétique.

2.25/6

Snow Queen :

Adaptation assez libre du conte d'Andersen, dans lequel Gerda (accompagnée d'un furêt et d'un troll idiot ^^) doit sauver son frère Kai du joug de la terrifiante Reine des Neiges... 

Un film d'animation russe en CGI de 2012, certainement mis en chantier pour battre Frozen de Disney dans les salles : le résultat, dans sa version doublée en anglais, s'avère plus intéressant que prévu.

Très réussie visuellement, malgré un chara-design souvent raide et discutable (le troll comic relief, notamment, est assez moche), l'histoire survole rapidement le conte original d'Andersen, avec pas mal de meublage le temps que tout se mette en place.

Au final, ça se regarde très facilement, c'est joli, mais le rythme du récit, certains choix, et le doublage anglo-saxon médiocre font que ça reste anecdotique.

3.25/6

Gotta Catch Santa Claus :

Un gamin veut prouver que le Père Noël existe en le capturant... tandis qu'en secret un vieil ennemi de Santa se réveille. 

Un film d'animation canadien assez fauché et agaçant, entre l'animation très limitée, les maychants pitoyables venus de l'espace et le doublage forcé des enfants.

William Shatner, en Santa, est honteusement sous-exploité (et ce malgré le fait qu'ils le mettent avec une Mrs Claus volontairement sexy, ce qui aurait pu donner lieu à des échanges amusants), et les chansons funky... passons. Apparemment, c'est l'adaptation d'un comic book, ce qui, vu le peu d'épaisseur de l'histoire, n'est pas forcément surprenant.

1.75/6 (dont 1 point pour le post-générique de fin, et ses trois minutes de bétisier de Shatner dans la cabine de doublage, plus amusantes et intéressantes que toute l'heure de métrage qui les précède)

Saving Santa :

Un elfe inventif mais maladroit doit sauver le Pôle Nord d'une invasion hostile en remontant à plusieurs reprises le temps...

Martin Freeman au doublage, ainsi que bon nombre d'acteurs anglais connus (Tim Curry, Joan Collins, etc), pour cette co-production anglo-américaine visuellement très réussie, mais desservie par ses quelques numéros musicaux auto-tunés, inutiles et peu inspirés, ainsi que par son script assez classique.

3.5/6

The Chubbchubbs Save Xmas :

Meeper et ses ChubbChubbs décident de visiter le Pôle Nord...

Court-métrage qui fait suite à The Chubbchubbs!, qui reprend Meeper et ses bestioles carnivores, qui pour l'occasion remplacent Santa (doublé par Jeffrey Tambor ^^) dans sa tournée. Amusant, court, et sympathique.

4/6 

Santa's Apprentice :

Sur le point de prendre sa retraite, Santa Claus cherche un remplaçant, qui s'avère être le jeune Nicolas, un orphelin au vertige tétanisant...

Une co-production originellement franco-anglaise, et possédant donc un doublage français d'origine... mais comme d'habitude, j'ai préféré le regarder avec un doublage anglo-saxon, plus convaincant, et moins susceptible de me distraire.

Bref : c'est très joli visuellement, c'est même plutôt réussi, mais ça manque malheureusement assez notablement de structure, et ça donne l'impression d'un patchwork de vignettes... ce qui est assez logique, puisque c'est l'adaptation cinématographique de la série animée du même nom. Cela dit, ça m'a donné envie de regarder la série animée en question, c'est toujours ça de gagné.

4/6 

The Naughty List :

Deux lutins dissipés et une renne impertinente doivent sauver Noël lorsqu'ils provoquent l'empoisonnement alimentaire de tout le Pôle Nord.

Drake Bell, Sean Astin, Kyle Chandler, Naya Rivera et Matthew Lillard au doublage d'un dessin-animé de 45 minutes diffusé sur Cartoon Network. Très simpliste et basique au niveau de l'animation, ça reste dynamique, à défaut d'être forcément très intéressant.

2.25/6

Holidaze - The Christmas That Almost Didn't Happen :

Déprimé, le frère de Rudolf le Renne au Nez Rouge rencontre tout un groupe de personnages mythiques dans le même état que lui, et ensemble, ils partent à la recherche de l'esprit de Noël...

Un téléfilm d'animation en pâte à modeler, comme les Rankin-Bass d'antant, avec une distribution vocale à priori sympathique... mais malheureusement, le tout est financé par WalMart, et tous ses sponsors habituels.

Résultat : passées les dix premières minutes, progressivement, les placements produits se succèdent mollement, pendant que l'histoire se déroule sans grande inspiration, malgré quelques vannes amusantes.

2/6

The Life & Adventures of Santa Claus :

Adaptées de L. Frank Baum, la vie et les nombreuses aventures épiques du Père Noël...

Une version animée sortie en 2000, et qui couvre librement les événements décrits par Baum dans son livre. 75 minutes honorables, même si très datées au niveau de l'animation (on se croirait revenus dans les 80s), du doublage (assez mauvais), et des quelques changements pas pertinents du tout (le sidekick comique en tête).

3.5/6

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Les bilans de Lurdo : Stephen King's Rêves et Cauchemars (2006)

Publié le 13 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Cinéma, Critiques éclair, Review, Télévision, Halloween, Fantastique, Thriller, Drame, Comédie, Anthologie, TNT

Mini-série de huit épisodes diffusés en 2006 sur la chaîne TNT, Rêves et Cauchemars est passée assez inaperçue à son apparition sur les petits écrans américains. Ne bénéficiant ni du budget ni de la publicité des autres adaptations télévisuelles de King, cette mini-série a beau posséder une distribution intéressante, elle est en effet un peu trop inégale pour convaincre totalement.

Dans le désordre, quelques impressions de visionnage :

1x02 - Crouch End :

Un couple en vacances à Londres se perd à Crouch End, portail vers une dimension lovecraftienne...

Je me souvenais un peu de la nouvelle originale, du moins de quelques passages... et là, et bien... c'est Masters of Horror 2.5. Avec ce que ça sous-entend qualitativement. Jeff Beal à la musique, sympathique... le couple est très attachant, c'est assez joli visuellement... mais effectivement, c'est du lovecraftien très classique, en moins bien, et sans réelle tension : les sfx sont moches, les persos ont des réactions peu naturelles face aux évènements (ils perdent instantanément pied... ou alors c'est qu'ils surjouent constamment, je sais pas - surtout Forlani, qui a dû prendre des cours de comédie à la Tom Welling School of Acting), la réal alterne le bon et l'hideux, ça passe d'un truc à un autre sans s'y attarder, et la fin ne fonctionne pas très bien, la faute aux mauvais SFX du chat... Paglop, donc.

2/6

1x01 - Battleground :

L'affrontement sanguinaire entre un tueur à gages, et les petits soldats envoyés par sa dernière victime, patron d'une entreprise de jouets...

Une nouvelle dont je me souvenais très bien... et cette version, écrite par le fils Matheson, et réalisée par le fils Henson, est assez marrante. William Hurt est bon, Mia Sara passe à l'écran, l'absence de dialogue ne gêne pas du tout, les sfx sont plutôt bons... Par contre, l'épisode aurait clairement gagné à être amputé des 10 premières minutes illustrant le meurtre, qui auraient facilement pu être résumées en quelques phrases au début de l'épisode, pendant le passage de Hurt à l'aéroport... et un peu plus de rythme n'aurait pas été le malvenu... mais c'est quand même fun.

4/6

1x05 - The Road Virus Heads North :

Un auteur de romans d'horreur achète un tableau sinistre dont il s'inspire... mais bientôt le tableau commence à montrer les images d'évènements dramatiques réels.

Aucun souvenir de la nouvelle si ce n'est le pitch de base... La version épisode, elle, est très bof. La réalisation est très moyenne, pleine d'effets bancals, le rythme n'est pas génial, et l'adaptation est dénuée de rythme ou de suspense : on devine le dénouement dès le premier changement du tableau, et après, tout se déroule de manière systématique, presque machinale, avec des mini-intrigues secondaires, et des personnages qui ne servent pas à grand chose, si ce n'est à donner un peu de profondeur au perso de Berenger... L'absence de conclusion n'aide pas, tout comme la musique trip-hop/jazz/je sais pas quoi, gentiment soûlante... Bref...

2/6

1x04 - The End of the Whole Mess :

Agonisant, un réalisateur narre l'expérience menée par son frère, un vrai génie, décidé à mettre un terme à la violence de la société, quel qu'en soit le prix...

Absolument aucun souvenir de celui-là non plus, donc un épisode abordé avec un esprit frais... Bon point, la présence de Ron "Office Space" Livingston. Et dans une moindre mesure, celle de Henry "E.T." Thomas, même si sa tête me rappelle trop le désastreux Chocolate. À part ça, des sfx très limités... heureusement, car s'ils devaient tous être comme le bébé qui parle, ça aurait été un vrai carnage. Je me demande d'ailleurs s'ils n'ont pas concentré tous le budget effets spéciaux dans le premier épisode, pour le coup. Sinon, un très chouette épisode, assez touchant, et très bien interprété.

4.5/6 

1x03 - Umney's Last Case :

Un écrivain s'insère dans son nouveau roman, pour tenter d'obliger son personnage principal, Umney, à prendre sa place dans la vie réelle...

Ah, celui-là, je l'ai adoré. En même temps, je suis fan de l'ambiance noire des 30s, et de Macy donc, là, c'était parfait pour moi, avec ce face à face auteur/création. Pas parfait, cela dit, avec quelques moments de surjeu un poil trop flagrant, mais rien de rédhibitoire. Et puis la réal était jolie.

4.5/6

1x06 - The Fifth Quarter :

La chasse au trésor d'un détenu, prêt à tout pour mettre la main sur de l'argent volé et dissimulé...

Aucun souvenir de la nouvelle non plus. Un épisode sans aucun passage surnaturel, ça fait un choc, mais pourquoi pas. Bowman s'amuse à faire comme dans Day Break, il rajoute des effets purement gratuits, comme du ralenti, des jump-cuts, des trucs comme ça... pas utile. Sinon, l'histoire en elle-même est pas déplaisante, mais loin d'être exceptionnelle. C'est solide, porté par de bons acteurs, mais en fin de compte (attention, paradoxe) il se passe plein de choses sans que rien vraiment ne se produise de manière crédible (tout arrive sans réelle difficulté, il arrive, il bute un gars, il repart, le tout en 4 minutes chrono, ça s'enchaîne, c'est trop rapide, et trop survolé... il y aurait pourtant de quoi en faire un long-métrage, de cette histoire, en développant un peu). Un épisode moyen.

3/6

1x08 - You Know They Got A Hell Of A Band :

Un couple arrive à un endroit assez étrange, où les fantômes des stars de la musique sont tous présents...

Beaucoup plus space, celui-là... mais pas moins fun, avec Steven Weber qui débarque avec sa femme dans une ville étrange au milieu de nulle part, où vivent toutes les stars disparues du rock'n'roll... une ville que l'on ne quitte pas facilement. Très (trop ?) Twilight Zone, effectivement, comme ils le font remarquer...

4/6

1x07 - Autopsy Room Four :

Mordu par un serpent venimeux, un homme perd conscience, et entre dans un état catatonique, qui l'amène à assister impuissant à sa propre autopsie...

Voix-off un peu saoûlante, mais ça se laisse regarder, sans plus. La scène du serpent dans l'ascenseur est particulièrement moche et ratée, mais à part ça, c'est parfois amusant. De là à en faire un épisode de 45 minutes....

3/6

 

Bilan :

Sur huit épisodes, le bilan est très mitigé : près de la moitié des épisodes peine à atteindre la moyenne, tandis que l'autre moitié ne s'élève finalement pas très haut (deux épisodes sympas, sans plus, et deux bons épisodes qui ont tout de même des défauts évidents). Cela dit, ce n'est pas pire que le bilan des Masters of Horror et autre Fear Itself, donc après tout... et le générique et sa musique, très Tales from the Crypt dans l'esprit, sont très sympathiques, ça aide.

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Les bilans de Lurdo : Masters of Horror, saison 1 (2005)

Publié le 10 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Horreur, Fantastique, Thriller, Showtime, Anthologie

Masters of Horror 1x01 - Incident On and Off A Mountain Road : Sur une route de montagne, une jeune femme affronte un tueur sanguinaire sur son propre terrain...

Très sympathique. En 45-50 minutes, une histoire qui réussit là où une demi douzaine d'épisodes de Supernatural ou de Kolchak échouent lamentablement : établir de la tension et rester en grande partie original (même si la fin de l'épisode est un peu prévisible) sur des postulats de départs classiques.

De même, réalisation efficace de Don Coscarelli, et un aspect visuel réussi, ce qui prouve bien qu'il faut plus qu'un filtre coloré pour prétendre établir une identité visuelle forte... Bon, d'aucuns pourront toujours râler que la fin est un peu prévisible, ou que la structure de l'épisode fait un peu "Lost" - même si je suis persuadé qu'elle était déjà ainsi dans la nouvelle de départ... mais ce ne sont là que d'insignifiants détails: ce MOH #1 est réussi. Espérons que la suite soit dans cette continuité.

1x02 - Dreams in The Witch House : Un étudiant emménage dans une vieille bâtisse, et découvre rapidement que des forces surnaturelles y sont à l'oeuvre, pour sacrifier le bébé de sa nouvelle voisine...

Stuart Gordon + Lovecraft = toujours très sympathique à regarder, malgré un récit qui marche clairement sur le fil du rasoir, entre crédible et kitsch. Mais si l'on sait à quoi s'attendre, ça passe sans problème.

1x03 - Dance of the Dead : Un futur post-apocalyptique, dans lequel le propriétaire d'un bar se sert de cadavres réanimés comme spectacle dans son établissement...

Tobe Hooper, inspiré par Richard Matheson, avec Robert Englund, pour un épisode clairement mauvais. Entre les acteurs à moitié calamiteux (pendant que l'autre moitié cabotine), la structure bancale, et la mise en scène calamiteurse de Tobe, qui s'essaie à des effets de style donnant la migraine...  À oublier très rapidement.

1x04 - Jenifer : Un officier de police recueille Jenifer, une jeune femme hideusement difforme, qui s'avère rapidement un danger pour tous...

À la base, je suis plutôt client de Steven Weber... il était très bon dans le Shining télévisé et dans Reefer Madness, et puis il est assez sympathique.... là, il est de plus crédité du screenplay de l'épisode, dont il est par ailleurs l'acteur principal. Donc à priori positif avant de regarder l'épisode... Par contre, je ne suis pas forcément méga-fan de Dario Argento, dont le travail ne m'a jamais franchement passionné. Donc léger à priori négatif.

Au final ? Sympathiquement gore et bourrin ... par contre, on sent bien certains raccourcis pris au montage... en gros, avec 30 minutes de plus, nul doute que le récit aurait été moins précipité... et oui, la fin est très prévisible, mais ce n'est pas non plus un gros problème...

1x05 - Chocolate : Un jeune divorcé s'aperçoit, après avoir goûté un morceau de chocolat, qu'il est lié empathiquement et télépathiquement à une inconnue. Il essaie alors de la rencontrer...

Pas mauvais, mais pour moi le plus faible des cinq premiers épisodes, juste après le Hooper. Le problème, c'est que j'ai eu l'impression d'avoir lu et vu le scénar de cet épisode vingt-cinq fois de par le passé.... sans compter que la fin de l'épisode est téléphonée au possible, en plus de tomber totalement à plat dans les 30 dernières secondes. Mais bon, avec ses adaptations de Stephen King, le Garris n'est pas vraiment non plus un "Master Of Horror", donc au mieux il fallait s'attendre à un truc potable, solidement réalisé, sans être exceptionnel. Ce qu'on a eu. La main en plastique faisait vraiment fauchée, par contre.

1x06 - Homecoming : Les cadavres des soldats américains tués en Irak reviennent à la vie, et décident de rentrer au pays, pour influencer les résultats de la nouvelle élection présidentielle...

Excellent. Non seulement c'est marrant comme tout, non seulement ça charge frontalement le camp de Bush et ses hommes, mais en plus ça trouve le temps d'être émouvant - la scène avec le soldat sous la pluie recueilli par le patron de restau. Petit clin d'oeil à Romero au passage, et une fin qui fonctionne parfaitement : meilleur épisode pour le moment, signé Joe Dante.

1x07 - Deer Woman : Dream On version Biche-garou hard boiled.

Un peu idiot, mais très marrant. Et le milieu de l'épisode est à mourir de rire, tellement ça part en vrille. Cela dit, c'est assez léger sur l'"Horror", ou sur le "Master", donc ça peut ne pas plaire. Reste que cette parodie made in John Landis est très sympathique, tout comme l'est le clin d'oeil au Loup Garou de Londres...

108 - John Carpenter's Cigarette Burns : La Fin Absolue du Monde, film mythique et introuvable, est l'objet de toutes les convoitises... mais il rend fou tous ceux qui posent les yeux sur une copie du métrage...

Le meilleur épisode de la serie jusqu'à présent, malgré quelques défauts. Big John Carpenter a toujours la forme, et arrive à distiller dans l'épisode une atmosphere inquiétante, en y introduisant petit à petit des éléments étranges. Très sympathique.

1x09 - Fair Headed Child : Une adolescente est enlevée par un couple, et enfermée à la cave, où vit par ailleurs leur fils, étrange et meurtrier.

À nouveau, un épisode sympathique, signé William Malone : le gloumoute est plutôt amusant à regarder, la fille ressemble beaucoup à Emily de Ravin, Tank Girl est toujours excellente, et une histoire de pacte avec le diable, c'est toujours bon à prendre.

1x10 - Sick Girl : Une passionnée d'insectes tombe amoureuse d'une jeune femme timide, tout en affrontant un insecte agressif...

Pas convaincu. Un épi bof. Je me suis profondément ennuyé pendant la moitié de l'épisode. Je n'y peux rien, mais comme souvent chez Lucky McKee, les problèmes habituels me freinent fortement : à commencer par Angela Battis, dont le surjeu fébrile est horripilant. Puis vient le concept féministe de l'épisode, aussi finaud que le message féministe des autres oeuvres de McKee... le gloumoute mâle et agressif, qui met enceinte les lesbiennes, donne une histoire très peu engageante. Déjà que le monstre ressemble parfois à un tribule à pattes dans certains plans, ce qui est moyennement angoissant. Quant à la fin, elle est très prévisible dans le genre Outer Limits/Tales from the Crypt...

1x11 - Pick me Up : Duel de serial-killers, entre un camionneur meurtrier qui tue les auto-stoppeurs, et un autostoppeur meurtrier qui tue ceux qui le prennent en auto-stop.

Le pitch de base est excellent et le produit fini plutôt sympatoche... à défaut d'être excellent. Les deux tueurs en série, notamment, sont plutôt crédibles, même si ils ont un accent à couper à la tronçonneuse, et Fairuza Balk coincée au milieu s'en tire avec les honneurs.... la réal de Larry Cohen est plutôt bonne, l'humour noir passe bien, le clin d'oeil à la filmographie du réal est bien amené, et la fin est très amusante. Seul bémol, non négligeable, le rythme assez lent.

1x12 - Haeckel's Tale : Dans les années 1850, un homme trouve refuge dans la masure d'un couple étrange, qui fréquente charnellement l'au-delà...

John McNaughton, Clive Barker, un épisode en costumes, de la nécrophilie, bref, c'est excellent, et l'un des meilleurs de la saison.

1x13 - Imprint : Au 19è siècle, Un touriste américain tente de retrouver la prostituée japonaise dont il est tombé amoureux.

J'ai envie de dire bof. Sur une heure d'épisode, ya facilement vingt minutes de cris, + cinq minutes de tortures, ce qui m'a saoûlé. Et personnellement, je me suis un peu ennuyé devant la scène de torture. De plus, Billy Drago n'aura décidément pas d'Oscar pour son interprétation. Un épisode qui, au final, m'est apparu assez vain. Comme si Miike avait précisément fait son épisode en se disant "Listons tout ce qui peut choquer et ce qui est tabou, mélangeons tout ça dans un scénario qui tienne sur une feuille de papier, et espérons que tout ça soit trop extrême pour passer à la tv us, histoire de faire un bon coup de pub".

Je sais, je fais du mauvais esprit : en soi, l'épisode n'est pas mauvais. Et je comprends qu'il ait été jugé too much pour être diffusé (encore qu'il y avait facilement moyen de raccourcir les scènes gênantes, comme la scène de torture, par exemple), mais je n'ai pas réussi à me défaire de cette impression de provocation gratuite. Mais ce n'est probablement qu'une impression.

Bilan saisonnier : en regard de la saison suivante et de Fear Itself, une première année de MOH très satisfaisante, pour ce qu'elle est. Quelques épisodes médiocres, quelques épisodes excellents, et le reste se trouve "entre deux" : ça aurait pu être pire, comme la suite l'a démontré...

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Les bilans de Lurdo - Tween Wars I : Sonny, Shake & Band

Publié le 14 Avril 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Disney, Comédie, Sitcom, Musique, Tween, Jeunesse

Tween : néologisme américain désignant une catégorie de préadolescentes répondant à la définition "too old for toys, too young for boys", et possédant une susceptibilité accrue au marketing et à la publicité. Depuis étendu à la tranche d’âge 10-15 ans, sans différence de sexe.


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Il n'y a pas très longtemps, sur un écran pas si éloigné que ça...

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  Episode I : It's Easy Being Green.

Loi n°1 de la Tweencom : Chez Mickey, on n’aime pas les ados normaux, et leur quotidien. Résultat : tous les persos des séries Disney ont des pouvoirs, viennent du futur, sont des méga-stars, sont über-talentueux, chanceux, etc…

Loi n°2 de la Tweencom : La maison de production It’s A Laugh s’occupe de toutes les sitcoms Disney depuis 2005. En règle générale, leurs shows sont des sitcoms de studio, à caméras multiples, rires enregistrés, dans des décors assez peu convaincants, au générique chanté par une star de la série et/ou de la chaîne, et à la distribution plutôt solide et diverse.
 
Corollaire : Lorsque It’s A Laugh trouve un format/sujet facile à exploiter, elle le garde. Et le répète ad nauseam, en en variant à peine le style.


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Sonny with a Chance (2009-2011)

La magie des quotas : une blonde, un gros, une droguée, un gay, l'antéchrist, et un black de service. 

Koicé ?
Le 30 Rock/Studio 60 des tweens, sur le quotidien des jeunes acteurs superstars d'un show à sketches, So Random, et leur rivalité avec Mackenzie Falls, le Gossip Girl-bis du studio d’à côté.

Aveckicé ?
Une distribution qui ne lésigne pas sur la dépense d’énergie (comprendre, ça surjoue, mais ça reste assez correct dans l'ensemble), dominée par Demi Lovato dans le rôle titre (très attachante une fois passée le premier tiers d’épisodes, mais qui passe de "campagnarde naïve arrivant à la ville" à "L.A. girl sophistiquée, auto-bronzée et ultramaquillée qui est une star de la chanson" en saison 2, un relookage inutile qui saborde le personnage), et par Sterling Knight dans celui du playboy superstar égocentrique de Mackenzie Falls.

Koiçavo ?
Pas grand-chose. Le show dans le show, comme souvent, est calamiteux ; l’humour est très basique ; la saison 1 est parasitée par la benjamine de la troupe, une gamine insupportable à la voix stridente qui disparaît quasiment en s2, pour faire place à du shipping à gogo, guère plus intéressant ; ça sert souvent de placement produit pour les chansons de ses stars ; l’ambiance de la première saison est souvent hystérique et surexcitée (dans le mauvais sens du terme) ;

Bref, ça ne tient bien souvent que grâce aux efforts du cast et à son énergie... mais maintenant que Lovato est partie en désintox IRL, et a quitté la série, le show a été annulé, et remplacé par "So Random" : même cast (sans Lovato), même humour pas drôle, sauf que là, on ne voit plus les coulisses du show, uniquement les sketches et des chansons pop insupportables.

À la limite, l'histoire de la création de "Sonny" est plus intéressante que le show lui-même : quand Dan Schneider, producteur et créateur de "All That" (show à sketches des années 90-2000 diffusé sur Nickelodeon, ultra-populaire, et ayant lancé la carrière d'Amanda Bynes) échoue à vendre son nouveau concept à Nick, il choisit d'altérer son idée. De "une jeune fille fait un web-show qui devient populaire, elle est remarquée par l'équipe de son émission à sketches préférée, et choisie pour en intégrer la distribution", son projet devient "une bande de jeunes fait un web-show qui devient populaire", et donne "iCarly", carton incontesté de Nick ; l'ancien partenaire de production de Schneider, lui, préfère prendre l'idée de base de son collègue, et aller directement la vendre à l'ennemi, qui saute sur l'occasion, et produit immédiatement "Sonny", sans changer une ligne au pitch de base de Schneider. Depuis, c'est la guéguerre, et Disney n'en sort pas vainqueur.

Perte de Santé mentale :
Variable, mais non-négligeable.

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Shake It Up (2010 - ?)

 Sur cette photo se trouve un(e) seul(e) acteur(trice) qui ne soit pas tête à claques. Ami lecteur, parviendras-tu à l'identifier ?

Koicé ?
En gros, la même chose que "Sonny with a Chance", mais avec de la danse en lieu et place de comédie : deux ados têtes à claques et égocentriques qui se font remarquer, et embaucher comme danseuses dans leur show musical préféré, une carrière qu'elles tentent de concilier avec leur scolarité et leur vie amoureuse.

Aveckicé ?
La lead, Bella Thorne (pas désagréable, mais au jeu assez difficile dans les premiers épisodes), un gamin de 7-8 ans un peu agaçant dans le rôle de son petit frère, et… euh… d’autres jeunes de douze/quinze ans qui dansent. Et flirtent. Leur identité ? Franchement, who cares ? Ils sont tous à baffer, et en surjeu constant.

Koiçavo ?
Euh… si l'on n'a aucun intérêt dans la danse moderne, difficile de s'intéresser plus de quelques épisodes aux deux saisons diffusées pour le moment. Et pourtant, "Shake It Up" est la nouvelle série phare de Disney, malgré le fait qu'à part les deux "étudiants jumeaux d’Europe de l’Est" quasi-photocopiés sur Sharpay et son frangin efféminé de "High School Musical", le tout n'ait aucun intérêt.

Ça cabotine de partout, le jeu oscille entre approximatif, honorable et calamiteux (même si ça s'améliore en allant), et franchement… la danse et de la soupe musicale (les chansons de Selena Gomez, whouhou) dans tous les épisodes, au secours. Et puis il y a quelque chose de glauque dans le décalage réel entre l'âge des actrices (Thorne avait un peu plus de 12 ans pendant le tournage de la s1), et la manière dont elles s'habillent et agissent dans le show (le comble étant probablement l'inconsistance entre les épisodes : dans l'un d'entre eux, elle s'habille sexy pour séduire un étudiant de fac, et dans l'autre, une relation avec un mec de 15 ans lui paraît aberrante parce qu'il est trop vieux).

Et c’est donc pour cela que les deux leads sont les nouvelles stars du network. Au secours.

Perte de Santé mentale :
Critique.

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I'm in the Band (2009-2011)

Un teubé, un buveur de bière bourrin, un ado, et un égo surdimensionné : la norme pour tous les groupes de métal à succès. 

Koicé ?
Un ado superfan d’Iron Weasel, groupe de métal démodé, gagne un concours, rencontre le groupe, se fait remarquer et devient le guitariste de la formation. Une formation qui, fauchée, s’installe chez lui, et tente une lente remontée vers le haut des charts. Autrement dit, c’est "Sonny with a Chance"/"Shake it up", mais dans le milieu du métal.

Aveckicé ?
Avec le médecin de "Crossing Jordan" en lead singer british arrogant, deux caricatures chevelues en zikos attardés mal dégrossis, et des ados quelconques en lead, ainsi qu’en vague love interest.

Koiçavo ?
Assez bas de plafond, et extrèmement old-school... mais en réalité, ce n’est pas vraiment une sitcom ado. C’est une sitcom traditionnelle, façon "Three Stooges", dans laquelle les trois zikos sont des incapables finis, gaffeurs, bourrins et has-beens, qui entraînent le jeune héros dans les pires péripéties imaginables, à forte tendance slapstick décomplexé. Pas très fin, mais avec une énergie telle que, finalement, ces pieds nickelés s’avèrent assez attachants, et la série se transforme en Spinal Tap-light pas forcément désagréable, à défaut d'autre chose.

Et puis si elles volent assez bas au niveau du texte, les chansons du groupe (composées et interprétées par des métalleux de session, dont le guitariste de Rock Sugar et le bassiste d'Ace Frehley/Kiss) sont forcément toujours plus sympas à écouter que les bouses pop dance autotunée qui sont la norme du genre tweencom.

 

Perte de Santé mentale :
Modérée à faible, selon le degré de métallitude du spectateur.

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Les bilans de Lurdo - Wolf Lake (2001-2002)

Publié le 13 Juillet 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Thriller, Fantastique, Romance, Horreur, CBS, UPN

Bilan Wolf Lake, l'intégrale :

Après Kindred : The Embraced, voilà encore une série annulée au pitch plein de potentiel : un policier (Lou Diamond Phillips) assiste impuissant à l'agression de sa fiancée (Mia Kirshner), qui disparaît en laissant derrière elle la main tranchée de son agresseur. Pour en savoir plus, le policier se rend alors dans la ville natale de sa compagne, et y découvre qu'une meute de garou y vit, intégrée à la communauté...

Créé par John Kindred Leekley, avec Daniel Carnivale Knauf à la production & aux scénarios, et des anciens de X-files à l'écriture, on a donc ici affaire à un show à l'ambiance lourde et mystique (on sent clairement que Leekley a tenté la même chose ici qu'avec Kindred), et au casting très sympathique.

Bon, d'accord, LDP est un peu faiblard niveau charisme, mais niveau féminin, c'est compensé par Mary Elizabeth Winstead, Mia Kirshner, et Sharon Lawrence, et le reste du cast masculin est plutôt solide (Bruce McGill, Scott Harsh Realm Bairstow, un vieux sage indien assez fun).

Après, il y a des petits détails plutôt marrants, comme la propension des femmes de Wolf Lake à donner naissance à de véritables portées de 3, 4, ou 5 gamins.... Au final, tout ça donne un pilote plutôt bon, qui en tout cas donne plus qu'envie de voir la suite, notamment pour le côté visuel du tout : par exemple, le face à face entre LDP et la louve blanche est esthétiquement splendide (et métaphoriquement très joli aussi, avec le piège, tout ça). 

1x02 : Une adolescente de la ville arrive à sa puberté, et commence à changer... amusant comme l'association loup-garou/puberté revient régulièrement. Là, le show part du postulat qu'à leur puberté, les enfants de garous changent subitement... et que ce changement peut bien se passer, ou alors entraîner la mort de l'ado ayant affreusement et incomplètement muté.

J'ai bien aimé comment le sujet était ici traité, avec MEW qui, à cause de ses origines mixtes, ne sait pas si elle va changer ou non. Et à côté, une dimension politique très Kindredienne est introduite, avec le Maire qui équilibre/fait régner l'ordre entre les deux camps qui cohabitent, et dont la succession risque d'être chaotique. On commence à apercevoir des effets et du maquillage, ce qui est très bien.... Toujours content de revoir Sarah Carter, aussi blush.gif ... Par contre, très léger bémol, l'illustration musicale du show, assez étrange. Pas forcément désagréable, mais déstabilisante, à l'image du générique. 

1x03 : LDP se fait droguer à l'insu de son plein gré par de la chicken soup frelatée apportée par le vieil indien pour guérir un rhume, et il commence à avoir des hallucinations, dans lesquelles il revoit Ruby ; les jeunes garous rebelles provoquent un accident de semi-remorque en faisant les cons, et la communauté garoue tente de faire disparaître les preuves, mais le shérif/garou repenti enquête ; ça magouille dans tous les sens, ça shipperise avec MEW, etc...

Un épisode assez bizarre au niveau des hallucinations du héros, des hallucinations à la fois sexy, amusantes, glauques, et troublantes... et Bairstow est décidément excellent en Luthor-bis dans son face à face avec le shérif. J'aime aussi beaucoup les petites touches d'humour qui resurgissent toujours au moment où on les attend le moins.

1x04 : La réunion des Garous Anonymes au bar, présidée par le shérif... :D Sinon, le Maire est dans un état critique, et l'une des Garoutes Anonymes s'avère être une boulimique ancienne tueuse en série, une combinaison assez délétère pour un garou, surtout lorsqu'elle fait une rechute... et s'en prend à une Winstead toute mimi avec ses lunettes. blush.gif

Une crise qui permet d'approfondir les personnages du shérif, et ses relations avec ses semblables, dont il refuse l'aide pour retrouver sa fille. Idem niveau relations pour la femme du maire, le boyfriend de Winstead, les raisons de la fuite de Ruby, etc... la réalisation made in Rachel Talalay est loin d'être géniale, mais bon, ça reste intéressant... cela dit, je comprend pourquoi ça n'a pas forcément plu au grand public, tant ça a un rythme et un ton très particulier. 

1x05 : Miranda, la droguée/alcoolique/chanteuse du bar de la ville se fait agresser et violer en rentrant chez elle, peu après avoir repoussé les avances de Harsh Realm-dude. Les soupçons du shérif et de LDP se portent naturellement sur lui... mais parallèlement, sa fille commence à montrer les premiers signes de l'Appel de la Nature... et lorsque le frère du Maire s'avère être le responsable, la situation se complique.

Bon épisode, avec un cliffhanger efficace, et des personnages qui évoluent tous dans des directions intéressantes. 

1x06 : Le Maire n'est plus, et c'est la guerre pour sa succession. Le shérif se fait tuer, le vieil indien mystérieux séduit deux serveuses, et les ramène dans son sauna (icon_mrgreen.gif), et surtout, pour une fois, on ne nous fait pas le coup du "ouh, cette image de caméra de surveillance est toute floue, mais j'ai un super programme de reconstruction digitale qui va nous faire un méga zoom de la mort dessus". Ça fait plaisir.

Très bon épisode, qui développe bien le perso du shérif, et qui se paye un cliffhanger encore une fois très ninja.gif .

1x07 : Un très bon épisode un peu barré, dans lequel le vieil indien raconte comment le nouveau Maire/chef de meute à été élu... ça passe par des "louves" en chaleur, LDP qui se fait violer (ou pas), deux frangins gays incestueux cambrioleurs incapables, l'élection du nouveau leader, la veuve du Maire qui fait son show, son fils qui tente de s'enfuir, le sous-entendu que MEW et lui sont demi-frère et soeur, donc incestueux là encore, une fille en bikini, l'indien qui déconne, le shérif qui doit prendre une décision importante... etc, etc, etc. Et puis forcément, deux humains qui décident de braquer un banquet de garous, ça ne peut pas finir bien pour eux.

1x08 : LDP s'installe dans sa nouvelle maison (vendue à prix d'or par le vieil indien arnaqueur), qui abrite, cachée dans le sous-sol et les murs, la seule survivante, difforme & Sadakoesque, d'un massacre sanglant. Ruby s'échappe, pour mieux tomber dans un piège tendu par des inconnus ; et MEW assiste à sa première transformation, pour en ressortir toute traumatisée. De superbes visuels pour un épisode assez tendu, et au cliffhanger réussi.

1x09 : Dernier épisode produit pour ce (très bon et mésestimé) show. Et le boss de Wolfram & Hart en vendeur de masques à gaz ... chasseur de garous. Qui détient Ruby. Et se fait mener en bateau par le vieil indien et le shérif. Persuadé par ceux-ci que LDP est le chef des garous, il le transfuse avec du sang de Ruby... et pendant ce temps, MEW commence sa mutation.

Et là, paf, fin de série. Arg. D'autant que ce dernier épisode lance pleins de pistes : les visions que LDP a lors de la transfusion auraient pu mener, à terme, à le faire rejoindre les rangs des garous, et à prendre la place de l'alpha male, comme tout le laissait ici sous-entendre (la louve blanche femelle de l'alpha male, les voice patterns identiques, etc...)

Mais non. Pas assez d'audience. Imbéciles.

 

Tous comptes faits, que retenir de ce Wolf Lake ? Un mélange des genres improbable, avec un peu de soap, un peu de Kindred, un peu de Twin Peaks, et beaucoup de ruptures de tons qui, n'en doutons pas, ont clairement signé l'arrêt de mort de la série.

Le rythme et l'atmosphère de la série ne pouvaient pas plaire à tout le monde, ce qui est vraiment dommage, compte tenu de l'originalité du tout, et des talents réunis tant devant que derrière la caméra. Nul doute qu'aujourd'hui, ce programme trouverait sans problème sa place sur le câble américain...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Creepshow, saison 3 - suite et fin : 3x04-06 (2021)

Publié le 30 Octobre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, Thriller, USA

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Creepshow, saison 3 - suite et fin (2021) :

Deuxième moitié de la saison 3 de Creepshow, après une première fournée d'épisodes guère probante, tour à tour dérivative, quelconque, fauchée ou ratée.

# 3x04 :

- Stranger Sings : une rencontre romantique dans un café entre Barry (Chris Mayers), un gynécologue, et Sara (Suehyla El-Attar) vire au cauchemar lorsque le médecin devient le prisonnier de Sara et de son amie Miranda (Kadianne Whyte), une sirène de légende, qui veut échanger sa voix et son immortalité avec sa BFF...

Un épisode semi-comique qui, à ma grande surprise, fonctionne à peu près, car il ne se prend jamais au sérieux : le début, en mode rom-com Hallmark, était efficace, le maquillage de la sirène plutôt réussi, et tout le monde joue le jeu, malgré de gros raccourcis qui font tâche vers la fin de l'épisode, et demandent de déconnecter son cerveau pour éviter de voir les innombrables problèmes de logique dans le script. Mais comme c'est de la comédie, ça passe à peu près.

- Meter Reader : dans un futur proche post-apocalyptique en proie à une pandémie qui transforme les contaminés en créatures du démon et oblige tout le monde à pratiquer la distanciation physique, Dalton (Jonathon Schaech) est un exorciste, naturellement immunisé. Mais lorsqu'il revient chez lui, un soir après une mission, sa fille aînée Theresa (Abigail Dolan) se méfie, alors même que sa mère Maria (Cynthia Evans) et son petit frère Michael (Boston Pierce) veuillent accueillir Dalton à bras grands ouverts...

Une grosse métaphore bien bancale de la pandémie de la COVID-19 signée Joe Lynch et John Esposito, qui semble condenser de matière ultra-brouillonne un pitch de long-métrage en moins d'une demi-heure, avec ce que ça entraîne de résumé bâclé en voix off et en ellipse animée : on n'a pas le temps de vraiment comprendre les tenants et aboutissants du tout, le récit est parasité par des clins d'œil évidents à Evil Dead et à L'Exorciste, c'est approximatif de partout, et assez désagréable.

# 3x05 :

- Time Out : un jeune étudiant en droit (Matthew Barnes) hérite d'une armoire magique fonctionnant comme une bulle temporelle où le temps est ralenti, ce qui lui permet de bâtir une carrière florissante... mais toutes ces heures consacrées à son travail finissent par le rattraper.

Mouais. Pas mauvais en soi (maquillages exceptés - un maquillage de vieillissement crédible est toujours difficile à réaliser, surtout quand on n'a pas le budget), mais ultra-balisé, et tiré vers le bas par d'innombrables ellipses maladroites (mais nécessaires). Cela dit, on est clairement plus dans un épisode de La Quatrième Dimension ou de Au-delà du Réel, que dans du Creepshow, puisqu'il n'y a absolument rien d'effrayant ou de sanglant, et que le tout est très mesuré et posé... à se demander ce que ça fait dans cette anthologie.

- The Thing in Oakwood's Past : à Oakwood, une jeune bibliothécaire est sur le point d'ouvrir un vieux coffre enfoui sous terre 200 plus tôt, lorsque tous les habitants de la ville avaient mystérieusement disparu...

Un segment intégralement animé qui trahit un budget ultra-limité (les deux tiers du segment souffrent d'une animation vraiment inégale, fréquemment sommaire et rarement spectaculaire) pour une histoire au bestiaire sympathique et aux morts sanglantes.

Après, ça reste un segment animé qui donne l'impression d'un "on n'a pas de budget pour tourner ça en prises de vue réelles, et utiliser une débauche d'effets spéciaux et de créatures... mais on n'a pas non plus assez de budget pour en faire un segment animé stylisé et abouti, donc on va se contenter d'un à peu près"...

# 3x06 :

- Drug Traffic : Evan Miller (Reid Scott), un représentant centriste (et opportuniste) du Congrès américain, décide de faire passer la frontière à un groupe de malades, dont une mère (Mai Delape) et sa fille (Sarah Jon), pour aller chercher des soins médicaux au Canada. Mais au retour, Beau (Michael Rooker), agent à la frontière, se méfie de l'état de la jeune femme, et des médias qui entourent cette opération...

Un segment pataud et maladroit signé Nicotero, qui décide de mêler discours politique engagé sur la sécurité sociale américaine, l'immigration, etc... avec un monstre un peu risible (une tête volante), pour un résultat qui, thématiquement, n'aurait pas fait tâche dans la Quatrième Dimension balourde de Peele.

Les quelques moments de tension fonctionnent, mais la créature est un peu trop cheap pour vraiment convaincre, et tous les dialogues entre Rooker et Scott trainent beaucoup trop en longueur pour rendre le tout intéressant. Ça tourne à vide, en somme, une fois que la créature est réveillée.

- A Dead Girl Named Sue : en 1968, alors qu'une épidémie inexplicable se répand et réveille les morts, Foster (Christian Gonzalez), le chef de la police de Monroeville County, tente d'empêcher les citoyens en colère de lyncher Cliven Ridgeway (Josh Mikel), le fils sarcastique du Maire, accusé de la disparition d'une fillette...

Et forcément, encore un nouvel épisode "hommage", ici à la Nuit des Morts-Vivants, qui avait déjà droit à son hommage à la fin de la saison précédente.

Décidément, Nicotero et ses scénaristes semblent incapables de se détacher de leurs influences et de l'industrie du Septième Art... Ici, donc, un épisode en quasi-noir et blanc (il y a des touches de couleur façon Sin City) qui raconte une histoire se déroulant en parallèle du film de Romero, et qui met en scène la vengeance d'une communauté contre un pervers psychopathe.

C'est assez tendu, à défaut d'être totalement probant, et c'est plutôt bien exécuté et interprété. Mais ça reste vite oublié.

- Bilan -

Voilà voilà... une troisième saison, et très peu d'épisodes réussis ou mémorables, que ce soit pour des raisons de créativité ou de budget.

Objectivement, la série est fauchée, les scripts sont rarement aboutis ou maîtrisés, les ambitions du programme se marient mal avec ses nombreuses limites, et le tout se complaît beaucoup trop dans un fanservice pour fans de cinéma d'horreur pour vraiment fonctionner en tant qu'anthologie à part entière.

C'est probablement pour cela que la série plaît tant aux fans d'horreur et aux critiques spécialisés, outre-atlantique : la nostalgie est décidément un moteur très puissant, qui autorise toutes les approximations et les faiblesses, du moment que l'on brosse son cœur de cible dans le sens du poil...

Dommage, la franchise Creepshow méritait mieux.

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Publié le 12 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Canada, Jeunesse, Nickelodeon, Anthologie, Afraid

Saison 4 :

Amusant comment cette série semble souffrir d'une malédiction similaire à celle de la saga Star Trek ciné, à savoir une saison défaillante sur deux. La saison 1 était sympa, la 2 assez décevante, la 3 à nouveau intéressante, et cette saison 4 est, faute d'un meilleur terme, à oublier. À croire que les scénaristes pondaient une année de scripts avant de partir en vacances pour la saison suivante, et de laisser le reste de l'équipe technique se débrouiller dans leur coin avec les idées qu'ils avaient rejetées la première année.

Résultat, des scripts assez basiques et superficiels, du visuel plus fauché que d'habitude, des idées un peu idiotes, et un rythme assez faiblard. Pas forcément rédhibitoire lorsqu'un épisode n'est affligé que d'une ou deux de ces tares à la fois, mais saoûlant lorsqu'il les accumule toutes.

01&02 - Exceptionnellement un two-parter, avec la boutique de Sardo, le Dr Vink (devenu gentil le temps de l'épi), et un pirate fantôme échappé d'un coffre au trésor môôôôôôôdit. Pas désagréable, mais était-ce bien nécessaire d'en faire un double épisode...?

03 - Retour d'un acteur de la saison passée, pour une histoire assez cheap et ratée de réalité virtuelle piratée par un virus aux allures de nain argenté au cerveau proéminent. Ouaip, c'est aussi ridicule que le pitch en a l'air.

04 - Deux gamins s'introduisent une nuit dans une bibliothèque, et sont confrontés à une bibliothècaire fantôme qui exige le silence absolu, et vole les voix de ceux qui parlent. Un peu décevant : il y avait de quoi faire quelque chose de stressant, à la Hush, et ça y parvient presque à de très brefs moments, mais le tout est desservi par le cabotinage de la bibliothécaire, la black attitude du jeune garçon, et par le manque de moyens évidents de l'entreprise et du final.

05 - Semi-remake de The Fog, avec deux ados confrontés à un vieux pilleur d'épaves vivant en reclus, et hanté, dès qu'il ferme les yeux, par les fantômes de ceux qu'il a dépouillés. Sympa.

06 - Un ado se retrouve projeté en pleine Guerre d'Indépendance à chaque fois qu'il se promène dans la forêt, et doit aider un soldat à retrouver sa bien-aimé. Bof.

07 - Deux gamins découvrent un épouvantail ensorcelé qui leur obéit au doigt et à l'oeil, y compris lorsqu'il s'agit de tuer... Bof again, notamment à cause du surjeu du vieux fou de service. Avec un jeune Tyler Labine dans un rôle secondaire.

08 - La voisine de deux ados (la lead, pas mauvaise et jolie, n'a rien fait par la suite ; la meilleure amie moche, qui surjoue affreusement, a connu une carrière prospère à la tv canadienne, ouatzefeuck) invoque un fantôme qui emménage chez l'une des filles pour se venger de son grand-père en le possédant. Pas mauvais en soi, mais pas hyper passionnant.

09 - Un jeune artiste fan de comics met la main sur un numéro rarissime consacré à un simili-Joker, qui devient alors réel et commence à transformer tout le monde en bouffons décérébrés avec son Smilex. À l'ado et son amie nerd d'arrêter le super-villain. Caricatural à mort, filmé avec les pieds, surjoué comme c'est pas permis, je n'ai pas du tout aimé.

10 - Deux gamins (dont la fille de l'épisode de la saison 3 avec la momie) passent la nuit dans une caserne de pompiers déserte, où ils sont confrontés à un pompier fantôme amical, et à l'esprit du feu venu se venger des maychants pompiers qui lui font du mal. Mouais. Ça gagne un peu en intérêt sur la fin, quand la confrontation arrive, mais le reste est ultra bavard et meuble beaucoup.

11 - Jewel Staite, le retour, en peintre finissant des oeuvres inachevées dans un studio tenu par une maychante sorcière qui capture les âmes via des pinceaux ensorcelés. Sympa.

12 - Un Outer Limits au rabais, avec une fille sourde qui se retrouve captive dans un zoo extraterrestre, en compagnie du boulet qui la martyrise habituellement. Tellement fauché (avec bruitages de Star Trek, et décors en carton) que ça en devient fendard, mais ça n'empêche pas l'épisode de fonctionner d'une manière assez étrange et pas inintéressante.

13 - Une sorte de version fantômatique du Polar Express, avec un gamin, passionné par les trains, qui croise le chemin d'un contrôleur fantôme, qui lui fait découvrir le train 713, un train fantôme qui hante la voie près de chez lui, et prend régulièrement des passagers pour les emmener à leur perte. Regardable.

Saison 5 :

La fin d'une époque, puisque la fin de la Midnight Society d'alors, et la mise en hiatus de la série pendant deux bonnes années...

Malgré cela, le show continue d'obéir à une "malédiction Trek" que je mentionnais plus haut : après une s1 sympa, une s2 décevante, une s3 réussie, et une s4 assez bof, voilà une saison 5 franchement bonne, qui fait preuve d'originalité et de punch, voire peut-être même d'une petite augmentation budgétaire pour les maquillages.

Au niveau de la Midnight Society, le grand sportif latino (qui commençait à se faire vieux) cède la place à un petit grunge rondouillard pas du tout convaincant, et en fait assez horripilant, mais qui heureusement n'a pas un rôle très important en fin de compte. Et en parallèle, le perso de Joanna Garcia et du leader du groupe se rapprochent lentement à mesure de la saison, ce qui donne une certaine continuité au tout, un sentiment bienvenu d'évolution, et une jolie conclusion lorsqu'ils finissent par se mettre ensemble dans l'épisode final de la saison (qui plus est leur épisode final en tant que raconteurs d'histoire). Ils ont grandi, et ils sont passés à autre chose, en somme...

01 - Excellent épisode de reprise, avec une piscine condamnée hantée par une créature horrible, mi-squelette rougeâtre en décomposition, mi-zombie. Avec un tout jeune Jay Baruchel, et une Margot Finley (la clone de Caroline Dhavernas, vue dans Opposite Sex) un peu plus vieille. Les protagonistes sont plus âgés, jouent bien, la créature est franchement très réussie, et l'histoire est sympa.

02 - Une jeune ado fait un séjour dans la maison de retraite tenue par sa tante, où elle se lie d'amitié avec les deux jeunes voisines, et découvre dans les bois environnants un étrange symbole ancien à flanc de falaise. Symbole qui invoque un fantôme désespéré, épris de l'une des pensionnaires de la maison de retraite. Assez classique dans le genre fantôme romantique, mais plutôt sympa dans sa mise en forme, même si par moments, ça joue assez moyennement.

03 - Gilbert Gottfried + Ryan Gosling dans l'histoire d'un garçon obsédé par la mort, et qui découvre une station radio étrange guidant les morts jusqu'à l'au-delà (un au-delà à la Beetlejuice). Gottfried en fait trois tonnes, as usual, mais le côté "administration" du truc est assez fun, en fin de compte, et ça fonctionne plutôt bien.

04 - Semi-remake de l'épisode de la saison passée (celui avec Jewel Staite), mais transposé dans une boutique de soins de beauté, et avec un miroir ensorcelé à la place de pinceaux. Avec Laura Bertram, again. Pas mauvais en soi, juste forcément déjà vu.

05 - L'intello blond de Notre Belle Famille doit faire la paix et collaborer avec son demi-frère, sportif bourrin, pour réussir à remettre le fantôme d'un détenu en prison. Les deux acteurs jouent bien, ont une relation crédible et amusante, l'histoire est moyennement passionnante, mais pas trop mal tournée.

06 - Plusieurs têtes familières, dont celle de Colin "Eureka" Ferguson, pour cette famille monoparentale déracinée (comme souvent dans la série) qui emménage près d'un lac et réveille un fantôme englouti lorsqu'une certaine chanson est jouée sur un juke-box. Assez classique histoire de fantôme, moyennement interprétée, mais pas trop mal menée au final.

07 - Une ado de 16 ans (une actrice déjà apparue dans un épisode préalable, celui avec Frank Gorshin, où elle était excellente, mais qui ici aurait peut-être pu jouer un peu plus en finesse par moments) mésestimée par sa famille découvre qu'elle est destinée à devenir une sorcière, et à affronter une entité (sorte d'hybride humain-rongeur au maquillage réussi) libérée accidentellement par son petit frère. Les décors de l'antre de Badge frôlent le fauché, mais ça parvient néanmoins à rester sympatoche tout du long, et assez fun. D'ailleurs, la petite touche irlandaise dans la musique était agréable.

08 - Pendant une mission scout en forêt, un gamin découvre une grotte, et réveille par inadvertance des créatures indiennes cannibales qui se lancent à l'assaut de la troupe. Predator chez les scouts, donc, en bien moins réussi, la faute à des monstres ratés, et à un script assez faiblard. La fin est sympa, cela dit.

09 - Un ado (+ son frangin et son pote métalleux) pirate le matos top secret de son père astronome, pour tenter de chopper un concert gratos en PPV satellite... et se retrouve à communiquer musicalement avec un alien, qui prend le message pour une invitation. Absolument pas plausible scientifiquement parlant (mais bon, on s'en fout), bien interprété, et très fun.

10 - Les deux jumelles Mowry dans une histoire de double maléfique/bodysnatcher créé par deux morsures de caméléon/iguane. Classique, mais dynamique, et avec une fin en suspens assez appropriée.

11 - Une ado "moyenne" tombe au coin d'une rue sur une boutique mystérieuse, dont la propriétaire lui propose d'exaucer ses rêves les plus fous en échange de ce qui lui importe peu : petit à petit, elle va y perdre ses manières, son âme et sa beauté... Efficace, et plutôt bien joué.

12 - Une porte miniature achetée chez Sardo et qui, lorsqu'on l'ouvre, donne un aperçu du futur. Au héros d'empêcher que la nouvelle lycéenne fraîchement arrivée ne connaisse un sort tragique. Moyen, sans plus, avec une fin qui rehausse un peu l'intérêt général.

13 - Épisode final, qui voit le rapprochement des deux membres de la Midnight Society, et un vampire hantant le sous-sol d'un hopital pour transformer les patients en goules avides de chair humaine. Gentiment effrayant, avec un vampire qui n'aurait pas dépareillé dans un Angel, une jeune Emmanuelle Chriqui en héroine, et un caméo d'une encore plus jeune Elisha Cuthbert (quasiment méconnaissable).

Maintenant, j'ai un peu du reboot de la série en s6, avec le nouveau cast...  Mine de rien, c'est qu'on s'y attache vite, à ces petits jeunes...

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Catch Review : WWE RAW (04/11/2013)

Publié le 5 Novembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Okay... je n'ai pas grand souvenir du Raw de la semaine dernière (SuperCena excepté), donc pas grand chose à dire non plus préalablement au Raw de cette semaine...

Une première heure qui ne vaut absolument que pour son match d'ouverture CM Punk vs Brodie Lee euh, Luke Harper. Un match de dix minutes sans surprises, uniquement là pour mettre en place l'inévitable match de PPV par équipe entre la Wyatt Family et Punk/Bryan(/?), mais qui était suffisamment solide pour bien faire démarrer le show. Malheureusement, ensuite... c'est comme toujours un gros flop, avec du meublage dans tous les sens : Khali vs Ryback, ADR vs Kofi, et un segment un peu stupide récapitulant toutes les infractions légales du feud Big Show/Authority. Ce qui est totalement illogique si l'on se souvient que l'Authority contrôle toute la WWE, la production, etc... m'enfin bon.

Comme la première heure, la seconde heure de show s'ouvre par un match sympathique de dix minutes : Big E vs Orton. À nouveau, aucune surprise, mais un match honorable... suivi par 30 minutes de meublage. Heureusement, un tag match (redite du main event de Smackdown) Real Americans & Sandow vs Cena & The Rhodes vient réveiller tout ça et finir la deuxième heure avec un peu de brio.

Après tant d'action... revoilà l'interminable vidéo Show/Authority de tout à l'heure. Et une promo backstage des McMahon. Et une victoire à l'arrachée de Zigg sur Perfect Jr, après s'être fait dominer pendant tout le match. Et un tag match des Usos. Et un match des Divas (entre ce match et le match de Tyson Kidd, on sent que la WWE veut promouvoir le retour de Total Divas, et rien d'autre)... que de meublage ! Tout ça pour arriver au "main event", à savoir le Steph & Trips Show. Et là, mieux vaut oublier toute logique, tant rien n'est cohérent dans cette histoire de Big Show qui peut contrôler la WWE toute entière via un procès, et qui préfère exiger un match biaisé en sa défaveur en échange de l'abandon des poursuites... ce qui forcément, dégénère à la gloire des McMahons... et de Kane en costume cravate, qui reste planté là sans rien faire. WTF.

Un Raw qui peut sans difficulté se résumer à trois matches : le match d'ouverture, le Big E/Orton et le trios match de la fin de la seconde heure. Tout le reste ? Au mieux, de quoi s'endormir ou se facepalmer, selon les moments... 

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Un film, un jour (ou presque) #799 : MOIS FRANÇAIS - Les Gamins (2013) & À Toute Épreuve (2014)

Publié le 15 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Les Gamins (2013) :

Très épris de Lola (Mélanie Bernier), sa fiancée, et désireux de faire carrière dans la musique, Thomas (Max Boublil) rencontre enfin Gilbert (Alain Chabat), son futur beau-père, en pleine crise existentielle. Les deux hommes vont alors sympathiser et devenir inséparables, quitte à rejeter toutes leurs responsabilités pour profiter au maximum de la vie...

Premier film du réalisateur/scénariste de Robin des Bois - La Véritable Histoire, coécrit par Max Boublil, qui se met heureusement en mode mineur dans le rôle de l'apprenti-musicien romantique et au sens de l'humour mordant.

Malheureusement, tout ce qui concerne Boublil - la romance, sa carrière musicale, etc - est aussi particulièrement insipide et quelconque (et puis la résolution de sa carrière musicale, avec Iggy Pop, est assez piteuse et arrogante). Ce qui rend une bonne grosse moitié du film assez inintéressante, d'autant qu'on peut y ajouter ses personnages féminins assez sous-développés, et leurs sous-intrigues respectives.

Reste une poignée de gags qui fonctionnent, une certaine énergie, ainsi qu'Alain Chabat, qui semble clairement s'amuser dans son rôle, et est plutôt juste et attachant, en plus d'avoir une bonne alchimie avec Boublil.

Ce n'est pas énorme.

2.5/6

À Toute Épreuve (2014) :

Au lycée Le Corbusier, Greg (Thomas Solivéres), un cancre, est tombé amoureux de la belle Maeva (Mathilde Warnier). Seul problème, s'il veut poursuivre cette relation alors qu'elle part pour une école d'art à Londres, il doit décrocher une bourse. Et pour cela, il doit obtenir une mention Très Bien au bac. Une seule solution : dérober les sujets de l'examen, en compagnie de Yani (Samy Seghir), de Fati (Melha Bedia) et de Scarface (La Fouine)...

Une comédie pour adolescents filmée à l'américaine, avec énormément de rythme, et une réalisation très stylisée, agrémentée d'une bande originale orchestrale étonnamment ample et épique : une assez bonne surprise, donc, malgré un ton un peu gratuitement vulgaire, et un côté un peu cartoon qui pourrait déplaire à certains.

Mais dans l'ensemble, ça fait plaisir de voir des films aussi décomplexés sur le fond que sur la forme, et avec une distribution aussi sympathique - Solivéres passe son temps à s'en prendre plein la tête, La Fouine assure en ex-bachelier raté, la soeur de Ramzy s'amuse, et surtout, Valérie Karsenti s'en donne à coeur joie en mère de famille sexy qui couche avec le proviseur (Marc Lavoine).

Pas parfait, un titre trop passe-partout, un peu brouillon par moments, pas non plus follement original (on pense à plusieurs autres films, que ce soit par chez nous - Les Sous-Doués et compagnie - ou bien outre-atlantique - The Perfect Score), et un récit qui met un certain temps avant d'entrer dans le vif du sujet, mais globalement assez sympathique.

3.5/6

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Blog Update ! - Juillet 2018 (première quinzaine)

Publié le 13 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

C'est l'été, la Coupe du Monde bat son plein, et exceptionnellement, le blog des Téléphages Anonymes fait son bilan de juillet avec un peu d'avance, avant d'entamer un mois très spécial...

#747 : G.I. Joe - Le Réveil du Cobra (2009) 3/6

#748 : G.I. Joe - Conspiration : Version Longue (2013) 3/6

#749 : The Perfect Score (2004) 3.5/6

#750 : Cover Versions (2018) 3.5/6

#751 : Girl 27 (2007) 3.25/6

#752 : Super Troopers (2001) & Super Troopers 2 (2018) 3/6 & 2.75/6

#753 : Owen - Hart of Gold (2015) 4/6

#754 : Life of the Party (2018) 2.75/6

#755 : The Debt Collector (2018) 2.25/6

#756 : Rebelle (2012) 4/6

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# Grand écran :

Pas grand chose à signaler, pour cette première quinzaine : un documentaire très dans l'air du temps, mais inégal (Girl 27), de l'action décérébrée (les G.I. Joe et The Debt Collector), de la comédie peu inspirée (Life of the Party et Super Troopers 2), un Pixar sous-estimé (Rebelle), et un documentaire biographique touchant (Owen - Hart of Gold).

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- Film de la quinzaine :

Mention spéciale au documentaire de la WWE sur Owen Hart, touchant, mais qui aurait mérité d'être plus long...

- Flop de la quinzaine :

Pas de vrai flop, même si The Debt Collector s'avère instantanément oubliable...

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# Petit écran :

Un seul week-end au programme, pour un bilan séries rapide à effectuer : une saison 2 de Hollywood Darlings anecdotique, mais amusante, une première moitié de saison militante et inégale pour Kimmy Schmidt, et la saison 1 d'Altered Carbon, à la fois racoleuse, bancale, et au potentiel inexploité, faute de scénaristes à la hauteur. Rien de bien marquant, en somme.

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# À venir :

Comme je l'avais annoncé lors du bilan de fin juin, ce mois de juillet est un mois un peu spécial sur le blog des Téléphages Anonymes, car dès demain, 14 juillet, nous allons nous intéresser à un genre qui n'est habituellement pas du tout représenté sur ce blog, celui de la comédie française.

En l'honneur de la Fête Nationale, de la Finale de la Coupe du Monde, ou que sais-je encore, les Téléphages Anonymes débranchent donc leur cerveau jusqu'au 19 août, pour un marathon de films comiques français (deux par jour, quatre le week-end, tout de même saupoudrés de quelques critiques de séries étrangères, histoire de respirer un peu) qui risque bien de laisser des séquelles...

 

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Un film, un jour (ou presque) #1546 : Army of Thieves (2021)

Publié le 19 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Policier, Review, Romance, Thriller, USA, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Army of Thieves (2021) :

Amateur éclairé de coffre-forts et de serrurerie, Sebastian Schlencht-Wöhnert (Matthias Schweighöfer) est recruté, un beau jour, par la mystérieuse Gwendoline (Nathalie Emmanuel) et son groupe de voleurs internationaux : la hackeuse Korina (Ruby O. Fee), le conducteur Rolph (Guz Khan) et l'homme d'action Brad (Stuart Martin). Leur objectif : dévaliser trois coffres-forts de légende en quelques jours à peine, avant qu'ils ne soient mis hors d'usage... mais la police veille.

Parce que Zack Snyder est avant tout un opportuniste roublard sachant capitaliser sur sa fanbase aux franges lobotomisées, il a su négocier un contrat en béton armé avec Netflix, contrat qui a vu la production du très anecdotique et oubliable Army of the Dead... et de cette préquelle dont on se demande bien qui elle intéressera.

Tournée avant Army of the Dead, Army of Thieves est donc une préquelle sans zombies (ou presque, ils apparaissent ponctuellement dans des cauchemars du protagoniste, motivés par des flashes infos sur l'épidémie qui s'étend - mais ne vous y trompez pas, ces moments font clairement pièces rapportées), centrée sur un héros franchement déjà peu intéressant dans AotD, et réalisée mollement par l'interprète de ce personnage, dans un style assez anonyme.

Pourtant, bizarrement, la première ligne droite du film n'est pas désagréable : musique coécrite par Zimmer et assez décalée, personnage principal maladroit, ton très européen ; ça fonctionne à peu près, en fait, jusqu'à ce que le reste du groupe soit formé, et que le premier casse se mette en route.

À partir de là, ça commence à être nettement plus inégal. Forcément, pour qu'un film de casse fonctionne, il faut des personnages attachants, du rythme et de l'originalité... ce film dure bien trop longtemps (près de 2h10), se déroule de manière franchement générique et prévisible, et souffre d'une distribution soufflant le chaud et le froid : Schweighöfer tient son personnage, et O. Fee (sa compagne IRL) est amusante en hackeuse (même si ce personnage paraît un peu sous-écrit, et qu'il semble photocopié sur celui de ScarJo dans The Perfect Score), mais les autres sont à peine plus que des archétypes transparents, y compris dans le cas de Nathalie Emmanuel.

Ajoutez à cela Jonathan Cohen caricatural en flic français énervé, toujours à deux doigts de la rupture d'anévrisme, et voilà, un métrage qui se finit assez platement, et qui cache derrière ses thématiques wagnériennes pseudo-profondes un scénario trop basique pour son propre bien.

En soi, c'est compétent, et si je n'avais pas fini par me désintéresser du tout entre le deuxième et le troisième casse, je lui aurais bien mis la moyenne. En l'état, mwébof.

2.75/6

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Blog Update ! - Décembre 2018 - Christmas Yulefest 2018 : le bilan

Publié le 6 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Lifetime, Noël, Netflix, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël sont (malheureusement) terminées sur le blog des Téléphages Anonymes, et l'heure est désormais au bilan...

01 - Un Noël Émouvant (2017) & Pottersville (2017) - 1.25/6 & 3/6

02 - L'Homme qui inventa Noël (2017) - 3.5/6

03 - Coup de Foudre à Noël (2017) - 3.5/6

04 - Le Père Noël (2014) - 4.25/6

05 - Christmas at the Riviera (2007) - 3.5/6

06 - The Holiday Calendar (2018) - 2.75/6

07 - Road To Christmas (2018) - 3.5/6

08 - Christmas Joy (2018) - 3/6

09 - Christmas in Love (2018) - 2.5/6

10 - Le Grinch (2018) - 2.5/6

11 - Return To Christmas Creek (2018) - 3.25/6

12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018) - 1.5/6

 

13 - La Princesse de Chicago (2018) - 2.75/6

14 - Un Noël Décisif (2018) - 2.5/6

15 - Pride, Prejudice and Mistletoe (2018) - 2.25/6

16 - Reunited at Christmas (2018) - 3.25/6

17 - Noël au Palais (2018) - 2/6

18 - A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018) - 1.25/6

19 - Christmas in Evergreen 2 : Letters to Santa (2018) - 3/6

20 - A Godwink Christmas (2018) - 2.5/6

21 - Christmas on Honeysuckle Lane (2018) - 2.25/6

22 - Le Plus Beau Noël De Ma Vie (2018) - 2/6

23 - A Shoe Addict's Christmas (2018) - 3.5/6

24 - Le Noël d'Angela (2018) - 4/6

25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018) - 3/6

26 - Un Millier de Flocons (2013) - 3/6

 

27 - À la maison pour Noël (2011) - 3.5/6

28 - Le Parfait Village de Noël (2018) - 4/6

29 - Belle Pagaille à Noël (2018) - 3.75/6

30 - Every Other Holiday (2018) - 3/6

31 - Noël Entre Filles (2018) - 3.75/6

32 - Mon Père, Noël et Moi (2018) - 3.75/6

33 - All The Creatures Were Stirring (2018) - 1.75/6

34 - À Noël, Mon Prince Viendra (2018) - 3.75/6

35 - Christmas Cupid's Arrow (2018) - 2.5/6

36 - La Gourmandise de Noël (2018) - 2.5/6

37 - Mingle All The Way (2018) - 2.25/6

38 - Christmas Wonderland (2018) - 2.25/6

39 - Santa's Boots (2018) - 3.5/6

40 - Un Réveillon Sur Mesure (2018) - 2.25/6

 

41 - Christmas Lost & Found (2018) - 3/6

42 - Casse-Noisettes et les Quatre Royaumes (2018) - 2.25/6

43 - Les Chroniques de Noël (2018) - 4.25/6

44 - The Legends of Santa (2008) - 3/6

45 - La Première Douce Nuit (2014) - 3/6

46 - No Sleep 'Til Christmas (2018) - 3.5/6

47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018) - 2/6

48 - Noël dans le Tennessee (2018) - 2.5/6

49 - Christmas Around The Corner (2018) - 4/6

50 - Un Noël à Springdale (2018) - 2.5/6

51 - Un Noël à Croquer (2018) - 2.25/6

52 - Christmas Pen Pals (2018) - 2/6

53 - Time for Me to Come Home For Christmas (2018) - 3/6

54 - A Christmas Switch (2018) - 1.75/6

 

55 - Northern Lights of Christmas (2018) - 3/6

56 - Entertaining Christmas (2018) - 3.5/6

57 - Mr. 365 (2018) - 3.5/6

58 - Saving Christmas (2017) - 1/6

59 - Homegrown Christmas (2018) - 2.75/6

60 - Christmas at Grand Valley (2018) - 3/6

61 - Le Diplôme de Noël (2018) - 2.5/6

62 - Jingle Around The Clock (2018) - 4/6

63 - Christmas Bells Are Ringing (2018) - 3/6

64 - One Winter Weekend (2018) - 3/6

65 - Kniga Masterov : The Book of Masters (2009) - 2.5/6

66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017) - 3.75/6

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# Bilan :

Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : comme je le soulignais déjà dans les bilans des Yulefests précédentes, la popularité de la saison festive, outre-atlantique, amène toutes les chaînes américaines du câble à vouloir une part du gâteau Hallmark.

Résultat  : non seulement la saison des téléfilms de Noël commence de plus en plus tôt, aux USA (cette année, c'était avant Halloween), mais leur nombre augmente quasi-exponentiellement, et de manière inversement proportionnelle à leur niveau qualitatif.

Ce qui a plusieurs conséquences : déjà, le spectateur doit faire un choix entre les programmes de Hallmark, Hallmark Movies & Mysteries, Freeform, Lifetime, UpTV, ION, Netflix, Passionflix, etc. Il est désormais impossible de tout regarder, pour des questions de temps, mais aussi d'intérêt, puisque Hallmark décline de plus en plus un même pitch de base, confiée à diverses équipes de scénaristes, pour des variations sur un même thème imposé.

L'intérêt des productions Hallmark/HMM va donc en décroissant à mesure que leur nombre augmente, et que le budget alloué à chacune d'entre elles diminue.

De plus, le cahier des charges tellement rigide de la chaîne (dont la presse américaine s'est d'ailleurs largement moqué, cette saison) fait que seuls les scénaristes les plus avisés ou novices tentent encore quelque chose. L'immense majorité d'entre eux, cependant, se contente d'appliquer bêtement les règles Hallmark, et de vendre des téléfilms produits quasi-mécaniquement.

C'est dans ce paysage dominé par trois ou quatre maisons de production californiennes (qui alimentent tous les diffuseurs en téléfilms de Noël bon marché) que Brain Power Studio, un jeune studio canadien, tente de se faire une place, en proposant des métrages à petit budget, mais bénéficiant souvent de visages frais et de paysages réellement enneigés.

La diversité est d'ailleurs l'une des caractéristiques notables de cette saison festive 2018 : épinglée par les réseaux sociaux pour ses personnages plus blancs que blancs, Hallmark a enfin accepté de produire des films de Noël mettant en scène des afro-américains.

Pas de relation interraciale, cependant (pour cela, il est préférable de se tourner vers les autres chaînes), et le nombre de ces métrages se compte sur les doigts d'une main, mais la volonté est là : dommage que le produit fini soit simplement un décalque des téléfilms habituels de la chaîne, avec toute la distribution caucasienne remplacée par des afro-américains.

Cela donne donc des téléfilms "avec des afro-américains pour des afro-américains", ce qui les ghettoïse un peu, en limite grandement l'intérêt, et se traduit par des audiences faibles (moi-même, je n'ai pas pris la peine de regarder ces métrages, peu inspiré par leur postulat de départ, par leurs actrices principales, et, je dois bien l'avouer, parce que le Noël "à l'afro-américaine" est un genre à part entière qui parle peu au Français que je suis).

Pour des histoires plus mixtes, de la diversité naturelle, et des couples interraciaux, il va falloir encore attendre un peu, ou se tourner vers les autres chaînes, qui proposent souvent un métissage absent des productions Hallmark.

Mais réciproquement, au niveau qualitatif, les productions Hallmark sont tellement rodées et similaires qu'il n'y a pas (ou peu) d'accidents industriels : l'immense majorité des films de la chaîne est médiocre (au sens premier du terme), ce sont des métrages souvent interchangeables, ni particulièrement bons, ni particulièrement mauvais, ni particulièrement mémorables, bref, chez moi, ils écopent le plus souvent d'une note comprise entre 2.5 et 3.5/6.

Ainsi, cette saison, ce sont plus des 2/3 des 67 films chroniqués lors de la Christmas Yulefest 2018 qui ne dépassent pas la moyenne. Ce qui est loin d'être glorieux...

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# Top 3 du mois :

Un top 3 composé... de 5 films, puisqu'en première place, on trouve ex-æquo Le Père Noël (2014), une comédie française touchante et agréable, et Les Chroniques de Noël (2018), la grosse production Netflix avec Kurt Russell, un film évoquant agréablement les années 80-90.

Deux réussites, talonnées de très près par un film Hallmark - Jingle Around The Clock (2018) - , un film Lifetime - Christmas Around The Corner (2018) - et un film irlandais (acheté et diffusé par Lifetime), Le Parfait Village de Noël (2018) ; à chaque fois, des métrages obéissant aux règles habituelles du genre, mais avec un peu plus de charme, de fantaisie, d'humour et d'originalité que le tout-venant des productions de ces chaînes.

 

# Flop 3 du mois :

Et logiquement, un flop 3 composé de quatre films (mais pour être franc, tout se joue ici dans un mouchoir de poche, et j'aurais pu étendre le flop 3 à tous les films à la note <2/6), à commencer par Saving Christmas (2017), le pire film de la saison, une comédie indépendante pour enfants sans le moindre budget, qui se termine par un match de catch pitoyable : à éviter sans attendre. Viennent ensuite A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018), la suite du déjà raté Christmas Prince de Netflix (une suite encore moins inspirée, encore plus dérivative, et encore plus inutile), et Un Noël Émouvant (2017), une sorte de version dépressive des Gilmore Girls à Noël, sans intérêt.

Et enfin, pour conclure, un téléfilm Lifetime, Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018), une comédie romantique à la distribution attachante, mais au script bourré de clichés et de mauvaises idées, au point de m'agacer pendant le visionnage.

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# Bonne résolution 2019 :

En 2019, j'essaierai de classer dans l'ordre alphabétique tous les films de Noël chroniqués sur ce blog, afin d'établir un index plus lisible et facile d'accès. Je ne promets rien, mais c'est sur ma liste de choses à faire avant la prochaine Yulefest... je n'ai plus qu'à m'y tenir !

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir à notre rubrique Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, Spider-Man, Bumblebee, Mowgli, Aquaman, Ralph 2.0, Daredevil, les Titans, Star Trek, Orville et bien plus encore...

 

 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 2

Publié le 31 Décembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Fantastique, Horreur, Showtime

Une saison qui m'a demandé un certain temps pour en terminer le visionnage. Non pas qu'elle soit particulièrement mauvaise - à vrai dire, le niveau général est sensiblement le même, même si ça manque un peu du liant de celle-ci - mais les conditions de visionnage n'ont pas vraiment aidé à la motivation : les saisons postérieures à la 1 n'étant disponibles qu'en albanie, les copies ne sont pas d'une qualité excellente... et surtout, malgré une diffusion sur Showtime, et une rediff/un tv-rip fait sur HBO, les versions albanaises sont des versions expurgées des épisodes originaux, censurées de toute nudité, vulgarité, et violence un peu trop flagrantes.

Poltergeist - The Legacy, saison 2 :

Qui plus est, j'ai eu un sentiment assez bizarre devant certains épisodes : autant je me souvenais quasi-parfaitement de la saison 1, de ses qualités et de ses défauts, autant là, c'était beaucoup plus flou. J'avais un bon souvenir de la majorité des intrigues, tout en ayant totalement oublié si tel ou tel épisode était réussi. Résultat, je me suis parfois retrouvé déçu devant certains épisodes, qui me sont apparus prévisibles et convenus, alors qu'en fait, c'était probablement que je me souvenais encore des rebondissements. Bref, j'ai pas forcément été super objectif avec certains des épisodes, je crois... m'enfin bon, c'est aussi ça l'écriture d'une série tv : savoir s'assurer qu'au revisionnage, la série garde de son intérêt.

Au rayon des nouveautés, cette année, outre un nouveau générique plus joli, la manifestation accrue des dons d'Alex (totalement passés à la trappe en s1) et la présence occasionnelle au casting du personnage de Sloan (le mec sur la photo ci-dessus), le Précepteur de la Maison londonienne de la Legacy, rival et ami de Derek, on notera une habitude horripilante qui conclue la quasi-totalité des épisodes de la saison : la voix off (à la Meredith Grey) du perso central de l'épisode, qui le commente et le conclue par une petite morale, généralement tandis que le protagoniste est en train d'écrire dans son journal intime.
 
C'est gonflant, ça n'apporte rien, c'est juste un gimmick gratuit qui sert de conclusion et agace. Un peu comme la tendance prononcée qu'ont les scénaristes à faire de tous les proches/amis des persos principaux le point central de cas surnaturels... (bon, à la limite, si on adopte une approche Hellmouth, on peut justifier ça par le fait que le surnaturel et le Legacy s'attirent mutuellement, et que forcément tous ceux qui entrent en contact avec les membres de la Fondation Luna ont plus de chances de connaître des évènements paranormaux que les autres, mais bon, quand même, dans les faits, c'est juste une grosse ficelle narrative...)
 
Ah, et bien sûr, comme si un clip-show en fin de saison ne suffisait pas, cette année... on en a deux ! Youpi !
 
M'enfin bref, passons aux épisodes :
 
2x01 : Derek, en mission solo dans un coin où les suicides se multiplient étrangement, est retrouvé parano et suicidaire par l'équipe. Il finit à l'hôpital local, pendant que le chef de la maison londonienne se tape l'incruste pour aider à résoudre le mystère de cette bourgade aux habitants-qui-cachent-un-sinistre-secret©®™. Un bon épisode de reprise, lent, pesant, avec une ambiance assez glauque et supernaturalienne (fumées noires démoniaques, tout ça), une réal sobre, et un approfondissement des relations entre Derek, Alex, et Sloan. Qui manque franchement de motivation dans son jeu.
 
2x02 : Version censurée () d'un épisode centré sur une succube qui tue (forcément) les hommes avec qui elle s'envoie en l'air, mais qui tombe amoureuse de Nick. Avec Jerome de Men In Trees dans un petit rôle, et de la continuité sur Nick/Julia, la fille morte dans le pilote. Ce n'est pas mauvais, mais malheureusement, une fois tous les passages... hum... "sympas" coupés, c'est déjà moins intéressant, surtout filmé par Mr Strobo/caméra penchée de la s1. Cela dit, le perso de la succube revient en s3, il me semble.
 
2x03 : Un épisode léger et fun que j'ai toujours bien apprécié, sur un paquet anonyme arrivé à la Fondation, qui s'avère contenir des sortes de fées clochettes écossaises en armure qui foutent le souk au manoir, surexcitées et hargneuses, et qui ne peuvent être vaincues que par la lumière du jour. Bagpipes power ! À noter que les scénaristes pensent à justifier ici l'implication plus importante de Sloan sur le terrain par sa motivation à ne plus laisser ses subordonnés prendre des risques à sa place. Ce n'est pas grand chose, mais c'est suffisant. 
 
2x04 : Un Alex-centric assez moyen, sur les rapports entre Alex, sa soeur, et l'amant de cette dernière, un gourou/shaman africain, désireux de posséder l'esprit d'Alex. Ce n'est pas particulièrement mauvais, mais tout le côté mystique africaine/voodoo ne m'a jamais vraiment passionné, et si ça a le bon goût de remettre en avant les pouvoirs psychiques d'Alex, reste que ça m'a plus ou moins laissé de marbre.
 
2x05 : Le Christmas Special de service, un peu cheesy (le flashback dans le chalet, surtout), mais sympathique néanmoins. En plus, Kat revient, donc j'ai du mal à être méchant avec cette histoire des fantômes de son père et son frère revenus la hanter à Noël... Une continuité bienvenue, donc, et un début de shipping Derek/Rachel qui ne connaîtra pas de suite cette saison.
 
2x06 : Bof. Un ancien patient de Rachel, cinglé criminel, s'échappe de l'asile, et tente de renouer avec elle (dont il est amoureux). L'épisode n'est pas passionnant, si ce ne sont les quelques touches de développement apportées à Rachel (sur sa dépression, son alcoolisme, etc). Cela dit, je dois avouer avoir souri devant certains détails, comme le serial-killer qui revient constamment d'entre les morts, et qui s'appelle Romero... ou comme son collègue prisonnier, serial-killer qui ouvre des crânes pour voir les cerveaux de ses victimes (afin de comprendre le "fonctionnement" de ces dernières), et dont le "don" a progressé jusqu'à lui permettre de voir le contenu des cerveaux à distance. Salut, Sylar !

2x07 : Une évadée d'un asile se réfugie à la Fondation, malgré les soupçons de toute l'équipe lorsqu'elle affirme être poursuivie par un tueur maléfique. Un épisode assez moyen sans être mauvais, notamment à cause du jeu assez limité de l'évadée en question, et du rythme assez mou, mais la dernière partie de l'épisode, juste avant le diary, était plutôt sympa, avec sa fin douce-amère.

2x08 : Le fils d'une ex de Derek vient à la Fondation, prétendant que ce dernier est son père... mais alors que Derek mord à l'hameçon, l'équipe se méfie. Ça ressemble un peu trop dans son idée générale à l'épisode précédent, donc c'est moyennement efficace, surtout que ça spoile la vérité sur le fiston au bout de 5 minutes d'épisode, donc niveau suspense, ils repasseront. D'un point de vue développement du perso de Derek, ce n'est pas inintéressant, cela dit, avec de la continuité sur la frangine/bonne soeur, et ça reprend un peu de poil de la bête sur la fin de l'épisode. Sans compter que ça s'inscrit directement dans la continuité de la saison 1, avec cette idée que le Mal en a personnellement après la Legacy.
 
2x09 : Une patiente de Rachel se croit poursuivie par son père (un garou) depuis son enfance, alors que des cadavres apparaissent ici et là dans la région. Scénar prévisible comme tout, reveal final tout sauf convaincant (là, c'est peut-être le fait d'avoir déjà vu l'épisode auparavant qui joue sur mon appréciation, comme je le disais plus haut), mais la patiente est Laura Harris (), et il y a quelques touches de développement des personnages et de la mythologie liant les garous et la Legacy, donc ça fait toujours plaisir.
 
2x10 : La soeur de Derek est capturée par des membres de la Legacy passés au côté obscur, et qui réclament un artefact en échange de sa libération. Un pitch plutôt bon, mais une résolution un peu rapide (ça aurait mérité un double épisode, vus les enjeux). Intéressant du point de vue de Derek, on a aussi droit au retour de Sloan, et à son application de la règle "on ne négocie pas avec les preneurs d'otage".
 
2x11 : L'ex-commandant de bataillon de Nick refait surface en tant que mercenaire-assassin illuminé à la solde des forces du mal. Un Nick-centric qui explore le passé du perso, mais qui perd clairement en intérêt à mesure que l'épisode avance, et que le maychant se dévoile. Dommage. Avec l'indien de Wolf Lake en guest.
 
2x12 : Retour du Père Callahan, dans une histoire de serial killer exécuté qui revient à la vie, pour poursuivre Philip, ce dernier ayant rompu le secret du confessionnal pour le faire arrêter. Un épisode assez réussi, malgré le jeu toujours approximatif du prêtre, et qui met en avant le côté profiler de Rachel, ainsi que les visions d'Alex.
 
2x13 : Visions d'Alex, à nouveau, dans une enquête sur un phare hanté. Pas mauvais en soi, mais affreusement convenu. Et puis le vétéran/ami d'enfance/rival de Nick qui comme par hasard habite dans le coin, c'est sympa d'un point de vue approfondissement du perso, mais c'est un peu facile.
 
2x14 : Un Kat-centric forcément plaisant, durant lequel la gamine et trois copines font une séance de spiritisme qui convoque l'esprit d'une mère esseulée. Laquelle kidnappe tour à tour les fillettes, les prenant pour sa fille abandonnée.
 
2x15 : Une amie de Nick, sourde-muette et medium, est peu à peu possédée par un fantôme vengeur. Très convenu, mais plutôt bien interprété, même si je ne peux retenir un léger malaise devant une actrice à priori normale, en train de jouer une sourde-muette. C'est constamment à la limite de la caricature, sans jamais vraiment y sombrer...
 
2x16 : Un jeune natif-américain se voit confronté à de nombreux phénomènes étranges lorsque son esprit gardien est libéré et prend sa défense. Plutôt regardable, même si encore une fois le déroulement de l'épisode est assez convenu. Mr. Caméra Penchée à la réal.
 
2x17 : Un faux voyant traqué par la Legacy gagne des pouvoirs psychiques après avoir reçu un coup sur la tête en prison, et aide l'équipe à élucider une histoire de maison hantée. Plutôt fun.
 
2x18 : Ah, mon épisode-nemesis de la saison 2. Franchement détesté celui-là, et passé en avance-rapide, tant tout me semblait forcé et peu crédible. En l'occurence, Rachel qui se fait volontairement interner dans un HP où des morts mystérieuses se produisent, et où elle doit lutter contre un démon qui utilise les peurs des patients pour les pousser au suicide. Shaver surjoue pendant tout l'épisode, c'est affreux.
 
2x19 : La mort d'un ancien collègue de fac de Sloane et Derek les amène à découvrir un bassin antique mystérieux donnant sur l'autre monde, et une guérison inexplicable. Un épisode plutôt réussi, malgré la veuve qui joue assez moyennement.
 
2x20 : Un crash d'avion, alors que Sloane rapatriait des artefacts appartenant à Gilles de Ray, provoque la retour à la vie de l'esprit de ce dernier, désireux de se venger de la Legacy, apparemment responsable de sa mort. Mouais. Pas franchement convaincant, puisque ce n'est qu'un quasi-huis-clos entre Sloan & De Rais dans une grotte, en train de taper la discute, entrecoupé de quelques scènes de Derek menant les recherches. Ça va pas super loin, on savait déjà que La Legacy n'était pas toute blanche, et surtout la feinte finale à la Dallas énerve plus qu'elle ne satisfait.
 
2x21 : Comme la saison précédente, un season finale diffusé en avant-dernière position. Bon, là, en plus, c'est malheureusement un clip-show. Cela dit, tout ce qui entoure les flashbacks est très réussi, puisque ça confronte Derek à son paternel, qui prend possession du corps de son fils, pour ouvrir les portes de l'Enfer à l'aide des sépulcres de l'épisode pilote. Ça fait du toutéliage, et Sloan a un jolie fin. Mais bon, ça reste du clip-show.
 
2x22 : Eeeeeeeet le deuxième clip-show de fin de saison, avec ici Rachel qui veut quitter la Legacy parce qu'elle ne voudrait plus mettre Kat en danger. Pas de bol, on n'a vu Kat que dans 2 épisodes et demi à tout casser, donc pour le coup, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. En plus aucun effort n'est fait pour intégrer les flashbacks, contrairement au procès de l'année dernière: ici, c'est du "tu te souviens quand.../regard pensif dans le vague/flashback". Dommage, car en plus les dialogues introductifs étaient sympas, et remettaient bien en perspective les raisons diverses de l'engagement des protagonistes dans La Legacy. Mais sinon, c'était naze.
 
Voilà, comme pour la cuvée précédente, une saison à 3.5 ou 4/6. Sauf que deux clip-shows, c'est deux de trop, donc pour la peine, 3/6.
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Christmas Yulefest 2013 - 29 - Trois Voeux Pour Noël (2006), Un Défi pour Noël (2005), Le Costume du Père Noël (2010) & Silver Bells (2013)

Publié le 25 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Lifetime, Fantastique, UpTV

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Trois Voeux Pour Noël (Holiday Wishes) :

Une jeune organisatrice de Fêtes de Noël, orpheline et à la recherche de sa soeur perdue, se retrouve embarquée dans une histoire d'adolescentes ayant échangé leur corps respectif après un voeu étrange.

Holy sh*t quel plantage magistral que ce téléfilm Lifetime qui ne fonctionne sur aucun plan.

Au niveau du scénario, c'est un grand bordel sans structure, ni écriture cohérente, qui ne sait pas s'il veut raconter l'histoire de la party planner, ou celle des deux adolescentes ; résultat, ça passe de l'un à l'autre de manière totalement forcée et artificielle, sans même mentionner prévisible au possible ; ça manque de temps pour développer tous ses personnages ; ça multiplie les personnages secondaires caricaturaux et inutiles, ainsi que les raccourcis dans la narration ; la caractérisation des héroïnes est défaillante ; la musique est comique, et en décalage total avec le récit ; et enfin l'interprétation... disons qu'Amber Benson se limite à trois expressions (essouflée/émue, sarcastique, et en larmes) et qu'elle y est, au mieux, médiocre.

Les deux ados (dont Britt McKillip) s'en sortent mieux, mais la direction d'acteurs est approximative et grossière, donc elles ne peuvent pas faire de miracle... Bref, un bon gros échec.

1/6 (pour Britt)

Un Défi pour Noël (Recipe For A Perfect Christmas) :

Jeune critique gastronomique débutante, JJ se voit envahie par sa mère bohème, exubérante et critique, peu de temps avant Noël... pour s'en débarrasser, elle conclut alors un marché avec un chef désireux d'obtenir une bonne critique pour son restaurant : il doit sortir avec la mère de JJ pendant deux semaines, le temps que cette dernière finisse ses articles.

Une rom-com Lifetime assez sympathique, dynamique et bien interprétée, à la distribution solide (Carly Pope, Bobby Cannavale et Christine Baranski), et qui, hormis un côté prévisible inhérent au genre, n'a comme vrai défaut qu'une intemporalité relative, qui fait que la période de Noël n'est qu'un prétexte sans réelle influence sur le récit.

3.5/6 

Le Costume du Père Noël (The Santa Suit) :

Le patron d'une entreprise de jouets, avide et ambitieux, redécouvre la magie de Noël lorsque Santa lui jette un sort, et le fait apparaître, aux yeux de tous, sous l'apparence d'un vieux Père Noël...

Un téléfilm Hallmark plein de bons sentiments, mais jamais niais, et finalement plutôt réussi, notamment parce que Kevin Sorbo est convaincant, et toujours attachant.

3.75/6

Silver Bells (2013) :

Un présentateur tv ultra-compétitif (Bruce Boxleitner) spécialisé dans le sport redécouvre le vrai sens des fêtes de fin d'année lorsqu'il est condamné, suite à une échauffourée, à passer Noël à réunir des fonds pour l'Armée du Salut, aux côtés d'un vieil homme sage (Antonio Fargas)...

Un téléfilm Up Tv, ce qui signifie, forcément, que le tout est très connoté bonnes valeurs chrétiennes, et fait ici la promotion de l'Armée du Salut, qui a aidé à produire le métrage.

On aurait pu craindre du prosélytisme religieux à gogo, mais heureusement, le tout met plutôt l'accent sur les bonnes actions et sur la charité envers son prochain plus que sur la Foi et sur Dieu, donc ça passe assez bien, d'autant que la distribution est suffisamment sympathique (outre Boxleitner et Fargas, il y a aussi Laura Spencer dans un petit rôle, et de manière générale, le cast est plutôt agréable ; le fils est un peu transparent, cela dit) pour rendre le message très supportable.

Rien de transcendant ou d'exceptionnel, mais pour du UpTV, c'est assez réussi. Et puis c'est filmé en hiver, avec de la neige partout, ce qui fait toujours plaisir.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #651c : SEMAINE ST-VALENTIN - Je ne t'oublie pas (2017), La Reine du Remariage (2018) & Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? (2018)

Publié le 18 Février 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Drame, Hallmark, PixL

Exclusivement, ce week-end, à l'occasion de la semaine de la Saint Valentin, un petit bonus : deux fournées supplémentaires de comédies romantiques en tous genres...

Je ne t'oublie pas (Same Time Next Week) :

Veuve, Sara (Jewel Staite) tente de faire son deuil de son époux en remplissant à sa place sa bucket list. Un jour, alors qu'elle se blesse en tentant d'accomplir l'une des tâches de la liste, elle est soignée par Ryan (Travis Milne), un médecin lui aussi veuf. Le duo sympathise rapidement, et finit par décider de s'associer, pour tenter de finir ensemble cette liste si importante...

Une comédie dramatique/romantique PixL assez classique et qui ronronne assez vite, mais qui a le mérite de joliment traiter le sujet du deuil, notamment dans le cadre de la romance, sans en faire un sujet à sens unique. Autre bon point, les personnages secondaires tous un peu excentriques et caractérisés, ce qui n'est pas désagréable, et l'existence d'une intrigue secondaire bien développée pour la sœur de l'héroïne (Stephanie Bennett) et son fiancé.

En fait, hormis le rythme faiblard, le seul vrai problème, dans ce téléfilm, c'est que Travis Milne est un protagoniste assez terne et peu attachant, qui ne fait pas vraiment le poids face à Jewel.

3/6

La Reine du Remariage (The Wedding Do-Over) :

Spécialiste en sauvetage de mariages ratés, Abby (Nicole Gale Anderson), organisatrice de mariages, est contrainte de faire équipe avec son ex-fiancé, Peter (Parker Young), pour organiser le mariage de la sœur de ce dernier, qui est sa meilleure amie...

Comédie romantique PixL ultra-basique, façon "script refusé par Hallmark", qui manque cruellement de fantaisie, et qui, si elle a les qualités habituelles des téléfilms de la chaîne (personnages principaux d'origines ethniques diverses et variées, personnages secondaires ayant une caractérisation et des sous-intrigues développées), souffre aussi de leurs problèmes habituels : rythme particulièrement plat, absence de rebondissements mémorables, production au budget très limité et en pilotage automatique, bande originale un peu envahissante, bref, c'est ultra-balisé de bout en bout, et c'est tout sauf passionnant.

Dommage, parce que le couple principal est sympathique (même si j'ai toujours du mal à prendre Parker Young au sérieux après Suburgatory), et que les seconds rôles ne sont pas désagréables (Carolyn Hennesy, Maria Canals-Barrera, Alisha Wainwright...), mais... bof.

2.25/6

Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? (My Perfect Romance)

Wes Robinson (Christopher Russell), jeune directeur arrogant et séducteur de l'entreprise technologique familiale, n'a qu'un objectif : trouver une application vendeuse, pour gagner un maximum d'argent. Pour la Saint Valentin, il décide ainsi de précipiter la mise sur le marché d'une application de rencontres supervisée par Vivian (Kimberly Sue-Murray), mais lorsque vient le moment de prouver aux médias l'efficacité de leur produit, Wes et Vivian finissent par devoir s'inscrire eux-mêmes sur l'application... et par se rapprocher.

Comédie romantique canadienne produite par BDS, maison de production canadienne qui monte, et qui a récemment produit Mariage sous la Neige, 48 Voeux de Noël, Un Noël pour se Retrouver, Une Demande en Mariage pour Noël...

Un métrage visiblement adapté d'un roman Harlequin (quel gage de qualité ! ^^) et qui aurait très bien pu être diffusé tel quel sur PixL ou Lifetime : à priori, rien de bien folichon, mais il y a ici une certaine décontraction et une nonchalance qui ne sont pas désagréables du tout, et qui font que le tout fonctionne relativement correctement.

Ce n'est pas particulièrement original, captivant, ou convaincant, mais Christopher Russell est très bien en tête-à-claques arrogante, Sue-Murray s'en sort bien en chef de projet maladroite, et les seconds rôles ne sont pas désagréables : Lauren Holly s'amuse en secrétaire sarcastique, Morgan Fairchild cachetonne en mère carriériste, et Jodie Sweetin a probablement tourné toutes ses scènes en une demi-heure, seule, dans une cuisine, mais elle y met du sien.

Tout sauf mémorable, mais suffisamment compétent pour avoir un

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #828 : The Big Show - A Giant's World (2011) & Signature Sounds - The Music of WWE (2014)

Publié le 20 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, WWE, Catch, Biographie, Musique, Documentaire, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Big Show : A Giant's World (2011) :

Un mini-documentaire attachant d'une heure à peine, et qui retrace la vie et le parcours de Paul Wight, dit le Big Show, depuis son enfance rurale et sportive jusqu'à sa carrière de catcheur.

Au travers de nombreux témoignages de ses proches, et de photos d'époque, on y découvre (enfin, on le savait déjà) un Paul Wight drôle, sympathique, qui explique comment, après une adolescence sportive consacrée au basket, il a découvert son acromégalie en arrivant à la fac, une période de grands bouleversements pour lui.

En l'espace de quelques mois, il a ainsi perdu son père, sa sœur aînée a quitté la région, et Wight, fraîchement opéré pour son acromégalie, a alors pris énormément de poids et déprimé : une situation qui s'est rapidement améliorée grâce au monde du catch, qui a pris le jeune homme sous son aile, et en a fait le Géant.

Grâce à de nombreux témoignages, le documentaire retrace ainsi les difficultés quotidiennes inhérentes à sa taille, l'ascension fulgurante de Wight à la WCW, puis son arrivée, plus difficile, à la WWE, où il a fini par pouvoir faire preuve de personnalité, et par montrer les différentes facettes de son personnage.

S'ensuivent le succès, des problèmes de poids et d'attitude, une punition sous forme d'un séjour à l'OVW, un retour triomphant, et une suite de carrière plus axée sur les matches médiatiques (Mayweather, Akebono) ainsi que sur le métier d'acteur.

Un mini-documentaire plutôt intéressant, bien mené, et qui mériterait une version remise à jour et plus étoffée revenant plus en détails sur certaines périodes de sa vie.

4.25/6

Signature Sounds : The Music of WWE (2014) :

Mini-documentaire WWE d'une heure qui s'intéresse au travail de Jim Johnston (et Jimmy Hart) pour la compagnie, et qui passe ainsi en revue 25 des thèmes composés pour divers catcheurs & catcheuses, en retraçant la genèse de ces morceaux :

- Batista - I Walk Alone
- Fandango - Chachalala
- Sunny - I Know You Want Me
- Primetime Players - Making Moves
- Goldust - Gold-Lust
- Brodus Clay - Somebody Call My Momma
- Ultimate Warrior - Unstable
- Mankind - Ode to Freud
- The Brood - Blood
- Randy Orton - Voices
- Dusty Rhodes - Common Man Boogie
- Shane McMahon - Here Comes the Money
- RVD - One of a Kind
- Mr Perfect - Perfection
- Vince McMahon - No Chance In Hell
- Trish Stratus - Time to Rock'n'Roll
- Rey Mysterio - 619
- Stone Cold Steve Austin - I Won't Do What You Tell Me
- The Rock - Electrifying
- Shawn Michaels - Sexy Boy
- Undertaker - Rest in Peace
- Triple H - The Game
- John Cena - My Time is Now
- Chris Jericho - Break the Walls Down
- D-X - Are You Ready ?

On se retrouve donc devant une succession de vignettes vides au possible, de deux ou trois minutes au maximum, et remplies d'anecdotes globalement creuses et sans intérêt, de passages en mode karaoké, et d'un Jim Johnston qui évite clairement de citer ses inspirations, quel que soit le morceau.

Vraiment décevant et superficiel, en plus de mettre en avant une liste de morceaux qui peut laisser perplexe (Sunny !?).

2/6

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Blog Update ! - Août 2017

Publié le 1 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

On attaque le mois de septembre, donc, place au bilan mensuel des films et séries visionnés ce mois-ci par les Téléphages Anonymes...

#570 : Men In Suits 4.5/6

#571 : Sex and Death 101 2/6

#572 : Cars 3/6

#573 : Sleight 2.5/6

#574 : The Perfect Catch 2.75/6

#575 : That Guy Dick Miller 4.5/6

#576 : Cars 2 3.75/6

#577 : All Nighter 2/6

#578 : Austin Found 2/6

#579 : Marchands de Doute 3.5/6

#580 : Kung Fu Yoga 2.5/6

#581 : Captive 1.75/6

#582 : The Outcasts 3.5/6

#583 : Le Roi Arthur - La Légende d'Excalibur 1.5/6

#584 : Maman par Intérim 3/6

#585 : Plastic Galaxy - The Story of Star Wars Toys 3.5/6

#586 : Larguées 2/6

#587 : Red Knot ?/6

#588 : Boyka - Un Seul deviendra Invincible 4 3.5/6

#589 : Being Canadian 2/6

#590 : Naked 1.5/6

#591 : La Guerre des Cookies 3/6

#592 : 2:22 2.5/6

#593 : White Rabbit 3/6

L'été 2017 continue... et le bilan global reste très très moyen.

Au niveau des sorties récentes, c'est le néant total, dont seuls se tirent (vaguement) le dernier Boyka et The Outcasts, une teen comedy inoffensive, à la distribution sympathique. Tout le reste ? Un flop, notamment le Roi Arthur de Guy Ritchie.

Comme toujours, les documentaires s'avèrent une valeur plus ou moins sûre, dans le domaine du cinéma : Men in Suits et That Guy Dick Miller reviennent de manière intéressante sur des pans peu connus du cinéma de genre, et s'avèrent passionnants. Dans les autres domaines, il en va un peu autrement : si Marchands de Doute et Plastic Galaxy restent intéressants malgré leur forme inégale, Being Canadian est insipide et sans intérêt.

Ne reste alors que des téléfilms peu probants, et deux métrages Pixar : Cars et Cars 2, soit la franchise la moins intéressante de tout le catalogue Disney/Pixar. Et pourtant, Cars 2, malgré sa réputation de suite bâclée, m'a nettement plus intéressé que le premier opus, porteur d'une nostalgie ne me parlant pas du tout. Comme quoi...

Film du mois : Pas vraiment de film du mois, étrangement... à la limite, deux bons documentaires : Men in Suits & That Guy Dick Miller, qui parleront aux amateurs de cinéma.

Flop du mois : Le Roi Arthur de Guy Ritchie, ou quand Ritchie décide de cacher l'immense vide d'un scénario inexistant et d'une relecture inutile derrière d'innombrables effets de manche, de structure et de réalisation.

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Mini-bilan TV : Ce mois-ci, Sygbab a terminé Farscape, et a entamé Zorro - un grand écart télévisuel qui permet de couvrir des genres différents, et d'éviter l'overdose de science-fiction. D'autant que, de mon côté, j'ai continué l'intégrale de la dernière saison de Star Trek Voyager, et, histoire de changer un peu, j'ai passé la première saison du Dirk Gently de Max Landis en review : un programme qui ne m'a pas totalement convaincu, notamment au niveau du ton, mais qui pourra plaire à certains.

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Jusqu'au 17 Septembre, les Téléphages Anonymes vont continuer sur leur lancée habituelle, mais dès le 18, changement de formule, avec le début de notre Halloween Oktorrorfest annuelle, de mi-septembre à début novembre.

Cette année, au programme, une Halloween Oktorrorfest un peu différente et plus variée, mais nous y reviendrons lors du mini-bilan de mi-septembre...

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 57 - Fun Size Horror : Volume Two (2016)

Publié le 28 Octobre 2019 par Lurdo dans Animation, Anthologie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Fun Size Horror - Volume Two (2016) :

Suite directe de la première anthologie Fun Size Horror (critiquée ici) qui réunissait 21 des 31 courts métrages (de quelques minutes à peine) diffusés sur le web en 2014. Ici, on retrouve donc les 10 derniers courts-métrages, toujours chapeautés par la fille de Danny Elfman, que l'on retrouve çà et là au gré de cette anthologie.

- Initiation : Mali Elfman, en face caméra, pour un monologue qui se finit dans le sang. Pas particulièrement convaincant, avec sa fin non-sensique.

- The Last Laugh : un ancien acteur de sitcom est hanté par sa partenaire décédée, et par un public fantomatique qui se moque de lui. Pas désagréable, mais un peu moins de surjeu dans le public aurait probablement aidé le tout à mieux fonctionner.

- Kill Them Mommy : une mère éplorée hantée par la voix de son enfant traque des adolescents qu'elle estime responsable de... quelque chose. Un court très stylisé (un peu façon giallo et/ou grindhouse), au point d'en être abscons et très frustrant.

- Prey : des jeunes s'aventurent dans un bâtiment abandonné, à la recherche du chien de l'un d'entre eux. Un court étudiant trop bref et superficiel pour être intéressant.

- Whispers : son domicile envahi par les rats, un homme perd lentement l'esprit et devient sanguinaire. Très désagréable et jusqu’au-boutiste, avec des gros plans de dissection de rats, et une conclusion grotesque. Pas effrayant, mais assez dégoûtant. On ne peut pas nier, cependant, qu'il y a là une certaine vision derrière la caméra.

- The Great Corben : un illusionniste tente désespérément de se faire aimer de son public. Bonne surprise que ce court d'animation à la chute efficace. C'est compétent, et après le court précédent, c'est une agréable bouffée d'air frais, malgré les limites évidentes du budget.

- Pillow Fright : une soirée pyjama tourne à l'horreur lorsque les oreillers décident de se venger du massacre d'une bataille de polochons. C'est racoleur, c'est déconneur, c'est grotesque, mais c'est amusant et ça fonctionne.

- And They Watched : l'homme chargé du nettoyage d'une chaise électrique est pris pour cible par les fantômes des anciens condamnés. Efficace.

- Playing Dead : un groupe de fantômes s'amuse à faire peur aux humains, mais le nouveau membre du groupe semble hésitant à se joindre aux festivités. À nouveau, un segment plus comique, qui fonctionne à peu près, mais aurait mérité d'être plus développé pour avoir un peu plus de punch.

- Pinned : un homme découvre (sur Google Maps) qu'il est hanté, et que l'esprit vengeur se rapproche progressivement de lui. Un postulat intéressant, mais l'exécution tombe gentiment à plat sur la fin.

- Perfect : un homme se réveille dans le lit d'une femme étrange (encore une fois Elfman) à la recherche de la perfection. Supposément la suite du segment The Lover, du premier volume de l'anthologie, mais avec un résultat aux antipodes, creux, inintéressant, et sans queue ni tête.

- Conventional : Karen Gillan (devant et derrière la caméra) en actrice has-been qui déprime, fait le circuit des conventions d'horreur, couche avec des fans pour arrondir ses fins de mois, et finit par péter un plomb devant son public. Longuet, mais amusant, sans plus.

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Assez facile de comprendre pourquoi ces 10 courts-métrages n'ont pas été inclus dans le premier volume de l'anthologie : le niveau est un cran en-dessous, favorisant l'humour à l'angoisse, et hormis un ou deux récits, ces 10 courts-métrages laissent globalement de marbre. Bof, en somme.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016)

Publié le 11 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, WWE, NXT, Télévision

Nombreuses rumeurs menaçantes au sujet de NXT, vis à vis du titre visiblement définitif de ce Takeover, et de la réorganisation imminente des brands de la WWE. Espérons que NXT ne va pas en pâtir...

WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016) :

# Pre-show #

- Étrange ambiance, avec les trois présentateurs qui se demandent ce que peut bien signifier "The End", et si c'est la fin de la brand, etc...

- "NXT, sponsorisé par Babymetal." :mrgreen:

- Toujours du mal à voir, dans ce push de Nia Jax, quoi que ce soit d'autre que "hey, encore une cousine de The Rock, si on en faisait une superstar" ; et honnêtement, ça serait sympa qu'Asuka travaille son anglais, parce que ça fait tâche, là.

- Tease pour le début d'Andrade "Cien" Almas, un luchador qui fait ses débuts démasqué ce soir.

- Récap de Shinsuke Nakamura vs Austin Aries. C'est prometteur.

- Récap de Revival vs American Alpha. Interview de The Revival... je n'y peux rien, je les trouve beaucoup trop génériques, ces deux-là.

- Récap de Joe/Balor. J'ai toujours du mal avec Balor, mais bon...

 

# The End #

- Grosse récap de toute l'histoire de la NXT, et promesse de la fin du commencement, du commencement de la fin, et du début d'une nouvelle ère. Le show est rebaptisé "The End of the beginning", ce qui est déjà nettement moins inquiétant.

- Perfect Ten Tye Dillinger vs Andrade Cien Almas. Dillinger a un costume ridicule, mais est assez solide dans le ring (un peu le même style que Cesaro, en fait), et le match est particulièrement peu mémorable. Rien d'exceptionnel, mais rien de désastreux non plus.

- Revival vs American Alpha, NXT Tag Titles. Un tag match très compétent, avec un public motivé. Pas forcément fan de la toute fin, ou de cette nouvelle équipe managée par Paul Ellering.

- Aries vs Shinsuke Nakamura. Excellent match, qui a su narrer une histoire intelligente, celle d'un Aries qui se donne à 200%, et perd sur une seule erreur regrettable.

- Asuka vs Jax, NXT Women's Championship. Mwé. Jax est clairement un bon niveau en dessous, nettement plus lente, et se contente de profiter de sa taille et de sa force en abusant du no-selling... mais c'était regardable, bien qu'un peu brouillon çà et là, et avec une fin assez peu marquante.

- Joe vs Finn, Cage match, NXT title. Mwé (bis). Un match en cage, ça limite forcément l'action plutôt que de permettre de la décupler, donc déjà ce n'est pas mon style de match favori, surtout avec cette tendance actuelle à passer par la porte pour s'échapper de la cage. Et pour ne rien arranger, j'ai toujours du mal avec Balor, qui est un bon catcheur, mais a été tellement surhypé sur la base de son maquillage et de son entrée que j'ai toujours du mal à me passionner pour ses matches. Un match de championnat honorable, mais moins spectaculaire que ce que j'espérais.

 

Un NXT Takeover assez mineur, en fin de compte, mais qui n'est nullement mauvais ; le seul problème, c'est que la compagnie a placé la barre tellement haut durant certains shows passés, notamment au niveau de la division féminine, que forcément, derrière, ça déçoit dès que ça n'est plus aussi excellent.

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Blog Update ! - Février 2024

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, St Valentin, Update

​Un bilan de février couvrant les trois semaines du festival Saint Valentin ayant occupé les pages des Téléphages Anonymes ce mois-ci...

#1958 - SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022) - 3.5/6

#1959 - SAINT VALENTIN : Always Amore (2022) - 3/6

#1960 - SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023) - 4.25/6

#1961 - SAINT VALENTIN : Game of Love (2023) - 2.5/6

#1962 - SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023) - 1.5/6

#1963 - SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022) - 2/6

#1964 - SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021) - 3.5/6

#1965 - SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022) - 2.25/6

#1966 - SAINT VALENTIN : Unindian (2015) - 3/6

#1967 - SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022) - 3.75/6

#1968 - SAINT VALENTIN : Boomerang (1992) - 2.75/6

#1969 - SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023) - 4/6

#1970 - SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023) - 2.75/6

#1971 - SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023) - 2.25/6

#1972 - SAINT VALENTIN : Robots (2023) - 1.75/6

#1973 - SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022) - 3.75/6

#1974 - SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023) - 3.25/6

#1975 - SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023) - 2.75/6

#1976 - SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023) - 3/6

#1977 - SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) - 3.75/6

 

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# Films du mois : 

Élémentaire, une comédie romantique animée Pixar assez charmante et ludique ; Match Me if you Can, une rom-com indépendante excentrique et attachante ; 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost, une rom-com fantastique inattendue ; New York avec toi, une comédie ReelOne qui permet à Brooke Nevin et Corey Sevier de se retrouver ; et Dating the Delaneys, avec sa structure collégiale qui change un peu du tout-venant.

 

# Flops du mois : 

Robots, une comédie romantico-satirique peu probante, mâtinée de science-fiction et souffrant de personnages vraiment peu attachants ; Maybe I Do, une rom-com théâtrale très ampoulée et bavarde, qui gaspille sa distribution pourtant sympathique ; A Playful Love, une romcom UpTV gentiment fauchée et approximative.

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# Petit écran :

Un seul programme, ce mois-ci : l'épisode spécial St Valentin de Solar Opposites, fidèle au reste de la série, et plutôt agréable.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois de mars chez les Téléphages Anonymes, avec un retour à un rythme normal films/séries, une semaine complète consacrée au petit écran, et, début avril, du changement sur le blog, alors que la barre des 2000 critiques approche à grands pas... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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