The 13 Ghosts of Scooby-Doo (1985-1986) :
J'aurais mieux fait de m'abstenir, et de rester sur mes souvenirs d'enfance.
Parce que si la présence de Vincent Price dans son (quasi) propre rôle est très sympa, si le générique est réussi, et s'il y a quelques idées intéressantes (les héros envoyés dans un film d'horreur, ou dans plusieurs comic-books différents ; le relookage de Daphne)... le reste est juste très très mauvais.
Entre l'absence de Velma et Fred, la Mystery Machine rouge tunée, les deux fantômes gaffeurs tous droits tirés de Casper, Motherfuckin' Scrappy Doo, l'inspiration flagrante du Temple Maudit (poursuites en chariots dans une mine, avion en difficulté dans l'Himalaya - qui ressemble à la Bavière -, et clone de Demi-Lune qui devient un second side-kick énervant pour tout le reste de la saison), l'animation ratée de Daphne, les séquences musicales innombrables, et plus simplement le fait que Scooby confronté à de vrais fantômes, c'est lourd, et c'est un prétexte à des lutins roses, des sorcières à la Hocus Pocus, et à plein d'autres conneries du genre... et bien le bilan n'est pas très reluisant.
Surtout quand 13 fantômes, 13 épisodes... mais pas de fin.
Shaggy & Scooby-Doo get a Clue s1 (2006-2008) :
Uniquement vu le contenu du premier dvd édité à l'époque (13 épisodes = 2 DvD = 1 DVD avec 8 épisodes, et l'autre avec les 5 restants. Super logique, la Warner.)
Un graphisme radicalement différent pour cette série récente, et une approche qui n'est pas dénuée d'intérêt, bien que certains personnages (les méchants, principalement) soient assez moches.
À l'instar des 13 Ghosts, le show se concentre sur Scoob & Sammy qui héritent de leur oncle inventeur. Ils deviennent milliardaires, emménagent dans un manoir, et doivent contrer les plans diaboliques du nazillon Dr Phibes et de ses sbires incapables, qui veulent mettre la main sur les inventions de l'oncle de Shaggy.
De ce que j'en ai vu, une série qui ne vaut principalement que pour son approche graphique intéressante et moderne, et pour quelques gags & références plus subtils qu'il n'y paraît. Le Gang ne fait qu'un caméo, et l'essentiel du show tourne autour du duo-titre, de l'armée des méchants (dont un sbire obèse qui se prend pour un "ninjaaaaaaaah !", assez fun), et du robot-majordome de S&S, complètement idiot et susceptible.
Pas hyper passionnant, notamment parce que tout repose souvent sur un gimmick bien gonflant, celui des Scooby-Snacks aux nanites, grâce auxquels Scooby peut devenir invisible, voler, lancer des flammes, se transformer en mécha, rapetisser, etc... et parce que ça manque cruellement de surnaturel, réel ou simulé.
Reste qu'il est dommage que l'approche stylisée de cette série (bien qu'imparfaite) n'ait pas été réutilisée pour une vraie série Scooby, ou un long métrage animé. Ah, par contre, j'ai failli oublier le meilleur de ce S&SGAC : son générique ronge-crâne.
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