Spin-off de la série originale, mettant en scène Henrietta Hubble (Alice Connor), la jeune cousine de Mildred, qui fait son entrée à l'académie Cackle, sur les traces de son aînée.
Pas de surprise, niveau scénarios et écriture, on est directement (bien qu'un peu en dessous, qualitativement) dans la continuité de la série-mère, et ce malgré quelques changements : conformément à ce qui était expliqué à la fin de la série originale, l'Académie a été rénovée (changement de décors, et d'extérieurs, qui ont beaucoup plus de prestance) par la famille Hallow, qui a par ailleurs inscrit à l'école une autre de ses filles, Mona (Anabel Barnston). Une Hallow atypique, car studieuse et sympathique, et qui devient rapidement la meilleure amie de Henrietta, ainsi que de Cressie (Paislie Reid), une jeune wiccane hippie à l'accent à couper au couteau.
Cackle, elle, reste la même (même si elle joue un peu moins en finesse qu'avant), le rôle d'Hardbroom est repris par Caroline O'Neill, une actrice un peu moins convaincante que l'originale, et les professeurs sont tous remplacés, en l'occurence par un bibliothécaire à moitié sénile, par une prof' d'art un peu illuminée, et par Deirdre Swoop (Stephanie Lane, déjà dans TWW et dans Weirdsister College), en enseignante de sport/magie toujours aussi maladroite.
Le rôle de la Draco Malfoy de service échoue à Belladonna (Francesca Isherwood), la descendante blonde de la sorcière ayant autrefois menacé de détruire le chateau (formidable, de la continuité !), sans oublier sa nouvelle meilleure amie, Cynthia (Daisy Hughes), un peu lente à la comprenette. Et pour compléter le tout, on a plusieurs élèves, dont la supra-attachante Dyllis (Narisha Lawson), sorte de Neville Longdubas au féminin, cependant légèrement différente.
Bref, on retrouve bien les archétypes de la Worst Witch originale (contrairement à Mildred, cependant, Henrietta recherche activement les ennuis, avec son caractère casse-cou et frondeur), et on voit clairement que Harry Potter est passé par là dans l'intervalle : la série colle encore plus près à l'univers graphique des livres de Jill Murphy, et a incorporé quelques éléments de Potter, comme le tableau de classement de chaque élève, qui sert à compter les points.
Cela dit, il est aussi amusant de constater que l'influence n'est (comme d'habitude) pas qu'à sens unique, puisque l'épisode final de la saison (qui voit le retour d'Agatha, la soeur jumelle maléfique de Cackle, dernièrement aperçue dans la Worst Witch originale) nous explique que la maléfique Agatha et ses sbires ne peuvent pas pénétrer dans l'Académie, protégée par des champs de force magiques.
Et que le seul moyen pour elles d'y entrer, c'est d'obtenir la coopération de Belladonna, pour "réanimer" une sorte d'armoire magique entreposée au château, armoire magique servant alors de portail aux méchantes pour s'y introduire subrepticement...
Toute coincidence avec Draco/les Mangemorts/l'armoire magique du Prince de Sang-mêlé, publié en juillet 2005 (alors que l'épisode, diffusé à la mi-Octobre 2005, a été mis en production en début d'année...) n'est bien évidemment que fortuite.
The New Worst Witch, saison 2 :
Ultime saison pour le "WorstWitchverse", et quelle saison !
En comparaison de la saison 1 de ce spin-off, c'est le jour et la nuit : tout le monde se lâche, et les jeunes actrices sont mille fois plus naturelles et détendues.
Ainsi, le ton est beaucoup plus léger et comique, notamment grâce à une nouvelle prof' d'art totalement déjantée (Elizabeth Bower), mélange de Miss Bat et de la prof' d'art de la saison précédente, et à une Deirdre Swoop mise en avant par les scénaristes, qui ont fini par s'apercevoir de son véritable potentiel comique.
Bref, c'est fun, c'est dynamique, la musique est sympathique, et ça se regarde d'une traite, sans aucun problème.
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