2x15 - Threshold :
NO COMMENT.
2x16 - Meld :
Brad Dourif en bétazoïde psychotique, Tuvok qui se laisse contaminer par des envies de meurtre... ça fait un épisode assez réussi, tout ça. On aurait enlevé l'intrigue secondaire inutile sur Paris qui organise des paris illégaux, on aurait probablement eu un des meilleurs épisodes du show jusqu'à présent. Très bien interprété, en tous cas.
2x17 - Dreadnought :
Encore un B'elanna-centric (je ne me plains pas), avec cette arme cardassienne massive autrefois bidouillée par B'el, qui revient pour la hanter. On ferme les yeux sur la grosse coïncidence qui fait que le Voyager tombe dessus au milieu de nulle part (on n'est plus à ça près, après tout), et sur le côté prévisible du tout, pour se dire que finalement, ça tient plutôt bien la route, au final.
2x18 - Death Wish :
Ah, oui, le premier Qsode de Voyager. Je le connais presque par coeur, celui-là... et c'est bien normal, parce qu'il est excellent, comme souvent lorsque Trek s'empare d'un débat philosophique, et le rejoue sous forme de courtshow drama.
2x19 - Lifesigns :
Le docteur tombe amoureux de l'hologramme d'une vidiienne reconstituée. Un autre épisode réussi, assez joli et tout en finesse. Bon, cela dit, les intrigues secondaires récurrentes (saluons déjà leur intégration, c'est un progrès) font particulièrement pièces rapportées, et même si je ne crois jamais avoir eu l'occasion de voir leurs conclusions, je ne pense pas me mouiller particulièrement en disant qu'elles sont probablement toutéliées.
2x20 - Investigations :
Ah, ben voilà, je m'en doutais. Donc, Paris faisait semblant d'être un rebelle, pour mieux tromper Seska et le traître. Cool. Dommage que tout ça soit révélé dans un épisode... faiblard sur le fond, et plein de grosses ficelles sur la forme. Et avec Neelix qui se prend pour un reporter. Meh. Cela dit, l'adieu à Paris par Neelix était assez réussi.
2x21 - Deadlock :
Encore une histoire d'anomalie spatiale, qui dédouble l'équipage du Voyager. Le reboot final devient rapidement évident, dès la mort du bébé et de Kim en moins de trente secondes, donc forcément, je ne suis pas très fan de l'épisode (assez bavard malgré ses vidiiens) ou de la résolution finale, qui m'a aussitôt rappelé pourquoi je n'aime pas Janeway en tant que Capitaine : son écriture est souvent calamiteuse, et fait d'elle un dictateur en puissance (ici, elle décide d'autodétruire le vaisseau sans demander l'avis de son équipage, ni lui laisser une chance de proposer une autre solution, ou de s'échapper dans un escape pod).
2x22 - Innocence :
Tuvok et un trio de gamins isolés dans une jungle de studio (je commence à regretter les forêts canadiennes des Stargate)... mais à la fin, ouhlàlà, on découvre que les gamins sont des vieux rajeunis, envoyés là pour mourir. Mouais. Mouais mouais mouais. C'est très mollasson et convenu, tout ça. Tim Russ asssure le minimum d'intérêt syndical de l'épisode, m'enfin bon, le reste, bof.
2x23 - The Thaw :
Kim & Torres en stase, pour entrer dans l'univers virtuel de survivants d'une catastrophe planétaire. Ouhlà, je ne sais pas vraiment quoi penser de cet épisode, avec ses clowns qui jouent sur les peurs de Kim & co et son esthétique 80s, très vidéo clip fauché multicolore... d'un côté, c'est assez amusant à regarder (surtout quand le Doc se pointe enfin), tant tout le monde cabotine et en fait trois tonnes, et de l'autre... c'est affreusement fauché, répétitif et daté. Limite, ça aurait été tout à fait à sa place dans TOS, avec ce que ça comporte de défauts.
Sans compter que quitte à envoyer quelqu'un dans un espace virtuel inconnu via une technologie inconnue, autant envoyer dès le début l'hologramme de bord plutôt que l'ingénieure en chef et Kim....
2x24 - Tuvix :
Tuvok et Neelix fusionnent. Les scénaristes, eux, se félicitent de cette idée qui a dû leur demander dix minutes de réflexion, et qui est traitée de manière assez inégale. À nouveau, l'ouverture de l'épisode me fait regretter les forêts de Stargate, et sinon, quelques bugs de scénar ("jamais deux formes de vie distinctes n'ont été fusionnées par téléportation, de toute l'histoire de cette technologie !" - et Evil Kirk vs Nice Kirk ? ), et un scénario qui paradoxalement, devient plus intéressant dans son dernier quart, tout en étant alors particulièrement précipité et manichéen (voire même détestable) : Tuvix veut vivre, Janeway ordonne de le "tuer" (alors que dans Phage, elle affirmait qu'à contrario des Vidiiens, elle ne pouvait pas se résoudre à tuer quelqu'un pour sauver quelqu'un d'autre, ici, elle ne se gêne pas), le reste de l'équipage se retourne contre Tuvix et fait preuve d'égoïsme, tout revient à la normale sans conséquences pour personne, et zou, générique de fin, tout ça en moins de trois minutes. :facepalm:
2x25 - Resolutions :
Ah, oui, l'épisode de Janeway et Chakotay contaminés, et obligés de finir leurs jours ensemble, seuls sur une planète idyllique. Shipping à gogo au programme, ce qui est à la fois la force et la faiblesse de l'épisode : si tout ce développement de personnage avait eu des conséquences sur la suite du show, sur les relations entre Janeway et Chakotay, etc, ça aurait rendu tout cela utile.
Là, en l'état, c'est juste un épisode de meublage, avec une pseudo-mutinerie sans grande importance à bord du Voyager, et Janeway qui parle à un petit singe dans les bois.
2x26 - Basics pt 1 :
La continuité et le retour de Seska sont appréciables, mais le tout est rendu particulièrement agaçant par la crédulité improbable de l'équipage du Voyager. Jamais Chakotay ne doute de sa paternité, jamais ils n'hésitent à partir en territoire ennemi pour sauver le bébé sur la base d'une transmission vidéo brouillée, jamais ils ne se méfient des attaques inoffensives des Kazons sur une partie bien précise du vaisseau, jamais ils ne songent que le Kazon au sang étrange qu'ils ont à bord est suspect... donc forcément, quand ils tombent dans le piège de Seska, c'est facepalm immédiat.
La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cela dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça.
Mini bilan s2 : une saison où se côtoie le (très rarement) bon comme le très mauvais.... et qui est, finalement assez représentative de la série dans son ensemble. Une impression tenace, cependant : celle d'épisodes au rythme étrange. La production a clairement troqué le format habituel intro/4 actes/conclusion pour un format différent, consistant en une intro et cinq actes. Résultat, beaucoup d'épisodes semblent se terminer en queue de poisson, avec une histoire qui trouve sa résolution dans les 60 dernières secondes... et c'est tout. Assez perturbant, ça empêche toute possibilité de conséquences aux événements des épisodes, et ça donne un rythme bancal à pas mal de scripts.
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