Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 1 (première partie)

Publié le 31 Mai 2013 par Lurdo in Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 1x01-1x13 :

- 1x01-02 : Soit ça pète dans tous les sens, soit c'est insupportablement bavard (pas de juste milieu), la distribution est transparente au possible (exceptés le chien, le docteur et Bakula - qui, à l'instar de Tucker, parle par moments comme George Bush), Robo-Blalock est en sous-vêtements, la brève scène des Sulibans en "infra-rouges" est assez laide, les humains chez les Klingons, mouais, et la chanson du générique ne va simplement pas du tout avec les images (d'ailleurs exclusivement américano-centriques dès que l'on aborde la conquête spatiale). Bref, rien de neuf sous le soleil.

- 1x03 : L'Enterprise traîne au milieu de nulle part, sans trop savoir quoi faire ou où aller. Ça commence bien, cette série.

Bon, sinon, c'est l'habituelle exploration d'une épave, disputes, méchants qui arrivent pile quand l'armement du vaisseau est en panne, Toshi qui fait son Reginald Barclay névrosé, et T'pol qui prend des poses de top modèle. Laule.

- 1x04 : Le classique Une mission sur une planète inhabitée et paradisiaque, mais qui se révèle plus dangereuse que prévue. Par chance, il n'y a pas de red shirt, ce coup-ci.

Par contre, c'est assez quelconque, notamment parce que les membres de la distribution principale présents sur la planète sont les moins intéressants de l'équipe, que la paranoïa ambiante est trop limitée, et parce que les effets sont ratés. Reste une Crewwoman Cutler assez attachante (pendant ses 5 minutes de présence à l'écran), et c'est amusant de voir Porthos gambader joyeusement au début de l'épisode.

- 1x07 : Jeffrey Combs, yes ! À lui tout seul, il sauve presque l'épisode de la médiocrité !

Presque, parce que c'est tout de même un épisode très mou, à nouveau téléphoné de bout en bout, avec un teaser naze de 40 secondes (encore une fois) et des vulcains fourbes, menteurs, et qui se font assommer d'un seul coup de poing. Ah, et cette fin en queue de poisson, comme s'ils ne savaient pas comment finir, ou alors comme s'ils avaient 5 minutes de trop dans l'épisode, qui ont dû être coupées...

- 1x08 : Là, le teaser était plus solide. En même temps, ce n'est pas un épisode made in Bermaga, donc c'est normal. Cela dit, c'est pas pour ça que c'était bien. Déjà, il y a une sous-intrigue totalement délayée de deux officiers du vaisseau en vadrouille sur une comète. Ça ne sert à rien, si ce n'est à passer un peu de temps, et à amener une fin totalement artificielle...

Toujours dans la même catégorie, une scène de meublage de 5 minutes qui aurait pu être dans n'importe quel autre épisode de la série, sur l'équipage qui enregistre une vidéo pour des enfants terriens. 

Bon, ensuite, ça essaie d'approfondir les relations entre humains et vulcains, mais l'écriture suit très moyennement, entre la Fédération paranoïaque qui pirate les messages privés de RoboBlalock (tout ça pour apprendre qu'on a droit à une rediffusion du mariage arrangé vulcain d'Amok Time), un début de shipping entre elle et le redneck, et un vaisseau vulcain dont la présence n'est pas très cohérente (s'ils suivaient comme une ombre l'Enterprise depuis le début de la série, où étaient-ils lorsque le monastère vulcain de l'épisode précédent a été attaqué par les Andoriens ?)

Et toujours ce rythme bancal... 

On a vraiment l'impression que la production tourne sans aucune idée solide, ou plutôt, un peu à la manière de Parker & Stone pour les dernières saisons de South Park, sur une seule idée de base, qu'ils étirent au maximum, et autour de laquelle ils meublent sans réelle cohérence ou sens de la narration.

- 1x09 : Ils recyclent l'habituel away team en vadrouille sur une planète primitive, mais là où je ris, c'est lorsque tous les membres de l'équipe portent des cagoules... sauf T'Pol, la plus extraterrestre de tous, qui préfère se contenter  de mettre une perruque légère pour cacher ses oreilles pointues. *soupir*.

*soupir* aussi pour Archer qui flirte parce que son traducteur est en panne, ou pour Bellick avec des cheveux... Bon, sinon, c'est super mou, comme d'habitude, il ne se passe strictement rien, et à aucun moment on ne s'intéresse au récit...

- 1x10 : "Nous sommes Starfleet, nous n'avons aucune juridiction ici, mais ça ne nous empêchera pas d'y imposer notre loi, parce que nous détenons la vérité absolue, que nous avons de gros flingues, et que nous sommes les Gendarmes de la Galaxie !! Hum? Désarmer les méchants pirates pour éviter qu'ils ne récidivent ? Récupérer tout ce qu'ils ont volé et entreposé dans leur base secrète ? Non, ce nétait pas dans le scénario : nous sommes supposés arriver, nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, et repartir en laissant tout en plan ! "...

Et entre Mayweather le gouffre à charisme, et le capitaine du vaisseau civil, tout droit sorti de la Ben Affleck School of Acting, ce n'est pas brillant. Par contre, pour la première fois, la passerelle du vaisseau civil avait vraiment un look et un feeling Trek Classic (je crois que c'est l'éclairage rose qui faisait ça ). Ça, et les Nausicaans qui faisaient vraiment latex. 

- 1x11 : Si on fait l'impasse sur le côté "bonjour, je viens du futur, cela fait 6 mois que je suis infiltré dans l'équipage, et ce même si les scénaristes n'ont jamais pensé à me faire passer en arrière plan dans aucun des 10 épisodes précédents", c'était plutôt amusant, cet épisode mythologique.

Bon, le méchant du futur qui punit le Suliban en le renvoyant sur le terrain, plus faible qu'avant, c'était aussi un peu idiot, tout comme le Suliban qui fait de la chute libre dans l'espace, m'enfin ce n'est pas grave...

- 1x12 : Ça tient plus ou moins la route tant que le vaisseau ennemi reste silencieux, mais dès qu'ils passent à l'assaut, et qu'on les voit dans toute leur laideur made in effets numériques ratés, l'épisode perd cruellement en rythme et en intérêt, meublé qui plus est par une intrigue inutile sur Hoshi qui essaie de découvrir le plat préféré de l'écossais. Youpi.

- 1x13 : WTF !?

D'un côté, l'épisode est assez réussi, niveau rythme (teaser excepté, comme d'habitude), et plutôt sympathique, à première vue, avec sa narration sous forme de correspondance avec Phlox (pas hypra-original, mais bon) et le retour de l'Enseigne Cutler qui flirte avec ce même Phlox.

De l'autre, cependant, on se retrouve avec Phlox et Archer qui décident (de sang froid) de signer l'arrêt de mort d'une population alien avancée (via un refus de leur apporter des soins ou un moyen de propulsion pour lutter contre l'épidémie qui les décime) pour ne pas interférer avec le développement d'une autre population alien (primitive mais pleine de potentiel. Si, si.) qui vit sur la même planète.

Le raisonnement est tellement bourré de problèmes logiques que je ne saurais même pas par où commencer pour le démonter... hallucinant... surtout que tout ça, c'est juste le prétexte pour servir la soupe à Archer, qui est beau, grand, intelligent, plein de compassion, a toujours raison, et applique la Prime Directive... même si elle n'existe pas encore, et que depuis le début de la saison, ils passent leur temps à la bafouer.

Commenter cet article