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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Battlestar Galactica, pt. 4 - Saison 2.5

Publié le 18 Février 2012 par Lurdo in Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Science-Fiction, SyFy, BSG

- 2x11-12 : Encore un doublé réussi (que j'avais déjà vu hors-continuité chez un ami, d'ailleurs), à nouveau co-écrit par Moore. On pourrait pinailler en disant que tout se règle plus ou moins comme par magie après la fin de la bataille, mais bon, c'est si bien traité que ça passe sans problème. Et puis la relation Adama/Roslin évolue joliment, sans avoir été trop surlignée au stabilo auparavant.

- 2x13 : Les flashbacks de Roslin, c'était bien. L'histoire de sabotage, c'était bien. Le retour de 6-bis après sa disparition magique, idem (elle est plus supportable que la précédente, c'est toujours ça de gagné). Par contre, ce qui était génant, c'était la très désagréable impression que quelqu'un a pressé le bouton avance-rapide sur toute l'intrigue du stade terminal de la maladie de Roslin/l'avortement de Boomer/les propriétés du sang du futur bébé. En moins de 40 minutes, on introduit tous ces éléments, on les développe un peu, on les résoud, et on les évacue. Un peu trop facile.

- 2x14 : Je n'ai pas vraiment aimé celui-là, avec ses grosses ficelles de prostituée au grand coeur, de marché noir et d'enfants exploités. Enfin, c'est surtout le fait que les états d'âme d'Apollo, je m'en fous toujours presque autant qu'au début de la série... donc ça n'aide pas à se sentir impliqué dans sa descente vers le côté obscur de la force, Garibaldi-style, ou dans son enquête sur le meurtre du seul personnage un tant soit peu développé de l'équipage du Pegasus (bien joué, scénaristes ! Maintenant, on n'en a officiellement plus rien à faire, de ce vaisseau !)... et en plus, encore un In Media Res, le deuxième en trois épisodes. Sinon, le reste était regardable (Baltar/Roslin, notamment), à défaut d'être passionnant.

- 2x15 : Pour être gentil, on va dire que ce loner (encore un) sur le drame intérieur (encore un) de Kara était moyennement convaincant. D'un autre côté, vu que son grand amour laissé sur Caprica n'a pas été vraiment mentionné en plus d'une dizaine d'épisodes (déjà qu'à la base la relation n'était pas hyper crédible), et que c'est le troisième In media res/flashbacks en 4 épisodes, il ne fallait pas s'attendre à ce que ça soit génial. Donc on a le droit à une rivalité entre pilotes très clichée, et à une évolution d'un des personnages principaux motivée par une relation amoureuse s'étant à moitié déroulée hors-champ.

Mouais. Bon, l'épisode en lui-même était efficace, dans sa réalisation, dans ses scènes de combat, et même par moments assez touchant (principalement grâce au jeu convaincant de Sackhoff), mais franchement, de la part de BSG, je m'attends à mieux qu'un poncif de ce genre (surtout que ça établit un "nouveau" perso antipathique, encore un, comme si le show n'en avait pas assez).

- 2x16 : Bon, définitivement, le show a un coup de mou, là, ce n'est pas possible autrement. La mort de Billy ? Ça me touche à peu près autant que la mort d'un redshirt anonyme, ou du personnage introduit dans l'épi précédent et tué dans la foulée. En même temps, en presque deux saisons, Billy est l'un des persos du cast secondaire les moins développés, donc sa mort tombe franchement à plat, surtout quand elle est mise en contrepoint d'un faux suspense sur le sort de Lee, et du maintient d'un pseudo-shipping entre ce dernier et Dee (relation qui m'a toujours semblée artificielle au possible). Quant à la prise d'otages... bah... c'est une prise d'otages, quoi, la routine télévisuelle... pleine de grosses ficelles et coincidences sur lesquelles il vaut mieux fermer les yeux... et en plus ya Helen Tigh...

- 2x17 : Ah, voilà, un bon épisode, avec des intrigues intéressantes à tous les niveaux, que ce soit Roslin vs l'avortement, Starbuck vs la hiérarchie, Lee vs Starbuck, Baltar vs Apollo 78, le Commandant provisoire du Pegasus vs Lee et Adama Sr, et les Cylons vs tout ce petit monde. Et puis Baltar qui finit par un coup de pute magistral... héhéhé...

- 2x18 : Très chouette épisode à nouveau, vu de l'intérieur de la communauté Cylon, et avec une inversion Baltar/Six très rigolote. Bon, ça laisse en suspens plein de questions et de paradoxes quand au processus de téléchargement de ceux-ci (par exemple, comment peut il y avoir des Héros parmis les Cylons, si tous partagent leurs souvenirs et leurs expériences ? Et réciproquement si, comme cet épisode semble l'expliquer, le ratio de téléchargement est de 1 pour 1 - autrement dit, si les souvenirs d'un Cylon mort se téléchargent dans le corps d'un seul modèle équivalent - , alors comment peut-il y avoir 3 Boomers avec des souvenirs similaires, lorsqu'une seulement est décédée ?), mais c'est solide, et ça réutilise Anders, ce qui n'est pas un mal.

- 2x19 : Douze minutes de teaser qui mettent bien la pression, un cameo impérial de Dean Stockwell en prêtre (à comparer avec son apparition dans un épisode miteux d'Enterprise), un Tyrol qui m'a tout l'air d'être un Agent Cylon infiltré (limite je me suis demandé si le prêtre en question n'était pas que dans sa tête), des manoeuvres politiques, une nouvelle planète, et une mission de sauvetage sur Caprica qui conclue l'épisode sur une touche un peu moins efficace que le reste de l'épisode.

- 2x20 : Une fin de saison on ne peut plus couillue, même si on se demande quand même à la vision du 1 year later si JJ Abrams, période Alias, n'est pas passé dans la salle de rédaction de BSG, histoire de filer l'idée à Moore & co. Cela dit, comme mentionné ci-dessus, ça fonctionne, et c'est osé de changer radicalement la donne comme ça. Maintenant, reste à voir s'ils vont savoir l'exploiter en saison 3 sans tomber dans une alternance routinière de BSG/Cylon Occupied New Caprica.

Sinon, pas mécontent de revoir (même brièvement) Terrorist-6 ; Stockwell est donc un Cylon (je penchais pour une hallucination de Tyrol, finalement c'est un Cylon... et donc ça me conforte dans mon opinion que Tyrol est lui aussi un Cylon) ; je crois à peu près autant à Callie/Tyrol qu'au Parkman/Daphne de Heroes ; Kara mariée et installée sur Caprica, ça ne peut que mener, à terme, qu'à un Anders mort ou agent double Cylon ; Baltar président, ça cartonne ; et ça fait plaisir de voir un show manier aussi bien la continuité.

Bilan rapide de la saison 2 : comme la saison 1, une saison avec des scories (j'ai moyennement apprécié l'évacuation un peu deusexmachinienne de la maladie de la Présidente), notamment dûes au fait que Moore semble bien moins présent à l'écriture qu'en s1, et qu'ils ont un peu de mal avec l'alternance loners/mythologie, particulièrement sur la fin de saison.

À part ça, ça reste clairement le dessus du panier en matière de SF télévisée... maintenant, s'ils pouvaient arrêter d'introduire de nouveaux persos aux tronches et à l'écriture systématiquement antipathiques, ça serait bien. Un nouveau avec du charisme, une trogne sympa, ou bien avec une intrigue pas trop déprimante, ça serait cool... (je sais, je rêve).

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