1x02 :
Je vais être franc : le caméo de Nick Fury était bien l'élément le plus mémorable de cet épisode.
Déjà, putain de In Media Res, je déteste ce procédé absolument artificiel pour ouvrir un épisode (overdose de ça dans Alias, ça m'a laissé des séquelles). Qu'à trois scénaristes, ils n'aient pas réussi à trouver un meilleur moyen de donner du punch au prégénérique, ça me désespère. Tout comme le score superhéroïque et orchestral de Bear McCreary, que j'aime habituellement beaucoup, mais qui là est totalement à côté de la plaque les 3/4 du temps, sur des images bureaucratiques et/ou affreusement statiques.
Mais même une fois ces deux points mis de côté, l'épisode ronronnait beaucoup. Et amha la faute en revient (outre le script assez banal et enchaînant les clichés - explosive decompression !!), aux personnages, toujours aussi peu intéressants. Entre Fitzsimmons qui passent leur temps à faire des OOOOH et des AAAAAAH, et à parler tellement vite qu'ils en sont saoulants ; Skye qui est inexistante et ne sert à rien, si ce n'est à flirter avec Ward (sur une musique sirupeuse de McCreary) ; Ward, alias Mr "je ne suis pas content, comme le prouve ce froncement de sourcils désapprobateur"..... en oubliant de froncer les sourcils au même moment ; et Coulson qui, mis en avant, souligne encore plus les faiblesses de son interprète (un problème que j'avais déjà repéré dans certaines des vidéos promos du show : Gregg confond parfois "professionnel blasé" avec "ton mécanique et monotone constant, même durant les one-liners" - j'espère sincèrement que c'est voulu pour trahir sa nature de Life Model Decoy).
Reste Ming Na, qui parvient à imposer son personnage d'un regard ou d'une expression. Et donc le caméo de Fury.
"- Mr Fury, nous venons de récupérer un artefact nazi rarissime, qui est alimenté avec la même énergie que le Tesseract !
- Mettez le dans une fusée, et envoyez-le dans le soleil."
*soupir*
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