Octobre, c'est le mois d'Halloween, de l'horreur et des ténèbres : et comme tous les ans, pour Lurdo, Octobre est le mois d'un marathon de films et de séries de genre, pendant 31 jours, voire plus si affinités...
Creepshow (1982), de Romero & King :
Anthologie d'horreur réalisée par George Romero et écrite par Stephen King, constituée de cinq segments, encadrés et reliés entre eux par un récit en partie animé.
Un film qui a assez mal vieilli, mine de rien, et qui est, tant dans son ton que dans son visuel et son intérêt, plutôt inégal.
Dans l'ordre :
- Un premier sketch largement trop surjoué et caricatural. Dommage.
- Stephen King en roue libre dans un second sketch assez vain.
- Un troisième segment plus sérieux, avec Leslie Nielsen en tueur en série. Pas désagréable.
- Un segment très sympathique sur "La Caisse". Un peu long, peut-être.
- Le déjeuner des cafards sur un vieux aigri. Pourquoi pas, mais un peu trop anecdotique pour convaincre.
3/6
Creepshow 2 (1987), de Michael Gornick :
On prend les mêmes, et on recommence, pour une suite écrite par Romero, et basée sur du King : trois segments, encadrés par un récit animé.
Un métrage plus sympathique que l'original, et qui laisse l'occasion de mieux respirer à ses récits.
Dans l'ordre :
- L'indien en bois. Mise en place réussie, mais ça se perd un peu en longueur lorsque l'indien s'anime.
- The Raft. Moyennement bien joué, mais bon, ça reste relativement efficace et marquant.
- L'autostoppeur : une musique calamiteuse (du disco que l'on croirait tout droit sorti de la série CHIPS), des monologues agaçants de l'actrice principale, et un récit maintes fois pillé depuis, mais ça reste regardable.
3.5/6
Creepshow 3 (2007), de Dudelson & Clavell :
Suite opportuniste faite par un studio préoccupé par la perte imminente de leurs droits sur la franchise, et sortie directement en dvd, sans l'aval de King ou Romero : cinq sketches dont les personnages se croisent.
Très mauvais. Non seulement les histoires sont peu inspirées, et prévisibles, mais en plus c'est fauché, et assez mal joué.
Dans l'ordre :
- Un segment tout droit sorti d'un mauvais épisodes de Fais moi peur & co, sur une télécommande magique. Médiocrement joué et bancal.
- Une radio qui discute avec son propriétaire. Assez bof, et interminable.
- Une prostituée tueuse en série rencontre un client serial-killer. Rebondissement éventé par le récit, qui s'avère sans intérêt et affreusement prévisible.
- Deux étudiants tentent de percer le mystère de la nouvelle épouse de leur professeur, une Stepford Wife parfaite. Là aussi très prévisible.
- L'autostoppeur, le quasi remake. Sans intérêt.
1.5/6
The Rite (2011), de Mikael Hafstrom :
Supposément basé sur une histoire vraie, un récit d'exorcisme et de jeune femme possédée, qu'Anthony Hopkins et son assistant sceptique vont devoir aider.
Un film d'exorcisme basique, qui accumule les clichés du genre, et qui ne vaudrait pas grand chose sans son Hopkins cabotin et possédé (toujours très amusant à regarder), et son score musical pas mauvais.
2/6
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