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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair : True Blood, saison 1

Publié le 18 Mai 2012 par Lurdo in Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Comédie, Thriller, Fantastique, Horreur, Romance, HBO

Mieux vaut tard que jamais : sérieusement rebuté par le pilote à l'époque de sa diffusion, mais confronté à une pénurie de série typique de cette période de l'année, j'ai fini par enchaîner les 12 épisodes de la saison 1 de True Blood, et ce en quelques jours. 

Et honnêtement, j'ai bien ri. Merci HBO.

En même temps, je savais à quoi m'attendre : je suis revenu il y a bien longtemps du genre bit-lit, de ses Mary-Sues transparentes, et de ses clichés de fanfiction, et c'est donc sans surprise aucune que je les ai tous retrouvés dans ce True Blood : l'héroïne innocente mais spéciale, au coeur d'un triangle amoureux entre un vamp et un garou ; la société vampirique ; les clichés ; le sud profond des USA, blablabla... 

Ajouté à cela une dose sérieuse de rebondissements évidents clairement téléphonés par le récit, la réalisation, ou par les choix d'illustration musicale : ooh, c'est un chien-garou ! Oooh, c'est une sorcière (fée ?) ! Oooh, c'est lui le tueur ! Et on se retrouve devant une saison pépère, qui se contente d'accumuler les clichés de la bit-lit, en les saupoudrant d'une bonne dose d'acteurs qui cabotinent (voire jouent mal), et qui passent plus de temps à se concentrer sur leur accent que sur leur jeu, ainsi que de nudité gentiment gratuite (le cachet HBO©®™). 

Bref, ce n'est pas bon. Loin de là. Sookie est un personnage principal particulièrement agaçant, à la limite de l'attardée mentale (pas aidée par le jeu de Paquin), Tara est une tête à claques insupportable, et la majorité des autres persos sont des archétypes ambulants, sans la moindre qualité pour les rendre attachants. 

Mais heureusement, Alan Ball a suffisamment de métier pour ne pas se prendre au sérieux. Et c'est ça qui sauve True Blood, en fin de compte : c'est tellement con, et volontairement kitchouille/overzetaupe (Jason et ses mésaventures sexuelles... huhuhuhu), que ça en devient étrangement amusant à regarder. 

Clairement pas de la tv de qualité... mais un guilty pleasure bas-de-plafond plutôt rigolo. Place à la saison 2.

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