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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - The Witcher, saison 3 (2023)

Publié le 7 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Télévision, Drame, Netflix, USA

Après une saison 2 brouillonne et approximative, un métrage animé bien meilleur chapeauté par un scénariste de la série-mère qui a quitté l'équipe en coupant tous les ponts derrière lui, et une préquelle déjà oubliée par tout le monde, retour de The Witcher pour l'ultime saison d'Henry Cavill, qui lui aussi a fini par jeter l'éponge.

Une saison de 8 épisodes, arbitrairement divisée en deux par Netflix (une première partie de 5 épisodes, et une seconde de trois épisodes)... et qui, on va le voir, n'est pas franchement meilleure que les deux cuvées précédentes.

The Witcher, saison 3 (2023) :

Geralt (Henry Cavill), Yennefer (Anya Chalotra) et Ciri (Freya Allan) se cachent, tentant d'échapper à tous les puissants du royaume et d'alentours, bien décidés à mettre la main sur la jeune femme et ses pouvoirs inscoupçonnés. Mais Geralt et Yen sont toujours brouillés...

Pas franchement meilleure, en effet, car j'ai failli jeter totalement l'éponge en cours de route.

Les problèmes restent en effet toujours les mêmes : c'est bavard, l'écriture est décousue, le worldbuilding est insuffisant et confus, les personnages inutiles sont trop nombreux, le namedropping de ceux-ci ne suffit pas à ce que le spectateur suive toujours qui parle de qui à qui à propos de quoi, les elfes sont toujours risiblement génériques, l'illustration musicale est quelconque, il y a un petit côté cheap çà et là... et pourtant, tout fait, un temps, presque illusion.

Initialement, les bases de la saison semblent en effet plus saines : Ciri, Yennefer et Geralt sont en fuite, tout le monde est à leurs trousses, et des liens se tissent entre eux. Et honnêtement, les scènes purement relationnelles du trio fonctionnent à peu près bien. C'est tout le reste qui ne suit pas.

En multipliant à ne plus savoir qu'en faire les personnages secondaires (certains préexistants, d'autres rajoutés ici, comme le barde rival de Jaskier et sa troupe, son love interest princier, etc) et en passant un temps fou à s'attarder sur leurs manipulations, leurs jeux de pouvoir, leurs secrets, bref, sur le côté Trône de fer du pauvre de la série, les scénaristes réduisent d'autant le temps passé à suivre le trio principal.

Les cinq premiers épisodes de la saison se contentent donc d'aller et venir, peinant à se structurer de manière satisfaisante, et culminant en un épisode assez maladroit, en mode Rashomon : un bal donné par les Sorciers à Aretuza, répété en boucle, histoire de présenter différents points de vue... le tout se terminant par un rebondissement assez moyen sur l'identité du grand méchant. L'idée n'est pas désagréable, mais la mise en pratique agace plus qu'autre chose, donnant un épisode inutilement répétitif, narré en flashback et soulant (pas aidé par l'aspect musical de la série, toujours un gros point faible).

Il ne reste alors trois épisodes pour boucler la saison - et pour faire sortir Henry Cavill de la série. 

Et là, problème, car il apparaît aussitôt que tant le découpage que la structure de la saison n'ont pas été pensés à l'avance. Alors que la logique aurait voulu une saison de deux fois quatre épisodes, avec un gros cliffhanger à mi-parcours et une répartition équilibrée des péripéties, l'équipe de The Witcher a donc opté pour cette rupture bancale après l'épisode 5, qui laisse presque penser que la saison était initialement conçue en 10 épisodes.

Difficile d'expliquer sinon pourquoi l'épisode 6 (un gros épisode explosif plein d'action, assez brouillon et fréquemment fauché, mais assez pétaradant) précède un épisode 7 un peu vide (Ciri qui se cherche psychologiquement, seule dans le désert), et un épisode 8 vraiment insipide, largement centré sur les Sorcières et leurs manigances, et sur un potentiel spin-off qui ne verra jamais le jour (les Rats), pendant que Gerald est inconscient, en convalescence chez des Dryades toujours très fauchées (qui n'auraient pas dépareillé dans Xena).

Et voilà : la saison se finit platement, avec un Geralt largement absent, mais sans chercher à préparer la sortie de Cavill, avec un récit mal structuré qui peine à intéresser, et de nombreux choix narratifs frustrants.

Encore une fois, pas forcément surprenant lorsque l'on a vu les deux premières saisons, et que l'on connaît la constitution de l'équipe scénaristique, pur produit de la formule Netflix et bien loin des writers rooms des meilleurs programmes.

Une saison laborieuse, donc, qui m'aura guéri de The Witcher : je jetterai probablement un œil à un épisode ou deux de la nouvelle saison, histoire de voir comment s'en sort le remplaçant de Cavill, mais pas plus. C'en est fini pour moi.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critique éclair #072 - Harold et le crayon magique (2024)

Publié le 6 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, USA, Review, Aventure

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Harold et le crayon magique (Harold and the Purple Crayon - 2024) :

Parce que son créateur et narrateur ne lui répond plus, Harold (Zachary Levi), héros d'un livre pour enfants, décide d'utiliser son crayon magique capable de donner vie à son imagination pour rejoindre le monde réel et retrouver celui qui lui a donné vie. Avec lui, ses deux meilleurs amis Moose et Porcupine, qui comme Harold se retrouvent sous une apparence humaine (Lil Rel Howery ; Tanya Reynolds) et tentent de faire face au monde réel, aidés en cela par le jeune Mel (Benjamin Bottani) et sa mère (Zooey Deschanel)...

Autrefois un projet passé entre les mains de Spielberg, Will Smith, Henry Selick, Spike Jonze, etc, en development hell depuis le début des années 90, ce Harold est une adaptation très libre et méta d'un livre pour enfants populaire aux USA, dont on retrouve le graphisme et l'histoire dans le générique de début.

Ensuite, malheureusement, on bascule dans un film pour enfants basique et générique sur le pouvoir de l'imagination, particulièrement dérivatif (on pense beaucoup à Elf, à Barbie, etc) avec une réalisation plate (le réalisateur a fait ses armes sur la plupart des films de Blue Sky Studios - Âge de glace, Rio, etc), des acteurs qui cabotinent, une Zooey Deschanel qui cachetonne, des effets spéciaux très inégaux, et un script qui sous-exploite cruellement son potentiel de départ.

En fait, c'est bien simple, le tout semble assez cheap, visuellement parlant (y compris la réalisation), et donne vraiment l'impression d'un film pour plateforme de streaming, ou pour Disney+.

À réserver aux plus petits.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #071 - Jackpot (2024)

Publié le 4 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Review, USA, Thriller

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Jackpot ! (2024) :

En 2030, dans un monde en crise où une grande loterie peut faire de vous un milliardaire - si vous parvenez à survivre jusqu'au coucher du soleil, après l'annonce du résultat -, Katie Kim (Awkwafina), une actrice au chômage, devient la nouvelle gagnante. Mais pour rester en vie, elle ne peut compter que sur Noel (John Cena), un garde du corps qui lui a proposé ses services... alors même que toute la ville de Los Angeles est à leurs trousses.

Mouais. Une loterie improbable mâtinée de Purge, réalisée par Paul Feig, et qui, très honnêtement, repose entièrement sur un rythme qui se veut frénétique, sur les improvisations de sa distribution, et sur le duo Awkwafina/Cena.

Le problème, c'est que ça reste un film de Paul Feig, et que le bonhomme reste peu à l'aise dans l'action.

Résultat : comme le script est un véritable gruyère sous-développé (les personnages autres que principaux sont sous-développés, les motivations de chacun sont sous-développées, la logique interne est sous-développée, le monde dystopien présenté est sous-développé et un peu anachronique, la satire de Los Angeles, de la Californie et de la quête de célébrité est anémique) et que Feig peine à maintenir le rythme (pensé comme une grosse course-poursuite de 100 minutes, le film trouve pourtant le temps de faire de grosses pauses pour des échanges plus "dramatiques" entre les personnages, pas forcément utiles ou bien dosés), il échoit aux acteurs de rendre le tout intéressant.

Cena et Awkwafina font de leur mieux, on ne peut pas le nier... mais ils font du Cena et de l'Awkwafina, rien de plus. Les improvisations de tout le monde sont inégales, Simu Liu fait un méchant honorable mais assez cliché, les personnages secondaires agacent, bref... je ne sais pas.  

Contrairement aux autres films de Feig, c'est suffisamment court pour ne pas devenir soporifique, et ça fonctionne par intermittence, mais c'est loin d'être formidable, et ça donne l'impression d'un métrage inabouti, pensé sur un coin de table et (hormis sur le plan des cascades) tourné sans beaucoup plus d'efforts (il n'y a qu'à voir tous les faux raccords) pour une plateforme de streaming (Amazon, en l'ocurrence).

3/6 (pour le duo principal, mais en réalité, ça vaut un peu moins) 

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Critique éclair #070 - The Union (2024)

Publié le 2 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, USA, Thriller, Review, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Union (2024) :

Ouvrier en bâtiment dans le New Jersey, Mike (Mark Wahlberg) retrouve un soir Roxanne (Halle Berry), un ex petite amie de lycée, mais rapidement, il découvre (lorsqu'il se réveille à Londres après avoir été drogué) qu'elle a bien changé depuis : Roxanne est désormais une espionne travaillant pour The Union, une organisation qui recrute des quidams passe-partout pour exécuter ses missions. Et Mike a été choisi pour tenter de retrouver une liste top secrète récemment dérobée au cours d'une opération manquée...

Désormais, on connaît la formule bien éprouvée de ces blockbusters d'espionnage annuels pour Netflix : une poignée d'acteurs connus, un scénario d'espionnage-action générique et approximatif, un tournage "exotique" en Europe, de l'humour très inégal, une musique qui lorgne sur du James Bond, des poursuites, des fusillages... et un résultat généralement assez médiocre et oubliable (Red Notice, Heart of Stone, The Gray Man...).

La cuvée 2024, c'est The Union, avec Halle Berry, Mark Wahlberg (qui jouent clairement des personnages 10-15 ans plus jeunes qu'eux), Mike Colter, Jackie Earle Haley, JK Simmons (pas de panique, la moitié du cast disparaît avant le dernier tiers du film), pour un film compétent mais totalement anecdotique, et prévisible au possible (le script lui-même ne semble pas croire à son rebondissement de mi-film, tant celui-ci est plat).

Contrairement aux autres productions Netflix, cependant, The Union a le bon goût de ne durer qu'une centaine de minutes, ce qui allège nettement la charge, et rend le tout vaguement sympatoche - en tout cas, ça se regarde en tant que blockbuster estival, à défaut de laisser le moindre souvenir après visionnage.

3/6 

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Blog Update ! - Août 2024

Publié le 1 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Update, Review

Août, sa chaleur, ses Jeux Olympiques, et son programme estival assez décontracté sur le blog des Téléphages Anonymes...

#054 - Police Academy (1984) - 4/6

#055 - Police Academy 2 (1985) - 2.75/6

#056 - Police Academy 3 : Instructeurs de choc (1986) - 2.75/6

#057 - Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987) - 2.5/6

#058 - Police Academy 5 : Débarquement à Miami Beach (1988) - 2.5/6

#059 - Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (1989) - 3.25/6

#060 - Police Academy 7 : Mission à Moscou (1994) - 1.5/6

#061 - La Planète des singes : le nouveau royaume (2024) - 4.25/6

#062 - Bad Boys : Ride or Die (2024) - 3.25/6

#063 - Borderlands (2024) - 1.5/6

#064 - Twisters (2024) - 2.5/6

#065 - Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024) - 2.5/6

#066 - Dune, deuxième partie (2024) - 4/6

#067 - Enter the Clones of Bruce (2023) - 4.5/6

#068 - Sasquatch Sunset (2024) - 4/6

#069 - Deadpool et Wolverine (2024) - 4.25/6

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# Film(s) du mois : 

Le dernier Deadpool, décomplexé et fun, avec un Hugh Jackman impérial ; Enter the Clones of Bruce, un documentaire rigolard et intéressant sur la Brucexploitation dans le cinéma d'arts martiaux ; le dernier volet de La Planète des Singes, imparfait mais tout de même réussi ; et mention spéciale à la seconde partie de Dune, égale à elle-même (ou presque) et à Sasquatch Sunset, un film improbable qui ne plaira pas à tout le monde.

# Flop(s) du mois : 

En mettant de côté la plupart des vieux Police Academy (honnêtement ratés dans l'ensemble et produits à la chaîne), citons le désastre Borderlands, et la médiocrité de Twisters, une suite insipide qui n'apporte rien à l'original, si ce n'est d'ancrer le tout dans une ambiance midwest/country pas très probante.

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# Petit écran :

Pas beaucoup de séries passées en revue, ce mois-ci : la première saison amusante et fantaisiste de Dick Turpin, l'unique saison décalée du mockumentaire New Eden, et la première et unique saison de la sitcom Abby's, assez banale et parfois agaçante dans ses artifices techniques.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Septembre, un mois généralement court sur le blog des Téléphages Anonymes, et pour cause : après une première semaine de films récents, et une semaine consacrée aux séries, la deuxième moitié du mois verra le début de l'Halloween Oktorrorfest 2024, notre marathon annuel de films et de séries fantastiques et horrifiques, qui continuera quotidiennement jusqu'à fin octobre...

...

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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