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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Upload, saison 2 (2022)

Publié le 5 Juin 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Sitcom, Télévision, USA, Amazon

Seconde saison de cette série d'anticipation du créateur de The Office, une série diffusée sur Amazon et qui, sans être mauvaise, n'avait pas forcément laissé de souvenirs impérissables à ses spectateurs : mélange de comédie satirique, de thriller et de romance impossible, le tout se trouvait souvent le postérieur entre plusieurs chaises, sans jamais totalement convaincre dans l'une ou l'autre des catégories.

Au point d'avoir oublié les trois-quarts de la saison 1 alors que j'entame cette nouvelle fournée de sept épisodes d'une petite demi-heure...

Upload, saison 2 (2022) :

Séparés par la technologie, Nathan (Robbie Amell) et Nora (Andy Allo) ont pris des directions différentes : lui est coincé dans l'au-delà d'Horizon, avec une Ingrid (Allegra Edwards) toujours plus collante, et elle a rejoint le camp des Ludds, un groupuscule anti-technologie qui a prévu de saboter Horizon. Et il reste toujours l'affaire du meurtre de Nathan, qui reste irrésolue...

Et malheureusement, cette seconde saison assez brève continue de confirmer les tendances de la première, avec un programme s'éloignant de plus en plus de la comédie, pour insister sur quelque chose de pas très abouti.

Attention, le ton général reste léger et ponctuellement, des idées amusantes surnagent ici et là, mais alors que la série peinait déjà à équilibrer ses différentes facettes (romance, satire, sitcom, enquête sur un meurtre...), ici, elle s'engage dans une voie contestataire et anti-capitaliste non seulement un peu hypocrite (vu que le tout est produit pour Amazon), mais qui est trop superficielle pour convaincre.

L'humour passe ainsi au troisième plan, la romance est désormais quasi-impossible (les deux personnages principaux passent une bonne partie de la saison séparés), la satire reste assez basique, et l'enquête sur le meurtre est laissée en filigrane (voire oubliée en cours de route), les scénaristes préférant consacrer de longues scènes aux Ludds, un mouvement terroriste rebelle luddite à la limite de la secte, dans lequel Nora est embarquée de manière un peu abrupte dans le season premiere.

On se retrouve ainsi avec de l'espionnage industriel, beaucoup de scènes dans le monde réel, une Ingrid omniprésente (à l'écriture souvent bipolaire), des personnages secondaires pas très attachants (la stagiaire, Aleesha de plus en plus abrasive, la patronne excentrique), de la politique américaine insérée au forceps (les swing states, la restriction du droit de vote, etc), et surtout une étrange impression de compression des intrigues générales, comme si une saison de 10 épisodes avait été amputée de trois épisodes en cours de route, obligeant les scénaristes à éliminer beaucoup de tissu connectif et de gras, et à faire évoluer de manière catapultée toutes les relations (notamment celle de Nora et de Matteo).

C'est ultra-maladroit, assez inabouti, et comme le tout se termine par un cliffhanger assez frustrant, on se retrouve avec une saison bancale et peu satisfaisante, qui ne laissera pas un souvenir impérissable...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : True Story with Ed and Randall, saison 1 (2022)

Publié le 4 Juin 2022 par Lurdo dans Anthologie, Biographie, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA

Adaptation d'un format australien pour NBC/Peacock, True Story with Ed & Randall se veut une série au croisement du testimonial et de la comédie, avec une forte inspiration de Drunk History, qui voyait de grands moments et des anecdotes historiques narrées par des comiques imbibés, et reconstitués à l'écran en costume par des acteurs issus d'horizons multiples et variés.

Ici, c'est un peu la même chose, l'alcool et l'importance des anecdotes et des événements en moins...

True Story with Ed and Randall, saison 1 (2022) :

Ed Helms et Randall Park reçoivent des invités venus leur raconter leur histoire, souvent incroyable mais vraie...

Six épisodes à la durée très variable, de 30 à 60 minutes, et à l'intérêt à l'identique : pour être franc, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce True Story, un True Story souvent trop sérieux pour son propre bien, et manquant de la touche alcoolisée de Drunk History pour apporter de la folie au tout.

Les récits ne sont ainsi bien souvent pas à la hauteur de l'hilarité générale voulue, et les reconstitutions manquent souvent de punch ou d'énergie : que ce soit un ouvrier sans gêne fan des Steelers de Pittsburgh qui décide de s'introduire dans le stade où se joue le Super Bowl, et finit par partager une douche avec son équipe ; une jeune libyenne fan de catch et de rap qui tente de se faire élire présidente de classe dans son lycée américain ; un immigré indien qui organise un faux vol à la tire pour impressionner le père de sa fiancée ; un lycéen à la famille ultra-stricte, qui tente de se rendre en secret au bal de promo ; une professeure de science qui est confrontée à des vomissements en série dans sa classe en pleine inspection académique ; un jeune asio-américain gay qui s'improvise sauteur à la corde de compétition pour rester proche de l'élu de son cœur ; un employé de bureau qui, en répondant à une invitation électronique reçue par erreur, se retrouve embarqué dans un enterrement de vie de garçon de métalleux, dans le Vermont ; une bridezilla qui doit survivre à une allergie carabinée au beau milieu de son mariage ; ou un futur papa qui se plie en quatre pour calmer les envies de son épouse enceinte... les résultats sont souvent vaguement divertissants, mais laissent trop souvent de marbre.

Il y a bien quelques reconstitutions plus sympathiques et décalés que la moyenne, comme celui du bal de promo (avec Terry Crews en père de famille ultra-strict), celui de l'institutrice (Tawny Newsome, avec Lauren Ash et Mindy Sterling dans de rôles secondaires), ou le mariage calamiteux (avec une Shannon Woodward en mode future mariée qui tombe en morceaux), mais pour la plupart, le tout ressemble trop souvent à un défilé d'invités de C'est mon choix venus raconter des anecdotes plus ou moins excentriques sur leur vie.

Et ça s'arrête là. Manque de folie, manque d'énergie, manque de réelles anecdotes extraordinaires, True Story se regarde donc passivement, sans plus, et paraît parfois trop sous-développé pour son propre bien. Bof.

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Blog Update ! - Mai 2022

Publié le 4 Juin 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Update

Un mois de mai assez occupé, du côté des Téléphages Anonymes, ce qui a mené à quelques changements de programme de dernière minute...

#1633 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Le Dragon du Lac de feu (1981) - 4/6

#1634 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : La Dernière licorne (1982) - 3.25/6

#1635 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin (1984) - 3.75/6

#1636 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Legend - Director's Cut (1985) - 5/6

#1637 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Princess Bride (1987) - 4/6

#1638 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin 2 (1990) - 3/6

#1639 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin 3 (1994) - 1/6

#1640 : Brian Wilson - Long Promised Road (2021) - 4.25/6

#1641 : Les Héritiers affamés (1994) - 2.25/6

#1642 : Finch (2021) - 3.75/6

#1643 : Le journal d'un dégonflé (2021) - 2.5/6

#1644 : Les Animaux Fantastiques - Les Secrets de Dumbledore (2022) - 2.5/6

#1645 : Kuzco, l'Empereur mégalo (2000) - 4/6

#1646 : Docteur Strange (1978) - 2.75/6

#1647 : Iron Fists and Kung Fu Kicks (2019) - 4/6

#1648 : Président par accident (2003) - 2.75/6

#1649 : Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022) - 4.75/6

#1650 : La Route d'Eldorado (2000) - 2.5/6

#1651 : Dans un autre monde - Les coulisses de La Reine des Neiges II (2020) - 3.75/6

#1652 : Ambulance (2022) - 3.75/6

#1653 : La Bulle (2022) - 2/6

#1654 : Whisky Galore ! (2016) - 3/6

#1655 : Tic et Tac, les Rangers du Risque (2022) - 3.75/6

#1656 : Hollywood Bulldogs (2021) - 4.5/6

#1657 : One Shot (2021) - 3/6

#1658 : Supercool (2022) - 2.25/6

#1659 : Everything Everywhere All at Once (2022) - 4.25/6

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# Bilan :

Mettons de côté la semaine Fantasy Rétro, qui a proposé du bon (Legend, toujours aussi mémorable) et du très mauvais (L'Histoire sans fin 3), mais a réussi néanmoins à proposer une bonne qualité globale, preuve d'un certain savoir-faire qui s'est sans doute un peu perdu ; mettons aussi de côté les quelques documentaires de ce mois d'avril (Brian Wilson - Long Promised Road, Iron Fists and Kung Fu Kicks, Hollywood Bulldogs et le making of de Frozen II), globalement intéressants et réussis.

Intéressons-nous plutôt à Tic et Tac, une sorte d'ersatz rigolo de Roger Rabbit chapeauté par les Lonely Island ; Ambulance, le dernier Michael Bay, nerveux et très rythmé, bien que toujours très imparfait ; ou encore Finch, un film d'anticipation post-apocalyptique avec Tom Hanks, assez balisé, mais pas désagréable.

Ce mois de mai, dans l'ensemble ? Plutôt agréable et éclectique, avec un peu de nouveautés, un peu d'oldies, et rien de vraiment désastreux.

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# Film(s) du mois :

Everything Everywhere All At Once et Doctor Strange in the Multiverse of Madness, deux films jouant avec le concept de multivers pour le retourner dans tous les sens de manière très ludique ; et Kuzco, l'Empereur mégalo, un Disney atypique mais sympathique.

 

# Flop(s) du mois :

La Bulle, une comédie plate et ratée signée Judd Apatow et Netflix ; Supercool, une teen comedy générique et quelconque au possible ; et les Animaux Fantastiques - Les Secrets de Dumbledore, un inutile volet de plus dans une saga qui aurait mieux fait de se limiter à son premier volet...

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# Petit écran :

Beaucoup de Star Trek, ce mois-ci, du bon (les trois premiers épisodes de Star Trek Strange New Worlds) et du nettement plus mauvais (les quatre derniers épisodes de Star Trek Picard, un ratage de plus pour cette série) ; en parallèle, de l'animation, avec l'adaptation des campagnes de Critical Role sous la forme de la série Vox Machina (sympathique, sans plus), et avec le Saturday Morning All Star Hits ! de Kyle Mooney, une parodie décalée et malaisante des dessins animés de notre enfance.

Sans oublier la première saison de Moon Knight, de Marvel, une série qui a su me séduire par sa musique et son atmosphère très à part, comme une version plus accessible et moins prétentieuse de Legion.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En juin, les Téléphages Anonymes vont tenter de rattraper un peu de leur retard, notamment en matière de films et de séries (parce que bon, j'avais prévu de regarder The Batman en mai, mais il faut se motiver pour regarder ses trois heures). Au programme, une semaine Mike Myers, avec notamment son Pentaverate ; beaucoup de films divers et variés, la suite de Star Trek Strange New Worlds, la série Obi-Wan Kenobi et peut-être du Orville, du Miss Marvel, et quelques autres séries comme Peacemaker ou Halo (je ne promets rien ^^).

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1659 : Everything Everywhere All at Once (2022)

Publié le 3 Juin 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Action, USA, Science-Fiction, Animation, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Everything Everywhere All at Once (2022) :

Propriétaire de laverie en difficultés financières, Evelyn Wang (Michelle Yeoh) a une vie assez quelconque et malheureuse, aux côtés de son mari, le timide Waymond (Ke Huy Quan) et de sa fille lesbienne, Joy (Stephanie Hsu). À l'occasion de la visite de son père, le strict Gong Gong (James Hong) et d'un audit des impôts, cependant, la situation se complique pour Evelyn, en proie à un stress énorme : lorsqu'une version de Waymond issue d'un univers parallèle se manifeste, Evelyn apprend que le multivers est en danger, menacé par Jobu Tupaki, une version maléfique de sa fille, qu'Evelyn est la seule à pouvoir l'arrêter...

Alors c'était donc ça le film indépendant encensé par la critique américaine, qui ne se privait pas de le comparer positivement à Doctor Strange in the Multiverse of Madness, en incitant les spectateurs à aller plutôt voir cette production plutôt que le film Marvel...

Sur le papier, la comparaison est évidente, cela dit, puisque les deux films abordent directement le concept du multivers, se permettent des excentricités visuelles et thématiques improbables... et que EEAAO est produit par les frères Russo, piliers de l'écurie Marvel. Ajoutez à cela le fait que EEAAO mette en avant une distribution asiatique, et que c'est un film A24, ce qui implique, outre une forte indulgence critique, un caractère "film indé américain" très prononcé, et voilà, un nouveau chouchou de la critique américaine... à tort ou à raison ?

Ce n'est pas aussi simple, en fait. De l'aveu même des personnages, le film, très inventif, n'a pas grand sens, et c'est volontaire : on se retrouve ici avec une comédie fantastique déglinguée, à mi-chemin entre Terry Gilliam, Matrix, Charlie Kaufman, Ratatouille et le cinéma d'arts martiaux asiatique, un métrage barré réalisé par un duo ayant fait ses armes dans les comédies tv absurdes, les clips vidéos très stylisés, la publicité et Swiss Army Knife (le film avec Daniel Radcliffe en cadavre flatulent).

Pendant une grosse demi-heure/trois quarts d'heure (sur une durée de 2h20), EEAAO paraît ainsi (probablement à dessein) très confus, à grand renfort de montage décalé, de structure éclatée, etc, jusqu'à ce qu'Evelyn comprenne enfin les règles du voyage multidimensionnel. À partir de ce moment, le récit devient plus fluide et linéaire, ou du moins, plus facile à suivre, et laisse derrière lui les explications pour partir de plein pied dans un grand n'importe quoi d'expérimentations visuelles, créatives et scénaristiques.

Oui, c'est absurde, c'est métaphysique, c'est symbolique, c'est métaphorique, c'est ridicule (Jamie Lee Curtis en boogeywoman des impôts), c'est parfois graveleux, idiot, non-sensique, et les scènes de combat sont fréquemment accélérées, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien, pour peu qu'on adhère à la folie ambiante, et à la résolution façon "le pouvoir de l'amour".

Ce qui aide, c'est que le côté technique du film est très maîtrisé (même si on frôle fréquemment le trop plein d'idées et de concepts à l'écran), et que Michelle Yeoh et les autres acteurs sont impeccables - ça n'en fait pas pour autant un chef d'œuvre immédiat, particulièrement pertinent ou original thématiquement parlant (les métaphores sont assez évidentes, le poids des traditions et de l'héritage chez les immigrants, le conflit des générations sont des thèmes assez classiques), mais l'approche est intéressante et suffisamment amusante pour que l'on passe un bon moment.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1658 : Supercool (2022)

Publié le 2 Juin 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, USA, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Supercool (2022) :

Meilleurs amis au lycée, Neil (Jake Short) et Gilbert (Miles J. Harvey) rêvent de faire partie des ados cools de l'établissement. Lorsque Neil se réveille un beau matin dans la peau d'un jeune homme au physique de mannequin, tout change soudain pour lui ; avec l'aide de son meilleur ami, et de Jimmy (Damon Wayans Jr.), un voisin charismatique, Neil va tout faire pour passer une soirée folle, et pour séduire l'élue de son cœur, Summer (Madison Davenport)...

Mouais. Énorme bof, en fait, que cette teen comedy écrite et réalisée par des Finlandais, mais se voulant être dans la tradition des teen comedies américaines classiques. Le problème étant qu'il n'y a ici rien du tout d'original et de mémorable, le film se contentant d'étaler ses influences sans rien réinventer, ressemblant fréquemment à une sorte de comédie Disney ou Nickelodeon sur laquelle on aurait greffé des dialogues et des scènes graveleuses.

Il faut dire que le casting n'aide pas forcément à se défaire de cette impression, puisque plusieurs membres de la distribution (au demeurant compétents) sont issus de séries tv Disney/Nick - Jake Short, notamment, qui est loin d'être physiquement convaincant en nerd coincé fan de comic-books (ce n'est pas de sa faute, il a juste un physique de tv), et dont la transformation en Josh Cranston est presque contre-productive, tant l'insipidité du physique de ce dernier est notable.

À côté, il y a bien Damon Wayans Jr., qui tourne à vide, et Iliza Shlesinger, dans un petit rôle amusant, mais dans l'ensemble, le tout ronronne immédiatement, dès sa première demi-heure, et ne passe jamais la seconde. Supercool a ainsi beau multiplier les éléments décalés et déglingués, comme les morceaux étrangement datés ou très européens (de l'eurodance, en particulier), la mayonnaise ne prend jamais vraiment.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1657 : One Shot (2021)

Publié le 1 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

One Shot (2021) :

Une équipe de Navy Seals, menés par Jake Harris (Scott Adkins), accompagne une représentante de la CIA (Ashley Greene) jusqu'à une île où se trouve une base secrète de détention de la CIA, pour en extraire Amin Mansur (Waleed Elgadi), présumé terroriste. Mais bien vite, la base est attaquée, et Harris devient le seul homme capable de sauver la situation...

Un thriller d'action anglais assez frustrant, car très ambitieux (l'intégralité du film est tournée de manière à simuler un unique plan séquence... comme l'indique le nom du film, à double sens) mais aussi très frustrant, car le tout ne s'élève jamais au delà de son statut d'actioner DTV au propos politique bancal.

C'est dommage, car le tour de force technique est assez impressionnant, et tout le monde se donne vraiment à cet exercice complexe (même si Ryan Phillippe est un peu en surjeu total)... mais sur la durée, le film finit par ronronner, et par perdre notablement de son intérêt. À voir par curiosité, sans plus.

3/6

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