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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1637 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Princess Bride (1987)

Publié le 6 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Princess Bride (The Princess Bride - 1987) :

Pour occuper son petit-fils malade (Fred Savage), un grand-père (Peter Falk) lui raconte un conte de fées décalé : les aventures de Westley (Cary Elwes), un jeune fermier devenu pirate, qui tente de tirer l'élue de son cœur, Buttercup (Robin Wright), des griffes de son fiancé, le maléfique Prince Humperdinck (Chris Sarandon) et de son sbire le Comte Rugen (Christopher Guest)...

Film culte du genre, s'il en est, The Princess Bride est une adaptation de 1987, par Rob Reiner et Williams Goldman, du roman original de Goldman, et cette comédie romantico-fantastique a visiblement marqué des générations de jeunes spectateurs, qui aujourd'hui encore vénèrent ce métrage emblématique.

Personnellement... j'ai probablement dû voir le film durant mon enfance, mais je n'en gardais pas le moindre souvenir. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai revu ce métrage, un métrage loin d'être désagréable, mais qui n'est pas non plus dénué de défauts depuis éclipsés par la nostalgie entourant le film.

Déjà, sa structure un peu bancale, entre l'introduction et la conclusion abruptes, les retours occasionnels à la réalité qui cassent l'immersion, ou encore un rythme en dents de scie, qui se partage entre moments mémorables, scènes plates, et numéros d'acteurs cabotins qui durent un peu trop longtemps (le passage chez Billy Crystal ressemble à du Mel Brooks).

Ensuite, la bande originale de Mark Knopfler, qui ne pas m'a laissé le moindre souvenir. Et puis aussi, une certaine qualité artificielle qui m'a toujours dérangé dans ce film : les décors, les costumes, les postiches, les intérieurs, la mise en images, l'éclairage, tout fait... un peu toc, faute d'un autre terme.

Après, il faut bien avouer que l'écriture des dialogues est assez efficace, avec d'innombrables répliques mémorables, et que la distribution est de qualité, tout le monde ayant l'occasion de briller (surtout Elwes et Mandy Patinkin ; Robin Wright, un peu falote, nettement moins). Malgré ses défauts, le film reste donc amusant, à mi-chemin entre un conte de fées premier degré et une parodie goguenarde... de là à en faire le classique qu'il est devenu aujourd'hui ? Je ne sais pas.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1636 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Legend - Director's Cut (1985)

Publié le 5 Mai 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Romance, Action, USA, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Legend - Director's Cut (1985) :

Pour empêcher Darkness (Tim Curry), incarnation du Mal et de la noirceur, de tuer la dernière licorne et de faire sien la Princesse Lili (Mia Sara), Jack (Tom Cruise), un jeune homme vivant dans la forêt, doit partir à l'aventure avec l'aide de créatures magiques, et s'enfoncer au cœur des ténèbres...

Version Director's Cut de ce film de fantasy très mal reçu à sa sortie en salles (en version courte et simplifiée, avec musique de Tangerine Dream aux USA - les Américains continuent, à ce jour, d'affirmer que leur version du film et de la musique est la meilleure), une version revue à la hausse par bon nombre de critiques et de spectateurs, comme souvent avec les films de Ridley Scott (du moins, ceux de l'époque).

Un conte de fées dans le plus pure sens du terme, sincère, premier degré et naïf, dans des décors stylisés, somptueux et féériques, mis en valeur de bien belle manière par Scott et son équipe technique (notamment au niveau des effets spéciaux et des maquillages).

Certes, par certains aspects, le film est un peu daté techniquement (post-synchronisation approximative, distorsion d'image, certains bruitages), mais il y a quelque chose de fascinant et d'enchanteur dans cette vision onirique et éthérée d'un monde fantastique pas si manichéen qu'on ne le pense généralement (jardin d'Eden, corruption de l'innocence, tout ça), et qui, dans cette version, ne se conclut pas vraiment par un "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

Personnellement, j'apprécie toujours autant.

5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1635 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : L'Histoire sans fin (1984)

Publié le 4 Mai 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Histoire sans fin (The NeverEnding Story - 1984) :

Orphelin de mère et harcelé à l'école, Bastian Bux (Brrett Oliver) se réfugie dans une vieille librairie, où il dérobe un livre étrange que lisait Mr. Coreander (Thomas Hill), le propriétaire des lieux. Bastian se cache alors dans le grenier de l'école pour y lire cette Histoire sans fin, une Histoire racontant les aventures d'Atreyu (Noah Hathaway), un jeune guerrier à cheval, qui doit sauver le pays magique de Fantasia du Néant l'envahissant progressivement...

Production germano-américaine de 1984 signée Wolfgang Petersen, l'Histoire sans Fin a marqué toute une génération de jeunes spectateurs, avec son message sur le pouvoir de l'imagination et de la lecture, son bestiaire improbable et sa chanson-titre mémorable. Malgré tout cela, j'avoue n'en garder quasiment aucun souvenir, à l'exception de quelques vagues images, des grandes lignes de l'intrigue, des noms et des créatures ; ce revisionnage est donc pour moi une expérience intrigante : est-ce que, détaché de toute nostalgie réelle, l'Histoire sans fin tient toujours la route, et est un film cohérent ?

La réponse est mitigée. Si le bestiaire est toujours remarquable et inventif, les effets spéciaux intéressants, et qu'il se dégage clairement du métrage une certaine poésie et dépression mélancolie très européenne (pour ne pas dire allemande), il faut bien reconnaître aussi que, d'un point de vue filmique, le film est un peu brouillon.

La post-synchro semble souvent approximative, le rythme est étrangement épisodique, le jeu des allers-retours Fantasia/réalité est sympathique mais un peu sous-utilisé, l'interprétation est inégale (même si la jeune Impératrice est un bon niveau au-dessus des autres enfants) et il y a une certaine précipitation dans le tout, comme dans la conclusion du film et dans la mort d'Artax (qui a traumatisé d'innombrables enfants, mais arrive un peu comme un cheveu sur la soupe).

Revoir ce film aujourd'hui est donc un peu frustrant, puisqu'il est vraiment symptomatique d'un certain cinéma fantastique des années 80, bourré d'idées, d'ambitions, mais pas forcément des moyens ou du savoir-faire pour les concrétiser. Ça reste très imaginatif et intéressant à analyser, cela dit, et les enfants n'auront probablement que faire du côté technique du film ; en tant qu'adulte, je suis toutefois curieux de voir si les deux suites, dans mes souvenirs déjà un bon cran en dessous de l'original, ont mieux vieilli.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1634 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : La Dernière licorne (1982)

Publié le 3 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Dernière licorne (The Last Unicorn - 1982) :

Un jour, une licorne (Mia Farrow) apprend qu'elle est la dernière de son espèce, exterminée par le Taureau de feu. Elle s'engage alors dans une quête épique jusqu'au château du Roi Haggard (Christopher Lee), maître du Taureau, et est rejointe au passage par Schmendrick (Alan Arkin), un sorcier pas très doué, et par Molly Grue (Tammy Grimes), qui a toujours rêvé de voir une licorne...

Adaptation du roman de Peter S. Beagle par Rankin-Bass, ce métrage animé devenu culte m'avait jusqu'à présent totalement échappé, probablement rebuté par l'esthétique très particulière des productions Rankin-Bass de l'époque, et notamment par le graphisme ultra-girly de la licorne.

J'ignorais donc que le métrage était, dans la lignée d'un Disney, une semi-comédie musicale avec de multiples passages chantés qui, il faut bien l'avouer, sont aujourd'hui assez datés et insipides, en mode folk rock typiquement 70s/80s. À l'identique, malgré les multiples talents réunis au doublage, ce dernier paraît parfois très inégal, certains acteurs manquant occasionnellement de motivation et d'énergie.

Au final, si le film est assez abouti pour l'époque, techniquement et visuellement parlant, je mentirais en disant que j'ai accroché à cette histoire à la narration et à la structure assez déséquilibrées, qui se lance parfois dans des échanges très littéraires et philosophiques teintés d'ennui et de mélancolie, louables sans forcément être très marquants ou indispensables.

Un film culte, peut-être, mais qui m'a laissé de marbre.   

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1633 - SEMAINE FANTASY RÉTRO : Le Dragon du Lac de feu (1981)

Publié le 2 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, USA, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Dragon du Lac de feu (Dragonslayer - 1981) :

Parce qu'un dragon sanguinaire dévaste le royaume d'Urland, obligeant le Roi Casiodorus (Peter Eyre) à lui sacrifier régulièrement une vierge pour apaiser sa colère, Galen (Peter MacNicol), apprenti de feu Ulrich (Ralph Richardson), ultime sorcier du Royaume, est contraint de partir à l'aventure en compagnie de "Valerian" (Caitlin Clarke), venu lui demander son aide...

Une co-production Disney/Paramount de 1981 que j'ai peut-être vue dans mon enfance, mais dont je ne gardais absolument aucun souvenir, ce Dragon du Lac de feu a su me séduire par son ton mi-sérieux mi-amusé : c'est sombre, c'est poussiéreux, c'est héroïque, mais ça conserve constamment un certain second degré, un recul sur les événements, à commencer par son vieux sorcier décati et son apprenti pas très doué.

Ce n'est pas pour autant la grande rigolade ni une avalanche de blagues et de bons mots, mais le ton sympathique du tout (la manière dont la religion et le Roi capitalisent sur la victoire de Galen sur le dragon, à la fin, est très amusante) permet de faire habilement passer les quelques longueurs du métrage, et de faire oublier le côté un peu Star Wars du tout, dans la relation apprenti/maître qui meurt et revient pour le guider, etc.

Dans l'ensemble, donc, un film plutôt réussi (j'ai quelques réserves sur la bande originale d'Alex North, pourtant nommé aux Oscars pour ce film, et recyclant pour l'occasion des morceaux de sa bande originale composée pour 2001 et rejetée par Kubrick), qui bénéficie d'un superbe dragon et d'effets spéciaux made in ILM et Phil Tippett.

4/6

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Blog Update ! - Avril 2022

Publié le 1 Mai 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un mois d'avril plutôt éclectique sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un peu de tout, mais paradoxalement, pas énormément de métrages mémorables...

#1611 : Teen Titans Go ! See Space Jam (2021) - 1.75/6

#1612 : L'homme qui en savait trop peu (1997) - 3.25/6

#1613 : Morbius (2022) - 2.25/6

#1614 : Big Fur (2019) - 3.75/6

#1615 : Emily et le voyage magique (2020) - 3.75/6

#1616 : The Great Hip Hop Hoax (2013) - 4.5/6

#1617 : Sonic 2, le film (2022) - 3/6

#1618 : 100 % Loup (2020) - 2.5/6

#1619 : Vacances très mouvementées (1988) - 3/6

#1620 : 355 (2022) - 2/6

#1621 : SPÉCIAL PÂQUES - L'école des lapins (2017) - 3/6

#1622 : SPÉCIAL PÂQUES - Black Easter (2021) - 0.5/6

#1623 : SPÉCIAL PÂQUES - Max et Emmy : Mission Pâques (2022) - 4/6

#1624 : Catnip Nation (2019) - 4/6

#1625 : Home Team (2022) - 2/6

#1626 : Le Secret de la cité perdue (2022) - 2.5/6

#1627 : Evolution (2001) - 2.5/6

#1628 : Metal Lords (2022) - 4/6

#1629 : DC Showcase - Constantine : La maison du mystère (2022) - 3.75/6

#1630 : Copshop (2021) - 3.75/6

#1631 : Treize à la douzaine (2022) - 2.25/6

#1632 : Lemmings - Can You Dig It ? (2022) - 3.75/6

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# Bilan :

Comme je le disais, un mois assez éclectique, mêlant nouveautés 2022 (Morbius, Treize à la douzaine, Metal Lords, Le Secret de la cité perdue, 355, Sonic 2...), quelques films plus anciens (Vacances très mouvementées, L'Homme qui en savait trop peu, Evolution), des documentaires en tous genres (The Great Hip Hop Hoax, Big Fur, Catnip Nation, Lemmings), de l'animation (DC Showcase - Constantine, 100 % Loup, Teen Titans Go ! See Space Jam), et un petit week-end spécial Pâques...

Le tout, pour un résultat assez mitigé, puisque rien ne m'a paru être très mémorable, certainement pas les nouveautés 2022. Pas forcément surprenant, en soi, mais assez décevant, et tout cela donne lieu à un mois très anecdotique, aussi vite vu qu'oublié.

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# Film(s) du mois :

Pas grand chose à signaler, ce mois-ci : The Great Hip-Hop Hoax, un documentaire improbable sur un pseudo-groupe de hip hop californien venant en réalité d'Angleterre ; Metal Lords, une teen comedy Netflix plutôt agréable à suivre ; et Max et Emmy : Mission Pâques, un dessin animé festif approprié à la saison...

 

# Flop(s) du mois :

Malgré ma sympathie pour la série et les personnages, Teen Titans Go ! See Space Jam n'a pas grand intérêt ; 355, un pseudo film d'action/espionnage girl power ; et surtout Black Easter, un film de science-fiction religieux qui gâche tout son potentiel en se consacrant tout entier à un message prosélyte typiquement américain...

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# Petit écran :

Ce mois-ci, la suite de la saison 2 de Picard (toujours très décevante), la saison 3 de Miracle Workers (assez amusante même si totalement aléatoire), la première saison du Cuphead Show (qui m'a étrangement déçu), la première saison de Heels (je n'ai pas non plus été particulièrement convaincu, malgré mes affinités avec la distribution et le sujet) et The Boys - Diabolical, une déclinaison animée amusante de la franchise The Boys.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

Le mois de mai commence, et avec lui, une semaine Fantasy rétro, consacrée à une série de films de fantasy familiale 80s et 90s ; pour le reste du mois, comme toujours, du cinéma plus ou moins récent (The Batman, Finch, La Bulle...), des documentaires, de l'animation, etc, etc, etc.

Et bien entendu, des séries tv, entre la fin de Picard, la saison 1 de Moon Knight, La légende de Vox Machina, et quelques autres surprises...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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