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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2021 - 63 - Christmas is Canceled (2021)

Publié le 7 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Christmas is Canceled (The Fight Before Christmas - 2021) :

Lorsque Emma (Hayley Orrantia) découvre, à l'occasion des fêtes de Noël, que son père Jack (Dermot Mulroney) sort désormais avec Brandy (Janel Parrish), son ennemie d'enfance, elle perd pied, et décide de tout faire pour ruiner cette relation à la différence d'âge improbable... quitte à engager un barman (Michael Naizu) pour tenter de séduire Brandy.

Un bon gros WTF que cette comédie indépendante vaguement festive produite par MarVista pour Lionsgate, et qui fait le choix de partir dans une direction très caricaturale pour narrer cette histoire de jalousie entre cette héroïne sarcastique et immature et sa rivale de toujours (qui en fait n'est pas bien méchante et est sincèrement amoureuse).

Dans ce métrage, écrit par la scénariste de Un fiancé pour Noël, Un Noël près de toi, et de C'est nous les héros (un CV éclectique, donc, aux œuvres partageant une même énergie et une certaine décontraction), il y a du slapstick, des personnages mesquins et criards, des manigances bancales, des bons sentiments, de l'alcool, du bras de fer, des répliques sarcastiques, etc...

Ça se regarde, donc, principalement parce que le tout ne se prend jamais au sérieux... après, il ne faut pas s'offusquer de voir un couple à la telle différence d'âge (beaucoup de spectateurs américains se sont indignés, bizarrement), et il faut réussir à supporter l'héroïne qui cumule beaucoup de défauts (même si ces derniers sont principalement là pour amener une rédemption finale et une fin heureuse pour tout le monde).

3/6 (ça aurait peut-être mieux fonctionné avec une écriture plus nuancée et subtile)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 62 - Noël avec un Prince (2021)

Publié le 6 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël avec un Prince (A Royal Queens Christmas - 2021) :

Ex-militaire un peu perdue à son retour à la vie civile, Dee Dee (Megan Park) travaille dans la pâtisserie de sa famille, dans le quartier de Queens, à New York. Lorsqu'elle doit s'occuper d'un gala international de Noël, elle tombe sur Colin (Julian Morris), un séduisant pianiste qui ne la laisse pas insensible. Ce qu'elle ignore, c'est que Colin est le prince du royaume d'Exeter, et qu'il tente d'échapper à ses obligations...

Mouais. Je ne sais pas trop pourquoi, mais outre-Atlantique, ce téléfilm Hallmark a reçu un accueil étrangement indulgent et enthousiaste, alors que franchement, il aurait été difficile de faire plus générique et cliché que cette histoire princière cousue de fil blanc.

Toutes les grosses ficelles habituelles des téléfilms royaux d'Hallmark (et de tous leurs dérivés) sont là, de l'héroïne au grand cœur et aux talents culinaires, au Prince rebelle (mais pas trop) à l'accent british indéfinissable, en passant par son majordome sarcastique, sa fiancée raide comme un piquet, ses parents stricts mais justes, son royaume imaginaire vaguement européen, etc...

Ajoutez à cela une famille italo-américaine particulièrement caricaturale (bruyante, exubérante, typée, des accents très prononcés) mais une héroïne qui ne semble vraiment pas lui appartenir (blonde, pâle, discrète, pas d'accent) ; le passif militaire de celle-ci, jamais développé ou utilisé ; ou encore des défauts récurrents des productions de la chaîne, comme ces extérieurs canadiens supposés représenter le royaume européen, ou ce concours de bonhommes de neige, tourné en extérieur, en plein soleil, avec des bonhommes en polystyrène qui tremblotent à la moindre brise ou dès qu'un acteur fait un geste... et on comprend vite que le tout est quelconque au possible.

Alors certes, le couple principal a plutôt une bonne alchimie (même si je dois dire que Morris a parfois un peu tendance à être monocorde, dans ses intonations), mais bon, on a surtout l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois.

2.5 - 0.25 pour le côté ultra-dérivatif = 2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 61 - Noël, toi et moi (2021)

Publié le 6 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël, toi et moi (Under The Christmas Tree - 2021) :

Arboriste pour le compte de l'état du Maine, Charlie (Tattiawna Jones) jette son dévolu sur un arbre bien précis appartenant à la famille Beltran, propriétaire d'une entreprise de décorations festives en difficultés financières. Mais Alma (Elise Bauman), la fille des Beltran (Wendy Crewson, Enrico Colantoni) bientôt retraités, n'est pas convaincue par cette offre... jusqu'à ce qu'elle rencontre Charlie, très à son goût.

Une comédie romantique Lifetime qui lorgne fortement sur les grandes lignes de Miss Noël, mais en mode LGBTQ, puisque le couple principal est un couple lesbien, jeune et dynamique, qui apporte un vrai vent de fraîcheur à un scénario finalement assez balisé.

En effet, il ne faut pas s'attendre à de l'originalité, sur le fond : les clichés habituels sont là, entre le personnage secondaire (Ricki Lake) qui a abandonné son métier de cadre en ville pour devenir pâtissière à la campagne, les valeurs traditionnelles opposées aux grandes entreprises, le quiproquo des dix dernières minutes, le concours de pain d'épices, la petite entreprise en difficultés financières, et tout et tout...

Mais porté par le ton plus léger et la bonne alchimie entre les deux actrices, le tout s'avère plutôt agréable à suivre, même en fin de saison festive. À noter, d'ailleurs, des moments dialogués qui sonnent "vrais", malgré le fait que le film ait été écrit par un vieux baroudeur d'Hollywood qui scénarise de l'horreur depuis 1989 et des films de Noël depuis 2001.

4 - 0.25 pour les clichés et la frange de Bauman = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 60 - Silent Night (2021)

Publié le 5 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, UK, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Silent Night (2021) :

Alors que la Terre est lentement ravagée par des tempêtes toxiques et mortelles qui se répandent lentement à sa surface, Nell (Keira Knightley), Simon (Matthew Goode) et leurs enfants (Roman, Hardy et Gilby Griffin Davis) se préparent à un ultime repas de Noël avec leur famille et leurs amis (Annabelle Wallis, Lily-Rose Depp, Kirby Howell-Baptiste, Sope Dirisu, Rufus Jones, Lucy Punch, Davida McKenzie), avant que le cataclysme ne parvienne jusqu'à eux. Mais alors qu'ils ont tous prévu de prendre une pilule létale fournie par le gouvernement afin d'éviter toute souffrance, les vieilles rancœurs et les secrets enfouis refont surface, compliquant nettement cette nuit qui se voulait festive...

Moui moui moui... Je ne sais toujours pas quel était l'objectif, avec ce métrage. Comédie noir décalée, thriller sombre et dépressif, satire politique, drame larmoyant, propos écolo, anti-Brexit ou coronavirus : toutes les interprétations sont possibles, et toutes les intentions se mélangent un peu dans cette comédie dramatique anglaise très sombre, bourrée de ruptures de ton et de personnages abrasifs.

Et c'est probablement là le problème principal de ce métrage : l'idée d'un film couvrant la dernière soirée d'un groupe d'amis avant l'apocalypse n'est pas nouvelle, mais pour que cela fonctionne, il faut que les personnages soient intéressants.

Ici, malgré la distribution plutôt compétente, les protagonistes de cette Silent Night sont ternes et sous-développés, en plus d'être fréquemment antipathiques - c'est souvent délibéré, mais le résultat, c'est qu'on ne s'intéresse pas à leur sort, et qu'à mesure que le film s'enfonce dans une direction apocalyptique dramatique et larmoyante, le spectateur a tendance à se détacher de ce qui est présenté à l'écran.

Pourtant, la scénariste/réalisatrice (par ailleurs maman des trois garçonnets qui apparaissent dans le film, dont l'excellent Roman Griffin Davis) parvient à bien créer un sentiment de malaise et de désespoir, qui contraste brutalement avec l'aspect visuel festif de cette fête de Noël.

Mais dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend pas vraiment.

2.25/6 (dépressifs s'abstenir)

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Christmas Yulefest 2021 - 59 - La Campagne de Noël de Candy Cane (2021)

Publié le 5 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

La Campagne de Noël de Candy Cane (Candy Cane Candidate - 2021) :

Politicienne carriériste venant de connaître un échec aux élections municipales d'une grande ville, Julia (Jacky Lai) retourne dans sa bourgade natale de North Falls pour y passer les fêtes de Noël en famille. Sur place, cependant, elle retrouve Parker (Jake Epstein), ancien rival de lycée, homme à tout faire de la ville, et seul candidat au poste de Maire de North Falls, dans des élections devant se tenir le 24 décembre. Sur un coup de tête, Julia décide alors de se présenter elle aussi...

Mouais. Un téléfilm Lifetime qui tente de retrouver le charme du Noël en pain d'épices de l'année dernière (déjà avec Jacky Lai) sans en avoir le caractère ou la fantaisie : à la place, de la politique, un postulat encore moins crédible et plausible que la moyenne du genre (on croit à fond à ces élections municipales organisées en 10 jours la veille de Noël, avec des candidats sans la moindre expérience ni le moindre programme, et qui passent l'essentiel de leur temps ensemble à flirter), et une protagoniste assez peu attachante, tant dans son look (le style de Lai ne lui fait pas de faveurs, ici, et la durcit notablement) que dans sa caractérisation.

Alors certes, Epstein fait son numéro habituel, qui fonctionne toujours, et a une relation assez décontractée et amusante avec Lai, mais dans l'ensemble, ça ne fonctionne pas vraiment, trop orienté politique municipale et pas assez Noël, avec une écriture un peu balourde (le couple secondaire gay, très caricatural, la première rencontre assez forcée, et tous les clichés habituels) qui fait lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Bof.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 58 - Last Train to Christmas (2021)

Publié le 4 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Yulefest, UK, Drame

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Last Train to Christmas (2021) :

Dans les années 80, Anthony "Tony" Towers (Michael Sheen), gérant de nightclub, prend le train avec sa fiancée Sue (Nathalie Emmanuel) pour passer Noël en famille. Rapidement, cependant, il réalise qu'en changeant de wagon, dans un sens ou dans l'autre, il change d'époque de sa vie, et est désormais capable de modifier le cours de celle-ci, afin d'éviter une fin déplorable... plus facile à dire qu'à faire, cependant, et chacune de ses décisions a des conséquences imprévisibles, notamment sur sa relation avec son frère Roger (Cary Elwes).

Une comédie dramatique anglaise écrite et réalisée par Julian Kemp, scénariste de télévision qui propose ici une relecture des histoires festives du type Un Conte de Noël ou La Vie est belle, dans lesquelles le protagoniste change la direction de son existence après avoir assisté à une version alternative de celle-ci et/ou avoir passé en revue les moments importants de sa vie.

Pas d'ange ou de fantômes du passé, du présent et du futur, ici, mais un train magique qui permet à Michael Sheen de passer d'époque en époque, et au réalisateur de se lâcher totalement au niveau du style : chaque wagon, chaque époque a sa propre identité visuelle, ses propres costumes, sa propre réalisation, ses propres effets visuels et format d'image, sa propre bande originale (la toute fin, en 1945, est ainsi un vrai festival), etc.

Et c'est peut-être là que le bât blesse, puisque le film tente constamment de rester sur le fil entre comédie parodique et comédie dramatique sincère, alors que le côté ludique du script ainsi que les changements d'époque ont tendance à pousser le tout vers la farce aux postiches improbables.

Idem pour l'interprétation, à cheval entre sérieux impliqué et rigolade plus légère : à force de tenter de ménager constamment les deux directions, de rester en équilibre précaire, les deux facettes du film en sortent un peu affaiblies.

Dommage, parce que le travail sur l'image et l'esthétique est efficace... mais le résultat final est un peu trop inégal à mon goût.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 57 - A Christmas Star (2021)

Publié le 4 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC, Canada

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

A Christmas Star (2021) :

Astronome new-yorkaise ambitieuse et carriériste, Madeline (Sara Canning) part, quelques jours avant Noël, pour Summit View, une bourgade de montagne située plus au Nord, afin d'y observer une pluie de météorites qu'elle a découverte et identifiée. Mais après être tombée en panne et avoir appris que sa réservation dans l'auberge locale n'est pas valide, Ryan est logée chez l'habitant : une famille très accueillante, composée notamment de Ryan (Daniel Lissing), un ranger veuf dont le poste est sur la sellette, et sa fille Céleste (Juliette Hawk)...

Un téléfilm GAC qui laisse mitigé et souffle le chaud et le froid, à l'image de toutes ces scènes extérieures canadiennes, qui alternent entre une neige et un froid naturels, avec condensation, brouillard et acteurs qui se gèlent, et la fausse neige, le soleil et les tenues semi-légères de rigueur dans ce style de production.

Ce n'est pas que ce soit réellement mauvais, mais l'écriture est un peu faiblarde, ce qui tire le tout vers le bas : dès le premier quart d'heure du film, les deux personnages principaux se font les yeux doux et flirtent ouvertement, ce qui en soi est un changement de dynamique intéressant (d'autant que les deux acteurs fonctionnent bien ensemble)... mais ce qui a aussi tendance à faire ronronner un peu le tout, puisque leur relation reste plus ou moins la même jusqu'à ce qu'ils franchissent le pas.

D'autant que le récit, en fin de compte, fait dans l'attentisme, avec des personnages qui attendent littéralement, soir après soir, que la pluie de météorites arrive enfin. Il s'installe donc une certaine monotonie progressive, pas forcément aidée par une interprétation inégale de certains seconds rôles (la fillette, notamment), par des clichés lassants (le père célibataire veuf, la carriériste, etc), des effets numériques cheapouilles, et un petit côté catéchisme frustrant sur l'étoile de Noël, la crèche, tout ça (qui contraste fortement avec le propos pro-science du personnage principal).

Mitigé, donc, comme je le disais.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 56 - Le Sortilège de Noël (2021)

Publié le 3 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le Sortilège de Noël (Ghosts of Christmas Past - 2021) :

Ellie (Annie Clark), character designer dans le monde du jeu vidéo, a la mauvaise habitude de se montrer très difficile en amour, et de ghoster les hommes qu'elle rencontre après le premier rendez-vous. À l'approche des fêtes de Noël, une voyante lui recommande de faire au plus vite ses excuses avec tous ceux qu'elle a ghostés, sous peine de ne jamais trouver l'amour. Avec l'aide de Charlie (Dan Jeannotte), un collègue programmeur nonchalant, elle entreprend sa tournée d'excuses, tout en mettant au point la démo d'un jeu festif pour son entreprise...

Une comédie romantique Lifetime produite par Reel One Entertainment, et assez typique de cette maison de production : l'image est très éclairée et lumineuse, l'esthétique est moderne, stylisée et froide, la neige artificielle est fauchée, les seconds rôles sont très inégaux, le scénario est dérivatif (je suis certain d'avoir déjà vu un récit très similaire situé à la Saint Valentin, ou quelque chose du genre), et la vraisemblance du tout est parfois très moyenne (tout le côté programmation et character design est affreusement cheap et générique, surtout quand le scénario présente le projet comme exceptionnel, et l'héroïne comme ultra-talentueuse et influente dans son domaine).

Rien de très mémorable, donc, et c'est plutôt mollasson, même si le couple principal fonctionne assez bien.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 55 - Noël entre sœurs (2021)

Publié le 3 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, USA, Télévision, Yulefest, Drame, Hallmark

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël entre sœurs (Every Time a Bell Rings - 2021) :

À l'occasion de Noël, trois sœurs adoptives rejoignent leur mère (Dee Wallace) chez elles, à Natchez, dans le Mississippi, pour s'y retrouver après des années passées aux quatre coins du passé. Il y a Charlotte (Erin Cahill), indépendante et distante, qui tente de renouer avec sa mère biologique (Maury Morgan), Emily (Brittany Ishibashi), carriériste dont les hésitations à avoir un enfant créent des tensions dans son couple avec Paul (Ryan Sands), et Nora (Ali Liebert), qui se cherche professionnellement et sentimentalement. Ensemble, malgré les années de séparation et de non-dits, les trois sœurs retrouvent rapidement la complicité de leurs jeunes années, alors qu'elles se lancent dans une chasse au trésor de Noël organisée pour elles par leur père, peu de temps avant son décès...

Un téléfilm un peu différent de la norme Hallmark à cette période de l'année, que ce soit au niveau de l'ambiance visuelle (Noël dans le Mississippi, tourné en plein soleil, avec musique country, ciel bleu et verdure chatoyante, ça change de la fausse neige des autres métrages) que des thématiques (couple mixte, adoption, relation gay, deuil) : on le comprend vite, ce téléfilm, diffusé dans un premier temps en ligne, est plus proche d'un Hallmark Movies & Mysteries plein de larmes, d'émotion et de secrets familiaux que d'un métrage Hallmark générique et formaté dont on a l'habitude.

Et ce n'est pas forcément un mal, même si c'est loin d'être le genre de métrage que j'affectionne. Mais ici, la distribution est sympathique et efficace (même si Web Brown est sous-exploité), et tout le monde a l'air de s'amuser et d'être très impliqué : ça fonctionne, même si c'est parfois un peu larmoyant et un peu ampoulé dans ses dialogues.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Lutins, saison 1 (2021)

Publié le 2 Janvier 2022 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Les bilans de Lurdo, Netflix, Noël, Review, Thriller, Yulefest, Danemark

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Lutins, saison 1 (Nisser, season 1 - 2021) :

Pour Noël, une famille citadine composée de Josefine (Sonja Steen), de son frère Kasper (Milo Campanale), et ses parents Mads (Peder Thomas Pedersen) et Charlotte (Lila Nobel) part pour une île danoise reculée. Rapidement, cependant, ils découvrent qu'une clôture électrique sépare les habitants de l'île d'un peuple de lutins carnivores dangereux... et que Josefine, en recueillant un bébé lutin blessé et en l'emmenant en secret, vient de déclencher la colère des habitants de la forêt.

J'ai envie de dire : encore une série Netflix, et encore une production sous-développée, avec ce programme de six épisodes qui ressemble fortement à un script de long-métrage (tout compris, ces six épisodes n'atteignent même pas les 2 heures) découpé de manière inutile pour produire une série de Noël.

Et si à la limite le produit fini était maîtrisé et intéressant ! Mais non, pas de chance, Lutins est un creature feature qui parvient à être totalement frustrant et agaçant, par la faute de son écriture et de son interprétation. À commencer par le problème principal : tous les personnages sont antipathiques, et sont délibérément rendus stupides par le scénario, pour que ce dernier puisse avancer.

On pourrait lister tous les points problématiques, depuis les problèmes de logique basiques (la clôture électrifiée miteuse et clairement insuffisante qui protège les habitants de l'île des lutins, le fait que l'île accueille des touristes alors que les habitants n'en veulent clairement pas et que les lutins sont sanguinaires) jusqu'à la caractérisation balourde (Karen présentée comme la grande méchante de l'histoire, alors que c'est la seule qui a un semblant de jugeote et de cerveau ; les parents de Josefine et Kasper qui n'ont pas la moindre autorité et se laissent marcher sur les pieds), en passant par un récit reposant entièrement sur une jeune protagoniste insupportable et immature (elle n'en fait qu'à sa tête du début à la fin, boude lorsqu'on lui dit non, enlève un bébé lutin, décide d'en faire son animal domestique même après l'avoir vu dévorer un chat, est responsable de la mort de nombreuses personnes sur l'île, tue un lutin adulte... et n'apprend absolument rien de ses erreurs, puisque - spoilers - tout se finit bien pour elle, que sa famille s'en sort indemne, qu'elle est même félicitée par sa mère... et qu'elle repart avec le bébé lutin !), à l'interprétation très inégale (par moments, on frise l'autisme)....

Mais au final, ce qui ressort de ce Nisser, c'est que le tout est assez creux et inabouti, à l'image de la pseudo-romance de Kasper avec une jeune habitante de l'île (guère plus convaincante que Josefine dans son jeu inexpressif). En fait, c'est tellement simpliste qu'on en vient même à se demander si Nisser n'était pas un projet de film familial bricolé après son écriture pour rentrer dans un cadre Netflix plus adulte et sériel...

Bref, difficile de s'inquiéter du sort de personnages antipathiques et sous-développés, qui ne paient jamais leurs erreurs ou leurs choix (les scénaristes voient clairement la famille comme une unité attachante qui doit se ressouder dans l'adversité ; le spectateur, lui, voit plutôt une bande de têtes à claques qui arrivent sur une île, ignorent tous les avertissements et toutes les règles locales, et repartent indemnes après avoir ravagé l'équilibre millénaire qui existait sur place et tué indirectement tout une communauté) et tout aussi difficile de se ranger du côté des lutins qui (à l'image de l'ensemble du programme) sont survolés et rarement mis en valeur à l'écran.

M'enfin bon, au moins le petit lutin est mignon et visuellement réussi (on ne peut pas en dire autant des lutins adultes, joués par des personnes en costumes).

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Christmas Yulefest 2021 - 54 - Un Noël pour deux : Coup de foudre en ville (2021)

Publié le 1 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël pour deux - Coup de foudre en ville (Sister Swap : Christmas in the City - 2021) :

Alors que sa sœur Jennifer tente de sauver le cinéma familial, dans leur petite ville natale, Meg (Ashley Williams) part pour Salt Lake City, pour aider les employés du restaurant de Jenn à participer à un concours caritatif pour les fêtes de Noël. Mais les problèmes s'accumulent pour Meg et Joe (Keith Robinson), le manager de l'établissement, lorsque le restaurant se trouve dépourvu de chef peu de temps avant Noël, et que Meg ne peut s'empêcher de se mêler de la vie de ses clients....

Deuxième volet des Sister Swap, après le très moyen A Hometown Holiday, cette suite se concentre sur le personnage d'Ashley Williams, pour un récit un bon cran en dessous du précédent.

Les problèmes sont ici multiples, à commencer par un récit qui s'éparpille, à l'image de son personnage principal : Ashley Williams déborde d'énergie, on le sait, mais ce Sister Swap ne fait rien pour la canaliser. Meg se montre ici spontanée et exubérante, au point d'en devenir parfois envahissante et soulante, en mode trouble déficit de l'attention - de quoi donner au film une impression de frénésie ponctuelle et d'enthousiasme forcé, qui ne sied guère à un scénario peinant déjà à se structurer et à s'articuler autour des événements du premier épisode.

Plus amusant : on a l'impression qu'après un Hometown Holiday très caucasien et calibré, la production a choisi ici de compenser en casant un maximum de minorités à l'écran. Meg tombe amoureuse de Joe, un afro-américain, un bon paquet de personnages secondaires de premier plan sont eux aussi noirs (dont un père absent...), il y a une sous-intrigue entre deux personnages gays... un peu comme si Hallmark avait imposé un quota global à la production simultanée des deux films, quota géré un peu n'importe comment au final.

D'autant qu'en réalité, le couple Meg/Joe ne fonctionne pas particulièrement. En comparaison du duo Kimberly Williams/Mark Deklin, Ashley Williams et Keith D. Robinson n'ont pas grande alchimie, ce dernier ne parvenant jamais à s'imposer à l'écran, à faire preuve de charisme ou à s'aligner sur l'énergie de sa partenaire. J'en suis presque venu à regretter que la production n'ait pas choisi quelqu'un comme Dulé Hill, qui aurait facilement pu se mettre au même niveau que Williams en matière d'énergie ou d'excentricité.

Et puis il y a cette promenade en calèche sur fond vert mal détouré ; et Kevin Nealon, qui après avoir été totalement inutilisé dans l'épisode précédent, se retrouve ici à avoir de multiples scènes en flashback (ce qui est toujours sympathique, mais souligne vraiment le déséquilibre entre les deux films).

Bref, je n'ai pas du tout adhéré à ce deuxième volet, qui m'a parfois donné l'impression d'avoir été bricolé à partir des chutes du premier scénario, sans avoir été très bien pensé en amont. Bof.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 53 - Un Noël pour deux : Retour à la maison (2021)

Publié le 1 Janvier 2022 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est derrière nous, 2022 est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël pour deux - Retour à la maison (Sister Swap : A Hometown Holiday - 2021) :

Restauratrice à Salt Lake City, Jennifer Swift (Kimberly Williams-Paisley) va passer les fêtes de fin d'année à Hazelwood, sa ville natale, en compagnie de son fils adolescent (Jacob Buster) et de toute sa famille, dont sa sœur Meg (Ashley Williams), qui travaille là dans la pâtisserie familiale. Cette année, cependant, les deux sœurs décident d'échanger leurs places : tandis que Meg part en ville, pour y superviser le restaurant de Jennifer à l'occasion d'un concours caritatif, cette dernière reste à Hazelwood, pour s'occuper de la mise en vente du Madison, le cinéma de feu leur Oncle (Kevin Nealon). Mais à cette occasion, elle renoue avec Eric (Mark Deklin), l'entrepreneur qui rénovait l'établissement, et commence à se dire que la vie à Hazelwood est bien agréable...

Projet porté à bout de bras depuis plusieurs années par les sœurs Williams, Sister Swap est constitué de deux films liés qui se répondent et qui suivent chacun le destin de deux sœurs aux alentours de Noël. À commencer par ce premier métrage qui se déroule dans une petite bourgade typique de Hallmark, et qui accumule tous les clichés habituels du genre : père célibataire, bâtiment à sauver, deuil familial, célébrations locales, valeurs traditionnelles, etc.

Un premier film assez générique et donc pas forcément très captivant, je dois dire, même si le tout est très énergique (peut-être même un peu trop, au point d'être ponctuellement précipité et brouillon), que la distribution est plutôt efficace (Jim Byrnes, Kevin Nealon, la jeune Landry Townsend déjà aperçue dans Candy Coated Christmas, mais qui fait ici de la figuration) et que le couple principal Williams-Paisley/Deklin a une excellente alchimie.

Quant à l'alternance et les scènes avec Ashley Williams, ça fonctionne plus ou moins bien en fonction des moments, puisque le personnage a trop peu de développement dans ce métrage pour ne pas paraître superficiel et trop frivole.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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