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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2020 - 10 - Les 12 rendez-vous de Noël (2020)

Publié le 4 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Les 12 rendez-vous de Noël (On the 12th Date of Christmas - 2020) :

À la fois exubérante et réservée, Jennifer (Mallory Jansen) travaille pour une société spécialisée dans les chasses au trésor urbaines. Pour Noël, elle se retrouve associée avec Aidan (Tyler Hynes), un cadre bourru, pour concevoir une chasse au trésor de dernière minute, avec pour thème les 12 Jours de Noël. Pour les deux employés rivaux, une même promotion à la clef...

Encore une fois, je remarque que Hallmark fait quelques efforts au niveau des métiers et des thématiques de leurs films : certes, ce On the 12th Date of Christmas n'est qu'une variation sur ces habituels téléfilms où deux cadres (généralement des publicitaires) doivent faire équipe malgré eux, etc, mais ici, c'est fait avec une certaine énergie et une décontraction tout à fait agréable, qui esquive les clichés habituels en les traitant avec suffisamment de naturel et en les intégrant de manière logique à l'intrigue.

Et puis il faut bien dire que le duo principal aide beaucoup à faire passer la pilule : Mallory Jansen est efficace et sympathique (même si elle devrait changer de styliste...), et Tyler Hynes n'est pas loin d'un Nathan Fillion dans son attitude et dans son jeu.

On pourra regretter une fin un peu précipitée, et une réaction un peu abrupte de Jennifer dans le dernier quart d'heure, Hallmark oblige, mais dans l'ensemble, c'était plutôt une bonne surprise.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 09 - Elf Pets : Santa's St. Bernards Saves Christmas (2018), A Fox Cub's Christmas Tale (2019) et Santa's Reindeer Rescue (2020)

Publié le 4 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Christmas, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Musique, Review, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Elf Pets - Santa's St. Bernards Saves Christmas (2018) :

Parce que l'esprit de Noël est en péril, le Père Noël se tourne vers le Saint Bernard de Noël pour redonner aux enfants le goût du partage et de la charité envers autrui...

Un court-métrage animé de 25 minutes, de la créatrice et du "studio" derrière l'Elf on a Shelf, et qui, ici, nous gratifie d'un récit musical assez bien produit, avec des chansons efficaces, et un rendu visuel plutôt esthétique (bien meilleur que ceux du court-métrage original).

Après, l'idée du chien de Noël est assez forcée (on sent que la production cherchait un animal mignon à transformer en peluche, et que quelqu'un dans l'équipe a dû dire "moi, j'ai un St Bernard à la maison"), et il reste toujours le problème du message, un message de charité et d'esprit de Noël qui incite les enfants à donner et à partager avec les plus défavorisés... mais pas avant que leurs parents ne leur aient acheté un Elf on a Shelf, et le livre/dvd Elf Pets - Santa's St. Bernards Saves Chrismas, sans oublier la peluche du toutou qui va avec.

Personnellement, j'ai un peu de mal avec cette hypocrisie et ce cynisme qui critiquent ouvertement le mercantilisme des fêtes de fin d'année, tout en prétendant créer une "nouvelle tradition" pour mieux vendre leur produit.

Elf Pets - A Fox Cub's  Christmas (2019) :

Parce que la magie de Noël est en péril, le Père Noël se tourne vers la Renarde polaire de Noël, pour redonner aux enfants foi en la magie des fêtes, et pour illuminer le ciel de l'Aurore Boréale...

On prend les mêmes et on recommence, mais avec nettement moins de succès : l'animation et la production semblent plus fauchées, les chansons sont plus insipides, et le prétexte de la Renarde est à peine plus crédible que le Saint Bernard - même si, je l'avoue, il y a quelques jolies images lorsque l'animal ranime l'Aurore Boréale. Mais bon gros bof tout de même.

Elf Pets - Santa's Reindeer Rescue (2020) :

Parce que le traîneau du Père Noël est en difficulté, ce dernier se tourne vers les Pikku Deer, des rennes miniatures, pour l'aider à sauver Noël...

Un troisième volet aux intentions toujours égales à elles-mêmes, mais qui bénéficie cependant d'un passage en animation 2d plutôt réussi et joli, sur les origines des mini-rennes durant la guerre, en 1939, en Finlande.

Pas aussi abouti (techniquement et créativement) que l'épisode sur les Saint Bernards, mais meilleur que l'épisode précédent, et avec des animaux plus cohérents et logiques dans l'univers de Noël.

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Comme pour l'Elf on a Shelf, et comme je le mentionnais plus haut, il y a donc bien une véritable hypocrisie typiquement américaine dans Elf Pets, des métrages calibrés pour vendre des jouets, tout en se dissimulant derrière le prétexte d'un retour aux valeurs de Noël et à la sincérité d'antan.

Et pourtant, si l'on ferme les yeux sur ce cynisme commercial, il faut bien avouer qu'il y a pire, dans le genre : il y a un effort évident de la production pour proposer quelque chose de musical et d'original - c'est bien mieux léché que bon nombre de films d'animation bon marché produits pour Noël, c'est mignon, et le fond est assez gentil.

Mais dans l'ensemble, je ne peux m'empêcher de me demander si ces trois courts-métrages n'ont pas été conçus et produits en même temps, avant de voir leur distribution étalée sur trois ans, pour toujours plus d'efficacité commerciale : cela expliquerait leur qualité visuellement homogène, mais créativement inégale.

Cela dit, ça ne gênera probablement pas les plus jeunes...

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 08 - Noël au Château (2020)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au Château (Chateau Christmas - 2020) :

Pianiste internationale réputée mais pleine de doutes, Margot (Merritt Patterson) revient au Château Neuhaus, un hôtel de luxe, pour y passer les fêtes de fin d'année en famille, et retrouver le goût de la musique. Sur place, cependant, elle rencontre Jackson (Luke MacFarlane), son ex, qui tente de la convaincre de prendre part au concert de Noël annuel du Château...

Troisième téléfilm Hallmark visionné cette saison, et déjà, on commence à repérer une tendance dans les thématiques : le cliché de la musicienne ultra-talentueuse dont la carrière est au point mort et qui retrouve l'inspiration en même temps que l'amour.

C'était déjà le cas dans Christmas Tree Lane, c'est le cas ici, et j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs autres téléfilms Hallmark à venir fonctionnant sur des notes similaires (sans mauvais jeu de mots).

Par chance, ici, ça fonctionne mieux qu'avec Alicia Witt. Peut-être parce que comme Merritt Patterson n'est pas, à ma connaissance, une pianiste de niveau international (contrairement à Witt qui est musicienne IRL), le récit ne se sent pas obligé de se centrer (autant que dans Christmas Tree Lane) sur ses tourments d'artiste et sur une performance tellement exceptionnelle qu'elle sauve Noël.

Ici, il n'y a pas de rue commerçante ou de village à sauver, mais simplement un concert à organiser, avec des musiciens à recruter, un gérant d'hôtel plutôt sympathique (le toujours fiable Jess Hutch) et un déroulé relativement agréable à suivre.

Après, ça reste un téléfilm mineur, malgré un couple principal à l'excellente alchimie, et des clichés (légèrement) détournés : pas sûr que le tout reste particulièrement dans les mémoires. Mais pour le moment, ça reste un peu au-dessus du reste de la saison Hallmark.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 07 - Discarding Santa (2018)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Noël, Review, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Discarding Santa (2018) :

En 2010, les autorités municipales de Leitchfield, Kentucky, prennent la décision d'interdire la moindre mention ou image de Santa Claus durant le mois de décembre, pour tenter de décommercialiser cette fête. Mais comme Jason Kemp (James Armstrong), officier de police local, s'en aperçoit bien vite, cette décision est plus facile à prendre qu'à appliquer, surtout lorsque des événements surnaturels commencent à survenir en ville...

Un found footage festif pas désagréable à suivre, malgré des défauts techniques trahissant clairement sa nature de métrage indépendant assez amateur : interprétation très inégale, rendu visuel assez mitigé (aidé cependant par une réalisation entièrement en plans fixes de caméra de surveillance, ou en plans au caméscope), prise de son médiocre, et continuité inexistante (comme en témoigne cette horloge murale géante qui trône dans la cuisine, face caméra, et qui reste bloquée sur la même heure à tout moment du jour comme de la nuit).

Et puis il y a ce rythme assez faiblard, qui donne lieu à des scènes manquant cruellement de rythme et d'énergie. On le voit, rien de vraiment bon à se mettre sous la dent... et pourtant, je n'ai pas détesté. Peut-être parce que le format amusant, qui finit en Paranormal Activity de Noël, change un peu du tout-venant des téléfilms festifs. Ou peut-être parce que le tout ne se prend jamais trop au sérieux, évitant de tomber dans le piège pourtant évident de la pseudo-War on Christmas tant décriée par la droite américaine, et qui aurait très bien pu devenir le sujet du métrage.

Allez savoir.

2.5/6 (même si ça ne les vaut pas forcément)

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Christmas Yulefest 2020 - 06 - Coup de foudre dans l'allée des sapins (2020)

Publié le 2 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Musique

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Coup de foudre dans l'allée des sapins (Christmas Tree Lane - 2020) :

Parce que la rue commerçante de Christmas Tree Lane a été rachetée par un développeur immobilier qui a décidé d'en expulser tous les occupants, Meg (Alicia Witt), propriétaire d'un magasin de musique, décide de réunir toute la communauté pour tenter de sauver le quartier, en organisant un grand festival de Noël. Pour l'aider, elle peut compter sur Nate (Andrew Walker), un séduisant architecte qu'elle vient de rencontrer, et qui est, en secret, chargé du projet immobilier CTL...

Une comédie romantique Hallmark Movies & Mysteries qui n'a rien de Movies ni de Mysteries, qui ressemble clairement à un téléfilm Hallmark générique, centré autour d'une prestation musicale d'Alicia Witt, et qui aurait aussi bien pu être diffusé directement sur la chaîne principale.

Clairement filmé par un temps ensoleillé, Christmas Tree Lane nous ressert ainsi la partition habituelle des métrages Hallmark : apologie du Noël à l'ancienne et des rues commerçantes traditionnelles, opposés à un méchant développeur immobilier (mais vraiment, il faut voir les membres du conseil d'administration qui ricanent tous de bon cœur quand l'un d'entre eux explique la situation de la CTL *soupir*) qui a perdu le vrai sens des fêtes de Noël, héroïne décidée et artiste à la meilleure copine afro-américaine, architecte au grand cœur et au tempérament d'artiste, grand spectacle avec levée de fonds pour sauver Noël, passages obligatoires du cahier des charges Hallmark (choix du sapin, patinage en couple, etc)...

Et le vrai problème, c'est qu'une fois de plus, on nous vend le personnage d'Alicia Witt comme une artiste talentueuse... et que lorsque vient pour elle le moment de se produire, on a droit à une chanson insipide et générique, qui nous fait dire "tout ça pour ça". Surtout qu'ici, elle passe tout le métrage a nous expliquer qu'elle refuse de chanter, qu'elle a une chanson en tête depuis des années mais qu'elle n'est pas prête à la chanter en public, etc. En somme, on fait monter la sauce pour pas grand chose.

Après, je dois dire que ça se regarde, et qu'il y a néanmoins du mieux dans les clichés : le "mensonge" de Nate est révélé au bout de 45 minutes, et tout de suite pardonné suite à une explication adulte et mature ; il n'y a pas de rivalité amoureuse avec l'ex de Nate, qui est là pour aider, et on évite le cliché du businessman aigri et cynique détestant Noël, en faisant de Nate un protagoniste aimant autant les fêtes de fin d'année que Meg.

Rien que pour ça, ça vaut la moyenne, même si honnêtement, je ne suis indulgent que parce que c'est le début de la saison, et que les clichés Hallmark ne m'ont pas encore épuisé.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 05 - L'Étrange Noël de M. Andersen (2016)

Publié le 2 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Norvège

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

L'Étrange Noël de M. Andersen (Snekker Andersen og Julenissen - 2019) :

Dans les années 50, Mr Andersen (Trond Espen Seim), un menuisier passionné par Noël, quitte un instant sa famille pour se déguiser en Père Noël et leur distribuer ses cadeaux. Mais une mauvaise chute, dans la forêt, l'amène à rencontrer le véritable Santa Claus (Anders Baasmo Christiansen), qui lui propose un marché : le Père Noël ira rendre visite à la famille d'Andersen (Ingeborg Raustøl, etc), pour lui rendre le goût des fêtes et du merveilleux, si Mr Andersen, lui, passe quelques heures avec la famille de Santa (Johanna Mørck, etc), qui se sent délaissée pendant la tournée du vieux bonhomme...

Assez déçu par ce long-métrage norvégien (qui, honnêtement, ressemble plus à un téléfilm qu'à autre chose, avec sa durée d'à peine plus de 65 minutes) de Noël, qui adapte un livre pour enfants populaire dans ce pays. Déçu, parce que bien qu'ayant pleinement conscience des limites des films festifs produits dans les pays nordiques - budget limité, rendu très "studio", interprétation simpliste, ainsi qu'une certaine naïveté - , j'ai eu du mal à me passionner pour ce conte de Noël au rythmé décousu, manquant cruellement d'énergie ou de direction.

La faute au format, mais aussi à une caractérisation assez caricaturale de la famille de Mr Andersen, entre son épouse autoritaire et grincheuse et ses deux enfants aînés, désabusés, qui n'hésitent pas à mettre le feu au Père Noël pour prouver qu'il n'est pas réel et que c'est leur père déguisé (!!!).

En face, du côté de la famille du Père Noël, on est dans la simplicité et dans les costumes approximatifs, mais ça passe encore. Le baiser échangé par Andersen et la Mère Noël, déjà moins : le métrage tente un peu de le justifier façon quiproquo amusant de vaudeville, lorsque l'épouse d'Andersen embrasse, de son côté, le Père Noël en croyant que c'est son mari déguisé, mais Andersen/Mère Noël n'a pas cette excuse. C'est le baiser d'une mère de famille qui se sent seule, et qui décide de faire une mini-infidélité à son époux avec le seul homme qui passe Noël avec elle...

Une idée un peu incongrue et triste, dans un tel métrage, et qui se combine aux personnages humains peu sympathiques pour donner un tout très mitigé, pas aidé par une narration en voix off qui arrive ponctuellement comme un cheveu sur la soupe.

Après, ça reste gentillet et ça se regarde facilement, en plus d'avoir un motif musical assez joli, mais dans l'ensemble, je suis resté assez dubitatif.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 04 - Jingle Bell Bride (2020)

Publié le 1 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Jingle Bell Bride (2020) :

Parce qu'elle doit préparer le mariage d'une cliente excentrique, Jessica Perez (Julie Gonzalo) part en urgence pour l'Alaska pour y trouver une fleur rarissime ne poussant qu'à Noël. Là, elle rencontre Matt (Ronnie Rowe Jr.), un divorcé séduisant qui s'occupe justement de ces fleurs, et qui va l'accueillir dans sa famille lorsqu'une tempête la bloque sur place...

Premier téléfilm Hallmark de la saison, un téléfilm adapté d'un roman, et que j'aurais aimé apprécier un peu plus. Sur le papier, en effet, ce Jingle Bell Bride avait de quoi me plaire : une actrice principale sympathique, un couple mixte (c'est tellement rare !), un récit façon fish-out-of-water en Alaska (Men in Trees me manque), de la neige...

Et puis non, la mayonnaise n'a pas vraiment pris à mes yeux : oui, Gonzalo est une présence toujours appréciable... mais elle surjoue pas mal, et ses réactions et son enthousiasme sont un peu forcés ; oui, la mixité du couple est quasi-inédite chez Hallmark... mais son alchimie est assez discutable ; oui, un passage en Alaska est sympathique... mais c'est un Alaska de pacotille, comme souvent chez Hallmark, avec neige synthétique et tournage au Canada ; oui, la diversité est un plus... mais impossible de ne pas se dire qu'à trop vouloir répondre aux critiques sur l'absence de diversité de ses téléfilms, la chaîne a surcompensé : une héroïne latina (et sa famille), un love interest afro-américain (et sa famille), une cliente asiatique (et sa famille), sans même parler des nombreux figurants natifs-américains, noirs, indiens (ou clairement choisis pour leur ethnicité floue - la mairesse, le pilote) tous réunis dans un village d'Alaska pourtant présenté comme ayant à peine une centaine d'habitants.

Ah, et bien sûr, il y a les deux personnages caucasiens principaux, la patronne froide et distante, et la rivale professionnelle, blonde et hypocrite... mais ces deux personnages sont des clichés récurrents des productions Hallmark, donc difficile d'y voir un véritable produit d'un tokénisme woke inversé.

Les clichés, parlons-en, d'ailleurs : comme trop souvent, le script est cousu de fil blanc, et il en est d'autant plus frustrant - héroïne citadine carriériste, grosse promotion en vue, rivale manipulatrice, petite ville charmante au festival de Noël, traditions locales, love interest divorcé qui a choisi sa bourgade traditionnelle et sa famille à la grande ville où il  a un temps vécu, préparation d'un mariage... Il y a bien la fin qui se démarque un peu, avec le couple principal qui se retrouve à la ville et y reste définitivement, mais c'est peu.

Bref, tout cela aurait pu fonctionner (et visiblement, le téléfilm a été plutôt bien accueilli par les spectateurs américains), mais sans être mauvais, je suis resté plutôt de marbre devant Jingle Bell Bride.

Un petit 3/6, et encore...

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Christmas Yulefest 2020 - 03 - La Reine des Neiges 2 (2019)

Publié le 1 Décembre 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

La Reine des Neiges 2 (Frozen II - 2019) :

Désormais reine d'Arendelle, Elsa (Idina Menzel) semble pourtant troublée : un chant énigmatique qu'elle est la seule à entendre l'amène à partir vers le Grand Nord, en compagnie d'Anna (Kristen Bell), d'Olaf (Josh Gad), de Kristoff (Jonathan Groff) et de Sven. Là, dans une forêt étrange, elle tente de percer le secret de ses origines et de ses pouvoirs...

Ce n'est pas nouveau : je ne suis pas un très grand fan du premier Frozen, un métrage un peu bancal qui doit le plus gros de sa popularité à sa chanson-titre et à ses visuels franchement réussis. Sans surprise, donc, je ne suis pas non plus particulièrement convaincu par cette suite, une suite qui, malheureusement pour elle, n'a pas la chance d'avoir un titre phare instantanément culte pour dissimuler ses faiblesses.

À commencer par le scénario, un scénario comme toujours assez laborieux dans sa structure, dans son agencement musical (le début, avec ses nouvelles chansons toutes les trois minutes, est assez pénible), dans ses choix narratifs (le film fait un peu marche arrière sur l'évolution des personnages du premier film ; il semble constamment jouer "les bouche-trous" et tenter de trouver, à postériori, des origines et des explications à ses personnages, quitte à affaiblir d'autant l'arc narratif et dramatique du premier Frozen ; il propose des révélations éventées, et tente de faire croire à des morts peu plausibles), dans son développement (la géographie est assez floue, les personnages secondaires tous sous-développés) et dans ses choix "politiques".

Il y a en effet quelque chose d'assez problématique dans les gros clichés bien patauds utilisés par le film : la tribu nordique (sorte de croisement un peu générique entre les Samis lapons, les Inuits et les Natifs-américains) ethnique, paisible et en communion avec la nature ; les méchants colons européens qui viennent les exploiter ; Anna et Elsa, qui malgré leur apparence totalement caucasienne, se découvrent métisses de ce peuple étrange (leur mère était apparemment la seule de la tribu à ne pas être typée) ; Anna la white savior qui sauve la tribu de cette exploitation, rétablit la paix, répare le mal qui a été fait, et va s'installer parmi les siens à la fin du film...

Ajoutez à cela une histoire de Cinquième Élément un peu bancale (surtout que les quatre éléments en question sont assez peu inspirés, visuellement), des chansons fades au possible (Into the Unknown est répétitive et souffre des aigus stridents et criards de Menzel ; Lost in the Woods est une power ballad 80s amusante à voir mais dénuée d'intérêt musical ; The Next Right Thing tombe un peu à plat ; il n'y a que Show Yourself qui fonctionne un peu, grâce à sa mise en scène), et des enjeux peu probants... et voilà, un métrage qui peine à convaincre, et qui, pour le coup, aurait fait un DTV (ou une exclusivité Disney +) plutôt satisfaisant.

Après, le film reste esthétiquement superbe, bien interprété, et a été un succès (inévitable) au box-office. Mais j'ai trouvé le tout nettement inférieur au premier métrage, qui était plus maîtrisé dans ses thématiques et dans son traitement.

2.5/6   

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