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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Insatiable, saison 2 (2019)

Publié le 6 Juin 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Romance, Jeunesse, Thriller, Télévision, USA

Après une saison 1 corrosive mais inégale, très fraîchement accueillie par un public à l'outrage facile, Insatiable a eu droit à une seconde (et ultime) saison sur Netflix, une saison qui, après le double meurtre concluant la première année, ne pouvait aller que dans une seule direction, toujours plus outrancière et jusqu'au-boutiste.

Insatiable, saison 2 (2019) :

Patty (Debby Ryan) et Bob (Dallas Roberts) tentent de faire disparaître les traces du double meurtre que la jeune femme vient de commettre, mais entre cadavre ayant disparu, manigances, rivalités amoureuses, policier homosexuel, pulsions incontrôlables et Nonnie (Kimmy Shields) qui s'improvise détective amateure, les choses sont loin d'être aisées...

Et les scénaristes mettent effectivement les bouchées doubles pour cette seconde année, en poussant les curseurs à fond, et en allant toujours plus loin dans le grand n'importe quoi excentrique, sanglant et décomplexé.

Au point de s'éparpiller un peu, çà et là : on sent que la saison, si elle a été plus ou moins pensée comme étant la dernière du programme, a aussi souffert d'un nombre d'épisodes réduit. Pas tant au niveau du rythme - je persiste à penser que la série aurait trouvé son public au format 25 minutes - qu'au niveau de la narration, qui, amputée de 2 épisodes, donne sur la fin de saison l'impression de quelque chose de précipité, avec notamment un saut temporel assez frappant entre l'avant-dernier épisode et le season finale.

La saison semble ainsi s'éparpiller, ramenant la plupart de ses personnages de saison 1, comme pour conclure leurs arcs narratifs (à grands renforts de voix off) avant que la série se termine, et le résultat, c'est quelque chose qui s'éparpille dans de multiples directions amusantes, mais parfois assez brouillonnes ou délibérément caricaturales (surtout vers la fin de saison, de plus en plus parodique).

Mais revenons aux bases de la série : Patty, Bob, et les conséquences des deux meurtres qui concluaient la saison précédente. Patty continue de connaître des hauts et des bas, cette année, tentant de comprendre la faim qui l'anime constamment, faisant un détour par la case thérapie de groupe, et finissant par trouver une nouvelle addiction : le meurtre. C'est bien simple, tout au long de la saison, Patty évolue lentement dans une direction toujours plus sanguinaire, ce qui est finalement assez logique compte tenu du travail de la créatrice de la série sur Dexter : les morts "accidentelles" se multiplient, Patty continue de mentir et de manipuler autrui, tout en se persuadant que c'est là la seule manière pour elle d'être heureuse, et de faire face à ses insécurités... et lorsque le tout dernier épisode arrive, la conclusion est sans appel. Patty est une tueuse en série, et elle l'assume totalement.

Face à elle, Bob A lutte pour trouver sa place (et sa sexualité). En conflit avec l'autre Bob (Christopher Gorham), avec Coralee (Alyssa Milano), il croise le chemin (et le lit) d'un flic bodybuildé (Alex Landi), avant de finir par se présenter à la mairie de la ville (face à Bob B), de coucher avec la mère de Patty (une relation sortie de nulle part, et qui ne fonctionne pas vraiment à l'écran)... et de devenir la victime des manigances de Regina (Arden Myrin), qui passe la moitié de la saison en cavale (et dans un costume d'émeu ^^).

Il y a aussi Bob B et Coralee, qui tentent de se reconstruire après la saison 1 ; Roxy (Chloe Bridges), qui est assassinée à la fin du season premiere ; Dixie (Irene Choi), qui refait surface, finit (réellement, cette fois-ci) en fauteuil roulant et retrouve sa famille d'origine ; Magnolia (Erinn Westbrook), qui passe la saison à tenter de retrouver la mémoire et à se rapprocher de Brick (Michael Provost) ; Nonnie qui joue les apprenties-détectives et tente de comprendre ce qui se trame en ville ; le père de Pattie (recasté en la personne de Dana Ashbrook), qui ne survit pas à son épisode ^^ ; Stella Rose, laissée pour morte... ou presque ; sans oublier les nouveaux personnages comme Heather Kristina Pamela Kendall Jackson Johnson (Caroline Pluta), une rivale récurrente de Patty... qui ne survit pas à la saison ; l'Inspecteur Lee (Alex Landi), obsédé par les Bob ; et bien d'autres encore, qui ont tous droit à des sous-intrigues plus ou moins pertinentes ou développées.

On sent ainsi que les scénaristes voulaient faire plaisir à tout le monde avant la fin, mais que le résultat est plus chaotique que probant dans certains cas - toutes les sous-intrigues entourant Nonnie, par exemple, ont tendance à se perdre en chemin, même si les scénaristes font tout leur possible pour les rendre ludiques, et les rattacher (vaguement) à Patty et à son besoin constant de validation.

Mais dans l'ensemble, si le show fait énormément de ménage parmi ses seconds rôles, s'il s'amuse à toutélier les destins de tous les personnages de manière toujours plus improbable et grotesque, s'il assume totalement sa sexualité inclusive et s'il racole ouvertement en mettant tous ses personnages masculins musclés en petite tenue, il souffre toujours d'un problème d'approche, puisqu'il tente toujours de concilier son grand-guignol meurtrier et déconneur avec un propos plus sérieux et sincère sur la boulimie, et autres problèmes psychologiques relatifs au physique.

Comme en saison 1, le contraste est parfois trop important pour vraiment fonctionner, et dessert le show plus qu'il ne lui donne de la profondeur. Encore une fois, c'est dommage, car la distribution est excellente (certains sont un peu moins charismatiques et intéressants, cela dit - Magnolia, notamment) et, avec un format plus court et dynamique, le tout aurait pu donner quelque chose de vraiment réussi. Là, en l'état, le bilan est similaire à celui de la saison 1 : Insatiable est une série amusante, kitsch et flamboyante, une satire qui ose s'aventurer dans des directions improbables et décomplexées, mais qui peine un peu à gérer ses ruptures de ton, et son format 45 minutes.

La conclusion de la série, cependant, s'avère très appropriée à la caractérisation de ses personnages, et permet de mettre un terme honorable à toute cette histoire tout en ménageant un cliffhanger ou deux, au cas où...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1222 : The Gentlemen (2019)

Publié le 5 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Gentlemen (2019) :

Après toute une vie passée à développer un empire illégal du cannabis au Royaume-Uni, Mickey Pearson (Matthew McConaughey), un américain, a l'intention de prendre sa retraite aux côtés de sa femme Rosalind (Michelle Dockery). Il cherche donc à vendre son empire à Matthew Berger (Jeremy Strong), un milliardaire américain... mais ce dernier n'est pas seul sur les rangs : des gangsters chinois (Henry Golding, etc), notamment, sont eux aussi intéressés par ce rachat, et des petites frappes entraînées par Coach (Colin Farrell) se mêlent à cette histoire qui, rapidement dégénère à tous les niveaux...

Retour de Guy Ritchie au film de gangsters cockneys après quelques passages peu probants par les cases Disney et blockbuster pseudo-historique : un retour applaudi par les fans, plutôt bien accueilli par la critique, mais qui, je dois bien l'avouer, m'a vraiment laissé de marbre.

Pourtant, tous les éléments du Ritchie old-school sont là : acteurs sympathiques dans des rôles improbables (mention spéciale à Colin Farrell et à Hugh Grant), dialogues bourrés d'argot et de vannes, récit déstructuré avec moult rebondissements excentriques, montage et illustration musicale dynamiques, etc.

Mais le seul effet que tout cela m'a fait, c'est celui d'un réalisateur tentant de renouer avec son âge d'or, et finissant en pilotage automatique, trop occupé à reproduire fidèlement une recette éprouvée pour lui apporter quoi que ce soit de frais ou d'innovant.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le tout n'a jamais réussi à m'intéresser plus que de mesure : trop bavard aux moments où il aurait dû être dynamique, trop déstructuré là où plus de simplicité aurait été plus efficace, trop forcé là où les premiers films de Ritchie semblaient plus naturels et sincères, The Gentlemen m'a fait l'impression d'un Ritchie peinant un peu à renouer avec ses racines, et finissant par ne produire qu'une simple copie un peu plate de ses premières œuvres.

Peut-être que, lors d'un futur visionnage, je m'apercevrai que je suis passé à côté du film. En l'état, pour l'instant, c'est un bon gros bof pour moi.

3/6, en étant gentil

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1221 : Les Trolls 2 - Tournée Mondiale (2020)

Publié le 4 Juin 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Review, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Les Trolls 2 - Tournée Mondiale (Trolls World Tour - 2020) :

Lorsque la Reine Barb (Rachel Bloom) des Trolls du Rock décide de conquérir les autres royaumes trolls pour imposer le rock comme seule musique dominante, Poppy (Anna Kendrick) et Branch (Justin Timberlake) décident d'aller prévenir les autres royaumes - le funk, le classique, la techno, et la country - avant qu'il ne soit trop tard...

J'avoue, j'ai un vrai problème avec ce film d'animation sorti directement en VOD à cause du coronavirus. J'avais déjà quelques réserves sur le premier film, mais là, malgré des digressions humoristiques absurdes que n'auraient pas renié les Teen Titans ou Bob l'Éponge, malgré une technique toujours assez aboutie, et malgré un message assez généreux, sur la tolérance, la cohabitation, la célébration des différences, et le fait qu'on soit plus forts tous ensemble, en nous nourrissant des opinions d'autrui... j'ai du mal à ne pas y voir quelque chose d'un peu cynique et de mécanique.

Probablement parce que tout le film repose sur l'affirmation des différences musicales, comme je le disais, et sur le fait que tous les styles musicaux s'appauvrissent lorsqu'ils s'isolent, tandis qu'ils s'enrichissent lorsqu'ils puisent les uns dans les autres.

Un message qui, sur le papier, est tout à fait honorable. Le seul vrai souci, c'est qu'en pratique, il est mis en application de manière assez douteuse et aseptisée. Avec, comme parfait exemple de ce problème, les grands méchants de ce film. La tribu des hard-rockers, des trolls métalleux (avec Grand-papa Ozzy)... qui entonnent joyeusement du rock FM tellement lissé en post-production qu'on dirait de la pop moderne.

Et il en va de même pour tous les styles musicaux utilisés dans le film : ils sont tellement passés à la moulinette du tous publics et de l'auto-tuning qu'ils se ressemblent tous, et qu'on finit par se dire que les enjeux du film sont bien dérisoires et hypocrites, puisque tous les trolls écoutent plus ou moins la même soupe surproduite.

Une impression encore renforcée par le déroulement mécanique du film : le passage chez les autres tribus musicales, la relation compliquée des deux protagonistes, la résolution superficielle... tout paraît un peu sous-développé, un peu mécanique, pas aidé par cette direction artistique toujours ultra-saturée et faussement enthousiaste et joyeuse.

On l'aura compris : ce Trolls World Tour ne m'a pas convaincu, loin de là. Cela dit, le film occupera les plus jeunes, et les spectateurs désireux de se poser 90 minutes devant un film jukebox qui permet d'éteindre son cerveau. C'est toujours ça de pris, je suppose.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1220 : Lancelot, le Premier Chevalier (1995)

Publié le 3 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Review, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Lancelot, le Premier Chevalier (First Knight - 1995) :

Lorsque le Roi Arthur (Sean Connery), sur le point d'épouser la belle Lady Guenièvre (Julia Ormond), maîtresse du fief de Leonesse, découvre le talent de combattant et l'astuce de Lancelot (Richard Gere), vagabond désabusé, il décide d'en faire un chevalier de sa Table Ronde, afin d'obtenir son aide dans son combat contre le maléfique Malagant (Ben Cross). Mais il ignore que Guenièvre n'est pas insensible au charme de Lancelot, et que cette romance va mettre à mal le royaume de Camelot...

Mouais bof.

Un film arthurien sans magie, sans Merlin, sans surnaturel, entièrement centré sur la romance de Guenièvre et Lancelot (mais sans grande alchimie à l'écran), avec un Arthur sous-développé (auquel le spectateur est tout de même censé s'attacher "parce que c'est Sean Connery"), des chevaliers de la Table Ronde inexistants (aucun des chevaliers de légende n'est présent, et donc, on s'en contrefout), des scènes de bataille nocturnes sous-éclairées, des duels à l'épée qui perdent en crédibilité à mesure que le film avance, une post-synchronisation approximative des extérieurs, une réalisation molle de Jerry Zucker (!), une direction artistique toute en tons bleu lavande, et une musique de Jerry Goldsmith composée en urgence et enregistrée en trois jours après le départ de Maurice Jarre...

Une musique grandiloquente, héroïque, et un peu répétitive, mais qui est probablement la seule chose que je sauverais de ce métrage très plat, qui m'a fréquemment donné envie de faire autre chose tandis que s'écoulaient ses 2h15.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1219 : Le monde secret de la petite brique Lego (2015)

Publié le 2 Juin 2020 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Télévision, UK, Channel 4, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Le Monde secret de la petite brique Lego (The Secret World of Lego - 2015) :

Un petit documentaire anglais de la chaîne Channel 4 qui revient sur le succès des Lego et de l'entreprise du même nom, entreprise familiale et privée originaire du Danemark, cultivant depuis 1932 un sens du secret, une philosophie de vie et d'entreprise très stricte, et un côté corporate assez rigide.

C'est d'ailleurs assez amusant de constater ce contraste entre l'objet produit (des jouets pour enfants), les passions que ce dernier suscite (tant chez les enfants que chez les adultes), les vocations qui en naissent (on suit ainsi plusieurs passionnés : un éditeur qui veut publier un magazine à destination des fans adultes, un amateur qui a conçu une gamme d'oiseaux en Lego ayant été approuvée et vendue par la marque, et un apprenti-concepteur qui aimerait travailler au département créatif de l'entreprise), et l'environnement ultra-professionnel, structuré et policé (pour ne pas dire formaté) de l'entreprise.

Dans l'ensemble, le tout reste un aperçu agréable, bien que superficiel (45 minutes, et énormément de moments "désolé, c'est top secret, on ne peut pas vous le montrer") de la firme et de son état d'esprit.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1218 : Opération Frère Cadet (1967)

Publié le 1 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, Italie

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Opération Frère Cadet (O.K. Connery, aka Operation Kid Brother - 1967) :

Lorsqu'un espion britannique est retrouvé mort, Miss Maxwell (Lois Maxwell) est envoyée à la recherche de la compagne du défunt, Miss Yashuko (Yashuko Yama), qui détient des informations capitales sur THANATOS, une organisation terroriste dirigée par Mr Thayer (Adolfo Celi). Mais Yashuko est actuellement soignée par Neil Connery (Neil Connery), chirurgien plastique, hypnothérapeute, et frère d'un autre agent secret très célèbre. Les Services secrets britanniques décident alors de recruter Connery, pour percer à jour les plans de THANATOS...

Un pastiche/plagiat italien de la franchise des James Bond, avec le frère de Sean Connery dans le rôle titre, et énormément de seconds rôles issus de la franchise Bond pour incarner tous les autres personnages, du méchant au patron de Neil Connery, en passant par l'ex-Moneypenny.

Bon, soyons très clairs : ce n'est pas bon. Ça tente d'être un film d'espionnage à la Bond, mais ça n'en a ni l'énergie, ni les moyens, ni le scénario. Les méchants finissent dans des costumes en vinyl rouge et noir façon V, l'action est mollassonne, le rythme défaillant, et l'écriture n'est pas à la hauteur. Ajoutez à cela un Neil Connery n'ayant pas le charisme ni le physique de son frère (il n'est pas aidé, cela dit, par des tenues mal taillées dans lesquelles il flotte systématiquement), et au personnage assez improbable (tireur à l'arc de niveau olympique, chirurgien génial, maître en hypnose et en arts martiaux, séducteur irrésistible... on est plus près d'un héros de fumetti que d'un espion britannique) doublé par un acteur américain en post-synchronisation... et l'on se retrouve devant un ersatz de Bond dérivatif et sans grand intérêt, mis en musique (de manière répétitive) par Ennio Morricone et Bruno Nicolai.

Cela dit, pour la curiosité et le côté kitsch, ça peut se regarder - mais l'intérêt s'arrête là.

002/6

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