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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1026 : MOIS AVENTURE - Le Retour de la Momie (2001)

Publié le 6 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Le Retour de la Momie (The Mummy Returns - 2001) :

Désormais mariés et parents d'un jeune garçon, Alex (Freddie Boath), Rick et Evelyn O'Connell (Brendan Fraser et Rachel Weisz) se retrouvent embarqués, aux côtés de Jonathan (John Hannah) et d'Ardeth Bay (Oded Fehr), dans une course au trésor contre l'infâme Imhotep (Arnold Vosloo), ressuscité par la réincarnation d'Anck-Su-Namun (Patricia Velasquez). L'objectif de ces derniers : retrouver en premier l'oasis abritant la pyramide du Roi Scorpion (Dwayne Johnson), afin de prendre le contrôle de ses armées surnaturelles, et de dominer le monde...

On prend les mêmes et on recommence (ou presque) pour cette suite toujours signée Stephen Sommers, et dont la seule différence avec le premier épisode est la bande originale, ici signée Alan Silvestri (et qui est tout simplement excellente).

Pour ce Retour de la Momie, cependant, Sommers a eu carte blanche suite au succès du premier volet, et comme souvent chez lui, cela se traduit par un film bigger, louder, qui part dans tous les sens, et se perd un peu en chemin.

Il faut dire que pour son scénario, Sommers se contente de reprendre une grande partie des éléments du premier, en en décuplant simplement l'ampleur : ouverture sur une légende antique, voyage en aéronef avec un pilote excentrique, mur élémentaire avec visage de la momie, poursuite véhiculaire en ville, combats, trio d'archéologues rivaux incapables, armée d'anti-Medjais, momies numériques, pigmées cannibales, pièges, tombes, scorpions, scarabées, etc, etc, etc - tout est ici multiplié par dix, dans une débauche de moyens visuels et budgétaires pas toujours judicieux (ILM est toujours à la barre des effets spéciaux, mais le nombre de ceux-ci ayant doublé en cours de tournage, leur qualité à diminué d'autant, puisqu'une grosse partie du travail a été sous-traitée à d'autres sociétés, ce qui donne un résultat très inégal à l'écran).

Pour ne rien arranger, Sommers ajoute à ses personnages principaux un petit garçon (le syndrome Anakin, amis en plus supportable et en mieux interprété), et multiplie les retcons et coïncidences scénaristiques assez pataudes (le tatouage de Rick, la réincarnation d'Evelyn, le sceptre de Jonathan) qui finissent par lasser et par décevoir.

Heureusement, cependant, le rythme soutenu, la musique entraînante, et l'énergie globale du tout font que Le Retour de la Momie, s'il n'est pas à la hauteur de l'original et semble souvent en être un pseudo-remake, en plus friqué, reste un bon divertissement d'aventure, généreux, et avec des personnages sympathiques et attachants.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1025 : MOIS AVENTURE - La Momie (1999)

Publié le 5 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Momie (The Mummy - 1999) :

Il y a bien longtemps, Imhotep (Arnold Vosloo), grand prêtre du Pharaon, fut maudit et enfermé dans un sarcophage pour avoir couché avec Anck-Su-Namun, la compagne de Pharaon, et avoir tué ce dernier. En 1925, deux équipes d'archéologues rivales découvrent une cité perdue, où Imhotep est enfoui. Mais alors qu'ils cherchent divers trésors, Rick O'Connell (Brendan Fraser), ancien légionnaire, et Evelyn (Rachel Weisz) et Jonathan Carnahan (John Hannah) réveillent malencontreusement la momie d'Imhotep, qui entreprend alors de massacrer un à un les archéologues, bien décidée à se reconstituer petit à petit, et à ramener sa bien-aimée à la vie...

Vingt ans après sa sortie, une bonne dizaine d'années après que je l'aie vue pour la dernière fois... cette Momie reste un excellent divertissement, un hommage très agréable aux serials d'aventure pulp décomplexés, et probablement le film de Stephen Sommers le plus abouti à ce jour.

C'est drôle, c'est spectaculaire, la distribution est excellente et attachante, les effets spéciaux d'ILM tiennent toujours la route à ce jour, la bande originale de Jerry Goldsmith est mémorable (bien qu'un peu bourrine et répétitive), et si ce n'était pour un rythme un peu fluctuant et inégal (le film a un petit ventre mou une fois la momie revenue à la vie), le tout serait un modèle de blockbuster généreux et rétro, bourré de bonnes idées, et plutôt bien filmé.

En l'état, c'est un très bon divertissement, imparfait, mais qui n'est pas sans rappeler le modèle désormais suivi par Marvel pour bon nombre de ses métrages : humour, action, spectacle, sans jamais trop se prendre au sérieux.

4.5/6

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Les bilans de Lurdo : The Tick, saison 2 (2019)

Publié le 4 Août 2019 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Aventure, Amazon

La première saison du reboot de The Tick m'avait laissé mitigé, mais plein d'espoir : l'origin story d'Arthur, étendue sur 12 épisodes ne m'avait pas forcément convaincu, tout comme ses variations de ton et ses personnages secondaires pas toujours bien développés, mais dans l'ensemble, cette réinvention du personnage et de son monde décalé était prometteuse, pour peu que les scénaristes parviennent à mieux équilibrer le tout.

The Tick, saison 2 :

Alors qu'Aegis rouvre ses portes et cherche à reformer les Flag Five en recrutant de nouveaux héros, The Tick (Peter Serafinowicz) et Arthur (Griffin Newman) se lancent sur les traces de Lobstercules, une immense langouste humanoïde qui commet des braquages de banque...

Une saison 2 de dix épisodes, nettement mieux structurée et homogène que la première fournée, et qui, disons-le tout de suite, est une réussite.

Les nombreuses sous-intrigues de la saison (Lobstercules et ses adorables bébés ; le pouvoir de Dot et son rapprochement avec Overkill ; le retour d'Aegis ; le secret de Walter ; la "rédemption" de Miss Lint ; Kevin ; le rêve d'enfance d'Arthur vis à vis des Flag Five ; la taupe au sein d'Aegis ; le passé d'Overkill ; l'histoire de Danger Boat ; les errances de Superion,  etc, etc, etc) se mêlent et s'entremêlent ainsi tout au long des dix épisodes, pour construire une intrigue sérialisée très sympathique, liée de bout en bout, et rarement ennuyeuse.

En fait, c'est bien simple, la saison 2 est à l'image de la Tique, cette année : elle a fait peau neuve, et a enfin trouvé sa voie.

Le costume de la Tique a en effet connu un lifting entre les saisons, expliqué par une mue du personnage, et le costume de The Tick n'a jamais paru plus musclé,  athlétique, et surtout naturel. Un costume excellent (qui met gentiment à l'amende bon nombre de muscle suits cinématographiques ou télévisuelles - comme dans The Umbrella Academy, par exemple), et qui va de pair avec un Lobstercules lui aussi très réussi : au niveau effets spéciaux, la série a clairement su capitaliser sur l'économie budgétaire de son nombre d'épisodes, pour améliorer ses visuels.

Et au niveau écriture, les scénaristes ont enfin trouvé le bon mélange entre sérialisation sérieuse, et comédie : tout le propos sur l'héroïsme de la Tique et d'Arthur est ainsi décliné en de multiples variations, au gré des sous-intrigues et des personnages secondaires, sans jamais oublier l'absurdité globale de cet univers.

Une absurdité très bien servie par sa distribution, qu'elle soit principale (toujours excellente, mention spéciale à Dot, crédible dans ses scènes d'action) ou secondaires (John Hodgman, tous les super-héros qui évoluent en périphérie, notamment "Nipple-man" ^^) : malgré le ridicule assumé de cet univers, de ses personnages et de ses événements, les acteurs se donnent à fond, et la mayonnaise prend, tout simplement.

Malheureusement, l'aventure The Tick s'arrête là sur Amazon, malgré les multiples pistes laissées en suspens par la série. On peut le regretter, en espérant que le personnage et son entourage renaissent à nouveau, sous une autre forme, dans quelques années...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Les bilans de Lurdo : Black Monday, saison 1 (2019)

Publié le 3 Août 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Histoire, Les bilans de Lurdo, Review, Sitcom, Télévision, Showtime

Série comique de 10 épisodes co-créée par l'un des responsables de la sitcom Happy Endings, chapeautée par Seth Rogen et Evan Goldberg, Black Monday se veut une relecture des années 80 et de l'univers de Wall Street, au travers d'un prisme décalé et pourtant assez dramatique...

Black Monday, saison 1 (2019) :

En 1987, le quotidien du cabinet de trading boursier Jammer Group, 11è meilleure firme de Wall Street, dirigée par le flamboyant Mo (Don Cheadle), qui accueille en son sein Blair Pfaff (Andrew Rannells), un jeune programmateur de génie... sans savoir qu'un an plus tard, ils seront responsables du fameux crash boursier de Wall Street.

Une série qui, dans un premier temps, semble vouloir traiter l'univers de Wall Street (et tous les clichés qui lui sont associés, via par exemple Le Loup de Wall Street ou Wall Street d'Oliver Stone) à la manière de Childrens Hospital/Drunk History/Comedy Central : de la grosse déconne bien baveuse et absurde, dont on retrouve une grande partie des habitués - Paul Scheer, Casey Wilson, Ken Marino, Kurt Braunohler, Tim Heidecker, et bon nombre d'autres visages familiers du genre, de Melissa Rauch à Regina Hall, dans oublier, bien sûr, Don Cheadle.

L'humour est décalé, parfois graveleux, souvent politiquement incorrect, et on se dit qu'on voit à quoi s'attendre : une bande de bras cassés qui va, sans le vouloir, détruire l'économie américaine à cause de leur incompétence.

Et en fait, plus la série avance, plus l'on s'aperçoit que le programme a d'autres ambitions : étrangement sérieux et dramatique par moments, la série aborde la vie sentimentale de ses protagonistes de manière très premier degré et sincère ; des protagonistes qui, justement, ne sont pas si incompétents que ça.

On se retrouve ainsi avec un triangle amoureux entre les trois premiers rôles, avec des moments estampillés émotion™©® ; la relation de Paul Scheer, homosexuel in the closet, s'avère paradoxalement touchante sans être parodique ; et plus la saison avance, plus les choses se compliquent sur le fond, tous les participants tentant de trahir leurs collègues pour parvenir à leurs fins, avec à peine quelques pointes d'humour çà et là.

Ce qui laisse le spectateur mitigé : l'humour et la parodie avouée de toute un genre et de toute une époque fonctionnent à peu près, mais sont souvent ramenés au sol par des moments plus sérieux, et vice-versa. Le mélange n'est pas toujours bien dosé, et, notamment vers la fin de saison, l'aspect dramatique prend le pas sur la parodie : cela résulte en des épisodes parfois déséquilibrés, ou qui ratent par exemple leur cible lorsque les scénaristes tentent de retracer le parcours de Mo en flashbacks en noir et blanc, à l'époque des Black Panthers.

Heureusement, dans l'ensemble, la reconstitution de l'époque est plutôt réussie et amusante, entre musique, drogues à gogo, mode improbable, et retournements de situation en tous genres.

C'est loin d'être parfait, ça se prend parfois un peu les pieds dans le tapis, et ça peut paraître un peu creux et brouillon (ça ne l'est pas vraiment, en réalité) mais le format court, ainsi que la distribution qui se donne totalement à cette histoire, font que Black Monday s'avère un divertissement tout à fait honorable.

À voir, pour les amateurs des années 80 et/ou des autres œuvres de la bande.

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Blog Update ! - Juillet 2019

Publié le 3 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Update

Un mois de juillet principalement dominé, sur le blog des Téléphages Anonymes, par la semaine Comédie Française...

#997 : Making Fun - The Story of Funko (2018) - 3/6

#998 : Godzilla II - Roi des Monstres (2019) - 3.5/6

#999 : Murder Mystery (2019) - 3.5/6

#1000 : Rien n'arrête la musique (1980) - moustache/6

#1001 : Le Bout du Monde (2019) - 2.5/6

#1002 : The Hustle - Le Coup du Siècle (2019) - 2.25/6

#1003 : Spider-Man - Far From Home (2019) - 4.25/6

#1004 : John Wick (2014) - 3.5/6

#1005 : John Wick 2 (2017) - 4/6

#1006 : John Wick 3 - Parabellum (2019) - 3.75/6

#1007 : SEMAINE FRANÇAISE - Neuilly sa Mère ! (2009) & Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018) - 3/6 & 2.5/6

#1008 : SEMAINE FRANÇAISE - Ma Reum (2018) - 2.5/6

#1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018) - 3.5/6

#1010 : SEMAINE FRANÇAISE - Le Doudou (2018) - 3/6

#1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018) - 1.5/6

#1012 : SEMAINE FRANÇAISE - Budapest (2018) - 2/6

#1013 : SEMAINE FRANÇAISE - Black Snake : La Légende du Serpent Noir (2019) - 3.5/6

#1014 : SEMAINE FRANÇAISE - Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019) - 3/6

#1015 : The Rise and Fall of Carolco (2015) - 2.5/6

#1016 : Batman - Hush (2019) - 3/6

#1017 : Yéti & Compagnie (2018) - 3/6

#1018 : Nature Calls (2012) - 2/6

#1019 : See You Yesterday (2019) - 2/6

#1020 : Lady Bloodfight (2016) - 3/6

#1021 : Comme des Bêtes 2 (2019) - 2.5/6

#1022 : Life After Flash (2017) - 4/6

#1023 : Dumbo (2019) - 2.75/6

#1024 : The Con is On (2018) - 1/6

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# Bilan :

Un mois caniculaire sur le blog des Téléphages Anonymes, mais malgré les pics atteints par les températures, il n'en a pas été de même pour les notes des films : entre la Semaine Française, et les nombreux métrages quelconques, peu de nouveautés vraiment marquantes ou intéressantes, en juillet, si ce n'est le dernier Spider-Man, et le dernier John Wick (l'occasion, pour moi, de rattraper les volets précédents).

Cela dit, le mois de juillet a permis de fêter le millième numéro de la chronique (quasi) hebdomaire "Un film, un jour... ou presque !". 1000 films passés en revue depuis la création de ce blog, sans prendre en compte certains cycles spéciaux, et les Oktorrorfests et Yulefests annuels, qui rajoutent facilement plusieurs centaines de films au compteur, si ce n'est plus : ça commence à faire beaucoup... et pas sûr que la rubrique atteigne les 2000 !

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# Film du mois :

Sans la moindre hésitation, le dernier volet de Spider-man, Far From Home, un blockbuster à l'image de son prédécesseur : amusant, attachant et dynamique.

Mention spéciale, cependant à Godzilla II qui, malgré des défauts flagrants, parvient à donner vie à des combats de kaijus mémorables ; et à John Wick 2, rattrapé tardivement par mes soins, et qui reste le meilleur de la franchise.

 

# Flop du mois :

Il serait trop facile de mettre la quasi-totalité de la Semaine Française dans cette catégorie (surtout Alad'2), aussi vais-je plutôt m'intéresser au reste du mois : un mois de comédies ratées, d'exclusivités Netflix peu probantes... et Dumbo.

Un Dumbo techniquement pas si calamiteux que ça (le personnage principal permet au film de frôler la moyenne), mais qui rate le coche de son récit, et ne surnage que grâce à certains de ses effets et au savoir-faire de Tim Burton à la barre. Reste que c'est (toutes proportions gardées) très décevant en regard des attentes du studio et des spectateurs, et que ça mérite le titre de ratage du mois (même si dans l'absolu, il y a eu bien pire).

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# Petit écran :

En juillet, sur le blog,  nous avons conclu la (médiocre) Twilight Zone de Peele ; nous n'avons guère plus été convaincus par Gad Elmaleh en Californie ; et nous sommes restés mitigés devant la dernière fournée de Black Mirror... pas un mois très mémorable, en somme.

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# À venir :

En août, le soleil et la chaleur envoie le blog des Téléphages Anonymes à l'autre bout du globe, à la recherche de l'aventure, avec un mois entièrement consacré à ce genre parfois spectaculaire, et toujours dépaysant : de la saga de la Momie aux aventures de Benjamin Gates, en passant par Lara Croft, le Roi Scorpion, Alan Quatermain, Crocodile Dundee, ou encore Jules Verne, il y a de quoi faire chez les aventuriers...

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Un film, un jour (ou presque) #1024 : The Con Is On (2018)

Publié le 2 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Con Is On :

Pour rembourser leur dette à Irina (Maggie Q), une criminelle russe sans pitié, Harriet (Uma Thurman) et Peter (Tim Roth), deux arnaqueurs prêts à tout pour vivre confortablement, tentent de dérober la bague inestimable de Jackie (Alice Eve), l'ex de Peter, mariée à un acteur incontrôlable et infidèle (Crispin Glover)..

Un thriller d'arnaque ultra-mollasson, qui a mis plus de trois ans à sortir après son tournage (ce qui n'est pas forcément surprenant, vu que le précédent film du réalisateur/scénariste était resté au placard pendant huit ans après tournage, tant il était mauvais), et qui n'a pour seul intérêt que sa distribution des plus sympathiques : Thurman, Roth, Maggie Q, Eve, Glover, Sofia Vergara, Parker Posey, Stephen Fry, et même Ashley Williams dans un rôle muet.

Le problème, c'est que tous ces acteurs sont constamment en roue libre, en font systématiquement trois tonnes (la seule qui s'en sort bien, c'est Alice Eve), et donnent l'impression que la moitié du film a été tournée sans script et improvisée.

C'est brouillon, décousu, bordélique, fauché, et on se demande vraiment ce qui est passé par la tête de certains de ces acteurs lorsqu'ils ont accepté de jouer là-dedans (Uma Thurman se dénude même brièvement dans une scène totalement gratuite... pourquoi !?).

Bref, un vrai ratage incompétent et fatigant.

1/6 (le point est pour Alice Eve, imperturbable)

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Un film, un jour (ou presque) #1023 : Dumbo (2019)

Publié le 1 Août 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Disney, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Dumbo (2019) :

Lorsque Max Medici (Danny DeVito), propriétaire de cirque en perte de vitesse, confie une éléphante enceinte à la famille Farrier (Colin Farrell, Nico Parker, Finley Hobbins), ces derniers ne se doutent pas que Dumbo, le bébé à naître, va s'avérer capable de s'envoler en utilisant ses immenses oreilles. De quoi attirer l'attention de Vandevere (Michael Keaton), propriétaire de parc d'attraction, qui va rapidement vouloir racheter le cirque de Medici, et faire de Dumbo la star de son spectacle, aux côtés de la belle Colette Marchant (Eva Green), trapéziste française...

Le Dumbo original, de 1941, était un long-métrage d'à peine plus d'une heure, touchant et attachant, narré du point de vue exclusif des animaux, et servant de conte moral sur la différence, l'exclusion, etc. Ce remake de Dumbo, réalisé par Tim Burton, dure près de deux heures, est totalement centré sur les humains (hormis une poignée de plans subjectifs du point de vue de l'éléphant), et se veut une critique des grandes corporations à l'américaine, de l'industrialisation du rêve et du monde du business : assez osé quand on considère que c'est un film Disney... mais aussi totalement hors-sujet.

C'est bien simple : le film ne fonctionne jamais vraiment, et n'a pas une once de l'émotion et de la tendresse de l'original.

Avec son script bancal et décousu signé Ehren Kruger (un scénariste au palmarès guère reluisant ^^), le Dumbo de Burton se perd dans des sous-intrigues inintéressantes, consacrées à une petite famille composée d'un garçonnet tout à fait honorable, d'une mini-Thandie Newton monocorde (la fille de Thandie n'a pas forcément hérité du talent de sa mère), d'un Colin Farrell manchot en pilotage automatique, et d'une Eva Green trop froide pour fonctionner en trapéziste française qui s'attache à Dumbo et aux enfants.

À côté de cette famille recomposée, on a Danny DeVito et Michael Keaton, qui rivalisent de cabotinage, mais restent des caricatures. Et enfin, Dumbo, un éléphant visuellement adorable, très bien animé et réalisé... mais qui a été malheureusement affublé de gazouillis et de bruitages synthétiques dignes de Gizmo, bruitages qui ne fonctionnent pas du tout et sont même contre-productifs.

C'est d'ailleurs là l'un des problèmes récurrents du film : on sent qu'il est tiraillé dans plusieurs directions créatives et artistiques, et qu'il a le postérieur entre deux ou trois chaises. On devine que Burton a été attiré par cette histoire de freaks qui s'unissent pour aider l'un des leurs, ou par cette thématique de la place de l'artiste dans une industrie dévorante... mais les thématiques ne sont qu'effleurées, et jamais crédibles.

On sent que l'équipe voulait à la fois se démarquer et rendre hommage au Dumbo original (la séquence des éléphants roses, réinventée de jolie manière pour une époque où l'alcool n'est plus acceptable), mais que pléthore de mauvaises idées se sont invitées et n'ont pas été coupées au montage (cette séquence des éléphants, justement, interrompue par Michael Buffer en Monsieur Loyal, qui nous fait un "Let's Get Ready for Dumbooooooo !" totalement hors-sujet).

Scénaristiquement, ça ne marche donc jamais : comme je le disais, la famille au centre de l'histoire est terne et insipide, l'antagoniste principal est caricatural, l'humour est peu probant (à part la réplique "Seulement en cas d'urgence"), l'émotion est constamment sabotée par les bruitages synthétiques de Dumbo, la bande originale de Danny Elfman est générique et/ou hors-sujet, et les effets spéciaux sont tellement inégaux (beaucoup de fonds verts et d'étalonnage numérique assez laids) que ça affaiblit d'autant le film, déjà assez générique et anonyme.

Et pourtant, ce n'est pas forcément un désastre : le squelette de l'histoire est suffisamment solide pour que l'on ne s'ennuie pas trop, le petit Dumbo est très attachant, pour peu qu'on coupe le son, et quelques passages s'avèrent réussis, qu'ils soient burtoniens (Nightmare Island, et ses créatures de pacotille) ou non.

Reste que, comme de nombreux remakes en prises de vue réelles des classiques Disney, ce Dumbo n'était ni fait, ni à faire. Et que Tim Burton devrait se montrer plus exigeant avec ses scénaristes.
 
2.25 + 0.5 pour la bouille adorable de Dumbo = 2.75/6

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