Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël au Pays des Jouets (A Very Merry Toy Store) :
Connie (Melissa Joan Hart) et Will (Mario Lopez) tiennent deux magasins de jouets voisins et rivaux, et ils ne se supportent pas. Jusqu'à l'ouverture en ville de la succursale d'une immense franchise, Roy's Toys, dirigée par le machiavélique Roy (Billy Gardell) : menacés de faillite, les deux commerçants décident de s'associer pour faire tomber leur nouveau concurrent...
Un ratage, tout simplement. En donnant carte blanche à Melissa Joan Hart pour qu'elle produise elle-même (et réalise et conçoive indirectement, puisque c'est sa mère qui est derrière la caméra, et l'un de ses partenaires de production qui écrit) ce téléfilm de Noël, Lifetime prouve, sans le vouloir, que malgré tous leurs défauts, on ne s'improvise pas scénariste de téléfilm romantique de Noël.
Alors certes, la distribution (composée d'amis de MJH et de visages connus) est assez sympathique, mais rapidement, on s'aperçoit que le film n'a aucun rythme, aucune énergie, que la plupart des scènes sont soit inutiles, soit insipides, soit interminables (car au montage inexistant), et surtout, que l'ensemble de la production est ultra-fauchée, entre son éclairage et sa mise en scène digne d'un DTV amateur, ses effets visuels indigents (la course de luges, au secours), et son placement produit omniprésent (avec ses gros panneaux Hasbro et compagnie en arrière plan).
L'humour et la romance tombent à plat, faute de dialogues pétillants ou dynamiques (et puis bon, si Lopez n'a pas changé, on ne peut pas en dire autant de MJH), et on préfèrera clairement le Noël à la Télévision de l'année dernière, à ce Very Merry Toy Store soporifique qui se plante dans les grandes largeurs.
1.5/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
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Noël en Péril (In The Nick of Time) :
À quelques jours de Noël, Santa Claus (Lloyd Bridges) découvre qu'il doit passer le relais à un nouveau Père Noël avant la fameuse nuit fatidique... mais encore faut-il le trouver. Il part alors pour New York, certain d'y trouver là un candidat idéal, et après de nombreuses rencontres, il porte son choix sur Ben Talbot (Michael Tucker), un journaliste veuf et grincheux, qui a perdu toute joie de vivre...
Un vieux téléfilm diffusé sur NBC au début des années 1990, tourné par le même réalisateur que Une Maman pour Noël, et que j'avais déjà vu, il y a bien longtemps, mais dont je ne gardais que de vagues souvenirs.
Parmi ces souvenirs, le chauffeur de taxi (A. Martinez) et sa fille (Jessica DiCicco), le rasta (Cleavon Little), les lutins agaçants, le concert improvisé dans la rue, Santa en moto, le futur Père Noël assez peu engageant et mémorable, et sa collègue (Alison La Placa).
Lloyd Bridges, cependant, est très bien dans son rôle, mais desservi par un récit somme toute convenu (un classique des téléfilms de Noël), par un budget relativement limité (les éclairages, notamment, sont très début des années 90), et par un déroulement & des idées assez peu inspirées, qui ralentissent notablement le tout.
Après, pour un téléfilm pour enfants, ça reste regardable et plein de bonnes intentions, mais compte tenu du facteur nostalgie, j'aurais du mal à lui mettre autre chose que
3/6
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Une Coach pour Noël (A Joyous Christmas) :
Auteur à succès de livres de bien-être et de développement personnel, Rachel (Natalie Knepp) revient dans sa ville natale pour y tenir une conférence. Sur place, elle fait tout son possible pour éviter sa famille, et finit par rencontrer le sympathique Jack (Michael Rady), qui produit la conférence. Mais en parallèle, Rachel échappe de justesse à un accident grâce à l'intervention de Joy (Bonnie Bedelia), une femme discrète et réservée, dont le message de générosité et de bienveillance va inciter Rachel à se remettre en questions...
Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui, sans être particulièrement mauvais, s'avère totalement insipide de bout en bout.
L'héroïne est insipide, ses problèmes familiaux aussi, sa romance est assez bâclée (ils se rencontrent, et l'actrice passe aussitôt en mode amoureuse béate, zou, c'est bouclé, on enchaîne les quiproquos, et on passe à autre chose), et le plus gros de l'histoire (Jack/Joy/etc) est particulièrement éventé par un script sans la moindre subtilité ou finesse, qui donne fréquemment dans le mélodrame facile.
Alors niveau production et interprétation, c'est relativement compétent (même si j'ai un bémol à placer sur le jeu de Bedelia, parfois un peu trop appuyé), donc ce n'est pas un flop, mais c'est le genre de téléfilm qui prend bien trop longtemps à arriver à ses fins, alors que ses spectateurs ont déjà tout compris depuis près d'une heure.
Énorme bof.
2/6
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Le Plus Beau Cadeau de Noël (Like Father, Like Santa, aka The Christmas Takeover) :
Tyler Madison (Harry Hamlin) est un industriel ambitieux, avide et sans pitié, qui conquiert depuis plusieurs années le monde du jouet, écrasant et rachetant tous ses compétiteurs. Et pour cause : il est le fils du Père Noël, et est bien décidé à se venger des absences répétées de son père durant son enfance, en prenant le contrôle du Pôle Nord, alors même qu'une rébellion s'y déroule, menée par les employés de Santa (William Hootkins)...
Un téléfilm familial diffusé sur Fox Family en 1998, et qui donne l'impression d'avoir été filmée et écrite au moins dix ans plus tôt, tant tout est fauché, basique, enfantin et simpliste.
Le fait que ce soit une production Saban y est clairement pour beaucoup : les décors sont génériques, les costumes et postiches de piètre qualité, les effets visuels et la musique idem, Gary Coleman fait de la figuration en lutin (comme la plupart des figurants du Pôle, qui passent la moitié du film enfermés dans des cages), et le script est globalement assez décousu et bordélique, incapable de gérer de front tous ses personnages et sa thématique du père absent.
En somme, à moins d'avoir moins de 8 ans, pas grand intérêt, et j'ai vraiment eu du mal à arriver au bout.
1.75/6 (dont 0.5 pour Megan Gallagher dans le rôle ingrat de la mère de famille frustrée)
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Le Pacte Secret de Noël (Switched For Christmas) :
Kate et Chris Lockhart (Candace Cameron Bure) sont deux sœurs jumelles que tout sépare : l'une a une vie familiale bien remplie de mère célibataire, l'autre a une vie professionnelle florissante, mais n'a jamais trouvé l'amour. À l'approche de Noël, sur un coup de tête, elles décident de se faire passer l'une pour l'autre, et de voir le monde d'un tout autre point de vue...
Une comédie romantique Hallmark lorgnant vaguement sur Le Prince et le Pauvre, avec ses deux personnages jumeaux vivant des vies radicalement différentes, et qui échangent leur quotidien pendant un court moment, blablabla... c'est ultra-balisé, et surtout, c'est ultra-soporifique, puisque reposant entièrement sur Candace Cameron-Bure pour donner corps et faire vivre ces deux sœurs jumelles supposément différentes.
Sauf que CCB (à la base, pas l'actrice la plus polyvalente du monde) les joue exactement pareil, et que physiquement, la seule, différence visuelle, c'est un style capillaire vaguement modifié.
Tout le reste du métrage est à l'identique : en pilotage automatique (la photographie est assez moche, d'ailleurs, et tire ponctuellement sur le jaune), jamais intéressant, et à oublier tout aussi vite que le téléfilm a été diffusé. À réserver aux fans absolus de CCB.
2/6 (pour Eion Bailey, le seul acteur à avoir un minimum de charisme dans tout ça)
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L'Invité de Noël (A Holiday to Remember) :
Carolyn Giblin (Connie Sellecca), une psychiatre renommée de Los Angeles, divorce et s'installe, en compagnie de sa fille Jordy (Asia Vieira), dans la demeure délabrée de sa famille, en Caroline du Sud. Là, elle retrouve Clay (Randy Travis), son ex-fiancé, ainsi que, caché dans le sous-sol de la maison, un orphelin sans-abri, William (Kyle Fairlie) et son chien.
Un téléfilm CBS adapté d'un roman et qui, dès son ouverture (sur une reprise country-harmonica de Winter Wonderland), donne le ton : on est dans le téléfilm de Noël à l'ancienne, sirupeux au possible, avec un orphelin impertinent, un chien malade, un triangle amoureux, une tante bienveillante, blablabla... un produit typiquement années 90, avec des défauts évidents (la bâtisse délabrée qui semble bien trop propre et entretenue, l'adolescente rebelle-mais-pas-trop, une absence totale d'alchimie entre les deux protagonistes, une interprétation inégale, une réalisation assez datée et forçant l'émotion, une atmosphère festive très limitée...), et qui finit par être particulièrement insipide tant il est balisé.
Reste le petit Kyle Fairlie, plutôt amusant et naturel, et qui a un sacré répondant.
2/6
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Bad Moms 2 - A Bad Moms Christmas :
À l'approche des fêtes de Noël, Amy (Mila Kunis), Kiki (Kristen Bell) et Carla (Kathryn Hahn) décident de faire fi des traditions, et de fêter Noël à leur manière. Mais lorsque leurs mères respectives (Christine Baranski, Cheryl Hines et Susan Sarandon) arrivent à l'improviste, tout se complique...
Malgré la qualité toute relative du premier Bad Moms, une comédie lourde, graveleuse et bas-de-plafond, écrite par deux scénaristes de Very Bad Trip à la vision très puérile de la comédie féminine et de la maternité, le film avait plutôt bien fonctionné au box-office (principalement américain) grâce au capital sympathie de sa distribution, et à son ton faussement irrévérencieux et provoc'.
Et donc, qui dit succès au box-office dit suite inutile, paresseuse et tournée à la va-vite, une suite transposée à Noël (mais qui aurait aussi bien pu se dérouler le 4 Juillet, à Thanksgiving, ou durant n'importe quelle célébration familiale américaine, tant les fêtes de fin d'année ne sont ici qu'un habillage inconséquent), et qui continue dans la droite lignée du film original.
Ici, cela se traduit par un métrage qui, à l'instar de bon nombre de comédies américaines de ce genre, utilise le ressort comique de la "visite des parents", pour forcer des situations caricaturales, où tout le monde surjoue et beugle, où les clichés s'enchaînent, où les montages au ralenti se succèdent, où l'émotion est basique et calculée, et où l'humour est toujours particulièrement bas de plafond et graveleux (Justin Hartley en strip-teaseur bien membré qui se fait épiler les bollocks.... *soupir*).
Bref, c'est tout aussi trashy et générique que le premier épisode, en encore plus balisé et prévisible, et avec nettement moins de temps de présence à l'écran des trois héroïnes, que ce soit ensemble ou séparées.
Alors oui, il y a bien des guirlandes et des Santa Claus, çà et là, mais... non. Il est plus que temps que cette vague des "Bad Machintruc" (et autres clones de Mes Meilleures Amies) s'arrête.
Pour de bon.
1.75/6
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Un Noël en Cadeau (Wrapped Up In Christmas) :
Gérante du grand magasin Shops at Town Center, Heather (Tatyana Ali) est contrainte de fermer plusieurs des boutiques du centre à l'approche de Noël, pour raisons économiques. Mais, par le biais de sa nièce Molly (Princess K. Mapp), elle rencontre alors Ryan (Brendan Fehr), le neveu de la propriétaire de l'une des échoppes du centre, qui ignore tout de la jeune femme. Le courant passe très bien, mais le couple est issu d'univers bien différents, et Heather doit fermer la boutique où travaille Ryan...
Après une saison 2015 passée à singer Hallmark sans y mettre les moyens, et une saison 2016 sans film de Noël, Lifetime revient à la charge, cette année, et semble avoir, pour mot d'ordre "faites tout ce que Hallmark ne fait pas (ou plus)".
Au programme, ici, de la diversité (tous les personnages ou presque ont des origines ethniques différentes), un couple principal mixte, des personnages secondaires nombreux, aux visages familiers (Mindy Sterling, notamment) et tous plus ou moins développés, une romance plus adulte, un métrage qui sait rester léger, et une direction artistique/un budget plus conséquents.
Ça change un peu de la médiocrité habituelle de certaines productions Hallmark, et si ça n'est pas dénué de défauts - on retombe occasionnellement dans les clichés habituels du genre, l'interprétation est inégale (notamment au niveau de la fillette) - ça reste agréable et rafraîchissant à suivre.
3.75/6
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Clarence :
Lorsque Clarence Odbody (Robert Carradine), l'ange qui avait autrefois aidé George Bailey, accepte de sortir de sa semi-retraite pour empêcher le suicide de Rachel (Kate Trotter), la jeune veuve de Jeremy (Richard Fitzpatrick), un autre ange, il ignore à quoi s'attendre. Et voilà donc Clarence qui découvre l'Amérique urbaine de la fin des années 80, tout en séjournant avec Rachel et ses deux enfants (Nicolas Van Burek & Jamie Rainey), victimes de l'acharnement professionnel d'un businessman ambitieux (Louis Del Grande)....
Au rayon des suites inutiles que personne n'avait jamais demandées, voici donc Clarence, un téléfilm canado-américano-néo-zélandais diffusé sur l'équivalent du ABC Family de la fin des années 80, réalisé par un habitué des productions télévisuelles Henson, et se proposant comme une suite directe au classique de Noël, La Vie est Belle de Capra.
Et comme si cette idée n'était pas déjà assez mauvaise en soi, la production nous place cette suite dans le milieu des jeux vidéo de 1989 (grosse rigolade, avec du recul), avec un ange maladroit et décalé, qui prend brièvement l'apparence d'un adolescent au lycée et qui embrasse la femme qu'il est supposée sauver/protéger, et avec un Joseph (le supérieur hiérarchique de Clarence) incarné par un jeune pré-ado typiquement 80s, sarcastique et horripilant.
Ajoutez à cela une atmosphère festive totalement absente (il y a trois flocons de neige miteux, vers la fin), un rendu visuel particulièrement fauché et daté, une interprétation inégale, un rythme mollasson, et un manque total d'intérêt, et on comprend sans problème que ce téléfilm soit désormais quasiment introuvable, et n'ait jamais été réédité depuis l'époque de la VHS.
1.75/6
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Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
À la Recherche du Père Noël (Finding Santa) :
Lorsque Tom (Jay Brazeau), le Père Noël officiel de sa ville de Nouvelle-Angleterre, a un accident peu de temps avant la grande parade de Noël, c'est la panique : Grace (Jodie) doit absolument lui trouver un remplaçant, et personne ne semble convenir. Personne, excepté Ben (Eric Winter), le fils de Tom, qui est né pour tenir ce rôle, mais s'est rebellé contre son héritage, et est devenu auteur et chauffeur Uber à Boston. Grace part aussitôt le chercher, afin de tenter de lui faire changer d'avis...
Une comédie romantique Hallmark qui ne fonctionne qu'à moitié, cette moitié reposant intégralement sur Jodie Sweetin, sur son charisme, son naturel et son énergie. Elle est très bien dans son rôle (comme elle peut l'être dans Fuller House, d'ailleurs), mais elle n'est pas forcément aidée par le script, qui fait illusion pendant une demi-heure, avant de se perdre dans des digressions inutiles et forcées (le passage chez les amis de Grace), sans jamais développer suffisamment son postulat de départ un peu faiblard.
Comme le mentionnait une critique anglo-saxonne, le script aurait pu être plus intéressant et abouti en faisant de Tom le vrai Père Noël, de Ben son fils, et en remplaçant la parade de la ville par la tournée du 24 décembre. Certes, cela aurait clairement fait basculer le métrage dans le registre fantastique, mais après tout, c'est Noël, autant y aller franco : là, malheureusement, on sent que le tout est bridé, que les enjeux sont limités et forcés, et on finit par se retrouver devant une rom-com basique, aux clichés habituels de la meilleure copine rousse excentrique, de l'héroïne obsédée par Noël et de son prétendante grincheux détestant les Fêtes.
C'est dommage, parce que le couple fonctionne bien, et est attachant, entouré de personnages secondaires sympathiques (les amis de Grace exceptés), que le tout ne se prend pas trop au sérieux, et que la direction artistique du métrage est bien meilleure que certaines productions Hallmark récentes. Ça se regarde donc plutôt bien, mais ça n'exploite pas pleinement son potentiel.
3/6 + 0.5 pour Sweetin = 3.5/6
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Une Maman pour Noël (A Mom for Christmas) :
Âgée de 11 ans, la petite Jessica (Juliet Sorci) n'a jamais connu sa mère, décédée lorsqu'elle était petite, et elle n'a qu'un seul voeu pour Noël : passer les fêtes de fin d'année avec son père Jim (Doug Sheehan), habituellement toujours occupé par son travail, et avec une nouvelle maman à la maison. L'étrange Philomena (Doris Roberts) exauce alors son souhait, et transforme un mannequin d'un grand magasin en Amy (Olivia Newton-John), une jeune femme séduisante qui devient la gouvernante de Jessica. Mais alors que la fillette et son père s'attachent à Amy, ils découvrent qu'elle ne peut rester que jusqu'au soir de Noël...
Un énorme bof pour ce film fantastique familial adapté d'un roman, et diffusé sur NBC en décembre 1990.
Ça rappelle très fortement la comédie Mannequin de 1987, adaptée à la période de Noël et à un récit plus enfantin, mais le tout s'avère assez moyennement interprété, et parfois même étrangement sinistre, notamment lorsque tous les mannequins s'animent ou lors du climax du film (avec les mannequins sans visage).
À part ça, on a une relation père-fille plutôt naturelle et sympathique, une Doris Roberts en proto-MrsMiracle, des chansons particulièrement datées (qui font sourire), et un grand final mélodramatique au possible en plus d'être filmé de manière assez kitschouille.
Je suppose que si l'on a grandi avec ce téléfilm (et que l'on est de sexe féminin), la nostalgie doit aider, mais ça a globalement assez mal vieilli.
2.5/6
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L'Auberge de Noël (The Mistletoe Inn) :
Lorsque Kim (Alicia Witt), apprentie écrivaine de romances, est plaquée par son compagnon Garth (Casey Manderson), lui aussi auteur, elle décide de rebondir en s'inscrivant à une conférence-atelier d'auteurs de romances de Noël, pour développer ses talents. Là, elle sympathise avec Zeke (David Alpay), un romancier en panne d'inspiration, et elle fait tout son possible pour rencontrer l'une de ses idoles, un mystérieux auteur de best-sellers qui n'est jamais apparu en public et a prévu de s'exprimer lors de cet événement...
Hum... alors, ici, nous nous trouvons devant une comédie romantique de Noël, adaptée d'une romance littéraire de Noël, dans laquelle une apprentie auteure de romances de Noël se rend dans une convention-atelier de romances de Noël, pour rencontrer une superstar de l'écriture des romances de Noël, afin d'obtenir ses conseils pour terminer son premier ouvrage, une romance de Noël (qui est en réalité le postulat de départ d'une autre romance de Noël de l'auteur de The Mistletoe Inn, déjà adaptée à l'écran par Hallmark sous le titre La Promesse de Noël).
Pourquoi pas. C'est très méta, ça fleure bon le nombrilisme de la part des scénaristes, mais à la limite, pourquoi pas.
Là où ça coince, en fait, c'est quand on rajoute une couche de conseils et de discours très premier degré sur le métier d'auteur, sur l'art de l'écriture, et sur ce qui fait une bonne romance : un bon titre accrocheur et mystérieux, des personnages profonds et crédibles, une histoire imprévisible, des descriptions détaillées, du vécu... soit exactement tout ce que les romances Hallmark en général, et ce téléfilm en particulier, n'ont pas.
Il y a donc une certaine ironie à la découverte de ce téléfilm ultra-formaté, mollasson, et prévisible de bout en bout, avec ses personnages affreusement clichés (l'ex-petit ami arrogant, la bonne copine, la peste de service), son mystère éventé dès les premières secondes, sa neige risible au possible (les canons à mousse posés hors champ, et qui noient l'image de fausse neige horizontale, il faut arrêter maintenant) : on ne peut s'empêcher de se dire que les scénaristes Hallmark sont tellement dans leur bulle qu'ils ne réalisent pas les défauts de leurs propres œuvres, et semblent sincèrement penser être en mesure de donner des conseils pertinents en matière de romance.
Mouais. Mais passons. Si à la limite, le téléfilm fonctionnait sur le front de la romance, toutes ces considérations importeraient peu. Mais là aussi, c'est très (trop) inégal. Par rapport à 10 Choses à Faire pour un Noël Parfait, son film de Noël de l'année dernière, Alicia Witt s'est un peu calmée, et ne semble pas ivre dans la majeure partie de ses scènes : elle continue néanmoins de surjouer gentiment, et de débiter toutes ses répliques avec un demi-rictus sarcastique peu agréable (déjà que son personnage est assez frustrant - apprentie-auteure qui n'a jamais laissé personne lire ses œuvres, qui n'a jamais rien écrit, et qui, dès qu'on lui dit que son livre n'est pas parfait, commence à bouder et à baisser les bras...).
Quant à David Alpay, il est plutôt sympathique, il a de la personnalité, et il est dynamique... mais pour être franc, par moments, il est un peu trop impertinent et maniéré pour faire un love interest convaincant. C'était un peu un problème qu'il avait déjà dans Mon Ange de Glace et dans La Parade (amoureuse) de Noël : 70% du temps, ça passe, mais 30% du temps, on se dit qu'il fait "plus meilleur pote gay de l'héroïne" que "bel homme mystérieux et futur mari". Surtout rasé de près.
Peu importe, cela dit. Même avec d'autres acteurs, je pense que le film m'aurait tout autant brossé à rebrousse-poils. Quelque chose dans le ton, dans le sujet, m'a agacé, et à partir de là, je n'ai tout simplement pas accroché.
2.25/6
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Le Village du Père Noël (The Christmas Secret / Flight of the Reindeer) :
Sauvé, durant son enfance, par un renne volant, Jerry McNeil (Richard Thomas) est devenu un universitaire fasciné par les animaux volants. Jusqu'au jour où il reçoit en cadeau un vieil ouvrage consacré aux rennes du Père Noël : de quoi ranimer sa curiosité, et lui faire prendre un avion privé pour le Grand Nord. Mais il disparaît alors dans une tempête, et se réveille au Pôle Nord, en compagnie de Santa Claus (Beau Bridges), de sa famille et de ses lutins...
Un téléfilm CBS adapté d'un livre pour enfants, et qui tente une approche semi-scientifique du Père Noël et de ses rennes volants.
Totalement inoffensif, et assez moyen, notamment parce que tout repose sur Richard Thomas (qui est parfois un peu en surjeu), sur des effets spéciaux limités (le Pôle Nord et son micro-climat ensoleillé, verdoyant et californien, est assez limite) et sur pas mal d'exposition maladroite, directement tirée du livre.
Après, ça reste regardable, notamment si l'on est plus jeune, mais dans l'ensemble, c'est trop limité par son budget, son cadre et ses ambitions télévisuelles pour vraiment être mémorable.
3/6
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La Plus Belle Étoile de Noël (The Christmas Cure) :
Médecin urgentiste, Vanessa Turner (Brooke Nevin) rentre dans sa famille pour y passer les fêtes de Noël. Là, elle découvre que son père (Patrick Duffy), médecin lui aussi, est sur le point de prendre sa retraite et de fermer son cabinet, ce qui pousse Vanessa à repenser tout son avenir...
Un film diffusé (pour ne pas dire sacrifié) en Juillet (!!!) par Hallmark, et ce n'est pas forcément étonnant : autant la distribution est attachante, et l'atmosphère familiale bien retranscrite, autant tout le côté romance est totalement anecdotique, oublié pendant les trois-quart du métrage, et de toute façon, il ne fonctionne pas particulièrement puisque Steve Byers a un peu le charisme d'un poulpe mort.
Résultat : on s'attache presque plus aux personnages secondaires qu'au couple principal, et comme le script est cousu de fil blanc, il n'y a donc pas grand chose d'intéressant à l'écran.
C'est inoffensif, insipide, et dans l'ensemble, on a tendance à roupiller gentiment devant ce métrage en pilotage automatique. Nevin mérite mieux. Et Jocelyn Hudon aussi.
2.5/6
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Trois Femmes pour un Destin (Three Wise Women) :
Lorsqu'elle découvre que son père a une aventure avec une inconnue, Ellie (Lauren Coe) s'enfuit en faisant une croix sur l'amour, et un accident altère alors drastiquement le cours de sa vie. Esseulée et de plus en plus froide, Ellie devient une doctoresse carriériste et ambitieuse (Amy Huberman), puis, bien des décennies plus tard, une vieille femme malheureuse et sans famille (Fionnula Flanagan). Heureusement, à l'occasion de Noël, l'ange gardien d'Ellie, Tom (Hugh O'Conor), déplace deux de ses incarnations - adolescente et grand-mère - dans le temps, pour tenter de changer le cours de la vie de la doctoresse...
Une production anglo-irlandaise pour Hallmark, qui se déroule à Dublin, et suit une distribution irlandaise se livrant à une sorte de vague relecture d'Un Conte de Noël de Dickens, en mode déstructuré et inabouti.
On a donc la version adulte de l'héroïne qui est visitée par l'esprit des Noël passés (la version adolescente) et futurs (la mamie), lesquels tentent ainsi de l'influencer et de changer leur histoire.
Sauf que tout ça ne fonctionne pas vraiment, tant c'est brouillon, assez fauché, et globalement dénué d'esprit de Noël (en fait, on est plus dans le drame terne vaguement surnaturel à l'anglaise, qui, étrangement, m'a rappelé un peu le ton et l'ambiance de Lost Christmas).
Autre problème : les trois versions d'Ellie ne se ressemblent pas le moins du monde, et thématiquement, il y a quelque chose de bizarre dans cette réconciliation finale de la fille et du père infidèle, avec la fille qui s'excuse platement pour sa réaction.
Vraiment pas terrible, donc, ça manque d'énergie, de structure et de maîtrise, et à part Lauren Coe (très attachante et naturelle), la distribution s'avère très peu marquante ou intéressante (y compris Flanagan ou John Rhys-Davies en ange-gardien en chef).
2/6
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Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Coup de Foudre pour mon Père Noël secret (With Love, Christmas) :
À l'approche de Noël, Melanie (Emilie Ullerup), publicitaire dynamique et attentionnée, est contrainte de collaborer avec Donovan (Aaron O’Connell), un collègue séduisant mais distant et cynique, sur une campagne publicitaire importante. Le duo n'a cependant rien en commun, et pour ne rien arranger, Melanie doit se charger du cadeau de Donovan à l'occasion du Père Noël Secret de l'entreprise. Rapidement, cependant, Donovan commence se confier par e-mail avec son Père Noël Secret, sans savoir que c'est Melanie, et le duo se rapproche. Mais lorsque Donovan se persuade que c'est une autre collègue la responsable de ces messages, Melanie décide de lui prouver qu'elle est faite pour lui...
Mouais. Déjà, le concept de la comédie romantique entre deux créatifs d'une agence publicitaire... c'est un peu ce que j'apprécie le moins dans le genre. Alors quand en plus on se paie une histoire de Secret Santa banale au possible, et gentiment inspirée de Vous avez un mess@ge... j'ai vraiment du mal.
Pourtant, le duo de protagonistes n'est pas désagréable (Ullerup est assez sympathique, dans le genre, comme elle l'était dans Hearts of Christmas), mais je suis néanmoins resté totalement indifférent à cette histoire quelconque, à ces échanges par ordinateur et voix off interposés, à ces extérieurs à la neige un peu fauchée et artificielle, et à ces rebondissements attendus.
Sans oublier le protagoniste masculin grincheux et cynique qui déteste Noël parce qu'il a connu un traumatisme familial à cette époque de l'année, lorsqu'il était enfant... Bof.
Un généreux 2.25/6 (pour le couple principal)
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Depuis un peu plus de deux semaines, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis à l'heure de Noël, pour la Christmas Yulefest 2017, avec déjà 38 métrages passés en revue : l'heure est donc venue de faire un premier bilan de cette saison festive...
Rappelons brièvement mon barème de base pour tous les films que je passe en revue : au dessus de 3.5/6, pas de problème, ça mérite qu'on s'y attarde ; de 3 à 3.5/6, un film peut valoir le coup d’œil, pour peu qu'on ait pleinement conscience de ses défauts, et qu'on ne soit pas trop dérangé par ceux-ci ; entre 2.5 et 3/6, un énorme bof, mais bon, si on a du temps à perdre, à la limite ; et bien sûr, en dessous de 2.5/6, ça ne mérite pas l'investissement en temps et en énergie...
Et tout de suite, en regardant les notes de cette première quinzaine de Noël, que remarque-t-on ? Que plus les chaînes américaines produisent à la chaîne, plus la qualité baisse.
Une conclusion qui n'est pas surprenante pour qui a lu mes bilans des années précédentes, mais qui confirme la tendance : année après année, la qualité des productions Hallmark décroît, et si elles peuvent faire illusion lorsqu'on les prend séparément, et qu'on n'en regarde qu'une ou deux par an en fonction des acteurs/actrices, on s'aperçoit vite de leurs défauts récurrents dès qu'on commence à les enchaîner.
Et avec des films diffusés de plus en plus tôt (avant Halloween !!), au rythme parfois d'une dizaine de nouveaux téléfilms par semaine (notamment aux alentours de Thanksgiving), les budgets diminuent de plus en plus, et ça se voit, notamment au niveau de la fausse neige ridicule employée dans bon nombre de productions Hallmark.
Chez Hallmark, donc, pas un seul métrage au dessus de 3.5/6, hormis A Bramble House Christmas (et encore, ce dernier, c'est principalement parce que la distribution est attachante et compétente) : l'immense majorité des productions de la chaîne, pour l'instant, est en dessous de la moyenne, et mérite à peine un coup d’œil.
En face, rien de bien brillant non plus, même si ION parvient, contre toute attente, à s'élever un peu au dessus de la moyenne avec son Mariage sous le Sapin, tout comme le fait UpTV avec son Admirateur Secret de Noël plus décomplexé.
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Film(s) de la quinzaine : Aucun film ne se démarque particulièrement. Au niveau comédies romantiques télévisées, les quelques titres mentionnés ci-dessus sont un peu au dessus de la moyenne, mais ça s'arrête là.
Flop(s) de la quinzaine : Wish for Christmas et sa bien-pensance religieuse, forcément, mais aussi A Christmas Eve Miracle, tourné à l'arrache par des acteurs en vacances, et bien sûr A Christmas Prince, de Netflix, un succédané de téléfilm Hallmark, qui se contente de recycler tout ce que la chaîne fait dans le genre, sans rien y apporter.
(mais bon, Netflix s'en moque bien : comme Sharknado à l'époque, son Prince a fait le buzz sur les réseaux sociaux, et est devenu un incontournable "tellement mauvais que ça en devient génial". *soupir*)
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Dès demain, la Christmas Yulefest 2017, et son festival de critiques de films de Noël en tout genre, continue sur le blog des Téléphages Anonymes, et passe à la vitesse supérieure (pas trop le choix, d'un autre côté, vu le nombre de téléfilms produits cette année outre-Atlantique), avec trois films de Noël passés en revue chaque jour de la semaine !
Et bien sûr, comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Retrouvez l'intégralité des critiques des Gilmore Girls par les Téléphages Anonymes, en cliquant ici !
Gilmore Girls - A Year in the Life 1x03 - Summer :
De retour à Stars Hollow, Rory tente de trouver sa vocation, et finit par reprendre la Gazette de Stars Hollow ; là, une visite de Jess (Milo Ventimiglia) lui donne l'inspiration : elle va écrire sur sa vie et sa mère. Mais Lorelai a d'autres problèmes - avec Luke, avec sa mère (qui semble avoir trouvé un nouveau compagnon), avec Michel, et avec la grande comédie musicale que la municipalité tente de mettre sur pied...
À nouveau Daniel Palladino à l'écriture, et à nouveau un format un peu éparpillé, et particulièrement excentrique : la grosse pièce de résistance comique - la comédie musicale - permet de remplir une bonne partie de l'épisode, puis on a droit à un saut dans le temps, qui casse un peu le rythme du récit et de son déroulement.
Néanmoins, cela n'empêche pas l'épisode de fonctionner, dans l'ensemble : que ce soit la réacclimatation de Rory à Stars Hollow (mention spéciale au groupe des Trentenaires, avec apparition de Bailey Buntain de Bunheads), la réunion municipale aussi déjantée que la précédente, le bar illégal, le bref retour d'une April surdouée (mais finalement pas tant que ça), les enfants de la ville qui suivent les Gilmore avec leurs parasols en les appelant "Khaleesi", la livraison de journaux, etc, tout ça est drôle, et très attachant.
Moins drôle que la comédie musicale conçue par Taylor, avec en vedette Sutton Foster (de Bunheads, à nouveau) : un vrai moment hilarant, avec des paroles improbables, des numéros débiles, et une Lorelai aux expressions atterrées, qui valent leur pesant d'or. Je regrette seulement que Sutton et Lauren n'aient pas eu à faire ensemble plus que cette simple scène énervée, bien trop brève à mon goût.
(par contre, avoir Carole King, la chanteuse responsable du générique de la série et de bon nombre de ses passages musicaux, parmi les membres du comité donnant son avis sur la comédie musicale, et la voir se faire opposer une fin de non-recevoir par Taylor lorsqu'elle lui propose des chansons, c'est rigolo)
Palladino n'oublie cependant pas l'émotion, que ce soit dans la première partie de l'épisode - le départ de Michel - ou après le saut temporel.
En fait, le bref retour de Jess déclenche une partie de l'épisode un peu moins agréable : face à une Rory toujours aussi inconsciente de ses privilèges (elle passe son temps à se plaindre qu'elle est sans le sou, qu'elle n'a plus ni carrière, ni toit, ni vêtements... mais ça ne l'empêche pas de faire des allers-retours intercontinentaux en avion pour aller voir son amant, et de rester à l'hôtel sur place), il lui suggère d'écrire un livre sur sa famille.
Et Rory de mettre sa mère au pied du mur, en lui expliquant - sans même lui demander son avis - qu'elle va raconter tous les détails de la vie des Gilmore dans un tell-all auto-biographique (elle y a supposément "mûrement réfléchi", pendant au moins quelques heures !), que sa mère (qui refuse) se montre trop injuste, et que celle-ci devrait naturellement toujours la soutenir dans tout ce qu'elle entreprend, parce que c'est sa responsabilité de mère.
De quoi donner encore plus envie de mettre des baffes à Rory, de se ranger du côté de Lorelai, et quoi bouleverser suffisamment cette dernière pour qu'éclate enfin une grande dispute entre elle et Luke.
Comme toujours, c'est bien écrit, très bien interprété, et ça permet de conclure cet épisode sur un cliffhanger assez tendu, qui pourrait bien mener dans des directions inattendues...
Parce que le mois de décembre, c'est aussi le mois de l'enfance et du merveilleux, retour sur l'histoire de la compagnie Disney, ainsi que sur ses hauts et ses bas...
Waking Sleeping Beauty (2009) :
Un documentaire passionnant qui retrace toute l'histoire de la Renaissance Disney, des années 80 jusqu'au départ de Jeffrey Katzenberg pour aller fonder Dreamworks, en 1994.
Passionnant, car tourné avec un budget conséquent, illustré de petits dessins mettant le propos du documentaire en images, et avec un accès total aux archives de Disney et des animateurs, ainsi qu'à tous les intervenants de l'époque, ce qui permet vraiment de revivre toute cette période comme si on y était, et ce dès les années 70.
On retrouve ainsi plein de grands noms de l'animation dans leurs jeunes années - John Lassiter, Ron Clements, John Musker, Glen Keane, Tim Burton (avec une tête d'ahuri improbable), Don Bluth, etc - alors que l'animation Disney était en perte de vitesse et à l'agonie.
On assiste à l'arrivée des exécutifs Hollywoodiens, qui changent la mentalité de la compagnie, pour quelque chose de plus orienté business, et on assiste à la naissance de l'équipe Roy Disney/Michael Eisner/Jeffrey Katzenberg/Frank Wells, qui va redonner ses lettres de noblesse au département animation.
On découvre le caractère de Katzenberg, qui coupe lui-même 15 minutes de Taram et le Chaudron Magique au début des années 80, et s'impose progressivement comme le visage de l'animation Disney aux yeux du grand public ; l'évacuation de tout le département animation dans des locaux en préfabriqué, à Glendale ; le succès de Roger Rabbit, qui redonne un peu d'espoir à Disney, alors même que la compagnie délaissait l'animation pour toujours plus de films en prises de vue réelles.
Et puis arrivent les premières démos de la Petite Sirène (gros frissons en entendant les mélodies !), l'introduction de l'ordinateur (et de Pixar) dans le monde de l'animation, la genèse de La Belle et la Bête, son succès, le carton absolu d'Aladdin, et le retour de l'âge d'or de l'animation Disney qui en a découlé : l'argent, la gloire, la popularité... et les guerres de pouvoir internes.
La mort de Frank Wells, présenté comme le diplomate/médiateur parmi les hommes au pouvoir, sonne alors comme un glas funèbre pour ce succès débridé, avec un Katzenberg qui prend toujours plus de place, trop de place, alors même que le Roi Lion devient le nouveau carton de la compagnie.
Et puis Katzenberg, trop ambitieux, veut hériter de la place de Wells, ce qui l'amène à quitter la compagnie, et à fonder Dreamworks : c'est la fin d'une ère, chez Disney, qui continue d'avoir des succès dans les années suivantes, mais finit par succomber à ses conflits internes, et à la compétition de l'animation par ordinateur.
Et c'est là que le documentaire pèche un peu : en s'arrêtant au départ de Katzenberg, il se concentre exclusivement sur le début de la "Renaissance Disney" ; en cela, il correspond bien à son titre "Le Réveil de la Belle au Bois Dormant", mais s'avère plutôt frustrant.
Il manque clairement de quoi couvrir la suite et la fin de la Renaissance, au moins jusqu'au début des années 2000, voire jusqu'à l'arrivée de Lassiter et Pixar. Néanmoins, d'autres sources permettent de se faire un semblant d'idée à ce sujet (cf ci-dessous, et la partie 3/3 de cette Histoire de Disney), et cela n'entache pas trop la qualité de ce Waking Sleeping Beauty excellent, ouvert, honnête et globalement objectif, qui offre près de 90 minutes captivantes à tout amateur de cinéma et d'animation.
5/6
The Sweatbox (2002) :
En 1994, Disney donne le feu vert la production d'un film épique, Kingdom of the Sun, narrant l'aventure d'un prince inca arrogant (David Spade) et d'un jeune éleveur de lamas (Owen Wilson) qui échangent leurs places respectives, façon Le Prince et le Pauvre. Pour ce projet ambitieux confié au réalisateur du Roi Lion (qui avait là carte blanche), Disney demande à Sting de composer plusieurs chansons, et donne à son épouse l'autorisation de documenter tout le processus créatif de ce métrage d'animation arrivant à la toute fin de la Renaissance Disney.
Et pendant les 35-40 premières minutes de ce documentaire depuis "interdit" par Disney, tout va bien : on assiste à un making-of assez classique et instructif sur la genèse de ce Kingdom of the Sun, de 1994 (date de création du projet) à 1997 (arrivée de Sting), jusqu'en 1998, et la première présentation (pourtant optimiste et confiante) de la copie de travail aux deux responsables du Département Animation, Thomas Schumacher et Peter Schneider (qui sont, il faut bien l'admettre, des têtes à claques assez maniérées faisant, bien malgré eux, des antagonistes assez évidents).
Et là, c'est le drame, rien ne fonctionne pour eux, et c'est le début d'un reboot total du projet, qui devient quelque chose de nettement moins ambitieux (le film était en retard sur son planning de production, et en dépassement de budget suite à un premier changement de direction - "il faut plus d'humour" - conséquent au manque de succès des autres films d'animation de Disney de l'époque, jugés trop sérieux par les exécutifs de la compagnie) ; le métrage change plusieurs fois de titre avant de devenir The Emperor's New Groove, se débarrasse de la moitié de son casting vocal (exit Wilson), élimine un paquet de personnages, en réécrit d'autres, change de réalisateur, de compositeur, d'animateurs, et de direction, à de multiples reprises, en fonction des interlocuteurs, de la date, de l'orientation du soleil, de la position des étoiles dans le ciel, et de l'état du budget.
Tout cela, sans oublier Sting, un Sting amoureusement filmé par sa femme (les plans contemplatifs sur Sting torse nu au soleil en train de composer, ou en train de marcher sur le sable... *soupir*), passant tout le documentaire à se plaindre que tout son travail initial doit être repensé, et jouant la partition de l'artiste capricieux, intellectuel et torturé, qui voudrait plus que tout quitter ce navire en perdition sur le point de s'échouer, qui n'est plus intéressé par l'échelle nettement réduite du récit (ce qui l'intéressait, c'était de faire quelque chose d'épique et de grandiose, à son image) et qui finit par écrire une lettre à Disney expliquant que le film ne correspond plus à ses valeurs, et qu'il n'assume plus l'appropriation culturelle des cultures locales par la compagnie, contraire à son éthique, ou que sais-je encore...
Autant dire que si l'on parvient à mettre de côté une sérieuse envie de mettre des baffes à Sting (d'autant que ses morceaux, franchement, sont des plus oubliables), on a dans cette Sweatbox un excellent exemple du chaos ambiant qui régnait chez Disney à la fin des années 90, une époque où tout le département animation peinait à se remettre des excès financiers de la Renaissance, et du départ de Jeffrey Katzenberg - qui, malgré tous ses défauts, avait un point de vue très affirmé, et le dernier mot sur toutes les décisions créatives, pour le meilleur et pour le pire.
Un Katzenberg qui, à peine parti de chez Disney en 1994, mettra en chantier La Route d'Eldorado, qui sortira en 2000, après de multiples changements de direction. Quelle coïncidence.
Bref, un documentaire qui passe un peu trop de temps à s'intéresser à Sting, mais qui parvient à bien développer, en 95 minutes, l'histoire de Kuzco, l'Empereur Mégalo (2000), un métrage à la conception chaotique, produit et sorti dans le creux de la vague Disney, très peu de temps après le dernier titre mémorable du studio, Tarzan (1999).
Un Kuzco dont la genèse trahit bien l'agonie imminente du département animation 2D de Disney, en grande partie sacrifié quelques années plus tard (2002).
Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !
Spartacus : Les Dieux de l'Arène (Spartacus : Gods of the Arena) :
Une préquelle est toujours un exercice de style difficile, à fortiori quand elle est due à l'absence de l'acteur principal pour cause de maladie - une contrainte de production pour le moins exceptionnelle. Il faut en effet savoir instiller un intérêt autre que le sort des personnages dont on connaît à l'avance l'évolution, ou encore disséminer quelques détails épars fournissant un éclairage différent sur certains évènements.
Cependant, il existe un écueil, et pas des moindres : à force de vouloir tout expliquer, des incohérences peuvent voir le jour, et quelques éléments sont susceptibles de désamorcer des situations placées dans le futur ou de décrédibiliser certains personnages.
Le traitement réservé à Crixus en est le meilleur exemple : cela casse un peu le mythe de constater que son statut de champion invaincu provient d'un abandon volontaire de Gannicus. Il en est de même pour Ashur : la première saison faisait référence à de nombreux combats dans l'arène, laissant penser qu'il était un grand combattant. Or, seule sa fourberie est mise en avant...
Dans les grandes lignes, la plupart des détails sont tout de même bien exploités, et la façon dont le lien est fait avec le développement futur des personnages est satisfaisante. Il y a même de très bonnes idées, comme le fait de montrer Lucrecia comploter contre son beau-père pour que son mari s'épanouisse et laisse libre cours à son esprit déviant et à son ambition dévorante.
Pour ne pas dépayser le téléspectateur, le ton est toujours aussi trash, avec les mêmes ingrédients : une violence toujours aussi graphique, et des mœurs débridées qui donnent lieu à des orgies et autres joyeusetés. Là où le bât blesse, c'est dans le déroulement de l'histoire, qui opère une sorte de mimétisme avec la première saison : un champion est adulé et d'autres cherchent à le destituer. Cela est certes inhérent à la condition des gladiateurs, voués à mourir à tout instant, mais il n'y a pas beaucoup de variété.
Les scénaristes essaient pourtant de se démarquer en introduisant un Gannicus au caractère bien trempé, qui ne cherche pas à honorer la Maison à laquelle il appartient tant il est absorbé par sa gloire et par les plaisirs qui en découlent. Mais ils font l'erreur de lui octroyer une manière de combattre similaire à Spartacus puisqu'il porte deux épées, ce qui invalide la volonté de s'écarter du héros principal de la série.
C'est tout aussi contre-productif que les clins d’œil un peu forcés, comme l'exhibition entre Gannicus et Crixus qui se transforme en combat réel (idée qui reviendra encore plus tard) : le dénouement est certes plus heureux que la confrontation entre Varo et Spartacus, mais la scène est dénuée d'intensité. Évidemment, cela rentre dans le cadre d'une intrigue principale clairement établie et qui tourne autour des machinations incessantes de Batiatus afin d'élever sa position, mais ce n'est pas bien passionnant.
Voilà bien le principal souci : les ingrédients principaux sont toujours là, les petits subtilités concernant les personnages sont dans l'ensemble savoureuses, mais l'emballage n'est pas à la hauteur.
Cela est peut-être dû au fait qu'il n'y ait que six épisodes, mais les ennemis de Batiatus manquent de charisme malgré les efforts fournis pour les rendre impitoyables, notamment dans le cas de Tullius. De fait, les complots du premier n'ont pas le même poids, d'autant qu'on avait déjà compris qu'il est sans foi ni loi.
La copie est un peu brouillonne, mais en remettant cela dans le contexte précité, le travail effectué reste intéressant - sur certains points seulement.
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
The Christmas That Almost Wasn't (Il Natale che quasi non fu):
Sam Whipple (Paul Tripp), un avocat sans le sou mais habité par l'esprit de Noël, rencontre un beau jour Santa Claus (Alberto Rabagliati), qui lui demande son aide : le nouveau propriétaire du Pôle Nord, Phineas T. Prune (Rossano Brazzi), a décidé de réclamer un loyer à Santa, et exige que ce dernier lui paye des siècles d'arriérés... car Prune déteste Noël, et tente d'y mettre un terme, en expulsant Santa, et en saisissant toutes ses installations.
Un film italien de 1966, tourné en anglais/intégralement post-synchronisé (de manière assez laborieuse), et adapté d'un livre de Paul Tripp par son auteur, qui joue par ailleurs le rôle principal, et chante.
Beaucoup.
C'est d'ailleurs le cas de tous les personnages de ce film pour enfants assez daté, qui lorgne très souvent sur la comédie musicale : tout est très coloré, très caricatural (le méchant utilise occasionnellement de gros bâtons de dynamite qu'on dirait sorti d'un cartoon façon Les Fous du Volant), les chansons sont enfantines, le film s'ouvre sur un générique animé (assez réussi, d'ailleurs), et le script lorgne fortement sur de nombreux autres œuvres de Noël (notamment Miracle sur la 34ème Rue, le Grinch, et Un Chant de Noël, mais on pense aussi au Père Noël et au Tambour Magique de Mauri Kunnas), et les limites du budget sont fréquemment évidentes (le décor fauché du Pôle Nord, et son arrière plan trop court qui dévoile les murs du studio, le montage musical sur des photos de tournage pour gagner du temps et économiser sur le temps de doublage, les décorations anémiques sur les arbres...).
Dans l'ensemble, un film qui a bon fond (parfois trop, d'ailleurs, car c'est très naïf et simplet), qui a assez mal vieilli et est probablement à déconseiller aux plus de 8/10 ans.
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
L'Admirateur Secret de Noël (The Christmas Calendar/A Taste of Christmas) :
Emily (Laura Bell Bundy), avocate, quitte son métier pour reprendre la pâtisserie de sa grand-mère, récemment disparue. Mais à l'approche des Fêtes de Noël, et alors même que la pâtisserie d'Emily subit la concurrence de Gérard (Brendon Zub), un pâtissier français fraîchement installé en ville, voilà qu'Emily reçoit un mystérieux calendrier de l'avent empli de messages énigmatiques. Il n'en faut pas plus pour que toute la ville se passionne pour ce cadeau anonyme, et pour qu'Emily envisage l'hypothèse d'un admirateur secret...
Une comédie romantique UpTV plutôt rafraîchissante et dynamique, bien que pas dénuée de défauts.
Au rayon des qualités, citons Bundy, toujours motivée et enthousiaste, mais aussi toute la distribution secondaire, attachante et excentrique, ainsi que le ton général, plutôt léger et ludique.
Au rayon des défauts, commençons par le plus flagrant - du moins en VO -, à savoir l'accent français approximatif de Zub, et tout ce qui l'entoure. Ensuite, le film semble hésiter quant à la direction à prendre, et le type de métrage à adopter - ici, c'est un clone de Romance Secrète à Noël, là, on parle d'une compétition entre les deux protagonistes, puis le film part sur la recherche du prétendant, puis sur les magouilles de la méchante caricaturale, et on a même, à la fin, un peu de surnaturel avec un ange/fantôme : à trop s'éparpiller, le métrage connaît des passages à vide, pas forcément rédhibitoires, mais notables.
Dans l'ensemble, cependant, la bonne humeur générale l'emporte sur les défauts, et le film s'avère plutôt sympathique à regarder.
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
The Flint Street Nativity (1999) :
Quelque part à la frontière entre le Cheshire et le Pays de Galles, la petite école primaire de Flint Street prépare son spectacle de Noël, une crèche vivante. Mais les enfants sont tous dissipés, et la représentation dégénère très rapidement sous les regards atterrés des parents...
Comédie télévisée écrite par Tim Firth, et articulée comme une pièce de théâtre, ce métrage rappelle un peu d'autres œuvres, comme par exemple Sacré Noël ! et ses suites. Avec cependant, comme différence de taille, le fait qu'ici, les enfants soient tous interprétés par des adultes, dans des décors disproportionnés.
Ce qui confère aussitôt à ce téléfilm des allures de pièce de théâtre filmée et de farce déjantée impossible à prendre une seule seconde au sérieux : ce qui a des avantages (on s'amuse à reconnaître de multiples visages familiers, issus d'Absolutely Fabulous ou encore de Mr. Fowler, brigadier chef), et des inconvénients (il faut supporter toute une distribution d'adultes qui en font trois tonnes, et adoptent parfois des mimiques et des attitudes plus proches de l'autisme que de l'enfance).
Je m'attendais à vraiment apprécier cet exemple d'absurdité britannique (qui a une assez bonne réputation), mais en fait, j'ai eu du mal à rester intéressé jusqu'au bout : trop brouillon, trop bruyant, trop caricatural... j'ai trouvé le tout tout juste amusant, sans plus, et s'il n'y avait pas eu cette toute fin douce amère, je pense que j'aurais trouvé le tout assez médiocre, au sens premier du terme.
Grandma Got Run Over By A Reindeer (2000) :
Lorsque la grand-mère de Jake Spankenheimer disparaît, renversée par le traîneau du Père Noël, Mel, la cousine de Jake, décide alors de tout faire pour vendre la boutique familiale à Austin Bucks, un grand patron ambitieux qui possède tous les magasins de la ville...
Ouhlà.
Un dessin animé de 51 minutes, diffusé sur la WB, et adapté de la chanson parodique du même nom (sortie en 1979), ce GGROBAR est un Christmas Special bâclé et insipide, qui donne l'impression d'avoir été produit 15 ou 20 ans plus tôt, et de n'avoir eu qu'un budget microscopique pour sa production.
L'animation est ultra-simpliste et médiocre, le doublage basique, l'écriture et l'humour bas-de-plafond, et le tout ne semble exister que pour insérer de manière toujours plus artificielle et forcée d'autres chansons des mêmes musiciens dans le récit (avec numéros musicaux à la clef), quand bien même elles n'auraient qu'un vague rapport avec le schmilblick.
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
L'Héritage de Noël (A Bramble House Christmas) :
À la mort de son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, Finn (David Haydn-Jones), un illustrateur de livres pour enfants, découvre que son géniteur a légué une petite fortune à son infirmière, Willa (Autumn Reeser). Soupçonnant une malversation, Finn part alors pour la Bramble House, un bed and breakfast où Willa et son fils séjournent, et il décide de mener l'enquête...
Une bonne surprise Hallmark Movies & Mysteries, apparemment adaptée d'un roman : c'est bien interprété, bien produit, globalement nettement plus subtil et réaliste que la majorité des productions Hallmark, et si l'on fait exception des dessins de livres d'enfants du protagoniste (franchement amateurs), et du pseudo-quiproquo dramatique des dernières vingt minutes (à la fois forcé et artificiel, et un bon niveau en dessous du reste du film et de son écriture), ça fonctionne plutôt bien, notamment grâce à une distribution impeccable (y compris Teryl Rothery, dans un rôle secondaire).
Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Wish For Christmas :
Issue d'une famille croyante et charitable, Anna McLaren (Anna Fricks) est une lycéenne privilégiée et arrogante qui, à l'approche de Noël, fait un souhait : que ses parents attentionnés et sérieux (Leigh-Allyn Baker & Joey Lawrence) cessent de croire en Dieu. Contre toute attente, son souhait se réalise, et lorsqu'elle se réveille, un matin, ses parents sont devenus des ultra-capitalistes matérialistes, arrivistes, irresponsables, athées et amoraux, qui la laissent faire tout ce qu'elle désire...
Voilà ce que ça fait de regarder des films de Noël sans en connaître le sujet, sur la simple base d'un visage ou deux familiers et sympathiques (pas celui de Joey Lawrence, par contre, tellement refait de partout qu'il en est risible) : on se retrouve avec de la propagande religieuse caricaturale et simpliste, avec un propos manichéen qui fait de l'athéisme la source de tous les maux de la planète, et de la Foi la solution ultime à toutes les questions de l'univers et de la Science.
Ça prêche, ça prie, c'est mal écrit, c'est rétrograde, c'est bien pensant, c'est... nul.