Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 7 (2/7)

Publié le 6 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek

Je continue cette ultime saison de Star Trek Voyager, une saison dont les quatre premiers épisodes semblaient laisser présager d'une continuité un peu plus marquée, et d'une évolution de certains des personnages... espérons que cela se poursuive.

 

Star Trek Voyager, saison 7

 

- 7x05 - Critical Care : Lorsque l'HoloDoc est enlevé par un petit criminel, il est revendu à un hôpital extraterrestre qui fonctionne selon des normes objectivistes inadmissibles : l'HoloDoc décide alors de faire tout son possible pour changer les choses.

Alors sur papier, on a droit ici à une critique à plusieurs niveaux de lecture des systèmes de santé modernes... tellement à plusieurs niveaux de lecture, en fait, que les forums de fans, à l'époque de sa diffusion, étaient emplis de débats enflammés sur les mérites du capitalisme vs socialisme, de leurs systèmes de santé respectifs (à base, bien sûr, de gros raccourcis et clichés patauds, Amérique oblige), et sur le sens réel à donner à cet épisode.

Quoiqu'il en soit, en théorie, le propos est intéressant, et les intentions sont bonnes, mais en pratique, quelque chose me dérange tout de même dans cet épisode : le médecin, en provenance de la Fédération, une société où règne l'abondance, et qui fait la morale à une société aux ressources très limitées, et aux priorités différentes, ça coince toujours un peu, notamment au niveau de la Prime Directive.

Enfin bref : une intrigue principale relativement bien menée, une intrigue secondaire (le Voyager qui traque le criminel pour tenter de retrouver le Doc) relativement anecdotique, mais amusante, pour un tout inégal et imparfait, mais honorable.

 

- 7x06 - Inside Man : Le Voyager reçoit un hologramme de Reginald Barclay, en provenance du Quadrant Alpha, et l'ingénieur leur explique que Starfleet a trouvé un moyen de ramener le vaisseau sur Terre...

La routine habituelle : le Voyager confronté à un moyen de rentrer à la maison, l'équipage tombe dans le panneau (même si ici, au moins, ils semblent un peu sceptiques, au début, et que les scénaristes reconnaissent ainsi qu'ils abusent de ce postulat), et ça ne débouche sur rien.

En fait, l'épisode est une fois de plus centré sur Barclay et Troi, qui vont à la plage (histoire de mettre Sirtis en maillot), qui discutent, qui mènent l'enquête, et qui interrogent une Dabo Girl qui a passé des mois de sa vie à faire semblant d'aimer Reginald, pour lui dérober des informations. (Oui, Barclay est ici plus pathétique qu'il ne l'a été depuis bien longtemps, mais bon...)

En fait, on a un demi-épisode intéressant, avec cet Inside Man : tout le début, avec Holo-Barclay (joliment interprété de manière confiante et assurée par Schultz), est sympathique, mais quand les Ferengis arrivent, l'épisode ne s'en remet pas, et finit mollement. Bof.

(cela dit, la scène de B'elanna et de Tom se moquant de la naïveté de Kim en fin d'épisode était assez amusante)

 

- 7x07 - Body and Soul : Capturé avec Neelix et Seven dans un secteur où les hologrammes sont interdits, l'Holo-doc se cache dans les implants borgs de Seven, et prend involontairement le contrôle de son corps...

Sans surprise, là aussi, une moitié de bon épisode, et cette moitié repose entièrement sur Jeri Ryan, tout simplement excellente dans son imitation du Docteur qui possède son corps (une imitation à plusieurs niveaux de subtilité, très bien interprétée sur tous les plans).

Le reste, malheureusement, est affreusement superficiel et creux, et donne un peu l'impression que les scénaristes, cette saison, sont en train de liquider les idées qu'ils avaient en stock depuis le début de la série, sans jamais trouver le temps de les exploiter avant : on a eu la mutinerie du Maquis, le mariage de Tom/B'el, et maintenant, voilà le Pon Farr de Tuvok, une sous-intrigue comique bâclée, qui ne sert qu'à meubler, et n'apporte absolument rien à l'épisode. 

Du côté de Seven & co, on saluera la présence de Megan Gallagher, qui fait toujours plaisir, on soupirera en découvrant le jeu médiocre de Wang (comme d'habitude), et on regrettera que le tout soit à ce point léger et comique, alors qu'il y aurait eu quelque chose d'intéressant à faire au niveau des rapports Seven/Doc, du contrôle de ce dernier sur l'ex-Borg, etc. 

Tant pis.

 

- 7x08 - Nightingale : Désobéissant à la Prime Directive, Kim décide d'aider l'équipage d'un vaisseau dans le besoin, et prend la tête de leur mission...

Dans la série "idées qu'on n'a pas eu le temps d'utiliser avant", voici "Kim voudrait une promotion, et s'essaie au commandement".

C'est bien entendu soporifique, cousu de fil blanc (on voit venir de très loin les mensonges de l'équipage), ça arrive bien trop tard, et hormis le moment où Kim explique qu'il stagne depuis qu'il est à bord (on sent le fanservice à destination de tous ceux qui se plaignent de ça depuis des saisons), le tout n'est jamais convaincant, malgré la présence de Ron Glass.

D'autant qu'en parallèle, on a droit à Icheb qui aide B'elanna à l'ingénierie, et qui confond l'amitié de cette dernière avec un intérêt romantique (en même temps, Dawson joue ces scènes de manière un peu trop douce et attentionnée, on ne peut pas en vouloir à Icheb :p ).

Je suppose que c'était conçu pour établir une sorte de parallèle entre Kim et Icheb, deux jeunes hommes qui tentent de grandir, d'évoluer, et de passer (métaphoriquement) à l'âge adulte, ou quelque chose du genre, mais... bof.

 

 

À suivre...

(épisodes 7x01-04)

commentaires

Les bilans de Sygbab - Farscape : saison 3 (2001-2002)

Publié le 5 Août 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Comédie, Drame, USA, Australie, Farscape, Science-Fiction

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Farscape, saison 3 :

Cette troisième saison se démarque des deux précédentes en étant plus feuilletonnante, tout en donnant un coup de fouet aux loners puisque le dédoublement de Crichton est exploité à fond : l'équipage est scindé en deux groupes afin de constituer un équipage pour Moya et Talyn, et l'alternance des épisodes permet de suivre les aventures des uns et des autres.

Bien entendu, ils sont composés de telle sorte que leurs interactions provoquent des frictions, afin d'épicer un peu le tout. Sur le plan pratique, c'est également plus simple de gérer cinq personnages plutôt que dix... L'objectif de ce parti pris n'est pas uniquement d'apporter un côté ludique à la série puisque les scénaristes utilisent ce format pour approfondir la psyché de John ainsi que se relation avec Aeryn.

Mais avant que le groupe ne soit éclaté, il est encore au complet dans un premier tiers de saison déjà bien riche en évènements. Faisant directement suite à la fin de saison 2, le season premiere se déroule dans l'antre de Grunchlk. Outre l'étau qui se resserre autour de Crichton avec la présence d'un Scarran et surtout un Scorpius qui possède désormais la puce qui contient des informations sur la technologie des vortex, le plus marquant reste le sacrifice de Zhaan qui se condamne elle-même dans un futur proche, en faisant revenir Aeryn d'entre les morts.

Ce qui aurait pu passer pour un subterfuge la place en tant que protectrice de la vie de ses compagnons, et c'est sa condition qui va l'amener à les sauver une fois de plus dans le dyptique Self Inflicted Wounds.

Le niveau de spiritualité qu'elle a atteint lui permet d'effacer ses erreurs passées et la noirceur qui jadis l'a habitée, ainsi elle part en paix avec elle-même. La série perd alors un personnage aimant, et ce n'est pas sans conséquence sur le comportement de Stark, alors qu'il n'était déjà pas très stable lui qui n'était déjà pas très stable à force d'absorber une partie de l'âme et de la mémoire des personnes qu'il aide à passer dans l'au-delà.

Il finit par se mettre tout le monde à dos sur Talyn, et disparaît une fois de plus (cette fois-ci, les scénaristes pensent à l'expliquer...). Même si son traitement est chaotique, ce n'est pas forcément un mal : son âme tourmentée le rend attachant dans les scènes où il fait usage de son talent particulier, mais il peut vite être irritant quand il pète les plombs.

Il n'arrive cependant pas à la cheville de Jool, qui passe son temps à casser les pieds - et surtout les oreilles - de tout le monde. Mais comment lui en vouloir, elle qui se réveille plus de 22 ans après avoir été cryogénisée, loin de son monde et sur un vaisseau où personne ne lui facilite la tâche pour s'intégrer. Surtout pas Chiana, qui ne fait que la rabaisser.

Cette dernière a d'ailleurs couché avec Jothee pour s'éloigner de D'Argo, obligeant le fils du Luxan à quitter le vaisseau pour en apprendre plus sur les valeurs d'un peuple guerrier dont le courage, l'honneur et la loyauté sont des fondements... Ce qui laisse D'Argo esseulé, préférant passer la majeure partie de son temps à étudier le vaisseau qu'il a récupéré dans Suns and Lovers.

Les personnages de Farscape sont donc loin d'être parfaits, et font passer leurs intérêts avant celui des autres assez régulièrement (la preuve vivante de cet état de fait établi dès la première saison n'est autre que Rygel, peu avares en coups bas). Les rivalités ou divergences d'opinion qui peuvent exister donnent l'occasion aux scénaristes d'en jouer pour proposer de nouvelles situations.

Par exemple, les chamailleries incessantes de D'Argo et Crichton sont décryptées à la loupe et amènent les deux "épisodes concept" totalement délirants que sont Scratch N' Sniff - avec sa narration complètement éclatée et une réalisation qui donnent l'impression d'halluciner - et Revenging Angel, qui revisite les cartoons en étant truffé de détails hilarants.

Sur Talyn, c'est l'alliance forcée de Crichton et Crais qui est savoureuse, d'autant qu'elle permet de faire le point sur l'évolution des deux hommes. Dans le cas de l'ex-capitaine, il faut bien se rendre à l'évidence : c'est un homme désespéré, déchu d'une position importante, et qui trouve en Talyn un moyen d'expier ses péchés puisqu'il protège les Pacificateurs d'un des projets dont il était en charge et qui était censé avoir des répercussions militaires bénéfiques.

Leur lien de circonstance connaît son apogée dans le final, lorsqu'ils se sacrifient ensemble pour détruire le vaisseau de Scorpius. Cela règle définitivement les problèmes comportementaux de Talyn, qui n'aura jamais réussi à concilier les velléités guerrières de son ADN Pacificateur et le pacifisme de son ADN Leviathan. Si les personnages ne sont pas parfaits, il savent en tout cas être héroïques... Et Crichton, en a-t-il l'étoffe ?

Le diptyque Infinite Possibilities nous prouve que cela peut être le cas, mais quand les conditions sont réunies. Le Crichton de Moya est plus prudent car il ne risque pas sa vie inutilement et tente de saboter les recherches de Scorpius de l'intérieur. L'idée est de montrer que ce qui nous forge, ce sont avant tout les évènements que l'on vit, mais également les gens que l'on rencontre.

La comparaison de l'évolution des deux Crichton est assez parlante à cet égard : celui de Talyn est plus apaisé car il a trouvé de la stabilité auprès d'Aeryn (la pauvre n'est pas épargnée : poursuivie par sa mère qui finira par mourir, elle perd également l'homme de sa vie dans ses bras et doit ensuite endurer le calvaire de revoir son visage chaque jour lorsqu'elle retrouve son alter ego). De fait, il gère peut-être mieux Harvey.

Le clone de Scorpius est resté dans l'esprit de l'astronaute même après le retrait de la puce et a le don d'apparaître dans les endroits les plus incongrus de la mémoire de John, mais il se révèle être un atout en certaines occasions, notamment dans Different Destinations. Il y fait part d'une donnée intéressante : à partir du moment où des évènements passés sont assez proches de leur déroulement initial, l'intrusion de quelques personnes venues du futur n'aura que peu d'incidence car le temps se rectifiera de lui-même.

Farscape s'écarte le plus souvent de la science-fiction conventionnelle, mais quand la série s'y attarde c'est souvent intéressant et les fondamentaux du genre sont légion : voyage dans le temps, dimensions parallèles dans A Bug's Life, portail sur une autre dimension dans My Three Crichtons...

Cet élément s'ajoute à d'autres informations distillées au long de la saison, comme dans Self Inflicted Wounds. Moya entre en collision avec un vaisseau scientifique dans la zone turbulente d'un vortex - la région qui en sépare l'intérieur de l'espace normal - et l'un de ses membres apprend à John que chaque vortex comporte une faille qui se présente de manière périodique et que celle-ci permet de déboucher sur une multitude de mondes.

La Terre n'est d'ailleurs pas si loin... Une autre surprise - désagréable - l'attend : les vortex sont infestés de serpents qui ne sont visibles que lorsqu'il y a des changements de phase. Cela fait le pont avec les recherches de Scorpius, qui tente de mettre au point un appareil afin de conserver son intégrité physique lorsque ce phénomène se produit.

Crichton, quant à lui, est sur le point de solutionner les équations que les Anciens lui avaient fournies, avec l'aide de son alter ego décédé. En effet, ce savoir a été débloqué dans Infinite Possibilites, dans lequel Furlow réapparaît. Il empêche Scorpy de posséder cette technologie, mais ce n'est pas lui le véritable ennemi.

Comme le montre si bien le formidable épisode Incubus, l'hybride a des origines douloureuses et son éducation ne s'est pas faite dans la douceur ; la seule chose qui l'intéresse n'est pas de contrôler l'univers mais de prendre sa revanche sur les Scarrans.

John réalise alors qu'après avoir été chassé par Crais puis par Scorpius, il est devenu le centre d'intérêt d'une race violente qui ne reculera devant rien pour assouvir sa soif de domination grâce aux vortex. Et s'ils s'intéressent à lui, ils ne tarderont pas à trouver la Terre... Alors que ses compagnons vont retourner chez eux (Chiana souhaiterait rejoindre la résistance Nébari menée par son frère, Rygel se voit déjà reprendre possession du trône de Dominar, D'Argo est déterminé à partir à la recherche de Macton), l'étau se resserre une fois de plus sur lui. Seulement, la Terre ne sera pas forcément le seul élément dans la balance, car Aeryn ést enceinte. Aura-t-il les épaules assez solides pour supporter cette pression ?

Que ce soit au niveau du développement des personnages ou de la mythologie, de la construction de la saison ou même de l'intérêt de chaque épisode, cette saison surpasse largement les deux premières. La série est définitivement lancée, et le potentiel est exploité à son maximum pour donner à la série une dimension épique.

Et les éléments mis en place laissent penser que la suite peut être encore plus grandiose... Une des meilleures saisons toutes séries confondues, qui récompense amplement le téléspectateur qui aura su s'investir malgré deux premières saisons inégales.

 

 

(bilan saison 1 et 2, par Sygbab ; et bilan saison 3, publié dans ces pages par Lurdo en 2012)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #573 : Sleight (2016)

Publié le 4 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Fantastique, Thriller, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sleight :

À la mort de sa mère, Bo (Jacob Latimore), un jeune magicien de rue, est contraint de se tourner vers la vente de drogues dans les rues de LA, pour le compte d'Angelo (Dulé Hill), afin d'assurer la subsistance de sa petite soeur (Storm Reid). Mais alors qu'il se rapproche de la belle Holly (Seychelle Gabriel), les exigences de son fournisseur se font de plus en plus importantes, et la vie de sa soeur finit par être mise en danger...

Pendant une quarantaine de minutes, ce métrage produit par la WWE et par Blumhouse ne fonctionne pas trop mal, mélangeant habilement thriller urbain dans un milieu afro-américain (les rues, la drogue, les gangs, etc) et magie/illusion (et ce, quand bien même les illusions et les tours de close-up présentés tombent dans la même catégorie que les tours dans les Insaisissables : de la magie de cinéma, infaisable dans la vrai vie, mais qui rend bien à l'écran).

Et puis l'élément "science-fictif" du film arrive, et le tout commence sérieusement à prendre l'eau.

On apprend ainsi que le héros, tel un Tony Stark du ghetto, s'est implanté (tout seul, comme un grand) un électro-aimant dans l'épaule (qui est bien infectée et qui, IRL, devrait rapidement lui coûter la vie), ainsi que des fils sous la peau, le long de ses bras, jusque dans ses doigts (le tout sans cicatrice visible !), et qu'il l'utilise pour réaliser des tours de magie impossibles (d'autant plus impossibles que les électro-aimants basiques ne fonctionnent pas sur tous les métaux qu'il manipule dans le film - dents en or, plombages, balles, serrures de menottes, coffres de voiture, etc...).

Bref, on est dans de la pure science-fiction pleine de trous de logique, qui impose que l'on ferme les yeux sur de nombreuses choses, notamment le grand final quasi-superhéroïque du métrage... d'autant plus que le héros est tout sauf attachant : oui, le film veut nous le présenter comme un petit gars intelligent (il a inventé cet aimant) et attachant (il tient à sa famille), mais l'acteur est un peu trop souvent en sous-jeu (face à lui, Dulé Hill est excellent), et le personnage est désagréable à suivre, n'hésitant pas à trahir tout le monde, clients, amis, etc, pour récupérer un peu d'argent et payer les dettes qu'il a justement contractées en trahissant son fournisseur.

À la limite, je crois que j'aurais préféré que le film garde le mystère sur l'origine des "pouvoirs" du héros, et finisse par être quelque chose de purement fantastique et/ou super-héroïque (la toute fin tend vers une suite plus spectaculaire, mais bon...), plutôt que ce gruyère de pseudo-science impossible entourant un récit bancal et un protagoniste antipathique.

Ça échoue sur le front de l'illusion et de la magie, ça ne marche pas vraiment sur celui du crime urbain, ça oublie totalement la science dans "science-fiction", bref, ça rate globalement son coup, ça manque totalement de maîtrise et je ne comprends pas trop l'accueil ultra-positif de la critique US (si ce n'est, peut-être, pour l'aspect "diversité et représentation ethnique").

2.5/6 (principalement pour la durée relativement brève du film, pour son potentiel de départ, pour Seychelle, et pour Dulé)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #572 : Cars (2006)

Publié le 3 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Sport, Pixar, Disney, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cars :

Alors qu'il voyage jusqu'en Californie, pour y remporter la course la plus importante de la Piston Cup, Lightning McQueen (Owen Wilson), une voiture de course arrogante et ultra-talentueuse, se perd en route, et finit par avoir un accident dans la petite ville endormie de Radiator Springs. Contraint d'y rester le temps d'avoir réparé les dégâts qu'il y a provoqués, McQueen finit par sympathiser avec les nombreux habitants de la ville, au nombre desquelles la belle Sally (Bonnie Hunt), le campagnard Mater (Larry the Cable Guy), et Doc Hudson (Paul Newman), un ancien pilote. Mais la compétition n'attend pas...

L'un des rares Pixar auxquels je ne me sois jamais intéressé, pour la simple et bonne raison qu'il cumule de nombreux thèmes et sujets qui ne me parlent guère : les courses de voiture, qui plus est le Nascar & co ; les voitures qui parlent ; le côté country/Americana omniprésent, avec sa nostalgie des petites villes oubliées par le progrès et la modernité ; les accents du Sud des USA ; la musique de Randy Newman ;  etc...

Et effectivement, maintenant que j'ai vu le film, je peux dire que mon instinct ne m'avait pas trompé : je me suis ennuyé.

Certes, certains personnages, certaines scènes et certains gags fonctionnent ; certes, au niveau technique, c'est impeccable et très bien produit (forcément, c'est du Pixar) ; certes, vers la toute fin, ça fonctionne à peu près ; mais près de deux heures d'une variation officieuse de Doc Hollywood (1991, avec Michael J Fox) avec des voitures, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte, et je suis resté constamment de marbre devant cet univers, son ambiance très particulière, son récit initiatique assez convenu, et son rythme nonchalant.

C'est clairement un projet qui tenait à coeur à Lasseter (surtout vu que le film a eu deux suites - d'ailleurs, curieux de voir ce qu'ils ont fait du 2), mais comme je m'y attendais, ça ne m'a pas du tout parlé.

3/6, pour la technique.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #571 : Sex and Death 101 (2007)

Publié le 2 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sex and Death 101 :

Une semaine avant d'épouser Fiona (Julie Bowen), Roderick (Simon Baker), un cadre de l'industrie de la restauration rapide, reçoit un email mystérieux listant 101 noms de femmes : 29 avec lesquelles il a déjà couché, et 72 qu'il ne connaît pas encore. Comprenant alors qu'il s'agit d'une prédiction de son futur, Roderick décide d'en profiter au maximum, et de coucher au plus vite avec toutes ces inconnues. Jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que le dernier nom sur la liste est celui d'une tueuse en série (Winona Ryder)...

Une sex comedy écrite et réalisée par Daniel Waters (American Campers, Fatal Games, Hudson Hawk, Batman le défi, Demolition Man), mais qui ne fonctionne jamais vraiment, la faute à une durée abusive (pas loin de deux heures), à un script téléphoné au possible (on voit tous les rebondissements venir bien trop longtemps à l'avance), et à un ton particulièrement aléatoire : ce n'est pas assez drôle pour fonctionner en tant que comédie, pas assez racoleur et sexy pour être une bonne sex-comedy, pas assez pertinent ou original pour réussir à transmettre un message quel qu'il soit, pas assez sarcastique ou cynique pour être une comédie noire, pas assez décalé et conceptuel pour être du fantastique métaphysique...

Bref, ce métrage est un semi-échec au script laborieux et prévisible de bout en bout, ce qui est d'autant plus regrettable que toute la distribution est plutôt sympathique et attachante...

2/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #570 : Men In Suits (2012)

Publié le 1 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Histoire, Fantastique, Horreur, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Men in Suits :

Un très bon documentaire consacré aux men in suits, littéralement les "hommes dans les costumes", ces acteurs et cascadeurs ayant interprété les plus grands noms du cinéma fantastique et d'horreur : Tom Woodruff Jr. (Alien 3), Brian Steele (Underworld), Harua Nakajima (Godzilla & co), Misty Rosas (Congo), Doug Jones (tous les Guillermo Del Toro), John Alexander (Gorilles dans la Brume), etc, etc, etc.

Un joli mélange de vétérans et d'acteurs plus récents, qui donnent leurs impressions de leur métier, rendent hommage aux créateurs de ces monstres, et soulignent par là-même l'importance de leur profession, ainsi que le manque de reconnaissance par rapport aux autres membres de l'équipe de tournage.

En parallèle, le documentaire revient sur l'histoire de cette profession, depuis les premiers costumes de gorilles en passant par Jim Henson, sans oublier les kaijus japonais, et aborde même le concept de motion capture et de mélange avec des effets numériques, comme des alternatives modernes à un art qui se perd un peu.

On regrettera simplement la note finale sur laquelle se conclut le métrage, une chute un peu amère soulignant que la dernière version de la Planète des Singes (sortie en salles durant la production du documentaire) ne se composait que d'images de synthèse (ce qui minimise un peu trop le travail d'Andy Serkis à mon goût).

4.5/6

commentaires
<< < 1 2