Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...
Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Publié le 8 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, 1001 Nuits, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Comédie, France, Fantastique
Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...
Publié le 8 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, 1001 Nuits, Review, Comédie, Aventure, Action, Romance
Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...
Après un hiatus l'année dernière pour cause de planning trop chargé, les 1001 Nuits reviennent enfin dans la Christmas Yulefest ; un retour moins conséquent que je l'aurais espéré, faute de temps, mais tout de même : un retour...
Aladin et la Lampe Merveilleuse (A Thousand and One Nights - 1945) :
Lorsqu'Aladin (Cornel Wilde) s'éprend de la belle princesse Armina (Adele Jergens), il comprend vite qu'il n'a aucune chance d'obtenir sa main tant qu'il est aussi pauvre. Aladin et son meilleur ami, l'excentrique Abdullah (Phil Silvers), partent alors en quête d'une lampe magique, renfermant un génie de sexe féminin, Babs (Evelyn Keyes), qui tombe sous le charme d'Aladin. Un peu jalouse, mais contrainte d'obéir à son maître, Babs va alors aider Aladin à conquérir le coeur d'Armina, et à déjouer les intrigues du palais de Bagdad...
Une comédie américaine pas très sérieuse, nommée pour deux Oscars (direction artistique et effets spéciaux), et qui reprend donc l'histoire d'Aladin, lui ajoutant un assez gros budget costumes/décors/figurants, pour tenter d'étoffer un peu le tout.
Malheureusement, le film tourne un peu à vide par moments : il faut attendre près de 40 minutes pour que la Lampe magique entre enfin en jeu, et ce n'est qu'à ce moment-là (près de la moitié du film) que le métrage passe enfin la seconde.
Si le film décolle, ce n'est cependant pas forcément grâce aux intrigues de palais, assez quelconques, ni grâce à la romance d'Aladin (Cornel Wilde fait vraiment trop penser à un jeune Tony Curtis pour convaincre totalement) et d'Armina (assez quelconque), mais bien parce que Silvers est assez amusant en Abdullah (voleur qui parle/agit/s'habille en partie comme au XXème siècle, ce qui crée un contraste amusant), et parce qu'Evelyn Keyes est très attachante en génie invisible, qui agit dans toutes ses scènes comme un électron libre impertinent, n'en faisant qu'à sa tête pendant que le reste de la distribution reste au premier degré.
Sa relation avec Aladin évoque d'ailleurs tour à tour Peter Pan/Clochette, et la série Jeannie de mes rêves, ce qui est très loin d'être désagréable.
Ça ne suffit pas forcément à élever le film bien plus haut que la moyenne, mais c'est toujours ça de pris.
3.25/6
Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Russie, Jeunesse
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :
Lorsque l'affreux Conseiller du Roi (Nikolay Boyarskiy) menace Kai (Slawa Zjupa), sa soeur Gerda (Elena Proklova), leur grand-mère (Evgeniya Melnikova) et leur tuteur (Valeri Nikitenko), ceux-ci ne le prennent pas au sérieux. Mais bien vite, la famille reçoit la visite de la Reine des Neiges (Natalya Klimova), qui d'un baiser rend Kai hostile et méprisant, avant de l'emmener au loin sur son traineau. Bien décidée à retrouver le jeune garçon, Gerda part alors à l'aventure...
Une adaptation soviétique très très très libre du conte d'Andersen, qui prend le squelette du récit original, en ampute de nombreux segments (la femme aux fleurs, la lapone, et surtout le miroir maléfique), en altère d'autres, et rajoute de multiples digressions plus ou moins inspirées, des plus anecdotiques et inutiles (le lutin d'intérieur et Mme Inkpot, qui n'apparaissent que dans quelques micro-scènes, et semblent inspirées par le Marchand de Sable de la version de 1957) aux plus sérieuses et conséquentes (tout le passage dans le château divisé en deux, avec le Roi) qui font presque basculer le tout dans du Lewis Carroll improbable et assez aléatoire.
Donc sur le front de l'adaptation, le tout est assez frustrant et bancal, depuis l'introduction de cinq minutes faite par un narrateur qui ne sert à rien du tout, jusqu'aux choix créatifs ultérieurs, assez difficilement compréhensibles.
Et c'est dommage, parce que la direction artistique et le rendu visuel sont intéressants, très colorés et vivants, que l'interprétation est tout à fait honorable pour le genre du film (mention spéciale à la jeune voleuse, amusante, et à l'héroïne, parfaite dans son rôle), que la Reine de Glace est assez frappante, et que l'utilisation d'animation 2D pour les effets spéciaux de neige, de blizzard, et pour certaines scènes, donne un certain charme au tout.
Mais trop de changements inutiles, trop de meublage malvenu, trop de bâclage sur la fin, et trop de fondus au noir mal placés, ça donne une adaptation assez peu satisfaisante dans l'ensemble.
3/6
Publié le 7 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Père Frimas (Morozko) :
Nastenka (Natalya Sedykh), une jeune fille innocente, est le souffre-douleur de sa belle-mère (Vera Altayskaya), et de la fille de celle-ci (Inna Churikova). Un jour, lasse de la présence de Nastenka, sa belle-mère demande à son époux de l'abandonner en pleine forêt. Là, le Père Frimas (Alexander Khvylya) la découvre transie de froid, et la prend sous son aile. En parallèle, Ivan (Eduard Izotov), un jeune homme beau, mais vaniteux et arrogant, est puni pour ses pêchés par un esprit de la forêt, qui le transforme en ours, jusqu'à ce qu'il ait accompli suffisamment de bonnes actions pour retrouver apparence humaine, et espérer retrouver Nastenka, l'élue de son coeur...
Un film pour enfants russe devenu une blague en ligne et chez les Américains depuis que le Mystery Science Theater 3000 (ce précurseur de la culture cynique et moqueuse qui règne désormais en maître sur le web) a critiqué le métrage dans l'un de ses épisodes. Et là, honnêtement, j'ai envie de dire au diable le MST3K, et au diable les centaines de critiques négatives qui ont découlé de cette diffusion... parce que ce Père Frimas est un film très sympathique.
Alors certes, c'est un film soviétique de 1964, avec ce que ça comporte de particularités et de limites ; certes, le spectateur européen a un peu l'impression d'assister à un best-of de tout ce qui peut exister dans le genre des fables et autres contes de fée : Cendrillon, le Petit Poucet, La Belle et la Bête, Hansel et Gretel, Blanche-Neige, la Belle au Bois Dormant, Baba Yaga, etc, etc, etc ; et certes, c'est un métrage pour enfants, à la réalisation et au ton nettement moins sérieux et premier degré qu'une Demoiselle des Neiges, par exemple : ça cabotine plus ou moins selon les personnages (Baba Yaga en fait trois tonnes), les bruitages sont un peu exagérés, et les effets visuels (accélérés, zooms, marches arrière) ne sont plus vraiment à la mode ou efficaces, aujourd'hui.
Mais à côté de cela, il y a un véritable sens du dépaysement et du merveilleux, de l'humour et du second degré, et surtout, une direction artistique comme souvent superbe (le Père Frimas, sa maison), et des extérieurs enneigés naturels absolument enchanteurs.
Malgré des défauts inhérents à ses origines et à sa nature, je me range donc à l'avis des spectateurs des pays de l'Est, qui continuent de regarder ce métrage avec toujours autant de plaisir, chaque année à Noël, et je lui mets un bon
4.25/6
Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Russie, Jeunesse
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :
Snegurochka (Eugenia Filonova) , la fille du Printemps et du Gel, est éprise du beau Lel (Evgeniy Zharikov), un humain à la voix d'or. Elle obtient donc de ses parents qu'ils la laissent rejoindre le royaume des Hommes où, adoptée par un couple cupide et arriviste, Snegurochka réalise bien vite que, froide et distante, elle ne parvient pas à s'intégrer à la société qui l'entoure : tous les hommes la trouvent irrésistibles, et toutes les femmes sont jalouses d'elle. Et lorsque Mizghir (Boris Khimichev), le riche fiancé de sa meilleure amie (Irina Gubanova), rompt ses voeux pour les beaux yeux de Snegurochka, la présence de la Demoiselle des Neiges devient soudain source de chaos et de problèmes pour le Tsar Berendey (Pavel Kadochnikov)...
Après la version animée de 1952, une autre adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky, dont cette version filmée s'avère tout à fait convaincante sur bien des plans : le budget était clairement là, les figurants aussi, les décors sont réussis, les costumes idem (bémol sur les perruques), l'interprétation est assez solide (pour ce que c'est), la réalisation est plus que compétente, et dans l'ensemble, le tout est de très belle facture.
Malheureusement, un peu comme la version animée, cette version du conte de Snegurochka n'est pas sans défauts.
Le film tente en effet de faire durer, sur 90 minutes, un conte finalement assez court est simpliste : forcément, cela a un impact certain sur le rythme du film (assez nonchalant), sur sa structure (beaucoup de meublage et de passages musicaux et chantés), et sur son intérêt global.
Autre problème pour moi, la distribution : Lel est supposé être un jeune homme séduisant, mais sa coiffure et son apparence le rendent tout simplement ridicule (sans même parler de certaines de ses postures) ; quant à Snegurochka, à l'identique, elle est censée être d'une beauté indicible, innocente et troublante, mais... elle est totalement transparente et effacée, et certaines des figurantes/seconds rôles s'avèrent beaucoup plus jolies et mémorables qu'elle. Ce qui est un peu problématique, quelque part...
Néanmoins, le tout se regarde avec un certain intérêt, et le final propose même quelques images assez mémorables, tout en prenant quelques détours un peu bavards qui affaiblissent la force du récit original et de son imagerie.
Un métrage inégal, mais pas inintéressant.
3.5/6
Publié le 6 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Drame
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Noël :
Le soir de Noël, un groupe de new-yorkais issus d'horizons divers et variés est au plus mal. Rose (Susan Sarandon), est une quadragénaire divorcée, seule et déprimée, qui passe son temps à s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer, et qui croise le chemin de Charlie (Robin Williams), un ancien prêtre ayant perdu la Foi, et qui semble sorti de nulle part. Mike (Paul Walker), lui, vit avec Nina (Penelope Cruz), qui ne parvient pas à tomber enceinte ; ultra-jaloux, il rencontre Artie (Alan Arkin), un vieil homme qui s'entiche de lui, persuadé que Mike est la réincarnation de son épouse décédée lorsque, dans un accès de jalousie et de rage, il a tué un ami de celle-ci, et l'a amenée à s'enfuir et à avoir un accident. Jules (Marcus Thomas), enfin, se sent tellement seul et désespéré qu'il est prêt à tout pour se raccrocher au seul souvenir heureux qu'il a d'un Noël à l'hôpital, durant son enfance... prêt à tout, y compris à se blesser pour être admis aux urgences...
Ouhlà... dans l'absolu, je n'ai rien contre ce genre de film choral où toutes les intrigues finissent par se croiser, ni contre les films qui jouent énormément sur la corde sensible et le mélodrame pour émouvoir leur public.
Mais là, ce métrage franchit allègrement toutes les limites du pathétisme et du sentiment dégoulinant, en utilisant des personnages tous plus déséquilibrés et psychologiquement affaiblis, au point de les rendre relativement antipathiques par moments.
Il faut dire que ces personnages ne sont pas aidés par une réalisation pataude et manipulatrice, par un montage raté (grosses erreurs de continuité, çà et là), par une bande originale d'un Alan Menken en mode Stabilo, et par un script particulièrement forcé et improbable, dont les grosses ficelles sont tellement évidentes qu'elles en deviennent contre-productives : à force d'en rajouter des couches et des couches dans le pathétisme, dans le réalisme magique maladroit, et dans les bons sentiments, Noël finit par avoir l'effet totalement inverse, et par agacer plus qu'autre chose.
2/6 (et puis franchement, la distribution est assez inégale)
Publié le 5 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Télévision, Jeunesse, Hollande
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Trollie - Home Sweet Home :
Jeune garçon âgé de 10 ans, Max (Leo Willems) passe les fêtes de Noël dans le chalet de sa grand-mère Mimi (Olga Zuiderhoek), en pleine montagne. Cette dernière n'a de cesse de lui raconter des histoires de trolls, de lutins et de farfadets, et semble persuadée que ces créatures sont réelles, au grand dam des parents de Max, et à la grande hilarité des autres enfants, qui se moquent de Max et de sa famille. Jusqu'au jour où Max tombe dans un lac gelé, et en est tiré in extremis par Trollie (Richard de Ruijter), un petit troll perdu, qui devient l'ami de Max.
Apparemment une adaptation au format 90 minutes de Trollie, une série télévisée pour enfants de 2015, en 10x24 minutes, ce Trollie - Home Sweet Home trahit immédiatement ses origines et son remontage bâclé, puisque ce téléfilm apparaît en effet, dès ses premières minutes, comme un projet bancal, décousu, et surtout au budget inexistant : l'intégralité du programme est clairement tourné en studio et sur fond vert, l'éclairage et la photographie sont médiocres au possible, et les trolls ne ressemblent à pas grand chose, croisements peu convaincants entre Quasimodo et des hommes préhistoriques.
Bref, privé d'un éventuel développement des personnages et de leurs relations que les 240 minutes de la série permettaient, et réduit à 90 minutes de scènes mises bout à bout, ce Trollie - Home Sweet Home se traîne mollement, et n'a absolument aucun intérêt.
1.5/6
Publié le 5 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Un amour à New York (Serendipity) :
Le soir de Noël, Jonathan Trager (John Cusack) et Sara Thomas (Kate Beckinsale) se rencontrent dans un grand magasin new-yorkais, et ont aussitôt un coup de foudre réciproque. Mais l'un comme l'autre sont déjà en couple, et au terme d'une soirée romantique, ils se séparent, en laissant leurs retrouvailles éventuelles au bon vouloir de la chance. Sept ans plus tard, cependant, les signes improbables se multiplient dans la vie de Jonathan et de Sara, et le destin semble bien les pousser à se retrouver...
Une comédie romantique américaine qui repose intégralement sur la notion de coïncidence et de la main du Destin, sur les âmes soeurs, blablabla, et qui est étrangement populaire outre-atlantique, malgré un script décousu et pas très intéressant.
Pourtant, ça commençait agréablement, avec un environnement festif new-yorkais visuellement très joli, et une Beckinsale adorable... mais rapidement, il y a overdose de pseudo-spiritualité supposément profonde, poétique et romantique, alors qu'en fait, c'est tout simplement saoulant, d'autant que ça fait basculer le tout dans un univers semi-fantastique et magique qui n'aide pas à prendre le métrage au sérieux.
Dommage, car la distribution secondaire n'est pas désagréable (Molly Shannon et Jeremy Piven, notamment), mais entre l'absence de Noël une fois passées les premières vingt minutes, l'illustration musicale datée et/ou agaçante, et le script assez chaotique et forcé, je n'ai pas du tout accroché.
2.25/6
Publié le 4 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Joyeux Bordel ! (Office Christmas Party) :
À la veille de la fête de Noël de la branche de Zenotek dont il s'occupe, Clay Vanstone (T.J. Miller) apprend de la bouche de sa soeur (Jennifer Aniston), gérante de la compagnie, qu'elle va mettre un terme aux opérations de son frère, plus assez rentable. Avec l'aide de ses spécialistes techniques, Josh (Jason Bateman) et Tracey (Olivia Munn), Clay décide alors de partir en beauté, en organisant une méga-fête de Noël pour tous leurs collègues (Kate McKinnon, Vanessa Bayer, Rob Corddry, Randall Park, Jamie Chung, etc), avec comme espoir de réussir à convaincre un client potentiel (Courtney B. Vance) de signer avec eux, et de sauver l'entreprise...
Une workplace comedy assez typique du cinéma comique américain actuel, à savoir qu'on laisse les acteurs improviser sur un semblant de script, on place quelques visages récurrents du SNL (McKinnon et Bayer), quelques seconds couteaux familiers du petit écran (Corddry, Park), et on opte pour un humour assez trash et alcoolisé, jusqu'à l'écoeurement.
Généralement, je ne suis pas très client de ce style de film à la Very Bad Trip, mais ici, je dois dire que je n'ai pas détesté : c'est loin d'être mémorable, c'est loin d'être hilarant, il y a toujours des problèmes d'improvisation abusive, McKinnon en fait toujours trois tonnes (le gag récurrent, pour son personnage, c'est qu'elle a des flatulences lorsqu'elle est stressée... supaire), et tout le côté trash dégénéré tourne rapidement à vide, mais les personnages sont attachants (pour la plupart), et la montée en puissance n'est pas trop mauvaise, même si la résolution finale est un peu facile.
Reste que c'est tout à fait regardable, et que ça ne dépasse pas les 100 minutes, ce qui est de plus en plus rare de nos jours.
3.5/6
Publié le 4 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Une Rose pour Noël (A Rose for Christmas) :
Andy (Rachel Boston) est une artiste passionnée, mais en panne d'inspiration, et qui travaille avec son père dans leur entreprise de conception de chars pour la Rose Parade du Nouvel An, à Pasadena, en Californie. Mais cette année, la santé de son père est défaillante, et Andy se retrouve à devoir s'occuper seule d'un projet pour un client privé, dont le représentant, Cliff (Marc Bendavid), s'avère des plus exigeants : pour mener à bien ce projet, Andy demande alors l'assistance de nombreux bénévoles issus d'horizons divers et variés...
Ultime téléfilm Hallmark de cette saison de Noël 2016, ce A Rose for Christmas s'intéresse à la Rose Parade, la célébration californienne du Nouvel An, qui s'accompagne de parades, de roses à gogo, de chars, et d'un tournoi de football américain universitaire, le Rose Bowl.
On aurait pu redouter un métrage tout sauf festif, mais le budget décoration est heureusement là pour contrer l'environnement ensoleillé de la Californie, et par conséquent, ce film passe nettement mieux que la plupart des téléfilms ION ou UpTv tournés sans budget déco dans les environs de Los Angeles.
Cela dit, A Rose for Christmas reste totalement balisé au niveau de sa romance principale, et ne se démarque vraiment que par sa distribution attachante, par sa bande originale très orientée Beach Boys, et par ses personnages secondaires plus variés et intéressants que d'habitude.
Rien de bien mémorable, mais vu le niveau global de la saison, ça aurait pu être pire.
3.5/6
(À noter que le titre français que j'ai utilisé ici est de ma propre invention ; les distributeurs français de téléfilms de Noël ont en effet assigné La Rose de Noël à un téléfilm totalement sans rapport avec les roses, A Christmas in Vermont, et ils vont donc devoir rebaptiser l'un ou l'autre des téléfilms, la saison prochaine, s'ils veulent pouvoir les diffuser tous les deux...)
Publié le 3 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Review, Jeunesse, Canada, Animation
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Bataille Géante de Boules de Neige (La Guerre des Tuques 3D) :
C'est le début des vacances scolaires de Noël, et dans un petit village enneigé, les enfants ont décidé de construire une grande forteresse de neige, afin d'en faire l'enjeu d'une guerre sans merci entre eux. D'un côté, le camp de Luc, un meneur organisé, et de l'autre, celui de Pierre, réticent, et qui reçoit l'aide de sa nouvelle voisine Sophie et de sa petite soeur Lucie. Rapidement, cependant, les choses se compliquent quand Luc découvre qu'il n'est pas insensible au charme de Sophie...
Remake québécois de La Guerre des Tuques, cette fois-ci en animation et en 3D, ce long-métrage s'avère assez fidèle à l'original, qu'il remet au goût du jour, pour le meilleur (personnages féminins plus développés et mieux caractérisés, fin plus développée, séquence de flashback en 2d crayonnée, plus grand dynamisme et meilleure structure) et pour le pire (abus de chansons pop, chienne qui pète, action un peu frénétique).
La charge émotionnelle est paradoxalement un peu plus faible (car touchant des personnages animés) et plus forte (car un peu plus appuyée par les dialogues, et un peu plus démonstrative), mais au final, le tout s'équilibre, et ce remake s'en sort avec les honneurs, car étant d'une jolie facture technique.
4 + 0.25 pour les petits de CP, façon Minions = 4.25/6
Publié le 3 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Canada, Jeunesse
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Guerre des Tuques :
C'est le début des vacances scolaires de Noël, et dans un petit village enneigé du Québec, les enfants ont décidé de construire une grande forteresse de neige, afin d'en faire l'enjeu d'une guerre sans merci entre eux. D'un côté, le camp de Luc (Cédric Jourde), un meneur organisé et stratégique, et de l'autre, celui de Pierre (Julien Elie), réticent, et qui reçoit l'aide de sa nouvelle voisine Sophie (Maripierre A. D'Amour) et de sa petite soeur Lucie (Maryse Cartwright). Rapidement, cependant, les choses se compliquent quand Luc découvre qu'il n'est pas insensible au charme de Sophie, et lorsque Pierre, lui, réalise que sa chienne Cléo n'ést pas en très grande forme...
Un film culte chez nos cousins québécois, sorte de Guerre des Boutons enneigée, et qui a été adapté/remaké sous forme de film d'animation sorti très récemment.
Et effectivement, c'est assez sympathique à regarder, malgré les accents et le patois local, malgré la musique ultra-datée (par moment, on a des nappes synthétiques digne de John Carpenter, à d'autres, une chanson pop totalement hors-sujet), et malgré le manque de poids de la conclusion, qui est pourtant assez chargée émotionnellement parlant (et qui justifie pleinement le titre anglo-saxon du métrage).
En résumé, c'est assez daté, mais on ne s'ennuie pas, la distribution est attachante, c'est compétent, c'est mignon, et ça se regarde très facilement.
4/6
Publié le 2 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Comédie, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Rendez-vous (The Shop Around the Corner) :
À l'approche des fêtes de Noël, les employés d'une maroquinerie populaire de Budapest ont fort à faire, sous la direction d'Hugo Matuschek (Frank Morgan), le patron. Outre Ilona (Inez Courtney), Flora (Sara Haden), et Pepi le coursier (William Tracy), on y trouve aussi Pirovitch (Felix Bressart), un père de famille amical ; Vadas (Joseph Schildkraut), un séducteur fourbe et hypocrite, qui a une aventure avec la femme de Matuschek ; et Alfred Kralik (James Stewart), le meilleur vendeur de la boutique. Mais lorsque Klara (Margaret Sullavan), une jeune vendeuse, est engagée, la situation se complique, car elle et Alfred ne se supportent pas, tout en entretenant ensemble, sans le savoir, une relation amoureuse épistolaire...
Adaptation, par Ernst Lubitsch, d'une pièce de théâtre hongroise de 1937, ce Rendez-vous a eu droit à un remake musical en 1949, avec Judy Garland, et a très fortement inspiré Vous avez un message, avec Tom Hanks et Meg Ryan.
Et pourtant, ici, comme souvent dans les films de cette époque, le côté comédie romantique est presque en pointillé : en effet, les personnages secondaires ont, pour la plupart, un développement satisfaisant et des sous-intrigues suffisamment intéressantes pour ne pas passer au second plan.
On se retrouve donc avec une workplace comedy plutôt sympathique et amusante, avec pour toile de fond Noël à Budapest, et qui a en filigrane une romance jamais envahissante ni sirupeuse (et toujours pétillante, grâce à la répartie de ses deux protagonistes).
95 minutes très agréables à suivre, à défaut d'être un classique du genre.
4/6
Publié le 2 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Noël, Christmas, Review, Drame, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Carol :
Juste avant les fêtes de Noël, dans les années 50, Therese (Rooney Mara), jeune vendeuse timide et réservée d'un grand magasin new-yorkais, rencontre Carol (Cate Blanchett), une mère de famille en instance de divorce. Aussitôt, c'est le début d'une histoire d'amour improbable, en dépit des manigances de l'ex-mari de Carol (Kyle Chandler), et du carcan de la société de l'époque.
Adapté d'un roman semi-autobiographique de Patricia Highsmith et dirigé par Todd Haynes, ce film produit par les Weinstein a tout du "film à Oscars" (histoire dramatique et tragique, sujet controversé et humain, acteurs de prestige, réalisation et photographie très travaillées), et c'est donc sans surprises que la critique l'a adoré, et que les nominations en tous genres (et autres récompenses) se sont accumulées autour de ce Carol.
Et effectivement, c'est bien réalisé, l'ambiance du New York des 50s, à Noël, fonctionne très bien, la direction artistique est impeccable, et c'est bien joué... mais qu'est-ce que c'est froid.
C'est très subjectif, je suis d'accord, mais dans l'absolu, Carol est un script assez basique ("un jeune protagoniste innocent et coincé tombe amoureux de quelqu'un de plus âgé, de plus expérimenté, de plus mystérieux et de plus riche - romance - le jeune protagoniste finit le coeur brisé lorsque son amant finit par choisir quelqu'un/quelque chose d'autre, mais sort tout de même grandi de cette expérience", c'est assez classique, dans le genre, avec ici pour seule originalité le sexe des deux protagonistes), qui aurait demandé une véritable alchimie entre ses deux personnages, une passion torride (dans le sens sentimental, pas forcément physique) et dévorante, qui aurait permis de ressentir leur lien, leur souffrance, leur lutte.
Sauf que Haynes a choisi de caster Cate Blanchett, aux airs perpétuels de reine de glace éthérée et énigmatique, et Rooney Mara, qui semble toujours innocente, fragile, et à deux doigts de se briser en mille morceaux, pour composer ce couple impossible.
Deux actrices qui sont déjà loin de dégager de la chaleur et de la passion en temps normal, malgré leur talent évident, et qui, ici, sont mises en image de manière distante, tout en retenue et en subtilité : la relation passe par des regards, des attitudes, des sourires mystérieux... et ça s'arrête là. Pas de passion, quasiment pas de sentiments explicites, pas de chaleur... pas de coeur.
Alors certes, les défenseurs du film (très vocaux et passionnés, par ailleurs) me répliqueront que je n'ai rien compris, que c'est l'époque qui veut ça, que c'est voulu, qu'il faut avoir lu le livre pour mieux comprendre la relation, etc.
Reste que je n'ai pas cru à ce couple, à cette romance, et que ça m'a totalement coupé du contenu émotionnel de cette histoire. Ce qui est un peu dommage pour un drame romantique.
Un petit 4/6 (parce que sinon, c'est très bien produit)
Publié le 1 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Drame, Fantastique, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
Un Amour d'Hiver (Winter's Tale) :
Orphelin abandonné aux eaux de New York, Peter (Colin Farrell) est un miraculé, qui grandit sous la protection de Pearly Soames (Russell Crowe), un démon violent ayant pris forme humaine, et régnant sur New York sous la supervision de Lucifer (Will Smith). En 1915, néanmoins, Peter rencontre Beverly (Jessica Brown Findlay), une riche héritière tuberculeuse et à l'agonie, et c'est le coup de foudre. Mais cette relation bénie du ciel déplaît à Pearly, qui est prêt à tout pour empêcher un miracle de se produire entre les deux amants ; en 2014, Peter est toujours vivant, amnésique, lorsqu'il croise le chemin de Virginia (Jennifer Connelly), une mère célibataire d'une petite fille cancéreuse...
Ouhlà, je crois que je n'ai jamais vu un tel plantage, ou du moins, de manière aussi spectaculaire.
Adaptation d'un roman produite, écrite et réalisée par Akiva Goldsman (pourtant oscarisé... même s'il est aussi responsable de Batman et Robin et de Lost in Space ^^), ce métrage fantastico-historico-romantique se veut une grande fresque surnaturelle et magique ayant New York en toile de fond, un conte d'hiver (comme l'indique le titre original) aux ambitions importantes... et il se plante sur tous ces aspects, ou presque.
En effet, si la photographie est compétente, enneigée et froide, comme il se doit, rien ne fonctionne sur les autres plans. Le contenu surnaturel, déjà : l'univers du film (des anges, des démons, des miracles, des chevaux qui volent, des étoiles magiques, Lucifer, etc) demande une énorme suspension d'incrédulité, mais soit : bien présenté, de manière claire, cela ne poserait pas de problème. Hors ici, il faut attendre près d'une heure de film pour que les enjeux réels (anges contre démons) soient expliqués ; dans l'intervalle, le spectateur est supposé tout prendre pour argent comptant, sans réelle explication autre qu'une voix off débitant des platitudes pseudo-profondes et philosophiques.
Et ça, c'est un premier problème, qui fait que dès les premières minutes du métrage, on ne croit pas vraiment à ce qu'on voit à l'écran. De manière générale, l'écriture de tout le film est problématique, d'ailleurs : dialogues ampoulés, transitions hâtives, structure bancale (plus de 75 minutes avant le passage au présent, ce qui laisse le personnage de Jennifer Connelly affreusement sous-développé, et toute cette section particulièrement creuse et superficielle), etc.
Ce qui n'aide pas une romance déjà bien bancale à exister : Findlay est loin d'être l'actrice la plus charismatique au monde, et malgré tous les efforts de Farrell, la relation existant entre les deux tombe souvent à plat, faute d'alchimie.
Alors si un tel film ne peut compter sur son script ou sur son couple vedette, sur quoi se reposer ? Sur les autres acteurs ? Will Smith est un Lucifer improbable, mais Crowe est tout simplement très mauvais dans ce Javert-bis qui roule des épaules et fronce les sourcils. Sur la musique ? Ultra-mélodramatique et forcée. Sur les effets visuels ? Systématiquement kitschs, un peu risibles et simplistes. Sur la réalisation ? Scolaire et appliquée.
Pas la peine de développer plus avant : ce Winter's Tale est un plantage, qui ne vaut un coup d'oeil, à la limite, que pour son atmosphère et ses images d'un New York perpétuellement sous la neige. Le reste ? Tout simplement mauvais.
1.25/6
Publié le 1 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Comédie, Romance
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
The Holiday :
Amanda (Cameron Diaz), une monteuse californienne de bandes-annonces pour le cinéma, vient de rompre avec son compagnon. Frustrée, elle décide de faire un échange de maison pour Noël avec Iris (Kate Winslet), une anglaise qui vient elle-aussi de connaître une déconvenue amoureuse. Et pendant qu'Iris découvre le monde hollywoodien avec l'aide de Miles, un compositeur de musiques de films, et Arthur (Eli Wallach), un scénariste oscarisé et à la retraite, Amanda, elle, tombe amoureuse de Graham (Jude Law), le frère d'Iris, un veuf père de deux petites filles...
Une comédie romantique qui, en dépit de son titre et du postulat de départ, finit par n'avoir pas grand-chose(pour ne pas dire rien du tout) de festif : en effet, la moitié de l'action se déroule en Californie, et est centrée sur l'univers Hollywood, pendant que le reste se concentre sur la romance (un peu) enneigée de Diaz et Law.
Pour l'esprit de Noël on repassera, et d'ailleurs, on repassera aussi pour l'intérêt de l'aspect comédie romantique de ce film signé Nancy Meyers. Non seulement le postulat ne déborde pas d'originalité (voir aussi Les Chassés-Croisés de Noël ou Une Nouvelle Vie Pour Noël - 2013), mais en prime, tout est ultra-balisé cliché et générique, et ne fonctionne que sur le charisme et l'alchimie des acteurs.
D'ailleurs, le côté Hollywood, avec le vieux scénariste, est nettement plus touchant que tout le reste du film.
Un minuscule 3/6 pour le cast
(ah, et plus de 2h15, c'est bien trop long, même si ce n'est pas trop mal rythmé)