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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1

Publié le 6 Août 2016 par Lurdo dans Catch, WWE, CWC, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1 :

Le tournoi commence donc, avec quelques matches plutôt sympathiques, Mauro Ranallo+Daniel Bryan aux commentaires, et une présentation sportive (avec micro-portraits de présentation avant chaque match) efficace.

- Gran Metalik (Mexico) vs Alejandro Saez (Chili) : de la voltige façon lucha (forcément), à peine 4 min et quelques d'action, un Saez qui surjoue un peu beaucoup, mais dans l'ensemble, un match d'ouverture honorable.

- Hoho Lun (Hong-Kong) vs Ariya Daivari (Iran) : le frangin de Daivari tente de marcher dans les traces de ce dernier, mais ce match (là encore 5 minutes à peine) n'est pas très marquant, assez basique et terre à terre, avec un Daivari qui joue les heels.

- Clement Petiot (France) vs Cedric Alexander (USA) : plutôt solide, équilibré, avec une opposition de style entre Petiot, tout en force, technique et agressivité, et Alexander plus en voltige typiquement indy US.

- Kota Ibushi (Japan) vs Sean Maluta (Samoa) : Encore un cousin de The Rock, pour changer, et qui fait ici de la figuration face à Kota, et se fait battre, notamment après avoir semi-raté un saut acrobatique. Un main event plus long, mais sans surprise.

 

Dans l'ensemble, on est typiquement dans des matches de premier round, qui en gardent beaucoup sous le coude, pour ne pas lasser le public et les spectateurs. Néanmoins, c'est un bon début de tournoi, le booking était assez évident, mais ça augure d'une suite plutôt sympathique.

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Un film, un jour (ou presque) #376 : Independence Day - Resurgence (2016)

Publié le 5 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Independence Day - Resurgence :

Vingt ans après avoir repoussé une attaque extraterrestre destructrice, l'Humanité doit faire face à une nouvelle vague d'envahisseurs, bien décidés à venger l'affront subi par leurs prédécesseurs...

Soyons francs : l'Independence Day original n'avait rien d'un classique ou d'un chef d'oeuvre, et s'il est resté dans les mémoires, c'est à la fois pour son patriotisme un peu risible, pour sa résolution un peu idiote, pour sa musique excellente de David Arnold, pour Will Smith & Goldblum, et pour ses effets spéciaux spectaculaires.

Néanmoins, il y avait tout de même quelque chose qui fonctionnait dans cette opposition entre une force d'invasion extraterrestre massive et technologiquement avancée, et les terriens, totalement dépassés, s'unissant pour se battre avec les moyens du bord.

Et c'est précisément pour ça que cet ID4-2 ne fonctionne pas du tout. Désormais, avec le tout-numérique, le spectateur est habitué à la destruction complète de nombreuses villes, et même si les effets restent assez réussis, on peine à se passionner pour un spectacle déjà vu dans la plupart des blockbusters de ces 20 dernières années ; la musique de David Arnold est ici remplacée par une bande originale insipide, et qui reste très inspirée par sa temp-track ; le patriotisme est forcément mis en sourdine, et remplacé par une présence chinoise accrue, qui manque totalement de subtilité et d'utilité ; et enfin, last but not least, on élimine totalement ce déséquilibre des forces en présence, puisque le saut de 20 ans dans le futur est utilisé pour justifier l'upgrade considérable des forces terriennes, qui disposent désormais de vaisseaux anti-gravité, de bases spatiales, de super-lasers, etc.

Résultat, on y perd beaucoup en identification et en empathie, et le monde représenté dans cette suite en est d'autant plus distant et étranger : on n'est plus dans un film catastrophe opposant David et Goliath, mais plutôt dans un film de science-fiction guerrière, où tout le monde se bat à coups de lasers et de bombes à fusion froide, et avec le soutien d'une espèce extra-terrestre pacifique qui sert de MacGuffin durant le métrage.

Si j'avais le courage, je pourrais aussi aborder dans le détail les autres points problématiques de cette suite que personne ne voulait vraiment : un script cousu de fil blanc, aux innombrables coïncidences et facilités outrancières, au fanservice inutile et envahissant (la moitié des anciens acteurs ne sert à rien), aux idées particulièrement dérivatives, et aux personnages-fonctions transparents ; énormément de digressions et de scènes inutiles ; un étrange manque de tension dans la première demi-heure ; des one-liners assez quelconques et/ou éventés...

Mais le véritable problème de ce ID4-2, c'est qu'hormis ses effets spéciaux globalement très réussis... il n'y a tout simplement rien de mémorable ou de vraiment intéressant dans le script, qui a pourtant demandé les efforts conjugués de cinq personnes. Roland Emmerich n'est pas un mauvais réalisateur, c'est même un assez bon technicien... mais c'est au niveau des idées que ses films pêchent.

2.25/6 (bigger, louder, dumber, but still spectacular)

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Un film, un jour (ou presque) #375 : Walt Avant Mickey (2015)

Publié le 4 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Disney, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Walt Avant Mickey (Walt Before Mickey) :

Les débuts difficiles de Walt Disney (Thomas Ian Nicholas), qui quitte son Missouri natal pour rejoindre Kansas City, puis Hollywood, rencontrant en chemin des animateurs de talent (David Henrie, Armando Gutierrez, Hunter Gomez, Timothy Williams) qui rejoignent son studio, un studio balbutiant au sein duquel il finit par recruter son frère Roy (Jon Heder), et par rencontrer l'amour en la personne de la belle Lillian (Kate Katzman)...

Un biopic indépendant à très petit budget (adapté d'un livre approuvé par une descendante de Walt Disney) qui s'est fait démolir par la critique, mais qui, finalement, est tout à fait regardable.

Bon, ce n'est clairement pas un chef d'oeuvre d'écriture (dialogues assez basiques, mélodramatisation à outrance, quelques problèmes de vraisemblance), d'interprétation (la plupart des acteurs principaux sont compétents, bien que manquant de charisme ; ça se complique un peu pour les seconds rôles, très souvent inégaux ; Thomas Ian Nicholas en fait un peu trop durant le passage "clochard dans la rue avec sa souris"), ou de réalisation (très basique), et le tout est finalement très générique et laborieux (façon téléfilm), mais les intentions sont bonnes, et compte tenu des difficultés de production, ça aurait pu être pire.

Ça aurait aussi pu être bien meilleur, en romançant nettement moins le tout, et en rajoutant une dose de fantaisie et de magie, ne serait-ce que visuelle.

3/6 (au moins, ça m'aura donné envie de regarder le très intéressant documentaire Walt : L'homme derrière le Mythe, entre autres)

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Un film, un jour (ou presque) #374 : Fishing Naked (2015)

Publié le 3 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Science-Fiction, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Fishing Naked :

David et Rodney (Bronson Pelletier et Evan Williams), un duo de jeunes vingtenaires désoeuvrés vivant dans une petite bourgade du Colorado, passent leur temps à faire peur aux touristes en se déguisant en sasquatch, afin qu'ils évacuent eurs zones de pêche. Un jour, ils rencontrent deux jeunes femmes (Elyse Levesque et Tinsel Korey) installées dans les bois, et rapidement, le quatuor décide d'en rajouter une couche, et d'amplifier leurs canulars. Mais plutôt que de faire fuir les touristes, voilà que les médias et l'armée rappliquent... et pour ne rien arranger, un véritable extra-terrestre vit apparemment dans les parages, attendant d'être rapatrié par ses semblables...

Comédie indépendante gentiment potache et un peu amateure, notamment au niveau de l'interprétation de certains seconds rôles, parmi lesquels pas mal de natifs-américains.

À vrai dire, le film fonctionne tranquillement pendant une quarantaine de minutes, pendant que tout se met en place... et puis ça freine des quatre fers lorsque les jeunes font équipe pour monter leurs canulars : le film devient alors nettement moins intéressant, meuble sérieusement, pour ne retrouver que partiellement son intérêt à mesure que la créature (au design de gros castor fluo en CGI assez amusant, bien que cartoonesque) se manifeste, et que le récit s'approche de sa conclusion.

M'enfin on ne pourra pas accuser le film de ne pas être original, et puis la "Grand-mère" totalement barrée qui parle aux aliens est plutôt marrante.

Un petit 3/6 très indulgent.

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Un film, un jour (ou presque) #373 : Pour l'Amour de Rose (2016)

Publié le 2 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pour l'Amour de Rose (Tulips in Spring) :

Jeune designeuse d'intérieur sur le point de décrocher un contrat juteux, Rose (Fiona Gubelmann) est cependant contrainte de mettre son métier et son petit ami de côté pour rentrer dans sa ville natale, où ses parents (Iris Quinn et Kevin McNulty) sont sur le point de perdre la ferme de tulipes familiale, suite à un accident du chef de famille. Avec l'aide de Tom (Lucas Bryant), un jeune collègue de son père, Rose va alors tenter de remettre la ferme d'aplomb, sans cesser de jongler, en parallèle, avec sa vie de citadine.

Une comédie romantique Hallmark d'apparence banale, mais qui en fait n'est pas vraiment une comédie romantique typique de la chaîne, puisque les vrais enjeux et le vrai sujet du métrage sont l'avenir de la ferme de tulipes, et celui de l'héroïne.

La relation amoureuse passe ainsi clairement à l'arrière-plan, et évite par ailleurs bon nombre des clichés du genre : la rivale professionnelle (Aliyah O'Brien) n'est jamais une concurrente sérieuse dans le coeur de Tom ; le compagnon de Rose n'est ni infidèle ni un goujat, et leur rupture se fait à l'amiable, d'un commun accord ; il n'y a pas de quiproquo ou de malentendu entre Rose et Tom aux 3/4 du film ; il n'y a pas de mariage soudain en fin de récit... bref, sur le plan de la romance, c'est plutôt en mode mineur, et c'est particulièrement rafraîchissant.

D'autant plus que Fiona Gubelmann (qui est pétillante, attachante et, je l'espère, réapparaîtra dans des films de ce genre) et Lucas Bryant n'ont qu'une alchimie très en retrait, ce qui aurait pu être un défaut dans un autre film, mais ne pose pas trop de problèmes ici.

Après, une fois dépourvu de toute réelle tension romantique, il faut bien avouer que le reste du script n'est pas pour autant particulièrement passionnant ou captivant, et traîne un peu la patte jusqu'au dénouement très prévisible.

Néanmoins, entre le côté romantique mis en sourdine, l'héroïne sympathique au possible, et les décors fleuris particulièrement lumineux et printaniers, Tulips in Spring se démarque un peu de la norme des films Hallmark. Un peu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #372 : Le Monde Fantastique d'Oz (2013)

Publié le 1 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Disney, Fantastique, Jeunesse, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Monde Fantastique d'Oz (Oz, The Great and Powerful) : 

Lorsque Oscar Diggs (James Franco), un illusionniste à la petite semaine dans un cirque du Kansas, est aspiré par une tornade jusqu'au pays merveilleux d'Oz, il se retrouve embarqué dans les jeux de pouvoir de trois sorcières, Theodora (Mila Kunis), Evanora (Rachel Weisz), et Glinda (Michelle Williams), qui voient en lui un héros légendaire, dont la venue avait été prédite il y a bien longtemps. Uniquement intéressé par la fortune, le pouvoir et la célébrité, Oscar décide alors de jouer le jeu...

Déjà vu (et très moyennement apprécié) à l'époque de sa sortie (alors un petit 3/6), le revisionnage n'est pas tendre avec ce métrage signé d'un Sam Raimi en pilotage automatique, dévoré vivant par tout le dispositif technique du film, entre gimmick 3D inutile, incrustations ratées, et fonds verts voyants.

D'autant qu'à la base, le script est tout sauf intéressant, une quête banale au possible, une histoire d'élu, le tout modelé sur Evil Dead 3 - L'armée des ténèbres (parfois au plan près), mais sans que James Franco n'ait un dixième du charisme, du talent et de l'énergie d'un Bruce Campbell, indispensables pour que l'on s'attache à son personnage de baratineur/vantard/séducteur/aventurier malgré lui.

Franco est terne, insipide, antipathique, et il aurait fallu quelqu'un comme Robert Downey Junior (initialement engagé dans ce projet) ou Jeremy Piven pour convaincre dans la peau de ce bateleur de bas-étage promu Sorcier suprême... et il aurait fallu une actrice plus aguerrie que Mila Kunis (que j'apprécie pourtant habituellement mais qui ici semble perdue dans les écrans verts) pour rendre cette histoire crédible.

Il reste bien quelques moments amusants, lorsque Raimi se souvient qu'il est Raimi, et le personnage de la poupée de porcelaine est réussi (tant visuellement qu'au niveau de l'interprétation de Joey King), mais dans l'ensemble, c'est mou, c'est assez moyen visuellement et musicalement (Elfman est en pilotage automatique, avec son thème à mi-chemin entre "O Canada" et "Plaisir d'amour"), et c'est tellement quelconque que j'ai peiné à dépasser la première heure de métrage lors de ce revisionnage.

2/6

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