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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Catch Review : Chikara King of Trios 2015 - Night 2

Publié le 4 Juin 2016 par Lurdo dans Catch, Review, Chikara

Je continue de passer en revue le King of Trios 2015 de la Chikara, en enchaînant avec la Night 2.

Chikara King of Trios 2015 - Night 2 :

- Un peu de meublage, as usual, et d'interactions entre l'annonceur Gavin Loudspeaker et le public.

- Promo tout à fait honorable de Smooth Sailing Ashley Remington.

- Jaka l'homme sauvage vs Smooth Sailing Ashley Remington. Un 1 contre 1 assez tranquille, rien de plus, rien de moins.

- Promo basique des United Nations.

- Beaucoup de meublage in-ring des United Nations en pré-match.

- 1/4 de finale du KOT : Team United Nations vs Team Fight Club Pro. Un tag match solide et efficace.

- Rey de Voladores Tournament 2015 - Qualifier #1 - 4-way Elimination Match - Shynron vs Matt Cross vs 2 Cold Scorpio vs Amasis. Spectaculaire, plein de voltige, mais malheureusement un peu trop de spots clairement télégraphiés et répétés. Dommage, et finalement assez décevant et symptomatique du cliché "spotfest" en vigueur sur la scène indépendante.

- Promo espagnole de la Team LU/AAA.      

- 1/4 de finale du KOT : Team Nightmare Warriors vs Team LU/AAA. Là, au contraire, un trios match avec de la voltige nettement plus satisfaisante, car une voltige globalement maîtrisée, fluide et convaincante, sans aucun spot vraiment forcé et artificiel. Le rythme était un peu inégal, cependant.

- 3.0 & N_R_G vs Flying Francis & Colony Xtreme Force. Des fourmis agressives, une équipe canadienne dont les membres s'appellent tous les deux Francis, des imitateurs de High Energy, et les bétises habituelles de 3.0, pour un match 4 vs 4 plutôt sympathique, mais pas forcément ultra-mémorable.

- Promo solide de Kevin Condron.

- 1/4 de finale du KOT : Team Bullet Club vs Team Battleborn. Battleborn m'inspire toujours aussi peu, mais AJ mérite une mention spéciale pour avoir continué à se méfier de la troisième corde pendant le match, et pour avoir brièvement joué le jeu du flingue invisible du Bullet Club, avec vol de revolver invisible, lutte pour le récupérer, etc. Sans surprise, ce sont les heels qui font tout le boulot, histoire de ménager le Bullet Club, qui a probablement encore les demi-finales et les finales à faire. Par contre, j'ai remarqué que les Bucks faisaient leurs spears de la même manière pourrie (avec un salto avant, et sans le moindre impact) que Lashley et que Moose, de la ROH... décidément...

- Rey de Voladores Tournament 2015 - Qualifier #2 - 4-way Elimination Match - Mascara Purpura vs. Ophidian vs. Mark Andrews vs. Pinkie Sanchez. Un excellent 4-way, nettement plus fluide et pro que le premier de la soirée, avec un Mandrews et un Mascara qui font le gros du travail dans un premier temps, et ce de manière intelligente, tandis qu'Ophidian assure en seconde partie.

- 1/4 de finale du KOT : Team Arcane Horde vs Team Devastation Corp. Rien de mauvais, loin de là, mais pas le main event le plus captivant du monde, puisque jouant la carte de l'opposition "trois géants vs deux gnomes voltigeurs", et parce que le match était éclipsé par le fait que le partenaire du Batiri était sous contrat avec le manager, qui le forçait donc à ne pas intervenir durant le match... jusqu'à sa rebellion et son face turn à la toute fin, forcément. Très très old-school, ce qui est parfait pour le public de la Chikara, mais ne plaira pas à tout le monde.

 

Une seconde soirée en demi-teinte, sans rien de particulièrement mauvais, mais sans rien non plus de particulièrement bon et d'exceptionnel, hormis peut-être le second match de qualification du Rey de Voladores (qui m'a rendu encore plus amer de la disparition quasi intégrale de la X-division du côté de chez Dixie, mais bon...)

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Un film, un jour (ou presque) #329 : An Open Secret (2015)

Publié le 3 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

An Open Secret :

Documentaire américain sur le problème de la pédophilie et des abus sexuels subis par les jeunes acteurs, mannequins et chanteurs dans le milieu du show-business américain.

Réalisé par Amy Berg (réalisatrice de West of Memphis et de Deliver Us From Evil, deux documentaires chocs), ce métrage s'avère à double-tranchant.

D'un côté, il donne la parole à de nombreuses ex-victimes, dont les témoignages concordent, et soulignent la dépravité et les actes immondes pratiqués par tout un réseau de pédophiles connus, condamnés, mais qui par divers jeux d'influence et d'argent (ils gravitent pour la plupart dans les mêmes cercles que Bryan Singer, dont l'ombre et le nom planent largement sur les témoignages), continuent tous à travailler dans l'industrie, au contact d'enfants, voire même directement sur des chaînes pour enfants, comme Nickelodeon (pas de surprise sur ce plan-là, bon nombre de rumeurs circulent à ce sujet depuis très longtemps).

Cet aspect du film est assez glaçant, bien que pas totalement surprenant pour qui a un peu de recul sur l'industrie.

Et de l'autre, malheureusement, le documentaire est un peu desservi par sa forme.

Berg tente de jouer la carte du sensationnalisme sans en avoir l'air, et emploie donc plusieurs techniques narratives douteuses : elle retrace ainsi la vie d'un couple, dont le fils a été abusé sexuellement par l'un des pédophiles présentés, est devenu alcoolique, et a eu un accident très grave en tentant de se sevrer seul. Ces segments sont étendus, sombres, larmoyants, tout est fait pour que l'on pense que le fils est mort... et puis non, à la toute fin du documentaire, après 95 minutes de déprime et de larmes, retournement de situation : le fils est "seulement" en fauteuil roulant, partiellement handicapé. Cette structure tentant de créer du suspens et une happy end est assez douteuse à mon goût.

Autre manipulation bien voyante, l'interview du fondateur du syndicat des jeunes acteurs, désormais manager et agent, un homme vieillissant au physique et au comportement qui, dès sa première intervention, déclenchent quelques alarmes chez le spectateur attentif ; pendant tout le métrage, Berg le fait intervenir comme tout autre témoin, le laisse expliquer que la pratique est condamnable, que ce n'est pas bien, mais que c'est comme ça que cela fonctionne, et que les parents et les enfants sont aussi à blâmer, etc.... il ne faut donc pas être un génie pour, très rapidement, se dire que le bonhomme est louche, et que sa défense sonne faux.

Et donc la réalisatrice attend la toute fin du film pour monter une scène dramatique, dans laquelle un ancien acteur victime d'actes pédophiles l'appelle au téléphone, et l'amène à reconnaître que lui aussi est un pédophile qui lui a fait des avances. Certes, l'hypocrisie du manager est frappante, puisqu'ensuite, face caméra, il ne se souvient de rien... mais le film frôle alors un peu l'exploitation dans sa mise en scène, ce qui m'a un peu agacé.

Passons aussi sur l'acharnement de la réalisatrice à accuser Bryan Singer sans oser le faire directement : il est constamment associé, que ce soit visuellement ou par des témoignages, aux pédophiles accusés, mais Berg semble vouloir éviter le procès ou le blacklisting (et elle a probablement raison, vu que le documentaire, fini en 2014, n'a toujours pas de distributeur), et finit par prendre trop de précautions, ne s'attaquant qu'aux pédophiles déjà identifiés comme tels.

Et puis, la réalisatrice n'est pas responsable de cela, mais son dossier à charge est malheureusement un peu affaibli depuis que l'un de ses témoins principaux, celui-là même qui est utilisé pour conclure le générique final d'un "Machintruc a récemment porté plainte contre Bryan Singer, Untel, Untel et Untel pour les nombreux abus sexuels dont il a été victime de telle date à telle date", s'est rétracté sur tous les fronts, a admis que ses accusations de viol ne tenaient matériellement et chronologiquement pas la route, et a lui-même été passé en justice pour fraude et accusations mensongères. Bon, d'accord, c'est loin d'exonérer ce que certains appellent la Gay Mafia d'Hollywood et les pédophiles qui profitent de ce système, mais tout de même, c'est malheureux.

Je suppose que si la production trouvait désormais un distributeur, elle changerait probablement un peu la fin du documentaire (à noter que la version que j'ai vue est la version complète du métrage, délibérément leakée sur le web après que des pressions légales aient forcé la production à couper certains aveux et certaines séquences avant la sortie confidentielle du film dans une dizaine de salles américaines, l'année dernière)

Reste que c'était une heure et demi assez intéressante dans son homogénéité et dans sa plausibilité : après tout, il n'y a pas de raison pour que la promotion canapé n'existe pas pour les deux sexes, et qu'elle ne touche que les personnes majeures et vaccinées...

On peut d'ailleurs regretter que le documentaire ne s'intéresse qu'à cette case démographique assez réduite des jeunes garçons de 10-15 ans, et ne replace pas le tout dans le contexte historique d'Hollywood, de la casting couch, des starlettes surexploitées, etc. Il y aurait certainement beaucoup à dire dessus, trop pour un seul documentaire, mais un peu de recul et de perspective sur les pratiques hollywoodiennes n'aurait pas fait de mal...

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #328 : Skellig (2009)

Publié le 2 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Fantastique, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Skellig :

Alors qu'il vient d'emménager dans une nouvelle maison avec ses parents (John Simm et Kelly MacDonald), le jeune Michael (Bill Miner) découvre un homme étrange, cynique et affaibli (Tim Roth) qui vit dans une cabane au fond du jardin, et qui semble posséder des moignons d'ailes dans le dos. Pour tenter d'oublier les problèmes de santé de sa petite soeur qui vient de naître, et afin de faire face à ce quotidien stressant, Michael se jette alors corps et âme dans la résolution de ce mystère surnaturel, aidé en cela par Mina (Skye Bennett), sa nouvelle voisine.

Un film fantastique familial anglais, au réalisme sombre assez typique d'un certain cinéma britannique, et qui amène très lentement la nature réelle de Tim Roth dans le récit, paradoxalement en la télégraphiant très tôt (via la chanson "Angels" de Robbie Williams), avant de l'amener concrètement par petites touches discrètes.

Bien interprété et visuellement convaincant sans jamais être mièvre, cette adaptation d'un livre pour enfants primé n'est néanmoins pas pour autant une réussite totale, peinant à totalement captiver, d'autant que son déroulement est assez prévisible.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #327 : La Fête à la Maison, l'histoire interdite (2015)

Publié le 1 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Fête à la Maison, l'histoire interdite (The Unauthorized Full House Story) :

De ses débuts discrets en 1987, jusqu'à son succès international dans les années 90, l'histoire et les coulisses de la sitcom La Fête à la Maison...

Un téléfilm Lifetime plat et générique au possible, un peu comme son équivalent pour Sauvés par le Gong, mais en pire, puisque outre la reconstitution bancale (que ce soit au niveau de l'époque, des costumes, des coiffures, des événements, ou même de la distribution, tout est totalement à côté de la plaque), il ne se passe tout simplement rien d'intéressant dans ce métrage (en même temps, il n'y a absolument rien à raconter - du moins rien de politiquement correct et de diffusable sur Lifetime sans risquer un procès - sur les coulisses de Full House, donc le film ne raconte rien).

L'écriture est donc assez laborieuse et surexplicative, tentant de meubler un peu en intégrant des anecdotes et de l'exposition de manière tout à fait forcée dans les dialogues, et peinant à dépasser le postulat de départ "Bob Saget était un comédien vulgaire et provocant qui n'aimait pas l'humour niais de la sitcom... mais tout le monde s'entendait bien quand même".

Reste tout de même un Garrett Brawith qui tient assez bien l'imitation et la voix de Bob Saget (et la petite Dakota Guppy, qui fait, elle, un clone convaincant de Jodie Sweetin).

1.5/6

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