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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #309 : Captain America - Civil War (2016)

Publié le 6 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Marvel, Fantastique, Aventure, MCU, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Captain America - Civil War :

Alors qu'une mission tourne mal pour Captain America (Chris Evans), les Avengers se trouvent au coeur d'une tourmente politique aux enjeux de taille : les Nations Unies exigent que l'équipe se place sous leur autorité, sous peine d'emprisonnement. Les Avengers sont divisés : d'un côté, Iron Man (Robert Downey Jr) et ses partisans, qui se sentent responsables des pertes collatérales entraînées par leurs missions, et de l'autre Captain America et ses proches, prêts à tout pour ne pas placer leur force de frappe aux mains d'une autorité sur laquelle ils n'auraient pas leur mot à dire. Divisés, et manipulés par le machiavélique Zemo (Daniel Brühl) qui utilise le Soldat de l'Hiver (Sebastian Stan) pour exécuter ses basses besognes, les Avengers sont contraints d'en venir aux mains, les uns avec les autres...

Cette critique-ci, je vais la faire brève : pas forcément le meilleur Captain America, pas forcément le meilleur Marvel Movie, quelques problèmes de rythme et de scènes superflues, mais un bon film, dense et maîtrisé, qui met en scène tous ses personnages sans en négliger aucun, construit son script et ses personnages sur les acquis du MCU, et se permet de présenter dans l'action plusieurs nouveaux personnages qui fonctionnent.

Spider-man est, à ce titre, une réussite (même s'il est perfectible dans ses effets numériques, ce qui un problème récurrent dans les productions de cette envergure), et la Black Panther apporte une approche différente de cet univers partagé, à la fois dans son environnement natal (la jungle du Wakanda) que dans son positionnement vis à vis des autres héros.

Il est d'ailleurs assez ironique qu'à défaut d'avoir le meilleur film Captain America ou Marvel, on a ici le meilleur film "crossover" de la décennie, qui met largement à l'amende le Batman vs Superman de Snyder, tant au point de vue de l'action que des enjeux idéologiques (la comparaison est gratuite et facile, oui, mais là où Snyder se veut donneur de leçons et pédant dans son traitement de ses personnages, les frères Russo parviennent à un résultat incomparablement meilleur sans perdre de vu le fun et l'humour).

Bref, un tour de force au niveau de la gestion de l'univers et de ses personnages, et un métrage qui s'inscrit totalement dans la continuité des deux premières phases de l'univers Marvel, et qui augure du meilleur pour le prochain Avengers.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #308 : No Way Jose (2015)

Publié le 5 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

No Way Jose :

Jose Stern (Adam Goldberg), un musicien raté approchant la quarantaine, est réduit à jouer avec son groupe dans les anniversaires d'enfants. Geignard, neurotique et immature, Stern révèle un jour à sa fiancée (Anna Belknap) qu'il est un délinquant sexuel, et qu'il lui ment à ce sujet depuis des années : aussitôt expulsé par sa compagne, il se réfugie chez un ami proche, lui-même en pleine crise de la quarantaine, et décide de renouer avec une ancienne petite-amie alcoolique (Gillian Jacobs).

Une pseudo-comédie indépendante réalisée et écrite par Goldberg, dont le personnage habituel de neurotique sarcastique, marmonneur et plaintif est ici à son nadir : insupportable, Goldberg passe tout le film à s'apitoyer sur lui-même, à se regarder le nombril, entouré de ses potes qui parlent musique rétro, qui regardent des laserdiscs, et autres activités de hipsters.

Formellement, le film n'a aucune énergie, il erre à droite et à gauche, au gré des envies de Goldberg, qui nous place des flashbacks peu inspirés sur sa relation avant la séparation, entre deux caméos d'une actrice ou d'une autre, dans un rôle secondaire (Gillian Jacobs, Emily Osment, etc).

Toutes ces scènes n'apportent pas grand chose au film, qui tourne rapidement à vide, semble à moitié improvisé, et n'est ni aussi drôle ni aussi malin ou original qu'il semble penser l'être.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #307 : Electric Slide (2014)

Publié le 4 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Electric Slide :

Dans le Los Angeles de 1983, l'histoire vraie d'Eddie Dodson (Jim Sturgess), un jeune playboy qui, pour faire face à ses dettes incroyables et éviter que la pègre ne s'en prenne à lui, décide de s'improviser braqueur de banques... un braqueur hors du commun, séducteur, vantard et vêtu sur son trente-et-un, qui en neuf mois va braquer plus d'une soixantaine d'établissements, laissant derrière lui toute une série de témoins tombés sous le charme, et refusant de le trahir. D'autant qu'en parallèle, Dodson est très occupé par l'énigmatique Pauline (Isabel Lucas), qui devient plus ou moins sa partenaire dans le crime...

Inspiré par un article sur la vie du vrai Dodson, voici un semi-biopic ultra-stylisé qui répond à la définition même de coquille creuse, puisque le réalisateur semble nettement plus occupé à composer des plans esthétiquement beaux et réussis, plutôt qu'à rendre ses personnages ou son récit un minimum intéressants.

Résultat, les acteurs prennent la pose, en font trois tonnes, l'atmosphère est éthérée et contemplative, le récit est nébuleux et brouillon, et le métrage dans son ensemble peine à convaincre, plat et anémique, pas aidé par un acteur principal qui semble faire du cosplay, et par sa belle maladive et maigrichonne, qui semble sous l'emprise de substances illicites, et qui n'a aucune alchimie avec Sturgess.

Heureusement qu'il reste tout de même une bande-son d'époque assez réussie, ça remonte un peu la note finale de ce biopic creux et dénué d'intérêt.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #306 : Riftworld Chronicles (2015)

Publié le 3 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Riftworld Chronicles :

Lorsqu'il atterrit à Toronto, au 21è siècle, Alar (Tahmoh  Penikett), un sorcier aux pouvoirs extraordinaires issu d'un royaume médiéval au bord du chaos, rencontre Kim (Erin Karpluk), pigiste, et lui demande son aide afin de rentrer chez lui... mais un chasseur de primes menaçant est à ses trousses...

Un moyen-métrage/web-série canadien qui développe sur 45 minutes le pitch d'un court-métrage de 10 minutes intitulé The Portal (2014), de et avec la même équipe.

Malheureusement, cette première mini-saison préfère diluer tout ce qui faisait la force du récit original (c'était bref, percutant, amusant, et ça avait une conclusion qui fonctionnait bien) en meublant énormément, en partant dans d'autres directions, et en rajoutant des personnages secondaires (le frangin rôliste, les collègues), afin de faire de la mise en place pour une seconde saison éventuelle.

Résultat : si le tout reste sympathique, léger, et distrayant (ça repose beaucoup sur les épaules du duo principal, forcément attachant), il se termine alors même qu'il devrait commencer, et frustre énormément. Rien de plus à ajouter, pour être franc : c'est très regardable, mais ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #305 : The Boss (2016)

Publié le 2 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Boss :

Croisement improbable entre Martha Stewart et Donald Trump, Michelle Darnell (Melissa McCarthy) est une grande patronne richissime et célèbre, jusqu'à ce qu'elle soit envoyée en prison pour malversations financières ; à sa sortie, elle est ruinée, abandonnée de tous, et est contrainte de loger chez son ancienne assistante, Claire (Kristen Bell), et sa petite fille. Mais rapidement, le caractère arrogant, vulgaire, manipulateur et autoritaire de Michelle menace cette cohabitation fragile, et la situation se complique encore lorsque Michelle et Claire décident de créer leur propre entreprise, afin d'entrer en compétition avec une troupe locale de girls scouts, en vendant des brownies spécialement conçus par Claire.

On connaît désormais par coeur la formule McCarthy : de la comédie graveleuse, vulgaire, crûe et sans finesse, avec une McCarthy à grande gueule qui cabotine, fait des cascades pas très crédibles, et insulte autrui, mais dont les personnages ont souvent des failles intérieures qui justifient vaguement leur comportement, et que McCarthy révèle dans une scène larmoyante ou plus sincère.

C'est désormais vraiment la routine des comédies vendues sur son nom, et ici, dans cette comédie écrite par et pour elle (et réalisée par son mari), on est à nouveau dans le même schéma.

Un schéma qui s'essouffle de plus en plus, et qui recycle bon nombre de figures imposées, notamment déjà vues dans les comédies de McKay/Ferrell (tous deux producteurs de ce métrage) ; d'ailleurs, je dois dire que le combat de rue entre les deux troupes de girl scouts rappelait très clairement les combats de rues d'Anchorman, y compris dans l'absurdité de certains moments.

Mais le problème, ici, c'est que les failles de Michelle nous sont exposées dès le début du film (elle a grandi dans un orphelinat, rejetée par tout le monde), ce qui affaiblit clairement leur impact sur la durée, à mesure que le personnage continue de se montrer agaçant et envahissant, et que le souvenir de cette introduction se fait de plus en plus diffus dans l'esprit du spectateur.

En résumé, ce The Boss, c'est McCarthy qui fait du McCarthy, et qui commence sérieusement à tourner en rond.

Heureusement que face à elle, il y a Kristen Bell, quelques visages familiers issus du SNL, une fillette naturelle et convaincante, et Tyler Labine en love-interest inattendu de Bell : ces personnages fonctionnent assez bien avec McCarthy, et lui redonnent un peu d'humanité, ce qui aide à faire passer la pilule. Par contre, Peter Dinklage qui continue à composer des antagonistes caricaturaux et déjantés... mwé. Il ne m'a pas forcément convaincu cette fois-ci.

Un tout petit 2.5/6

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Critique éclair : Deadbeat, saison 3 (suite et fin)

Publié le 1 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Fantastique, Les bilans de Lurdo

RIP : Fauchés et sans repos (Deadbeat) , saison 3 (suite et fin) :

Kevin Pacalioglu (Tyler Labine) est un stoner/slacker new-yorkais, bon à rien sans avenir, et qui n'a qu'un seul talent : celui de voir et de parler aux esprits ne parvenant pas à trouver la paix dans l'au-delà. Après avoir affronté et triomphé de Camomile White (Cat Deeley), une fausse médium médiatisée bien décidée à exploiter les dons de Kevin à son propre bénéfice, Kevin se retrouve de nouveau seul...

Et là, tout de suite, bonne nouvelle, puisque comme je l'espérais, les scénaristes ont nettement levé le pied sur la provoc' graveleuse et creuse dans la suite de cette saison.

Pas totalement non plus, cela dit, puisque le recours à de l'humour bas-de-plafond a toujours fait partie de l'ADN de la série, et qu'ici, ils se lâchent peut-être un peu plus qu'avant dans les scènes scatologiques (on assiste à une étrange récurrence des scènes de WCs et de diarrhées, dans cette saison, ainsi que d'une fausse nudité pixelisée). Mais dans l'ensemble, pour le meilleur et pour le pire, le show revient rapidement à son schéma habituel du fantôme de la semaine, et de semi-parodies hebdomadaires d'un genre ou d'un film.

On se retrouve tout de même - avec l'arrivée de Kal Penn - devant un tournant créatif. Les deux premières saisons du show reposaient sur la rivalité de Kevin et de Camomile, l'autre voyante, et finissaient par développer une jolie relation de couple entre Kevin et une fantômette.

Ici, on reboote tout ça, et on transforme le show en Harold et Kumar 2.0. Et c'est vraiment ça, tout du long : les aventures enfumées de deux stoners aux idées stupides, qui tentent de gagner de l'argent en en faisant le moins possible. Pas forcément le type de show qui m'intéresse le plus au monde, à vrai dire, même si la relation quasi-fusionnelle de "Kumar" et Kevin est assez sympathique et naturelle.

Et sans surprises, ce sont les épisodes les moins axés "marijuana" qui m'ont intéressé :

- le 3x02, par exemple, voit Kevin & Kumar tenter de participer à un concours d'inventions pour enfants (avec comme produit révolutionnaire une armure anti-bullies), recruter un gamin rencontré sur le web pour présenter l'invention, et finir par passer dans To Catch a Predator.

- le 03, par contre, aucun intérêt pour moi, avec son fantôme stoner qui demande aux deux protagonistes de convaincre son ancien pote de fumette (devenu chirurgien) de gagner pour lui un tournoi de bong-pong : de quoi donner lieu à une parodie de film de sport des 80s, avec montage, etc. Rien de révolutionnaire, et bon nombre de shows l'ont fait avant, d'autant que le tout est assez tiré vers le bas par l'intrigue secondaire de Kumar qui se fait passer pour un vendeur d'aspirateur, et étale des excréments de chien sur un tapis, blablabla.

- le 04 retombe dans le graveleux et le lourd, puisque le duo se lance dans le monde du porno, afin de retrouver quel acteur a mis enceinte la star d'un gang-bang, désormais décédée, et qui aimerait connaître le père de sa fille avant de rejoindre l'au-delà. C'est vulgaire, pas très inspiré, assez générique, mais paradoxalement, ça passe encore.

- le 05 est une parodie de Week-end chez Bernie, avec un pseudo-Skrillex, mort d'auto-asphyxie érotique dans sa chambre d'hôtel, et que K&K baladent pendant tout l'épisode, afin d'avoir accès à un night club où un mégachampion de poker doit apparaître. Un épisode amusant, mais con, avec malheureusement le retour de l'employée de morgue nécrophile qui surjoue, mais aussi avec un début de fil conducteur (comme Kevin, le joueur de poker voit et parle aux morts) qui restera malheureusement sous-exploité durant la saison.

- le 06, lui, donne dans la parodie de super-héros assez moyenne, avec un wannabe-vigilante qui réclame vengeance pour sa mort accidentelle. Le tout culminant (malheureusement) dans une poursuite en costumes rythmée par la diarrhée fourdroyante de K&K, qui se vident par tous les orifices tous les trois mètres, dans la rue. Trop drôle. :mellow:

- Un épisode 07 assez quelconque, qui se déroule quasi-intégralement chez les amish (l'épisode est bien moins drôle qu'il ne semble penser l'être, et encore une fois, ça a déjà été fait ailleurs, en plus amusant), et qui parvient tout de même à placer un gag à base de vomi, forcément.

- Parodie de L'Affaire Thomas Crown (et autres films de cambrioleurs) dans le 08, avec le fantôme d'une duchesse obèse nue et pixélisée qui a honte de son portrait vendu aux enchères, car elle ne s'y trouve pas assez grosse ; encore un épisode très très inégal, dont le summum des vannes c'est "la duchesse est une chaudasse obèse aux allusions graveleuses constantes", et "le cambrioleur anglais s'appelle Hugh Anuss".

- Parodie de Prison Break dans le 09, avec Kevin qui doit se faire passer pour un prisonnier dans un pénitencier, afin d'approcher un néo-nazi, et de finir son tatouage, pour le compte d'une fantômette Suicide Girl tatoueuse. Un bon paquet de clichés, et Kumar est quasiment absent de l'épisode, mais c'était regardable et assez rythmé.

- 10 : Remake de Very Bad Trip, qui se transforme encore une fois, à mi-chemin, en film de sport, avec un fight club de sumos, de l'entrainement, etc. Assez redondant et creux.

- 11 : le fantôme d'un LARPer se prend pour un véritable roi trahi par un sbire, et K&K doivent intégrer son groupe de rôlistes, parmi lesquels (encore une fois) l'employée de la morgue. Bon, là, pas de surprises, on a beaucoup des clichés habituels sur les nerds qui jouent aux JDRs grandeur nature, mais le tout finit par être assez léger et sympatoche.

- La série se souvient que la saison est presque terminée, et décide de développer un semblant d'arc et de continuité dans le 12, avec K&K qui se brouillent, Kevin qui part en solo, et s'occupe de dizaines de fantômes à la suite grâce à un gadget emprunté au joueur de poker. Pas forcément intrinsèquement intéressant, avec une histoire d'illusioniste fantôme, qui ne vaut vraiment que pour un petit duel de magiciens amusant.

- 13 : season finale, avec un Kevin qui comprend que tous les fantômes "libérés" avec le gadget du joueur de poker ont en fait été emprisonnés dans celui-ci, car le joueur de poker a prévu d'utiliser l'énergie fantômatique de ces derniers pour alimenter sa future gamme de vibromasseurs révolutionnaires. Un concept absurde qui aurait pu fonctionner et avoir plus de punch si le show avait utilisé le gadget en question plus tôt dans la saison, et si le joueur de poker avait été mieux caractérisé et développé. À part ça, l'épisode refait Buried (le film avec Ryan Reynolds) et Kill Bill, mais sans être forcément très inspiré. Et il parvient à nous placer le fantôme de Benjamin Franklin, qui possède Kumar, et n'a alors qu'une envie : s'auto-sucer. Forcément.

Bref, une saison qui a perdu beaucoup de son charme surnaturel (fini le petit fantôme en plastoc à la Slimer, etc), pour vraiment privilégier l'humour de stoner à la Harold et Kumar. Personnages pas assez développés, parodies trop superficielles, recours au pipi-caca trop fréquent, intrigues et arcs narratifs jamais vraiment aboutis, on sent un peu les scénaristes/showrunners fatigués ; mais bon, là, au moins, on se dit que le show ne pourrait pas passer comme tel sur un grand network, et qu'il exploite donc au maximum son statut de série indépendante diffusée sur le web... je suppose que ça justifie cette direction plus radicale ?

 

(ou pas)

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