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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #188 : Ted 2 (2015)

Publié le 5 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ted 2 :

Parce qu'il tente de sauver son couple, Ted (Seth MacFarlane) décide de tenter d'avoir un enfant. Mais alors qu'il explore la possibilité d'adopter, il apprend qu'il n'a aucun autre statut légal que celui d'objet. Ted, John (Mark Wahlberg) et une avocate débutante (Amanda Seyfried) décident alors de se lancer dans un combat légal pour faire de Ted une personne à part entière...

Du premier Ted (2012), j'avais dit cela :

Un film gentillet et inoffensif, voire même assez pépère. Hormis quelques vannes ici ou là, il n'y a vraiment que tout le passage de la fête avec Flash Gordon qui soit vraiment drôle ; le reste, c'est de l'ordre de la rom-com + bromance assez basique, certes réussie niveau sfx, mais un peu trop référentielle, et qui se prend trop au sérieux, et avec des caméos et des scènes qui semblent avoir été ajoutés pour rallonger la durée du film (un fight chorégraphié entre Wahlberg et l'ours en peluche, sur papier, c'est rigolo, dans les faits, ça tombe assez plat, c'est longuet et c'est filmé au premier degré ; idem pour toute l'intrigue du kidnapping, qui fait rapiéçage, façon "merde, on n'a pas vraiment d'antagoniste ou de conflit autre que romantique dans le film, vite, il faut trouver quelque chose... et si on filmait une course-poursuite sur fond de grosse musique orchestrale !?")

3/6 (ah, et paradoxalement, un peu l'impression que certains trucs ont été zappés au montage, genre le perso de la collègue de Wahlberg - Laura Vandervoort - dont on se dit "tiens, elle va certainement servir de love interest secondaire au héros, quelque chose du genre"... et puis non, c'est juste MacFarlane qui a décidé de caser sa copine pour trois répliques, et puis elle disparaît du film)

Pour ce second opus, c'est un peu la même chose, en encore moins efficace.

Outre Mila Kunis, évacuée d'une réplique, sans vraiment prendre de gants, le film nous rejoue la même partition, entre caméos plus ou moins creux (j'avoue que Dorn et Warburton en couple gay, déguisés en Worf et en Tick pour la Comicon, ça m'a amusé), humour pipi-caca-beuh omniprésent, références à la pop-culture assez quelconques, tentatives d'émotion et de sérieux qui tombent à plat, et effets spéciaux impeccables.

MacFarlane voulait supposément faire "quelque chose de différent", ce qui, pour lui, semble vouloir dire "photocopier l'épisode Measure of a Man de Star Trek Next Gen."

Problème, non seulement la partie "procès" du film est affreusement laborieuse (et se paie un sketche du SNL tout simplement calamiteux), mais en plus, elle ne semble jamais vraiment développée, comme si c'était un embryon d'idée que MacFarlane avait eu la flemme de consolider.

D'ailleurs, c'est tout le film qui ressemble un peu à un patchwork un peu baclé, et ce dès le long numéro d'ouverture façon cabaret, typique des intérêts de MacFarlane, mais hors-sujet compte tenu de l'univers de Ted.

Bref, hormis le nerd fight à la Comicon, assez amusant, et la comparaison Seyfried/Gollum, Ted 2 est un film dans la droite continuité du chapitre précédent, mais en plus plat, en plus générique, et en nettement moins inspiré.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #187 : La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (2015)

Publié le 4 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Fantastique, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (Justice League - Gods & Monsters) :

Dans un univers parallèle plus sombre et violent, Superman (Benjamin Bratt) se nomme Hernan Guerra, fils de Zod recueilli, à son arrivée sur Terre, par des immigrés mexicains ; Batman (Michael C. Hall) est Kirk Langstrom, un savant devenu vampire après avoir tenté de se débarrasser de son cancer ; et Wonder Woman (Tamara Taylor) est Bekka, autrefois fiancée au Néo-Dieu Orion. Ensemble, ils font respecter la loi et l'ordre sur Terre, malgré la méfiance du gouvernement et des citoyens... jusqu'au jour où de célèbres savants sont tués selon des méthodes qui semblent pointer la Ligue des Justiciers du doigt : à eux de prouver leur innocence avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage animé du DCU qui a fait l'événement, car il signe le retour de Bruce Timm aux commandes de cet univers. Et c'est donc un choix assez étrange de faire de ce grand retour un métrage se déroulant dans un univers alternatif, une sorte de gros What If sorti de nulle part (j'ai toutefois cru comprendre que Timm voulait initialement adapter The Authority, mais a dû se rabattre là-dessus), et qui a de quoi déstabiliser les fans de la Justice League.

Cela explique probablement les nombreuses réactions indignées des fans et des critiques, qui ont fait un rejet en bloc du film... moi-même, je n'étais pas très chaud, d'autant qu'il faut bien l'admettre, le design des trois personnages principaux est particulièrement insipide, pour ne pas dire mauvais.

Et puis finalement, petit à petit, j'ai fini par me prendre au jeu de ces versions différentes des héros DC, aux origines narrées en flashback, dans un script assez classique, mais qui fonctionne.

Reste néanmoins des problèmes de casting (Paget Brewster en Lois ne fonctionne pas du tout pour moi) ou d'intérêt global (le tout est assez convenu), mais je ne me suis pas ennuyé, et ça fait toujours plaisir de retrouver un style visuel plus classique et efficace, qui change des mochetés auxquelles le DCU nous avait habituées.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #186 : 88 (2014)

Publié le 3 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

88 :

Gwen (Katharine Isabelle), une jeune femme peureuse et paniquée, revient à elle dans un restaurant routier, avec en sa possession un sac empli de bonbons et d'une arme à feu : elle n'a aucun souvenir de comment elle est arrivée là, de ce qu'elle fait avec ce sac, et de pourquoi son petit doigt a été arraché et sommairement couvert d'un bandage. Flamingo (Katherine Isabelle), une jeune femme volontaire, brutale et sensuelle, revient à elle au bord d'une route, et tue très rapidement un homme qui s'approche d'elle : décidée à venger son petit ami Aster (Kyle Schmid), tué par les hommes de Cyrus (Christopher Lloyd), elle entame alors une virée meurtrière et sanglante. Seulement voilà : Gwen et Flamingo ne font qu'une...

Un thriller décalé et improbable, dans le mauvais sens du terme.

Car si le film semble un temps marcher dans les traces de Memento de Nolan, avec sa mise en parallèle de deux intrigues suivant des temporalités et des tonalités différentes, rapidement, le tout se délite, et part dans un n'importe quoi assez agaçant : on y surjoue affreusement (autant K.I. est juste en Gwen, autant elle en fait trois tonnes en Flamingo, dans le registre "attitude badass de camionneuse-poseuse-cinglée clope au bec", et cesse aussitôt d'être crédible ou touchante ; d'autres acteurs, comme les deux co-scénaristes, sont mauvais comme des cochons, et jouent de véritables caricatures ambulantes), et le tout est mis en images (et en musique) de manière assez "arty", maniérée et artificielle...

Résultat : plutôt que de s'attacher aux personnages, ou de suivre avec intérêt le désir de vengeance de Gwen, on se détache progressivement du récit alambiqué, de ses fusillades fauchées, et de ses protagonistes, qui finissent par tous ressembler à des pions manipulés par une actrice-scénariste-réalisatrice clairement ambitieuse, mais n'ayant pas les épaules ou le savoir-faire d'un Nolan, nécessaires pour faire fonctionner un tel récit (surtout lorsque l'on impose une révélation finale qui tombe à plat).

Un ratage courageux, donc, mais un ratage tout de même.

2/6

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Catch Review : TNA Impact (29/07/2015)

Publié le 1 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ma motivation continue de disparaître un peu plus chaque semaine...

Impact du 29/07/2015 :

- Aries au micro, se plaint des décisions de Bully (tu n'es pas le seul, AA), et Bully se pointe (*soupir*) ; Aries (en mode heel) enterre joyeusement le titre de la X-Division (qui n'avait clairement pas besoin de ça *soupir*), Spud débarque, explique qu'il admire Aries, mais qu'il n'apprécie pas son langage... et zou, Aries vs Spud, contrat vs... euh... surnom. C'est tout ce que la TNA a trouvé créativement pour justifier le départ d'Aries : soudain, lui qui était toujours très rusé et malin, perd 140 points de QI par "arrogance", et veut se faire appeler "Rockstar Austin Aries" (alors que bon, Austin Starr a tellement plus de classe ^^). Les promos de tout le monde étaient très réussies, mais créativement, c'est le degré zéro du booking, là. C'est limite insultant.

- Angle discute avec Melendez. Le problème, c'est que Melendez est bon niveau promos, mais ça s'arrête là.

- Melendez vs EY. J'aime bien le thème de Melendez façon 80s rock (en même temps, c'est une version instru de Sweet Child of Mine), mais le match était particulièrement générique et oubliable.

- Matt Hardy est confiant, backstage. Et JB qui se demande bien avec qui Matt peut bien discuter, alors que Jeff a été annoncé en long, en large et en travers pendant le show, mwé.

- L'entrée de la Dollhouse est toujours aussi cheap.

- Marti Belle vs Brooke. KO Title. Énergie sympa, mais affrontement assez moyen, et probablement trop long pour ce que c'était. Ninja Gail me laisse totalement de marbre.

- Segment pas très intéressant sur Tigre Uno, qui débite des trucs génériques et clairement improvisées dix minutes avant le tournage. La partie en studio sur Trump, notamment, était assez faible.

- EC3 est confiant. J'ai vraiment peur qu'ils sacrifient le streak de EC3 au profit de Jeff Hardy...

- EC3 dans le ring pour se moquer de tout le monde, Jeff Hardy fait son retour boîteux, est acclamé par tout le monde, et nous fait une promo motivée qui me rassure encore moins quand à l'avenir de champion d'EC3. Longuet. Sans oublier le push de Matt Hardy, qui continue (et qui botche un peu sa promo, m'enfin bon).

- Magnus & Mickie backstage, contents d'être là et motivés... dommage que ce soit le dernier match de Mickie, Magnus, Storm et Serena.

- Mickie & Magnus vs Storm & Serena. Un peu bordélique et inégal (notamment du côté des filles), mais probablement le segment le plus intéressant de la soirée. Ils me manqueront tous.

- Anderson inquiet, Bram survolté. Bram est toujours très impressionnant dans ses promos.

- 20 minutes de passage de brosse à reluire au sujet de Jarrett, et de speech d'introduction dans le HOF. J'ai zappé, au bout d'un moment.

 

 

Un show un peu meilleur que précédemment, mais surtout, et malheureusement, ultra-bavard. Le niveau dans le ring a vraiment chuté, les nombreux départs sont vraiment dommageables, et les personnes mises en avant ne m'inspirent pas du tout... mais bon. Vue la tournure des tapings récents, l'été devrait au moins s'avérer amusant à suivre, à défaut d'être particulièrement bien écrit ou prometteur pour l'avenir de la compagnie.

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