Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Un Foutu Conte de Noël (A Merry Friggin' Christmas) :
Boyd Mitchler (Joel McHale) et sa famille vont passer Noël chez leurs proches, un clan d'individus tous plus excentriques les uns que les autres. Lorsqu'il réalise qu'il a laissé les cadeaux de son fils à la maison, Boyd reprend la route en compagnie de son père Mitch (Robin Williams), un homme particulièrement acariâtre et râleur, avec qui il ne s'entend pas...
Une distribution attachante et prometteuse, entre Williams, McHale, Candice Bergen, Bebe Wood, Lauren Graham, et compagnie, mais un film qui enchaîne les clichés de la dramédie indépendante, sans être jamais particulièrement drôle ou touchant.
La faute à une écriture un peu pataude, à des personnages trop décalés et improbables, et à une trame prévisible dans son déroulement.
Qui plus est, entre ce film et The Angriest Man In Brooklyn, Robin Williams continue dans les rôles sombres et résignés, ce qui, compte tenu de sa fin tragique, n'aide pas vraiment à apprécier son personnage de père indigne alcoolique et dépressif...
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Une Bonne Étoile pour Noël (The Christmas Shepherd) :
Illustratrice de livres pour enfants, veuve depuis la mort de son mari militaire, Sally Browing (Teri Polo) est dévastée lorsque Buddy, son berger allemand, s'enfuit en pleine tempête. Le chien, cependant, finit par arriver dans le foyer de Mark Green (Martin Cummins) et de sa fille Emma (Jordyn Olson), qui peinent à se reconstruire après la mort de la mère d'Emma, trois ans plus tôt. Alors que Noël approche, Buddy va s'avérer le catalyseur du rapprochement entre ces deux foyers que tout sépare...
Encore un téléfilm Hallmark de cette saison 2014, avec cette fois-ci un gentil toutou qui apporte le bonheur à sa maîtresse et à ceux qui le recueillent.
Rien de bien original, rien de bien mémorable, The Christmas Shepherd est un métrage très classique, et qui fleure bon la romance Harlequin typique. À vrai dire, le tout semble presque avoir été bricolé avec les restes du budget des autres téléfilms Hallmark de la saison tant chaque scène sent le recyclage, et tant le film paraît tourné avec une équipe et des frais réduits au maximum.
Qui plus est, le côté discount du téléfilm se ressent d'autant dans l'écriture/les dialogues, assez maladroits par moments, dans la direction d'acteurs (Polo et Cummings sont sympathiques, mais les sentiments de tous les personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs, semblent artiiciels et forcés), dans le sempiternel cliché du "mec intellectuel qui a tout abandonné pour revenir à la vraie vie manuelle du coeur de l'Amérique" (ici, le publicitaire devenu militaire devenu gérant de café), etc.
De manière générale, le chien a beau être attachant et bien dirigé, le tout manque cruellement de fantaisie et de magie de Noël, préférant une approche réaliste et dramatique où tout le monde fait la gueule pendant un gros morceau du film. Sans façons.
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L'Ange Gardien de Noël (Angels and Ornaments) :
Jeune quadragénaire mélancolique travaillant dans un magasin de musique sous les ordres de son patron Dave (Graham Abbey), un ami d'enfance qui en pince pour elle, Corrine (Jessalyn Gilsig) est une grande romantique malheureuse en amour. Après un souhait prononcé devant une décoration de Noël familiale, Corrine reçoit soudain l'aide de Harold (Sergio Di Zio), l'esprit de son grand-père, qui doit réussir à trouver un prétendant à sa petite-fille avant Noël, s'il veut obtenir ses ailes d'ange...
Cinquième nouveau film de Noël Hallmark de la saison 2014, ce métrage assez médiocre n'est franchement pas très intéressant.
La faute, principalement, à un ton global qui donne dans le mélo dépressif et sirupeux, dans lequel tout le monde surjoue (d'un côté, l'ange en fait trois tonnes, avec un accent de Brooklyn à deux doigts de la mauvaise imitation d'Adam Sandler ; de l'autre, Gilsig, qui multiplie les pauses mélancoliques et désespérées, et joue tout le film sur le ton du murmure effacé, tire à elle seul tout le téléfilm vers les profondeurs de la déprime, y compris lorsque tout va bien à la fin du récit), dans lequel la musique est envahissante, et dans lequel rien de fonctionne vraiment.
Il est probable qu'avec une distribution plus attachante, et des parti-pris moins "tristesse et désespoir", ça aurait pu fonctionner un minimum... mais là, non. Clairement pas. Les films de Noël, ce n'est pas sensé être démoralisant...
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Impossible n'est pas Noël (Deck the Halls - 2005) :
Après la mort soudaine de son mari il y a un an, Holly Hall (Gabrielle Carteris) est retournée vivre dans sa petite ville natale avec son fils Ben (Josh Hayden), âgé de huit ans. Elle accepte un travail dans l'usine de jouets de son père, espérant retrouver la sérénité, passer du temps avec ses parents, revoir sa meilleure amie Melody (Jocelyne Loewen), et son ami d'enfance, Kirk Olsen (Steven Culp), devenu à présent vétérinaire. Mais lorsque Holly fait la connaissance de son nouveau voisin, Nicholas Saint-Claire (Steve Bacic), rien ne va plus. Publicitaire impertinent, nonchalant et sarcastique, séduisant trentenaire aux longs cheveux et à la chemise hawaïenne qui travaille pour le père de Holly, Nick plaît à cette dernière tout autant qu'il l'horripile... et lorsque Ben se persuade que Nick est le Père Noël, et qu'il ferait un compagnon parfait pour sa mère, les choses se compliquent...
Un téléfilm canadien assez léger et second degré, ce qui en fait une bonne surprise, avec son Santa jeune et décomplexé.
C'est assez dynamique et agréable à suivre, même si ce n'est pas parfait pour autant : le métrage perd en effet pas mal d'énergie dans son dernier quart, lorsque les choses redeviennent un peu sérieuses, et certains choix ne m'ont pas convaincus dans cette dernière partie : choix musicaux (le montage sur "We Three Kings" en version rap, arg), visuels (la transformation finale, doublée d'une voix particulièrement ratée), et de jeu (Carteris, notamment, fait parfois des choix d'interprétation étranges).
M'enfin bon, rien de bien méchant, c'était tout de même assez sympathique, principalement grâce au charisme de Bacic, et à la feinte sur le protagoniste réel de la romance principale.
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Ma Famille en Cadeau (Will You Merry Me ?) :
Rebecca Fine (Vikki Krinsky) et son fiancé Henry Kringle (Tommy Lioutas) vont passer les fêtes de Noël, en compagnie des parents de Rebecca, dans la famille de Henry ; seul problème : les Fine sont juifs, aisés, et vivent à LA, tandis que les Kringle, chrétiens, sont issus de la classe moyenne, et vivent dans une petite bourgade traditionnelle. Pour les deux belles-familles, les fêtes de Noël vont rapidement se transformer en champ de bataille...
Un téléfilm Lifetime bâtard, hybride jamais vraiment convaincant de comédie romantique, de comédie familiale, et de film de Noël.
La rom-com, particulièrement basique, repose malheureusement ainsi sur un couple principal totalement transparent, terne et inintéressant ; la comédie familiale, elle, singe Mon Beau-Père et Moi dans une version caricaturale, blindée de clichés sur les religions, et qui se résume à un concours d'hystérie entre Wendie Malick et Cynthia Stevenson ; et histoire de finir en beauté, on conclue avec un pseudo-Voisin contre Voisin, et un concours de décorations/prétexte très peu exploité...
Bref, ce n'est pas inspiré, pas drôle, c'est particulièrement convenu et prévisible, et le capital sympathie de Malick et Stevenson est plombé par l'écriture médiocre et criarde des personnages. On oublie donc très vite.
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Il faut sauver Noël / Northpole : les Étincelles de Noël :
Noël est en péril, car le Pôle Nord, alimenté par la joie et le bonheur de la race humaine, perd progressivement son énergie. Santa (Robert Wagner), son épouse (Jill St John) et l'elfe Clementine (Bailee Madison) choisissent d'intervenir : cette dernière part alors à la rencontre de Kevin (Max Charles), un jeune garçon bien décidé à faire retrouver à sa mère journaliste (Tiffani Thiessen) l'esprit de Noël, quitte à forcer un rapprochement avec Ryan (Josh Hopkins), l'instituteur célibataire de Kevin.
Une histoire assez basique et mignonnette, très téléfilm Disney des années 80s, mais avec un budget et des effets spéciaux nettement plus travaillés.
D'ailleurs, à vrai dire, ce métrage aurait été nettement plus à sa place sur un Disney Channel, ou sur ABC, plutôt que sur Hallmark, même si l'on retrouve ici ou là quelques-uns des clichés des téléfilms de la chaîne.
Reste que c'est assez réussi, que la distribution est sympathique (même si Wagner a trois lignes de dialogue, et est assez froid et robotique en Santa, ce qui est gênant) et que malgré son script cousu de fil blanc, on ne s'ennuie pas particulièrement.
Et de toute façon, la suite est déjà en chantier, donc... 3.75/6
EDIT 11/2015 : Après avoir revu le film juste avant la diffusion de sa suite, je dois dire que les défauts se font nettement plus évidents. Certes, toutes les scènes au Pôle Nord sont visuellement réussies, au point qu'on regrette qu'il n'y en ait pas plus... mais j'avoue que toute l'enquête journalistique de Tiffani Thiessen est particulièrement insipide et mollassonne ; ce qui, en retour, plombe joyeusement le rythme global du métrage.
En somme, dès que l'on s'éloigne de Bailee Madison, ça ronronne sérieusement, le placement produit devient un peu trop voyant, et même au Pôle, la prestation mal post-synchronisée et indifférente de Robert Wagner en Santa fait gentiment tache, et tire un peu le tout vers le bas.
Bref, au final, une fois débarrassé de toute la hype et la promotion constante de la chaîne, centrée sur les plans à effets spéciaux et sur Bailee, ce Northpole s'avère assez moyen, trahissant ses origines au budget limité par un récit centré sur une petite ville générique, et sur une intrigue politique insipide, plutôt que sur le Northpole du titre.
Heureusement que la distribution est sympathique, et que le tournage a vraiment eu lieu en hiver, dans la neige et les éléments déchaînés, ça aide à rendre le tout crédible, et à assurer une (petite) moyenne à ce téléfilm.
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Les Cookies de Noël (A Cookie Cutter Christmas) :
Christie (Erin Krakow) et Penny (Miranda Frigon), deux institutrices au sein du même établissement, se détestent royalement depuis leur plus tendre enfance, et sont prêtes à tout pour se mettre mutuellement des bâtons dans les roues. Ainsi, à l'approche de Noël, l'arrivée d'un nouveau père célibataire et de sa fille devient l'enjeu de leur affrontement sanguinaire, qui prend la forme d'un concours de pâtisserie où tous les coups sont permis...
Hallmark continue avec ses films de Noël cuvée 2014, et cette fois-ci, on se retrouve avec un métrage insipide au possible, et ce à tous les niveaux.
Le récit est affreusement balisé, la distribution est transparente et sans la moindre alchimie, et surtout, les deux antagonistes sont à baffer tant leur conflit semble puéril et mesquin (sans que les interprètes aient le charme nécessaire pour faire passer la pilule).
Bref, un film de Noël sans la moindre magie, sans le moindre intérêt, sans... sans rien du tout, en vérité.
Ah, et félicitations à Alan Thicke qui cachetonne du début à la fin dans un rôle qui lui demande de manger des cookies, et de dire deux lignes de dialogue par heure de film.
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Grumpy Cat (doublé par Aubrey Plaza) est un chat léthargique et sarcastique qui vit dans un magasin d'animaux, au coeur d'un centre commercial. À l'approche de Noël, une jeune fille nommée Chyrstal (Megan Charpentier) fait le voeu de trouver une vraie amie : le voeu est exaucé, et désormais, Chyrstal peut entendre Grumpy Cat lui parler. À l'improbable duo d'empêcher deux musiciens incapables de dérober un chien valant une fortune, et de ruiner les fêtes de Noël.
Ce téléfilm Lifetime, c'est un peu le Sharknado des films de Noël : c'est creux, c'est naze, c'est stupide, c'est semi-parodique et c'est fauché. Mais là où le premier Sharknado n'avait pas forcément conscience de sa nullité et de son potentiel "culte", ce Grumpy Cat's... est tout le contraire.
En fait, cette exploitation assumée d'un meme idiot, c'est comme un Sharknado qui saurait que l'internet adore se moquer des films nazes sur twitter, et qui aurait décidé de créer le buzz en faisant croire aux spectateurs que "c'est normal que vous trouviez ça naze, regardez, nous aussi on le pense, alors continuez à regarder, moquez-vous, on se contentera de gagner de l'argent avec les revenus publicitaires, et on produira comme ça trois ou quatre autres suites toutes aussi nulles qui nous rapporteront encore plus d'argent." : autrement dit, c'est un Sharknado qui serait conçu pour être délibérément naze, et optimisé pour faire parler de lui sur le net.
C'est Sharknado 2, donc. ^^
Bref, ce Sharknado 2 Grumpy Cat's... est un film profondément manipulateur et mauvais ; c'est mal joué, globalement mal écrit (à une vanne ou deux près), mal rythmé, idiot, bourré de clichés (c'est un sous-Maman j'ai raté l'avion dans un centre commercial, avec en prime des animaux qui parlent), et ça recouvre cette couche de médiocrité d'un vernis cynique encore plus faible, ici confié à Aubrey Plaza (en pilotage automatique la moitié du temps) chargée de faire des vannes plates et mal écrites en voix off, et se moquer constamment du film, avec des "pourquoi vous regardez cette daube ?" et autres "oui, ce film est naze, on le sait, mais on va se faire un paquet d'argent avec les pubs, alors tweetez #pourquoijeregardecettedaube, bande de moutons " directement adressés aux spectateurs.
Pour résumer, Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, c'est du cynisme 2.0, c'est éminemment détestable, et je plains ce pauvre chat qui se fait balader partout alors qu'il n'a qu'une envie : dormir.
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Monsieur Papa (Santa With Muscles) :
Blake (Hulk Hogan), un millionnaire californien capricieux, immature et sans scrupules, se déguise en Père Noël pour éviter la police après une poursuite automobile : après une chute violente, il perd cependant la mémoire, et se persuade progressivement qu'il est le véritable Santa Claus : à lui d'assurer l'intérimau centre commercial locale, et de protéger un orphelinat local des manigances du maléfique Ebner Frost (Ed Begley, Jr.).
Du long-métrage de Noël des années 90 qui est sorti en salles, et on se demande bien pourquoi, tant le tout ressemble vraiment à un téléfilm fauché de la fin des années 80 ; un peu à l'image des implants capillaires de Hulk Hogan, plus risibles qu'autre chose.
Hogan, cela dit, s'en sort assez bien dans son interprétation, celle d'un Richie Rich méritant des baffes, et qui, forcément, retrouve le droit chemin grâce aux enfants d'un orphelinat étrangement vide.
Pour faire simple, c'est un long-métrage assez mal foutu, pas intéressant pour un sou, qui n'a rien de Noël (forcément, avec un soleil californien constant) et qui n'a comme seul intérêt que sa distribution, pleine de seconds rôles amusants (Don Stark et Mila Kunis de That 70s Show ; Ed Begley Jr, Clint Howard, Steve Valentine).
Mais à part ça... c'est assez difficile à supporter. Et le titre français ("Monsieur Papa") est gentiment WTF.
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Neuf Vies pour Noël (The Nine Lives of Christmas - 2014) :
Célibataire endurci, le pompier Zachary Stone (Brandon Routh) refuse de s'engager sentimentalement, et préfère se consacrer à son métier. Mais lorsqu'il recueille un chat errant à l'approche de Noël, Zach découvre bien vite qu'il apprécie d'avoir un peu de compagnie... d'autant que Marilee (Kimberley Sustad), une étudiante vétérinaire et vendeuse en animalerie qu'il croise à de multiples reprises, s'avère très à son goût ; progressivement, le couple se rapproche, sans jamais vraiment oser franchir le pas...
Un joli paradoxe que ce second téléfilm Hallmark de la saison 2014, un métrage qui, depuis sa diffusion, est devenu l'un des préférés des spectateurs/trices, outre-atlantique. Au point de motiver la mise en chantier d'une suite pour Noël 2021... d'autant plus paradoxal que finalement, ce téléfilm aurait très bien pu s'intituler "Les Flammes de mon Coeur", ou que sais-je encore, être diffusé à la St Valentin ou au 14 Juillet, et hormis une ou deux décorations, et peut-être une scène et demi, tout au plus, le métrage n'aurait pas eu à changer le moins du monde.
À l'identique, je n'aurais pas été surpris d'apprendre que ce projet était un script générique (avec les clichés habituels du genre : l'héroïne intelligente mais un peu maladroite ; le love interest beau, musclé, parfait mais blessé par son passé ; la petite-amie diabolique et caricaturale ; la meilleure amie ethnique, etc) sorti d'un tiroir par un exécutif et confié à l'un des scénaristes attitrés de la chaîne avec pour consigne "rajoute des trucs de Noël dedans, on va le diffuser pour les fêtes de fin d'année".
Sauf que non, en fait : Nine Lives... est tiré d'un roman sentimental, adapté pour l'écran par une habituée des téléfilms Hallmark. Ce qui en dit probablement long sur la qualité du roman original... et sur les efforts de la distribution, qui parvient à rendre ce métrage somme toute assez sympathique.
Pourtant, ce n'était pas gagné : outre le script peu inspiré, le film souffre d'une illustration musicale pataude, d'extérieurs trop ensoleillés, et d'une fin téléphonée, précipitée et un peuforcée... Mais malgré tout cela, ça se regarde assez bien, principalement parce que le tout repose intégralement sur les épaules des acteurs (y compris les seconds rôles, comme les autres pompiers), qui sont suffisamment attachants et dynamiques pour emporter l'adhésion et donner de la personnalité au métrage.
Sans oublier les chats, qui sont mignons. Après... je ne partage tout de même pas l'enthousiasme débridé des Américain(e)s, mais il est vrai qu'en comparaison de bon nombre d'autres films Hallmark, c'est légèrement au-dessus.
3.25/6
(critique mise à jour en 2021, à l'occasion de la diffusion de la suite)
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Un Cow-Boy pour Noël (One Starry Christmas) :
Jeune astronome séduisante, Holly (Sarah Carter) voudrait passer Noël avec son fiancé Adam (Paul Popowich), mais celui-ci, à la dernière minute, doit partir à l'autre bout du pays pour négocier le contrat le plus important de sa carrière. Décidée à ne pas se laisser abattre, Holly choisit de le rejoindre en bus, mais un retard lui permet de faire la connaissance de Luke (Damon Runyan), un cow-boy texan au bagoût charmant qui l'aide à rejoindre le domicile de ses parents. Invités à passer Noël en compagnie de Holly et ses parents, Luke et un Adam jaloux vont désormais concourir pour remporter le coeur de la jolie blonde.
Premier téléfilm Hallmark de la saison 2014... et ça commence mal. En effet, ce métrage s'avère particulièrement médiocre et frustrant, malgré un rythme satisfaisant, et une Sarah Carter adorable comme toujours.
Le problème principal, à vrai dire, c'est l'écriture, qui fait de Holly une héroïne capricieuse, superficielle et indécise, de Luke un être idéalisé dont tout le monde s'éprend aussitôt, et qui diabolise gratuitement le personnage d'Adam (qui malgré l'hostilité de tout le monde, est un mec assez normal, bien qu'un peu jaloux et orienté carrière), au profit de la simplicité redneck de Luke (avec toujours cette dichotomie les citadins = pas bien, les campagnards = la simplicité et vérité vraie de l'Amérique authentiques de nos aïeux).
Résultat, on se retrouve avec une Holly qui se sépare de son compagnon parce qu'il a des obligations professionnelles dont il ne peut se défaire aux alentours de Noël, parce qu'ils n'ont pas les mêmes goüts en matière de décoration de sapin, parce qu'il n'a pas de bague de fiançailles prête lorsqu'il fait une demande en mariage spontanée, bref, parce qu'il n'est pas le grand amour extraordinaire et aventureux dont elle rêve, le torrent de passion imprévu et inattendu qu'elle veut, et qu'il ne porte pas le chapeau de cow-boy.
Mwé.
0.25/6 pour l'écriture du métrage + 1.25 point pour Sarah et sa robe rouge = 1.5/6
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Ma Vie est un Enfer / Maman, moi ? Jamais ! (A Family Thanksgiving) :
Claudia (Daphne Zuniga), une avocate carriériste, est persuadée d'avoir une vie parfaite. Invitée au Thanksgiving de sa soeur Jen (Gina Holden), elle se désiste cependant rapidement pour s'occuper d'une affaire en cours... et très bientôt, une "coach" mystérieuse nommée Gina (Faye Dunaway) lui rend visite, pour remettre sa vie en ordre. Lorsque Claudia se réveille, le lendemain, elle est désormais mère de famille, et elle comprend bien vite que Gina est responsable de cette nouvelle vie "magique".
Un téléfilm Hallmark de 2010 qui utilise le prétexte de Thanksgiving pour nous servir un plat affreusement familier.
Et quand je dis affreusement familier, c'est d'autant plus vrai dans le cadre des comédies romantiques de Noël : Un Rêve de Noël, Un Souhait pour Noël, Une Seconde Chance Pour Noël, Family Man... autant de films fonctionnant sur des formules exactement similaires, avec des protagonistes visiblement clonés, une opposition vie professionnelle/vie de famille identique, et une conclusion invariablement prévisible.
Comme souvent, donc, ce qui fait la différence entre ces métrages photocopiés, c'est la distribution. Et ici, entre Daphne Zuniga, toujours efficace, et l'adorable Kennedi Clements, naturelle et à croquer, ça fonctionne assez bien.
Il n'y a que Faye Dunaway qui cachetonne, en apparaissant dans trois scènes.
Bref, très classique, mais avec une jolie énergie.
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La Maison des Souvenirs (The Thanksgiving House) :
Lorsqu'elle hérite de la demeure de sa tante, Mary Ross (Emily Rose), une avocate de Boston, part s'installer à Plymouth ; là, elle apprend de la bouche d'Everett (Justin Bruening), un historien local, que la maison se trouve sur le lieu du premier Thanksgiving de l'Histoire, et qu'elle vaut potentiellement une fortune. Tiraillée entre son petit-ami jaloux, Rick (Adam Kaufman), qui la pousse à vendre, et Everett qui l'incite à faire de la demeure un monument historique, Mary doit décider du futur du bâtiment, et de son propre avenir...
Un film de Thanksgiving made in Hallmark, qui suit forcément tous les clichés et toutes les figures imposées des téléfilms de la chaîne, depuis l'héroïne carriériste qui s'est éloignée de son passé rural, jusqu'au petit-ami égoiste et fourbe, en passant par le futur petit ami qui a su laisser derrière lui sa carrière pour se consacrer à sa passion, la meilleure amie caution ethnique, et les histoires familiales... blablabla.
Absolument rien de vraiment captivant sur ce plan-là, donc, et au niveau de la distribution, un problème de taille : Emily Rose est particulièrement froide, distante et insipide en héroïne. Ce qui est assez gênant dans ce type de téléfilm...
Le tout reste cependant compétent, et le reste de la distribution (Gruening en tête) est assez réussi, ce qui rend le tout plutôt frustrant et agaçant. Car avec une autre actrice principale, et ne serait-ce qu'un cliché ou deux en moins, ça aurait pu être nettement meilleur.