Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Le Père Noël est tombé sur la tête (The Real St. Nick) :
Kate (Torrey DeVitto), une jeune psychiatre, prend en charge un nouveau patient, Nick (Callard Harris), un séduisant inconnu, amnésique persuadé d'être le Père Noël. Bien vite, ce dernier commence à changer le quotidien des patients de l'hôpital, tout en suscitant l'hostilité de Spaulding (Matt Felker), un médecin arrogant et égocentrique.
Un téléfilm Lifetime un peu brouillon, vaguement inspiré de Vol au-dessus d'un nid de coucous, et ce de manière assumée, puisque l'un des personnages internés se prend pour Jack Nicholson.
La distribution n'est pas désagréable, mais malheureusement, le tout est un peu trop surjoué, un peu trop caricatural, bref, un peu too much pour vraiment convaincre.
Pour résumer : un téléfilm prévisible, pas vraiment passionnant, et qui perd (malheu-reusement pour moi, puisque c'est ainsi que je l'ai vu) énormément de son intérêt en VF.
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Opération Père Noël (Santa Hunters) :
Alex (Benjamin Flores Jr.) et ses amis Zoey (Breanna Yde), Elizabeth (Laya DeLeon Hayes) et Richard (Mace Coronel) ont prévu, ce Noël, de piéger Santa Claus à l'aide de caméras, de drones, et de matériel ultra-sophistiqué. Mais quand ils parviennent à faire dérailler le Père Noël de sa route, et à perdre les rennes du bonhomme bedonnant, ils comprennent bien vite qu'ils vont devoir réparer leurs erreurs et aider à sauver Noël...
Un téléfilm Nickelodeon plutôt sympathique, puisque mettant en scène plusieurs des acteurs habituels du network (les deux plus jeunes de 3 Fantômes chez les Hathaway, et deux autres habitués de la chaîne), et adoptant partiellement un format found footage assez amusant, qui redonne un coup de modernité à un concept assez classique.
C'est énergique, dynamique, ça ne perd pas de temps (le tout ne dure que 64 minutes), et la mise en forme est à la fois assez décalée et parodique, donc ça passe assez bien.
Dommage cependant que les sfx et le Père Noël en lui-même fassent un peu cheap (à la Nicolas Noël), et que la toute fin retombe dans des sentiers déjà bien empruntés.
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La Mission Secrète du Père Noël (It Nearly Wasn't Christmas) :
Dégoûté par l'égoïsme et les exigences des humains, Santa Claus (Charles Durning) décide de jeter l'éponge. Il reçoit cependant une ultime lettre, envoyée par une petite fille (Risa Schiffman) qui aimerait revoir son père pour les fêtes : choisissant de laisser une dernière chance à l'humanité, Santa part alors sur la route pour retrouver la fillette et exaucer son souhait, avec l'aide de l'un de ses elfes, le massif et maniéré Philpot (Bruce Vilanch) : en chemin, le groupe fera bon nombre de rencontres toutes plus improbables les unes que les autres...
Un téléfilm de 1989 que j'ai probablement vu chaque année durant mon enfance, puisque c'était l'un des films de Noël que je possédais, enregistrés en VHS. Et pourtant, il n'a jamais été l'un de mes métrages festifs préférés, loin de là.
En fait, It Nearly Wasn't Christmas est assez moyen, tant dans son rythme que dans sa facture et ses choix scénaristiques : si le Père Noël est excellent, et si la gamine a une bonne bouille (mais surjoue par moments), on doit s'infliger un elfe géant et rondouillard au QI digne de Buddy d'Elfe ; une mère à la ramasse qui passe son temps à avoir dix longueurs de retard, à prendre le tout un peu trop à la légère, et qui disparaît pendant la moitié du film pour réapparaître à la fin avec, en prime, un Isaac de La Croisière s'amuse (Ted Lange), cabotin au possible, en arnaqueur raté, qui a un perroquet empaillé sur l'épaule (lequel parle par - mauvaise - ventriloquie), et qui ne sert à rien du tout.
Bref, c'est un peu trop enfantin, simpliste et cartoony pour convaincre, avec des péripéties invraisemblables, des antagonistes de pacotille et des effets spéciaux médiocres. Cela dit, j'ai bien conscience que le tout faisait clairement (ou du moins en grande partie) illusion à l'époque, lorsque je n'avais même pas dix ans.
Mais pour un adulte, ça ne vaut qu'un 2.25/6, dont un point obtenu principalement parce que malgré tous ses défauts, La Mission Secrète du Père Noël a tout de même un bon fond.
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Le Noël de mes 10 ans (Wally Lamb's Wishin' and Hopin') :
Au milieu des années 60, à l'approche de Noël, le quotidien de Felix Funicello (Wyatt Ralff), un petit garçon issu d'une famille italienne assez religieuse, et étudiant dans une école catholique dans la petite ville de Three Rivers, Connecticut.
Un téléfilm adapté d'un livre rendu populaire suite à une recommandation d'Oprah Winfrey dans son talk show, et qui lorgne très clairement sur A Christmas Story, sans vraiment en avoir le charme ni l'atmosphère.
Partiellement la faute de Chevy Chase, qui narre souvent le tout de manière assez plate et absente, mais aussi celle du jeune héros, guère attachant, du rythme très inégal, et plus simplement de l'ambiance globale, assez peu festive, et beaucoup trop scolaire. C'est bien simple, hormis la scène du sapin (trente secondes à peine) et le spectacle de fin d'année (le dernier quart d'heure), tout le reste du métrage est assez intemporel, et plus intéressé par la puberté et les premiers émois amoureux de ses personnages que par l'atmosphère des fêtes de fin d'année.
Reste que, à l'instar de Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, cela reste un téléfilm assez atypique pour la chaîne Lifetime, ce qui mérite d'être salué, d'autant que le cynisme en est totalement absent. Et puis c'est plutôt bien produit, filmé et interprété.
C'est toutefois dommage que le tout se calque autant sur son modèle, qui est difficilement égalable. En l'état, c'est gentillet et sympatoche, mais sans plus.
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Christmas Comes To Willow Creek :
La fermeture d'une usine à Willow Creek, en Alaska, plonge toute la communauté dans un marasme et une dépression regrettable à l'approche de Noël. Seul espoir : un routier basé en Californie, chargé de jouer le Père Noël et d'apporter des présents à tous les enfants. Mais lorsque celui-ci tombe malade, il n'a d'autre choix que de confier cette mission à deux routiers : Ray (John Schneider) et Pete (Tom Wopat), deux frères que tout sépare, et qui ne pourraient être plus différents. Grand séducteur, bavard, charmeur et insouciant, Ray ne s'entend pas avec Pete, discret, timide et silencieux, qui préfère s'occuper de son fils rebelle plutôt que de se profiter de la vie. D'autant plus que les deux frères ont une ancienne conquête en commun, et que les non-dits se multiplient entre eux...
Un téléfilm de 1987 avec les deux Dukes of Hazzard, héros de la série Shérif, Fais-moi Peur, ici réunis dans un drame contemplatif et très orienté country, qui finit par se transformer en semi-remake de la Nativité.
Pas forcément mauvais, et avec un assez bon fond, mais pas particulièrement passionnant, malgré ses deux leads sympathiques, dont un à la pornstache typique de l'époque.
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L'Arbre à Souhaits (The Wishing Tree) :
Professeur de littérature veuf et mélancolique, Mr Farnsworth (Jason Gedrick) est cependant un instituteur populaire et iconoclaste, aux méthodes peu orthodoxes. Durant les vacances de Noël, il décide de superviser un trio d'élèves restés à l'école, afin d'améliorer leur quotidien, et de les aider à réunir des fonds pour l'Arbre à Souhaits local.
Un téléfilm Hallmark assez classique, et qui marche directement sur les traces du Cercle des Poètes Disparus.
Un peu trop, d'ailleurs, puisqu'on a droit à tous les clichés et rebondissements du genre, depuis la fille timide qui cache une voix en or, le nerd hésitant qui a un potentiel de leader, le rebelle à attitude qui se comporte ainsi à cause de problèmes familiaux, la mère de famille difficile, le veuf mélancolique, etc.
Noël ne joue ici qu'un rôle minime, en arrière plan, et le tout est particulièrement cousu de fil blanc, mais bon, ça se regarde sans effort.
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The Best Christmas Pageant Ever :
Lorsque la responsable du spectacle de Noël de l'église locale se brise la jambe, Grace Bradley (Loretta Swift), une mère de famille bien sous tous rapports, se trouve catapultée à la tête du comité d'organisation. À elle de gérer désormais tous les enfants, et notamment les six petits Herdman, des vauriens incontrôlables et insupportables, qui terrorisent toute l'école, et à qui Grace va devoir apprendre le véritable sens de la fête de Noël...
Un téléfilm ABC de 1983, avec quelques visages devenus depuis familiers, comme par exemple la toute petite Fairuza Balk, assez adorable dans son premier rôle, et qui narre le téléfilm en face caméra.
Ça se regarde facilement, principalement grâce à sa durée de 50 minutes à peine, et c'est gentillet et parfois agréablement chaotique... mais je dois bien avouer que le tout reste particulièrement anecdotique pour quelqu'un qui le découvre à l'âge adulte, sans le jeu de la nostalgie qui en fait un semi-classique télévisé des fêtes de Noël, outre-atlantique.
Sans oublier tout le côté catéchisme pour enfants, typiquement américain, qui peut rebuter.
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Le Miracle de Noël (Small City Santa, aka Holiday Miracle) :
À la veille de Noël, le shériff Rick Langston (Dean Cain), divorcé, a perdu l'esprit de Noël. Mais lorsqu'il arrête dans sa cuisine un intrus prétendant être Santa Claus (Paul Hopper), son quotidien s'en trouve bouleversé : avec l'aide de Lucy (Christine Lakin), tout juste arrivée en ville, Santa va alors montrer à Rick qu'il ne faut jamais perdre espoir en la magie des fêtes de fin d'année...
Tous les ans, Dean Cain participe à un téléfilm de Noël, dans lequel il joue généralement un avocat ou un policier... et donc, voici la cuvée 2014, avec un DTV gentiment fauché (il y a beau y avoir de nombreux plans à la grue en extérieur, les intérieurs sont mal éclairés et ressemblent à des décors en carton) et particulièrement médiocre.
Déjà, première caractéristique rédhibitoire, ça met un temps fou à démarrer : 30-35 minutes avant que le Père Noël et Christine Lakin n'interviennent dans le récit. On a donc droit à énormément de meublage, énormément de personnages secondaires sans intérêt (et moyennement joués), un bref propos religieux un peu maladroit, des séquences oniriques bizarres, une interprétation inégale et un rythme bancal.
Ajoutons à cela un récit qui manque totalement de fil conducteur et d'enjeux, le personnage de Lakin qui ne sert absolument à rien, et une fin qui donne l'impression d'un manque de budget chronique (le couple regarde par la fenêtre, émerveillé de voir Santa dans le ciel... mais il n'y a jamais le contre-champ nécessaire représentant leur point de vue, et, à la place, ça enchaîne sur le générique de fin), et on se retrouve avec un film très décevant, qui est à peine sauvé du néant total par quelques pointes d'humour, et par les commentaires du clochard en prison, façon choeurs grecs.
Pas grand chose à dire du buildup de ce PPV, puisque je n'ai pas regardé un Raw depuis un bon moment, et que de toute façon, ce TLC sera inévitablement éclipsé par le dernier show de NXT, nettemment plus intéressant. D'autant que sur le papier, la carte de ce TLC n'a pas grand intérêt, comme souvent lors des shows de fin d'année...
TLC 2014 :
- Preshow - New Day vs Dust & Dust. Match basique et anecdotique, avec des commentaires assez foireux en prime (King qui fait cinq minutes sur un personnage des Flintstones = soupir).
- Ziggler vs Harper, IC Title Ladder Match. Un spotfest sans véritable narration ou structure, si ce n'est Zigg qui bumpe comme un cinglé, et Harper qui bourrine en retour. Pas forcément désagréable, mais assez peu engageant en soi. Cela dit, je préviens tout de suite : c'était le meilleur match de tout le PPV.
- Usos vs Mizdow, Tag Titles. Je me suis absenté sept ou huit minutes pendant les entrées... et quand je suis revenu, c'était déjà fini, et Rollins donnait une interview backstage. Euh... okay. Whatever.
- Show vs Rowan, Stairs Match. Brouillon, médiocre et inutilement long, au point de flinguer le public pourtant motivé. Et en prime, Show a botché une esquive, et en a boîté pendant tout le reste du match.
- Rollins vs Cena, Tables match. Un énorme bordel à ref bump et faux finish, avec SuperCena qui domine à trois contre un, remporte techniquement ce match moche et lent à plusieurs reprises, et finit par triompher quand Roman Reigns vient contrer l'intervention de Big Show. What a fucking mess.
- Une interview backstage totalement captivante des Bellas. Si, si, captivante. Ou pas.
- AJ vs Nikki Bella. Divas Title. Un affrontement laborieux, avec des problèmes de timing notables, une Bella qui se prend pour Orton en multipliant les rest holds soporifiques, et un public qui, logiquement, s'est endormi.
- Reigns au micro, avec une promo botchée et très faible. #notreadyyet
- Kane vs Ryberg, Chairs match. Un match quelconque et trop long, effectué en pilotage automatique par les deux catcheurs.
- Rusev vs Swagger, US Title. Trois mouvements, deux prises de soumission, deux coups de pied, et c'est bouclé en 4m. Pfff.
- Ambrose vs Wyatt, TLC match. J'ai énormément de mal avec Ambrose, principalement parce qu'il surjoue affreusement la douleur jusqu'à devenir une caricature vivante, et que ça me sort totalement de ses matches. Là, c'était la même chose... tant qu'il attaquait, ça allait, mais au moment où Wyatt a repris le contrôle, j'ai commencé à décrocher. M'enfin bon... un hardcore match assez classique, sinon, pas mauvais du tout, jusqu'à son finish totalement stupide.
Voilà voilà. Passé le ladder match d'ouverture, c'est chute libre jusqu'au main event, qui fait illusion, mais malheureusement, les mauvaises idées de la WWE Creative Team ont encore frappé, avec cette fin digne d'un mauvais cartoon de Bip Bip et du Coyote, dont la tv ACME lui explose au visage. Cela dit, vu qu'Ambrose est un cartoon vivant, c'est somme toute assez cohérent. Con, mais cohérent.
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The Greatest Store in the World :
Sans domicile après l'incendie de leur caravane, Geraldine (Dervla Kirwan) et ses deux filles, Livvie (Elizabeth Earl) et Angeline (Holly Earl) cherchent un endroit où passer les nuits à venir. Elles finissent par arrêter leur choix sur Scottley's, le grand magasin le plus luxueux de Londres, où elles passent plusieurs nuits successives, échappant à la surveillance du portier, Mr Whiskers (Peter Capaldi). Mais la nuit de Noël, deux voleurs incapables tentent de cambrioler Scottley's...
Un téléfilm anglais diffusé sur la BBC, et qui se regarde tranquillement, notamment grâce à sa durée limitée de 74 minutes, et à sa distribution sympathique.
Malgré une narration en voix-off pas forcément inspirée, un placement produit périmé du S Club 7, une jeune héroïne parfois agaçante, et un virage au Maman, j'ai raté l'avion-bis dans la dernière partie du film, ce n'est finalement pas désagréable.
Anecdotique et clairement à destination des enfants, certes, mais pas désagréable.
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Christmas Miracle :
Contraints, par les éléments déchaînés, de se refugier dans une église abandonnée, huit inconnus décident d'y passer la nuit de Noël. Là, ils vont devoir apprendre à cohabiter, et à gérer leurs caractères particulièrement différents, s'ils veulent pouvoir résoudre les nombreux problèmes qui les tourmentent...
"Produit" par le peintre Thomas Kinkade, ce métrage de Noël appartient au genre des films "pseudo-religieux" typiquement américains, faits pour un certain public pour qui la présence de Dieu dans nos vies devrait être plus importante.
Ici, ça se traduit par huit personnages tous plus ou moins tourmentés, dont un prêtre qui a perdu la Foi, et qui s'unissent dans une vieille église délabrée (métaphore !!!) pour retrouver un jeune garçon autiste (métaphore !!!) qui se perd dans les bois tel une brebis égarée (métaphore !!!), pris dans la tempête d'un monde chaotique (métaphore !!!), et que seul le son des cloches de l'église parviendra à guider sur le chemin du bonheur (métaphore !!!).
Bref, on a le droit à beaucoup de clichés peu subtils, à beaucoup de dialogues à la limite de la leçon de vie, on a le droit à des chansons country, on a le droit à de la prêche, on a le droit à une église qui renaît lorsque les personnages retrouvent la Foi, blablabla... les paysages enneigés sont jolis, les acteurs pas mauvais, mais le tout ne vaut qu'un bon gros bof.
À moins que ce soit là le genre de film que l'on recherche précisément, bien entendu.
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Il faut sauver les chiens de Noël (12 Dog Days Till Christmas) :
Après s'être à nouveau attiré des ennuis auprès de son contrôleur judiciaire (Reginald VelJohnson), le jeune Jack (Vincent Giovagnoli) reçoit, en guise de travail d'intérêt général, la mission d'aider à déblayer un refuge animalier local qui doit bientôt fermer ses portes. Là, il rencontre les trois jeunes femmes qui gèrent le refuge : la belle Hillary (Chandler Parnell), sa soeur Ryan (Grainne McDermott), garçon manqué, et leur amie Blair (Lexi Giovagnoli). Mais pour décrocher un rendez-vous avec Hillary, Jack doit réussir à faire adopter les douze derniers chiens du foyer avant Noël...
Dans la hiérarchie des producteurs de téléfilms de Noël, Hallmark et Lifetime sont en haut, tant en matière de qualité que de volume, et tout en bas de la chaîne alimentaire, il y a ION et UpTv.
Ici, on a donc un téléfilm UpTv qui pourrait être résumé, comme beaucoup des productions de la chaîne, en un mot : amateur.
Avec son budget clairement microscopique, le métrage semble en effet bricolé à partir de pièces discount : les acteurs sont, au mieux, médiocres, et au pire complètement faux ; la jolie fille n'est pas particulièrement jolie ; la garçon manqué ne fait pas particulièrement garçon manqué ; le lead, supposément un bad boy charmant et au bagoût irrésistible, n'est ni particulièrement charmant, ni particulièrement irrésistible ; les chiens mignons ne sont pas particulièrement mignons, bref... un métrage amateur, maladroit, et assez laborieux, qui ne fait que confirmer la réputation de la chaîne.
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La Romance de Noël (A Christmas Romance) :
La veille de Noël, Brian, un banquier (Gregory Harrison) quitte la ville pour rejoindre les Montagnes Rocheuses, afin d'y parler avec Julia (Olivia Newton-John), une veuve mère de deux fillettes, dont la ferme doit être saisie pour défaut de paiement. Mais la tempête fait rage, et après un accident de voiture, Brian doit passer la nuit chez Julia : une épreuve inattendue qui va tout changer dans leur vie...
Un téléfilm sentimental diffusé sur CBS en 1994, adapté d'un roman type Harlequin, et qui, dès ses premières minutes, inquiète : générique kitchouille, musique sirupeuse, agaçante et aux vocalises crispantes, et personnages particulièrement criards (ONJ et les deux gamines ne font que hausser le ton, sans être toujours très convaincantes).
Heureusement, dès lors qu'arrive Brian dans la ferme, le tout se décoince un peu, et le charme commence à opérer : les décors naturels enneigés sont superbes, les interactions entre les personnages sont amusantes, ça joue mieux... bref, si l'on fait exception des motivations peu raisonnables du personnage de Julia (qui ne peut plus payer ses factures, mais refuse toute alternative), ça se regarde assez facilement, et c'est même assez joli (avec un petit caméo de la toujours sympathique Teryl Rothery en prime).
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Les Mystérieuses Cartes de Noël(A Christmas Mystery) :
À la mort de sa mère, Rebecca (Esmé Bianco) découvre des cartes de voeux mystérieuses reçues par cette dernière depuis des années. Elle engage alors un séduisant détective privé, Andrew (Ryan Bittle) pour résoudre l'énigme de ces lettres, mais plus elle se rapproche de l'expéditeur inconnu, et plus les sombres secrets de sa famille remontent à la surface...
Un téléfilm ION assez peu inspirant, pour ne pas dire complètement naze, puisqu'il s'agit en fait d'un téléfilm policier n'ayant quasiment aucun rapport avec Noël, avec une héroïne jamais convaincante (interprétée par Esmé Blanco, aka la prostituée rousse de Game of Thrones), et un détective privé louche qui est écrit comme un pseudo Sherlock.
Le suspense est inefficace, le récit est sans intérêt, l'interprétation est très moyenne (Blanco n'est clairement pas la meilleure actrice au monde), et donc, comme je le disais, le tout n'est qu'un téléfilm policier lambda déplacé au mois de Décembre histoire d'être diffusé à Noël.
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Le Spectacle de Noël (The Christmas Pageant) :
Directrice de pièces à Broadway, Vera Parks (Melissa Gilbert) est exigeante et caractérielle, ce qui lui vaut d'être renvoyée de son job actuel, et l'oblige à accepter un poste de remplacement dans une petite ville de la banlieue new-yorkaise. Là, elle prend en charge la direction du spectacle de Noël local, une tâche plus compliquée que prévue, mais qui lui permet de renouer avec son ex-fiancé (Robert Mailhouse) et sa fille (Lennon Wynn).
Mouais.
Un téléfilm Hallmark cousu de fil blanc, qui enchaîne les personnages clichés au possible (la carriériste grincheuse, le veuf célibataire, la gamine précoce, la timide complexée qui se décoince, l'antagoniste qui n'est pas si méchante que ça, le vieux couple excentrique façon Père et Mère Noël...) et une musique envahissante, pour un tout tellement routinier qu'on n'y croit jamais vraiment.
Un peu comme le visage botoxé et collagéné de Melissa Gilbert, ou les dialogues de la gamine : rien n'est naturel, et ça se sent.
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L'Étrange Noël de Lauren (Christmas Under Wraps) :
À l'approche de Noël, le futur de Lauren Brunell (Candace Cameron Bure), étudiante en chirurgie, est déjà tout tracé. Mais lorsqu'elle se fait plaquer par son fiancé, et que ses ambitions médicales se trouvent anéanties, elle est contrainte d'accepter un poste dans une petite ville perdue d'Alaska, Garland. Là, elle trouve l'amour, mais découvre rapidement que la ville cache un étrange secret... de Noël !
Hallmark nous refait Hart of Dixie, mais en Alaska, pour ce téléfilm assez cliché et balisé... qui étrangement fonctionne plutôt bien.
Alors qu'on aurait pu avoir un métrage entièrement prévisible, avec une héroïne carriériste qui retrouve le goût des vraies choses au contact de cet homme à tout faire qui a renoncé à sa carrière intellectuelle, blablabla, on se retrouve avec un téléfilm plus léger, qui ne se prend jamais vraiment au sérieux, et dont l'héroïne n'est pas totalement stupide ou naïve, vu qu'elle finit par deviner la véritable nature de ce village perdu et de ses habitants.
Pour résumer, c'est sympathique sans être révolutionnaire, et ça se regarde nettement mieux que pas mal d'autres productions Hallmark.
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Un Nouveau Départ (Picking Up and Dropping Off) :
Monsieur Météo, Will (Scott Wolf) n'a la garde de son fils que durant les congés scolaires ; Jane (Amanda Detmer), elle, a la garde de sa fille toute l'année, sauf durant ces mêmes vacances. Alors qu'ils se rendent tous deux à l'aéroport de Denver pour déposer et/ou récupérer leur progéniture respective à la veille des fêtes de Noël, Will et Jane se croisent, et progressivement, au fil des départs et des arrivées, une relation prudente et sincère se construit entre les deux divorcés.
Un téléfilm ABC Family de 2003 qui n'est finalement pas du tout orienté "Noël" (hormis la première rencontre à l'aéroport), puisqu'il se déroule sur un an ou deux, à toutes les saisons.
Malgré ce hors-sujet évident (le métrage a pourtant été diffusé dans le cadre des "25 Jours de Noël" de la chaîne), le tout se regarde étrangement bien, réussissant à décrire de manière assez jolie et subtile les difficultés éprouvées par les divorcés pour se reconstruire romantiquement... et ce malgré les clichés inhérents au genre de la rom-com tv.
Bref, le couple principal est convaincant et attachant, les seconds rôles sympathiques et en fin de compte, c'est tout à fait honorable pour ce que c'est.
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Les Flocons de l'Amour (A Chance of Snow) :
Alors que Noël approche, Maddy (JoBeth Williams) se rend à l'aéroport de Minneapolis en compagnie de ses filles et de sa soeur. Désireuse d'oublier son mari infidèle, dont elle est en instance de divorce, Maddy le retrouve pourtant dans le terminal, où il est bloqué, tout comme elle, par une tempête de neige. Avec l'aide des autres passagers coincés à l'aéroport, Maddy et son époux vont finir par mettre les choses au point, et par se dire leurs quatre vérités...
J'ai toujours adoré les films d'aéroport. Il y a quelque chose de fascinant dans ces lieux de déplacement et de rencontres fortuites et furtives, et, pour des raisons personnelles assez nostalgiques, j'ai toujours associé les fêtes de fin d'année avec ces immenses bâtiments emplis de passagers, de bruit, et de surprises... mais là, je me suis ennuyé comme un rat mort devant ce téléfilm Lifetime de 1998 qui, visuellement et musicalement, semble produit en 1988.
Plus embêtant encore, le film choisit une route particulièrement bavarde et prévisible pour arriver à sa conclusion inévitable : le couple se remet ensemble malgré les infidélités du mari (parce qu'un mariage c'est dur, parce que l'amour ça demande des sacrifices et du pardon, parce qu'il n'y a qu'une âme soeur pour toi et que si tu la rates, tu vas finir seule et malheureuse, blablabla), l'héroïne est enceinte, les enfants sont contents, tout va bien, joyeux Noël ! (et ce quand bien même la période de l'année n'a absolument aucune incidence sur le récit)
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Un Souhait pour Noël (The Christmas Clause) :
Sophie Kelly (Lea Thompson) est une avocate qui peine à concilier sa vie professionnelle avec sa vie privée, son mari et ses trois enfants. Épuisée et découragée, elle croise le chemin d'une vieille amie qui vole d'homme richissime en homme richissime, et, envieuse, elle fait le souhait de connaître cette existence. À son réveil, le lendemain, elle a pris la place de son amie, et se retrouve célibataire, richissime, et affreusement seule...
J'en parlais au début du mois dans la critique de Ma Vie Est Un Enfer : revoilà ce même scénario éculé dans lequel une businesswoman redécouvre le sens de la vie de famille et des fêtes de Noël en changeant magiquement de statut social le temps de quelques jours, blablabla.
Un concept qui repose toujours sur la distribution de ces films, et leur tonalité générale.
Pas de chance, ici, c'est un désastre : tout le monde cabotine, la distribution est transparente et antipathique au possible, le récit est mal rythmé, mal structuré et, pour faire simple, le tout semble décousu, et assez fauché.
Un téléfilm ION TV qui, comme souvent avec les productions de cette chaîne, semble être forcé et un peu baclé, avec un budget plus que limité.
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L'Amour en Cadeau (Undercover Christmas) :
Issu d'une famille aisée, Jake Cunningham (Shawn Christian) est un agent du FBI coincé et totalement dévoué à son job. Contraint de passer les fêtes de Noël à protéger Brandi (Jami Gertz), une serveuse impertinente et manquant de manières, il l'emmène dans sa famille, où il la fait passer pour sa petite-amie, au grand dam de tous ses proches...
Téléfilm CBS qui se calque sur L'Aventure d'une Nuit (1940), et qui repose intégralement sur l'énergie et le charme de Jami Gertz, à fond dans son rôle.
Le tout se suit donc avec bonne humeur, sans être forcément ultra-mémorable ou original ; ça finit tout de même par ronronner gentiment durant sa seconde moitié, donc au final, c'est assez inégal (Shawn Christian est un lead assez quelconque), et ça ne parvient pas à réaliser totalement son potentiel.
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La Bougie de Noël (The Christmas Candle - 2013) :
Dans le village anglais de Gladbury, un ange rend visite au chandelier local tous les 25 ans, pour bénir l'un de ses cierges, et exaucer un miracle. Mais en 1890, alors qu'un nouveau pasteur aux idées révolutionnaires arrive au village, le chandelier perd la bougie enchantée : contraint de mentir aux villageois, il distribue de faux cierges magiques à ceux-ci, tandis que le pasteur, refusant de croire au miracle de la bougie, tente d'améliorer seul le quotidien de ses paroissiens.
Un film adapté d'un roman écrit par un pasteur texan, et produit par un ponte du Parti Républicain US : autant dire que forcément, on se méfie tout de suite d'un trop grand prosélytisme religieux du film.
Et effectivement, par moments, ce Christmas Candle ne peut s'empêcher de donner dans les clichés du genre, avec le sceptique qui ne croit pas aux miracles et qui tente d'installer le progrès électrique dans le village, face aux traditions religieuses et aux autochtones qui préfèrent les bougies... on est dans de l'opposition classique de ce type de films, et bien entendu, à la fin du film, le pasteur dubitatif retrouve une Foi totale.
D'ailleurs, c'est un peu l'un des problèmes principaux du métrage, ce "bien entendu" : The Christmas Candle est affreusement prévisible. Tous ses rebondissements sont téléphonés au possible, leurs résolutions aussi, et l'on pourrait presque se livrer à un jeu des prédictions à mesure que l'on regarde le film... un jeu que l'on gagnerait sans le moindre doute.
Et pourtant, le métrage n'est pas dénué de qualités, loin de là : il est bien filmé, bien interprété, les décors naturels sont beaux, la reconstitution historique plutôt convaincante, les effets ne sont pas trop mauvais, le film ne se prend pas non plus trop au sérieux, bref, d'un point de vue technique, c'est tout à fait honorable.
Malheureusement, le scénario et le propos ne suivent pas, ce qui plombe forcément un peu le tout sur la durée.
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Je Hais le Père Noël ! (Call Me Santa) :
Traumatisée par la mort de son père militaire durant son enfance, Lucy Cullins (Whoopi Goldberg) est devenue une productrice de télévision acariâtre et amère, qui gère une chaîne de télé-achat. Un jour, alors qu'elle cherche un Santa pour animer ses programmes, elle croise le chemin de Nick (Nigel Hawthorne), le véritable Père Noël, venu à sa rencontre pour faire d'elle son héritière...
Un téléfilm TNT de 2001 aussi connu sous nos contrées sous le nom de "Appelez-moi le Père Noël !", et qui recycle énormément de films de Noël, depuis Super Noël en passant par Miracle sur le 34ème Rue, jusqu'à Un Chant de Noël, Ernest Sauve Noël, etc.
On se retrouve donc en terrain ultra-balisé, et à l'écriture assez banale, pour un métrage qui survit principalement grâce à l'interprétation sincère et réussie de Nigel Hawthorne.
Whoopi, elle, semble à moitié convaincue par le projet, et par conséquent ne convainc qu'à moitié le spectateur, qui reste finalement assez passif devant ce récit convenu au possible.
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Objectif Noël (One Christmas Eve) :
Nell Blakemore (Anne Heche), une mère fraîchement divorcée, veut offrir un Noël de rêve à ses deux enfants. Mais très rapidement, avec l'arrivée d'un petit chiot abandonné, les catastrophes s'enchaînent, et tout tourne au cauchemar : séjour à l'hôpital, chute sur un chantier, agent de sécurité zélé, infirmière difficile, incendie, braquage... rien ne va plus pour les Blakemore. Heureusement, Nell va bientôt découvrir qu'à Noël, en cas de coup dur, on peut parfois sur une famille de substitution complètement improbable...
Encore une comédie (pas trop) romantique Hallmark, déjà classée dans le Hall Of Fame par la simple présence de Anne Heche au casting.
Pourquoi pas, hein, même s'il faut bien avouer que ce métrage est loin d'être un classique instantané. Très loin, même.
Le récit est décousu, mal rythmé et peu captivant ; il y a de longs segments du film qui sont hystériques et bruyants (Heche en mère qui engueule ses enfants, c'est presque rédhibitoire) ; et il y a cette dernière péripétie ridicule qui enchaîne un incendie dramatique déclenché par le chien, et un sauvetage ultra-risible de ce même chien dans la rue, avec un gros ralenti qui fait bien tache... rien que d'y repenser, j'en ris encore.
Bref, pas terrible du tout, ce Hallmark Hall of Fame Movie.
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S.O.S. Père Noël (Santa, Jr) :
Chris, le fils du Père Noël (Nick Stabile) est un glandeur de première, qui décide un beau jour de prouver sa valeur au monde en se lançant dans une tournée deux jours trop tôt. Après avoir été arrêté par la police (Judd Nelson), Santa Jr. est assigné à résidence dans la demeure d'une avocate commise d'office (Lauren Holly), qui va devenir une amie : avec l'aide de l'elfe Stan (Ed Gale), Chris va alors tenter de mettre un terme aux agissements d'un criminel déguisé en Santa...
Un téléfilm familial Hallmark de 2002 qui s'avère assez raté. La faute en incombe principalement à Stabile, qui fait un lead particulièrement transparent et sans charisme, à une direction d'acteurs assez bancale (ça joue très moyennement juste) et à une bande originale signée Ken Thorne, beaucoup trop envahissante et agaçante.
Résultat : le tout se traîne mollement, sans grand intérêt, et le spectateur ne peut s'empêcher de se gausser des effets spéciaux risibles, semblant dater du début des années 90.
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La Course au Jouet 2 (Jingle All the Way 2) :
Larry est un redneck assez décontracté et bon vivant, divorcé et père de Noelle (Kennedi Clements), huit ans. Victor (Brian Stepanek), lui, est le beau-père de Noelle, et est tout l'opposé de Larry : riche, intellectuel, et issu d'une classe aisée. Lorsque Noelle demande l'Ours Harrison pour Noël, un jouet ultra-moderne et révolutionnaire, une guerre s'engage entre les deux hommes pour satisfaire la demande de la petite fille...
Une pseudo-suite à la Course au Jouet, co-produite par la WWE (ce qui se traduit par la présence de Santino dans le rôle du meilleur pote de Larry, un Santino assez troublant sans son accent), et qui donne plutôt l'impression, pendant sa première demi-heure, d'un téléfilm sans rapport, vaguement rattaché à postériori au film de Schwarzenegger.
Ensuite, cependant, ça revient sur les pas de l'original, pour s'y calquer totalement... mais d'une manière nettement moins inspirée : les péripéties sont ternes et déjà vues, le jouet est quelconque, le budget est nettement plus limité, et l'équilibre des forces est tellement en défaveur du héros col-bleu vs l'antagoniste aisé que ça perd tout potentiel comique, au profit d'une lutte des classes pataude et inutile.