Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...
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The Christmas Letter (2024) :
Parce qu'il en a assez de recevoir chaque année la carte de vœux spectaculaire d'un ami particulièrement aisé, Joe (Angus Benfield) décide de rédiger lui aussi une carte de vœux digne de ce nom pour sa famille : bien qu'il vienne tout juste d'être mis au chômage, il vide alors son plan d'épargne retraite, et passe une année à enchaîner les expériences hors du commun avec sa femme (Regina Schneider) et ses deux enfants, pour avoir de quoi remplir une lettre qu'il espère exceptionnelle...
Un film indépendant qui lorgne fortement sur le format et le ton de Le Sapin a les boules (et des autres National Lampoon's Vacation), que ce soit sur le fond ou sur la forme : on retrouve ce père bienveillant mais maladroit et jaloux (et à la capillarité discutable), sa femme raisonnable, ses enfants, ses beaux-parents (le frère de Bill Murray), on a droit à un caméo de Chevy Chase (qui a mal vieilli) et de sa fille, de Randy Quaid, c'est bourré de quiproquos et d'incidents, de personnages excentriques, etc, on a un générique d'ouverture animé (qui ressemble plus à du South Park qu'autre chose), bref, les influences du film sont évidentes, et...
Ça se regarde, pour peu qu'on ait totalement conscience des limites budgétaires et conceptuelles du film. Ce n'est pas particulièrement drôle ou inspiré, c'est techniquement parfois approximatif, c'est sans réelle surprise, mais ça a bon fond.
Ce qui ne suffit pas forcément à lui faire atteindre la moyenne, mais bon, ce n'est pas non plus un désastre total.
2.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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