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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2024 - A Cinderella Christmas Ball (2024)

Publié le 5 Janvier 2025 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Comédie, GAF, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

A Cinderella Christmas Ball (2024) :

Professeur de danse de Chicago, Chelsea (Danica McKellar) part pour la principauté de Havenshire, non loin du Luxembourg, pour tenter d'y retrouver son père biologique à partir d'une vieille photo. Sur place, alors qu'elle tente d'entrer dans le château de la famille royale pour y trouver des indices, elle croise le chemin de Phillip (Oliver Rice), avec qui elle partage un pas de danse dans un pub local. Mais lorsqu'elle est recrutée par le Palais pour apprendre au Prince une danse particulière à l'occasion d'une cérémonie, elle découvre que Phillip et le Prince de Havenshire ne font qu'un...

Il y a deux ans, sur GAF, Danica McKellar jouait dans The Winter Palace, où, auteure en panne d'inspiration, elle croisait le chemin d'un Prince sarcastique et de sa famille, blablabla. L'année dernière, toujours sur GAF, Danica nous proposait Swing into Romance, un téléfilm dans lequel elle incarnait une ex-danseuse revenant dans sa ville natale et devant sauver le magasin familial, blablabla, ainsi que Le Noël royal de Bella, un film de Noël désespéremment générique et insipide, où, styliste, elle tombait sous le charme d'un Duc européen traqué par les paparazzi, blablabla.

Et donc, on ne change pas une formule qui gagne (enfin, façon de parler), revoilà Danica, qui combine ici la danse de salon avec le film de Noël royal, un Prince sarcastique déguisé pour échapper aux paparazzi et à ses responsabilités, saupoudré d'une dose d'adoption/de mystère familial éventé, blablabla... et de clins d'œil à ses autres films royaux.

Comme d'habitude chez GAF, c'est assez fauché : les uniformes sont froissés, les incrustations et plans larges sur le chateau sont approximatifs, la musique est basique (les numéros de danse sur des cantiques de Noël vaguement réorchestrés pour coller aux mouvements des danseurs, mwé), la décoration intérieure est simpliste, et les détails les plus infimes ont clairement été bricolés à l'arrache (mention spéciale à la décoration de Noël à suspendre dans le sapin qu'on offre à Chelsea comme un objet précieux et qui est supposée représenter le château local, mais qui est clairement une décoration en plastique du château de Disneyworld, repeint à l'arrache et amputé de sa tour).

Bref, c'est loin d'être formellement convaincant, c'est cousu de fil blanc, mais... la relation entre le Prince et Chelsea fonctionne plus ou moins, tout comme le fil conducteur (très prévisible, mais bon) du père inconnu de cette dernière.

Je m'attendais à décrocher dès le premier quart d'heure devant tant de clichés (comme avec Le Noël royal de Bella), et puis en fait, ça passe. Plus ou moins.

3/6 - 0.25 pour la mention maladroite de Dieu dans les dernières minutes, mention apparemment obligatoire dans les téléfilms de cette chaîne désormais ouvertement Trumpiste, lorsque Chelsea dit, en gros, que c'est nous qui devrions décider de notre place dans le monde, pas la société et ses normes, et que son père lui rétorque que c'est Dieu qui décide de notre place dans le monde... *soupir*.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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