C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Home for Christmas, saison 2 (2020) :
La suite des mésaventures amoureuses de Johanne (Ida Elise Broch), qui en plus doit faire face à la séparation de ses parents (Dennis Storhøi, Anette Hoff), et au départ de Jørgunn (Gabrielle Leithaug), sa colocataire et amie de toujours...
Une deuxième saison toujours en six épisodes de 25-30 minutes, toujours sur Netflix, mais à laquelle j'ai moins accroché, bizarrement, alors que le Web est unanimement positif. Peut-être parce que, plus qu'en saison 1 (ou du moins, de manière plus perceptible), la série avance dans une direction un peu plus trashouille que les anglosaxons résument sous la forme "Johanne is a trainwreck, it's soooo relatable" ("la vie de Johanne est un désastre, je m'identifie totalement à elle") nettement moins intéressante et amusante pour moi.
Ici, Johanne passe un an avec le médecin, mais s'aperçoit qu'il l'énerve, elle rompt, et découvre qu'il la trompe pendant leur break ; elle déprime, se saoûle et va uriner publiquement sur le stand de la maîtresse de son ex ; elle fait la fête avec ses copines, se fait tatouer, se fait tabasser en boîte, rencontre un nouveau mec qui est allergique et trop chaste pour elle ; elle se retrouve toute seule pour Noël après le départ de sa copine, pendant que son père est à l'hôpital, et décide d'organiser les fêtes de Noël chez elle... mais elle se retrouve vite dépassée et pique une crise le soir du réveillon.
Bref, la saison enchaîne les galères pour Johanne, qui est de plus en plus tendue et vulgaire, et sur le plan romantique, on rejoue les classiques, avec un bottage en touche pour le cliffhanger de la saison 1 (celui qui sonnait, c'était un livreur de fleurs), et une Johanne qui renoue au cours de la saison avec Jonas, le petit jeune de la s1.
Et autant cette relation avec Jonas évolue plutôt bien (ça aide que Jonas ne soit pas écrit de manière caricaturale) et se conclut de manière satisfaisante, autant la caractérisation de Johanne, au bout du rouleau, agace par moments. D'autant que la série, pour le coup, se détourne un peu de la composante médicale de la vie de Johanne, qui était pourtant bien présente en saison 1, avec ses patients, etc.
Alors j'ai conscience d'être dans la minorité, mais je n'en démors pas : la direction de cette saison 2 m'a nettement moins plu que précédemment. Après, je regarderai la saison 3, quand elle arrivera, car l'ambiance norvégienne très particulière fonctionne toujours, mais ce sera avec un peu plus de méfiance et de pincettes.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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