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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2024 - La Malédiction : l'origine (2024)

Publié le 16 Octobre 2024 par Lurdo in Cinéma, Drame, Thriller, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA, Italie

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

La Malédiction : l'origine (The First Omen - 2024) :

En 1971, au beau milieu d'émeutes qui secouent l'Italie, Margaret Daino (Nell Tiger Free), une jeune américaine sur le point de vouer sa vie à Dieu, s'installe dans un orphelinat romain, où elle découvre l'existence de l'étrange Carlita (Nicole Sorace), hantée par des visions de cauchemar. Et à mesure que des événements étranges se produisent autour des deux femmes, Margaret prend connaissance des avertissements du Père Brennan (Ralph Ineson), et des agissements malveillant du clergé...

Une préquelle inutile à la série des La Malédiction, pourtant très bien accueillie par la critique américaine et les spectateurs, et qui, derrière une esthétique très 70s, propose en fait un métrage d'horreur religieuse assez lent, parsemé de moments de body horror graphiques (la main démoniaque qui sort d'un vagin en gros plan, la grossesse accélérée face caméra dans la rue), et reposant sur une réinvention des bases de la franchise visant à faire de Damien la création de l'Église, qui voulait ainsi produire un Antéchrist pour le contrôler et amener ainsi les infidèles à revenir dans le giron de l'Église.

Une false flag operation assez bancale, conceptuellement, qui donne une mère et une sœur jumelle à Damien, rattache le tout de manière brinquebalante à la franchise quitte à la contredire, et ouvre la porte à une suite tout aussi inutile.

En soi, pourtant, on sent que cette préquelle est plus ambitieuse que la moyenne, et c'est globalement bien interprété, mais ça manque de rigueur, d'originalité et de surprises (le gros rebondissement principal est éventé au possible), notamment dans le casting (Bill Nighy).

3/6 (pour l'effort formel, mais j'ai presque envie de mettre moins)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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