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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2024 - Immaculate (2024)

Publié le 18 Octobre 2024 par Lurdo in Cinéma, Horreur, Fantastique, Drame, Thriller, Halloween, Oktorrorfest, Religion, Critiques éclair, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Immaculate (2024) :

Peu de temps après son arrivée en Italie dans un couvent italien pour y prononcer ses vœux, Cecilia (Sydney Sweeney) tombe enceinte, sans avoir jamais couché avec un homme. Elle devient rapidement le centre de toutes les attentions pour cette immaculée conception... y compris les attentions les plus sinistres de certains membres du clergé.

Sorti quelques semaines à peine avant The First Omen, Immaculate en est, en quelque sorte, son pendant plus exploitatif : là où la préquelle de La Malédiction tentait de s'inscrire dans un certain cinéma fantastique mainstream des années 70, comme l'original, Immaculate a plutôt en référence le cinéma de nunsploitation et l'horreur italienne de la même époque, avec son léger racolage, son gore gratuit et décomplexé, ses approximations, ses grosses ficelles, etc, mais le tout enrobé derrière des atours très A24, qui empêche le film de se lâcher totalement.

Le problème, c'est que sur un postulat vraiment identique à The First Omen (mais vraiment, c'en est troublant), où les critiques nombrilistes voient des messages profonds liés à l'actualité américaine, cet Immaculate repose entièrement sur la performance de Sydney Sweeney (qui tient bien son rôle, ce n'est pas le problème) et sur quelques rares images travaillées, négligeant en partie le reste du métrage - la cohérence, l'efficacité, le rythme, etc...

Très dérivatif et prévisible (surtout si l'on a vu The First Omen avant), avec des choix artistiques qui peuvent laisser dubitatif (musicalement, notamment), Immaculate manque trop souvent d'impact, notamment stylistique et visuel, déroulant une bonne heure de métrage sans grande inspiration, avec des jump scares mous, des visions quelconques, des menaces diffuses, etc.

Ça se réveille dans la toute dernière ligne droite, avec quelques morts sanglantes et une dernière scène efficace, mais dans l'ensemble, ça s'arrête là.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

 

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