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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2024 - Apartment 7A (2024)

Publié le 24 Octobre 2024 par Lurdo in Cinéma, Thriller, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, USA, Review, Paramount, Religion

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Apartment 7A (2024) :

Dans les années 60, Terry (Julia Garner), danseuse à Broadway, peine à survivre de sa passion suite à une blessure à la cheville. Jusqu'à ce qu'elle rencontre les Castevet (Dianne Wiest, Kevin McNally), un couple aisé qui la prend sous son aile et l'installe dans un appartement inoccupé de l'immeuble Bramford. Là, après une aventure d'un soir (dont elle ne garde aucune souvenir) avec Alan Marchand (Jim Sturgess), compositeur à Broadway, elle se trouve propulsée sur le devant de la scène... et enceinte. Une grossesse qui devient rapidement problématique lorsque l'identité réelle du père se précise...

Une préquelle inutile au Rosemary's Baby de Roman Polanski, cet Apartment 7A est le fruit du travail de la réalisatrice de Relic, un film d'horreur métaphore sur la sénilitée et Alzheimer, qui ici échoue cependant à apporter du sens ou un second degré de lecture à son métrage, lequel se contente de suivre les traces de son inspiration sans grande originalité.

C'est regardable, cela dit, notamment parce que Julia Garner est tout à fait convaincante (sa perruque courte, dans la deuxième moitié du film, l'est moins), parce que Dianne Wiest compose un personnage de voisine à la voix haut perchée un peu caricatural mais qui fonctionne très bien une fois que les choses prennent un tournant plus sombre, et parce que la réalisatrice se permet quelques excentricités lors de passages musicaux hallucinés.

Après, sur la durée, ce n'est pas indispensable, Sturgess est transparent, et les scènes d'exposition sont un peu balourdes.

Formellement compétent et bien interprété, mais comme je le disais, inutile et totalement anecdotique.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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