##
Sweet Dreams (2024) :
Réalisateur alcoolique, Morris (Johnny Knoxville) voit sa vie s'écrouler et est contraint de partir en cure de désintoxication pour tenter de se reconstruire. Installé dans une maison commune avec de nombreux autres anciens alcooliques et toxicomanes (Bobby Lee, GaTa, Theo Von, Brian Van Holt, Jonnie Park...), il tente de reprendre goût à la vie, et finit par accepter de coacher l'équipe de softball du centre, espérant ainsi remporter le premier prix d'un tournoi, et éviter que le centre ne soit fermé...
Contrairement à ce que laissent présager l'affiche du film et le pitch ci-dessus, Sweet Dreams n'est pas une comédie sportive balisée. Ou plutôt, si, c'est exactement cela, mais cette facette somme toute assez cousue de fil blanc et sans véritable surprise n'occupe qu'une partie du film, qui est en réalité une comédie dramatique sur l'addiction, dans laquelle Knoxville est particulièrement convaincant et touchant et qui sent le vécu (on peut se demander quelle part d'autobiographie il y a dans tout ça, à tous les niveaux).
Et c'est sur ce fond dramatique que vient se greffer, à partir d'une grosse demi-heure et par intermittence, la sous-intrigue du softball et du tournoi. La greffe a lieu de manière parfois naturelle (c'est un moyen pour les pensionnaires du centre de se rapprocher et de faire équipe dans leur combat), parfois de manière artificielle (avec de l'humour graveleux, ou en ajoutant de jolies filles au casting), et l'on a parfois l'impression que cette partie du film a été artificiellement rajoutée, pour alléger un peu le propos, mais dans l'ensemble, ça n'éclipse pas le travail fait sur la partie dramatique (une partie dramatique qui, cela dit, aurait pu être un peu plus subtile et moins didactique dans son écriture).
Pas un film au ton toujours très léger et joyeux, mais c'est sincère, et c'est loin d'être inintéressant.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...
Commenter cet article