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Les Chroniques de Spiderwick (The Spiderwick Chronicles - 2008) :
Lorsqu'ils s'installent dans la luxueuse (mais décrépie) demeure de leur ancêtre, Arthur Spiderwick (David Strathairn), les jumeaux Jared et Simon Grace (Freddie Highmore), leur sœur aînée Mallory (Sarah Bolger) et leur mère Helen (Mary-Louise Parker) ne se doutent pas que le manoir renferme un secret magique : un grimoire écrit par Arthur avant sa disparition mystérieuse, et renfermant d'innombrables informations inestimables sur le monde des fées et autres êtres magiques qui nous entourent, invisibles. Un grimoire sur lequel Mulgarath (Nick Nolte), un ogre sanguinaire, est prêt à tout pour mettre la main...
Un film revu juste avant d'attaquer l'adaptation télévisée récemment diffusée aux USA... et honnêtement, c'est tout à fait honorable. Une adaptation condensée des cinq livres constituant le premier cycle des romans Spiderwick (par Black et DiTerlizzi), cette version s'avère non seulement globalement fidèle au récit des livres (il y a quelques omissions, surtout dans la dernière ligne droite, par exemple au niveau des nains ou des dragons), mais en plus, elle est assez divertissante à regarder, dans le genre.
Après... c'est une adaptation en 95 minutes (ce qui explique les omissions), réalisée par Mark Waters (pas vraiment un réalisateur visionnaire, ou possédant un style très particulier) : le film est agréable, possède une distribution très attachante (la famille Grace, Seth Rogen au doublage d'une créature), les effets numériques d'ILM tiennent toujours bien la route, le bestiaire est amusant, le manoir Spiderwick est très réussi, il se dégage du tout une atmosphère très automnale franchement appréciale, et il y a une sorte de noirceur assez jouissive à la Gremlins, avec des bestioles explosées, écrasées, etc, dans des gerbes de sang vert... mais ça s'arrête là.
Le film manque d'un certain style (qu'aurait pu apporter un réalisateur comme Brad Silberling ou Guillermo Del Toro), et finit par être un peu trop pépère dans sa mise en scène, pas forcément aidé par une bande originale compétente de James Horner, mais manquant d'un véritable thème fort ou d'un sens du merveilleux.
Loin d'être honteux, mais perfectionnable.
Un petit 4/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...
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